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Endocrinologie

Le Clofibrate (Lipavlon®) peut provoquer les effets indésirables suivants sauf un, lequel ?

A - Des troubles digestifs (nausées, diarrhées)

B - Une atteinte musculaire (myalgies - augmentation des CPK)

C - Une augmentation de la fréquence des lithiases biliaires

D - Une augmentation de l'uricémie

E - Une prise de poids et une augmentation de l'appétit

Commentaire :

Il peut également entraîner : asthénie, céphalées, impuissance, alopécie, tension des seins et
réaction cutanée allergique.

Si l'analyse chimique d'un échantillon des urines des 24 heures montre une élévation de l'acide homovanilique (HVA) et
de l'acide vanilmandélique (VMA), il s'agit le plus probablement :

A - D'une leucémie

B - D'une tumeur de Wilms

C - D'un neuroblastome

D - D'une maladie de Niemann- Pick

E - D'une maladie de Gaucher

Commentaire :

A - Leucémie : aucun rapport


B - Wilms : néphroblastome, cancer du rein de l'enfant, non sécrétant
C - Neuroblastome : sympathome, sécrétant en majorité de la noradrénaline dont les catabolites urinaires sont HVA et
VMA
D E - Sphingolipidoses

Si l'analyse chimique d'un échantillon des urines des 24 heures montre une élévation de l'acide homovanilique (HVA) et
de l'acide vanilmandélique (VMA), il s'agit le plus probablement :

A - D'une leucémie

B - D'une tumeur de Wilms

C - D'un neuroblastome

D - D'une maladie de Niemann- Pick

E - D'une maladie de Gaucher

Commentaire :

A - Leucémie : aucun rapport


B - Wilms : néphroblastome, cancer du rein de l'enfant, non sécrétant
C - Neuroblastome : sympathome, sécrétant en majorité de la noradrénaline dont les catabolites urinaires sont HVA et
VMA
D E - Sphingolipidoses
La complication la plus fréquente du traitement des hyperthyroïdies par l'I 131® est :

A - La survenue d'un cancer thyroïdien ultérieur

B - La crise aiguë thyréotoxique

C - Le choc à l'iode

D - L'hypothyroïdie secondaire

E - L'hypoparathyroïdie

Commentaire :

A - N'a jamais été prouvé pour la dose d'I131 radioactif utilisée dans le traitement de l'hyperthyroïdie
B - Ou thyroïdite radique, surtout 10 à 15 jours après l'administration d'IRA, à prévenir par les antithyroïdiens de
synthèse.
D - Incidence maximale pendant les deux premières journées après le traitement, puis incidence annuelle d'environ 3 %
ensuite, en moyenne 30 % à 5 ans.
E - Rarement patente.

Parmi les situations suivantes, une seule n'expose pas le diabétique à un risque d'insuffisance rénale aiguë organique :

A - Perfusion de Rhéomacrodex®

B - U.I.V. (ou artériographie)

C - Nécrose papillaire rénale

D - Coma hypoglycémique

E - Acidose lactique

Commentaire :

A - Risque d'insuffisance rénale aiguë chez le non diabétique également en rapport avec l'hyperviscosité urinaire.
B C - Classiques.
E - Le traitement par biguanides en est la cause principale.

On pose une indication opératoire dans une hyperthyroïdie :

A - Après échec d'un traitement médical bien conduit

B - Parce qu'il y a rechute à l'arrêt d'un traitement médical de 2 ans

C - De principe chez tous les sujets jeunes

D - En raison de l'apparition d'une granulopénie sous traitement médical

E - En raison de difficultés à s'astreindre à un traitement médical (raisons professionnelles...)

Commentaire :

A - Logique.
B - La récidive est fréquente avec le traitement médical.
C - Les complications sont trop fréquentes pour la poser systématiquement en première intention chez le sujet jeune.
D - Logique.
E - Discutable, la non adhérence à un traitement long est également à prendre en compte pour poser l'indication
opératoire.

Dans les formes cliniques de la Maladie de Basedow il est possible (en dehors de toute prise médicamenteuse)
d'observer :
A - Une thyrotoxicose sans goître

B - Un goître sans thyrotoxicose

C - Une exophtalmie sans thyrotoxicose

D - Une thyrotoxicose sans autonomie thyroïdienne, ni exophtalmie

E - Les 4 éventualités suscitées

Commentaire :

D - L'autonomie thyroïdienne est définie par un fonctionnement thyroïdien normal ou augmenté en l'absence de TSH ou
de tout autre stimulant circulant. Elle est caractéristique du goître multinodulaire toxique ou de l'adénome toxique, mais
pas de la maladie de Basedow. La réponse devrait donc être (A, B, C, D, E).

Parmi ces manifestations, une hypoglycémie est évoquée devant :

A - Pâleur

B - Convulsions

C - Sueurs

D - Soif

E - Diplopie

Commentaire :

En fait, toutes les propositions peuvent se voir.


A B - Sont très classiques.
D'après une étude en 1983 à l'Hôtel Dieu de Paris: symptôme le plus fréquemment rencontré :
C - 49 %.
D - 0,6 %.
E - 29 %.

L'association d'une scintigraphie thyroïdienne blanche et d'une hormonémie thyroïdienne élevée peut s'observer :
1 - Dans une thyroïdite subaiguë
2 - Dans une hyperthyroïdie par saturation iodée
3 - Dans une thyrotoxicose factice
4 - Dans un goître par trouble de l'hormonosynthèse
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4

Commentaire :

4 - Associée à une hypothyroïdie.

Parmi les médications ci-après, quelle est celle susceptible d'engendrer une hypothyroïdie ?

A - Lithium

B - Extraits thyroïdiens
C - Diurétiques

D - Phénobarbital

E - Delta-cortisone

Commentaire :

A - Avec goître chez la femme de plus de 40 ans, par inhibition de la libération hormonale par la thyroïde (inhibition de
l'action de l'AMPc).
B - Hyperthyroïdie.
C D E - Pas d'incidence sur le métabolisme thyroïdien.

Les propositions suivantes sont exactes sauf une. Dans l'hypercorticisme para-néoplasique :

A - Le néoplasme broncho-pulmonaire est la cause la plus fréquente

B - L'amyotrophie est particulièrement intense

C - L'ACTH plasmatique est effondrée

D - Le bilan ionique montre une alcalose avec hypokaliémie

E - Le test de freination par le Dectancyl® est négatif

Commentaire :

A - Essentiellement le carcinome anaplasique à petites cellules.


B - Les signes de catabolisme prédominent dont l'amyotrophie.
C - Au contraire, elle est élevée, très supérieure au taux retrouvé dans une maladie de Cushing.
D - L'alcalose hypokaliémique est marquée.
E - Signe d'autonomie de la tumeur.

Laquelle des affirmations suivantes concernant l'insulinothérapie est inexacte ?

A - L'insuline ordinaire peut être mélangée dans la même seringue avec une Insuline retard cristallisée ou amorphe de
même PH

B - L'insuline doit impérativement sous peine de dégradation être conservée à moins 15 degrés entre les injections

C - En pratique clinique, les insulines lentes et NPH ont une durée d'action voisine de 16 à 24 heures

D - L'insuline ordinaire injectée en sous-cutanée a son effet maximum en 2 à 3 heures

E - L'insuline a une 1/2 vie plasmatique courte (7 à 10 mn)

Commentaire :

A - En pratique, on préfère mélanger les insulines d'un même laboratoire.


B - Généralement, elle se conserve à + 4‫آ‬° porte du réfrigérateur.
C - Variations interindividuelles importantes.
D - Agit en 30 minutes pendant 6 à 8 heures, avec un pic maximal d'effet vers 2 à 3 heures.
E - C'est pourquoi elle est utilisée par voie sous-cutanée, avec une résorption lente.

Devant un volumineux goître sans signes cliniques de compression, euthyroïdien, refoulant la trachée radiologiquement,
hétérogène en scintigraphie, quels sont les deux risques évolutifs qui incitent à une exérèse chirurgicale ?

A - Troubles compressifs par goitre bénin

B - nécrose

C - Dégénérescence maligne
D - Basedowification

E - Hémorragie intra-glandulaire

Commentaire :

A - Risque de compression aiguë à l'occasion d'une hémorragie intra-glandulaire par exemple.


C - Difficulté de détecter un nodule froid, qui pourrait être malin, sur une scintigraphie hétérogène.
B D E - Ne nécessitent pas une exérèse préventive.

