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Histoire de Tunis • Pour désigner le pays dont Tunis est

Sauter à la navigationSauter à la Étymologie[modifier | modifier le devenu la capitale, les géographes et


code] historiens français ont employé le
recherche terme « Tunisie », formé sur le même
« Tunis » est modèle que le nom « Algérie », créé à
L'histoire de Tunis, la la transcription française d’un nom qui se
principale ville de la Tunisie, partir d’Alger. Le terme s’est ensuite
prononce
commence avant même celle répandu dans toutes les langues
en arabe tûnus, tûnas ou tûnis (û ayant
de Carthage. L'existence de la la valeur du « ou » français). Les trois européennes. En revanche, la forme
localité est attestée dès le début vocables sont indiqués par le géographe arabe désigne à la fois la ville et le
du IVe siècle av. J.-C.1 En raison de arabe Yaqout al-Rumi dans son pays ; c'est seulement le contexte qui
ouvrage Mu’jam al-Bûldan (Le
sa position géostratégique, elle permet de savoir s'il est question de
dictionnaire des pays). Le dernier est
attire la convoitise de toutes les celui qui prédomine dans le nom de la
l'un ou de l'autre. Sur ces parcours
civilisations méditerranéennes et ville de même que dans routiers, les courants de trafic ont
passe successivement sous la le gentilé tûnisi ou tûnusi (tunisien). favorisé la naissance de relais et
domination des Numides, Ce vocable, issu du terme d'étapes, parmi lesquels Tunis qui
des Phéniciens, des Grecs, verbal ens des dialectes berbères, se devait connaître un destin particulier
des Romains, des Arabes, définit comme « être couché » ou « se sous l'influence d'événements
des Espagnols, des Ottomans et coucher » et par extension « aller passer historiques ultérieurs. Tunis apparaît
des Français, avant que le pays ne la nuit à », « arriver de manière à passer
donc à l'origine comme une véritable
devienne indépendant. la nuit », « aller passer la nuit chez ».
Parmi les très nombreux dérivés de ce création de la route. Aux voyageurs,
Tunis est située au nord-est de la terme, on trouve tinés (pluriel de ténésé) pèlerins et marchands, Tunis, juchée
pointe extrême indiquant « le fait d’être couché » et par sur une colline abrupte aux pentes
du continent africain, au bord extension le « fait de passer la nuit »2. ravinées comme le sont beaucoup de
du golfe de Tunis, à proximité Compte tenu des variations vocaliques
villages berbères à l'époque, offre
immédiate de Carthage. Elle dans le temps et l’espace, le nom de
Tunis a donc très probablement le sens l'hospitalité de son refuge, d'où son
devient la capitale de de « campement de nuit », « bivouac » nom. D'après cette étymologie et la
la Tunisie avec l'avènement de ou « halte ». Dans la toponymie antique position du village commandant un
la dynastie des Hafsides en 1229. de l’Afrique romaine, on note également nœud de route, Tunis constitue déjà
Confirmée dans son statut après les noms voisins de Tuniza (actuelle El un gîte d'étape pour les Libyens,
l'indépendance, elle devient Kala), Thunusuda (actuelle Sidi
Meskine), Thinissut (actuelle Bir une mansio suivant l'expression latine,
également le chef-
Bouregba), Thunisa (actuelle Ras Jebel) et beaucoup plus qu'un relais
lieu du gouvernorat du même
ou Cartennæ intermédiaire ou mutatio, titre qu'elle
nom depuis sa création en 1956. (actuelle Ténès en Algérie)2. Toutes ces porte officiellement.
localités berbères se situaient sur
des voies romaines et ont sans doute
servi de relais ou de halte.
créé à partir d’Alger. Le terme s’est
ensuite répandu dans toutes les langues
La naissance de Carthage est, à quelque chose près, de même nature que celle de Tunis, Carthage étant liée à la route maritime qui
relie Tyr et Sidon aux colonnes d'Hercule. Bien avant la fondation de la cité, les marins phéniciens fréquentent les côtes de Libye où ils établissent des
relais et des comptoirs dont quelques-uns comme Utique, Hadrumète, Oea (actuelle Tripoli) sont antérieurs à Carthage. L'emplacement où devait s'élever
la future rivale de Rome sert d'abord de relais aux navigateurs phéniciens mais sa situation au bord du golfe de Tunis et d'autres avantages contribuent à
retenir les Tyriens sur cet emplacement.
Le choix du site de Carthage comme celui de Tunis, en tant que future capitale de l'Ifriqiya, s'est imposé aux hommes par leur position-clé résultant de la
proximité de la mer, de la salubrité du climat et des régions fertiles qui les environnent : plaines de la Medjerda, de l'oued Miliane et du cap Bon. Comme
Carthage, Tunis est à peu près à égale distance des principaux ports du bassin méditerranéen et non loin du canal de Sicile, de grande importance
stratégique et commerciale, qui met en communication les bassins oriental et occidental de la mer Méditerranée, dont la Tunisie forme le trait d'union
naturel.
La position de Carthage-Tunis correspond si bien aux conditions politiques et économiques exigées pour la domination du pays, que les tentatives qui se
sont produites au cours des siècles, en d'autres endroits, pour ériger une capitale ont abouti à des échecs : la fondation d'Utique comme chef-lieu de
la province romaine d'Afrique après la destruction de Carthage, la fondation de Kairouan en 670 dans une plaine steppique à l'écart des grandes voies
terrestres et maritimes de transit même si elle connaîtra un rayonnement politique et culturel considérable s'étendant à toute l'Afrique du Nord, la fondation
de Mahdia et la création de Al-Mansuriya, près de Kairouan, qui connaît pendant un siècle.

