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ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE


UNE ENQUÊTE INSIGN

Économie positive :
les salariés français
veulent entrer
dans la course.

1
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ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE Mai 2020, en plein épisode COVID-19,
nous avons voulu réinterroger
nos salariés français. Est-ce que la
crise sanitaire, le confinement, la

Sommaire
crise économique modifient leur
perception ? À découvrir tout au long
de cette enquête.

1 Introduction 4 L’économie positive


4 appliquée
à l’entreprise 32
Enquête,
1
• Un lien évident entre
notre méthodologie 8 entreprise et économie
dans l’économie positive 33
• Une mise en œuvre
qui ne semble pas facile 37
Les idées fortes
2 du sondage 12
5 Focus sur
les entreprises des
salariés interrogés 41
L’économie positive : • Le souhait de voir
3 point de vue global 17 leur entreprise s’engager
dans l’économie positive 42
• Une terminologie peu
connue des salariés 18 • Les dirigeants attendus
pour ouvrir la voie 52
• Des salariés favorables
à une transition 21
• L’économie positive,
c’est la responsabilité de tous 25
6 Le rôle des salariés
dans la transition
positive 56
• Des salariés prêts à s’engager 57
• Des témoins qui y croient ! 61

7 Conclusion 64

2
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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E PRÉFACE

Business & Positive Impact, L’entreprise au cœur


même combat ! des solutions !

« Mondialisation, transition climatique, « Le monde a besoin de changer pour


inégalités croissantes… À l’heure des grands faire face aux enjeux de demain. Pour
défis sociétaux, Insign s’engage au quotidien cela, il devient impératif de transformer
et avec ses clients pour une nouvelle l’économie pour produire non pas moins mais
économie. Pour être viable, cette démarche mieux. Réorienter l’économie autour d’une
se conjugue avec les objectifs de croissance croissance écologiquement responsable et
de l’entreprise, garantie de la durabilité de socialement juste constitue le fondement
l’activité. La prochaine transformation, qui de l’économie positive. L’entreprise, et avec
sera aussi puissante que la transformation elle ses salariés, se trouvent au cœur des
digitale, c’est celle du « doing for good » solutions pour adresser la crise climatique,
demandant aux entreprises de contribuer apaiser les tensions sociales et lutter contre
au mieux-vivre, à la création d’une richesse l’érosion démocratique. Changer aujourd’hui
partagée, respectueuse de l’environnement, le monde de l’entreprise et avec lui l’ensemble
de participer à la prospérité sociale... de la société, c’est œuvrer non seulement
Le levier financier devient l’accélérateur de pour le bien-être des générations futures
l’économie positive. C’est un moyen pour mais également celui des générations
développer, c’est un atout pour séduire. Le présentes. De plus en plus de chefs
cercle vertueux peut s’enclencher. d’entreprise s’engagent dans cette voie,
Arrêtons d’opposer business et durable, mais nous devons aller plus loin et engager
profitons de l’intelligence des hommes et l’ensemble des collaborateurs. L’entreprise
des femmes qui constituent nos entreprises doit redevenir le lieu du long-terme et casser
pour changer, pour innover et mesurer les les stratégies de courte-vue qu’impose la
impacts. Penser aux générations présentes dictature des marchés. Assurer de bonne
et futures, faire de la volonté de transformer conditions de travail, partager de manière
la société un levier de performance pour nos plus équilibrée la valeur créée, avoir un
entreprises, c’est cette conviction qu’Insign impact positif sur l’environnement, développer
porte et que nous sommes fiers de partager les connaissances et les compétences, sont
avec nos clients. » autant de leviers sur lesquels les entreprises
peuvent jouer pour devenir réellement
Lionel Cuny positives.»
Président Insign
Jacques Attali
Président du Conseil de Surveillance
de l’Institut de l’Économie Positive
et Président de la Fondation Positive Planet

3
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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E  INTRODUCTION

L’économie positive :
une économie
au service
des générations
présentes et futures,
qui favorise
une croissance
responsable,
socialement
juste et respectueuse
de l’environnement.
4
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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E  INTRODUCTION

Pourquoi interroger
les salariés du
secteur privé sur
l’économie positive ?

La transformation des entreprises


pour une économie positive se fera
par et pour les salariés des entreprises.

Ils sont à la fois les acteurs et les bénéficiaires


de la transformation positive des entreprises
et de cette nouvelle façon d’envisager le business.
Il était donc stratégique de les interroger.

Connaissent-ils l’économie positive ?


Y sont-ils favorables ? Pensent-ils que
leur entreprise s’est engagée dans le mouvement ?
Sont-ils contributeurs ?

