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GUIDE DE REDACTION
DE MEMOIRE DE MASTER
ARCHITECTURE
(proposée par JOHNSON Adodo)
Octobre 2015
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Un mémoire est pour un étudiant, l’occasion d'effectuer une recherche et d'en présenter les
résultats selon des règles scientifiques. Dans le processus d’élaboration d’un mémoire, le
questionnement de départ se fonde sur un aspect du métier d’architecte, découvert pendant un
atelier ou un stage.
1. LA NOTICE DE TPFE
La rédaction d’un mémoire commence avec l’élaboration, puis la validation d’une notice de travail
personnel de fin études. La notice, améliorée, enrichie et corrigée fera office d’introduction du
mémoire finalisé. Toute avant d’être soumis à la validation de l’EAMA doit recevoir quitus de
l’encadreur.
La rédaction d’une notice de Tpfé sanctionne la recherche et l’observation sur le terrain qui devrait
en principe suivre un stage de formation pratique. C’est une étape majeure dans le processus de
production d’un Tpfé, puisqu’elle permet en quelques pages d’avoir une idée précise de la
problématique du sujet, de son contexte et de la méthodologie qui sera suivi. C’est pourquoi
l’élaboration d’une notice doit faire l’objet d’un effort soutenu et d’une attention particulière, car si
elle n’est pas cohérente, concise et bien structurée, elle ne sera pas validée par l’EAMAU.
Maintenant que la problématique est connu et le sujet énoncé il faut montrer l’intérêt et les limites
du sujet.
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La formulation des objectifs global (le but) et spécifiques (objectif opérationnels) tient compte de la
question principale et des interrogations secondaires et découle des hypothèses. Ils sont des
résultats projetés matérialisés par les propositions. Leur concrétisation est impérative, c’est pourquoi
il faut utiliser des verbes d’action à l’impératif.
La revue de la littérature dans une notice, n’est pas une simple liste de documents, mais un compte
rendu de lecture qui met en exergue des points saillants permettant d’élaborer le contexte et la
problématique et de poser la question principale.
Dans une notice, l’approche méthodologique est être rédigé au futur car l’étudiant est dans la phase
de prévision ; mais dans une introduction elle rédigée au présent.
Introduction générale
Contexte et problématique
Intérêt et limite plausible de l’étude
Hypothèses de travail
Objectifs de l’étude
Revue de littérature et de projets
Approche méthodologique
Contenu de l’étude
e
1 Partie : études diagnostiques, analyse étude de cas
Chapitre I :
Chapitre II :
Chapitre III :
2e Partie : propositions
Chapitre I :
Chapitre II :
Chapitre III :
Conclusion
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DESIGNATION Aout sept oct nov déc jan fev mars avril mai juin
TACHES 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
1 Recherche documentaire
2 Observations
3 Revue de la littérature
Rédaction de la notice
4 personnelle
Séance de travail avec l'encadreur
5 avant validation la notice
personnelle
Validation de la notice
6 personnelle
Séance de travail avec l'encadreur
7 après validation
Réalisation de l'enquête sur le
8 terrain
Traitement et exploitation des
9 données de l'enquête
10 Rédaction version provisoire
Réalisation des planches et
11 esquisses provisoire
Séance de travail avec l'encadreur
12 avant la pré soutenance
13 Pré-soutenance
Séance de travail avec l'encadreur
14 après la pré soutenance
15 Rédaction version définitive
Réalisation des planches et
16 esquisses définitives
Remise des Documents de
17 soutenance (Doc. Ecrits et
Graphiques)
18 Soutenance
LIEU
6
19 A l'Eamau
20 Sur le terrain
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2. LA STRUCTURE DU MEMOIRE
Idéalement, un mémoire ne doit pas excéder une soixantaine de pages (hors pages liminaires et
annexes). Un mémoire de moins de 45 pages ou de plus de 100 pages risque d’être préjudiciable
pour l’étudiant.
Outre la couverture, le mémoire doit obligatoirement commencer avec une page de garde qui est la
photocopie de la couverture.
La page de garde ne doit pas être numérotée, ni être incluse dans la numérotation des pages qui la
suivent.
Après cette page de garde, l’étudiant peut inclure, s’il le souhaite, une épigraphe, un avant‐propos
et/ou des remerciements.
Toutes les pages liminaires, à l’exception de la page de garde, sont paginées avec des chiffres
romains en minuscules, incluant le sommaire et le résumé. La pagination en chiffres arabes
commence avec l’introduction et finit avec la table des matières.
2.3. Résumé
L’étudiant doit inclure un résumé d’une page maximum dans son mémoire. Le résumé est un
concentré sur une page du mémoire. Notez bien, un résumé n’est pas une synthèse. L’étudiant doit
apporter beaucoup de soin à la rédaction d’un résumé puisque ce dernier sera lu avec une grande
attention.
2.4. Introduction
L’introduction générale est en quelque sort la notice actualisé et finalisée. Elle constitue une partie
essentielle du travail. C’est dans celle‐ci que le lecteur trouve les éléments lui indiquant de quoi va
traiter le travail, comment on va s’y prendre.
L’introduction n’est pas une cadre pour exposer un cheminement personnel de l’étudiant vers la
compréhension de votre objet de recherche. C’est une cadre qui se propose d’amener le lecteur à
suivre l’évolution d’une réflexion avec ses inévitables errements et impasses. Autrement dit le
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mémoire n’est pas un journal de bord d’une recherche, mais la présentation structurée de résultats
et d’analyses.
L’introduction ne devrait pas dépasser plus de 10% du nombre total de pages du mémoire, les pages
liminaires et les annexes exclus. Il faut donc résister à la tentation d’une contextualisation excessive.
Le mémoire n’autorise pas de digressions.