Antiquité[modifier | modifier le code]
Bourgade punique[modifier | modifier le code]
Carthage, à l'abri de ses hautes murailles, porte durant les premiers siècles de son existence toute son activité en Méditerranée en créant un vaste empire
maritime et colonial dont ses habitants tirent profit, puissance et prestige. Entre 480 et 450 av. J.-C., après des guerres victorieuses contre les Libyens,
elle cesse de payer le tribut auquel les Maxitani (Berbères) l'avaient contrainte à sa fondation et juge utile de conquérir un territoire assez vaste pour en
tirer de nouvelles garanties de sécurité et de prospérité. Elle annexe une grande partie de leur territoire qu'elle met en valeur par une exploitation agricole
rationnelle.
Tunis est l'une des premières cités libyennes à passer sous la domination carthaginoise étant donné son voisinage avec la grande cité et sa position
stratégique : elle commande un nœud de routes commerciales et militaires et, bien fortifiée, elle peut même couvrir Carthage en cas d'attaque venant
du continent. Il s'agit alors probablement d'un petit groupement de huttes en pierres sèches recouvertes de branchages et il est probable que ses habitants
se livraient au troc avec les voyageurs de passage.
C'est pourquoi les stratèges puniques la font ceindre de murailles et d'ouvrages défensifs 1, caractère qu'elle gardera jusqu'à la chute de Carthage
puisque Polybe, qui la voit au moment où Scipion l'Africain assiège Carthage, indique que « Tunes est bien défendue par la nature et l'ouvrage des
hommes », ce que confirme Tite-Live1. Elle est d'ailleurs si bien défendue que, tout au long de l'histoire de Carthage, elle sera souvent conquise par les
ennemis de la grande cité punique. Diodore de Sicile indique qu'en 396 av. J.-C., les Libyens se révoltent et, au nombre de 200 000, s'emparent d'abord
de Tunis. Perchée sur sa colline, Tunis est un excellent observatoire d'où ils peuvent suivre aisément les manifestations extérieures de la vie de Carthage
(allées et venues des navires ou des caravanes vers l'intérieur du pays). Ils bloquent ensuite Carthage mais doivent lever le siège, faute d'entente entre
eux et de moyens militaires suffisants3.

Occupation grecque[modifier | modifier le code]


Durant l'expédition d'Agathocle de Syracuse, qui débarque en 310 av. J.-C. au cap Bon (dont les cultures font l'admiration de l'armée grecque), Tunis
change de main à plusieurs reprises. Les Grecs s'emparent de la cité et établissent leur camp dans son voisinage d'où ils menacent Carthage. Mais
pendant qu'Agathocle part assiéger Hadrumète, les Carthaginois prennent le camp grec et commencent le siège de Tunis où les Grecs s'étaient enfermés.
Agathocle en apprenant la défaite de ses troupes, revient en hâte et oblige les Carthaginois à lever le siège. Pendant près de trois ans, Tunis reste entre
l'une des bases d'opérations grecques durant leur campagne africaine. De là, ils peuvent surveiller Carthage. Toutefois, après des revers, Agathocle laisse
la cité à ses deux fils pour chercher des renforts en Sicile. Il revient avec des troupes nouvelles pour continuer la lutte contre Carthage. Il peut ainsi, selon
Diodore de Sicile, réunir près de 22 000 hommes, dont 10 000 Libyens, 1 500 cavaliers et plusieurs milliers de chars. Mais au cours d'une bataille qu'il livre
dans la région de Tunis, il est vaincu par les Carthaginois. Agathocle fuit durant la nuit pour la Sicile en abandonnant ses deux fils et ses troupes. Celles-ci
se révoltent et, après avoir massacré les fils d'Agathocle, négocient avec Carthage pour évacuer Tunis et les principales villes restées entre leurs mains.

Guerres puniques[modifier | modifier le code]


Première guerre punique[modifier  | modifier le code]

Article détaillé : Première guerre punique.


À l'exemple d'Agathocle de Syracuse, les Romains portent les hostilités en Afrique du Nord (256 av. J.-C.) au cours de la première guerre punique.
Commandés par Marcus Atilius Regulus, les Romains débarquent à Clupea (actuelle Kélibia) et ravagent les villes et les riches campagnes du cap Bon.
Après leur victoire d'Adyn (Oudna), ils s'emparent de Tunis où ils établissent leur camp. De là, ils menacent Carthage à l'abri de ses remparts mais
manquant de généraux capables de vaincre les Romains. Cependant, le Sénat de Carthage confie le commandement de l'armée punique à un
aventurier spartiate dénommé Xanthippe qui inflige une lourde défaite à Regulus, lequel est fait prisonnier et ramené à Carthage avec ses principaux
officiers tous relâchés sur parole. La guerre reprend en Sicile et sera perdue par les Carthaginois qui devront évacuer pour toujours l'île.

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