Devant un volumineux goître sans signes cliniques de compression, euthyroïdien, refoulant la trachée radiologiquement,
hétérogène en scintigraphie, quels sont les deux risques évolutifs qui incitent à une exérèse chirurgicale ?

A - Troubles compressifs par goitre bénin

B - nécrose

C - Dégénérescence maligne

D - Basedowification

E - Hémorragie intra-glandulaire

Commentaire :

A - Risque de compression aiguë à l'occasion d'une hémorragie intra-glandulaire par exemple.


C - Difficulté de détecter un nodule froid, qui pourrait être malin, sur une scintigraphie hétérogène.
B D E - Ne nécessitent pas une exérèse préventive

Lors de la sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique (Syndrome de Schwartz-Bartter) on observe :

A - Une augmentation de la natrémie

B - Une augmentation de l'osmolarité

C - Une augmentation de la kaliémie

D - Une acidose métabolique

E - Une hyponatrémie

Commentaire :

SIADH - Hyponatrémie et hypoosmoralité par réabsorption inappropriée d'eau libre par le tube collecteur, avec sécrétion
d'aldostérone normale.

Parmi les médicaments suivants, quels sont les trois qui contiennent de la triiodothyronine (T3) ?

A - Extraits thyroïdiens totaux ou thyroïdine

B - Cynomel®

C - Euthyral®

D - Thyroxine gouttes

E - Lévothyrox®

Commentaire :

A - MIT, DIT, T3 et T4.


B - LT3 (25 µg par comprimé).
C - LT3 et LT4 (20 µg de LT3 et 100 µg de LT4 par comprimé).
D - LT4 (5 µg par goutte).
E - LT4 (50 ou 100 µg par comprimé).

Indiquer parmi les anomalies suivantes celle(s) que l'on peut rencontrer dans la neuropathie diabétique :

A - L'hyperalbuminorachie

B - Une réaction cellulaire importante du LCR

C - La présence de multiplets à l'électromyogramme

D - Une diminution de la vitesse de conduction motrice nerveuse

E - Une augmentation de la vitesse de conduction sensitive

Commentaire :

A D A - Hyperalbuminorachie classique, même dans un diabète non compliqué.


D - Signe de démyélinisation avec, au contraire, respect de l'axone.
E - Au contraire, diminution de la vitesse de conduction sensitive.

La forme histologique la plus fréquente du cancer thyroïdien chez l'enfant est le cancer :

A - Vésiculaire

B - Papillaire

C - Médullaire

D - Spino-cellulaire

E - Indifférencié

Commentaire :

A - Survenant essentiellement après l'âge de 40 ans, 25% des cancers thyroïdiens de l'adulte.
B - Constitue la moitié des carcinomes de la thyroïde et survient dans la moitié des cas avant l'âge de 40 ans.
C - Rare chez l'enfant - forme familiale.
E - Exceptionnel chez l'enfant.

Après une lobectomie pour nodule froid isolé, quelles sont les deux complications les plus à craindre ?

A - Paralysie récurrentielle

B - Hypoparathyroïdie

C - Hypothyroïdie

D - Trachéomalacie

E - Hémorragie

Dans quel(s) type(s) d'hyperthyroïdie une absence complète de fixation isotopique est observée à la scintigraphie ?

A - Maladie de Basedow

B - Adénome toxique

C - Hyperthyroïdie à l'iode

D - Thyroïdite subaiguë
E - Thyrotoxicose factice

Commentaire :

A - Hyperfixation homogène.
B - Nodule hyperfixant.
C D E - Scintigraphie blanche.

Dans le diabète sucré non insulino-dépendant pléthorique il est faux que :

A - La pléthore est due au diabète

B - Le diabète est souvent une conséquence de la surcharge pondérale

C - L'insulinosécrétion est souvent augmentée en valeur absolue

D - La mise en route du traitement doit commencer par un régime hypocalorique

E - La mise en route du traitement doit commencer par les sulfamides hypoglycémiants

Commentaire :

A - L'obésité est la cause et non la conséquence du diabète mais il est vrai que l'hyperinsulinémie empêche
l'amaigrissement ( traitement par sulfamides ou insuline).
B - L'obésité entraîne une insulino résistance, nécessitant une sécrétion accrue d'insuline et démasquant donc les patients
incapables d'augmenter leur insulinémie.
C - Voir réponse B.
D E - Les sulfamides hypoglycémiants ne sont introduits qu'après échec ou contre-indication
du régime seul puis associés aux biguanides.

Au cours du diabète non insulino-dépendant traité :

A - L'autosurveillance glycémique est indispensable

B - Le poids est un élément de surveillance capital

C - Les sulfamides hypoglycémiants sont contre-indiqués formellement en cas d'insuffisance respiratoire

D - Les biguanides agissent essentiellement en faisant sécréter de l'insuline

E - Les biguanides sont contre-indiqués en cas d'insuffisance hépatique

Commentaire :

C - Ce sont les biguanides qui sont contre-indiqués en cas d'insuffisance rénale en raison d'un risque d'acidose lactique
lors d'une anoxie tissulaire.
D - C'est le cas des sulfamides hypoglycémiants, et non des biguanides. Les biguanides diminuent l'absorption digestive
du glucose, la néoglucogénèse hépatique, et, augmente l'utilisation périphérique du glucose.
C - Là encore, à cause du risque d'acidose lactique.

Parmi les symptômes suivants, lequel ou lesquels se voie(nt) dans l'hypercortisolisme ?

A - L'hypertrichose

B - Les épisodes psychotiques

C - Les oedèmes malléolaires

D - L'épaississement du derme

E - Les coliques néphrétiques

Commentaire :
D - Au contraire, la peau est fine et fragile, les vaisseaux sont bien visibles, on note également une cicatrisation difficile.

La concentration plasmatique de thyroxine totale et/ou la fixation thyroïdienne de l'Iode 131 sont modifiées en cas de :

A - Contraception orale

B - Prise régulière d'un médicament iodé (amiodarone)

C - Une urographie intraveineuse récente

D - Un syndrome néphrotique avec protéinurie massive

E - Dans toutes ces circonstances

Commentaire :

A - Elévation de la thyroxinémie totale par augmentation de la TBG.


B - Fixation de l'amiodarone dans le tissu adipeux, d'où perturbation pendant plusieurs semaines de la fixation
thyroïdienne d'Iode 131.
C - Surcharge iodée due au produit de contraste, diminution de la fixation de l'Iode 131.
D - Baisse de la thyoroxinémie totale par diminution de la TBG.

Parmi les cas de découverte récente chez les français de souche, quelle est la cause la plus fréquente d'insuffisance
surrénale lente ?

A - Rétraction corticale

B - Métastases d'un cancer pulmonaire

C - Tuberculose

D - Déficit enzymatique

E - Accident des anticoagulants

Commentaire :

A - Mécanisme auto-immun.
B - Celles-ci ne sont que rarement symptomatiques.
C - Cause la plus fréquente jusque vers 1960, plus rare maintenant chez les français ""de souches"".
D - Plutôt un tableau d'insuffisance surrénale aigue chez l'enfant ou de trouble des règles chez la femme adulte.
E - L'hémorragie surrénalienne doit être bilatérale et si elle est symptomatique, elle entraîne le plus souvent une
insuffisance surrénalienne aigue.

La présence d'un phéochromocytone chez un hypertendu est évoquée par deux des éléments ci-dessous : lesquels : ?

A - Jeune âge du patient

B - Hypotension orthostatique en dehors de tout traitement

C - Accès de faiblesse musculaire

D - Phénomènes de sudation abondante et généralisée

E - Accès de vertiges

Commentaire :

A - Survenue à tout âge, mais rarement après 60 ans.


B - Très évocatrice chez un hypertendu non traité, en rapport avec l'hypovolémie.
C - Sans rapport.
D - Signe très classique lors de crises qui associent aussi HTA, céphalées, palpitations.
E - Faux vertiges en rapport avec l'hypotension orthostatique.
La séméiologie du syndrome de Cushing comporte classiquement :

A - Amyotrophie

B - Tachycardie

C - Acné

D - Douleurs osseuses

E - Infiltration cutanéo-muqueuse

Commentaire :

A - En rapport avec l'hypercatabolisme azoté.


D - Liées à l'ostéoporose.