SUJET 1 Pour la psychiatrie de secteur au Burkina Faso : un centre de prise en charge des
malades mentaux dans la commune urbaine de Saaba, au Burkina Faso
INTRODUCTION GENERAL
1 Contexte et problématique
La maladie mentale est un ensemble de troubles affectant l’esprit. Elle résulte d’un
dysfonctionnement psychologique et biologique qui engendre des sensations de malaises, des
bouleversements émotifs et/ou intellectuels et des difficultés de comportement. La schizophrénie
est la forme grave des maladies mentales ; c’est un trouble chronique de comportement qui
symbolise du point de vue du profane, l'image même de la maladie mentale. Les autres pathologies
mentales, moins graves sont : la dépression, (troubles affectifs), l’anorexie, la boulimie (troubles de
l’alimentation), l'anxiété (troubles de la personnalité). A cette liste s’ajoutent la toxicomanie et
l’alcoolisme.
En Europe, avant le 19e siècle, les malades mentaux étaient considérés comme dangereux et à ce
titre étaient enfermés dans des asiles d’aliénés, où ils subissaient des traitements assimilables à la
torture, mais dans le meilleur des cas, ils avaient une vie triste et monotone. Progressivement et
sous la critique des sciences humaines, le statut des malades mentaux est passé de celui de paria
dangereux à celui de patient devant recevoir des soins dans un centre psychiatrique. Mais dans ces
hôpitaux psychiatriques, les conditions de vie de ceux qu’on considérait comme fous, restent
désastreux. Des voix continuèrent donc à s’élever pour préconiser en matière de traitement, une
attitude réunissant prévention, cure, postcure et continuité des soins dans la communauté, évitant
le plus possible de longue hospitalisation et s’appuyant sur une politique active de réinsertion.
La première expérience débuta en France en 1945. En 1960 un texte définit les bases de cette
approche horizontale de soins publics qui se faisait suivant des secteurs géographiques homogènes,
où opèrent des équipes pluridisciplinaires médicosociales identiques, disposant d’équipements
permettant des prises en charge intracommunautaires diversifiées (hôpital de jour, de nuit,
dispensaire d'hygiène mentale, etc.). La psychiatrie de secteur ou sectorisation de la psychiatrie est
née.
Cette approche désigne une organisation administrative gérant la maladie mentale et la répartition
des structures de soins de santé mentale. Au regard des soins asilaires du 19e siècle marqués par
un recours abondant à l’hospitalisation, cette réforme du système de soins en psychiatrie par
secteur est une révolution car elle permet de développer la prise en charge des malades mentaux
hors des murs des asiles d’aliénés. Depuis il s’est généralisé en s’adaptant à la culture de chaque
pays qui en fait le choix. Aujourd’hui il est démontré, qu’une maladie mentale peut être soignée par
une thérapie appropriée afin de rétablir la santé mentale du patient.
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Désormais, la santé mentale est une composante essentielle de la santé. Elle est définie comme « le
bien-être mental de l’individu qui lui permet de se réaliser, de surmonter les tensions normales de la
vie, d’accomplir un travail productif et de contribuer à la vie de sa communauté » (OMS 2013).
La santé mentale d’un individu ou d’un groupe est déterminée par : (i) des facteurs psychologiques
(la capacité de maîtriser ses pensées, ses émotions, ses comportements et ses relations avec
autrui), (ii) et des facteurs sociaux, culturels, économiques et environnementaux (situations socio
politique, économique, cadre de vie, conditions de travail, etc.). On peut affirmer aujourd’hui sans
se tromper que les crises politiques, les conflits, le terrorisme, les crises économiques, l’évolution
des mœurs, le manque de repère au niveau des valeurs, l’urbanisation exponentielle, etc., sont
autant de facteurs qui impactent négativement la santé mentale dans le monde. On comprend
alors qu’en 2012 on compte dans le monde environ 121 millions personnes souffrant de dépression,
24 millions d’individus atteints de schizophrénie et 37 millions de personnes souffrant de démence
(rapport de l’OMS). En Afrique, toujours selon l’OMS, un patient sur six, consulte pour un trouble
mental.
Au Burkina Faso, les statistiques hospitalières révèlent une part importante de troubles mentaux.
En 2012, 12 642 patients ont consultés les services sanitaires pour troubles mentaux et près de 1
500 d’entre eux ont fait l’objet d’hospitalisation. C’est au regard de cette évolution exponentielle
des maladies mentales et de leurs conséquences que le gouvernement du Burkina Faso, suivant les
recommandations de l’OMS, avait élaboré un Plan stratégique de santé mentale pour la période
2013 - 2018. Ce plan vise entre autres objectifs la multiplication des infrastructures devant
accueillir les personnes qui souffrent de troubles mentaux. Malgré ce plan, le Burkina Faso ne
dispose que de vingt-deux services de santé psychiatriques. Pour assurer une couverture sanitaire
mentale suffisante, des soins de qualités, et rapprocher les structures de soins des populations, des
efforts restent à faire pour satisfaire les malades, leur famille et les agents de santé. La
sectorisation de la psychiatrie au Burkina Faso peut être une opportunité pour pallier cette
situation, d’autant plus qu’au Burkina Faso, deux médecines parallèles, l’une moderne et l’autre
traditionnelle, cohabitent déjà mais s’ignorent en matière de soins psychiatriques.
Au regard du bas niveau de vie au Burkina Faso ; en considérant les résultats des politiques de
sectorisation de la psychiatrie et le faite des psychiatres burkinabés la pratiquent sous une forme en
alliant des soins psychiatriques modernes et traditionnelles ; en tenant compte du contexte
socioculturel du pays des hommes intègres et de son organisation sanitaire ; l’interrogation qui
s’impose à l’architecte voulant contribuer à la promotion de soins de qualité en matière de santé
mentale est : comment, au regard des conditions des vies socioculturelles des burkinabés et des
ressources économiques du pays, décliner en architecture la psychiatrie de secteur en vue
d’améliorer l’assistance psychologique, la qualité de l’accueil et des soins psychiatriques des
malades mentaux au Burkina Faso ?
Un tel questionnement débouche naturellement sur un thème d’étude tout indiqué : « Pour la
psychiatrie de secteur au Burkina Faso : un centre de prise en charge de malades mentaux dans la
commune urbaine de Saaba au Burkina Faso ».
