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RECHERCHES
ÉTUDES
La norme NF EN 1992-3/NA « Eurocode 2 : Calcul des
structures en béton - Partie 3 : Silos et réservoirs,
Annexe Nationale à la NF EN 1992-3 » a été révisée.
ET
DIMENSIONNEMENT DES Cette nouvelle version publiée en novembre 2016
STRUCTURES introduit une nouvelle typologie des ouvrages et modifie
la méthode de calcul de l’ouverture de fissures. De
plus, la révision en cours de finalisation du Fascicule 74
du CCTG introduit des dispositions complémentaires
relatives à la conception dans le cadre des travaux.
RECHERCHES
OUMEIMA BEN MAAOUIA Il est donc apparu nécessaire de mettre à jour le
SOPHIE JACOB précédent document relatif au dimensionnement des
réservoirs (réf 312.P - janvier 2015).
Dans ce document, on traite notamment : BASSINS ET RÉSERVOIRS
•
des différentes actions qui s’exercent sur les
ouvrages : poids propre, actions géotechniques avec PRÉFABRIQUÉS EN BÉTON -
ou sans prise en compte des actions hydrostatiques, DIMENSIONNEMENT
actions des charges roulantes, action de l’eau
contenue dans l’ouvrage, charges d’exploitation SELON L’EUROCODE 2 PARTIE 3
selon la NF EN 1991-1-1, actions climatiques (vent
et neige) et actions accidentelles ; ET LE FASCICULE 74 DU CCTG
• des principes de l’analyse structurale ;
•
des principes de calcul aux états-limites : états
limites ultimes de structure (hors états limites
ultimes d’équilibre et de géotechnique) ELU et états
limites de service ELS ; OUMEIMA BEN MAAOUIA - SOPHIE JACOB
• de la durabilité des ouvrages ;
• des dispositions constructives.
Les références normatives (Eurocodes 0, 1, 2, 7,
Fascicule du CCTG) sont précisées à chaque étape
pour permettre une utilisation opérationnelle lors de
l’établissement de notes de calcul dans le cadre de
marchés. Les conditions spécifiques d’applications
Études et Recherches
des Eurocodes aux produits en béton préfabriqués de
génie civil sont également présentées.
Ce document ne traite pas les actions dues au séisme,
ni les très hautes et très basses températures ou le
stockage de matières dangereuses. Il est complété
par un exemple d’application sur un réservoir d’eaux
pluviales enterré, parallélépipédique ou oblong, pour
deux classes d’étanchéité de parois différentes.
/ Cerib - CS 10010
28233 Épernon cedex
/ 02 37 18 48 00
cerib@cerib.com
Publication réservée aux ressortissants du Cerib
/Cerib.com /Cerib.com
Études et Recherches
OBM/SJ
2204DS040 / Dimensionnement des Structures
460.P
par
Oumeima BEN MAAOUIA
Sophie JACOB
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
Avant-propos
Sommaire
1. Synthèse générale de l’étude _____________________________________ 5
1.1. Annexe nationale de l’Eurocode 2 Partie 3 ________________________________________ 5
1.1.1. Historique de la révision ________________________________________________ 5
1.1.2. Principales « nouveautés » de la NF EN 1992-3/NA-2016 _____________________ 5
1.2. Fascicule 74 du CCTG________________________________________________________ 11
1.3. Dimensionnement des bassins et réservoirs en béton _____________________________ 12
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Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
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Ce rapport synthétise les modifications apportées à ces deux textes de référence et donne un
exemple pratique de calcul sur un réservoir en béton.
Les travaux de révision de cette annexe nationale se sont achevés par la publication d’une
nouvelle version en novembre 2016 : NF EN 1992-3/NA-2016 [3].
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NOTE 1 : Sauf prescriptions particulières, la classe 0 peut être retenue pour les réservoirs destinés au
stockage des eaux pluviales et leurs ouvrages annexes.
Classe d’étanchéité 1 : cette classe d’étanchéité est la classe normale pour les ouvrages
contenant de l’eau (réservoirs, stations d’épuration, silos à boues, etc.).
1.1.2.1. Ouvertures de fissures
En classe d’étanchéité 1, les ouvertures admissibles de fissures wk1 ne sont plus fixées à des
valeurs données mais sont définies comme une fonction du rapport de la pression
hydrostatique hD à l’épaisseur h du voile retenant l’eau, où hD est la pression hydrostatique
(exprimée en mètre d’eau) au point bas de la tranche étudiée, déterminée à partir de la
hauteur théorique d’exploitation.
De plus, des ouvertures de fissures supérieures sont autorisées pour les ouvrages
préfabriqués qui sont souvent dimensionnés par le pourcentage minimal d’armatures.
Enfin, toujours en classe d’étanchéité 1, la contrainte dans les aciers est limitée à 200 MPa.
«Classe d’étanchéité 1
Les valeurs de wk1 qui limitent l’ouverture des fissures dont il est prévisible qu’elles traversent la
section, sont définies comme une fonction du rapport de la pression hydrostatique h D, à l’épaisseur
h du voile retenant l’eau. hD est la pression hydrostatique (exprimée en mètre d’eau) au point bas
de la tranche étudiée, déterminée à partir de la hauteur théorique d’exploitation ;
• Pour hD/h ≤ 20, wk1 = 0,15 mm, pour hD/h ≥ 40, wk1 = 0,05 mm, avec interpolation linéaire pour
les valeurs de hD/h comprises entre 20 et 40 et limitation à hD/h ≤ 50 (voir Figure 1). Pour les
ouvrages préfabriqués industriellement, il est autorisé des valeurs de h D/h supérieures, sous
réserves de justifications spéciales (% mini, essais, etc.) ;
• De plus, la contrainte σs dans les armatures est limitée : σs ≤ 200 MPa.
Lorsque la section n’est pas fissurée sur toute son épaisseur (voir 7.3.1 (112)), il y a lieu de limiter
l’ouverture des fissures à wk1 = 0,15 mm.»
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« Classe d’étanchéité 2
NOTE Il convient généralement d’éviter les fissures dont il est prévisible qu’elles traversent la
section sur toute son épaisseur. Cette classe d’étanchéité est plus exigeante que ce qui est admis
habituellement pour les ouvrages courants contenant de l’eau (réservoirs, stations d’épuration,
etc.).
NOTE Lorsque la fissuration est traversante, il est illusoire de pouvoir atteindre les exigences en
matière de fuite de la classe 2 sans recours à des revêtements. Dans ces conditions, il convient de
se limiter aux exigences relatives à la maîtrise de la fissuration de la classe 1.
NOTE Lorsque la section n’est pas fissurée sur toute son épaisseur (voir 7.3.1 (112)), il y a lieu
de limiter l’ouverture des fissures à wk1 = 0,12 mm. »
Concernant le calcul de l’ouverture de fissures, il a été modifié pour être moins pénalisant. Il
est basé sur le « Model Code » 2010 de la fédération internationale du béton [4] et non plus
sur l’Eurocode 2 (2006). L’inéquation « > 0,6 » de l’équation de calcul de l’ouverture des
fissures (7.9) de la clause 7.3.4 de la NF EN 1992-1-1 (2005) [5] a été supprimée.
avec :
où :
αe et ρp,eff ont les mêmes définitions qu’en 7.3.4 de la norme NF EN 1992-1-1 [5] ;
e est le rapport Es/Ecm
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avec :
kt = 0,4 (valeur correspondant à un chargement de longue durée), car la structure est considérée à
long terme et en fissuration stabilisée.
où :
ϕ, ρp,eff et c ont les mêmes définitions qu’en 7.3.4 de la norme NF EN 1992-1-1, soit :
ϕ est le diamètre des barres. Lorsque plusieurs diamètres de barres sont utilisés dans une même
section, il convient de retenir un diamètre équivalent . Dans le cas d'une section comportant n 1
barres de diamètre ϕ1 et n2 barres de diamètre ϕ2, il convient d'adopter :
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Ainsi, pour ces cas, les formules de calcul diffèrent de celles de l’Eurocode 2 usuel.
En revanche, dans le cas de flexion simple, les formules de calcul restent les mêmes pour le
même type de structures.
La clause 9.6.1 (102) de NF EN 1992-3/NA (2016) [3] précise pour les voiles de structures
des silos et réservoirs :
La détermination du coefficient de fluage φ(∞ ;t0) se fait en suivant les abaques données dans
l’Eurocode 2, NF EN 1992-1-1 : 2005 [5] (Annexe 1).
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Ainsi, la clause 9.6.1 (102) de la NF EN 1992-3/NA (2016) [3] (pour les structures voiles de
silos et réservoirs) précise :
La section maximale d’armatures autorisée est As,max = 0,02 bh par direction et pour les deux
faces.
La clause 9.12 (101) [3] stipule que l’épaisseur minimale des parois des réservoirs est de
150 mm.
Néanmoins, pour les ouvrages monolithes préfabriqués, l’épaisseur peut être réduite sans être
inférieure à 80 mm, sous réserve de respecter les enrobages définis par la norme NF EN 1992-
1-1 [5] en fonction de la classe d’environnement et de mettre en œuvre des bétons de classe
minimale C30/37.
Pour les réservoirs constitués d’éléments préfabriqués assemblés sur le chantier, l’épaisseur
minimale de 80 mm indiquée ci-avant est admise sous réserve de mettre en œuvre des bétons
de classe minimale C35/45.
Il est admis qu’un réservoir réalisé à partir d’éléments préfabriqués assemblés par
précontrainte soit considéré monolithe si la contrainte résiduelle à l’ELS caractéristique sous
l’effet des seuls efforts normaux les plus défavorables est au minimum de 0,5 MPa. De plus,
dans le cas d’un moment fléchissant concomitant, les sections doivent demeurer entièrement
comprimées sous l’effet combiné du moment et de l’effort normal.
Pour des parois de plus de 150 mm d’épaisseur, les armatures doivent être nécessairement
réparties en deux nappes. Dans le cas d’ouvrages circulaires à axe vertical, la nappe intérieure
ne comporte pas plus de la moitié de la section totale des armatures horizontales et la section
unitaire des armatures de répartition est au moins égale au cinquième de la section unitaire
des barres d’armatures principales.
A titre de simplification, pour tenir compte des actions indirectes (par exemple, le retrait gêné
par le radier), les armatures horizontales déterminées à la section de poussée maximale sont
à poursuivre vers le bas, jusqu’au radier.
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Le diamètre des armatures est au plus égal à h/10 (h étant l’épaisseur de la paroi) et au moins
égal à 7 mm.
L’espacement des armatures est limité, pour les parois au contact du liquide, à la plus petite
des deux valeurs 1,5 h et 200 mm.
Pour les radiers, fonds de réservoirs, reposant directement sur le sol, il convient de respecter
les dispositions suivantes :
• l’épaisseur minimale est de 150 mm. Cette épaisseur peut être réduite, sans être inférieure
à 80 mm, pour les ouvrages préfabriqués avec radiers monolithiques et solidaires des
parois ;
• pour les armatures dimensionnées par la condition de pourcentage minimal, les
recouvrements peuvent être assurés en totalité dans la même section ;
• pour les radiers monolithiques et solidaires des parois verticales, le pourcentage minimal
d’armatures est fixé à 0,25 %; ce pourcentage est à répartir en deux nappes pour les radiers
d’épaisseur supérieure à 150 mm ;
• pour les radiers désolidarisés des parois, les armatures sont dimensionnées pour équilibrer
les sollicitations dues au retrait.
Les ouvrages ou parties d’ouvrages neufs réalisés en béton sont classés selon la typologie suivante :
• Type A : ouvrage en béton non revêtu ;
• Type B : ouvrage en béton avec revêtement d’imperméabilisation (RI) ;
• Type C : ouvrage en béton avec revêtement d’étanchéité (RE).
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NOTE 2 : Un revêtement d’imperméabilisation (noté RI) est un écran intérieur adhérent à son support,
pouvant en compléter l’étanchéité, mais ne résistant pas à la fissuration de ce support, ce
qui est le cas des enduits à base de mortiers hydrauliques hydrofugés épais ou minces, des
micro-mortiers à base de liants mixtes, des revêtements à base de résines de synthèses non
armées.
Se distinguent :
RIR : Revêtement d’imperméabilisation rigide
RIS : Revêtement d’imperméabilisation souple, accompagnant les déformations du support,
sans résistance à la fissuration
Un revêtement d’étanchéité (noté RE) est un écran intérieur adhérent ou non au support
assurant seul l’étanchéité de l’ouvrage. Le revêtement doit pouvoir s’adapter aux légères
déformations ou fissurations des ouvrages ; appartiennent à cette catégorie les revêtements
à base de résine de synthèse armés ou non et les géomembranes synthétiques ou
bitumineuses.
Se distinguent :
REA : Revêtement d'étanchéité adhérant au support
REI : Revêtement d'étanchéité n'adhérant pas en totalité au support
Les points modifiés par les révisions des documents cités sont :
• Le calcul des sections de béton armé ;
• La justification à l’ELS pour l’étanchéité des parois ;
• Les dispositions constructives.
Deux exemples de calcul sont présentés : un calcul de parois en traction simple (exemple de
réservoir cylindrique) et un calcul de paroi ou radier en flexion simple. Ces exemples sont
traités directement en partant des sollicitations connues (M,N).
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2. Dossier de l’étude
2.1. Introduction
Ce document présente les principes de dimensionnement et les vérifications aux Eurocodes
des réservoirs sans pression en béton préfabriqué ; il concerne principalement les réservoirs
enterrés.
Les ouvrages concernés ont pour objet de « contenir » des eaux brutes, de ruissellement ou
des eaux éventuellement chargées de matières dissoutes et en suspension.
Ce guide décrit :
• les données d’entrées nécessaires à la justification à l’Eurocode 2 ;
• les méthodes de justification par le calcul en mentionnant les références normatives ;
• la justification des dispositions constructives.
Il traite notamment :
• des actions s’exerçant sur ces ouvrages : poids propre, actions géotechniques (actions
hydrostatiques), actions des charges roulantes, action de l’eau contenue dans l’ouvrage,
charges d’exploitation selon NF-EN-1991-1-1 [10], actions climatiques (neige et vent) et
actions accidentelles ;
• des principes de l’analyse structurale ;
• des principes du calcul aux états-limites : états limites ultimes de structure (hors états
limites ultimes d’équilibre et de géotechnique) ELU et états limites de service ELS ;
• de la durabilité des ouvrages ;
• des dispositions constructives.
Les conditions spécifiques d’applications des Eurocodes aux produits en béton préfabriqué de
génie civil sont présentées.
Ce document ne traite pas des actions dues au séisme qui pourront faire l’objet de documents
complémentaires spécifiques.
Ce guide est complété par un exemple d’application sur un réservoir d’eaux pluviales enterré
en béton armé.
NOTE 3 : Le Fascicule 74 du CCTG a été révisé mais la nouvelle version n’est, au jour de la publication
du présent document, pas encore formellement approuvé. Ce rapport se base sur la version
finale datée en décembre 2018.
Ces ouvrages sont généralement réalisés sur mesure (géométrie, dimensions, ferraillage…) ;
cependant les géométries les plus couramment rencontrées en ce qui concerne les réservoirs
en béton préfabriqué sont présentées ci-après.
Les ouvrages circulaires (voir Figure 2) sont réalisés par assemblage d’éléments coques
préfabriqués et sont souvent réalisés en béton précontraint pour assurer la stabilité et la
résistance mécanique de l’ouvrage.
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Figure 2 – Ouvrages circulaires verticaux (par exemple pour des stations d’épuration)
Figure 3 – Ouvrages parallélépipédiques (par exemple pour des bassins et déversoirs d’orages, ou
des bassins de réserve incendie)
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Figure 4 – Ouvrages oblongs dont les éléments d’abouts sont en forme de demi-cercle
La norme NF EN 1992-3 [1] en lien avec la norme NF EN 1992-1-1 [5] précise que « les
produits, tels que des conduites en béton, qui sont fabriqués et utilisés conformément à une
norme de produit étanche, sont considérés comme satisfaisant aux exigences, y compris les
dispositions constructives, de la présente norme sans calcul supplémentaire ».
Le Fascicule 74 précise, clause 1.2.1 : « Pour les ouvrages justifiés par l’essai (cas de certains
produits préfabriqués), on se référera notamment aux normes de produits correspondantes.
Les produits qui sont fabriqués et utilisés conformément à une norme de produit étanche sont
considérés comme satisfaisant aux exigences de la norme NF EN 1992-3 et son annexe
nationale, y compris les dispositions constructives, sans calcul supplémentaire. »
Figure 5 – Ouvrages circulaires longitudinaux, par exemple constitués de tuyaux de grands diamètres
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De même, les petites installations comme les fosses préfabriquées (voir) dépendent de la
norme NF EN 12566-1 et leur comportement structurel peut être déterminé par un essai dit
« Pit Test » sans justification supplémentaire.
Les cadres enterrés relèvent de la norme NF EN 14844, qui ne comporte pas d’exigence
relative à l’étanchéité. L’étanchéité peut alors être vérifiée au moyen d’essais ou par le respect
de la norme NF EN 1992-3 (maîtrise de fissuration et dispositions constructives). Le
dimensionnement de ces produits n’est toutefois pas détaillé dans ce rapport qui concerne
l’application des Eurocodes. La justification à l’Eurocode 2 des cadres enterrés est présentée
dans le rapport [39].
Les points singuliers (tels que passage de canalisations, joint d’étanchéité, chaînage
d’assemblage, etc.) doivent faire l’objet d’une étude et d’un traitement sur chantier
particulièrement soignés. De plus les liaisons (articulations, appuis, encastrements) et les
charges appliquées par les couvertures sur les parois des ouvrages peuvent entraîner des
actions importantes dans le reste de la structure et doivent être alors considérées.
Les assemblages peuvent être réalisés par emboîtement à garnitures d’étanchéité, par
boulonnage, par clavetage, par des armatures de liaison, par collage…
On veillera également à leur prise en compte (voir l’analyse structurale en paragraphe 2.4.2).
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On considère ici uniquement les réservoirs à une seule cuve. Les réservoirs formés de
plusieurs cuves peuvent être considérés comme la juxtaposition de plusieurs réservoirs (sans
reprise d’efforts par la structure adjacente).
En effet, soit le réservoir est composé de plusieurs ouvrages les uns à côté des autres séparés
par un espace suffisant pour ne pas entraîner de déformations gênées, soit les parois en
contact sont munies de réservations pour permettre le passage des fluides. Si les deux cuves
sont vides, elles sont dimensionnées par la poussée des terres de chaque côté comme pour
une cuve seule. Si les deux cuves sont pleines, elles sont dimensionnées par la poussée du
liquide intérieur et les efforts sur les parois internes se compensent. La paroi interne est en
fait constituée de deux éléments qui se déplacent de la même façon. Le cas où une cuve est
vide et l’autre cuve est pleine n’est pas étudié. Un ferraillage sécuritaire serait un ferraillage
identique pour tous les piédroits qu’ils soient en contact avec la seconde cuve ou vers
l’extérieur bien qu’il soit possible d’optimiser le calcul.
Les très hautes et très basses températures ne sont pas considérées, le stockage de matières
dangereuses non plus (le calcul dans ces conditions particulières n’est pas pris en compte
dans la norme NF EN 1992-3 [1]).
Ce rapport traite des réservoirs parallélépipédiques, oblongs et circulaires enterrés, qui sont
les plus courants pour les bassins d’eaux pluviales réalisés en éléments préfabriqués en
béton.
