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ANALYSE DIMENSIONNELLE

(Rappels des notions fondamentales)

I. NTRODUCTION

L’étude des phénomènes mécaniques qui vont nous intéresser dans la suite de ce cours
introduit un certain nombre de grandeurs lesquelles doivent être mis en équation afin de
décrire mathématiquement l’évolution du système considéré (cours d’eau à fond mobile ou
érodable par exemple.)

Dans nombre de cas, comme il va s’avérer dans la suite, la formulation mathématique


directe fait apparaître des difficultés inhérentes d’abord au nombre important de paramètres à
lier, et ensuite à la nature même de ces paramètres dont certains ont un caractère aléatoire
(comme la dimension des grains constituant le fond d’une rivière.)

Les méthodes empiriques permettent en quelque sorte de contourner ces difficultés en


ce sens qu’elles permettent d’établir la description des faits empiriques fondamentaux relatifs
à une classe de phénomènes donnée ; c’est à partir de là que seront ensuite formulées les lois
générales avant d’en caler les paramètre au laboratoire ou moyennant les observation de cas
réels.

La théorie de la similitude et de la dimension est l’un des supports principaux de la


modélisation empirique des phénomènes mécaniques.
L’objet de cette théorie est de déterminer les grandeurs sans dimensions (adimensionnelles)
qui gouvernent l’évolution du système mécanique soumis à l’étude. Une fois le système des
grandeurs adimensionnelles définitionnelles déterminé, on peut passer à l’étude expérimentale
sur modèle réduit moyennant la similitude.

Au cours de ce chapitre, seront rappelées les notions fondamentales de la similitude et


de l’analyse dimensionnelle ; il sera particulièrement fait appel au théorème des produits ou
de Vachy-Buckingham et de son application pour la détermination des produits
adimensionnels cités ci-dessus.

1
II. DEFINITIONS

II.1 Grandeurs dimensionnées et adimensionnées

La quantification d’une propriété mécanique dans un système d’unité donné nécessite


que les grandeurs physiques définissant cette propriété soient exprimées dans le même
système d’unité.
Dans nombreuses relations (établies en procédant par une analyse dimensionnelle), les
quantités intervenantes gardent les mêmes valeurs numériques quand on change d’unités.

On conviendra alors d’appeler grandeur dimensionnée une grandeur dont la valeur


numérique dépend du choix des échelles du système d’unité de mesure.
Une grandeur peut être alors qualifiée d’adimensionnée quand sa valeur numérique ne dépend
pas de ces échelles.
Il est à remarquer alors que la distinction conventionnelle de la nature d’une grandeur vient
après avoir choisi le système d’unités de mesure. Cela veut dire en d’autres termes qu’une
grandeur adimensionnée dans un système d’unité peut cesser de l’être dans un autre système
d’unités.
Dans une relation mécanique, un angle  peut être considéré comme une grandeur
adimensionnée s’il désigne le quotient de l’arc intercepté par un rayon à ce dernier, mais
devient dimensionné s’il est mesuré en degré et que l’angle figure parmi les unités de base
choisies.

II.2 Unités de mesure de base et unités dérivées

En mécanique, les formules décrivant l’évolution d’une propriété s’écrivent sous


forme de relations entre grandeurs physiques. Ces grandeurs physiques possèdent une
dimension bien déterminée selon le système de grandeurs de base choisi.
Parmi les grandeurs physiques mécaniques, certaines sont fondamentales en ce sens que toute
autre grandeur trouve son unité de mesure s’exprimer en fonction des unités de mesure de ces
grandeurs. Trois grandeurs fondamentales sont généralement utilisées pour constituer ce
système particulier :

 L ongueu r L m, cm, mm,..



 M asse M g, kg,..
T emps T s, mn, h, j,..

(1)

Les unités de ces trois grandeurs fondamentales sont dites unités de base ou unités
primaires.
Les unités de mesures des autres grandeurs sont dites unités dérivées ou unités secondaires.