L’intérêt de ce projet est d’initier par le biais de l’architecture au Burkina Faso, la psychiatrie de
secteur ou sectorisation en psychiatrie, cette forme d’organisation administrative gérant la
maladie mentale et la répartition des structures de soins de santé mentale.
L’option de notre projet est proche de la politique française. Ce qui veut dire que nous maintenons
le principe d’avoir un hôpital comme site de soins psychiatriques modernes et d’hospitalisation
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partielle ; mais notre centre sera élargie aux soins traditionnelles, donc ouvert aux tradithérapeutes
et aux parents de patients. Outre l’existence d’unités de soins modernes et traditionnelles, notre
centre comportera des unités de post cure et des espaces où se développeront des activités censées
favoriser l’intégration sociale du malade. Notre option vise donc l’implantation de plusieurs
composantes infrastructurelles de la psychiatrie de secteur sur un seul site. Ce choix offre quatre
avantages :
La limite de ce projet est essentiellement institutionnelle ; en effet, à la date d’aujourd’hui le
Burkina Faso n’a pas fait le choix d’une politique de sectorisation de la psychiatrie. Mais dès que
l’expérience de Saaba serait concluante et que la politique de sectorisation sera adopté, on pourrait
se fonder sur le modèle de ce projet pour sectoriser le pays selon les treize régions administratives
du Burkina Faso.
3. Revue de littérature
Notre étude et la conception de notre projet s’est fondé sur une gamme varié de documents.
Maladie mentale, travail et société : Etude catamnestique d'ex-patients pris en charge dans un
centre de réinsertion professionnelle pour malades mentaux de M. Dumme - J. Barbeau - B. Jolivet -
A. Dumaret. Ce document montre les qualités de l'insertion sociale. Il montre à l'évidence que le
patient suivi, pour se réadapter ou pour tout simplement vivre, doit retrouver ou conquérir sa
dignité d'homme et de citoyen.
L’expérience du Burkina Faso en matière d’inclusion scolaires des enfants en situation d’handicap.
L’ouvrage montre les résultats obtenus sur l’expérience du Burkina qu’il qualifie entre autre de
positif car des sacrifices multiformes ont été faits pour permettre aux personnes en situation
d’handicap d’espérés des lendemains meilleurs.
Contribution à l’amélioration du cadre de prise en charge des malades mentaux au Gabon:
Proposition d’un centre psychiatrique à Libreville de Kayingone Mbeng Marie Rose. C’est un
document qui analyse la situation des malades mentaux à Libreville.
4. Hypothèses de travail
5. Objectifs de l’étude
6. Démarche méthodologique
INTRODUCTION GENERALE
1. CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE
Le Tchad est situé en Afrique centrale ; près de 57 % de son territoire nord, occupé par le désert du
Sahara, ne concentre qu’à peine 1 % de la population localisée essentiellement dans deux villes ; ce
qui explique la faible densité du pays (8,7 habitants au km² en 2008) contre 21 habitants au km²
dans le sud du Tchad.
L’urbanisation au Tchad a commencée au cours des années 50 et s’est diffusée à partir de la
capitale N’Djaména, la capitale, qui comptait 23 500 habitants en 1950 alors que Moundou, Sarh et
Abéché, trois autres villes importantes ne dépassaient guère 10 000 habitants. Après
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A N’Djaména, la question du logement n’est seulement institutionnelle et financière, elle est aussi
écologique. La croissance démographique que connait, le laxisme observé en matière de règle
d’urbanisme, la difficulté d’avoir accès à des parcelles sécurisé viabilisé, l’absence de normes à jours
en matière de construction et le coût et la nature des matériaux de construction sont autant
d’éléments qui se conjuguent directement ou pas pour impacter négativement l’environnement
urbain avant, pendant et après les construction de logement et autres édifice publique. Comme
pour empirer une situation déjà calamiteuse, l’abondance des énergies fossiles au Tchad, en
l’occurrence le pétrole encourage des constructions énergivores, alors que le pays a aussi de
l’énergie solaire à revendre.
Au regard de la mobilité quotidienne et ses conséquences imposée aux fonctionnaires de
l’université de Toukra depuis sa création, en considérant le problème de logement tel qui se pose
avec acuité au Tchad en général et à N’Djaména en particulier et enfin en tenant compte des
incidences des constructions et des modes habiter tels qu’ils se pratiquent aujourd’hui au Tchad la
question que se pose l’architecte qui se propose d’apporter une solution adéquate à la question de
logement du personnel enseignant et administratif de l’université de Toukra est la suivantes :
Quelle modèle d’habitat porteur de valeur environnementale, c’est-à-dire représentant un
potentiel d’économies d’énergie à terme sur la valeur marchande d’un bien immobilier pour
renforcer les équipements de la nouvelle université de Toukra tout en apportant un confort
optimum en mesure de favoriser le repos et la production intellectuel pour ces occupants ?
Pour notre part, une telle interrogation ne peut que déboucher sur ce le sujet que voici :
« contribution au renforcement des équipements universitaires au Tchad : proposition d’un projet
d’éco habitat pour les fonctionnaires de l’université de Toukra ».
2. OBJECTIFS DE L’ETUDE
3. HYPOTHESES DE TRAVAIL
Hypothèse principale :
La mise en place d’un mécanisme de production de logements de fonction pour le personnel de
l’université, permettra de renforcer les équipements universitaires ;
Hypothèse secondaires
La construction des logements décents dans la zone universitaire permet d’améliorer le mode de
vie des fonctionnaires.
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La conception d’un habitat écologique, la prise en compte des matériaux locaux dans la
construction, l’utilisation des énergies renouvelables, des logements à coût modéré, permettent
de sensibiliser et d’amener les fonctionnaires à lutter contre la dégradation des ressources
naturelles.
L’orientation des équipements de proximité proposés ouverts au public, favorise la mixité
sociale et permet de garantir l’intimité des habitants.
4. INTERET DE L’ETUDE
Il s’agit de se baser sur un problème réel qu’ont les fonctionnaires de l’université de Toukra, afin de
leur proposer un projet d’écohabitat, qui sera une solution à long terme pour eux et toute leur
famille.