Les actions à prendre en compte sont définies par le Fascicule 74 du CCTG article 4.1 [6] et
comprennent :
• des actions permanentes :
− poids propre, poids des superstructures, poids des équipements fixes (G) ;
− éventuellement, actions géotechniques : poids et poussées des terres, poids et pression
de l'eau extérieure à l'ouvrage ;
− déformations ou déplacements imposés : tassements différentiels, retrait ;
− éventuellement la précontrainte.
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NOTE 4 : Le présent document ne traite pas de la stabilité d’ensemble de l’ouvrage dans son
environnement.
Chaque action est définie par une valeur caractéristique (NF EN 1990 : 2003 Clause 4.1.2)
[9].
Les Eurocodes 1 et 7 définissent les valeurs de ces actions. Le détail en est donné ci-après
par type d’action.
Le poids propre de la structure peut être représenté par une valeur unique et être calculé sur
la base des dimensions nominales et des masses unitaires moyennes (NF EN 1990 : 2003
Clause 4.1.2) [9]. Pour cela, on peut se référer à la norme NF EN 1991-1-1 : 2003 - Annexe A
Tableaux A.1 et A.6 [10] qui précise des valeurs nominales indicatives des poids volumiques
des matériaux de construction :
• pour le Béton Armé : 25 kN/m3 ;
• pour le Béton non Armé : 24 kN/m3.
Les règles générales sont définies par l’Eurocode 7 partie 1 (NF EN 1997-1 : 2005 complétée
par son annexe nationale française, la norme NF EN 1997-1/NA : 2006) [11] [12].
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À titre informatif et afin d’évaluer la pertinence des paramètres géotechniques pris en compte
pour un projet, on peut se référer aux ordres de grandeurs (voir Annexe 1).
NOTE 5 : Par exemple, des méthodes usuelles d’interaction ouvrage-sol appliquées aux ouvrages
enterrés sont présentées dans le rapport CERIB 205.I "Application des Eurocodes aux
produits préfabriqués de génie civil : bases de calcul et actions sur les ouvrages".
Catégories
1 2 3
géotechniques
Ouvrages très grands et
Types d’ouvrage Petits et simples Courants
inhabituels
Conditions de terrain ou
Connues et simples basées sur une
de chargement
expérience locale
Pas de conditions inusuelles ou très
Stabilité globale et mouvements de difficiles
de terrain ou de
Conditions de site terrain négligeables
chargement Zones très sismiques
Travaux d’excavation hors nappe ou difficiles Zones sujettes à
pour lesquels une expérience locale
instabilité et mouvement
montre qu’ils sont simples
de terrain
Pas de risque
Risques Négligeable Anormaux
exceptionnel
Nécessité de
Types de Expérience et reconnaissance données Reconnaissance
reconnaissance et géotechnique qualitative géotechniques géotechnique et calcul
de conception Méthode de calcul de routine quantitatives et de approfondis
calcul
Tableau 3 – Catégorie géotechnique de l’ouvrage selon la norme NF EN 1997-1 : 2005 Clause 2.1 [11]
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Conséquences Effets faibles ou négligeables sur les personnes, sur l’ouvrage à construire, vis-à-vis
des personnes, des ouvrages et des constructions avoisinantes et vis-à-vis de la
faibles CC1 protection de l’environnement
Effets modérés sur les personnes, et/ou des effets importants sur l’ouvrage à
Conséquences
construire ou les constructions avoisinantes, en termes sociaux, économiques ou
moyennes CC2
d’environnement
Conséquences Effets importants sur les vies humaines et ou conséquences importantes sur
l’ouvrage à construire ou les constructions avoisinantes, en termes sociaux,
élevées CC3 économiques ou d’environnement
Tableau 4 - Classe de conséquence selon la norme NF EN 1990 : 2003 Annexe B Clause B3.1 [9]
Tableau 5 – Catégories géotechniques en fonction des classes de conséquence et des conditions de site
[12]
En tant que « murs et autres ouvrages de soutènement retenant du sol ou de l’eau », les
réservoirs de dimensions courantes sont considérés de catégorie géotechnique 2, d’après la
norme NF EN 1997-1 Clause 2.1 (19) note [11].
La classe de conséquence faible ou moyenne (CC1 ou CC2) doit être choisie par le maître
d’ouvrage, suivant les conditions de site (la localisation, le volume contenu, l’effluent retenu).
Toutefois, dans le cas où un ouvrage devrait subir l’action de l’eau souterraine, il y a lieu de se
référer aux quatre niveaux des eaux suivants : (NF EN 1990/NA : 2011Clause A1.3.1) [13] :
• le niveau quasi-permanent (ou niveau EB des «basses eaux») : le niveau EB peut être défini
comme correspondant à un niveau susceptible d’être dépassé pendant la moitié du temps
de référence (50 ans) ;
• le niveau fréquent (ou niveau EF) : le niveau EF, susceptible de jouer un rôle vis-à-vis de
critères concernant l’étanchéité, peut être défini comme le niveau susceptible d’être
dépassé pendant 1 % du temps de référence ;
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𝛾𝑡𝑒𝑟 ∗ 𝐾𝑎 ∗ 𝐻
Où :
• 𝛾𝑡𝑒𝑟 est la masse volumique des remblais, généralement prise entre 18 et 20 kN/m3 ;
• 𝐾𝑎 est le coefficient de poussée latérale 𝐾𝑎 = 𝑡𝑔²(𝜋/4 − 𝜑/2) où φ est l’angle de
frottement interne des remblais (voir annexe 1) ;
(La formule de 𝐾𝑎 est donnée pour le cas le plus récurrent où les piédroits sont verticaux
et où il n'existe pas de talus en tête d’ouvrage) ;
• H la hauteur de remblai.
NOTE 6 : En présence d’une nappe phréatique, il convient de distinguer le poids volumique du sol sec
(𝛾𝑡𝑒𝑟 ) de celui du sol humide (𝛾𝑡𝑒𝑟,𝑠𝑎𝑡𝑢𝑟é ) dans le calcul de poussée des terres.
NOTE 7 : Le Fascicule 74 du CCTG précise que les poussées des terres ne sont pas prises en compte
lorsque l’effet de leur action est favorable, sauf exception à préciser au CCTP.
Si le calcul doit intégrer des charges ponctuelles, il y a lieu de prendre en compte leur diffusion
dans le sol.
Pour les réservoirs en surface, il convient de considérer l’action du vent. Cependant, cette
action n’est significative que pour les structures de grande hauteur comme les châteaux d’eau.
Elle ne sera donc pas considérée dans cette étude qui concerne essentiellement les réservoirs
enterrés.
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Dans la suite de cette partie nous nous limiterons à une exposition de la nouvelle carte de
neige et des poids volumiques des différents types de neige.
Pour calculer l’action de la neige, il est nécessaire de tenir compte des chutes exceptionnelles,
des conditions de site et des possibilités d’accumulations.
La carte des valeurs de charge de neige (NF EN 1991-1-3/NA : 2007 [15]) présente les
différentes zones géographiques à considérer. Elle est complétée du tableau donnant les
charges de neige pour chaque cas :
Régions : A1 A2 B1 B2 C1 C2 D E
Valeur caractéristique (Sk) de la charge de neige sur le 0,4 0,4 0,5 0,5 0,6 0,6 0,9 1,4
sol à une altitude inférieure à 200 m : 5 5 5 5 5 5 0 0
Valeur de calcul (SAd) de la charge exceptionnelle de 1,0 1,0 1,3 1,3 1,8
− − −
neige sur le sol : 0 0 5 5 0
Figure 7 – Carte des valeurs de charge de neige (NF EN 1991-1-3/NA : 2007) [15]
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Avec :
Lorsque les éléments de structure sont exposés pendant de longues périodes à des
températures élevées (> 50 °C), il convient de prendre en compte la modification du fluage.
La norme NF EN 1992-3 annexe K [1] donne les détails du calcul.
Ici ces actions ne sont pas prises en compte, puisque l’on considère un réservoir contenant
des effluents de température globalement constante.
Les changements thermiques et hydriques dus à l’hydratation du ciment ne sont pas pris en
compte également puisque l’on considère uniquement les éléments préfabriqués.
De même, les effets de bridage dus aux déformations imposées gênées (retrait, déformations
thermiques au jeune âge) décrits dans la norme NF EN 1992-3 annexe L [1] ne sont pas pris
en compte, compte tenu des modes de préfabrication des ouvrages.
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Dans le cas où cette information n’est pas précisée, on peut retenir la charge de véhicule de
service définie dans la norme NF EN 1991-2 [16] et la norme NF EN 1991-2/NA clause 5.3.2.3
[17] (applicable aux passerelles).
Pour le calcul des piédroits on applique les clauses de la norme NF EN 1991-2/NA Clause 4.9
[17] qui traite les cas des culées et murs adjacents aux ponts.
Suite à l’application de ces clauses, la charge roulante de service revient à une charge répartie
𝑞𝑟𝑜𝑢𝑙 = (80 + 40) ∗ 0,7/(3 ∗ 2,2) = 12,72 𝑘𝑁/𝑚2 appliquée à un rectangle de 3 × 2,2 m.
NOTE 8 : pour des ouvrages de hauteur inférieure à 4 m, on pourra considérer qeq appliquée à une
surface infinie.
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𝛾𝑒𝑎𝑢 ∗ ℎ
Où :
• 𝛾𝑒𝑎𝑢 est la masse volumique du liquide contenu ;
• ℎ est l’élévation de la nappe par rapport au point le plus bas du piédroit.
Le Fascicule 74 du CCTG [20] précise à l’article 4.1.2 : « Les actions variables, non définies
par des textes réglementaires, sont précisées dans le CCTP. A défaut d'une telle précision pour
les actions dues à l’entretien sur les planchers, passerelles et toitures, les valeurs suivantes
sont adoptées :
• 2 kN/m² pour les planchers et passerelles ;
• 1 kN/m² pour les toitures. »
Dans ce cas, l’annexe nationale NF P 06-111-2 : 2004 donne les valeurs des actions à
considérer (NF P 06-111-2 : 2004 - AN1 Clause 6.3.1.2.(1) P Tableau 6.2(NF)) :
• charge répartie : 𝑞𝑘 = 5 𝑘𝑁/𝑚2 ;
• charge concentrée : 𝑄𝑘 = 4,5 𝑘𝑁.
Il est bien précisé que les actions dynamiques ne sont pas considérées et qu’il convient de les
prendre en compte si elles sont significatives (NF EN 1991-1-1:2003 - Clause 6.3.1.1 (2)P)
[10].
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Les différents cas de chargement à prendre en compte (ouvrage vide et remblayé, ouvrage en
eau non remblayé, présence ou non de charge roulante, remontée de nappe…) doivent être
déterminés suivant les conditions de site, et la vie en œuvre de l’ouvrage.
Dans le cas des réservoirs enterrés, la mise en place des remblais ne peut s’effectuer qu’après
essais et épreuves d’étanchéité des ouvrages (voir article 11.2 du Fascicule n°74 du CCTG)
[6], donc le calcul des piédroits doit prendre en compte deux cas de charge :
• cas où l’ouvrage est plein mais pas encore remblayé ;
• cas où l’ouvrage est vide et remblayé.
Remblais + neige
Terre + véhicules
+ nappe
Eau intérieure
phréatique
Poids propre
Le cumul des charges précitées aboutit à des actions verticales et une charge trapézoïdale
horizontale qui s’applique au piédroit, comme décrit en Figure 9.
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Les durées d’utilisation de projet doivent normalement être spécifiées (NF EN 1991 : 2002
Clause 2.3).
Des durées indicatives d’utilisation de projet sont données par l’annexe nationale de la norme
NF EN 1990 : 2003 (NF EN 1990/NA :2011– Clause A1.1 - Tableau 2.1 (NF) [13] qui spécifie
que lorsque la durée d’utilisation de projet n’est pas précisée, c’est la valeur donnée par le
Tableau 2.1 qui est à prendre en compte.
Catégorie de
Durée indicative
durée
d’utilisation de Exemples
d’utilisation de
projet (années)
projet
1 10 Structures provisoires a)
Éléments structuraux remplaçables, par exemple poutres
2 25
de roulement, appareils d’appui
3 25 Structures agricoles et similaires
4 50 Structures de bâtiments et autres structures courantes
Structures monumentales de bâtiments, ponts, et autres
5 100
ouvrages de génie civil
a) Les structures ou parties de structures qui peuvent être démontées dans un but de
réutilisation ne doivent normalement pas être considérées comme provisoires.
Tableau 7 – Durée indicative d’utilisation de projet
(NF EN 1990/NA : 2011– Clause A1.1 - Tableau 2.1) [13] adapté
Dans le cas où la catégorie de durée d’utilisation de projet n’est pas indiquée par le CCTP, on
adopte par défaut pour les réservoirs un classement en catégorie 4, soit une durée d’utilisation
de 50 ans (Fascicule 74 du CCTG [6] article 1.2.3.1).
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La classe d’exposition doit être définie par le maitre d’ouvrage. Dans le cas où elle n’est pas
précisée dans les pièces écrites, le guide « Les classes d’exposition. Aide à la prescription –
recommandations professionnelles CERIB-FIB » recommande de considérer une classe XC2
pour les faces externes, XC4 pour les faces internes en contact avec le liquide et
éventuellement de compléter pour les éléments non soumis au gel/dégel par la classe XF
appropriée, suivant l’environnement, en se référant à la carte des zones de gel Figure 10.
On peut compléter avec la classe XA appropriée selon les caractéristiques chimiques des
fluides à contenir. Dans le cas d’un réservoir d’eaux pluviales, on ne considère généralement
pas de classe XA supplémentaire.
Figure 10 – Carte des zones de gel en France - Figure NA.2 de NF EN 206-1/CN : 2012 [22]
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Cette étude se limite aux situations durables. Il n’est pas traité du cas des situations
transitoires (phases de fabrication, manutention et pose sur chantier), accidentelles et
sismiques. On considère que la phase d’essai n’est pas une phase transitoire.
Dans certains cas, il convient de classer comme ultimes des états-limites qui concernent la
protection du contenu de la construction (ces cas sont ceux convenus pour un projet particulier
avec le client et l’autorité compétente).
Les états précédant un effondrement structural qui, pour des raisons de simplification, sont
pris en compte à la place de l’effondrement lui-même peuvent être traités comme des états-
limites ultimes.
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Dans le cadre de cette étude, seul l’état limite ultime de structure est traité.
Les exigences d’aptitude au service doivent être convenues pour chaque projet particulier
avec le maître d’ouvrage.
Une distinction doit être faite entre les états-limites de service réversibles et les états-limites
de service irréversibles.
Pour les réservoirs, il convient de vérifier les états-limites de service qui concernent les
dommages affectant la fonction de stockage de l’ouvrage.
Pour les réservoirs en béton, il y a donc lieu de considérer les états-limites de service définis
par la norme NF EN 1992-1-1 : 2005 [5], son annexe nationale la norme NF EN 1992-1-1-NA :
2007 [8], la norme NF EN 1992-3 : 2006 [1] et son annexe nationale, la norme NF EN 1992-
3 NA : 2016 [3] qui consistent à vérifier :
• la maitrise de la fissuration pour la classe d’étanchéité 0 ;
• la maitrise de la fissuration et la limitation de la contrainte de traction des aciers σs à 200
MPa pour la classe d’étanchéité 1.
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La modélisation des actions statiques doit être fondée sur un choix approprié des relations
force/déformation dans les éléments et leurs assemblages ainsi qu’entre les éléments et le
sol (NF EN 1990 : 2003 Clause 5.1.2) [9].
La modélisation par éléments finis ou toute autre analyse structurale qui respecte les principes
cités au début de ce paragraphe peut être appliquée pour le calcul des réservoirs.
Selon les dimensions et les conditions d’appui des différents éléments, le calcul pourra être
assimilé à un calcul de type « poutre » par exemple.
Les assemblages réalisant le liaisonnement mécanique entre éléments doivent créer une
construction robuste en mesure de transmettre les efforts et déformations de la structure.
Les différents éléments préfabriqués peuvent être assemblés entre eux par emboîtement à
garnitures d’étanchéité, par boulonnage (voir Figure 12 et Figure 14), par clavetage, par des
armatures de liaison et aciers en attente (voir Figure 13), par collage… Ils peuvent être
complétés par des systèmes de joints assurant l’étanchéité à l’eau.
Figure 12 – Exemple d’assemblage d’une plaque d’about (vis, écrou, rondelle + colle)
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Figure 13 – Exemple d'assemblage par clavetage (aciers sortants et aciers filants + béton de reprise)
Figure 14 – Exemple d'assemblage entre éléments par vis et platines + joint élastomère
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Un ensemble de plusieurs éléments pourra être considéré comme une seule dalle dans le cas
où leur liaisonnement permet d’assurer la continuité et le monolithisme.
appui simple ;
articulation ;
ou encastrement.
Comme précédemment, les assemblages entre éléments préfabriqués peuvent être réalisés
à l’aide de produits industriels (boulons, appuis néoprènes, …) ou réalisés en pleine masse
(continuité des armatures, clavetage) en jouant sur la rigidité de l’assemblage, les liaisons
seront alors considérées comme parfaites mais dans la réalité, elles le seront plus au moins.
En effet la liaison considérée n’est qu’une modélisation de l’assemblage réel, et est donc
imparfaite. La présence de jeux peut bloquer les rotations, créer des moments dans les
articulations ou faire apparaître des rotations dans les encastrements ; de même que des
déformations de l'assemblage peuvent entraîner des rotations.
Chaque bord de dalle peut présenter un appui de type différent si ceux-ci ne sont pas effectifs
sur tout le pourtour de la dalle (par exemple une dalle de couverture posée sans joint sur les
piédroits) ou en présence d’ouvertures (voir 2.4.2.3).
Par exemple quand la dalle de couverture est posée sur un joint sur les piédroits, l’appui simple
est la solution la plus représentative, mais quand la dalle est boulonnée sur les piédroits, il est
possible de considérer l’appui comme une solution intermédiaire entre un appui simple et un
encastrement.
NOTE 11 : Pour une poutre, le moment maximal sous charge répartie de valeur q est de qL²/8 en la
considérant en appui simple, et de qL²/12 en la considérant en encastrement. Suivant les
conditions de mise en œuvre et les cas, il est possible d’utiliser l’une ou l’autre de ces
valeurs, ou même une valeur intermédiaire telle que par exemple la valeur de qL²/10, en
prenant bien soin de garder une valeur sécuritaire.
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Le choix des conditions d’appuis ne peut pas se faire indépendamment du mode de ferraillage,
car les reprises d’efforts sont différentes suivant le mode de ferraillage. Lorsque les aciers
d’un élément se prolongent dans l’autre afin de transmettre les efforts et que les aciers sont
dimensionnés pour reprendre les sollicitations dues au moment, alors la liaison est considérée
comme un encastrement, comme en Figure 15. Cependant, si les aciers se trouvant en partie
tendue ne sont là que pour éviter la fissuration et que leur section n’est pas suffisante pour
reprendre les sollicitations dues aux moments, alors la transmission des moments ne peut
être assurée et la liaison est considérée comme une articulation, comme en Figure 16.