Parmi les 5 propositions suivantes quelle est celle (quelles sont celles) que vous retenez ? L'adénome toxique thyroïdien a
pour traitement radical :

A - Exérèse chirurgicale

B - Freination hypophysaire grâce à de la T3

C - Antithyroïdien de synthèse

D - Irradiation interstitielle (Iode 131)

E - Traitement iodé prolongé

Commentaire :

A - L'exérèse de l'adénome est choisie de première intention, sauf en cas de contre-indication opératoire, après une
restauration de l'euthyroïdie par antithyroïdiens de synthèse.
D - Il faut se méfier d'une hypothyroïdie secondaire surtout si le parenchyme thyroïdien extranodulaire n'est pas
totalement éteint.
B C E - Non, car le nodule est autonome.

Une cartographie thyroïdienne blanche peut s'observer au cours de :


1 - La thyréotoxicose factice
2 - La thyroïdite subaiguë à sa phase aiguë
3 - L'hyperthyroïdie avec surcharge iodée
4 - La maladie de Basedow traitée par béta bloquants
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4

Commentaire :

4 - Les béta-bloquants ne modifient pas la cartographie thyroïdienne de la maladie de Basedow, qui montre une
hyperfixation bilatérale et symétrique.

Un ou plusieurs des éléments proposés sont exacts. Répondre lequel ou lesquels. Le coma acido-cétosique du diabète
comporte :
1 - Hypotonie
2 - Respiration de K‫¼أ‬ssmaul
3 - Une déshydratation
4 - Un signe de Babinski
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4

Commentaire :

2- En rapport avec l'acidose,à moins que le pH ne soit très bas, responsable alors d'une dépression respiratoire.
3 - Signe fondamental de l'acidocétose, la phase de coma est précédée, plus ou moins longtemps auparavant, d'un
syndrome polyuro-polydipsique.
4 - Absent, au contraire du coma hypoglycémique où on le retrouve souvent.

Tous les caractères cliniques de l'asthénie addisonienne ci-dessous sont exacts, sauf un. Lequel ?

A - Asthénie parfois extrême

B - Asthénie parfois révélatrice de l'affection

C - Asthénie s'associant à une pigmentation

D - Asthénie à prédominance matinale

E - Asthénie pouvant s'accompagner de signes digestifs

Commentaire :

D - Cette prédominance matinale est évocatrice de psychasthénie.

L'examen indispensable pour surveiller la bonne tolérance d'un antithyroïdien de synthèse est :

A - Hémogramme

B - Glycémie

C - Calcémie

D - Uricémie

E - Créatininémie

Commentaire :

A - Risque d'agranulocytose brutale, à surveiller par une NFS hebdomadaire pendant 6 semaines puis tous les 15 jours
pendant 2 mois, ou en cas de fièvre, angine ou infection. Sa fréquence est de 0,7%.

Parmi les substances suivantes quelle est celle qui élève la prolactine plasmatique chez une femme normale ?

A - LHRH

B - TRH

C - L'acide acétylsalycilique
D - HMG

E - Insuline

Commentaire :

B - La prolactinémie est multipliée par 4 à 6 lors d'un test à la TRH chez un sujet normal.

Parmi les anomalies humorales suivantes rencontrées chez un acromégale laquelle ou lesquelles peuvent être
directement en relation avec l'hypersécrétion d'hormone somatotrope ?

A - hyperphosphorémie

B - hypoglycémie

C - hypocalcémie

D - Hypernatrémie

E - hyperglycémie

Commentaire :

A - Par augmentation de la réabsorption tubulaire du phosphore.


C - Hypercalciurie par augmentation de l'absorption intestinale au calcium.
E - Anomalie de la tolérance du glucose dans 50% des cas, et diabète patent dans 10%.

En cas de syndrome de Conn, il est logique d'utiliser le (ou les) diurétique(s) suivant(s) :

A - Chlorthalidone (Hygroton®)

B - Spironolactone (Aldactone®)

C - Phanurane (Canrénone®)

D - Furosémide (Lasilix®)

E - Hydrochlorothiazide (Esidrex®)

Commentaire :

Il faut utiliser des diurétiques anti-aldostérone.


A E - Thiazidiques.
D - Diurétique de l'anse.

Une diminution de la tolérance au glucose peut s'observer à titre de complication de :

A - L'acromégalie

B - Les syndromes de Cushing

C - L'hyperprolactinémie

D - L'hypersécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique

E - L'hyperaldostéronisme primaire

Commentaire :

E - Diminution de la tolérance au glucose dans 50% des cas.


Concernant les hypercortisolémies :

A - Dans la maladie de Cushing le cycle nycthéméral du cortisol est conservé

B - Dans le syndrome de Cushing par adénome de la surrénale le cycle nycthéméral du cortisol est aboli.

C - Dans la maladie de Cushing le test à la métopirone est positif (augmentation du composé S plasmatique)

D - L'hypercortisolisme accompagnant l'obésité est freinable par le test Dexaméthasone 1 mg à minuit et dosage de la
cortisolémie à 8 h du matin

E - L'adénome de la surrénale est la cause la plus fréquente des hypercortisolismes spontanés

Commentaire :

A et B - Par définition, I'hypercortisolisme, quel qu'en soit l'origine, s'accompagne d'une perte.du rythme nycthéméral.
C - Il est même explosif.
D - Il s'agit du test de ""freinage-minute"", dont la seule indication est de distinguer un
syndrome de cushing d'un hypercortisolisme d'entraînement.
E - Les étiologies des syndromes de Cushing se présentent comme suit:
- maladie de Cushing 69 %
- cortico surrénalomes malins 14 %
- paranéoplasiques 5 %.

constatation de :

A - Accès sudoraux

B - Crampes musculaires

C - Hypotension orthostatique

D - Souffle épigastrique

E - Taches cutanées café au lait

Commentaire :

B - Evocatrice d'hyperaldostéronisme primaire.


C - En rapport avec l'hypovolémie; très évocatrice de phéochromocytome chez un hypertendu non traité.
D - Evocateur d'HTA rénovasculaire.
E - La neurofibromatose de Recklinghausen touche 5% des sujets porteurs de phéochromocytome

Le diagnostic de thyroïdite d'Hashimoto est compatible avec :


1 - Une hyperthyroïdie avec élévation des anticorps antithyroïdiens
2 - Un nodule isofixant thyroïdien
3 - Une T4 effondrée et une TSH élevée
4 - Un goître soufflant
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4

Commentaire :

1- On peut observer une hyperthyroïdie transitoire au début de la maladie, la présence d'anticorps anti-thyroïdiens
confirme le diagnostic.
2 - La scintigraphie est soit normale, soit hétérogène avec des zones d'hypofixation.
3 - Profil de l'hypothyroïdie, usuel dans cette forme de thyroïdite.
4 - Le goître n'est pas soufflant ici, il est vasculaire dans la maladie de Basedow.

La neuropathie autonome du diabétique peut se traduire par :


1 - Tachycardie permanente
2 - paresthésies des membres inférieurs
3 - Ejaculation rétrograde
4 - Poussées hypertensives avec flush
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4

Commentaire :

1 - Fréquente; I'atteinte parasympathique précède l'atteinte sympathique.


2 - Signe de neuropathie périphérique.
3 - Dû à un relâchement du sphincter vésical interne durant l'éjaculation.
4 - Sans rapport.

L'hypoglycémie par adénome Langerhansien :

A - Est favorisée par l'absorption du sucre

B - Comporte une élévation du rapport Insulinémie/glycémie

C - S'accompagne d'une diminution du Peptide C

D - N'est pas influencée par l'injection de Tolbutamide

E - Reste insensible au test au Glucagon

Commentaire :

A - Non, c'est le cas des hypoglycémies ""fonctionnelles"".


B - Traduit une insulinémie inadaptée à la glycémie, s'étudie au mieux lors d'une hypoglycémie.
C - Au contraire, il est élevé parallèlement à la sécrétion d'insuline. Il serait abaissé en cas d'administration exogène
d'insuline.
D E - Au contraire, tolbutamide et glucagon masquent des hypoglycémies dans ce contexte. Le glucagon agit comme
stimulant de l'insulino-sécrétion et est parfois utilisé comme test déclenchant une hypoglycémie quand l'épreuve de jeune
est restée négative.

La bromocriptine (Parlodel®) est un médicament :

A - Hypolipidémiant

B - Agoniste dopaminergique

C - Hyperprolactinémiant

D - Antibiotique

E - Antithyroïdien

Commentaire :
B - Utilisé comme hypoprolactinémiant et comme anti-parkinsonien.

Dans un syndrome de Cushing on peut observer :

A - Répartition prédominante des graisses à la partie supérieure du corps

B - Peau épaissie

C - Hypertrophie musculaire

D - Hypertension artérielle

E - Aménorrhée

Commentaire :

A - Avec aspect de ""Buffalo neck"".