Etant donné le potentiel climatique du Tchad (avec un ensoleillement important, une température
allant jusqu’à 420C, des vents allant jusqu'à 60 km/h), il serait judicieux de penser au futur et de
suivre une vision de développement durable en intégrant l’utilisation des énergies renouvelables
dans les nouveaux logements.
Nous avons aussi voulu, à travers cette étude, proposer un modèle d’écohabitat, qui servira de
projet pilote pour les futures constructions de logement de fonction et un modèle d’habitat pour la
zone. Ainsi inviter les populations et les autorités tchadiennes à prendre en compte la sauvegarde
de l’environnement et de la biosphère.
Notre étude se situe dans la logique de proposer un type d’habitat écologiquement viable qui
s’inscrit dans le développement durable, car aujourd’hui l’urgence est à la concrétisation des
différentes théories d’écoconstructions. En d’autres termes, face aux problèmes de manque de
logement dont les fonctionnaires de l’université de Toukra sont confrontés, il s’avère nécessaire de
répondre à ces besoins en logement.
5. REVUE DE LITTERATURE
Les résultats de notre recherche documentaire démontre que l’étalement urbain, l’épuisement des
ressources naturelles, la gestion des déchets, la diminution de la biodiversité, et plus largement le
réchauffement climatique sont des préoccupations actuelles.
Jacques Bigot, président de la communauté urbaine de Strasbourg (2009) exprime bien cette
tendance quand il dit qu’il faut agir vite, car chaque année qui passe nous laisse des marges de
manœuvre de plus en plus étroites. Le changement climatique qui ne cesse de s’accélérer à cause
des activités humaines et une de ces corolaires plausibles, la remontée du niveau des mers, est
l’exemple type de cette affirmation. Les scientifiques du groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat, prévoient une augmentation de la température moyenne à la surface du
globe comprise entre 1,1°C et 6,4°C au cours du siècle et ont démontré la responsabilité de
l’homme dans ce phénomène (http://www. strasbourg.eu). Pour inverser la tendance, ils montrent
qu’entre autres pratiques, que nous devons revoir la manière de construire dans nos
agglomérations, car elle a un impact direct sur notre avenir commun. Le défi aujourd’hui
d’imaginer une urbanisation économe en ressources et respectueuse de l’environnement, qui
favorise les solidarités et l’accès à un logement de qualité pour tous à chaque étape de la vie. C’est
dans cette optique qu’il faut comprendre les fondements de l’écohabitat, résolument ancré dans le
développement durable.
Selon Cyria Emelianoff (2009) « les premiers habitats écologiques ou éco-villages ont ouvert la voie
à l’expérimentation dès les années 1960. Ils diffèrent des projets actuels par leur taille, en général
assez réduite, par leur caractère souvent résidentiel, et une localisation plutôt éloignée des centres
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métropolitains ». À l’origine, les écohabitats sont en effet des démarches spatialement limitées
portées par une initiative citoyenne à coloration parfois scientifique, visant à la réduction des
impacts écologiques et à l’amélioration des conditions de vie (Cyria Emelianoff, 2009). Ils sont
apparus dans les pays du Nord de l’Europe, suite au Sommet de la terre de Rio en 1992, avant
d’essaimer dans l’Europe entière. Face aux enjeux planétaires et à la crise écologique à laquelle
nous devons faire face – réchauffement planétaire, perte de biodiversité, pollutions, raréfaction de
l’eau – les écohabitats proposent une nouvelle manière de construire et d’habiter la ville, intégrant
les critères du développement durable. Ils désignent des habitats dans lesquels sont favorisées des
démarches urbaines transversales, plus ambitieuses sur le plan social et environnemental. Il s’agit
d’y créer des lieux de vie attractifs et agréables en ville pour les habitants d’aujourd’hui, en
préparant et préservant celui des générations futures.
Cependant, selon Bruno Peuportier (2008), ces écohabitats, doivent reposer sur une multitude de
principes, afin de bénéficier de cette appellation. Principes qui s’institutionnalisent de plus en plus
et parmi lesquels nous retrouvons notamment : une position centrale dans l’agglomération, une
ouverture sur le reste de la ville, une échelle suffisante pour être qualifiée de modèle , une identité
palpable, une réduction de la place de l’automobile, une efficacité énergétique notable, une mixité
sociale et fonctionnelle, une écoconception, etc.
Ainsi, le Conseil départemental du Val-de-Marne (2015), définit un écohabitat en ces termes :
« L’éco-habitat, c’est une vision nouvelle du logement qui garantit un confort de vie, permet de
diminuer ses dépenses énergétiques, et préserve trois enjeux fondamentaux : l’environnement,
l’énergie et la santé.
Une autre définition de l’écohabitat a été proposée par Éric Felice et Philippe Révilla (Le Guide de
l’écohabitat : l’essentiel à savoir avant de construire ou rénover, 2011), dans le Guide de l’éco-
habitat : l’essentiel à savoir avant de construire ou rénover, qui dit que « Un écohabitat, ou habitat
écologique, c'est tout d'abord un habitat respectueux de l’environnement : notamment en
respectant les principes du développement durable c'est-à-dire d'arriver à concilier économie,
environnement et social. L'habitat doit donc être vivable, viable, équitable mais aussi durable. »
C’est dans ce contexte qu’Éric Felice et Philippe Révilla, mettent en évidence dans leur ouvrage
intitulé, Le Guide de l’écohabitat : l’essentiel à savoir avant de construire ou rénover, un modèle
d’un écohabitat : La maison du Trégor : une modularité réfléchie. Cette réalisation originale associe
confort intérieur, esthétique et ergonomie. La présence de grandes surfaces vitrées et le choix d’une
orientation bioclimatique de l’habitat, permettent un apport thermique et lumineux. En plus de la
démarche de l’écohabitat, cette initiative de construction tend à s’approcher des caractéristiques
d’un bâtiment à basse consommation (BBC), notamment du fait de son orientation bioclimatique
qui assure une ventilation naturelle et de confort satisfaisant même en été.