La norme NF EN 1992-1-1 Clause 9.3.1.2 [5] précise pour les armatures dans les dalles au
voisinage des appuis que, « lorsqu'un encastrement partiel se produit le long du bord d'une
dalle mais n'est pas pris en compte dans l'analyse, il convient que les armatures supérieures
soient capables de résister à au moins 25 % du moment maximal de la travée adjacente. Il
convient que ces armatures se prolongent sur une longueur d’au moins 0,2 fois la longueur
de la travée adjacente, mesurée à partir du nu de l'appui, qu’elles soient continues au droit
des appuis intermédiaires et qu'elles soient ancrées aux appuis d'extrémité. Sur un appui
d'extrémité, le moment à équilibrer peut être réduit jusqu’à 15 % du moment maximal de la
travée adjacente. »
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NOTE 12 : La norme NF EN 1992-1-1 Clause 10.9.1 (2) [5] indique qu’il convient de prévoir des
armatures et/ou des dispositions constructives particulières afin de tenir compte des effets
de déformations gênées parasites au droit des appuis dans le cas de dalles sur appuis
simples.
« Une dalle soumise principalement à des charges uniformément réparties peut être considérée
porteuse dans une seule direction si l’une ou l’autre des conditions ci-après est remplie :
• elle présente deux bords libres (sans appuis) sensiblement parallèles, ou bien ;
• elle correspond à la partie centrale d’une dalle pratiquement rectangulaire appuyée sur quatre
côtés et dont le rapport de la plus faible portée à la plus grande portée est supérieur à deux. »
Si l’une ou l’autre de ces conditions est remplie, la dalle sera alors calculée comme une poutre.
Pour l’exemple ci-contre Figure 17, il est possible de considérer une dalle centrale qui porte
dans le sens y et deux dalles (dans le prolongement des bandes de trémies) portant dans le
sens x qui viennent s’appuyer sur la dalle centrale.
Il ne faut pas oublier l’ajout d’aciers filants au voisinage des ouvertures qui feront office de
chaînages.
Pour la dalle de couverture par exemple, le couronnement béton permettant une grande
ouverture peut dans le cas où il est solidaire des piédroits (avec ancrage des aciers dans le
piédroit) être calculé comme un corbeau. Dans le cas où le couronnement est non solidaire
des piédroits (cas d’éléments simplement posés), il peut être calculé en considérant les quatre
côtés comme des poutres comme sur la Figure 18.
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Élément non
solidaire au
piédroit
Élément
solidaire
au piédroit
calculé en
corbeau
Les appuis peuvent être effectifs sur un ou plusieurs côtés, on veillera à le prendre en compte
pour le calcul (présence de joints, réservations de grandes dimensions…) en considérant alors
la dalle appuyée sur quatre côtés, ou seulement sur trois ou deux côtés…
De même, il est possible de calculer la dalle comme une poutre si par exemple elle n’est
porteuse que dans une seule direction (voir paragraphe 2.4.2.2), par exemple dans le cas où
la dalle de couverture est composée de multiples dalles juxtaposées, les dalles ne sont
liaisonnées que sur deux côtés parallèles.
2.4.2.4.2. Piédroits
Si l’on considère que les méthodes d’assemblage (boulonnage, clavetage…) servent à
reprendre les efforts et assurer le monolithisme de l’ouvrage, il sera alors nécessaire de les
dimensionner, de les vérifier (voir paragraphe 2.4.3.2) et d’en tenir compte pour les liaisons
des piédroits. Dans le cas d’un long réservoir parallélépipédique, les piédroits ne portent alors
que dans une direction et sont calculés comme des poutres, comme présenté en Figure 20.
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Si l’on considère que les méthodes d’assemblages servent uniquement à assurer la continuité
et l’étanchéité, et n’interviennent pas pour reprendre des efforts, il convient de dimensionner
les piédroits comme des plaques ou coques juxtaposées comme présenté en Figure 21.
Les conditions d’appui dépendent des méthodes d’assemblage. Les piédroits peuvent alors
être :
• encastrés ou articulés en pied selon le mode de ferraillage entre le piédroit et le radier ;
• libres en tête : sans dalle de couverture par exemple. (Pour un calcul en poutre, le piédroit
se calcule alors comme une console soumise à un chargement triangulaire et/ou une
charge uniformément répartie) ;
• en appui simple en tête : dans le cas où la dalle de couverture contient une encoche par
exemple sur la Figure 22, ou qu’elle est boulonnée sur le joint ;
40
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2.4.2.4.3. Radier
Pour déterminer le moment sollicitant le radier, celui-ci est assimilé à une plaque encastrée
ou articulée au niveau des piédroits et soumise à la réaction du sol.
Pour des ouvrages simples, cette méthode revient à considérer une charge uniforme (égale
au poids de l’ouvrage et éventuellement aux charges variables, selon le cas de charge) divisée
par la surface du radier, comme expliqué Figure 24.
Les conditions d’appuis les plus courantes pour les radiers sont :
• radier encastré ou articulé au niveau des quatre piédroits. Le radier est alors calculé
comme une dalle ;
• radier encastré ou articulé sur deux piédroits ou cas où le rapport entre le grand côté sur
le petit côté est supérieur à deux. Le radier est alors calculé comme une poutre.
NOTE 13 : La présence d’ouvertures en parties basses des piédroits peut amener à faire un calcul sur
un radier encastré sur trois côtés uniquement.
Pour le dimensionnement du ferraillage du radier il faut également tenir compte des moments
transmis par les piédroits.
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L’Annexe 2 de ce rapport présente à titre informatif des abaques pour le calcul des plaques
rectangulaires.
Pour les ouvrages circulaires ou les piédroits d’about en forme d’arcs pour les ouvrages
oblongs, il est possible d’utiliser des formules telles que les formules de Lebelle ou Hangan-
Soare pour déterminer les sollicitations (moments et efforts normaux) dans les différentes
parties du réservoir (Voir Annexe 4 de ce rapport).
Des méthodes de calcul comme les éléments finis peuvent être appliquées quand les calculs
ne sont pas possibles analytiquement (calcul de coques courbes simplement appuyées ou
articulées pour les réservoirs cylindriques par exemple).
Les plaques d'appui doivent présenter des propriétés de résistance et de déformation conformes
aux hypothèses de calcul.
Les assemblages doivent être capables de résister aux effets des actions conformément aux
hypothèses de calcul, de supporter les déformations nécessaires et d'assurer un comportement
robuste de la structure.
La vérification de la résistance et de la rigidité des assemblages peut être fondée sur l'analyse,
éventuellement complétée par des essais. »
Par exemple, il est possible de vérifier les flèches induites sur chaque élément séparément,
et, par différence, d’en déduire la rotation à reprendre dans l’assemblage.
NOTE 14 : Les vérifications sont à faire en partie courante, mais aussi avec les éléments d’angles.
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• l’effort tranchant qui sollicite les boulons au cisaillement est inférieur au cisaillement
maximal admissible par les boulons, qui est égal à 𝑓𝑢𝑏 /√3 , soit 60% de la valeur de
résistance à la traction 𝑓𝑢𝑏 du boulon ;
• le moment de flexion qui va solliciter les boulons et platines à l’arrachement est admissible.
Pour la transmission des efforts de cisaillement aux interfaces entre deux bétons — élément
préfabriqué et béton coulé en place par exemple, il convient de se reporter à la norme NF EN
1992-1-1 Clause 6.2.5 [5] sur le cisaillement le long des surfaces de reprise et les aciers de
couture.
NOTE 15 : Pour un assemblage par clavetage, à l’interface béton préfabriqué et béton coulé en place,
les coefficients c et μ (qui dépendent de la rugosité de l’interface) peuvent être considérés
égaux à c = 0,35 et μ = 0,6 comme dans le cas d’une surface lisse. (NF EN 1992-1-1 Clause
6.2.5 (2)) [5].
La norme NF EN 1992-1-1 Clause 12.9.2 [5] indique qu’il convient de prévoir des armatures
afin de limiter la fissuration si des contraintes de traction sont attendues dans le béton des
joints de construction.
La norme NF EN 1992-1-1 Clause 10.9.4.3 [5] précise, concernant les joints transmettant des
efforts de compression, qu’il « convient de réserver l'usage des joints secs (sans matériau de
liaison) aux cas pour lesquels une qualité d'exécution adéquate peut être obtenue. Il convient
alors de limiter à 0,3 fcd la contrainte moyenne dans l'appareil d'appui entre surfaces planes. »
NOTE 16 : Il pourra être possible de considérer une « qualité d'exécution adéquate » des produits
préfabriqués si la planéité et les tolérances géométriques sont vérifiées en usine.
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Pour les états-limites ultimes, il convient que les coefficients partiels pour les matériaux et les
produits proviennent des normes EN 1992 à EN 1999 (NF EN 1990 : 2003 Clause 6.4.5) [9].
Pour les états-limites de service, il convient de prendre égaux à 1,0 les coefficients partiels
pour les matériaux et les produits, sauf spécification contraire des normes EN 1992 à EN 1999
(NF EN 1990 : 2003 Clause 6.5.4) [9].
2.5.1.1. Coefficients partiels applicables aux matériaux pour le béton armé et précontraint
Pour le calcul des ouvrages en béton armé ou précontraint, les coefficients partiels aux états-
limites ultimes sont définis pour le béton et pour l’acier dans la norme NF EN 1992-1-1 : 2005
Clause 2.4.2.4 Tableau 2.1.N [5] :
C S S
Situations de projet (béton) (acier de béton armé) (acier de
précontrainte)
Durable
1,5 1,15 1,15
Transitoire
Tableau 9 – Coefficients partiels relatifs aux matériaux pour les états-limites ultimes
(NF EN 1992-1-1 : 2005 Clause 2.4.2.4 Tableau 2.1.N) [5]
Les normes NF EN 1992-1-1 : 2005 Annexe A [5] et NF EN 13369 : 2004 annexe C [23]
mentionnent à titre informatif les conditions à respecter pour réduire ces coefficients partiels
des produits préfabriqués associés à un système qualité et à une attestation de conformité.
44
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Pour cette propriété caractéristique, il convient de prendre (sauf indication contraire dans les
EN 1992 à EN 1999) (NF EN 1990 : 2003 Clause 4.2) [9] :
• si une valeur basse d’une propriété d’un matériau ou d’un produit est défavorable, la valeur
caractéristique comme étant le fractile 5 % ;
• si une valeur haute d’une propriété d’un matériau ou d’un produit est défavorable, la valeur
caractéristique comme étant le fractile 95 %.
Il convient d’utiliser des coefficients partiels (y compris ceux qui couvrent les incertitudes de
modèles) comparables à ceux utilisés dans les EN 1991 à EN 1999 (NF EN 1990 : 2003
Clause 5.2) [9].
• actions permanentes (notées G) : poids propre des structures, équipements fixes, actions
géotechniques… ;
Chaque action est définie par une valeur caractéristique (NF EN 1990 : 2003 Clause 4.1.2)
[9] :
• Pour les actions variables, il est défini en outre (NF EN 1990 : 2003 Clause 4.1.3) [9] :
− une valeur de combinaison caractéristique : représentée par le produit 0 Qk ;
− une valeur fréquente : représentée par le produit 1Qk ;
− une valeur quasi-permanente : représentée par le produit 2Qk ;
45
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Les valeurs des coefficients dépendent des types d’ouvrages. Les Eurocodes n’ayant pas
défini ces coefficients pour des ouvrages similaires aux réservoirs, on donne pour information
les valeurs recommandées de ces coefficients pour les bâtiments dans le Tableau 10
(NF EN 1990 : 2003 Annexe A1 Tableau A1.1) [9] :
Action 0 1 2
Charges d’exploitation des bâtiments, catégorie (voir EN 1991-1-1) :
Catégorie A : habitation, zones résidentielles 0,7 0,5 0,3
Catégorie B : bureaux 0,7 0,5 0,3
Catégorie C : lieux de réunion 0,7 0,7 0,6
Catégorie D : commerces 0,7 0,7 0,6
Catégorie E : stockage 1,0 0,9 0,8
Catégorie F : zone de trafic, véhicules de poids ≤ 30 kN 0,7 0,7 0,6
Catégorie G : zone de trafic, véhicules de poids compris entre 30 kN et 160 kN 0,7 0,5 0,3
Catégorie H : toits 0 0 0
Charges dues à la neige sur les bâtiments
(NF EN 1991-1-3/NA Clause 4.2(1)) :
Pour tous les sites dont l’altitude est supérieure à 1000 mètres au-dessus du niveau de 0,70 0,50 0,20
la mer
Pour tous les sites dont l’altitude est inférieure à 1000 mètres au-dessus du niveau de la 0,50 0,20 0
mer
Charges dues au vent sur les bâtiments (voir NF EN 1991-1-4) 0,6 0,2 0
Température (hors incendie) dans les bâtiments (voir NF EN 1991-1-5) 0,6 0,5 0
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Action 0 1 2
Charge de maintenance sur dalle de couverture (véhicule considéré de poids 0M= 1M= 2M=
compris entre 30 et 160 kN) 0,7 0,5 0,3
Eau souterraine : Les actions dues à l’eau sont traitées comme des actions
permanentes selon la définition de la NF EN 1990 [9], leur caractère variable
- - -
étant pris en compte par les 4 niveaux présentés au paragraphe 2.2.3.
NF EN 1990/NA : 2011 Clause A1.3.1 [13]
0eauint= 1eauint= 2eauint=
Eau intérieure à l’ouvrage (i.e. stockage)
1,0 0,9 0,8
0roul= 1roul= 2roul=
Charge de véhicule de service (considérée de poids compris entre 30 et 160 kN)
0,7 0,5 0,3
0p= 1p= 2p=
Charge des piétons (considérée comme une zone résidentielle)
0,7 0,5 0,3
Charges dues à la neige sur les bâtiments (NF EN 1991-1-3/NA Clause 4.2(1))
- - -
[15] :
− Pour tous les sites dont l’altitude est supérieure à 1000 mètres au-dessus du 0N= 1N= 2N=
niveau de la mer 0,7 0,5 0,2
− Pour tous les sites dont l’altitude est inférieure à 1000 mètres au-dessus du 0N= 1N= 2N=
niveau de la mer 0,5 0,2 0,0
− Température (hors incendie) dans les bâtiments (voir NF EN 1991-1-5) 0,6 0,5 0
Le Fascicule 74 du CCTG [6] précise à l’article 4.2.2.1.3 que « l’action T déterminante pour un
réservoir est en général le gradient de température entre l’intérieur et l’extérieur supposé
concomitant à la présence du liquide. Pour cette action, sont retenus : 0 = 1 = 0,60. »
Dans ce qui suit, les combinaisons d’actions ne prennent pas en considération l’action du
gradient thermique. En effet, le gradient thermique a lieu entre deux faces opposées ou
génératrices en cas d’ensoleillement différent. Les réservoirs de notre étude sont enterrés,
par conséquent ne subissant pas d’ensoleillement, ne contenant pas de liquide très chaud ou
très froid (réservoirs pour eaux pluviales ) pour générer un gradient thermique.
2.5.3. Combinaisons d'actions et coefficients partiels pour les actions aux états-
limites ultimes
2.5.3.1. Principes généraux
La vérification à l’état-limite ultime pour une situation durable (combinaisons fondamentales
de la norme NF EN 1990 : 2003 Clause 6.4.3.2) [9] est basée sur une combinaison des effets
des actions à considérer :
• la valeur de calcul de l’action variable dominante ;
• les valeurs de combinaison de calcul des actions variables d’accompagnement.
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Pour l’état-limite ultime d’équilibre de structure STR avec ou sans actions géotechniques GEO
des réservoirs, on utilise les combinaisons d’actions applicables aux bâtiments (les
combinaisons d’actions applicables aux ponts étant dépendantes du type de trafic considéré,
elles ne sont pas transposables aux réservoirs).
Les tableaux ci-après synthétisent les coefficients partiels aux actions à prendre en compte
dans les différentes combinaisons d’actions aux états-limites ultimes d’équilibre de structure
STR pour le dimensionnement des éléments structuraux non soumis à des actions
géotechniques (NF EN 1990 : 2011 Annexe A1 Clause A1.3.1 (4)) [26].
Pour les différentes combinaisons d’actions aux états-limites ultimes d’équilibre de structure
STR, pour le dimensionnement des éléments structuraux soumis à des actions géotechniques,
il convient d’adopter l’approche 2 décrite dans la NF EN 1990 : 2011 Annexe A1 Clause A1.3.1
[26].
Le Tableau 12 concerne les actions variables autres que l'eau souterraine, le Tableau 11
concerne l'eau souterraine.
États-limites d’équilibre statique STR sans action géotechnique ou STR/GEO avec actions
géotechniques en approche 2
Si l'action variable dominante est défavorable :
Tableau 12– Etats-limites d’équilibre statique STR sans action géotechnique ou STR/GEO avec actions
géotechniques en approche 2, actions autres que l'eau souterraine
(1) Lorsqu’une action variable est réellement bornée par une disposition physique, le coefficient 1,5
peut être remplacé par 1,35.
48
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États-limites d’équilibre statique STR sans action géotechnique ou STR/GEO avec actions géotechniques
en approche 2
Si l'action de l'eau souterraine est défavorable :
Tableau 13 – Etats-limites d’équilibre statique STR sans action géotechnique ou STR/GEO avec actions
géotechniques en approche 2, actions dues à l'eau souterraine
On rappelle que les niveaux d’eau définis selon la norme NF EN 1990/NA : 2011 [26] sont :
• EH : niveau caractéristique des hautes eaux ;
• EB : niveau caractéristique des basses eaux.
On rappelle également que la norme NF EN 1992-3/NA [3] (article 2.3.1 (102)) précise que
« lorsque la valeur de la charge d’exploitation est de l’eau dont le niveau est étroitement borné, la
combinaison à l’ELU fondamental est :
1,35 G + 1,2 E
où :
E est le maximum entre la hauteur d’eau théorique d’exploitation et celle du trop-plein »
49
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Le calcul pour les réservoirs cylindriques revient dans la plupart des cas à un calcul de traction
pour les aciers horizontaux dans la jupe et un calcul de flexion pour les aciers verticaux (ce
cas sera traité au travers d’un exemple spécifique).
• G : Poids propre ;
• Gremblais : Poids des remblais
• Pter : Poussée due aux poids des terres ;
• Qroul : Charge de roulement (circulation de véhicule) ;
• QN : Charge de neige ;
• QM : Charge de maintenance sur couverture ;
• QP : Charge des piétons sur couverture ;
• Qeau,int : Charge due à l’eau intérieure à l’ouvrage ;
• EH : Actions hydrauliques avec une nappe au niveau caractéristique haut ;
• EB : Actions hydrauliques avec une nappe au niveau caractéristique bas ;
• T : Actions dues aux gradients thermiques
On rappelle que l’action due au gradient thermique n’est à considérer que dans le cas du béton
coulé en place, ce qui n’est pas le cas de notre étude qui concerne les produits en béton
préfabriqué.
2.5.3.2.1. Piédroits
Cas 1 : cas où l’ouvrage est plein mais non remblayé :
50
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De plus, la valeur recommandée pour le coefficient partiel à appliquer aux actions produites
par le liquide en période d’essais est γF = 1,00 (NF EN 1991-4 / Annexe B.3 (3) et B.2.1
(2)) [18].
Cette combinaison ne couvre pas le cas d’étude le plus défavorable, qu’on présente dans
ce qui suit.
• Situation de fonctionnement
Lorsqu’on considère l’ouvrage en fonctionnement, la combinaison d’actions à l’ELU
fondamental est : 1,35 G + 1,2 E (NF EN 1992-3/NA (article 2.3.1 (102)) [3].
En effet, la valeur recommandée pour le coefficient partiel à appliquer aux actions produites
par le liquide en période de fonctionnement est γF = 1,2 (NF EN 1991-4/ Annexe B.3 (2) et
B.2.1 (2)) [18].