Afin d’apporter un regard éclairé sur le sujet, en


plus des résultats chiffrés de l’enquête, nous avons
interviewé des dirigeants, managers, enseignants,
chercheurs, journalistes... engagés à leur façon et
convaincus par ce mouvement.

Cette enquête conforte Insign et l’Institut


de l’Économie Positive dans leur mission
d’accompagnement des entreprises dans
leur transition vers une performance positive
et une croissance responsable, socialement juste
et respectueuse de l’environnement.

5
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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E  INTRODUCTION

Les partenaires
de l’enquête
Insign est une agence de
creative consulting présente L’Institut de l’Économie
à Paris, Lyon, Dakar et Positive s’engage à apporter
Los Angeles. Avec le Business des réponses concrètes pour
Hacking®, Insign réinvente les permettre à chacun de se saisir
stratégies de communication, des objectifs économiques,
d’activation et de digitalisation. sociaux et environnementaux,
Nouvel état d’esprit, nouvelles appréhendés comme une
méthodes créatives et valeur en soi au service
organisation moléculaire, des générations présentes
l’agence se concentre sur la et futures. Son objectif est
création de valeur originale la transformation de notre
à positive impact. économie en une économie
positive car c’est une garantie
de pérennité et un levier de
succès pour tous. L’institut
a été créé fin 2018 par la
Fondation Positive Planet,
OpinionWay, créé en mars 2000, qui en est aujourd’hui
est un acteur majeur l’actionnaire de référence.
de l’innovation dans les études
marketing et opinion et un
pionnier de la digitalisation
des études.
La société se veut pour
ses clients facilitateur de
compréhension et accélérateur
de décisions. Son ambition
est d’optimiser l’agilité et la
performance des entreprises
ou des organisations.
Sa mission est de rendre le
monde intelligible pour agir
aujourd’hui et imaginer demain.

6
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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E  INTRODUCTION

Insign : #positiveimpact L’Institut de l’Économie Positive


pour améliorer son business accompagne les entreprises
et le monde avec ! dans leur transition positive :
#ActForPositive
« Au-delà des enjeux financiers, chaque
entreprise a pris conscience de son rôle et « Nous sommes convaincus que les
impact sur son écosystème. Cette nouvelle entreprises sont des moteurs incontournables
façon d’envisager le business, selon une de la transformation de notre économie en
‘‘raison d’être‘‘ qui prend en compte une économie positive. L’Institut de l’Économie
toutes les parties prenantes, est un levier Positive les accompagne pour qu’elles
de performance pour l’entreprise : de la engagent les transformations nécessaires
différenciation pour les clients, du sens pour à un monde plus durable, plus inclusif, plus
l’interne, de nouveaux leviers de croissance responsable. Pour cela, nous mesurons leurs
pour le business et des solutions pour indices de positivité et délivrons conseils
les générations futures. et formations pour les accompagner dans
Cette transformation de notre économie se la mise en œuvre de cette transition. Nos
fera pour et par les hommes et les femmes Positive Economy Forums en France et à
salariés de l’entreprise. Aujourd’hui nous l’étranger s’adressent à toutes les parties
ne parlons pas uniquement de RSE mais prenantes de l’entreprise : ils mettent en
bien d’une mission plus globale qui touche lumière des leaders engagés qui ont su
directement les salariés et leur travail dans conjuguer impact positif et pérennité
l’entreprise. Mais en sont-ils conscients ? économique et prouvent qu’un tel modèle est
Sont-ils d’accord ? Se sentent-ils concernés ? possible.
Pensent-ils qu’un business positif existe ? Dans cette optique humaniste et de dialogue,
Demandons-leur ! » comprendre les attentes des salariés, acteurs
clés de cette transition positive, nous semblait
Claudine Pagon essentiel. »
Directrice Positive Impact - Agence Insign
Audrey Tcherkoff
Présidente exécutive de l’Institut de l’Économie Positive

opinionway
#Collaborateur Acteur

« Une des clés de la transformation


profonde des entreprises se situe dans
l’implication, la mobilisation et l’engagement
des collaborateurs. Or, l’engagement des
collaborateurs constitue l’ADN d’opinionway.
Être le partenaire étude d’Insign sur ce projet
nous semblait donc tout naturel. »

Stéphane Lefebvre-Mazurel
Directeur du pôle Smart City & Management
opinionway

7
7
1
Enquête :
notre méthodologie
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E NOTRE MÉTHODOLOGIE

Sondage
et entretiens =
2 points de vue
qui se complètent
Une étude quantitative menée via
une enquête auprès des salariés
du secteur privé en France

Objectif : recueillir un échantillon représentatif


des avis et opinions des salariés du secteur privé
sur les enjeux de l’économie positive et les leviers
pour la développer.