Les qualités de mise en œuvre, le confort des habitats et la faible consommation énergétique, sont
les maitres mots pour qualifier cette maison à fort potentiel écologique d’écohabitat, en plus de
l’utilisation des matériaux de construction écologique et des isolants naturels, l’utilisation des
panneaux solaires photovoltaïques, privilégie l’éclairage naturelle, la récupération des eaux de
pluie, la gestion des déchets et la mise en place d’un dispositif de ventilation naturelle.
Selon ces mêmes deux auteurs, les objectifs visés en construisant un écohabitat est tout d’abord au
niveau environnemental : faire un usage mesuré des ressources et réduire l’empreinte écologique
de la zone et de ses habitants (consommations d’énergie, émissions de gaz à effet de serre,
déchets…), créer un cadre de vie agréable et attractif. La desserte par des transports en commun
performants est un fait préalable de la notion d’écohabitat.
Ensuite, au niveau social : favoriser le développement d’espaces conviviaux, de partage, la
participation à l’aménagement et à la gestion de ces habitations, promouvoir la mixité sociale et
générationnelle. Enfin, au niveau économique : promouvoir l’économie locale lors de la
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6. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
La méthodologie adoptée dans le cadre de notre étude est une méthodologie où seront mises à
profit des méthodes d'analyse des données qualitatives et quantitatives. Nous analyserons les
données quantitatives (analyse statistique descriptive), et qualitatives (synthèses des entretiens
semi structurés avec des acteurs identifiés) en fonction de nos questionnaires de recherche.
L’analyse des données qualitatives – dont la plus connue est l’Analyse de Contenu - est la méthode
la plus répandue pour étudier les interviews ou les observations qualitatives (KRIPPENDORFF,
2003). Elle consiste à retranscrire les données qualitatives, à se donner une grille d’analyse, à coder
les informations recueillies et à les traiter. L’analyse décrit le matériel d’enquête et en étudie la
signification. Cette partie approfondit les principales étapes de l’Analyse de Contenu.
Quant à l’analyse quantitative, elle désigne « l’ensemble des méthodes et des raisonnements
utilisés pour analyser des données standardisées (c’est-à-dire des informations dont la nature et les
modalités de codage sont strictement identiques d’un individu ou d’une situation à l’autre). Ces
données résultent souvent d’une enquête par questionnaire mais peuvent également être produites
par le codage de documents d’archives, de dossiers administratifs, de sources sonores ou
visuelles ».
Nous procédons par une recherche documentaire, des enquêtes sur le terrain, des entretiens
individuels et des focus groupes. Notre choix s'explique par notre volonté de disposer des écrits
les plus récents sur la question de logements écologiques, mais également d'aller sur place à la
rencontre de notre population cible qui sont les fonctionnaires, des élus locaux, des autorités
publiques, afin d’évaluer les pratiques de construction et les besoins réels en matière de
logement.
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6.4. Observation
Les observations sont pertinentes pour étudier des comportements, des attitudes ou des
interactions. L'observation permet d'accéder directement aux faits. « Au commencement de tout, il
doit y avoir l’observation, c’est l’une des méthodes scientifique fiable » affirment Bastié et al.
(1980) cité par Takili (2014).
Les observations fournissent des remarques sur les comportements effectifs (Konaté et Sidibé,
2006). Cette méthode se base sur le suivi attentif des faits et pratiques des populations, sans
volonté de les modifier, à l’aide d’une procédure appropriée (Bouchon, 2000).
Nous utiliserons la méthode d’observation pour étudier le mode de vie des fonctionnaires et
mesurer l’ampleur des usages d’énergie dans le cadre de la construction des logements dans la ville
de Toukra.
6.6. Propositions :
Les propositions ont été définies à la lumière de l’analyse des données recueillies dans le souci
d’apporter une solution durable à la problématique. Des documents iconographies vont être faits
avec les mêmes logiciels que ceux utilisés dans l’analyse pour illustrer les différentes approches.
On aura également recours aux croquis, esquisses, aux plans numériques en passant par des
schémas explicatifs et d’analyses.
fiables. Dorselaer, (1985 : 53) répond en ces termes : « […], ou bien toutes les personnes
concernées par un problème déterminé, et dans ce cas on parle d'une population, ou bien un
certain nombre de ces personnes, et dans ce cas on parle d'un échantillon». Aussi, La population
statistique est-elle définie en fonction des objectifs.
Ainsi, le travail sur la proposition d’écohabitat concerne les fonctionnaires de l’université de Toukra,
qui constitue la population cible. L’étude est structurée en 3 parties :
La première partie : « Présentations et Analyses». Présentation de la ville de N’Djaména et sa
métropolisation qui créé un déséquilibre territorial et celle de Toukra (le nouveau pôle urbain),
analyse des différents types d’habitat et identification des atouts, ainsi que des contraintes
auxquels elles sont confrontées.
La deuxième partie : « Etude comparative de cas des logements de fonction ». Etude
comparative de cas de projets similaires de logement de fonction, afin d’identifier des points
forts et faibles de chaque projet, y compris les opportunités et les menaces.
La troisième partie : « Le Projet ». Proposition et programmation d’un projet d’écohabitat
suivant une architecture bioclimatique et durable, tout en favorisant l’utilisation des énergies
renouvelables.
Chacune des deux parties est subdivisée en chapitres (entre 4 et 6 en tout) distinctes les unes des
autres.
Les chapitres d’un même niveau doivent avoir des longueurs relativement homogènes. On ne peut
avoir un chapitre de 2 pages suivie d’un autre de 20 pages. De plus, lorsqu’un chapitre est divisé en
sous chapitres, il faut nécessairement au moins deux sous chapitres. Autrement dit, il faut éviter les
sous chapitres orpheline.
Chaque chapitre doit comporter une introduction et une conclusion partielle. Les introductions
partielles doivent annoncer au lecteur la pertinence du chapitre à venir par rapport à la question
centrale du travail. Les conclusions partielles doivent dresser un bilan du raisonnement et amorcer
une transition vers le chapitre suivant, toujours en situant les propos par rapport à la question
principale du mémoire.