Les combinaisons à l’ELU pour les piédroits non soumis à des charges hydrauliques
souterraines reviennent alors à :
Les combinaisons à l’ELU pour les piédroits soumis à des charges hydrauliques souterraines
reviennent alors à :
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2.5.3.2.1. Couverture
On rappelle que les couvertures sont soumises à :
• Leur poids propre G
• Le poids du remblai Gremblais
• La charge de neige QN
• Les charges de maintenance QM
• Les charges des piétons QP
• Les charges de roulement Qroul
1,35 𝐺 + 1,35 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 1,5 𝑄𝑁 + 1,5 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 1,5 𝜓0,𝑃 𝑄𝑃 + 1,5 𝜓0,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
1,35 𝐺 + 1,35 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 1,5 𝑄𝑀 + 1,5 𝜓0,𝑁 𝑄𝑁 + 1,5 𝜓0,𝑃 𝑄𝑃 + 1,5 𝜓0,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
1,35 𝐺 + 1,35 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 1,5 𝑄𝑃 + 1,5 𝜓0,𝑁 𝑄𝑁 + 1,5 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 1,5 𝜓0,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
1,35 𝐺 + 1,35 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 1,5 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 + 1,5 𝜓0,𝑁 𝑄𝑁 + 1,5 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 1,5 𝜓0,𝑃 𝑄𝑃
2.5.3.2.2. Radier
Le radier est à considérer dans deux cas d’étude, semblables à ceux présentés pour les
piédroits.
Le radier est calculé avec les sollicitations dues aux charges verticales permanentes et
variables et aux moments d’encastrements des piédroits sous charges permanentes. La
charge d’eau interne à l’ouvrage et le poids propre du radier sont transmis directement au sol
et ne produisent pas de moment fléchissant dans l’ouvrage.
52
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Cas 2 : cas où l’ouvrage est vide et remblayé, le radier reprend les charges verticales qui sont :
1,35 𝐺 + 1,35 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 1,5 𝑄𝑁 + 1,5 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 1,5 𝜓0,𝑃 𝑄𝑃 + 1,5 𝜓0,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
1,35 𝐺 + 1,35 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 1,5 𝑄𝑀 + 1,5 𝜓0,𝑁 𝑄𝑁 + 1,5 𝜓0,𝑃 𝑄𝑃 + 1,5 𝜓0,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
1,35 𝐺 + 1,35 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 1,5 𝑄𝑃 + 1,5 𝜓0,𝑁 𝑄𝑁 + 1,5 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 1,5 𝜓0,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
1,35 𝐺 + 1,35 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 1,5 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 + 1,5 𝜓0,𝑁 𝑄𝑁 + 1,5 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 1,5 𝜓0,𝑃 𝑄𝑃
NOTE 17 : Si 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 , 𝑄𝑀 et 𝑄𝑝 ne sont pas concomitants, ces combinaisons peuvent être simplifiées.
2.5.4. Combinaisons d'actions et coefficients partiels pour les actions aux états-
limites de service
2.5.4.1. Principes généraux
La vérification aux états-limites de service se base sur la vérification des combinaisons
suivantes (NF EN 1990 : 2003 Clause 6.5.3) [9] :
• combinaisons caractéristiques, normalement utilisées pour les états-limites irréversibles ;
• combinaisons fréquentes, normalement utilisées pour les états-limites réversibles ;
• combinaisons quasi-permanentes, utilisées pour des effets à long terme et d’aspect de la
structure.
Les coefficients partiels sur les actions définis pour les bâtiments (NF EN 1990 : 2003 -
Annexe A1 - Clause A1.4.1 - Tableau A1.4) [24] et les ponts (NF EN 1990/A1 : 2006 Annexe
A2 Clause A2.4.1 Tableau A2.6) [24] sont identiques. Ils sont égaux à 1.
53
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combinaisons G
j = 1
k, j + P + Qk ,1 +
i 1
0 ,i Qk ,i NF EN 1990 :
2003 Clause 6.5.3
caractéristiques
Equation 6.14b
G + P + 1,1 Qk ,1 + 2,i Qk ,i
NF EN 1990 :
combinaisons 2003 Clause 6.5.3
k, j
fréquentes
Equation 6.15b
combinaison quasi-
permanentes
G
j =1
k, j + P + 2,1 Qk ,1 + 2,i Qk ,i
i 1
NF EN 1990 :
2003 Clause 6.5.3
Equation 6.16b
G : Poids propre ;
Gremblais : Poids des remblais ;
Pter : Poussée due aux poids des terres ;
Qroul : Charge de roulement (circulation de véhicule) ;
QN : Charge de neige ;
QM : Charge de maintenance sur couverture ;
QP : Charge des piétons sur couverture ;
Qeau,int : Charge due à l’eau intérieure à l’ouvrage ;
EH : Actions hydrauliques avec une nappe au niveau caractéristique ;
EE : Actions hydrauliques avec une nappe au niveau accidentel ;
EB : Actions hydrauliques avec une nappe au niveau quasi-permanent ;
EF : Actions hydrauliques avec une nappe au niveau fréquent.
2.5.4.2.1. Piédroits
Cas 1 : cas où l’ouvrage est plein mais non remblayé
54
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2.5.4.2.2. Couverture
Pour la couverture, le développement des combinaisons à l’ELS aboutit à :
• Combinaison caractéristique :
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝑄𝑁 + 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓0,𝑃 𝑄𝑃 + 𝜓0,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝑄𝑀 + 𝜓0,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓0,𝑃 𝑄𝑃 + 𝜓0,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝑄𝑃 + 𝜓0,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓0,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 + 𝜓0,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓0,𝑃 𝑄𝑃
• Combinaison fréquente :
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝜓1,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓2,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓2,𝑃 𝑄𝑃 + 𝜓2,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝜓1,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓2,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓2,𝑃 𝑄𝑃 + 𝜓2,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝜓1,𝑃 𝑄𝑃 + 𝜓2,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓2,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓2,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝜓1,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 + 𝜓2,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓2,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓2,𝑃 𝑄𝑃
• Combinaison permanente
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝜓2,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓2,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓2,𝑃 𝑄𝑃 + 𝜓2,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
2.5.4.2.3. Radier
Cas 1 : cas où l’ouvrage est plein mais non remblayé, le développement des combinaisons à
l’ELS pour le radier aboutit à :
• Combinaison caractéristique :
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝑄𝑁 + 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓0,𝑃 𝑄𝑃 + 𝜓0,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝑄𝑁 + 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓0,𝑃 𝑄𝑃 + 𝜓0,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝑄𝑃 + 𝜓0,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓0,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 + 𝜓0,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓0,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓0,𝑃 𝑄𝑃
• Combinaison fréquente :
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝜓1,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓2,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓2,𝑃 𝑄𝑃 + 𝜓2,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝜓1,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓2,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓2,𝑃 𝑄𝑃 + 𝜓2,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝜓1,𝑃 𝑄𝑃 + 𝜓2,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓2,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓2,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝜓1,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 + 𝜓2,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓2,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓2,𝑃 𝑄𝑃
• Combinaison permanente
𝐺 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠 + 𝜓2,𝑁 𝑄𝑁 + 𝜓2,𝑀 𝑄𝑀 + 𝜓2,𝑃 𝑄𝑃 + 𝜓2,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
Cas 2 : cas où l’ouvrage est vide et remblayé, le développement des combinaisons à l’ELS
pour le radier aboutit à :
55
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On rappelle aussi, que dans le cas des combinaisons à l’ELS, selon les recommandations du
Fascicule n°74 [6] (clause 4.2.2.1.3, en référence à l’article 6.5.3 de la norme NF EN 1990)
on ne considère que la combinaison caractéristique.
« Seule la combinaison caractéristique est considérée pour la justification des sections dans la
fonction rétention des liquides de ces ouvrages». « Malgré la faible occurrence de certaines actions
variables, l’importance de la fonction rétention des liquides impose le choix de la combinaison
caractéristique. »
Clause 4.2.2.1.3 Fascicule 74.
NOTE 18 : Si 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 , 𝑄𝑀 et 𝑄𝑝 ne sont pas concomitants, ces combinaisons peuvent être simplifiées.
56
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L’état limite de service est souvent prépondérant pour le dimensionnement des sections si la
fissuration est limitée (ce qui est le cas pour les réservoirs).
Dans le cas de réservoirs circulaires, la vérification à l’état limite ultime consiste à justifier les
sections d’armatures pour reprendre les efforts de traction dans la jupe, et les efforts de
flexion dans les dalles de couverture et radier.
57
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Notations pour le
Données d’entrée des calcul selon
Unités Origines
éléments NF EN 1992-1-1
[5]
Caractéristique du produit
Largeur de l'élément 𝑏𝑤 m (les calculs peuvent être effectués sur 1m
de largeur pour les plaques)
Épaisseur h m Caractéristique du produit
Caractéristique du produit
Hauteur utile des aciers
d m (Pour premier calcul avant de la définir
tendus
𝑑 = 0,9ℎ)
Hauteur utile des aciers
d’ m Caractéristique du produit
comprimés
Enrobage des aciers tendus c m Caractéristique du produit
Limite caractéristique
𝑓𝑦𝑘 MPa Caractéristique du produit
d’élasticité de l’acier fyk
Valeur minimale du Données de calcul issues de la norme
coefficient k selon classe des k - NF EN 1992-1-1 Annexe C tableau C.1 et
aciers (selon diagramme) Clause 3.2.7.
Déformation relative Elle dépend du type d’acier et du choix du
caractéristique maximale diagramme contrainte-déformation de
𝜀𝑢𝑘 - l’acier
selon classe de l’acier (si
k>1) Pour les aciers de béton armé (barres ou
treillis) on a généralement des aciers de
classe B :
𝑘 = 1,08
Module d’élasticité de l’acier 𝐸𝑠 MPa
𝜀𝑢𝑘 = 5‰
𝐸𝑠 = 200 000 𝑀𝑃𝑎
Résistance caractéristique de Caractéristique du produit
compression du béton 𝑓𝑐𝑘 MPa 𝑓𝑐𝑘 ≥ 30𝑀𝑃𝑎 sur cylindre selon
𝑓𝑐𝑘 NF EN 14844 Clause 2.2.1
Données de calcul issues de la norme NF
EN 1992-1-1 Clause 3.1.7
Coefficient hauteur utile zone
𝜆 - 𝜆 = 0,8 pour fck 50MPa
comprimée
𝑓𝑐𝑘 − 50
𝜆 = 0,8 − 𝑝𝑜𝑢𝑟 50 ≤ 𝑓𝑐𝑘 ≤ 90𝑀𝑃𝑎
400
Données de calcul issues de la norme
NF EN 1992-1-1 Clause 3.1.7
Résistance effective - = 1,0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑐𝑘 ≤ 50𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑐𝑘 −50
= 1,0 − 200
𝑝𝑜𝑢𝑟 50 < 𝑓𝑐𝑘 ≤ 90𝑀𝑃𝑎
58
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Notations pour le
Données d’entrée et notations calcul selon Unités Origines
NF EN 1992-1-1
Section d’acier tendue reprenant le
Moment fléchissant agissant à l’ELU 𝐴𝑠 cm² Caractéristique du produit
dans la section critique à justifier
Coefficient partiel pour le béton à
𝑐 - Caractéristique du produit
l’ELU
Coefficient partiel de l’acier à l’ELU 𝑠 - Caractéristique du produit
Durée d’utilisation de projet - années Caractéristique de l’ouvrage
Classe d’exposition - - Caractéristique de l’ouvrage
Moment fléchissant agissant à l’ELU 𝑀𝐸𝑑 MN.m
Caractéristique de l’ouvrage
dans la section critique à justifier
Effort normal agissant à l’ELU dans la 𝑁𝐸𝑑 MN
Caractéristique de l’ouvrage
section critique à justifier
59
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La clause 9.6.1 de la norme NF EN 1992-1-1 [5] précise que pour les voiles soumis
principalement à une flexion due à des charges non-coplanaires, les règles pour les dalles
s’appliquent.
60
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Calculs Unités
Section théorique d’acier 𝐴𝑠 = 𝑀𝐸𝑑 /(𝑠 𝑧𝑢 ) cm²
Section de béton 𝐴𝑐 cm²
NOTE 19 : Selon le « guide pour l’application de l’Eurocode 2 – Partie 1-1 » d’Henry THONIER :
Dans le cas de la flexion composée, la section d’acier nécessaire est déterminée par
𝑁
𝐴𝑡 = 𝐴𝑠 + 𝐸𝑑 , 𝐴𝑠 étant la section d’armatures nécessaire pour équilibrer le moment
𝑆
fléchissant par rapport aux armatures tendues 𝑀𝑡 = 𝑀𝐸𝑑 + 𝑁𝐸𝑑 (𝑣𝑖𝑛𝑓 − 𝑑).
0,26𝑓𝑐𝑡,𝑚 𝑏𝑡 𝑑 𝑃
𝐴𝑠,𝑚𝑖𝑛 = + 0,3𝑐𝑚 𝑏𝑑
𝑓𝑦𝑘 𝑏ℎ 𝑡
Dans le cas d’éléments de structure de type voile (voire définition EC2-1-1), l’annexe nationale
NF EN 1992-3/NA fixe à l’article 9.6.1 (102) donne des pourcentages minimaux d’armatures
différents de ceux donnés en 9.6.2 et 9.6.3 de la norme NF EN 1992-1-1 dans le cas d’une
flexion composée avec traction ou en traction simple. Ces prescriptions sont détaillées dans
la suite de ce rapport.
Calculs Unités
Section théorique d’acier 𝐴𝑠 = 𝑁𝐸𝑑 /𝑠 cm²
Section de béton 𝐴𝑐 cm²
Pour les structures voiles de silos et réservoirs dans le cas de traction simple ou de flexion
composée avec traction, la norme NF EN 1992-3/NA [3] fixe à l’article 9.6.1 (102) des
pourcentages minimaux d’armatures différents de ceux donnés en 9.6.2 et 9.6.3 de la norme
NF EN 1992-1-1.
61
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𝑓𝑐𝑡𝑘0,05
𝐴𝑠,𝑚𝑖𝑛 = 𝑏 ∗ ℎ ∗
0,9 ∗ 𝑓𝑦𝑘 − 𝛼𝑙 ∗ 𝑓𝑐𝑡𝑘0,05
Où
𝐸𝑠
𝛼𝑙 =
𝐸𝑐𝑚 (1 + 𝜑𝑒𝑓,𝐸𝐿𝑆 )
Avec
𝑁0𝐸𝑞𝑝
𝜑𝑒𝑓,𝐸𝐿𝑆 = 𝜑(∞, 𝑡0 ) ∗
𝑁0𝐸𝑐𝑎𝑟
Où :
𝑁0𝐸𝑞𝑝 est l’effort normal à l’ELS sous combinaison quasi permanente des charges ;
𝑁0𝐸𝑐𝑎𝑟 est l’effort normal à l’ELS sous combinaison caractéristique des charges ;
𝜑(∞, 𝑡0 ) est le coefficient final de fluage déterminé selon les abaques de la NF EN 1992-1-1
(2005) Clause 3.1.4 [5] (Annexe 1).
• En section partiellement tendue en flexion composée avec traction, sur la face tendue :
𝑓𝑐𝑡𝑚 − 𝜎𝑐𝑚 𝑏 ∗ ℎ
𝐴𝑠,𝑚𝑖𝑛 = ∗
𝑓𝑦𝑘 4,5
𝑏∗ℎ
De plus, quelle que soit la sollicitation, 𝐴𝑠,𝑚𝑖𝑛 ≥ 800 par face et pour chaque direction. Pour
les éléments de faible épaisseur (h ≤ 150 mm) n’ayant qu’une seule nappe d’armatures :
2∗𝑏∗ℎ
𝐴𝑠,𝑚𝑖𝑛 ≥ 800 pour chaque direction.
Ces pourcentages minimaux définis dans NF EN 1992-3/NA [3] s’appliquent seulement aux
ouvrages de classe d’étanchéité 1 ou 2. En effet, pour les ouvrages de classe d’étanchéité 0,
on applique les pourcentages minimaux de NF EN 1992-1-1 [5].
62
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Tableau 22 – Données d'entrée et notations selon la norme NF EN 1992-1-1 [5] pour la vérification
aux ELS
63
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Notations pour le
Données d’entrée et notations calcul selon la norme Unités Origines
NF EN 1992-1-1 (5)
Section d’acier tendue dans la
𝐴𝑠 cm² Caractéristique du produit
section critique à justifier
Diamètre des armatures tendues
mm Caractéristique du produit
dans la section critique à justifier
Espacement réel des armatures du
lit (extérieur) d’armatures tendues Esp mm Caractéristique du produit
dans la section critique à justifier
La norme NF EN 1992-1-1 Clause 7.1 (2) [5] précise que pour le calcul de contraintes, il
convient d’admettre que les sections sont non fissurées dès lors que la contrainte de traction
en flexion n’excède pas 𝑓𝑐𝑡,𝑒𝑓𝑓 .
64
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Références
Calcul de vérification de section non fissurée
NF EN 1992-1-1 [5]
Pour chaque section critique, la vérification à l’ELS s’effectue comme suit en l’absence
d’aciers comprimés :
Références
Paramètres relatifs à l’ELS Calculs Unités NF EN 1992-1-1
[5]
Combinaison caractéristique :
𝑀𝐸𝑑 = 𝑀𝑠𝑒𝑟,𝑐𝑎𝑟 MN.m -
Moment fléchissant agissant
Combinaison caractéristique :
𝑁𝐸𝑑 = 𝑁𝑠𝑒𝑟,𝑐𝑎𝑟 MN -
Effort normal agissant
Contrainte admissible de traction de l’acier 𝑠,𝑎𝑑𝑚 = 0,8 𝑓𝑦𝑘 MPa 7.2 (5)
Contrainte admissible de compression du béton 𝑐,𝑎𝑑𝑚 = 0,6 𝑓𝑐𝑘 MPa 7.2 (2)
Contrainte admissible de compression du béton
′𝑐,𝑎𝑑𝑚 = 0,45 𝑓𝑐𝑘 MPa 7.2 (3)
(fluage linéaire)
65
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(1) Conformément à NF EN 1992-3/NA : 2016 [3], clause 7.3.1 (111) , la contrainte dans les
aciers est limitée à 200 MPa pour les ouvrages de classes d’étanchéité 1 et 2.
𝑁 𝐼
NOTE 21 : En flexion composée, la position de l’axe neutre est en fait 𝑦𝑓𝑙𝑒𝑥 𝑐𝑜𝑚𝑝 = 𝑦 − ∗ et, comme
𝑀 𝑆
𝑦 𝑁 (ℎ−𝑦) 𝑁
précédemment, les contraintes sont alors 𝑐,𝑐𝑎𝑟 = 𝑀 + , et 𝑡,𝑐𝑎𝑟 = −𝑀 +
𝐼𝑓𝑖𝑠𝑠 𝑆 𝐼𝑓𝑖𝑠𝑠 𝑆
(N étant positif en compression).
En traction simple, on vérifie uniquement les contraintes dans les aciers sous combinaison
caractéristique :
66
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Pour chaque section critique, la vérification à l’ELS, s’effectue en principe sous la combinaison
de charges caractéristique, la norme NF EN 1992-2/NA Clause 7.3 Tableau 7.101 NF
prescrivant de justifier la maîtrise de la fissuration sous charges fréquentes, dans le cas où il
existe des charges roulantes.
Les structures retenant des liquides sont classées en fonction du degré de protection requis
vis-à-vis des fuites via la norme NF EN 1992-3/NA : 2016 Clause 7.3.1 Tableau 7.105 [3].