Une analyse qualitative sous forme


d’entretiens avec des décisionnaires
du secteur privé... et engagés !

Objectif : recueillir des témoignages de professionnels


qui ont déjà décidé d’intégrer les problématiques
de l’économie positive dans leur entreprise et leurs
pratiques.

ue,
En confrontant ces deux points de v
quel est le résultat ?

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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E NOTRE MÉTHODOLOGIE

Un sondage OpinionWay
• Étude réalisée auprès d’un échantillon de 1340 salariés du secteur privé :
• 1014 personnes interrogées du 25 octobre 2019 au 18 novembre 2019
• 326 personnes interrogées du 13 mai 2020 au 15 mai 2020

• L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard


des critères de sexe, d’âge, de CSP, de région, de taille d’agglomération,
de taille d’entreprise et de secteur d’activité. Les résultats ont été redressés
par ces mêmes critères.

• OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures


et règles de la norme ISO 20252.

• L’échantillon a été interrogé en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web
Interview) via Newpanel sur la base d’un questionnaire d’une durée moyenne de
12 minutes. Pour les remercier de leur participation, les panélistes ont touché
des incentives ou ont fait un don à l’association proposée de leur choix.

• OpinionWay rappelle par ailleurs que les résultats de ce sondage doivent être
lus en tenant compte des marges d’incertitude : 3,1 points au plus pour un
échantillon de 1 000 répondants.

Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante :
« Sondage OpinionWay pour Insign et pour l’Institut de l’Économie Positive » ; et aucune reprise de l’enquête
ne pourra être dissociée de cet intitulé.

Le déroulé du questionnaire

1 2
L’économie L’économie positive
positive : point appliquée
de vue global à l’entreprise

3 Focus sur les


entreprises des
salariés interrogés
4 Le rôle des salariés
dans la transition
positive

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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E NOTRE MÉTHODOLOGIE

Entretiens
Managers et experts engagés
partagent leur vision...
Annabelle Baudin Cécile Gauffriau
Journaliste indépendante Directrice Échangeur
#ChangeMakers Solutions BNP Paribas Personal Finance
#RSE - BusinessForGood
AnnabelleBaudin.Net

Gilles Geoffroy
Directeur d’investissement associé
Béatrice Bellini Alter Equity
Directrice
(Société de gestion,
Chaire Positive Business
Capital risque et fonds LBO)
Université Paris Nanterre

Annabelle Guilly
Jean Christophe Directrice Marketing de l’Offre
Carteron et des études
Directeur de la RSE M6
Kedge Business School
Benjamin Naïm
Directeur Insign Los Angeles
Rémy Companyo Insign
CMO et Cofondateur d’ilek (Agence de publicité,
ilek communication, 360)
(Fournisseur français de gaz bio
et d’électricité verte) Anne-Catherine Philippe
Directrice Marketing
Marie-Catherine Cornic Bayrol
Responsable Communication
(Entreprise de produits chimiques
et RSE
pour le traitement de l’eau)
Crédit Agricole Capital
Investissement et Finance
Audrey Pulvar
Agnès Epalle Fondatrice African Pattern
Directrice Marketing (Fonds de dotation)
n za
ala

Alpina Savoie Co-fondratrice/Directrice Scientifique


oll
Cr

(Entreprise de spécialités Green Management School


di
trid
© As

pastières) (l’Ecole de commerce en Management


du Développement Durable)
Marie Even
Secrétaire générale Elody Rustarucci
CDiscount Directrice de la Communication
(Distribution en ligne de produits CDiscount
et services) (Distribution en ligne de produits
et services)

André Turba
Directeur général
Oresys
(Cabinet de conseil
indépendant)

11
2
Idées fortes
du sondage
sur la perception de l’économie
positive par les salariés
du secteur privé

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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E LES IDÉES FORTES DU SONDAGE ce que révèlent
les chiffres

L’économie positive, une terminologie


peu connue…

53%
L’économie positive n’est pas
encore bien connue par les
salariés du secteur privé
n’en ont jamais entendu
parlé.

… mais à laquelle ils sont favorables

11%
des salariés du secteur privé déclarent
Pour ceux qui sont familiers
de la terminologie, cette
bien connaître l’économie positive. dernière est d’abord associée
à l’environnement ou l’écologie.

92%
sont favorables à une transition vers
l’économie positive en France, même s’ils
L’épisode COVID-19 n’a pas
modifié les réponses. Ils sont
toujours 92% à être favorables
considèrent que les conditions propices à
son développement ne sont pas réunies.