B - Au contraire, la peau est fine, atrophique et fragile.
C - Non, amyotrophie des racines des membres.
D - En rapport avec l'hyperminéralocorticisme, peut être sévère.
E - Signe très précoce chez la femme.

Parmi les insulines suivantes, indiquez celle ou celles dont la fin de l'action se situe entre 15 et 20 heures après l'injection
:

A - Actrapid®

B - Rapitard®

C - Monotard®

D - Andopancrine®

E - Ultra-lente®

Commentaire :

A - Agit au bout de 15 minutes pendant 6 heures.


B - Agit en 30 minutes pendant 16 à 18 heures.
C - Agit en 60 minutes pendant 18 à 20 heures.
D - Agit en 90 minutes pendant 24 à 30 heures.
E - Agit en 120 minutes pendant 30 heures.

Concernant les comas métaboliques du diabète :

A - Le coma céto-acidosique s'installe généralement en quelques minutes

B - Dans le coma hyperosmolaire la déshydratation est à prédominance cellulaire

C - Dans le coma céto-acidosique, la kaliémie a tendance à augmenter sous l'influence de l'insulinothérapie

D - Dans le coma céto-acidosique, la décroissance de la fréquence respiratoire est grossièrement correlée à celle de
l'acidose

E - Dans le coma hyperosmolaire, le pH sanguin est toujours normal

Commentaire :

A - Non, il survient progressivement, en quelques heures ou quelques jours. Par définition, I'hyperosmolarité est le reflet
d'une déshydratation intra-cellulaire. Cependant la déshydratation atteint les deux secteurs, intra et extra vasculaires.
C - Non, la kaliémie est artificiellement majorée par l'acidose. En fait, la déplétion potassique est importante et est encore
aggravée par l'insulinothérapie qui fait rentrer le potassium dans les cellules
D - La fréquence respiratoire est proportionnelle à la sévérité de l'acidose, sauf dans les cas extrême où l'acidose est
majeure, responsable d'une dépression respiratoire métabolique.
Dans l'acromégalie, la séméiologie radiologique liée à l'hypersécrétion de GH consiste en :
1 - L'amincissement du dorsum sellaire
2 - L'hypertrophie des apophyses clinoïdes
3 - La calcification des noyaux gris centraux
4 - L'hypertrophie des sinus du crâne
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4

Commentaire :

1- C'est un signe d'adénome hypophysaire et non pas d'hypersécrétion de GH.


3 - Sans rapport.

Le syndrome de Sipple est l'association d'un phéochromocytome avec :

A - Une tumeur du corpuscule carotidien

B - Un cancer médullaire de la thyroïde

C - Un insulinome pancréatique

D - Une neurofibromatose

E - Un adénome antéhypophysaire

Commentaire :

B - Ou néoplasie endocrinienne multiple de type II, il associe :


- phéochromocytome
- cancer médullaire de la thyroïde
- hyperparathyroïdie dans 50% des cas.

Quel cancer thyroïdien envisagez-vous devant l'association d'un nodule thyroïdien froid, d'une diarrhée, et une
hypertension artérielle.

A - Cancer papillaire

B - Cancer vésiculaire

C - Cancer trabéculo-vésiculaire

D - Cancer médullaire

E - Cancer indifférencié

Commentaire :

L'association d'un nodule thyroïdien froid en scintigraphie et d'une diarrhée inexpliquée doit faire évoquer le cancer
médullaire de la thyroïde et faire doser la thyrocalcitonine et l'antigène carcino-embryonnaire.

Le dosage du C Peptide dans les urines permet d'apprécier :

A - L'équilibre du diabète
B - L'ancienneté du diabète

C - Le risque d'hypoglycémie

D - La sécrétion résiduelle d'insuline

E - La résistance à l'insuline

Commentaire :

Le C peptide est un témoin de la sécrétion résiduelle d'insuline endogène chez le diabète insulino-dépendant et sa
présence serait d'un meilleur pronostic, au niveau de l'équilibration ; du diabète et de ses complications dégénératives.

Chez un sujet féminin de 18 ans, de petite taille, d'intelligence normale, présentant une aménorrhée primaire, on s'attend
à trouver le caryotype suivant :

A - 47, XXX

B - 47, XYY

C - 47, XXY

D - 48, XXXX

E - Aucun de ces caryotypes

Commentaire :

Trois diagnostics sont envisageables ici :


- le syndrome de Turner, avec un caryotype 45, XO
- le pseudo-hermaphrodisme féminin par bloc enzymatique en 21 hydroxylase, avec virilisation et un caryotype normal
- le retard pubertaire simple.

Parmi les malformations suivantes, laquelle est la plus souvent rencontrée dans le syndrome de Turner ?

A - Une coarctation de l'aorte

B - Une imperforation anale

C - Une ambiguïté sexuelle

D - Une craniosténose

E - Une sténose duodénale

Commentaire :

Une coarctation de l'aorte est associée dans 10 à 20% des cas. On peut également retrouver les
malformations suivantes :
- cubitus valgus, racourcissement du 4ème métacarpien, anomalies rénales, anomalies des ongles
- hypertension artérielle, télangiectasies intestinales responsables d'hémorragies digestives.

Le traitement par Carbimazole peut entraîner :

A - Une leuconeutropénie

B - Une cytolyse hépatique

C - Des arthralgies avec rash cutané

D - Une tubulopathie

E - Une aplasie médullaire


Commentaire :

A - Impose l'arrêt immédiat du traitement.


B - Exceptionnellement décrite.
C - Dans le cadre de réactions allergiques, pouvant associer également fièvre ou myalgies.
E - Peut également s'observer.

Parmi les thérapeutiques suivantes, on peut utiliser dans la maladie d'Addison :

A - Hydrocortisone

B - Cortancyl®

C - Cortisone

D - Synacthène®

E - Aucune de ces propositions

Commentaire :

On utilise l'hydrocortisone per os, à la dose de 30 à 40 mg par jour chez l'adulte. On peut également recourir à l'acétate
de cortisone en intra-musculaire, ou à l'hémisuccinate d'hydrocortisone en intra-veineuse, en cas d'urgence on adjoint
également au traitement un minéralo-corticoïde, en pratique la 9 alphafluorohydrocortisone ou Fluorocortisone®, un
comprimé à 50 microgrammes par jour, ou la désoxycortone en intra-musculaire en cas d'urgence. Le synacthène ne peut
pas être employé, puisque la maladie est surrénalienne.

Parmi les thérapeutiques ci-dessous, laquelle ou lesquelles sont dangereuses en présence d'une insuffisance surrénale
primitive ?

A - Pénicilline

B - Hydrocortisone

C - Potassium

D - Régime sans sel

E - 9 alpha Fluorohydrocortisone

Commentaire :

B E - C'est au contraire son traitement.


C - Risque d'hyperkaliémie.
D - Risque de décompensation d'une insuffisance surrénale aiguë par le biais d'une déplétion sodée.
A - Sans rapport.

L'hypertension du phéochromocytome .

A - Peut être permanente

B - S'accompagne d'un diabète biologique

C - Comporte une volémie élevée

D - Peut s'accompagner de crises d'extra-systoles

E - Peut s'accompagner de céphalées

Commentaire :

A - Elle est le plus souvent permanente (60 %), avec ou sans crises paroxystiques surajoutées.
B - Intolérance aux hydrates de carbone par :
- diminution de la libération d'insuline, médiée par les récepteurs alpha-adrénergiques
- augmentation de la production hépatique de glucose, médiée par les récepteurs bétaadrénergiques.
C - Au contraire, hypovolémie souvent responsable d'une hypotension orthostatique.
D - Divers types de troubles du rythme peuvent s'observer par un effet adrénergique.
E - C'est le symptôme le plus fréquent, présent dans 80% des cas.