Les valeurs limites de fissuration sont données en fonction des classes d’étanchéité.
Selon le Fascicule 74 du CCTG [6] , les ouvrages ou parties d’ouvrages neufs réalisés en béton
sont classés selon la typologie suivante (clause 1.2.1) :
• Type A : ouvrage en béton non revêtu ;
• Type B : ouvrage en béton avec revêtement d’imperméabilisation(RI) ;
• Type C : ouvrage en béton avec revêtement d’étanchéité (RE).
Cette typologie est détaillée en fonction de la classe de paroi par les tableaux de la page
suivante.
Les « classes de paroi » figurant dans les tableaux suivants (classes 0, 1, 2, 3) sont définies
en référence aux « classes d’étanchéité » des clauses du paragraphe 7.3.1 de la norme
NF EN 1992-3 [1] et de son annexe nationale [2].
67
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La norme NF EN 1992-3/NA :2016 Clause 7.3.1 (110) [3] indique que : « sauf prescriptions
particulières, la classe 0 peut être retenue pour les réservoirs destinés au stockage des eaux
pluviales et leurs ouvrages annexes. »
Les critères de limitation de la fissuration sont donnés dans la NF EN 1992-3 Clause 7.3.1
(111) [3]. Toutefois, en ce qui concerne les réservoirs classés en classe d'étanchéité 0 : les
dispositions de la norme NF EN 1992-1-1 Clause 7.3.1 [3] présentées dans le Tableau 28
peuvent être adoptées.
NOTE 22 : Aucune valeur d’ouverture maximale de fissure n’est recommandée pour les classes
d’exposition XF.
68
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Classe d’étanchéité 1
« Cette classe vise notamment les ouvrages pour lesquels il est prévisible que les fissures traversent
la section sur toute son épaisseur.
Les valeurs de wk1 qui limitent l’ouverture des fissures dont il est prévisible qu’elles traversent la
section, sont définies comme une fonction du rapport de la pression hydrostatique hD, à l’épaisseur
h du voile retenant l’eau, où :
hD est la pression hydrostatique (exprimée en mètre d’eau) au point bas de la tranche étudiée,
déterminée à partir de la hauteur théorique d’exploitation ;
pour hD/h ≤ 20, wk1 = 0,15 mm, pour hD/h ≥ 40, wk1 = 0,05 mm, avec interpolation linéaire pour les
valeurs de hD/h comprises entre 20 et 40 et limitation à hD/h ≤ 50. Pour les ouvrages préfabriqués
industriellement, il est autorisé des valeurs de hD/h supérieures, sous réserves de justifications
spéciales (% mini, essais, etc.).
Lorsque la section n’est pas fissurée sur toute son épaisseur (voir 7.3.1 (112)), il y a lieu de limiter
l’ouverture des fissures à wk1 = 0,15 mm. »
69
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La norme NF EN 1992-3 : 2006 [1] indique que les dispositions de la norme NF EN 1992-1-1
Clause 7.3.1 s'appliquent lorsque ces conditions sont réunies :
• la section n'est pas fissurée sur toute son épaisseur (fissures non traversantes) ;
• il peut être supposé qu'il y ait autoréparation des fissures à travers lesquelles l'eau s'écoule
(l'ordre de grandeur prévu des déformations pour une section donnée dans les conditions
de service est inférieur à 150 ∗ 10−6) ;
• les éléments ne sont pas soumis à des modifications significatives de chargement ou de
température en service.
Classe d’étanchéité 2
« Il convient généralement d’éviter les fissures dont il est prévisible qu’elles traversent la section sur
toute son épaisseur.
Lorsque la fissuration est traversante, il est illusoire de pouvoir atteindre les exigences en matière
de fuite de la classe 2 sans recours à des revêtements. Dans ces conditions, il convient de se limiter
aux exigences relatives à la maîtrise de la fissuration de la classe 1.
Lorsque la section n’est pas fissurée sur toute son épaisseur (voir 7.3.1 (112)), il y a lieu de limiter
l’ouverture des fissures à wk1 = 0,12 mm. »
Classe d'étanchéité 3
Pour savoir si les fissures sont traversantes ou non pour les classes d’étanchéité 2 et 3, il
convient de comparer la hauteur ℎ𝑐𝑜𝑚𝑝 de la zone comprimée (calculée sous combinaison
d'actions quasi-permanente) avec 𝑥𝑚𝑖𝑛 = min(0,2 ℎ ; 50 𝑚𝑚).
70
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Quand ℎ𝑐𝑜𝑚𝑝 > 𝑥𝑚𝑖𝑛 quelle que soit la combinaison d’action considérée, alors les fissures
peuvent être supposées non traversantes. (NF EN 1992-3 7.3.1 (112) et annexe nationale).
En traction pure, dès que le béton est fissuré, les fissures sont considérées traversantes.
NOTE 23 : Les fissures ne seront pas réellement traversantes si la section considérée est sujette
seulement à la flexion. En effet, dans ce cas, il existe toujours une zone comprimée et les
fissures ne traversent donc pas la totalité de la section, il convient de comparer cette zone
comprimée à xmin.
Références
Détermination de la section minimale d'armature
NF EN 1992-1-1
𝜎𝑐
𝑘𝑐 = 0,4 (1 − ℎ )≤1
𝑘1 ( ∗ )𝑓𝑐𝑡,𝑒𝑓𝑓
ℎ
La norme NF EN 1992-1-1 Clause 7.3.2 (2) [5] précise que les sections minimales calculées
ci-avant sont requises, « à moins qu’un calcul plus rigoureux ne montre qu’une section réduite
suffise ». En effet cette section minimale est très pénalisante en traction simple (puisque toute
la section est tendue), et le calcul direct (détaillé en 6.2.3.3.) permet d’optimiser les sections
d’aciers à mettre en œuvre.
Si aucun calcul plus précis n’est effectué, il y a lieu de vérifier que les sections d’armatures
tendues dans les éléments sont supérieures à cette valeur minimale dans chacune de leurs
sections critiques : 𝐴𝑠 ≥ 𝐴𝑠,𝑚𝑖𝑛 .
71
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Toutefois, la norme NF EN 1992-3/NA indique que « ce paragraphe qui ne s’applique que sous
des conditions très précises et qui conduit à appliquer les sections minimales d’armatures de
l’expression (7.1) du 7.3.2 de la norme NF EN 1992-1-1 avec la valeur de σs déduite des
abaques, peut être compliquée et peu économique. Il est donc fortement déconseillé. ».
Le cas de la flexion ne peut donc être traité que par calcul direct.
72
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Légende
X Contrainte dans les armatures, σs (N/mm²)
Y Espacement maximal des barres (mm)
Figure 27 – Espacements maximum des barres pour le contrôle des fissures des éléments soumis à
une traction axiale (NF EN 1992-3:2006 Figure 7.104N) [1]
Cet espacement 𝐸𝑠𝑝𝑚𝑎𝑥 peut être interpolé pour les valeurs intermédiaires de 𝜎𝑠 .
Étape 2 : Vérification que l’espacement réel des aciers mis en œuvre 𝐸𝑠𝑝 ≤ 𝐸𝑠𝑝𝑚𝑎𝑥
Légende
X Contrainte dans les armatures, σs (N/mm²)
Y Diamètre maximal des barres 𝛷𝑠∗ (mm)
Figure 28 – Diamètre maximal des barres pour le contrôle des fissures des éléments soumis à une
traction axiale (NF EN 1992-3:2006 Figure 7.103N)
73
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
Pour des valeurs intermédiaires de l'ouverture calculée des fissures, une interpolation est
possible.
Le diamètre maximal des barres peut être corrigé en fonction des caractéristiques propres
à la section de réservoir à justifier par la formule (NF EN 1992-3
Clause 7.3.3 Formule 7.122) :
𝑓𝑐𝑡,𝑒𝑓𝑓 ℎ
𝛷𝑠 = 𝛷∗𝑠 ( )
2,9 10(ℎ − 𝑑 )
où :
𝑑𝑖𝑛𝑓 = 𝑐 + 𝛷/2
𝛷𝑠∗ diamètre maximal de barre obtenu à partir de la figure 7.103N de la NF EN 1992-3 :
2006 ;
𝛷𝑠 diamètre maximal ajusté des barres ;
𝑓𝑐𝑡,𝑒𝑓𝑓 est la valeur moyenne de la résistance en traction du béton.
Étape 2 : Vérification que le diamètre réel des barres mises en œuvre 𝛷 est inférieur ou
égal à 𝛷𝑚𝑎𝑥
74
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Références
Calcul de l'ouverture des fissures
NF EN 1992-1-1
Diamètre des barres tendues Ф(1) mm 7.3.4 eq (7.12)
Profondeur de l’axe neutre par
𝑥 = 𝑦 en flexion - -
rapport à la fibre supérieure
ℎ𝑐,𝑒𝑓 = 𝑚𝑖𝑛(2,5(ℎ – 𝑑); (ℎ – 𝑥)/3; ℎ/2) en
Hauteur effective de béton tendu flexion m 7.3.2(3)
ℎ𝑐,𝑒𝑓 = 𝑚𝑖𝑛(2,5(ℎ – 𝑑); ℎ/2) en traction
Et « La valeur recommandée de xmin est la plus petite des valeurs 50 mm ou 0,2h, où h est l'épaisseur
de l'élément. »
75
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L’annexe nationale à la NF EN 1992-3 précise que les valeurs recommandées sont utilisées
en France.
De plus, dans le cas des couvertures, le Fascicule 74 précise (clause 4.2.2.2) [20], et quelle
que soit la classe d’étanchéité :
« Les dalles et poutres des couvertures de réservoirs sont à traiter eu égard aux actions dues à
l’environnement reportées dans la norme NF EN 206/CN.
Ces éléments de structure sont par ailleurs vérifiés vis à vis de l’état limite de service d’ouverture
des fissures de 0,2 mm au maximum, sauf conditions ou dispositions autorisant d’y déroger (type
de liquide contenu, ventilation, revêtement, …). »
76
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Le Tableau 34 indique les vérifications à mener pour la justification en fonction des classes
d’exposition et/ou conditions d’environnement :
Dans le cas général, la vérification de la maîtrise de la fissuration ne s’impose donc que pour
les autres classes d’exposition pour justifier de la durabilité. En revanche, dans le cas des
réservoirs, la vérification de la maîtrise de la fissuration s’impose en ce qui concerne leur
étanchéité.
NOTE 24 : Il est à noter que la vérification aux états limites de service selon l’Eurocode 2 intègre
également la vérification de la limitation des contraintes.
77
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Notations pour le
Données d’entrée calcul selon Unités Origines
NF EN 1992-1-1
Condition d’environnement - - Caractéristique de l’ouvrage
Classe d’exposition - - Caractéristique de l’ouvrage
Durée d’utilisation de projet - Années Caractéristique de l’ouvrage
Enrobage nominal des aciers
𝑐 m Caractéristique du produit
tendus
Résistance caractéristique du
𝑓𝑐𝑘 MPa Caractéristique du produit
béton 𝑓𝑐𝑘
Tableau 36 – Valeurs limites applicables en France pour la composition et les propriétés du béton des produits en
béton préfabriqués en usine en fonction de la classe d’exposition
NF EN 206-1/CN - Tableau NA.F.2
78
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ou éventuellement
Tableau 37 – Valeurs limites applicables en France pour la composition et les propriétés du béton des produits en
béton en fonction de la classe d’exposition NF EN 206-1/CN - Tableau NA.F.1
Les prescriptions relatives à l’enrobage minimal des armatures pour la durabilité sont données
par la NF EN 1992-1-1 Clause 4.4.1.2 Tableau 4.4N et par la NF EN 1992-1-1/NA Tableau
4.3.NF [8].
79
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Dans les notes de calcul et plans de ferraillage, on utilise l’enrobage nominal 𝑐𝑛𝑜𝑚 , qui est la
somme de l’enrobage minimal vis-à-vis des conditions environnementales et de l’adhérence
𝑐𝑚𝑖𝑛 , et d’une tolérance d’exécution ∆𝑐𝑑𝑒𝑣 .
• Étape 1 : Détermination des classes d’exposition de l’ouvrage qui traduisent les conditions
environnementales
L’ouvrage est classifié suivant plusieurs classes d’exposition (voir paragraphe 2.3.2) dues
aux conditions d’environnement du projet et communiquées par le maître d’œuvre.
Le complément national à cette norme NF EN 206-1/CN : 2012 illustre ces classes
d’exposition :
80
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81
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82
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Dans le cas d’une classe XF d’attaque au gel-dégel, une correspondance existe entre les
différentes classes d’exposition. La note du Tableau 4.1 de la norme NF EN 1992-1-1/NA
donne les classes d’exposition équivalentes aux classes d’exposition XF à prendre en compte
pour le calcul de l’enrobage :
Pour les classes XA, aucune spécification n’est donnée dans l’Eurocode 2.
On déduit la classe d'exposition la plus sévère à utiliser pour le calcul d'enrobage.
La classe structurale S4 est celle utilisée pour la détermination de 𝑐𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 pour les
bâtiments et les ouvrages de génie civil courants, dimensionnés pour une durée
d'utilisation de projet de 50 ans.
83
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84
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Tableau 41 – Valeurs de l’enrobage minimal 𝑐𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 requis vis-à-vis de la durabilité dans le cas des
armatures de béton armé conformes à l’EN 10080 (NF EN 1992-1-1 Tableau 4.4N)
• Étape 4 : Prise en compte du type d’armature (précontraintes ou non), de leur nature (acier
au carbone, acier inoxydable) et d'éventuelles protections complémentaires.
− ∆𝑐𝑑𝑢𝑟,𝑠𝑡 : réduction de l’enrobage minimal pour utilisation d’acier inox. La valeur à
utiliser est 0 mm, sauf pour le cas où les aciers ont une résistance à la corrosion prouvée
(certains aciers inox ou galvanisés, par exemple), pour la durée d'utilisation et dans les
conditions d'exposition du projet, les documents particuliers du marché.
− ∆𝑐𝑑𝑢𝑟,𝑎𝑑𝑑 : réduction pour utilisation d’un revêtement adhérent justifié vis-à-vis de la
pénétration des agents agressifs pendant la durée d'utilisation de projet.
Ces possibilités de réduire la valeur d’enrobage sont définies dans l’annexe nationale de la
norme NF EN 1992-1-1 à l'article 4.4.1.2 [5]. Les valeurs sont fixées dans le marché par le
maitre d’œuvre.
"Sur justification spéciale et à condition d’utiliser des aciers dont la résistance à la corrosion est
éprouvée (certains aciers inox par exemple), pour la durée d’utilisation et dans les conditions
d’exposition du projet, les documents particuliers du marché pourront fixer la valeur de ∆𝑐𝑑𝑢𝑟,𝑠𝑡 . En
outre, le choix des matériaux, des paramètres de mise en œuvre et de maintenance doit faire l’objet
d’une étude particulière. De même, l’utilisation de tels aciers ne peut s’effectuer que si les
caractéristiques propres de ces aciers (notamment soudabilité, adhérence, dilatation thermique,
compatibilité des aciers de nature différente) sont vérifiées et prises en compte de façon
appropriée".
85
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
L’enrobage minimal est majoré de ∆𝑐𝑑𝑒𝑣 de manière à prendre en compte les tolérances
pour écart d’exécution, suivant le type de système de contrôle qualité mis en œuvre.
∆𝑐𝑑𝑒𝑣 = 10 𝑚𝑚 (NF EN 1992-1-1/NA Clause 4.4.1.2).
Cette valeur peut être réduite à 5 mm si la fabrication inclut un système d’assurance qualité
de mesure d’enrobage et à 0 mm dans le cas d’utilisation d’un appareil de mesure très
précis et une garantie de rejet des éléments non conformes. La NF EN 1992-1-1/NA ajoute
aux deux cas précédents : 0 < ∆𝑐𝑑𝑒𝑣 < 10 s’il existe un système d’assurance qualité
couvrant toutes les phases de conception et d’exécution et qui inclut les éléments
suivants :
− dessin de détail à grande échelle des ferraillages sensibles précisant enrobages et
façonnages ;
− réception des aciers façonnés et contrôle de leurs dimensions ;
− élaboration des plans de calage des aciers, réception des aciers et contrôles des
enrobages avant coulage ;
− le cas échéant et en cas de besoin, confection d’un élément témoin.
86
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
Tableau 42 – Enrobages minimaux (extrait applicable au béton armé) NF EN 13369 Tableau A.2 pour
une durée de vie normale prévue au projet de 50 ans [23]
Dans le Tableau A.2, 𝑐𝑚𝑖𝑛 est la classe minimale de béton requise pour la condition
d’environnement, et 𝐶0 est la classe de béton deux niveaux au-dessus de 𝑐𝑚𝑖𝑛 . Lorsque du
gel-dégel ou une attaque chimique du béton (Classes XF et XA de la norme NF EN 206/CN)
est prévu, il convient d’attacher une attention particulière à la composition du béton.
Normalement, des enrobages conformes au Tableau A.2 suffisent dans ces cas.
Classes d’exposition de la
Conditions d’environnement Agressivité
NF EN 206/CN
A Nulle X0
B Faible XC1
C Modérée XC2-XC3
D Normale XC4
E Élevée XD1-XS1
F Très élevée XD2-XS2
G Extrême XD3-XS3
Tableau 43 – Echelle nominale des conditions d’environnement NF EN 13369 Tableau A.1 pour
une durée de vie normale prévue au projet de 50 ans [23]
Pour des conditions différentes (par exemple une durée de vie de 100 ans), il convient de
se référer à la norme NF EN 13369 Clause A.2 [23].
87
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
Dans les zones de moment maximum et dans les zones sollicitées par des charges
concentrées (traverses supérieures sous une faible épaisseur de remblai), ces dispositions
deviennent :
• Espacements des armatures principales : 𝑠𝑚𝑎𝑥,𝑠𝑙𝑎𝑏𝑠 = 2 ℎ 250 𝑚𝑚 ;
• Espacements des armatures secondaires : 𝑠𝑚𝑎𝑥,𝑠𝑙𝑎𝑏𝑠 = 3 ℎ 400 𝑚𝑚.
NOTE 26 : les dispositions constructives précédentes ne concernent que les armatures de flexion.
La NF EN 1992-3 Clause 9.6.5 (101) [1] précise les dispositions constructives pour les
jonctions des parois en angle :
« Lorsque la jonction des parois en angle est monolithique et que celles-ci sont soumises à des
moments et à des efforts tranchants tendant à ouvrir l'angle (c'est-à-dire que les faces internes des
voiles sont tendues), une attention toute particulière doit être apportée aux dispositions
constructives des armatures pour s'assurer que les efforts de traction en diagonale sont
correctement pris en compte. L'utilisation d'un système de bielles et tirants telle qu'indiquée dans
la norme NF EN 1992-1-1 Clause 5.6.4 [5] constitue une approche adéquate pour le calcul. ».
88
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
Des goussets peuvent alors être construits à la jonction piédroit/radier pour insérer des
équerres, afin de reprendre des efforts de traction. Le ferraillage indiqué en Figure 30 est
particulièrement adapté. De plus la forme des goussets facilite le nettoyage des réservoirs.
89
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
• un élément coque en forme de demi-cercle, liaisonné comme les autres éléments, formant
un réservoir oblong.
Les modèles de calcul sont les suivants : les piédroits sont encastrés au radier et libres en
tête, les piédroits d’about sont des dalles isostatiques simplement appuyées sur trois côtés,
le radier est considéré comme une dalle porteuse dans une seule direction (selon l’axe x, cf.