22
Chaque chapitre et sous chapitre doit avoir un titre signifiant. Un bon titre est court, précis et
témoigne explicitement de la progression de la démonstration. Les titres et les sous‐titres qui
structurent le mémoire doivent être numérotés de façon claire et cohérente. Il est recommandé de
numéroter les titres suivant l’un des deux modèles présentés ci‐après, en évitant de les mélanger.
Le texte lui‐même doit être divisé en plusieurs paragraphes. Un paragraphe est un groupe de phrases
qui développe une seule et même idée. Chaque phrase du paragraphe doit être reliée à l’autre de
façon logique.
Les paragraphes ne sont ni numérotés ni titrés. Un interligne supplémentaire sépare les différents
paragraphes, rendant l’alinéa (retrait de quelques espaces en première ligne) superflu pour marquer
le début du paragraphe.
2.6. La conclusion
La conclusion revient sur les principaux enseignements pouvant être tirés du mémoire. On y inclut
généralement un rappel de la question de départ du travail, les hypothèses ayant guidé le travail et
les grandes lignes de la démarche qui a été poursuivie. On y souligne quel est l’apport du mémoire en
reprenant les éléments de réponse de chaque chapitre par rapport à la question du mémoire. On
détermine si l’hypothèse de départ est infirmée, totalement confirmée ou partiellement confirmée.
On situe les résultats dans la littérature existante et on y met en relief leur contribution à
l’avancement des connaissances.
La table des matières se trouve à la fin du document. Elle est paginée et détaillée avec au moins cinq
niveaux. Elle est générée automatiquement par Microsoft Word (menu insertion, tables et index,
table des matières), à condition d'avoir sélectionné chaque titre et lui avoir affecté le niveau de titre
souhaité (Menu Format, style, titre 1 ou 2 ou 3, etc.). La table des matières est automatiquement
mise à jour à chaque ouverture du fichier.
SUJET 1 Pour la psychiatrie de secteur au Burkina Faso : un centre de prise en charge des malades
mentaux dans la commune urbaine de Saaba, au Burkina Faso
SOMMAIREiii
SIGLES ET ACRONYMES iv
TABLES DES ILLUSTRATIONS v
GLOSSAIRE vi
RESUME vii
Abstract ix
INTRODUCTION 1
Contexte et problématique...........................................................................................................................................2
Intérêt de l’étude........................................................................................................................................................... 6
Limites du projet...........................................................................................................................................................7
Revue de littérature.......................................................................................................................................................8
Hypothèses de travail....................................................................................................................................................9
Objectifs de l’étude.......................................................................................................................................................9
Démarche méthodologique.........................................................................................................................................10
CONCLUSION 121
BIBLIOGRAPHIE iv
ANNEXE vi
Tables de Matière
RESUME DE L’ETUDE 2
ABSTRACT 4
INTRODUCTION GENERALE 6
1. CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE.............................................................................................................................6
2...................................................................................................................................................OBJECTIFS DE L’ETUDE
9
2.1 Objectif principal :.............................................................................................................................................9
2.2. Objectifs spécifiques........................................................................................................................................10
3..............................................................................................................................................HYPOTHESES DE TRAVAIL
10
3.1. Hypothèse principale :.....................................................................................................................................10
3.2. Hypothèse secondaires....................................................................................................................................10
4. INTERET DE L’ETUDE............................................................................................................................................10
5. REVUE DE LITTERATURE.......................................................................................................................................11
6. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE.....................................................................................................................14
6.1. La recherche documentaire.............................................................................................................................14
6.2. Méthode qualitative :......................................................................................................................................15
6.5. Méthode quantitative :...................................................................................................................................16
6.6. Propositions :..................................................................................................................................................16
7. CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL....................................................................................................................16
7.1. Cadre théorique...............................................................................................................................................16
7.2 Cadre conceptuel.............................................................................................................................................17
8...............................................................................................................................TERRAIN ET CONTENU DE L’ETUDE
18
8.1. Univers de l’étude............................................................................................................................................18
8.2. Population cible...............................................................................................................................................18
PREMIERE PARTIE : 19
PRESENTATIONS ET ANALYSES 19
CHAPITRE I : LE CADRE ET CONTEXTE DU PROJET.......................................................................................................20
1.1. UN PAYS : LE TCHAD UNE PAYS QUI A DU SOLEIL ET DU PETROLE..................................................................20
1.2. N’DJAMENA : LA CAPITALE QUI CRISTALLISE UNE FORTE PROPORTION DE LA POPULATION..........................22
1. Dynamique économique.......................................................................................................................................26
2. Foncier et typologie de l’habitat dans la ville de N’Djaména................................................................................26
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA VILLE DE TOUKRA..............................................................................................27
1. Démographie........................................................................................................................................................28
2. Profil des résidents...............................................................................................................................................29
3. Intégration au périmètre urbain...........................................................................................................................29
4. Localisation.......................................................................................................................................................... 29
I. PRESENTATION PHYSIQUE DE LA VILLE DE TOUKRA.............................................................................................30
1. Géographie de la ville...........................................................................................................................................30
2. Climat et pluviométrie.........................................................................................................................................31
3. Morphologie de la ville de Toukra........................................................................................................................31
4. Accessibilité.......................................................................................................................................................... 32
5. Aménagement du territoire et type d’habitat à Toukra.......................................................................................33
6. Foncier................................................................................................................................................................. 34
7. Environnement.....................................................................................................................................................35
8. Accès aux services sociaux de base.......................................................................................................................35
Chapitre IV : PRESENTATION DE L’UNIVERSITE DE TOUKRA : ZONE DE L’ETUDE........................................................37
I. HISTORIQUE DE L’UNIVERSITE DE TOUKRA..........................................................................................................37
25
5. LA BIBLIOGRAPHIE
Tout travail scientifique doit comprendre une bibliographie. Celle‐ci doit rassembler toutes les
publications utilisées dans le cadre du mémoire.
Toutes les publications citées ou placées en références en note de bas de page doivent être reprises
dans la bibliographie. Il est obligatoire que toutes les publications reprises dans la bibliographie
soient bien citées dans le texte ou placées en référence en note de bas de page.