…Et pensent même que la période


de confinement pousse à encourager
la transition

91%
pensent, post COVID-19, qu’il faut
encourager une transition vers
l’économie positive

13
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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E LES IDÉES FORTES DU SONDAGE ce que révèlent
les chiffres

Favorable : oui.
Mais rien de concret
dans leur entreprise.

4 %
seulement pensent que
Et les autres pensent que le
manque de volonté de leur
leur entreprise est dirigeant est la première cause
dans une démarche positive. de l’absence d’une démarche
posisitive.

Pourtant, l’entreprise est jugée


légitime dans la mise en place
de l’économie positive.

92 %
sont favorables à une stratégie
Surtout si elle concerne :
• l’amélioration des conditions
de travail ;
positive dans leur entreprise.
• une meilleure redistribution
des bénéfices des entreprises.

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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E LES IDÉES FORTES DU SONDAGE ce que révèlent
les chiffres

Salariés et dirigeants : ensemble


pour engager la transformation
vers une économie positive

87 %
des salariés du secteur privé
Pour l’entreprise :

Améliorer son image auprès du grand


public, renforcer le sentiment de
sont prêts à s’investir pour favoriser fierté et d’appartenance des salariés,
sa mise en place dans leur entreprise. favoriser l’attractivité pour les futurs
Pourquoi ? collaborateurs.

Pour les salariés :

Impact direct sur le sentiment d’utilité


au travail.

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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E LES IDÉES FORTES DU SONDAGE ce que révèlent
les chiffres

Entreprise engagée
= satisfaction des salariés

54 %
pensent, à l’issue du confinement,
que leur travail a un impact
positif sur la société

3 motivations : 87 %
sont prêts à passer à l’action !

le sens

l’utilité

la contribution
à un monde
meilleur

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ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE

L’économie positive :
point de vue global

3Quelle perception ont les


salariés français du secteur
privé de l’économie positive ?
Une terminologie peu connue des salariés - 18
Des salariés favorables à une transition - 21
L’économie positive : la responsabilité de tous - 25

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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E L’ÉCONOMIE POSITIVE : POINT DE VUE GLOBAL

L’économie
positive : un terme
encore méconnu
des salariés

18
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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E L’ÉCONOMIE POSITIVE : POINT DE VUE GLOBAL les résultats
en détail

Connaissez-vous ou
avez-vous déjà entendu
parler d’économie positive ?

Les salariés du secteur « Si je trouve le terme


privé français partagés LE CHIFFRE À RETENIR intéressant, cela reste
sur la connaissance de L’économie positive est à un niveau très politique,
l’économie positive : plus connue par les pas dans le quotidien
25/34 ans : + 7 points des Français. Il faut avoir
et nettement moins par une culture et un intérêt
53 % n’en ont jamais
entendu parler les +55 ans : - 6 points. pour ces sujets, mais c’est
encore une terminologie
qui n’est pas assez reprise,
pas encore infusée dans
L’IDÉE REÇUE QUI EST
47 % connaissent ce la société française. »
DÉMENTIE : « L’ÉCONOMIE
qu’est l’économie positive POSITIVE, C’EST POUR
Annabelle Guilly
LES BOBOS PARISIENS. »
Directrice Marketing de l’Offre
La connaissance de et des études - M6

11 % la connaissent bien


l’économie positive
est partagée de façon
équitable sur l’ensemble
36 % ne la connaissent du territoire.
que de nom

L’IDÉE QUI S’IMPOSE


La perception de
l’économie positive est
très individuelle, elle n’est
pas liée à un secteur ou à
une catégorie de salariés.

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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E L’ÉCONOMIE POSITIVE : POINT DE VUE GLOBAL

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Nos témoins
connaissent
l’économie positive.
Qu’en pensent-ils ?
« Enfin une économie au service « L’économie positive,
de l’humanité… j’en ai entendu parler au
C’est la seule manière d’assurer une pérennité LH Forum en 2013.
et une qualité de vie décente pour le plus grand Puis j’ai vu qu’il y avait un
nombre et de réduire les inégalités qui constituent alignement des planètes
le grand fléau social actuel. »
avec les attentes des
Gilles Geoffroy collaborateurs et des
Directeur d’investissement associé - Alter Equity jeunes en 2016 : il fallait
inventer une autre façon de
Avec un business qui s’inscrit dans travailler. On pouvait faire
une dimension durable… du profit et du bien. »
Le changement va passer par les entreprises qui
ont accès au marché, qui sont créatrices d’emplois. Audrey Pulvar
La décroissance signifie catastrophe sociale, Fondatrice d’African Pattern
et Co-fondratrice/Directrice
et c’est inenvisageable. Scientifique de Green
Management School
Annabelle Baudin
Journaliste indépendante