Parmi les signes suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui évoque(nt) un myxoedème congénital précoce ?
1 - Fontanelle postérieure large
2 - Ictère physiologique
3 - Marbrures
4 - Hernie inguinale
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4

Commentaire :

1 - Retard de fermeture de la fontanelle postérieure responsable d'une tête augmentée de volume comparée au corps.
2 - Sa persistance doit alarmer.
3 - La peau est typiquement sèche, pâle et froide.
4 - La hernie ombilicale est évocatrice, par hypotonie musculaire, mais pas la hernie inguinale

Le diagnostic de défaut de fermeture du tube neural peut être effectué par :


1 - Dosage de l'alpha foeto-protéine dans le liquide amniotique
2 - Echographie
3 - Dosage de l'alpha foeto-protéine dans le sérum maternel
4 - Caryotype
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4

La première constatation d'une réaction positive à l'acétest chez un diabétique connu :


1 - Impose l'injection immédiate de quelques (4 à 8) unités d'insuline ordinaire
2 - Doit faire interroger le malade sur la nature de son alimentation dans les 24 heures précédentes
3 - Justifie l'hospitalisation d'urgence
4 - Doit être confirmée par un nouvel examen d'urine pratiqué 1/2 heure à 1 heure plus tard avant d'entraîner une
décision.
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4
Commentaire :

1 - Non, il faut commencer par vérifier s'il y a toujours une cétonurie sur une urine fraîche (c'est-à-dire une urine
nouvellement fabriquée, et non pas une urine récemment émise !). En effet, il peut s'agir d'une cétose de jeûne,
n'imposant pas de supplément d'insuline ordinaire.
2 - Il faut rechercher une modification de l'alimentation qui aurait pu entraîner une hypoglycémie. En effet celle-ci
entraîne également une cétonurie, en rapport avec un déficit en glucose intra-cellulaire (comme dans le cas d'un carence
en insuline).
3 - Absolument pas.
4 - Ce nouvel examen permet, outre la vérification de la présence de la cétonurie, également la mesure de la glycosurie
pendant cet intervalle de temps d'une 1/2 heure.

La séméiologie biologique du myxoedème peut comporter :


1 - Augmentation des CPK
2 - Macrocytose
3 - Hypercholestérolémie
4 - Augmentation des gamma-GT
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4

Commentaire :

1 - Il existe une atteinte musculaire clinique, biologique et histologique.


2 - Par déficit en vitamine B12, mais le plus souvent, I'anémie est normocytaire.
3 - Elévation également des triglycérides, par défaut de dégradation et diminution du HDL.
4 - Non, le bilan hépatique est normal.

Le nodule thyroïdien toxique est caractérisé par tous les signes suivants sauf un. Lequel ?

A - Il entraîne l'apparition de signes cliniques d'hyperthyroïdie

B - Il fixe intensément l'isotope radioactif à la cartographie

C - Il met au repos le reste de la glande thyroïde qui ne fixe plus l'isotope en scintigraphie

D - La sécrétion du nodule peut être freinée par l'administration de T3

E - L'administration de thyréostimuline réveille la sécrétion de la thyroïde normale

Commentaire :

D - L'autonomie du nodule le rend insensible à l'administration d'hormone exogène.


E - Ce test, test de Querido, permet de vérifier l'existence de parenchyme thyroïdien autour du nodule et sa normalité. n
écarte l'hypothèse d'une hyperthyroïdie sur lobe unique.

La TSH plasmatique s'élève après stimulation par la TRH en cas de :

A - Syndrome de Sheehan

B - Adénome thyroïdien toxique

C - Maladie de Basedow.

D - Insuffisance thyroïdienne thyréoprive (périphérique)


E - Aucune de ces pathologies

Commentaire :

A - La TSH ne s'élève pas puisque l'atteinte est hypophysaire.


B C - L'hyperthyroïdie empêche toute réponse de la TSH à la TRH exogène.
D - Oui, la réponse est ample et prolongée, avec une TSH de base déjà élevée, par défaut de rétro-contrôle négatif.

Parmi les symptômes suivants. l'un n'est pas évocateur d'hypoglycémie aiguë. Lequel ?

A - Signe de Babinski

B - Coma convulsif

C - Transpirations profuses

D - Dyspnée de K‫¼أ‬ssmaul

E - Cétonurie faible (+)

Commentaire :

D - Cette dyspnée, ample et profonde, est évocatrice d'acidose, et corrélée au degré de l'acidose. Il s'agit d'un mécanisme
de régulation visant à éliminer du C02.
E - On parle de ""cétose de jeûne"", en rapport avec une lipolyse, elle-même secondaire à une carence en glucose intra-
cellulaire. Il faut donc toujours vérifier l'existence d'une cétonurie sur des urines fraîches, avant d'injecter un supplément
d'insuline ordinaire.

Lors d'une thyroïdectomie totale pour cancer il faut se souvenir que les parathyroïdes supérieures :

A - Sont situées à l'intérieur de la gaine thyroïdienne

B - Se trouvent habituellement à mi-hauteur du lobe thyroïdien

C - Entrent en rapport en arrière avec l'artère carotide externe

D - Entrent en rapport en dehors avec le nerf pneumogastrique

E - Sont situées en dehors du nerf récurrent

Commentaire :

Celles-ci se trouvent généralement sur le bord postéro-interne des lobes latéraux du corps thyroïde, au-dessus du point
de pénétration de l'artère thyroïdienne inférieure, au contact du cartilage cricoïde.

La sécrétion de prolactine est augmentée par :

A - les oestrogènes de synthèse

B - la cortisone

C - la L-Dopa

D - la morphine

E - la thyroxine

Commentaire :

La sécrétion de prolactine est régulée:


- principalement négativement par la dopamine et ses agonistes
- mais également positivement par la TRH, le vasoactive-intestinal-peptide (VIP) sous contrôle sérotoninergique et par
les endorphines
- les oestrogènes ont également un rôle de sensibilisation de l'hypophyse, en multipliant le nombre de cellules à
prolactine. Enfin, le réflexe de succion est un puissant stimulant de la libération de prolactine chez la femme non gestante
comme chez la femme enceinte.

A l'origine d'un syndrome aménorrhée-galactorrhée on peut retrouver :

A - Microadénome à prolactine

B - Volumineux adénome somatotrope avec acromégalie

C - Hypothyroïdie d'origine périphérique

D - Traitement par le Sulpiride (Dogmatil®)

E - Syndrome de Sheehan du post-partum après plusieurs mois d'évolution

Commentaire :

A - Directement par hypersécrétion de prolactine.


B - Soit avec hyperprolactinémie, par déconnection hypothalamo-hypophysaire et suppression de l'inhibition
dopaminergique de la tumeur, ou par adénome mixte à GH et prolactine. Soit avec galactorrhée sans hypoprolactinémie,
en rapport avec l'effet lactogène de la GH.
C - Par élévation de la TRH.
D - Neuroleptique, action par effet antidopaminergique.
E - Au contraire, la prolactinémie est basse, dans le cadre d'une insuffisance antéhypophysaire.

Le cancer médullaire de la thyroïde :

A - Peut être familial

B - S'accompagne d'une augmentation de la sécrétion de calcitonine

C - Peut être associé à un phéochromocytome

D - Evolue toujours vers la mort en quelques mois

E - S'associe à une élévation de l'Antigène Carcino Embryonnaire

Commentaire :

A - Dans 10 à 20% des cas.


B - Il s'agit d'une transformation néoplasique des cellules C de la thyroïde, sécrétrices de thyrocalcitonine. La
conséquence directe de cette hypersécrétion de calcitonine est la présence d'une diarrhée dans 30% des cas.
C - Il s'agit du syndrome de Sipple (ou néoplasies endocriniennes multiples de type II) associant cancer médullaire de la
thyroïde, phéochromocytome et parfois hyperparathyroïdite primaire.
D - Non, la précocité du diagnostic est essentielle au pronostic, d'où la nécessité d'un dépistage dans la famille par
mesure de la calcitonine plasmatique basale et sous pentagastrine.
E - ACE, calcitonine et L-dopa-décarboxylase sont sécrétés par les cellules C normales et néoplasiques. Ils constituent des
marqueurs biologiques

Après lobectomie unilatérale pour cancer thyroïdien unilatéral vésiculaire sans métastases d'un adulte jeune, la
prescription à vie d'hormone thyroïdienne :

A - Est inutile

B - Doit être donnée à dose substitutive

C - Doit être donnée jusqu'à obtention d'une hyperthyroïdie

D - Doit être donnée à une dose déprimant la sécrétion de TSH, mais sans entraîner une élévation de la T3 et de la T4 au-
delà des seuils normaux

E - Ne doit pas être interrompue avant les contrôles scintigraphiques

Commentaire :
D - Le but est de freiner la sécrétion de TSH afin d'éviter toute stimulation tumorale par celle ci. L'hormonothérapie est
donc impérative.
E - La T4 est initialement remplacée par la T3, de demi-vie plus courte, qui est elle-même, arrêtée douze jours avant la
scintigraphie. L'hormonothérapie doit être interrompue pour cet examen.

Parmi les signes cliniques suivants, un seul n'est pas caractéristique de neuropathie diabétique.
Lequel ?