2
Dans la pratique, trois grandeurs de base sont suffisantes comme a été signalé ci-
dessus, pour générer les dimensions des grandeurs intervenant dans l’évolution d’un système
mécanique tel que celui qui sera étudié dans la suite.
La seule condition à imposer à ces trois grandeurs c’est qu’elles soient dimensionnellement
indépendantes, c'est-à-dire qu’aucune de ces trois grandeurs ne doit voir sa dimension
s’exprimer en fonction des dimensions des deux autres. Au lieu du système (1), on est parfois
amené à utiliser le système (2) suivant :

 Longu eur L m, cm, mm,..



 Fo rce K N, kN,..
Temp s T s, mn, h, j,..

(2)

II.3 Relations dimensionnelles

Pour une grandeur mécanique A, convenons de noter sa dimension par rapport au


système des grandeurs fondamentales comme suit :

 A  M  M
.L L .T T (3)

(3) est une formule de dimension. Elle est un peu particulière puisqu’elle s’écrit sur le
système des grandeurs fondamentales (1).
En général, une relation dimensionnelle exprime la dimension d’une grandeur en fonction des
dimensions des grandeurs du système de base qui peut être autre que (1) ou (2).
Certaines propriétés sont à noter ici quoiqu’elles soient usuellement utilisées :

1- Si dans un nouveau système d’unités de mesure, l’unité de masse est  fois, l’unité
de longueur est  fois et l’unité de temps est  fois inférieure aux anciennes unités,
alors la valeur numérique d’une grandeur physique A de dimension (3) est
multipliée par   M .  L . T .

2- Le rapport de deux valeurs numériques d’une grandeur dérivée quelconque est


indépendant de l’échelle choisie pour les mesures fondamentales.

Dans le cas général d’un système de grandeurs de base formé des trois grandeurs
(dimensionnellement indépendantes) a1 , a 2 , a 3 , la relation dimensionnelle (3) se généralise en
la relation suivante :

 A   a1   . a2    a3  
1 2 3
(4)

III. LIAISONS FONCTIONNELLES ENTRE GRANDEURS


MECANIQUES ET THEOREME DES PRODUITS

3
III.1 Liaisons fonctionnelles

Les lois mécaniques, théoriques ou expérimentales, se présentent sous forme de


relations fonctionnelles entres les grandeurs intervenant dans l’évolution du système
mécanique considéré. On cherche au mieux que ces relations soient indépendantes du système
d’unité de mesure.

Considérons à ce propos une propriété mécanique a intervenant dan un système


mécanique régi en plus par un certain nombre de grandeurs au nombre de n , de sorte que l’on
puisse écrire abstraitement :

a    a1 , a 2 ,.. .., a k , a k 1 ,.. .., a n  (5)

Supposons que les premières grandeurs jusqu’à l’ordre k soient dimensionnellement


indépendantes (dans la pratique k  3 .) et que les dimensions des grandeurs restantes
s’expriment en fonction des dimensions de ces premières grandeurs. Dans ce cas on peut
exprimer ces relations dimensionnelles comme suit :

Pour les k premières grandeurs :

 ai   Ai ; ik (6)

Pour la propriété mécanique a :

 a  A 1
p1
. A2p .... Akp
2 k
(7)

Pour les grandeurs de k+1 à n :

 ai   A1p .A2p .... Akp ;


i i i
1 2 k
ik (8)

Si l’on procède au changement suivant dans les unités des grandeurs indépendantes
fixées ci-dessus :

ai'   i .ai ; i  k (9)

Les valeurs numériques des grandeurs restantes subiront elles aussi un changement qu’on peut
exprimer d’après (6) et (7) par :

'

a   1 . 2 ... k .a
 p1 p2 pk

 '
  (10)
ai   1 . 2 ... k .ai ;
p1i i
p ki
 p2
i k

Dans les nouvelles unités de mesure, la relation la relation (5), étant homogène :

4
a '   1
p1
. 2
p2
... k
pk
.a

a '   1
p1
. 2
p2
... k
pk
.  a1 , a 2 ,..., a k , a k 1 ,..., a n 
a ' 
   1 .a1 ,  2 .a 2 ,..., k .a k , a ' k 1 ,..., a ' n 

(11)