Les questions sociétales et environnementales


représentent l’avenir. On ne peut plus, sous prétexte
de résultats business, faire porter des risques sur
d’autres.
Verbatim de Benjamin Naïm
Directeur Insign Los Angeles

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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E L’ÉCONOMIE POSITIVE : POINT DE VUE GLOBAL

Économie
positive : oui !
Mais les conditions
propices à son
développement
ne semblent pas
réunies.

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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E L’ÉCONOMIE POSITIVE : POINT DE VUE GLOBAL les résultats
en détail

Selon vous, les conditions


de développement
d’une économie positive,
en France, sont-elles
aujourd’hui réunies ?

67 %
des personnes interrogées
Pour 20 % des salariées,
les conditions ne sont pas du tout réunies

Pour 47 %, elles ne le sont plutôt pas


pensent que non.
Pour 28 %, les conditions sont plutôt réunies

Pour 5 %, elles le sont tout à fait

Les répondants sont d’autant plus enclins à considérer que les conditions ne sont
pas réunies qu’ils...

ont un travail pour lequel


78 %
ils ne voient pas le sens LE CHIFFRE À RETENIR
Ce sont les 18/24 ans qui
n’ont pas un travail qu’ils
sont les plus pessimistes
considèrent avoir un impact 78 %
positif sur la société avec 77 % d’entre eux qui
pensent que les conditions
ne se sentent pas utiles ne sont pas réunies.
à la société
82 %
Les personnes qui affirment
n’appartiennent pas à une connaître l’économie
entreprise déjà engagée dans 83 % positive ont tendance à
une démarche positive être plus confiantes, avec
n’ont pas le sentiment de 64 % de répondants qui
participer à la construction pensent que les conditions
d’un monde positif pour les
83 %
sont tout à fait ou plutôt
générations présentes et futures
réunies.

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Nos témoins
s’engagent en faveur
de l’économie
positive.
Car c’est vital « L’économie positive
« On n’a pas de futur souhaitable. On est la première se mettra en place, il y
génération d’humains qui a peur que ses enfants a aujourd’hui une vraie
ne vivent pas mieux qu’elle », comme nous le rappelle prise de conscience.
Jean-Christophe Carteron, directeur RSE, Kedge. Mais il faudra que ce soit
« C’est le sens de l’histoire. Plus que favorable, c’est suivi partout.»
vital. On est en crise, il est plus que temps d’agir. »
Marie-Catherine Cornic
Et cette transition s’accompagnera Responsable Communication
et RSE Crédit Agricole Capital
de nouveaux indicateurs Investissement et Finance
« C’est une autre croissance, il faut changer
les indicateurs actuels. Ne plus vouloir être dans
le linéaire. Il faut arriver à faire de l’argent qui « C’est une nécessité
ne nuit ni à l’homme, ni à l’environnement »,  et les lignes bougent plus
pense Béatrice Bellini, directrice Chaire Positive vite qu’on ne le pense ! »
Business - Université Paris Nanterre.
Annabelle Baudin
Point de vue partagé par Jean-Christophe Carteron : Journaliste indépendante

« Si on ne redéfinit pas les critères de performance,


qui sont aujourd’hui la référence, si on ne change pas
les calculs du PIB, on ne pourra pas développer une
économie positive. »

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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E L’ÉCONOMIE POSITIVE : POINT DE VUE GLOBAL
B o nn e s
p r a t i q u es
à partager

Quand la finance
accélère la transition

Alter Equity,
investisseur responsable et rentable

Oui, l’économie peut créer de la valeur pour toutes


les parties prenantes de l’entreprise.
En choisissant d’investir et d’accompagner des
entreprises à impact sociétal et environnemental,
le fonds Alter Equity les engage à améliorer leur
business plan dans une logique d’intérêt général.
Les entreprises créent de l’emploi et portent
une attention particulière à la motivation, au
développement personnel et à la reconnaissance
de leurs équipes.
Une démarche éthique vis-à-vis de leurs clients
comme de leurs fournisseurs contribue au
développement de la RSE tout au long de la chaîne
de valeur.
Enfin, implantées dans des territoires urbains ou
ruraux, toutes les entreprises assument leur rôle
sociétal.
Business positif, qui se construit dans une logique
de retour sur investissement pour les souscripteurs...
l’économie positive est en marche ! Fonds
d’investissement
pour des entreprises
dont l’activité répond
à un enjeu social ou
environnemental
majeur.