Figure 33), donc comme une poutre encastrée sur deux côtés.
90
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
NOTE 27 : À ce titre, il ne sera pas considéré d’effort de freinage (NF EN 1991-2 Clause 5.3.23) [16]
Pour cet exemple, l’ouvrage est supposé être situé à l’intérieur des terres, en zone de gel
modéré, et l’eau du réservoir n’est pas agressive chimiquement. Ainsi il sera considéré une
classe XC2 pour les faces externes, XC4 pour les faces internes, et XF3 pour l’ensemble de
l’ouvrage.
Pour le calcul, le cas le plus défavorable sera utilisé, c’est-à-dire XC4 pour toutes les faces.
91
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
La classe d’étanchéité choisie est la classe 0, pour un réservoir d’eaux pluviales : « fuite de
liquides sans conséquence ».
Ainsi les dispositions de la norme NF EN 1992-1-1 [5] Clause 7.3.1 s’appliquent, et d’après le
tableau 7.1NF de la norme NF EN 1992-1-1/NA [8], une classe XC4 correspond à une valeur
d’ouverture de fissure maximale wmax de 0,30 mm sous combinaison caractéristique à l’ELS.
La formule du moment fléchissant pour une charge triangulaire de valeur maximale Pm est
𝑀 = −𝑃𝑚 𝑥 3 /6𝐿
x
L
Action de l’eau
intérieure
Figure 35 – Schéma des actions à considérer sur un piédroit en partie courante dans le cas d'un
ouvrage en eau et non remblayé
NOTE 28 : Les portées utiles sont calculées d’après la NF EN 1992-1-1 : 2005 paragraphe 5.3.2.2 qui
traite des portées utiles des poutres et dalles dans les bâtiments.
92
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
Cependant, d’après la norme NF EN 1992-1-1 Clause 5.3.2.2 (3) [5], lorsqu'une poutre ou une
dalle forme un ensemble monolithique avec ses appuis, il convient de prendre comme moment
déterminant de calcul le moment au nu de l'appui, c’est-à-dire en 𝑥 = 2,5 𝑚 ici.
La convention de signe du moment implique des moments négatifs pour l’action de l’eau, et
des moments positifs pour l’action du remblai qui sera considérée dans le cas 2.
Sous l’effet de l’eau, la face interne du piédroit en partie courante du réservoir sera tendue, le
moment calculé ici dimensionne donc les aciers de la nappe intérieure du piédroit.
93
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
Les moments transmis au radier sont les moments à l’encastrement, soit en 𝑥 = 0,0 𝑚.
𝑃𝑚 𝐿2 2,62
𝑀𝐸𝐿𝑆 = − = 25 ∗ = −28,17 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
6 6
En assimilant la charge répartie à une charge infinie, la pression uniforme s’appliquant sur
𝑘𝑁
le piédroit est : 𝑞𝑟𝑜𝑢𝑙 = 𝑞𝑒𝑞 ∗ 𝐾𝑎 = 3,54 𝑚2 . Comme les calculs sont effectués pour une
bande de largeur 1 m :
𝑘𝑁
𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = 𝑞𝑟𝑜𝑢𝑙 ∗ 𝑏 = 𝑞𝑟𝑜𝑢𝑙 ∗ 1𝑚 = 3,54
𝑚
94
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
Sous l’effet de la poussée des terres, la face externe du piédroit en partie courante du réservoir
sera tendue, le moment calculé ici dimensionne donc les aciers de la nappe extérieure du
piédroit.
Poussée des x
terres et poussée
de la charge
roulante L
Figure 37 – Schéma des actions à considérer sur un piédroit en partie courante dans le cas d'un
ouvrage vide remblayé
Avec une charge triangulaire de valeur maximale 𝑃𝑡,𝑚𝑎𝑥 = 13,5 𝑘𝑁/𝑚 en 𝑥 = 2,5 𝑚
13,5 ∗ 2,53
𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 = = 13,52 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
6 ∗ 2,6
3,54(2,6 − 0,1)2
𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = = 11,06 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
2
Donc
𝑀𝐸𝐿𝑈 = 1,35 𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 + 1,5 𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = 34,85 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
𝑀𝐸𝐿𝑆,𝑐𝑎𝑟 = 𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 + 𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = 24,58 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
𝑀𝐸𝐿𝑆,𝑓𝑟𝑒𝑞 = 𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 + 𝜓1,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = 𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 + 0,5 𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = 19,05 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
𝑀𝐸𝐿𝑆,𝑞𝑝 = 𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 + 𝜓2,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = 𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 + 0,3 𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = 16,84 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
Les moments transmis au radier sont les moments à l’encastrement, soit en 𝑥 = 2,6 𝑚.
𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 = 15,21 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = 11,96 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
Et donc
𝑀𝐸𝐿𝑈 = 38,48 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
𝑀𝐸𝐿𝑆,𝑐𝑎𝑟 = 27,17𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
𝑀𝐸𝐿𝑆,𝑓𝑟𝑒𝑞 = 21,19 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
𝑀𝐸𝐿𝑆,𝑞𝑝 = 18,80 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
95
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
2.9.2.3. Justification de la section d’acier à l’ELU pour la nappe intérieure (dimensionnement avec le
cas 1 ouvrage en eau non remblayé)
Données caractéristiques des piédroits :
96
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
Résistance de calcul du béton fcd = fck /c = fck /1.5 fcd = 23,33 MPa
Limite délasticité de calcul des aciers fy d = k (fy k /s ) = k (fy k /1,15) fy d = 469,6 MPa
Contrainte initiale dans les aciers sur le palier plastique fy 0 = (fy k /s ) = (fy k /1,15) fy 0 = 434,8 MPa
Déformation relative initiale de l'acier sur le palier plastique fy k /s Es s0 = 0,002174
Coefficient de déformation limite pivots A et B AB = x u/d AB=cu3/ ud+cu3 AB = 0,072165
Moment réduit ultime limite pivots A et B AB =AB(1-/2 AB) AB = 0,056065
La dalle est ferraillée à raison de 6 HA 12/m soit 6,79 cm2 /m > As, min. Donc le calcul à l’ELU
est vérifié.
97
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2.9.2.4. Vérification à l’ELS pour la nappe intérieure (dimensionnement avec le cas 1 ouvrage en eau
non remblayé)
2.9.2.4.1. Limitation de contraintes
Paramètres caractéristiques à l'ELS
Combinaison caractéristique : Moment fléchissant agissant : MEd = Mser,car Mser,car = 0,02504 MN.m
Position de l'axe neutre beff y2/2 - (beff-bw) (y-hf)2/2 - ae_long As (d-y) = 0 y= 0,0508 m
Inertie fissurée 3 3
Ifiss = beff y /3 - (beff-bw)*(y-hf) /3 + ae_long As (d-y) 2
Ifiss = 0,00018 m4
Vérification contrainte limite du béton (c < 0,6 fck uniquement en classes XD, XF et XS) VERIFIEE
Tableau 47 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe intérieure des piédroits à l'ELS
Les sections d’aciers sont supérieures à la section minimale requise dans toutes les sections.
98
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L’ouverture des fissures est inférieure à l’ouverture maximale admissible de 0,3 mm.
99
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
2.9.2.5. Justification de la section d’acier à l’ELU pour la nappe extérieure (dimensionnement avec le
cas 2 ouvrage vide remblayé)
Données caractéristiques des piédroits :
100
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
Résistance de calcul du béton fcd = fck /c = fck /1.5 fcd = 23,33 MPa
Limite délasticité de calcul des aciers fy d = k (fy k /s ) = k (fy k /1,15) fy d = 469,6 MPa
Contrainte initiale dans les aciers sur le palier plastique fy 0 = (fy k /s ) = (fy k /1,15) fy 0 = 434,8 MPa
Déformation relative initiale de l'acier sur le palier plastique fy k /s Es s0 = 0,002174
Coefficient de déformation limite pivots A et B AB = x u/d AB=cu3/ ud+cu3 AB = 0,072165
Moment réduit ultime limite pivots A et B AB =AB(1-/2 AB) AB = 0,056065
La dalle est ferraillée à raison de 6 HA 12/m soit 6,79 cm2/m > As, min. Donc le calcul à l’ELU
est vérifié.
101
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
2.9.2.6. Vérification à l’ELS pour la nappe extérieure (dimensionnement avec le cas 2 ouvrage vide
remblayé)
2.9.2.6.1. Limitation de contraintes
Vérification contrainte limite du béton (c < 0,6 fck uniquement en classes XD, XF et XS) VERIFIEE
Tableau 52 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe extérieure des piédroits à l'ELS
Les sections d’aciers sont supérieures à la section minimale requise dans toutes les sections.
102
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
L’ouverture des fissures est inférieure à l’ouverture maximale admissible de 0,3 mm.
Les piédroits en partie courante sont donc ferraillés à raison de 6 HA12/m sur chaque nappe
(intérieure et extérieure) dans le sens vertical.
Dans le sens horizontal, des armatures secondaires doivent être disposées. 6HA12
représentent 6,79 cm², les piédroits sont donc ferraillés à 13,58 cm²/m. On a placé 4 HA 8/m
sur chaque nappe, ce qui représente 4,02 cm²/m > 20% de la section d’acier dans le sens
vertical = 2,716 cm²/m.
103
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
2.9.3. Radier
Les principales caractéristiques du radier sont les suivantes :
• Béton C35/45 𝑓𝑐𝑘 = 35 𝑀𝑃𝑎
• Acier E 500 B 𝑓𝑦𝑘 = 500 𝑀𝑃𝑎
• Ferraillage
− deux nappes 8HA12/m dans le sens transverse (une en face inférieure, une en face
supérieure), deux nappes 4HA8/m dans le sens longitudinal (une en face inférieure, une
en face supérieure) ;
− Enrobage 35 mm.
D’après les calculs précédents, un récapitulatif des moments transmis au radier est donné
Tableau 54.
Action de l’eau
intérieure
Poids des
piédroits
Réaction du sol
x
Figure 39 – Schéma des actions à considérer sur le radier dans le cas d'un ouvrage en eau non
remblayé
104
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La poussée de l’eau intérieure est une charge répartie qui s’applique sur la même portée
utile que la réaction du sol, ces forces ne seront donc pas prises en compte car elles se
compensent immédiatement.
• Poids des piédroits : 𝐺𝑝 = 2 ∗ 2,5 ∗ 0,20 ∗ 25 ∗ 1,0 = 25 𝑘𝑁 (pour des piédroits en partie
25
courante, de largeur unitaire 1 m), soit 𝐺𝑝 = = 12,5 𝑘𝑁 au niveau de chaque appui.
2
25
La réaction du sol est alors de 𝑞𝑝 = = 4,81 𝑘𝑁/𝑚2 .
5,20∗1,0
𝑥2
La formule du moment 𝑀𝑟 dans le radier est : 𝑀𝑟 = −𝑥𝐺𝑝 + 𝑞𝑝 2 + 𝑀𝑝
Au niveau des appuis on retrouve la continuité 𝑀𝑟 = 𝑀𝑝 , 𝑀𝑝 étant le moment dans les
piédroits.
2,62
En 𝑥 = 𝐿/2, on a 𝑀𝑟 = −2,6 ∗ 12,5 + 4,81 ∗ + 𝑀𝑝 = −16,24 + 𝑀𝑝
2
La première partie de l’équation est une charge permanente défavorable, elle sera donc
pondérée par 1,35 à l’ELU et 1,00 à l’ELS.
Sous l’effet de l’eau intérieure, en milieu de travée, la face extérieure du radier du réservoir
sera tendue, le moment calculé ici dimensionne donc les aciers de la nappe inférieure du
radier.
105
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Poussée des
remblais et de la
charge roulante Poids des
piédroits
Réaction du sol
x
Figure 40 – Schéma des actions à considérer sur le radier dans le cas d'un ouvrage vide remblayé
25
• La réaction du sol est alors de 𝑞𝑝 = = 4,81 𝑘𝑁/𝑚2 .
5,20∗1,0
La première partie de l’équation est une charge permanente favorable, elle sera donc
pondérée par 0 à l’ELU et à l’ELS. Le moment maximal sera donc au niveau des appuis.
Sous l’effet de la poussée des terres, la face supérieure du radier du réservoir sera tendue
en milieu de travée, et la face inférieure sera tendue au niveau des appuis. Le moment
calculé ici dimensionne les aciers de la nappe haute du radier.
106
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Le schéma ci-dessous récapitule les cas utilisés pour calculer les ferraillages du radier :
armatures secondaires
2.9.3.3. Justification de la section d’acier à l’ELU pour la nappe inférieure (dimensionnement avec le
cas 1 ouvrage en eau non remblayé)
Données caractéristiques du radier :
107
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Résistance de calcul du béton fcd = fck /c = fck /1.5 fcd = 23,33 MPa
Limite délasticité de calcul des aciers fy d = k (fy k /s ) = k (fy k /1,15) fy d = 469,6 MPa
Contrainte initiale dans les aciers sur le palier plastique fy 0 = (fy k /s ) = (fy k /1,15) fy 0 = 434,8 MPa
Déformation relative initiale de l'acier sur le palier plastique fy k /s Es s0 = 0,002174
Coefficient de déformation limite pivots A et B AB = x u/d AB=cu3/ ud+cu3 AB = 0,072165
Moment réduit ultime limite pivots A et B AB =AB(1-/2 AB) AB = 0,056065
Section minimale d'armatures As,min = max (0,26 fct,m bt d / fyk ; 0,0013bt d) As,min = 3,51 cm²
La dalle est ferraillée à raison de 8 HA 12/m soit 9,05 cm2 /m > As, min. Donc le calcul à l’ELU
est vérifié.
108
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2.9.3.4. Vérification à l’ELS pour la nappe inférieure (dimensionnement avec le cas 1 ouvrage en eau
non remblayé)
2.9.3.4.1. Limitation de contraintes
Vérification contrainte limite du béton (c < 0,6 fck uniquement en classes XD, XF et XS) VERIFIEE
Les sections d’aciers sont supérieures à la section minimale requise dans toutes les sections.
109
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L’ouverture des fissures est inférieure à l’ouverture maximale admissible de 0,3 mm.
2.9.3.5. Justification de la section d’acier à l’ELU pour la nappe supérieure (dimensionnement avec le
cas 2 ouvrage vide remblayé)
Données caractéristiques du radier :
110
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111
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Résistance de calcul du béton fcd = fck /c = fck /1.5 fcd = 23,33 MPa
Limite délasticité de calcul des aciers fy d = k (fy k /s ) = k (fy k /1,15) fy d = 469,6 MPa
Contrainte initiale dans les aciers sur le palier plastique fy 0 = (fy k /s ) = (fy k /1,15) fy 0 = 434,8 MPa
Déformation relative initiale de l'acier sur le palier plastique fy k /s Es s0 = 0,002174
Coefficient de déformation limite pivots A et B AB = x u/d AB=cu3/ ud+cu3 AB = 0,072165
Moment réduit ultime limite pivots A et B AB =AB(1-/2 AB) AB = 0,056065
Section minimale d'armatures As,min = max (0,26 fct,m bt d / fyk ; 0,0013bt d) As,min = 3,51 cm²
Le radier est ferraillé à raison de 8 HA 12/m soit 9,05 cm2 /m > As, min. Donc le calcul à l’ELU
est vérifié.
112
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2.9.3.6. Vérification à l’ELS pour la nappe supérieure (dimensionnement avec le cas 2 ouvrage vide
remblayé)
2.9.3.6.1. Limitation de contraintes
Vérification contrainte limite du béton (c < 0,6 fck uniquement en classes XD, XF et XS) VERIFIEE
Les sections d’aciers sont supérieures à la section minimale requise dans toutes les sections.
113
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L’ouverture des fissures est inférieure à l’ouverture maximale admissible de 0,3 mm.
Le radier est ferraillé à raison de 8HA12/m sur chaque nappe (intérieure et extérieure) dans
le sens transverse.
Dans le sens longitudinal, des armatures secondaires doivent être disposées. 8HA12
représentent 9,05 cm², les piédroits sont donc ferraillés à 18,1 cm²/m. On a placé 4 HA 8/m
sur chaque nappe, ce qui représente 4,02 cm²/m > 20% de la section d’acier dans le sens
transverse = 3,62cm²/m.
114
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Les piédroits d’about sont calculés comme des plaques simplement appuyées sur trois côtés.
Les sections critiques sont identifiées sur le schéma exposé ci-dessous :
Figure 42 – Sections critiques d’une plaque simplement appuyée sur 3 côtés, le 4ème étant libre
Sous l’effet de l’eau, la face externe du piédroit d’about du réservoir sera tendue, le moment
calculé ici dimensionne donc les aciers de la nappe extérieure du piédroit.
D’après les abaques joints en Annexe 2, les moments dépendent du rapport hauteur sur
largeur qui est ici de (2,5 + 0,20/2)/(5,00 + 0,20/2 + 0,20/2) = 2,6/5,2 = 0,5.
Les moments dans les sections critiques du piédroit sont alors :
Coefficient pour une charge Moment total à L'ELU dû Moment total à L'ELS dû
triangulaire 𝑃 = 25𝑘𝑁/𝑚 à 1,2 𝑄𝑒𝑎𝑢 à 𝑄𝑒𝑎𝑢
Point
Coefficient Mx Mx My
Coefficient My My [kN.m/m]
Mx [kN.m/m] [kN.m/m] [kN.m/m]
0,0020 pl2 =
1 0,020 0 16,224 0,000 0,0020x25x5,2²= 0,000
13,52
Tableau 66 – Calcul des moments des piédroits en partie courante dans le cas d’un ouvrage plein non
remblayé
115
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Les données caractéristiques pour les piédroits d’about sont les mêmes pour la nappe
intérieure et extérieure, dans le sens vertical ou horizontal :
116
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2.9.4.1.2. Vérifications à l’ELU pour les armatures horizontales en nappe extérieure (dimensionnement
avec le cas 1 ouvrage en eau non remblayé)
Paramètres caractéristiques à l'ELU
Combinaison fondamentale ELU : Moment fléchissant agissant M Ed MEd = 0,016224 MN.m
Coefficient partiel pour le béton à l'ELU (situation durable et transitoire) c = 1,5
Résistance de calcul du béton fcd = fck /c = fck /1.5 fcd = 23,33 MPa
Contrainte initiale dans les aciers sur le palier plastique fy 0 = (fy k /s ) = (fy k /1,15) fy 0 = 434,8 MPa
Déformation relative initiale de l'acier sur le palier plastique fy k /s Es s0 = 0,002174
Coefficient de déformation limite pivots A et B AB = x u/d AB=cu3/ ud+cu3 AB = 0,072165
Moment réduit ultime limite pivots A et B AB =AB(1-/2 AB) AB = 0,056065
La dalle est ferraillée à raison de 6 HA 8/m soit 3,02 cm2 /m > As, min. Donc le calcul à l’ELU
est vérifié.
117
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2.9.4.1.3. Vérification à l’ELS pour les armatures horizontales en nappe extérieure (dimensionnement
avec le cas 1 ouvrage en eau non remblayé)
• Limitation de contraintes
Tableau 70 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe horizontale extérieure des piédroits d’about à
l’ELS
118
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Les sections d’aciers sont supérieures à la section minimale requise dans toutes les sections.
Selon la note 3 du paragraphe 7.3.4 de l’EC2-3/NA :2016 [3], dans le cas où σs < ktσsr, il n’y a
pas de fissuration et il est donc retenu le pourcentage minimal d’armatures.