Les échelles  i sont arbitraires et non nulles, on peut les choisir de manière à avoir des
unités ce qui permet de réduire de k le nombre des arguments de (5) :

1
i  ; ik (12)
ai

Ce qui permet d’exprimer la loi (5) comme suit :

a*    a k*1 ,..., a n*  (13)

III.2 Théorème des produits (Vachy-Buckingham)

La relation (13) réduit le nombre des arguments de k termes. Les valeurs numériques
des grandeurs a, a k 1 ,...a n sont données par les relations reprenant (10) avec (12) :

 a
 
a1p1
. a 2 p 2
... a k p k

 a k 1
 1  p k 1 k
p 2 1 k
p k 1

 a1 1
. a 2 ...a k

 a k  2
 2 
p
k  2
p 2
k  2
p kk  2

 a1 1
.a 2 ...a k
...... .......... .... ...... .... .....

 a n
 n  k  p n
p 2n n
p k
 a1 1
.a 2 ... a k

(14)

Le système (14) indique que les valeurs numériques des quantités  ,  1 ,...,  n k
ne dépendent pas des unités de mesures choisies pour le système des grandeurs de base, en
plus, elles ne dépendent pas des unités mêmes de mesure au moyen desquelles sont exprimées
ces premières k grandeurs.
Les produits ainsi constitués sont adimensionnés et la formule (5) peut être remplacée par la
formule adimensionnelle suivante :

     1 ,  2 ,... n k  (15)

La relation (5) entre les n  1 grandeurs dimensionnées, indépendante du choix du


système d’unité de mesure, se transforme en la relation (15) entre n  1  k grandeurs
adimensionnées, combinaisons des n  1 grandeurs dimensionnées.

5
Cette propriété est énoncée sous plusieurs formes et constitue le théorème de Vachy-
Buckingham ou théorème des produits :

 Si une grandeur adimensionnée est fonction d’un nombre de grandeurs


dimensionnées, cette fonction ne peut dépendre que des combinaisons
adimensionnées des grandeurs dimensionnées fondamentales.

 En outre, toute relation physique entre grandeurs dimensionnées peut être


formulée comme une relation entre grandeurs adimensionnées.

III.3 Variables et fonctions adimensionnées

Soit A une propriété mécanique quantifiable d’un système dont les grandeurs
a i ; i  1, n sont nécessaires et suffisantes pour en décrire l’évolution.
Cela peut s’exprimer par la relation :

A   A  a1 , a 2 , a3 ,..., a n  (16)

Supposons que les trois premières grandeurs soient dimensionnellement


indépendantes, c'est-à-dire que dans l’expression adimensionnelle (15) k  3 . On peut donc
considérer comme système de base  a1 , a 2 , a3  .
On peut, en combinant les grandeurs de base ainsi choisies avec les grandeurs restantes au
nombre de n  3 , obtenir les produits adimensionnés figurant comme arguments dans (15).
De même, en faisant de même pour la grandeur A , on peut obtenir la grandeur
adimensionnée correspondante par rapport au système de base choisi, c'est-à-dire le premier
membre de (15).

Pour ce faire, on résout le système d’équations :

 1   a1 
.a 2 
.a 3
1
.a 4
1 m 1 1

   
 2   a1 .a 2 .a 3
2
.a 5m
2

;
2 2

N  n  3

.......... .......... .......... ...
  a  .a  .a 

N N N
n 1 2 3

(17)

Dans (17),  j ,  j ,  j et m j sont déterminés de telle manière à ce que  j soit sans


dimensions. N  n  3 produits adimensionnés seront donc formés à partir des trois grandeurs
du système de base choisi. Ce sont les « variables adimensionnelles » gouvernant le
phénomène mécanique en question.

6
La même procédure faite pour la grandeur A permet de déterminer la grandeur
adimensionnelle correspondante :

 A   a1 .a2 .a3 . A


A A A
(18)

La relation entre grandeurs dimensionnées (16) peut être remplacée par la relation
adimensionnée suivante :

 A   A   1 ,  2 ,...,  N  ; N  n  3 (19)

 A est dite « fonction adimensionnée ».

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