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I. NTRODUCTION
L’étude des phénomènes mécaniques qui vont nous intéresser dans la suite de ce cours
introduit un certain nombre de grandeurs lesquelles doivent être mis en équation afin de
décrire mathématiquement l’évolution du système considéré (cours d’eau à fond mobile ou
érodable par exemple.)
1
II. DEFINITIONS
(1)
Les unités de ces trois grandeurs fondamentales sont dites unités de base ou unités
primaires.
Les unités de mesures des autres grandeurs sont dites unités dérivées ou unités secondaires.
2
Dans la pratique, trois grandeurs de base sont suffisantes comme a été signalé ci-
dessus, pour générer les dimensions des grandeurs intervenant dans l’évolution d’un système
mécanique tel que celui qui sera étudié dans la suite.
La seule condition à imposer à ces trois grandeurs c’est qu’elles soient dimensionnellement
indépendantes, c'est-à-dire qu’aucune de ces trois grandeurs ne doit voir sa dimension
s’exprimer en fonction des dimensions des deux autres. Au lieu du système (1), on est parfois
amené à utiliser le système (2) suivant :
(2)
A M M
.L L .T T (3)
(3) est une formule de dimension. Elle est un peu particulière puisqu’elle s’écrit sur le
système des grandeurs fondamentales (1).
En général, une relation dimensionnelle exprime la dimension d’une grandeur en fonction des
dimensions des grandeurs du système de base qui peut être autre que (1) ou (2).
Certaines propriétés sont à noter ici quoiqu’elles soient usuellement utilisées :
1- Si dans un nouveau système d’unités de mesure, l’unité de masse est fois, l’unité
de longueur est fois et l’unité de temps est fois inférieure aux anciennes unités,
alors la valeur numérique d’une grandeur physique A de dimension (3) est
multipliée par M . L . T .
Dans le cas général d’un système de grandeurs de base formé des trois grandeurs
(dimensionnellement indépendantes) a1 , a 2 , a 3 , la relation dimensionnelle (3) se généralise en
la relation suivante :
A a1 . a2 a3
1 2 3
(4)
3
III.1 Liaisons fonctionnelles
ai Ai ; ik (6)
a A 1
p1
. A2p .... Akp
2 k
(7)
Si l’on procède au changement suivant dans les unités des grandeurs indépendantes
fixées ci-dessus :
Les valeurs numériques des grandeurs restantes subiront elles aussi un changement qu’on peut
exprimer d’après (6) et (7) par :
'
a 1 . 2 ... k .a
p1 p2 pk
'
(10)
ai 1 . 2 ... k .ai ;
p1i i
p ki
p2
i k
Dans les nouvelles unités de mesure, la relation la relation (5), étant homogène :
4
a ' 1
p1
. 2
p2
... k
pk
.a
a ' 1
p1
. 2
p2
... k
pk
. a1 , a 2 ,..., a k , a k 1 ,..., a n
a '
1 .a1 , 2 .a 2 ,..., k .a k , a ' k 1 ,..., a ' n
(11)
Les échelles i sont arbitraires et non nulles, on peut les choisir de manière à avoir des
unités ce qui permet de réduire de k le nombre des arguments de (5) :
1
i ; ik (12)
ai
La relation (13) réduit le nombre des arguments de k termes. Les valeurs numériques
des grandeurs a, a k 1 ,...a n sont données par les relations reprenant (10) avec (12) :
a
a1p1
. a 2 p 2
... a k p k
a k 1
1 p k 1 k
p 2 1 k
p k 1
a1 1
. a 2 ...a k
a k 2
2
p
k 2
p 2
k 2
p kk 2
a1 1
.a 2 ...a k
...... .......... .... ...... .... .....
a n
n k p n
p 2n n
p k
a1 1
.a 2 ... a k
(14)
Le système (14) indique que les valeurs numériques des quantités , 1 ,..., n k
ne dépendent pas des unités de mesures choisies pour le système des grandeurs de base, en
plus, elles ne dépendent pas des unités mêmes de mesure au moyen desquelles sont exprimées
ces premières k grandeurs.
Les produits ainsi constitués sont adimensionnés et la formule (5) peut être remplacée par la
formule adimensionnelle suivante :
1 , 2 ,... n k (15)
5
Cette propriété est énoncée sous plusieurs formes et constitue le théorème de Vachy-
Buckingham ou théorème des produits :
Soit A une propriété mécanique quantifiable d’un système dont les grandeurs
a i ; i 1, n sont nécessaires et suffisantes pour en décrire l’évolution.
Cela peut s’exprimer par la relation :
A A a1 , a 2 , a3 ,..., a n (16)
1 a1
.a 2
.a 3
1
.a 4
1 m 1 1
2 a1 .a 2 .a 3
2
.a 5m
2
;
2 2
N n 3
.......... .......... .......... ...
a .a .a
N N N
n 1 2 3
(17)
6
La même procédure faite pour la grandeur A permet de déterminer la grandeur
adimensionnelle correspondante :
La relation entre grandeurs dimensionnées (16) peut être remplacée par la relation
adimensionnée suivante :
A A 1 , 2 ,..., N ; N n 3 (19)