A - Mal perforant plantaire

B - Aréflexie rotulienne

C - Signes d'irritation pyramidale

D - Abolition de la sensibilité profonde

E - Algies nocturnes des membres inférieurs

Commentaire :

Il s'agit d'une neuropathie périphérique, sans participation pyramidale.


C.A.D. = polynévrite ou multinévrite. A cette neuropathie périphérique peut s'associer une
neuropathie végétative.

L'exophtalmie simple de la maladie de Basedow présente habituellement tous les caractères suivants sauf un. Lequel ?

A - Bilatérale

B - Symétrique

C - Axile

D - Réductible

E - Douloureuse

Commentaire :

Elle est habituellement bilatérale mais fréquemment asymétrique. Elle est réductible au stade d'exophtalmie simple, mais
ne l'est plus au stade d'exophtalmie oedémateuse. Elle est indolore mais s'accompagne d'une sensation de corps étranger
intra-oculaire avec larmoiement.

Les propositions suivantes sont exactes, sauf une. Le bilan biologique d'une maladie de Basedow comporte :

A - Une élevation de T4 et d'lTL

B - Une non réponse au test de TRH

C - Une augmentation fréquente des IgG thyréo-stimulantes

D - Une diminution de la fixation de l'iode 131 par l'administration de thyroxine

E - Une élévation de la calcémie

Commentaire :

A - Classiquement, la maladie de Basedow s'accompagne d'une hyperthyroïdie, mais celle-ci n'est pas systématique.
B - Le test au TRH est bloqué dans une hyperthyroïdie, par un rétro-contrôle négatif par les hormones thyroïdiennes au
niveau hypophysaire.
C - Les anticorps thyréostimulants, autrefois appelés Long Acting Thyroid Stimulator (LATS), sont des anticorps anti-
récepteurs de la TSH. Ils ont plusieurs dénominations, qui sont fonction de leur méthode de détection, et sont présents
dans 75 à 95% des cas, selon le type. L'intérêt de leur dosage dans la pratique clinique est très controversé = il serait
diagnostique et pronostique.
D - Non, la fixation au traceur est augmentée et homogène, non influencée par l'administration de thyroxine.
E - L'hypercalcémie peut se voir dans l'hyperthyroïdie quelle que soit sa cause par hyperrésorption osseuse, effet direct
des hormones thyroïdiennes.

Parmi les variétés histologiques de cancer primitif de la thyroïde, indiquez celle dont le pronostic est habituellement le
moins grave. :

A - Carcinome anaplasique

B - Carcinome vésiculaire peu différencié (trabéculaire)

C - Carcinome papillaire

D - Carcinome médullaire à stroma amyloïde

E - Hémangio-endothélio-sarcome

Commentaire :

A - Evolution extrêmement rapide, décès en moins d'un an dans 90 % des cas.


La survie à 10 ans pour les autres cancers cités est:
B - De 44 à 86% suivant la différenciation.
C - De 90 %.
D - De 80 %.

Quelle est la condition qui permet de porter avec certitude le diagnostic de maladie d'Addison ?

A - La cortisolémie est inférieure à 5 microgrammes pour 100 ml

B - L'hypotension, l'hyponatrémie et l'hyperkaliémie sont présentes

C - Le taux de 17 OH urinaires est inférieur à 2 mg/24h et ne s'élève pas après stimulation par le synacthène

D - Le taux des 17 OH urinaires est inférieur à 2 mg/24h et ne s'élève pas après administration de métopyrone

E - Le taux d'ACTH plasmatique est normal

Commentaire :

A - L'heure du prélèvement n'est pas précisée : 5 microg/100 ml à 20 h est normal. De plus, une cortisolémie isolée ne
permet pas de déterminer le niveau de l'atteinte, surrénalienne ou hypophysaire.
B - Le tableau n'est pas spécifique de la maladie d'Addison. Le diagnostic ne peut être affirmé qu'avec des dosages
hormonaux.
C - La stimulation par le synacthène est indispensable pour affirmer le niveau surrénalien du déficit.
D - Le test à la métopyrone ne permet pas de dire si l'atteinte est surrénalienne ou hypophysaire.
E - Non, I'ACTH plasmatique est élevée dans la maladie d'Addison. Dans ce cas, le traitement est uniquement
symptomatique.

Pour le traitement d'un phéochromocytome malin inopérable, il est inutile de recourrir à :

A - Radiothérapie

B - Traitement par alpha-méthylparatyrosine

C - Traitement par corticostéroïdes

D - Chimiothérapie antimitotique

E - Traitement par bêta-bloquants

Commentaire :

B - Inhibe la synthèse des catécholamines, en bloquant l'hydroxylation de la tyrosine en Dopa, à la dose de 1 à 4 g par
jour
E - A ne donner qu'après administration d'alpha-bloquant car il y a un risque de crise hypertensive, cela, par bloquage de
la vasodilatation médiée par les récepteurs béta Les bétabloquants sont utiles contre les troubles du rythme et la
tachycardie.

Indiquez, parmi les suivantes, la(les) affirmations exactes concernant les goîtres plongeants cervico-médiastinaux :

A - Ils occupent exclusivement le médiastin antérieur

B - Ils s'accompagnent plus fréquemment que les goîtres cervicaux d'une paralysie récurrentielle

C - Ils entraînent fréquemment des troubles de compression en particulier trachéaux

D - Leur traitement est uniquement chirurgical

E - Ils peuvent, le plus souvent,.être enlevés par voie cervicale pure

Commentaire :

A - Ils peuvent, plus rarement, être postérieurs ou rétroviscéraux.


B - Non, car les récurrents passent au niveau de l'extrémité inférieure du lobe latéral du corps thyroïde, or le goître
cervical étant plus fréquent, il s'accompagne plus souvent d'une paralysie récurrentielle que le goître endothoracique qui
est rare.
C - La compression peut être : trachéale, veineuse, nerveuse ou oesophagienne.
D - Le volume du goître et le risque compressif aigu font préférer le traitement chirurgical au traitement médical long et
dont le succès est incertain.

Indiquer deux mécanismes invoqués, parmi les suivants, pour rendre compte de l'action des thyroïdiens de synthèse :

A - Inhibition de l'action des hormones thyroïdiennes

B - Blocage de l'action de la TSH sur le corps thyroïde

C - Inhibition de l'oxydation des iodures en iode

D - Blocage de la libération de TSH

E - Inhibition de l'incorporation de l'iode à la tyrosine

Commentaire :

Il freinent la biosynthèse des hormones thyroïdiennes:


C - En bloquant l'organification de l'iode.
E - Et en inhibant le couplage des iodothyrosines. De plus, le propylthiouracile inhibe la conversion périphérique de T4 et
T3. En revanche, ils n'ont pas d'action sur l'effet des hormones thyroïdiennes ni sur la TSH.

Devant une polyurie, indiquez la(les) situation(s) où l'injection d'ADH sera insuffisamment efficace :

A - Diabète insipide d'origine neurohypophysaire

B - Intoxication par le Lithium

C - Traumatisme crânien

D - Néphropathie interstitielle chronique avec insuffisance rénale

E - Potomanie

Commentaire :

A et C - Le diabète insipide est d'origine hypophysaire par carence en ADH, son administration exogène est donc efficace.
B - Le lithium entraîne un diabète insipide néphrogénique, dans lequel le tube collecteur rendu insensible à l'action de
l'ADH, l'administration exogène de celle-ci est donc inefficace.
D - Diabète insipide néphrogénique, même commentaire que B.
E - Le trouble est primitivement un trouble de la soif, avec ADH normale. L'administration exogène d'ADH ne corrige donc
pas le trouble, qui est surtout d'origine psychique
Parmi les 5 syndromes suivants, lequel ou lesquels peuvent induire une hypercholestérolémie :

A - Diabète sucré

B - Lithiase cholédocienne

C - Syndrome néphrotique

D - Hypothyroïdie

E - Maladie d'Addison

Commentaire :

A - Il est responsable d'une hypertriglycéridémie mais pas d'une hypercholestérolémie ; en revanche, les deux troubles
sont souvent associés chez l'obèse, avec potentialisation du risque vasculaire.
B - Une hypercholestérolémie peut se voir dans tous les syndromes de rétention biliaire si la fonction hépatocellulaire est
conservée. La surcharge est constituée d'une lipoprotéine anormale, la lipoprotéine X.
C - Cette hypercholestérolémie par surcharge en lipoprotéines normales, est due à une exagération de la synthèse
hépatique de l'Apo B, sous la dépendance de l'hypoprotidémie, et à un catabolisme freiné des lipoprotéines VLDL et LDL.
D - Les hormones thyroïdiennes ont un rôle sur la synthèse, la mobilisation et la dégradation
des lipides plasmatiques.
E - Au contraire, il a été signalé une diminution inconstante du cholestérol total.