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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E L’ÉCONOMIE POSITIVE : POINT DE VUE GLOBAL

La transition vers
l’économie positive :
la responsabilité
de tous

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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E L’ÉCONOMIE POSITIVE : POINT DE VUE GLOBAL les résultats
en détail

D’après vous, dans quelle


mesure les acteurs suivants
sont-ils légitimes pour mettre
en place les actions qui
permettront de développer
l’économie positive en France ?

Une responsabilité « C’est une action qui


partagée : doit être collective. »

Elody Rustarucci
Les entreprises 89 % Directrice de la Communication -
CDiscount

Les individus 87 % « En France ce serait


l’État. Aux États-Unis,
les entreprises et
les consommateurs
Le gouvernement 84 %
ont le pouvoir de faire
pression. »
Les conseils
régionaux
84 % Benjamin Naïm
Directeur Insign Los Angeles

Aucun 5 %

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La puissance
du collectif au service
du changement
Chaque personne a dans ses mains
la capacité d’agir.
Béatrice Bellini, directrice de la Chaire Positive
Business de l’Université Paris Nanterre, met l’individu
au cœur du processus : «Les entreprises sont avant
tout des individus. On ne peut pas dire que c’est « Je rencontre des
la faute du système. C’est de notre responsabilité chefs d’entreprise, des
d’acteurs et de consommateurs dans la société. agriculteurs, des groupes
Quand tu consommes, tu achètes un modèle de de personnes âgées,
société. » qui veulent s’impliquer,
qui veulent changer
Toutes les parties prenantes doivent les choses. »
interagir pour accélérer la mise en œuvre
de l’économie positive. Audrey Pulvar
Cela doit être décloisonné. Les enjeux sont communs : Fondatrice d’African Pattern
et Co-fondratrice/Directrice
ceux des salariés, des entreprises, de l’État… que
Scientifique de Green
ces enjeux soient économiques, sociétaux ou Management School
environnementaux. C’est une boucle vertueuse dans
laquelle tout le monde doit trouver les solutions.
L’ampleur des problèmes auxquels nous faisons face « Être écologiste tout seul
implique des changements profonds, drastiques, pour ne sert à rien, c’est dans
rétablir la situation : l’État est capable d’impulser le groupe qu’il y a de
et d’orienter les politiques. Les consommateurs et la valeur. »
citoyens peuvent avoir un impact en changeant leurs
habitudes. Les entreprises ont les moyens d’agir et Rémy Companyo
la capacité à proposer des solutions et injecter CMO et Cofondateur d’ilek

des capitaux à effets rapides.


Annabelle Baudin
Journaliste indépendante

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L’entreprise
a un rôle clé à jouer

L’entreprise est la première qui peut


impulser une transition vers une
économie positive, le faire grâce
à son agilité et sa lecture du besoin.
« Il y a des attentes très fortes envers des entreprises
comme ilek qui prônent le changement. Dans le
passé on parlait de politiques RSE. Aujourd’hui la
volonté de développer une économie positive doit se
traduire dans toutes nos activités, à commencer par
nos produits dont on doit prouver qu’ils ont un impact
positif. On n’est plus sur des activités connexes.
Le consommateur attend des actions directement
dans l’activité de l’entreprise. »
Rémy Companyo
CMO et Cofondateur - ilek

L’entreprise responsable de son impact


« Je suis persuadé que ce sont les entreprises qui ont
le plus d’impact car elles produisent et consomment
des ressources. C’est un vrai tournant que doivent
opérer les entreprises, car la seule rentabilité est
encore le critère premier pour toutes les actions et
décisions. »
André Turba
Directeur Général - Oresys

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Le pouvoir politique,
un véritable
accélérateur
du mouvement

Le point de vue d’Annabelle Guilly - M6 « Ce n’est pas parce


« Si on n’oblige pas les entreprises à accélérer, ce sera qu’on est élu qu’on est
trop lent. Le problème de l’accélération est crucial. le seul à gouverner. »
Les inputs de l’État sont indispensables : obligations
légales (comme la loi relative à la lutte contre Cécile Gauffriau
le gaspillage et à l’économie circulaire) ou Directrice Échangeur
BNP Paribas Personal Finance
accompagnement des entreprises avec des
avantages fiscaux et des systèmes incitatifs.
En effet, certaines entreprises ne peuvent pas se
permettre de modifier l’ensemble de leur système « Je suis contre l’idée qu’il
de production, de sourcing... aussi vite que d’autres. faut des lois pour faire
Quant aux consommateurs, ils font ce qu’ils peuvent changer. La loi ne peut
au quotidien pour acheter plus responsable avec que booster un mouvement
des contraintes financières qui restent fortes. » déjà engagé. »