Ainsi, on retient le ferraillage à raison de 6HA8 pour lequel on n’aura pas de fissuration.
119
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2.9.4.1.4. Vérifications à l’ELU pour les armatures verticales en nappe extérieure (dimensionnement
avec le cas 1 ouvrage en eau non remblayé)
Limite délasticité de calcul des aciers fy d = k (fy k /s ) = k (fy k /1,15) fy d = 469,6 MPa
Contrainte initiale dans les aciers sur le palier plastique fy 0 = (fy k /s ) = (fy k /1,15) fy 0 = 434,8 MPa
Déformation relative initiale de l'acier sur le palier plastique fy k /s Es s0 = 0,002174
Coefficient de déformation limite pivots A et B AB = x u/d AB=cu3/ ud+cu3 AB = 0,072165
Moment réduit ultime limite pivots A et B AB =AB(1-/2 AB) AB = 0,056065
Modèle de calcul : poutre R ou poutre T
Calcul des paramètres caractéristiques de la section
MuT =à l'ELU
Moment ultime repris par la table comprimée MuT = hf bef f (d - 0,5 hf ) eta fcd
0,280 MN.m
MEd MuT
SiMoment réduit ultimecomprimée x hef =>uCalcul
alors hauteur = "Poutre R section : bef f x h u = 0,0226
Calcul poutre R
SiµuM=
Ed
M
Ed
M /(b
uT
w d² fhauteur
alors cd) ou comprimée
M Ed/(beff d²
x f
cdh) ou => Calcul "Poutre T - ELU"
ef
(MEd-(beff-bw) hf fcd (d-hf/2))/(bw d²fcd)
Coefficient de la fibre neutre u = (1/) [ 1 - ( 1 - 2 )0,5] u = 0,0286
Hauteur de béton comprimé x = u d x= 0,005 m
Allongement relatif des aciers s = [(1-u)/u]cu3 s = 0,0450
Position relative sur palier plastique p = (s -s0)/(uk -s0) p= 0,895
Contrainte dans les aciers s = fyd + p fyd (k-1) s = 503,2 MPa
Bras de levier zu = d (1 - /2 u ) zu = 0,158 m
La dalle est ferraillée à raison de 6 HA 8/m soit 3,02 cm2 /m > As, min. Donc le calcul à l’ELU
est vérifié.
120
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2.9.4.1.5. Vérification à l’ELS pour les armatures verticales en nappe extérieure (dimensionnement avec
le cas 1 ouvrage en eau non remblayé)
• Limitation de contraintes
Tableau 74 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe verticale extérieure des piédroits d’about à l’ELS
Les sections d’aciers sont supérieures à la section minimale requise dans toutes les sections.
121
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En assimilant la charge répartie à une charge infinie, la pression uniforme s’appliquant sur
𝑘𝑁
le piédroit est : 𝑞𝑟𝑜𝑢𝑙 = 𝑞𝑒𝑞 ∗ 𝐾𝑎 = 3,54 𝑚2 . Comme les calculs sont effectués pour une
bande de largeur 1 m :
𝑘𝑁
𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = 𝑞𝑟𝑜𝑢𝑙 ∗ 𝑏 = 𝑞𝑟𝑜𝑢𝑙 ∗ 1𝑚 = 3,54
𝑚
122
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Et
𝑀𝐸𝐿𝑈 = 1,35 𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 + 1,5 𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝑀𝐸𝐿𝑆,𝑐𝑎𝑟 = 𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 + 𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝑀𝐸𝐿𝑆,𝑓𝑟𝑒𝑞 = 𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 + 𝜓1,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = 𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 + 0,5 𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
𝑀𝐸𝐿𝑆,𝑞𝑝 = 𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 + 𝜓2,𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = 𝑀𝑃𝑡𝑒𝑟 + 0,3 𝑀𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
Comme précédemment, les piédroits d’about sont calculés comme des plaques encastrées
sur trois côtés.
Sous l’effet de la poussée des terres, la face interne du piédroit d’about du réservoir sera
tendue, le moment calculé ici dimensionne donc les aciers de la nappe intérieure du piédroit.
Coefficient pour une charge Coefficient pour une charge Moment total à L'ELU dû à
triangulaire rectangulaire
Point 𝑃𝑡𝑒𝑟 = 13,5 𝑘𝑁/𝑚 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 = 3,54 𝑘𝑁/𝑚 1,35 𝑃𝑡𝑒𝑟 + 1,5 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
Mx My
Coefficient Mx Coefficient My Coefficient Mx Coefficient My
[kN.m/m] [kN.m/m]
1 0,02 0 0,06 0 -18,47 0,000
Tableau 76 – Calcul des moments à l'ELU des piédroits d'about dans le cas d’un ouvrage plein non
remblayé
Moment total à L'ELS Moment total à L'ELS Moment total à L'ELS quasi-
caractéristique dû à fréquent dû à permanent dû à
Point 𝑃𝑡𝑒𝑟 + 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑃𝑡𝑒𝑟 + 0,5 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙 𝑃𝑡𝑒𝑟 + 0,3 𝑄𝑟𝑜𝑢𝑙
Mx My Mx My Mx My
[kN.m/m] [kN.m/m] [kN.m/m] [kN.m/m] [kN.m/m] [kN.m/m]
1 -13,04 0,00 -10,17 0,00 -9,02 0,000
Tableau 77 – Calcul des moments à l'ELS des piédroits d'about dans le cas d’un ouvrage plein non
remblayé
123
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2.9.4.1.7. Vérifications à l’ELU pour les armatures horizontales en nappe intérieure (dimensionnement
avec le cas 2 ouvrage vide remblayé)
Paramètres caractéristiques à l'ELU
Combinaison fondamentale ELU : Moment fléchissant agissant M Ed MEd = 0,018471 MN.m
Résistance de calcul du béton fcd = fck /c = fck /1.5 fcd = 23,33 MPa
Limite délasticité de calcul des aciers fy d = k (fy k /s ) = k (fy k /1,15) fy d = 469,6 MPa
Contrainte initiale dans les aciers sur le palier plastique fy 0 = (fy k /s ) = (fy k /1,15) fy 0 = 434,8 MPa
Déformation relative initiale de l'acier sur le palier plastique fy k /s Es s0 = 0,002174
Coefficient de déformation limite pivots A et B AB = x u/d AB=cu3/ ud+cu3 AB = 0,072165
Moment réduit ultime limite pivots A et B AB =AB(1-/2 AB) AB = 0,056065
La dalle est ferraillée à raison de 6 HA 8/m soit 3,02 cm2 /m > As, min. Donc le calcul à l’ELU
est vérifié.
124
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2.9.4.1.8. Vérification à l’ELS pour les armatures horizontales en nappe intérieure (dimensionnement
avec le cas 2 ouvrage vide remblayé)
• Limitation de contraintes
Tableau 80 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe horizontale extérieure des piédroits d’about
à l’ELS
Les sections d’aciers sont supérieures à la section minimale requise dans toutes les sections.
125
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Selon la note 3 du paragraphe 7.3.4 de l’EC2-3/NA :2016 [3], dans le cas où σs < ktσsr, il n’y a
pas de fissuration et il est donc retenu le pourcentage minimal d’armatures.
126
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2.9.4.1.9. Vérifications à l’ELU pour les armatures verticales en nappe intérieure (dimensionnement avec
le cas 2 ouvrage vide remblayé)
Résistance de calcul du béton fcd = fck /c = fck /1.5 fcd = 23,33 MPa
Limite délasticité de calcul des aciers fy d = k (fy k /s ) = k (fy k /1,15) fy d = 469,6 MPa
Contrainte initiale dans les aciers sur le palier plastique fy 0 = (fy k /s ) = (fy k /1,15) fy 0 = 434,8 MPa
Déformation relative initiale de l'acier sur le palier plastique fy k /s Es s0 = 0,002174
Coefficient de déformation limite pivots A et B AB = x u/d AB=cu3/ ud+cu3 AB = 0,072165
Moment réduit ultime limite pivots A et B AB =AB(1-/2 AB) AB = 0,056065
La dalle est ferraillée à raison de 6 HA 8/m soit 3,02 cm2 /m > As, min. Donc le calcul à l’ELU
est vérifié.
127
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
2.9.4.1.10. Vérification à l’ELS pour les armatures verticales en nappe intérieure (dimensionnement avec
le cas 2 ouvrage vide remblayé)
• Limitation de contraintes
Tableau 84 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe verticale intérieure des piédroits d’about à
l’ELS
Les sections d’aciers sont supérieures à la section minimale requise dans toutes les sections.
128
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Selon la note 3 du paragraphe 7.3.4 de l’EC2-3/NA : 2016 [3], dans le cas où σs < ktσsr, il n’y
a pas de fissuration et il est donc retenu le pourcentage minimal d’armatures.
Le cas le plus défavorable ici est quand le réservoir est en eau et non remblayé, puisque la
poussée des terres (inférieure à la pression de l’eau intérieure) diminue l’effort de traction
dans la jupe, on ne considère donc ici que l’ouvrage en eau et non remblayé, et les armatures
dimensionnées seront réparties sur deux nappes.
129
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Figure 43 – Tension dans la jupe d'un réservoir sous la poussée de l'eau intérieure
𝐷
En utilisant la méthode de Lebelle, avec 𝐷 = 5 𝑚, donc 𝑅 = = 2,5 𝑚, ℎ = 2,50 𝑚 et 𝑒 =
2
ℎ2
0,20 𝑚, le ratio β= 𝑒2𝑅 = 6,25.
Donc en utilisant l’annexe 5 pour un réservoir cylindrique, encastré en pied et libre en tête
ℎ2
(tableau I pour la tension et tableau III pour le moment ), en interpolant les valeurs entre =
𝑒𝑅
ℎ2
6 et 𝑒𝑅
= 8 on trouve :
Les armatures horizontales (cerces) sont dimensionnées par l’effort de traction dans la jupe
𝑇𝑚𝑎𝑥 . Les aciers verticaux en face intérieure sont dimensionnés par le moment de flexion
vertical maximal à l’encastrement 𝑀𝑚𝑎𝑥 et les aciers verticaux en face extérieure sont
dimensionnés par le moment de flexion vertical minimal 𝑀𝑚𝑖𝑛 .
130
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Et à l’ELS :
𝑇𝑚𝑎𝑥,𝐸𝐿𝑆 = 0,52175𝜌ℎ𝑅 = 0.52175 ∗ 10 ∗ 2,50 ∗ 2,50 = 32,60 𝑘𝑁
𝑀𝑚𝑖𝑛,𝐸𝐿𝑆 = 0,004935𝜌ℎ3 = 0,004935 ∗ 10 ∗ 2,503 = 0,77 𝑘𝑁. 𝑚
𝑀𝑚𝑎𝑥,𝐸𝐿𝑆 = −0,018695 𝜌ℎ3 = −0,018695 ∗ 10 ∗ 2,503 = −2,92𝑘𝑁. 𝑚
Et à l’ELU :
𝑇𝑚𝑎𝑥,𝐸𝐿𝑈 = 1,2 𝑇𝑚𝑎𝑥,𝐸𝐿𝑆 = 40,23 𝑘𝑁
𝑀𝑚𝑖𝑛,𝐸𝐿𝑈 = 1,2 𝑀𝑚𝑖𝑛,𝐸𝐿𝑆 = 0,92 𝑘𝑁. 𝑚
𝑀𝑚𝑎𝑥,𝐸𝐿𝑈 = 1,2 𝑀𝑚𝑎𝑥,𝐸𝐿𝑆 = −3,50 𝑘𝑁. 𝑚
Les données caractéristiques sont les mêmes pour la nappe intérieure et extérieure, dans le
sens vertical ou horizontal :
131
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NOTE 29 : Le calcul d’une section entièrement tendue applique la formule de l’EC2-3/NA [3]
concernant les voiles des structures réservoirs et silos :
Par lecture des abaques de l’EC2-1-1 (2005) [5] (Annexe 1), pour RH = 80%, t0 = 28 jours
et pour un ciment C40/50 R ; on détermine φ(∞, t0)=1.5
En se référant à l’EC2 ; on peut procéder au calcul direct d’ouvertures de fissures, qui est plus
rigoureux, mais qui nous dispense de la prise en compte de la valeur de la section d’acier
minimale poutre (NF EN 1992-3/NA clause 7.3.2) [3].
La dalle est ainsi ferraillée à raison de 9 HA8 /m sur les deux nappes, soit 4,52 cm²/m > As,u,
soit 2.26 cm²/m par face.
𝑁𝐸𝑑,𝑞𝑝 32,60
Contrainte acier 𝑠, = = ∗ 10 = 144,24 𝑀𝑃𝑎
𝐴𝑠 2,26
Vérification contrainte limite de l’acier 𝑠 𝑠,𝑎𝑑𝑚 = 0,8 𝑓𝑦𝑘 = 400 𝑀𝑃𝑎 Vérifié
Tableau 88 – Vérification des contraintes à l'ELS des armatures horizontales de l’élément d’about
132
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Selon la note 3 du paragraphe 7.3.4 de l’EC2-3/NA :2016 [3], dans le cas où σs < ktσsr, il n’y a
pas de fissuration et il est donc retenu le pourcentage minimal d’armatures.
133
Études et Recherches Publication réservée aux ressortissants du CERIB
La durée d’utilisation du projet visée est de 50 ans, le béton utilisé de classe C35/45 et
l’enrobage n’est pas considéré compact, donc il convient de se référer à une classe
d’utilisation S4 d’après la norme NF EN 1992-1-1/NA Tableau 4.3.
𝑐𝑚𝑖𝑛,𝑏 = 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 = 12 𝑚𝑚 ; on considère que le plus gros granulat est de diamètre inférieur
à 32 mm.
∆𝑐𝑑𝑢𝑟, = 0
Donc 𝑐𝑛𝑜𝑚 = 𝑐𝑚𝑖𝑛 + ∆𝑐𝑑𝑒𝑣 = 35 𝑚𝑚, l’enrobage minimal supposé est vérifié.
134
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Tableau 90 : Calcul de l’espacement des armatures pour les différents éléments de structure de l’ouvrage étudié
L’espacement des armatures principales doit respecter 𝑠𝑚𝑎𝑥,𝑠𝑙𝑎𝑏𝑠 = 2ℎ < 250 𝑚𝑚, soit ici
pour les piédroits 𝑠𝑚𝑎𝑥,𝑠𝑙𝑎𝑏𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 (2 ∗ 200 ; 250) = 250 𝑚𝑚 et de même, pour le radier
𝑠𝑚𝑎𝑥,𝑠𝑙𝑎𝑏𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 (2 ∗ 250 ; 250) = 250 𝑚𝑚 et Esp = (b - 2*cnom - 8*Ø)/(8-1) = 119.1 mm.
L’espacement des armatures secondaires doit respecter 𝑠𝑚𝑎𝑥,𝑠𝑙𝑎𝑏𝑠 = 3 ℎ 400 𝑚𝑚, soit ici
pour les piédroits 𝑠𝑚𝑎𝑥,𝑠𝑙𝑎𝑏𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 (3 ∗ 200 ; 400) = 400 𝑚𝑚 et pour le radier 𝑠𝑚𝑎𝑥,𝑠𝑙𝑎𝑏𝑠 =
𝑚𝑖𝑛 (3 ∗ 250 ; 400) = 400 𝑚𝑚.
➔ Les espacements sont vérifiés.
Dans l’exemple choisi, on considère deux cas de chargements : réservoir vide enterré et
réservoir plein non enterré. Donc on considère de la flexion dans les deux sens et il est possible
que la section soit fissurée sur toute son épaisseur.
Pour chaque cas de chargement, l’ouverture maximale de fissures est donc réduite à 𝑤𝑚𝑎𝑥 =
0,15 𝑚𝑚 pour des fissures traversantes. On vérifie aussi que la traction maximale des aciers
σs ne dépasse pas 200 MPa.
135
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2.9.7.2. Justification de la section d’acier pour la nappe intérieure (dimensionnement avec le cas 1
ouvrage en eau non remblayé)
Comme précédemment, les principales caractéristiques des piédroits sont les suivantes :
• Béton C35/45 𝑓𝑐𝑘 = 35 𝑀𝑃𝑎
• Acier E 500 B 𝑓𝑦𝑘 = 500 𝑀𝑃𝑎
• Ferraillage :
− A déterminer
− enrobage 35 mm.
𝑃𝑚 2,53
𝑀𝐸𝐿𝑆 = − = −25,04 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚
6 ∗ 2,6
136
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Résistance de calcul du béton fcd = fck /c = fck /1.5 fcd = 23,33 MPa
Limite délasticité de calcul des aciers fy d = k (fy k /s ) = k (fy k /1,15) fy d = 469,6 MPa
Contrainte initiale dans les aciers sur le palier plastique fy 0 = (fy k /s ) = (fy k /1,15) fy 0 = 434,8 MPa
Déformation relative initiale de l'acier sur le palier plastique fy k /s Es s0 = 0,002174
Coefficient de déformation limite pivots A et B AB = x u/d AB=cu3/ ud+cu3 AB = 0,072165
Moment réduit ultime limite pivots A et B AB =AB(1-/2 AB) AB = 0,056065
Tableau 93 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe intérieure des piédroits à l'ELS
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Ainsi, en classe d’étanchéité 1, les piédroits en partie courante sont ferraillés à raison de 9 HA
12/m sur chaque nappe (extérieure et intérieure ; le calcul étant le même) dans le sens
vertical. Dans le sens horizontal, des armatures secondaires doivent être disposées. 9 HA 12
représentent 10,18 cm², les piédroits sont donc ferraillés à 20,36 cm²/m. On a placé 3 HA
8/m sur chaque nappe, ce qui représente 3,02 cm²/m. Cependant, ce pourcentage est
inférieur à 20% de la section d’acier vertical = 4,072 cm² /m. Le ferraillage des armatures
horizontales passe donc à deux nappes de 5 HA 8 réparties, ce qui vaut 5,02cm²/m > 20% de
la section dans le sens vertical.
Dans le tableau suivant, on récapitule les espacements nécessaires (calculés selon la formule
présentée dans 2.9.6) pour ce cas de ferraillage.
Piédroit courant
Vertical : Esp 10.2 cm
2 nappes 9HA12/m
En revanche, en classe d’étanchéité 0, les versions révisées des documents conduisent à une
légère augmentation des sections d’aciers à disposer dans les parois.
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Bibliographie
[1] NF EN 1992-3-Décembre 2006: Eurocode 2: Calcul des structures en béton: Partie 3:
silos et réservois; Indice de classement P18-730.
[6] Fasicule 74 - Cahier des Clauses Techniques Générales: Construction des Réservois en
Béton et Rhéabilitation des Réservois en Béton ou en maçonnerie 2018.
[7] Jennifer Falayeux, Sophie Jacob; Application des Eurocodes aux produits préfabriqués
de Génie Civil : Réservoirs 2015.
[8] NF EN 1992-1-1/NA-Mars 2007: Eurocode 2:Calcul des structures en béton- Partie 1-1:
Règles générales et règles pour les bâtiments- Annexe Nationale à la NF EN 1992-1-1:
2005 -Règles générales et règles pour les bâtiments; Indice de classement P18-711-
1/NA.
[9] NF EN 1990 - Mars 2003: Eurocodes structuraux - Bases de calcul des structures; Indice
de classement : P06-100-1.
[10] NF EN 1991-1-1 - Mars 2003 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-1: actions
générales - Poids volumiques, poids propres, charges d'exploitation des bâtiments;
Indice de classement: P06-111-1.