Nul besoin de mettre en bibliographie des dictionnaires linguistiques, des grammaires, des guides
bibliographiques et les autres ouvrages consultés qui ne sont pas référencés en note de bas de page.
La bibliographie doit présenter distinctement les sources scientifiques (livres, articles scientifiques,
etc.) des sources non scientifiques (rapports gouvernementaux, articles de journaux, etc. ). Il est
également nécessaire de catégories. Les ouvrages et articles d'un même auteur sont classés par
ordre chronologique, en commençant par les plus anciens.
27
Chacune des références doit contenir un certain nombre d’éléments, séparés par des virgules, et
respecter un ordre précis dans leur présentation.
La bibliographie contient les références détaillées (auteur, titre, année, édition ou revue, etc.) des
ouvrages ou des articles de référence pour le sujet choisi.
Chacune des références doit contenir un certain nombre d’éléments, séparés par des virgules, et
respecter un ordre précis dans leur présentation.
6. LES ANNEXES
Certains documents utilisés pour la rédaction du mémoire peuvent être proposés en annexe, tels une
édition particulière d’un texte, un protocole d’enquête, une retranscription d’entretien, une copie
d’un document d’archives, des données chiffrées, etc. Les illustrations photographiques ne
présentent généralement que peu d’intérêt. Elles ne se justifient que dans la mesure où elles
apportent une réelle plus‐value au mémoire.
Les annexes ne doivent pas être strictement nécessaires à la bonne compréhension du corps du
mémoire. Par ailleurs, elles ne sont pas une façon détournée de dépasser la limitation maximale du
nombre de pages imposée dans le cadre du mémoire.
4. LA FORME DU MEMOIRE
Une bonne présentation du travail a une influence certaine sur le lecteur. Le respect des consignes
en la matière est requis.
Choisir un caractère de bonne lisibilité et d’une taille suffisante. La police Times New Roman
de taille 12 est la norme (sauf pour les notes de bas de page) La taille de la police est
généralement de 12 à 24 points pour les titres, de 12 points pour le corps du texte et de 9
points pour notes de bas de page;
Les couleurs, gras et soulignés dans le texte sont à éviter : un élément important doit ressortir
de lui-même et non artificiellement.
Présenter le texte avec un interligne 1,5 (sauf pour la table des matières, la liste des tableaux,
la liste des figures, la liste des acronymes, les notes de bas de page, les citations de plus de
trois lignes, les tableaux et la bibliographie) ;
Laisser une marge de 2,5 cm à gauche et à droite, 2,5 cm en haut et en bas ;
L’impression du texte se fera au recto uniquement ;
Justifier le texte (alignement à gauche et à droite) ;
Les pages sont numérotées en bas à droite.
L’italique est utilisé pour les mots et les expressions de langue étrangère, incluant les locutions
latines.
Les abréviations, les acronymes et les sigles sont limités aux plus usuels. La première mention
doit toujours être écrite dans sa forme complète avant de présenter l’abréviation entre
parenthèses.
Toute citation est entre guillemets (" ") et en italiques. La source (références précises de
l'ouvrage et n° de la page) doit se trouver en note de bas de page (menu insertion dans
Microsoft Word).
Il n'y a pas d'espace après une parenthèse, avant une virgule, avant un point, avant et après un
tiret.
Il y a toujours un espace après un point, une virgule, le signe %, le guillemet de fermeture et
après et avant le guillemet d'ouverture.
Il n'y a pas de point après un titre.
4.2. LA REDACTION
Le mémoire s'adresse à des spécialistes du sujet, les généralités devant être renvoyées en annexes.
Les informations doivent être actualisées et toujours comporter la source, notamment lorsque l'on
avance des chiffres, tableaux, etc.
Tous les passages qui proviennent de sources extérieures (téléchargés, recopiés, photocopiés, etc.)
doivent figurer en annexe s'ils sont repris intégralement, ou dans le corps du texte s'ils sont reprise
partiellement, avec mention impérative de la source des documents.
La synthèse est une des qualités primordiales d'un mémoire, la note n'étant en aucun cas
proportionnelle à la taille du mémoire. Le risque actuel avec les sources d'information n'est pas la
pénurie mais la surabondance d'informations. Chaque phrase doit avoir un intérêt et être insérée
dans un ensemble logique.
30
Par souci de clarté, les phrases longues et compliquées sont à éviter, surtout pour les étrangers, pour
qui il est recommandé de faire relire le travail. Le style doit rester sobre : les superlatifs, les tournures
passives, les formes négatives, le point d'exclamation, certains adverbes (très, beaucoup, toujours,
jamais, etc.) et certains adjectifs (incroyable, formidable, énorme, etc.) sont à éviter. L'emploi
d'acronymes doit rester modéré et ceux-ci doivent être expliqués lors de leur premier usage ainsi
que dans une table des abréviations, le cas échéant.
Hormis pendant la soutenance ou en conclusion, les jugements de valeur et les formes normatives (il
faut, nous devons...) sont à éviter, et doivent dans tous les cas être accompagné d'argumentations.
L'emploi du "je" et les récits d'expériences personnelles ne sont possibles que lors de la soutenance.
Si les coquilles sont inévitables, les fautes d'orthographe répétées sont inacceptables dans un dossier
écrit.
4.3. LE STYLE
L’étudiant qui rédige un mémoire doit s’efforcer de n’y inclure aucun jugement de valeur à caractère
personnel, qui ne soit pas étayé sur le plan scientifique ou théorique. Dans le cadre d’un mémoire,
l’étudiant doit toujours documenter ses affirmations sur des démonstrations empiriques ou
théoriques. Tout doit être démontré, argumenté. Toute affirmation doit avoir un fondement et être
liée à une source qu’il faut mentionner.