Parmi les situations suivantes citez la ou les situations où la réabsorption rénale du glucose est susceptible d'être
altérée :

A - Le diabète rénal

B - L'insuffisance rénale chronique

C - La grossesse

D - L'insuffisance hépato-cellulaire

E - Aucune des réponses n'est valable

Commentaire :

Dans ces trois situations, le seuil rénal du glucose est abaissé


A - C'est même la définition que celle du diabète rénal.
B - Il est donc fondamental, pour un diabétique insuffisant rénal, de surveiller sa glycémie au bout du doigt, et non pas sa
glycosurie.
C - En rapport avec l'hyperfiltration glomérulaire.
D - Sans rapport

Parmi les situations suivantes citez la ou les situations où la réabsorption rénale du glucose est susceptible d'être
altérée :

A - Le diabète rénal

B - L'insuffisance rénale chronique

C - La grossesse

D - L'insuffisance hépato-cellulaire

E - Aucune des réponses n'est valable

Commentaire :

Dans ces trois situations, le seuil rénal du glucose est abaissé


A - C'est même la définition que celle du diabète rénal.
B - Il est donc fondamental, pour un diabétique insuffisant rénal, de surveiller sa glycémie au bout du doigt, et non pas sa
glycosurie.
C - En rapport avec l'hyperfiltration glomérulaire.
D - Sans rapport.

La thyroglobuline :

A - Est la protéine la plus importante dans le transport plasmatique de la thyroxine

B - Est élevée dans le plasma au cours des thyréotoxicoses factices

C - Est une glycoprotéine iodée

D - Est un bon moyen de surveillance de l'évolution des cancers thyroïdiens différenciés après thyroïdectomie totale

E - Est indosable en cas d'agénésie thyroïdienne

Commentaire :

A - Non, c'est la TBG (thyroïd Binding Globulin) qui est impliquée, la thyroglobuline est un constituant de la colloïde, et
fixe toute la T4, la T3 et presque tout le MIT et DIT intrathyroïdiens.
B - Au contraire, sa libération de la thyroïde est freinée par la T4 et stimulée par la TSH.
C - C'est une glycoprotéine iodée de poids moléculaire d'environ 660 000, constituée de quatres chaines peptidiques.
D - C'est un constituant normalement intrathyroïdien, qui apparait dans le plasma lors de divers désordres thyroïdiens,
dont le cancer. Elle n'est donc pas spécifique, mais c'est un marqueur biologique du carcinome.
E - En effet, c'est une molécule exclusivement thyroïdienne.

Une malade de 42 ans est traitée depuis 5 ans pour une authentique insuffisance surrénale
chronique. Elle reste fatiguée et hypertendue. Une erreur importante dans la prescription de son
traitement précisé ci-dessous est probablement responsable de ce mauvais résultat :

A - Hydrocortisone 10 mg : un comprimé le matin, à midi et le soir

B - Flurocortisone 50 mg : un comprimé le matin

C - Vitamine C 50 mg : un comprimé le matin et à midi

D - Traitement à maintenir en permanence, doses à tripler en cas d'épisode infectieux intercurrent

E - Maintient d'une alimentation très peu salée en raison de la corticothérapie

Commentaire :

Au contraire, le régime doit être normalement salé. C'est dans le cas d'une corticothérapie à visée
anti-inflammatoire que le régime doit être désodé pour éviter une rétention hydrosodée.

Parmi ces examens, quel est celui qui est le plus approprié pour le diagnostic d'une insuffisance thyroïdienne primitive ?

A - Dosage de la T4 libre

B - Dosage de la T3

C - Dosage de la TSH

D - Mesure du réflexogramme achilléen

E - Dosage du cholestérol

Commentaire :

A - Une T4 libre abaissée ne permet pas de dire si l'hypothyroïdie est centrale ou périphérique.
B - Elle ne signe pas l'hypothyroïdiear l'hormonémie totale diminue en cas de baisse de la TBG (syndrome néphrotique,
cirrhose, androgènes, traitement corticoïde). De plus, elle ne précise pas le niveau de l'atteinte, thyroïdienneu ou
hypophysaire.
C - Une TSH élevée signe l'hypothyroïdie périphérique (à l'exception des rarissimes adénomes hypophysaires à TSH).
D E - Sont évocateurs, mais n'affirment pas le diagnostic.

Choisissez parmi les propositions suivantes concernant le syndrome de Sheehan celle qui est exacte :

A - Secondaire à un à-coup hypertensif au cours d'une hypertension artérielle

B - Secondaire à une nécrose hypophysaire

C - Se caractérise par une aménorrhée avec bouffées vasomotrices

D - Se caractérise par une montée laiteuse dans le post partum

E - Ne s'accompagne pas de signe d'insuffisance thyroïdienne

Commentaire :

Il s'agit d'une nécrose hypophysaire à l'occasion d'un accouchement hémorragique. Elle se traduit par une insuffisance
anté-hypophysaire partielle ou complète, avec absence de montée laiteuse dans le post-partum et aménorrhée sans
bouffées de chaleur (puisque les gonadotrphines sont basses). Cependant, la symptomatologie peut être retardée.

Parmi les gestes chirurgicaux suivants le(s)quel(s) conseillez-vous en présence d'un cancer médullaire de la thyroïde
sporadique sans lésion associée ni métastase ganglionnaire cervicale cliniquement perceptible ?

A - Lobectomie totale du côté tumoral

B - Lobectomie totale du côté tumorla et subtotale du côté opposé

C - Thyroïdienne totale

D - Prélèvement et examen extemporané des ganglions cervicaux

E - Curage ganglionnaire jugulaire interne du côté tumoral

Commentaire :

C - La thyroïdectomie totale est systématique car la maladie est multicentraique dans 80 à 100 % des cas.
D E - L'examen extemporané des ganglions cervicaux est systématique car ceux-ci sont préconcement envahis mais le
curage jugulaire interne n'est pas obligatoire.

Par rapport à la triiodothyronine (Cynomel®, Trithyrone®), en ce qui concerne le délai et la durée


d'action, la thyroxine :

A - Est identique

B - A une durée d'action plus prolongée

C - A une durée d'action plus courte

D - A un délai d'action plus rapide

E - Ne peut être comparée pour des raisons théoriques

Commentaire :

La demi-vie de la T3 est de deux jours, alors que celle de la T4 est de 6-8 jours. Le délai d'action de la
T3 est également plus court, et l'état d'équilibre est atteint en 10 jours pour la T3, et 5 semaines
pour la T4 (5 fois la demi-vie).

Un diabétique traité par insuline est hospitalisé. Il est dans le coma : sa glycémie est à 0,30 g/l (1,66 mmol/l). Parmi les
propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui appartien(nen)t au coma hypoglycémique ou qui ont pu le
favoriser ?
A - Le coma est calme avec une respiration ample

B - Il existe des sudations profuses et un signe de Babinski bilatéral

C - La prise d'alcool a pu avoir une action favorisante

D - Le coma est survenu après un effort physique important

E - Le malade hypertendu était sous salidiurétiques

Commentaire :

A - Ce coma est plutôt évocateur d'une acidocétose ; le coma hypoglycémique est souvent agité.
C - L'alcool favorise l'hypoglycémie en bloquant la néoglucogénèse hépatique.
D - L'exercice physique favorise l'hypoglycémie en augmentant la consommation périphérique de glucose.
L'hypoglycémie peut survenir pendant ou après l'effort, au moment de la reconstitution des réserves musculaire en
glycogène. Il faut donc diminuer la dose d'insuline avant l'effort, et absorber des hydrates de carbone en quantité
suffisante.
E - Les diurétiques de l'anse et les thiazidiques sont hyperglycémia

L'enquête étiologique d'une hyperprolactinémie doit faire rechercher :


1 - Un traitement récent par oestrogènes
2 - Un traitement par neuroleptiques
3 - Une hypothyroïdie primaire
4 - Un adénome hypophysaire
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4

Commentaire :

1 - Ils favorisent la multiplication des cellules hypohysaires à prolactine, et donc font oître un adénome.
2 - Par leur effet anti-dopaminergique. D'autres médicaments peuvent être incriminés réserpine, méthyldopa, cimétidine,
opiacés.
3 - Elle s'accompagne d'une élévation de la TRH, qui stimule elle-même la sécrétion de la prolactine.
4 - Les adénomes à GH s'accompagnent également d'une hyperprolactinémie dans 30 à 40 % des cas :
- par déconnection pypothalamo-hypophysaire
- car l'adénome est mixte, à GH et prolactine.