[13] NF EN 1990/NA - Juin 2004 : Eurocodes structuraux - Bases de calcul des structures -
Partie 2 : annexe nationale à la NF EN 1990:2002 ; Indice de classement P06-100-2.
[14] NF EN 1991-1-3 - Avril 2004 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-3: actions
générales - Charge de neige ; Indice de classement: P06-113-1.
[15] NF EN 1991-1-3/NA - Mai 2007 : Eurocode 1 - Actions sur les structures Partie 1-3 :
actions générales - Charge de neige - Annexe Nationale à la NF EN 1991-2-3:2004 -
Actions générales - Charge de neige; Indice de classement P06-113-1/NA.
140
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[16] NF EN 1991-2-Mars 2004 : Eurocode 1 : Actions sur les structures - Partie 2: actions sur
les ponts, dues au trafic; Indice de classement: P06-120-1.
[17] NF EN 1991-2/NA-Mars 2008 : Eurocode 1 : Actions sur les structures- Partie 2: actions
sur les ponts, dues au trafic - Annexe nationale à la NF EN 1991-2:2004-actions sur les
ponts, dues au trafic ; Indice de classement P06-120-1/NA.
[18] NF EN 1991-4 - Mai 2007: Eurocode 1: Actions sur les structures - Partie 4 : silos et
réservoirs; Indice de classement P06 -140
[19] NF EN 1991-1-4 - Novembre 2005: Eurocode 1: Actions sur les structures - Partie 1-4:
Actions générales - Actions du vent; Indice de classement P06-114-1
[20] Fasicule 74 - Cahier des Clauses Techniques Générales : Construction des réservois en
béton (version 1998).
[23] NF EN 13369- Novembre 2013: Règles communes pour les produits préfabriqués en
béton; Indice de classement: P19-800.
[25] NF EN 1990/A1 : Juillet 2006: Eurocode - Bases de calcul des structures Indice de
classement: P06-100-1/A1.
[27] NF EN 1993-1-1 - Octobre 2005: Eurocode 3 Calcul des structures en acier - Partie 1-
1:Règles générales et règles pour le bâtiment ; Indice de classement P 22-311-1
[29] Rapport CERIB 205.I : Application des Eurocodes aux produits préfabriqués de Génie
Civil. Août 2009.
[30] FD P 18-717- Décembre 2013: Eurocode 2 - Calcul des structures en Béton - Guide
d'application des normes NF EN 1992; Indice de classement: P 18-717.
[31] NF EN 1991-1-7 - Février 2007 : Eurocode 1 - Actions sur les structures Partie 1-7 :
actions générales - actions accidentelles; Indice de classement P06-117.
[32] NF EN 1991-1-7/NA - Septembre 2008 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie
1-7 : actions générales - Actions accidentelles -Annexe nationale à la NF EN 1991-1-7:
2007 -Actions générales - actions accidentelles; Indice de classement: P06-117/NA.
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[33] NF EN 1992-2-Mai 2006: Eurocode 2- Calcul des structures en béton - Partie 2; ponts
en béton - Calcul des dispositions constructives ; Indice de classement P18-720-1.
[34] NF EN 1992-2/NA - Avril 2007: Eurocode 2 - Calcul des structures en béton -Partie 2:
Ponts en béton -Calcul et dispositions constructives - Annexe nationale à la NF EN 1992-
2-:2006 -Ponts en béton; Indice de classement P18-720-1/NA.
[38] Observatoire Economique de l'Achat Public - Groupe d'Etude des Marchés - Ouvrages
travaux et maîtrise d'oeuvre (recommandations en matière de modifications transitoires
du fasciule n°74 du CCTG travaux "construction des réservois en béton"
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Annexes
Annexe 1 - Abaques de l’EC2-1-1 : 2005 pour la
détermination du coefficient de fluage final
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Cohésion : c’ = 0
Influence des caractéristiques physiques sur l’angle de frottement interne d’un matériau
pulvérulent :
Influence des caractéristiques physiques sur l’angle de frottement interne d’un matériau
pulvérulent :
où
ID : indice de compacité
D10 : ouverture du tamis laissant passer 10% du poids des grains du sol
cu : le coefficient d’uniformité
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Asy
Asx
Mx=Bpa² My=B1pa²
b/a
B B1
1 0,0479 0,0479
1,1 0,0553 0,0494
1,2 0,0626 0,0501
1,3 0,0693 0,0504
1,4 0,0753 0,0506
1,5 0,0812 0,0499
1,6 0,0862 0,0493
1,7 0,0908 0,0486
1,8 0,0948 0,0479
1,9 0,0985 0,0471
2,0 0,1017 0,0464
3,0 0,1189 0,0404
4,0 0,1235 0,0384
5,0 0,1246 0,0375
∞ 0,1250 0,0375
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Mx My Mx My
a/b
pour x=a/2 y=0 pour x=0 y=b/2 pour x=0 y=0 pour x=0 y=0
1 -0,0513 pa2 -0,0513 pa2 0,0202 pa2 0,0202 pa2
1,1 -0,0581 pa2 -0,0538 pa2 0,0264 pa2 0,0231 pa2
1,2 -0,0639 pa2 -0,0554 pa2 0,00299 pa2 0,0228 pa2
1,3 -0,0687 pa2 -0,0536 pa2 0,0327 pa2 0,0222 pa2
1,4 -0,0726 pa2 -0,0568 pa2 0,0349 pa2 0,0212 pa2
1,5 -0,0757 pa2 -0,0571 pa2 0,0365 pa2 0,0200 pa2
1,6 -0,0780 pa2 -0,0571 pa2 0,0381 pa2 0,0193 pa2
1,7 -0,0799 pa2 -0,0571 pa2 0,0392 pa2 0,0182 pa2
1,8 -0,0812 pa2 -0,0571 pa2 0,0401 pa2 0,0174 pa2
1,9 -0,0822 pa2 -0,0571 pa2 0,0407 pa2 0,0165 pa2
2 -0,0829 pa2 -0,0571 pa2 0,0411 pa2 0,0152 pa2
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Paragraphe IV.6.2.3.f du Fascicule 74 du CCTG - Cas particulier des radiers reposant sur le
sol :
Pour les radiers, fonds de réservoirs, reposant directement sur le sol, les prescriptions des
paragraphes IV.6.2.3.a à IV.6.2.3.e s’appliquent avec les aménagements suivants :
• l’épaisseur minimale est de 10 cm ;
• les recouvrements peuvent être assurés en totalité dans la même section, pour les
armatures dimensionnées par la condition de pourcentage minimal ;
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• pour les radiers monolithes et solidaires des parois verticales, le pourcentage minimal
d’armature est fixé à 0,25 % pour les armatures à haute adhérence et à 0,4 % pour les
armatures lisses; ce pourcentage est à répartir en deux nappes pour les radiers d’épaisseur
supérieure à 15 cm ;
• pour les radiers désolidarisés des parois, les armatures sont dimensionnées pour équilibrer
les sollicitations dues au retrait.
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𝑑4 𝑦 𝑝
4
+ 4𝛽 4 𝑦 + =0
𝑑𝑥 𝐸𝐼
Avec
• 𝑦 le déplacement sous l’action de la pression 𝑝 au niveau 𝑥
• 𝐸𝐼 la rigidité à la flexion de la section (𝐸 le module d’élasticité du béton et 𝐼 le moment
d’inertie équivalent de la paroi)
• 𝛽 4 = 3/𝑅 2 𝑒 2 où 𝑅 est le rayon de la paroi et 𝑒 son épaisseur
𝑑2 𝑦
Le moment fléchissant par unité de longueur est alors 𝑀 = 𝐸𝐼 𝑑𝑥 2 et l’effort normal par unité
𝑑3 𝑦
de longueur est 𝑇 = 𝐸𝐼
𝑑𝑥 3
Avec les conditions aux limites, on résout l’équation différentielle, et on trouve le moment
maximal et l’effort de traction maximal.
Figure 44 - Tension dimensionnant les cerces de la jupe d'un réservoir sous la poussée du fluide
contenu
Il est possible de prendre en compte un encastrement partiel à la liaison entre la paroi verticale
et le radier (entre un encastrement parfait et une articulation), mais aussi la liaison de la paroi
verticale à une couverture (de bien moindre importance et que l’on peut négliger).
NOTE 30 : Les méthodes de Hangan-Soare et de Lossier sont d’autres méthodes de détermination des
efforts internes dans les parois circulaires.
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Les valeurs des moments et efforts de traction pour différentes configurations sont données
dans les tableaux suivants pour plus de facilité.
Tableau 98 - Tableau de calcul des efforts de traction dans la jupe d'un réservoir circulaire encastrée
en pied et libre en tête
Tableau 99 - Tableau de calcul du moment fléchissant dans la jupe d’un réservoir circulaire encastrée
en pied et libre en tête
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Tableau 37 – Valeurs limites applicables en France pour la composition et les propriétés du béton des
produits en béton en fonction de la classe d’exposition NF EN 206-1/CN - Tableau NA.F.1 .....................................79
Tableau 38 – Classes d'exposition en fonction des conditions d'environnement conformément à la norme
NF EN 206/CN : 2014 (Tableau 4.1 de la NF EN 1992-1) ...........................................................................................82
Tableau 39 – Extrait des notes au Tableau 4.1 (NF EN 1992-1-1/NA) [8] .................................................................83
Tableau 40 – Modulations de la classe structurale recommandée, en vue de la détermination des
enrobages minimaux 𝑐𝑚𝑖𝑛, 𝑑𝑢𝑟 dans les Tableaux 4.4N et 4.5NF (NF EN 1992-1-1/NA Tableau 4.3NF) [8] ........84
Tableau 41 – Valeurs de l’enrobage minimal 𝑐𝑚𝑖𝑛, 𝑑𝑢𝑟 requis vis-à-vis de la durabilité dans le cas des
armatures de béton armé conformes à l’EN 10080 (NF EN 1992-1-1 Tableau 4.4N) ...............................................85
Tableau 42 – Enrobages minimaux (extrait applicable au béton armé) NF EN 13369 Tableau A.2 pour une
durée de vie normale prévue au projet de 50 ans [23] ................................................................................................87
Tableau 43 – Echelle nominale des conditions d’environnement NF EN 13369 Tableau A.1 pour une durée
de vie normale prévue au projet de 50 ans [23] ...........................................................................................................87
Tableau 44 – Données d'entrée pour le calcul de la nappe intérieure des piédroits .................................................96
Tableau 45 – Calcul à l'ELU de la nappe intérieure des piédroits ................................................................................97
Tableau 46 – Vérification des contraintes à l'ELS de la nappe intérieure des piédroits ............................................98
Tableau 47 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe intérieure des piédroits à l'ELS ....................98
Tableau 48 – Vérification de l'ouverture des fissures de la nappe intérieure des piédroits ......................................99
Tableau 49 – Données d'entrée pour le calcul de la nappe extérieure des piédroits.............................................. 100
Tableau 50 – Calcul à l'ELU de la nappe extérieure des piédroits ............................................................................ 101
Tableau 51 – Vérification des contraintes à l'ELS de la nappe intérieure des piédroits ......................................... 102
Tableau 52 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe extérieure des piédroits à l'ELS ................ 102
Tableau 53 – Vérification de l'ouverture des fissures de la nappe intérieure des piédroits ................................... 103
Tableau 54 – Récapitulatif des moments transmis au radier ................................................................................... 104
Tableau 55 – Récapitulatif des moments maximaux dans le radier ......................................................................... 106
Tableau 56 – Données d'entrée pour le calcul de la nappe inférieure du radier ..................................................... 107
Tableau 57 – Calcul à l'ELU de la nappe inférieure du radier ................................................................................... 108
Tableau 58 – Vérification des contraintes à l'ELS de la nappe inférieure du radier ................................................ 109
Tableau 59 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe inférieure du radier à l'ELS ....................... 109
Tableau 60 – Vérification de l'ouverture des fissures de la nappe inférieure du radier .......................................... 110
Tableau 61 – Données d'entrée pour le calcul de la nappe supérieure du radier ................................................... 111
Tableau 62 – Calcul à l'ELU de la nappe supérieure du radier ................................................................................. 112
Tableau 63 – Vérification des contraintes à l'ELS de la nappe supérieure du radier .............................................. 113
Tableau 64 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe supérieure du radier à l'ELS ...................... 113
Tableau 65 – Vérification de l'ouverture des fissures de la nappe supérieure du radier ........................................ 114
Tableau 66 – Calcul des moments des piédroits en partie courante dans le cas d’un ouvrage plein non
remblayé........................................................................................................................................................................ 115
Tableau 67 – Données d'entrée pour le calcul des piédroits d’about ...................................................................... 116
Tableau 68 – Calcul à l'ELU de la nappe horizontale extérieure des piédroits d’about ........................................... 117
Tableau 69 – Vérification des contraintes à l'ELS de la nappe horizontale extérieure des piédroits d’about ....... 118
Tableau 70 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe horizontale extérieure des piédroits
d’about à l’ELS .............................................................................................................................................................. 118
Tableau 71 – Vérification de l'ouverture des fissures de la nappe horizontale extérieure des piédroits
d’about .......................................................................................................................................................................... 119
Tableau 72 – Calcul à l'ELU de la nappe verticale extérieure des piédroits d’about ............................................... 120
Tableau 73 – Vérification des contraintes à l'ELS de la nappe verticale extérieure des piédroits d’about ............ 121
Tableau 74 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe verticale extérieure des piédroits
d’about à l’ELS .............................................................................................................................................................. 121
Tableau 75 – Vérification de l'ouverture des fissures de la nappe verticale extérieure des piédroits d’about ...... 122
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Tableau 76 – Calcul des moments à l'ELU des piédroits d'about dans le cas d’un ouvrage plein non
remblayé........................................................................................................................................................................ 123
Tableau 77 – Calcul des moments à l'ELS des piédroits d'about dans le cas d’un ouvrage plein non
remblayé........................................................................................................................................................................ 123
Tableau 78 – Calcul à l'ELU de la nappe horizontale intérieure des piédroits d’about ........................................... 124
Tableau 79 – Vérification des contraintes à l'ELS de la nappe horizontale intérieure des piédroits d’about ........ 125
Tableau 80 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe horizontale extérieure des piédroits
d’about à l’ELS .............................................................................................................................................................. 125
Tableau 81 – Vérification de l'ouverture des fissures de la nappe horizontale intérieure des piédroits
d’about .......................................................................................................................................................................... 126
Tableau 82 – Calcul à l'ELU de la nappe verticale intérieure des piédroits d’about ................................................ 127
Tableau 83 – Vérification des contraintes à l'ELS de la nappe verticale intérieure des piédroits d’about ............ 128
Tableau 84 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe verticale intérieure des piédroits
d’about à l’ELS .............................................................................................................................................................. 128
Tableau 85 – Vérification de l'ouverture des fissures de la nappe verticale intérieure des piédroits d’about ...... 129
Tableau 86 – Données d'entrée pour le calcul de l’élément d’about ....................................................................... 131
Tableau 87 – Calcul de la section d’acier nécessaire ................................................................................................ 132
Tableau 88 – Vérification des contraintes à l'ELS des armatures horizontales de l’élément d’about.................... 132
Tableau 89 – Vérification de l'ouverture des fissures de la nappe horizontale de l’élément d’about .................... 133
Tableau 90 : Calcul de l’espacement des armatures pour les différents éléments de structure de l’ouvrage
étudié ............................................................................................................................................................................ 135
Tableau 91 – Données d'entrée pour le calcul de la nappe intérieure des piédroits .............................................. 136
Tableau 92 – Calcul à l'ELU de la nappe intérieure des piédroits ............................................................................. 137
Tableau 93 – Calcul de la section minimale d'armatures de la nappe intérieure des piédroits à l'ELS ................. 137
Tableau 94 – Vérification de l'ouverture des fissures de la nappe intérieure des piédroits ................................... 138
Tableau 95 – Vérification des contraintes à l'ELS de la nappe intérieure des piédroits ......................................... 138
Tableau 96 - Espacement entre les armatures pour le piédroit courant .................................................................. 139
Tableau 97 - Piédroits - Tableau comparatif des valeurs des sections d’armatures nécessaires à l’ELU et
après vérification à l’ELS avant [7] (2016) et après (2018) les révisions de l’EC2-3/NA [3] respectivement
rapport version 2016 et rapport version 2018 .......................................................................................................... 139
Tableau 98 - Tableau de calcul des efforts de traction dans la jupe d'un réservoir circulaire encastrée en
pied et libre en tête ...................................................................................................................................................... 159
Tableau 99 - Tableau de calcul du moment fléchissant dans la jupe d’un réservoir circulaire encastrée en
pied et libre en tête ...................................................................................................................................................... 159
164
RAPPORT
BASSINS ET RÉSERVOIRS PRÉFABRIQUÉS EN
ÉTUDES BÉTON - DIMENSIONNEMENT SELON L’EUROCODE 2 460.I - JANVIER 2019
ET PARTIE 3 ET LE FASCICULE 74 DU CCTG
RECHERCHES
ÉTUDES
La norme NF EN 1992-3/NA « Eurocode 2 : Calcul des
structures en béton - Partie 3 : Silos et réservoirs,
Annexe Nationale à la NF EN 1992-3 » a été révisée.
ET
DIMENSIONNEMENT DES Cette nouvelle version publiée en novembre 2016
STRUCTURES introduit une nouvelle typologie des ouvrages et modifie
la méthode de calcul de l’ouverture de fissures. De
plus, la révision en cours de finalisation du Fascicule 74
du CCTG introduit des dispositions complémentaires
relatives à la conception dans le cadre des travaux.
RECHERCHES
OUMEIMA BEN MAAOUIA Il est donc apparu nécessaire de mettre à jour le
SOPHIE JACOB précédent document relatif au dimensionnement des
réservoirs (réf 312.P - janvier 2015).
Dans ce document, on traite notamment : BASSINS ET RÉSERVOIRS
•
des différentes actions qui s’exercent sur les
ouvrages : poids propre, actions géotechniques avec PRÉFABRIQUÉS EN BÉTON -
ou sans prise en compte des actions hydrostatiques, DIMENSIONNEMENT
actions des charges roulantes, action de l’eau
contenue dans l’ouvrage, charges d’exploitation SELON L’EUROCODE 2 PARTIE 3
selon la NF EN 1991-1-1, actions climatiques (vent
et neige) et actions accidentelles ; ET LE FASCICULE 74 DU CCTG
• des principes de l’analyse structurale ;
•
des principes de calcul aux états-limites : états
limites ultimes de structure (hors états limites
ultimes d’équilibre et de géotechnique) ELU et états
limites de service ELS ; OUMEIMA BEN MAAOUIA - SOPHIE JACOB
• de la durabilité des ouvrages ;
• des dispositions constructives.
Les références normatives (Eurocodes 0, 1, 2, 7,
Fascicule du CCTG) sont précisées à chaque étape
pour permettre une utilisation opérationnelle lors de
l’établissement de notes de calcul dans le cadre de
marchés. Les conditions spécifiques d’applications
Études et Recherches
des Eurocodes aux produits en béton préfabriqués de
génie civil sont également présentées.
Ce document ne traite pas les actions dues au séisme,
ni les très hautes et très basses températures ou le
stockage de matières dangereuses. Il est complété
par un exemple d’application sur un réservoir d’eaux
pluviales enterré, parallélépipédique ou oblong, pour
deux classes d’étanchéité de parois différentes.
/ Cerib - CS 10010
28233 Épernon cedex
/ 02 37 18 48 00
cerib@cerib.com
CONFIDENTIEL
/Cerib.com /Cerib.com