Béatrice Bellini
Directrice - Chaire Positive
Business - Université Paris
Nanterre

29
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E L’ÉCONOMIE POSITIVE : POINT DE VUE GLOBAL
B o nn e s
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L’ONU, avec l’agenda 2030,


partie prenante
de l’économie positive

L’appel d’Annabelle Baudin, Journaliste


indépendante
« Il s’agit de mobiliser tous les acteurs et à tous les
niveaux. Ce n’est pas pour rien que les chefs d’État et de
gouvernement réunis au sein de l’Assemblée générale des
Nations unies ont adopté un plan d’action d’une ampleur
jamais égalée avec les Objectifs de développement
durable. Ce plan vise à transformer notre modèle de
développement dans un contexte dorénavant mondialisé.
Pour rappel, l’Agenda 2030 est le premier agenda issu de
l’Organisation des Nations unies à souhaiter et encourager
la participation et l’implication du secteur privé. Mais, pour
être en cohérence avec l’Agenda 2030, ces 17 priorités
mondiales ordonnent la mobilisation totale de tous au sein
des entreprises, quitte à faire émerger un certain nombre
Des partenariats de nouveaux business models. »
efficaces entre les De l’importance de l’ODD 17 relatif aux
gouvernements, le
secteur privé et la partenariats
société civile sont Quand on pose la question à Jean-Christophe Carteron,
nécessaires pour Directeur de la RSE Kedge Business School, « selon vous,
un programme de
qui doit agir pour développer l’économie positive en
développement
durable réussi. Ces
France ? », il nous renvoie à l’objectif de développement
partenariats inclusifs durable 17. « On cherche un changement systématique de
construits sur des la société, donc tout le monde doit s’engager. Et ça va
principes et des jusqu’à l’association qui adresse des sujets qui n’ont pas été
valeurs, une vision abordés. »
commune et des
objectifs communs
qui placent les
peuples et la planète
au centre, sont
nécessaires au niveau
mondial, régional,
national et local.

30
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E L’ÉCONOMIE POSITIVE : POINT DE VUE GLOBAL
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L’indispensable révolution écologique


mondiale, par Audrey Pulvar

African Pattern, c’est :


African Pattern est une organisation créée par Audrey Pulvar.
« J’ai créé le fonds de dotation African Pattern, parce que je crois
que l’Afrique peut inventer la révolution écologique mondiale que
nous appelons tous de nos vœux. Rien de moins !  » En raison de
son histoire, de ses traditions et de ses liens très particuliers avec
la biodiversité, le continent africain est un lieu du monde où des
populations entières expérimentent déjà des modes de vie éco-
responsables. Avec elles, African Pattern a pour ambition d’élaborer
un nouveau modèle économique et social fondé sur les savoirs
africains ayant pour socle l’écologie.
Green Management School, l’Ecole de commerce
en Management du Développement Durable
Le groupe MédiaSchool et Audrey PULVAR créent Green
Management School, pour former les managers aux enjeux
climatiques et de biodiversité. L’impact de l’activité des entreprises
sur l’environnement est un paramètre devenu incontournable dans
la prise de décision. C’est tout l’encadrement de l’entreprise qui
doit l’intégrer à ses prises de décisions, et pas uniquement le/
la responsable RSE. Les jeunes diplômés sont demandeurs d’une
formation de fond, sur ces enjeux transversaux, en plus de leur
formation initiale. Pour les managers en formation continue, pour
les jeunes diplômés, alternants, Green Management School créé
cette formation de niveau master 1 et master 2, RNCP7, assurée
par les meilleurs spécialistes des questions environnementales et
d’économie positive.

31
L’économie positive
appliquée à l’entreprise

4
Quelle perception du rôle
de l’entreprise dans l’économie
positive pour les salariés
du secteur privé ?
Un lien évident entre entreprise et économie positive - 33
Une mise en œuvre qui ne semble pas facile - 37
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E L’ÉCONOMIE POSITIVE APPLIQUÉE À L’ENTREPRISE

L‘entreprise dispose
de plusieurs leviers
pour développer
l’économie
positive.

33
-
ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE L’ÉCONOMIE POSITIVE APPLIQUÉE À L’ENTREPRISE les résultats
en détail

Q/ Pour vous, dans


quelle mesure chacun
des thèmes suivants
est-il associé à
l’économie positive ?