L’étudiant doit également privilégier la concision. Il faut à tout prix s’en tenir à la question principale
posée et ne pas en dévier. Toutes les chapitres du mémoire doivent avoir un sens par rapport au but
que l’on s’est donné, à savoir de répondre à la question posée. Il faut donc distinguer l’essentiel de
l’accessoire, pour ne pas laisser le mémoire dévier de son objectif. Les éléments superflus, qui ne
participent pas directement à la démonstration de l’hypothèse, doivent être éliminés, même s’ils
sont par ailleurs intéressants.
Des tableaux, des diagrammes, des schémas et des graphiques peuvent être insérés dans le corps du
mémoire. La table des tableaux et des graphiques se place juste avant la table des matières. Ils
doivent obligatoirement être numérotés et surmontés d’un titre. Le texte doit y faire directement
référence en précisant le numéro du tableau ou du diagramme. Si les tableaux sont trop volumineux
pour s’insérer dans une page, ils doivent être placés en annexe. Dans tous les cas, la source doit être
clairement précisée.
Une citation est une reproduction intégrale et fidèle. Les citations textuelles doivent toujours être
présentées entre guillemets francophones (« ») et non anglophones ( “ ”).
31
Le texte cité ne peut pas être modifié. Si l’on y constate des erreurs, on ne la corrige pas, mais on la
signale en plaçant la mention (sic) immédiatement après le mot qui contient l’erreur.
Les notes sont présentées en bas de page plutôt qu’en fin de document. Dans les notes, l’interligne
sera simple (plutôt que l’interligne 1.5 dans le corps du texte) et la taille des caractères sera réduite
(10 plutôt que 12).
Les notes de bas de page peuvent être utilisées pour présenter des compléments d’information et
des traductions de citations. Mais elles sont principalement utilisées pour présenter les références
bibliographiques pertinentes. Lorsque l’on réfère à un article ou un ouvrage pour la première fois, il
faut indiquer la référence de manière complète, tel que présentée dans la bibliographie. Cependant,
au lieu d’indiquer le nombre de pages total de l’ouvrage, il faut indiquer la page précise utilisée.
5. L’EVALUATION DU MEMOIRE
5.1. Règlement
Article 67 Le jury de Projet de fin d’études et soutenance
La validation des PFE se fait devant un jury international nommé par
la Direction général et qui reçoit sont mandat du CSP.
Le PFE est soutenu publiquement en juillet de l’année universitaire
selon des dates inscrites dans le calendrier de l’école.
A l’issue de la soutenance, le jury délibère et décide soit d’attribuer le
les crédits affecté au UE relative au mémoire, soit de les refuser.
Aucune session supplémentaire n’est prévue en dehors des dates
fixées au calendrier de l’école.
La note obtenue par le candidat ne lui est pas communiquée à l’issue
de la délibération du jury. Le dernier jour de chaque session, les
Présidents de jurys se réunissent pour examiner et valider l’ensemble
des notes proposées par les jurys. La note finale obtenue est
communiquée aux candidats à l’issue de cette réunion.
L’élève doit remettre le rapport qui constitue son PFE (format papier +
CD) au secrétariat afin d’être ensuite consultable au centre de
documentation.
5.2. Soutenance
Le mémoire de Master fait l'objet d'une soutenance devant un jury international composé
d'enseignants et de professionnels.
L’objectif de la soutenance est de :
convaincre un jury de sa démarche et des solutions proposées
faire montre de la maîtriser sa communication (temps, supports, clarté de l’exposé)
32
Les planches ont un format réglementaire DIN (A0, A1, A2, A3, A4) selon l’objet. La cartouche des
plans est obligatoire.
La soutenance se fait devant un jury composé de trois membres au moins. Elle est publique et dure
90 minutes au plus, répartie comme suit :
Examen des planches par les membres du jury 3 minutes
Présentation du jury par le président du jury 2 minutes
Présentation du projet par le candidat 20 minutes
Observation et questions-réponses par le jury et le candidat 35 minutes
Intervention de l’encadreur de l’étudiant 5 minutes
Conclusion du président du jury 5 minutes
Délibération par les membres du jury 20 minutes
La présentation peut se faire avec ou sans diapositives. Chaque diapositive est autonome, titrée et
concentre une idée force que l’étudiant développe, expliquent, démontrent, etc. Les informations
sont hiérarchisées. Les polices doivent être sobres et les caractères visibles (taille de la police 22 ou
20). Quelques animations peuvent rendre plus attractives la présentation mais attention au bug et au
33
Il importe de :
s’adapter au contexte (la thèse soutenue, le jury, la salle, le moment, le contexte, etc.)
maîtriser sa voix, sourire
avoir une bonne diction (débit moyen = 120 mots environ par minute
avoir une bonne tenue
Il ne faut pas oublier que le style oral a ses règles ; c'est-à-dire : la clarté, la force de conviction, la
variété, le rythme, l’adaptation et un rapport direct avec le jury.
Le style oral est un style propre ; le niveau de langue est soutenu. Il faut créer une relation directe
avec l’auditoire
Parler ne consiste pas réciter des phrases apprises et encore moins à lire. Aussi et en aucun cas les
diapositives contiennent un copier/coller de pages du mémoire écrit. Il faut donc concevoir et non
pas reproduire.
Parler sous tend un discours structuré. La soutenance s’articule donc autour d’un plan clair, simple et
logique.
Un exemple de structuration
Situer le propos (introduction)
Annoncer le plan
Présenter chaque partie
Conclure sur chaque partie
Faire une transition entre les parties
Conclure par les éléments positifs forts
ASPECTS CONCEPTUELS :
Pertinence de la problématique et de l’approche méthodologique 10
Qualité de la collecte et de l’analyse de données de programmation 15
Rationalité de la conception et de la composition architecturale 15
Qualité de la conception et de la composition architecturale 15 ASPECTS
TECHNIQUES
Pertinence des choix techniques 10
Qualité des détails techniques et appréciation de la faisabilité technique 10
ASPECTS FINANCIERS
Existence de considérations financières 2
Appréciation de la faisabilité financière générale : 3
ASPECTS LIES A LA PRESENTATION
Qualité générale de la communication graphique 7
Qualité de l’expression écrite : 5
34
Pour être admis, le candidat devra avoir une note totale égale ou supérieure à 60/100