On observe souvent dans l'acromégalie :


1 - Des céphalée
2 - Une perte de poids massive
3 - Une transpiration excessive
4 - Des épisodes d'hypoglycémie
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4

Commentaire :
1 - Rapportées au syndrome tumoral, souvent rebelles,
2 - Au contraire, prise de pids en rapport avec la croissance osseuse et l'infiltration des tissus mous.
3 - Signe d'évolution de la maladie
4 - Au contraire, intolérance aux hydrates de carbone, voire diabète patent.

Au cours d'un test à la Métopyrone normal on observe :


1 - Une chute de la cortisolémie
2 - Une augmentation de l'ACTH plasmatique
3 - Une augmentation de 17-OH stéroïdes urinaires
4 - Une augmentation du composé
Compléments corrects :

A - 1,2,3

B - 1,3

C - 2,4

D-4

E - 1,2,3,4

Commentaire :

1 - La métopyrone inhibe la 11 bêta hydroxylase qui transforme le composé S en cortisol et la costisolémie chute.
2 - Cette chute de la cortisolémie constitue une levée du rétro-contrôle inhibiteur sur l'hypophyse, et l'ACTH plasmatique
augmente.
3 4 - L'augmentation de l'ACTH plasmatique stimule la synthse de stéroïdes par la surrénale en fait la synthèse de
composé S puisque celui-ci ne peut être transformé en cortisol.
La positivité de ce test est donc marquée par une élévation du composé S plasmatique, et son métabolite urinaire, les 17
OH stéroïdes (qui sont aussi les métabolites du cortisol).
Ce test étudie donc la persistance d'un rétro-contrôle surrénalo-hypophysaire.

La maladie de Basedow peut provoquer tous les signes oculaires suivants à l'exception d'un seul.
Lequel ?

A - Protrusion du globe oculaire

B - Rétraction de la paupière supérieure

C - Parésie de la convergence

D - Hypertrophie des fibres nerveuses cornéennes à l'examen par la lampe à fente

E - Asynergie oculo-palpébrale ou oculo-frontale

Commentaire :

La protrusion du globe oculaire et la parésie de la convergence sont des signes d'ophtalmopathie


basedowienne. Les deux autres signes peuvent exister dans toutes les thyrotoxicoses, quelle que soit
leur étiologie.

Le dosage de l'insulinémie plasmatique ne peut être interprété valablement que si l'on possède au moins l'un des
éléments éconcés ci-dessous. Lequel ?

A - Age

B - Taille

C - Glycémie

D - Hormone de croissance plasmatique

E - Cortisolémie
Commentaire :

Le dosage de l'insulinémie doit toujours être compaté à celui de la glycémie.

Parmi les signes suivants, lequel est inattendu chez une basdowienne en thyroxicose ?

A - Cholestérolémie inférieure à 2 g/l

B - Présence d'anticorps antithyroïdiens

C - Ralentissement de la vitesse circulatoire

D - Présence d'immunoglobulines thyréostimulantes sériques

E - Absence de réponse de TSH à TRH

Commentaire :

C'est une des causes classiques d'insuffisance cardiaque à débit élevé (bien que ce paramètre soit rarement étuidé en
pratique courante) ; cela étant dû à l'effet chronotrope positif et inotrope positif des hormones thyroïdiennes.

Parmi les médicaments suivants, lequel peut s'utiliser pour traiter une hyperthyroidie, en association aux antithyroïdiens :

A - Isoprénaline (Isuprel®)

B - Terbutaline (Bricanyl®)

C - Propranolol (Avlocardyl®)

D - Noradrénaline (Lévophed®)

E - Clomipramine (Anafranil®)

Commentaire :

Le traitement par bêtabloquants et plus spécifiquement le propanolol (ou Avlocardyl®), est presque systématiquement
associé au traitement par antithyroïdiens de synthèse. Les bêtabloquants s'opposent à l'hyperactivité sympathique
rencontrée au cours des hyperthyroïdies. L'Avlocardyl® possède de plus une action périphérique d'inhibition de la
conversion de T4 et T3 au profit de la rT3.

Parmi les éléments biologiques suivants concernant le phéochromocytome, tous sont vrais, sauf un : Lequel ?

A - Elévation du taux de l'AVM (acide vanyl mandélique) urinaire

B - Mauvaise tolérance glucidique avec hyperinsulinisme

C - Elévation du taux de l'hématrocrite correspondant à une pseudopolyglobulie

D - Possibilité d'hypercalcémie (polyadénomatose)

E - Possibilité d'hypokaliémie

Commentaire :

L'hyperglycémie est possible au cours des phéochromocytomes, mais elle s'associe à une insulinémie normale ou basse
(inhibition de la sécrétion d'insuline par les catécholamines).
NB: L'hypokaliémie n'est pas de règle mais est possible.

Les manifestations cliniques suivantes peuvent se voir au cours du syndrome de Cushing, sauf une. Indiquez laquelle ?

A - Amyotrophie
B - Obésité facio-tronculaire

C - Ostéomalacie

D - Vergetures pourpres abdominales

E - Hypertension artérielle

Commentaire :

Ce n'est pas une ostéomalacie mais une ostéoporose

Le cancer médullaire de !a thyroïde isolé sans métastase ganglionnaire ne constitue pas une indication à :

A - Thyroïdectomie totale

B - Radiothérapie externe cervicale

C - Traitement par l'iode radioactif

D - Chimiothérapie

E - Hormonothérapie par la T S.H

Commentaire :

En l'absence d'envahissement ganglionnaire et de métastase, le traitement est chirurgical.


L'iode radioactif n'est pas indiqué dans ce type de cancer non hormonodépendant.

Parmi les insulines mentionnées ci-dessous, quelle(s) est(sont) celle(s) qui est(sont) à action brève :

A - Actrapid®

B - Endopancrine 40®

C - Rapitard®

D - Endopancrine NPH®

E - Monotard®

Commentaire :

L'Actrapid® agit après 15 minutes pendant 6 à 8 heures.


L'Endopancrine® 40, après 20 minutes pendant 6 à 8 heures.
Parmi les insulines suivantes, indiquez celle ou celles dont la fin de l'action se situe entre 15 et 20
heures après l'injection :

A - Actrapid®

B - Rapitard®

C - Monotard®

D - Endopancrine zinc Protamine ZINC Protamine® (IPZ)

E - Ultra-lente®

Commentaire :

Ce sont deux insulines d'action-intermédiaire ; la Rapitard® contenant en plus une composante


ordinaire. La Rapitard® agit après 20 minutes, pendant 14 à 20 heures. La Monotard® après environ
une heure pendant 18 à 20 heures. Ce sont cependant des données théoriques, et il peut exister des
variations individuelles.

Dans une thyrotoxicose grave, quelles sont les trois indications thérapeutiques habituellement retenues ?

A - Chirurgie d'urgence

B - Bêta-bloquants

C - Iode radio-actif

D - Antithyroïdiens de synthèse

E - Iode minéral

Commentaire :

On utilisera de préférence le propylthiouracile qui agit plus vite que le Néomécarzole®, ce composé possédant un effet
périphérique. . L'iode minéral (Lugol®) aura lui aussi un effet rapide . Par contre, la chirurgie en urgence et l'iode
radioactif sont contre-indiqués, pouvant aggraver la crise aiguë thyréotoxique.

Dans le coma hyperosmolaire du diabétique :

A - La natrémie est basse

B - La réserve alcaline est effondrée

C - La déshydratation est globale

D - Il n'y a pas de cétose

E - La calcémie est élevée

Une hypertension artérielle paroxystique est d'autant plus évocatrice d'un phéochromocytome que les poussées
s'accompagnent :

A - D'une sensation de malaise intense

B - De sueurs profuses

C - De troubles vasomoteurs en particulier au niveau du visage

D - D'une bradycardie

E - De céphalées
Commentaire :

Avec la classique triade associant: céphalées, palpitations, sueurs et pâleur. HTA paroxystique, douleurs thoraciques
constrictives, angoisse, tremblements.

Parmi les formes histologiques suivantes de cancer thyroïdien, indiquez celle dont le pronostic est le meilleur sur le plan
évolutif :

A - Papillaire

B - Vésiculaire moyennement différencié (trabéculaire)

C - A cellules de Hurthie

D - Médullaire

E - Anaplasique

Commentaire :

L'anaplasique étant quant à lui, celui de moins bon pronostic.

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