Plusieurs leviers sont à la disposition de


l’entreprise pour s’engager dans l’économie LE CHIFFRE À RETENIR
positive : Seuls 79 % des 18/24 ans
voient dans la
L’empreinte environnementale redistribution des bénéfices
laissée par l’entreprise
90 % un moyen pour les
entreprises de développer
l’économie positive.
Les conditions de travail
et le bien-être des salariés
89 %

Le développement
des connaissances 89 % CELA SEMBLE ÉVIDENT 
(formation et recherche) Quand les salariés ne sont
pas favorables à la mise
La définition et le partage d'une en place de l’économie
vision stratégique à long terme
88 %
positive, ils sont 34 % à
répondre : aucun !
L’équilibre dans la redistribution
des bénéfices de l’entreprise
87 %

L'innovation des produits


et services
84 %

Aucun 4 %

34
-
ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE L’ÉCONOMIE POSITIVE APPLIQUÉE À L’ENTREPRISE
B o nn e s
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Applications de l’économie positive


dans les entreprises
de nos témoins engagés

Les gestes du quotidien…

« Le Campus Crédit Agricole de Data et éthique…


Montrouge est un véritable poumon
vert dans la ville, avec des bâtiments « Impact environnemental et social
HQE. ainsi que conditions de travail sont les
principaux sujets pour CDiscount,
Côté salariés, on sensibilise, on En tant que plateforme de
n’oblige pas. e-commerce, l’organisation est
L’objectif est plutôt d’encourager fière de sa Data éthique et
la responsabilité personnelle des est très vigilante sur la gouvernance
salariés et de leur permettre de faire des données. »
des petites choses au quotidien : Marie Even
0 plastique, limite du gaspillage Secrétaire générale - CDiscount
à la cantine, tri de ses déchets,
vélos électriques, réduction de ses
impressions, télétravail, optimisation
de ses déplacements...
Un programme de mécénat de Les valeurs du management
compétences permet également à
chacun de s’engager concrètement. » « Chez Bayrol, le management des
Marie Catherine Cornic hommes s’appuie sur des valeurs
Responsable Communication et RSE - fortes transgénérationnelles :
Crédit Agricole Capital Investissement embarquer les jeunes, transmettre
et Finance
l’information et le savoir, développer
la mixité sociale et culturelle, veiller
aux bonnes conditions de travail,
accueillir des personnes handicapées.
Le management s’attache à valoriser
l’individu et à laisser le terrain
s’exprimer. »
Anne-Catherine Philippe
Directrice Marketing - Bayrol

35
-
ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE L’ÉCONOMIE POSITIVE APPLIQUÉE À L’ENTREPRISE les résultats
en détail

Q/ Dans quelle mesure


pensez-vous que la
mise en place d’une
démarche positive
permet à une entreprise
de... ?

LE CHIFFRE À RETENIR
Garantir une qualité de vie décente
pour les générations futures
91 % Le critère « garantir une
qualité de vie décente
Améliorer son image pour les générations
auprès du grand public
90 % futures » est plébiscité
par les 45/54 ans (à 95 %)
Favoriser son attractivité vis-à-vis
et par les foyers familiaux
de candidats potentiels, leur donner 88 %
envie d'y travailler d’au moins 4 personnes
(à 96 %)
Conquérir et fidéliser des clients 87 %

Renforcer le sentiment de fierté


et d'appartenance de ses salariés
86 %

Pousser ses prestataires fournisseurs à nouer


des partenariats privilégiés
84 %

Améliorer sa compétitivité, lui faire


gagner de l'argent, créer de la valeur
78 %

Aucun 3 %

36
-
ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE L’ÉCONOMIE POSITIVE APPLIQUÉE À L’ENTREPRISE

L’économie
positive : OUI !
Mais par où
commencer ?

37
-
ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE L’ÉCONOMIE POSITIVE APPLIQUÉE À L’ENTREPRISE les résultats
en détail

Q/ Quels avis
sur la mise en place
d’une démarche positive
dans l’entreprise ?

Pour

77 %
« Pour l’entreprise, l’économie
positive c’est l’avenir, car les jeunes
générations sont extrêmement
sensibilisées au quotidien
des personnes interrogées, au tri, à la gestion des déchets,
ce n’est pas facile de mettre en place à la consommation durable…
une stratégie d’économie positive et se posent la question : comment
au sein d’une entreprise. va-t-on survivre ? »

Marie-Catherine Cornic
Responsable Communication
et RSE Crédit Agricole Capital Investissement
et Finance

« Pour impulser de nouvelles manières


d’agir, de produire et
de consommer à grande échelle,
les entreprises sont incontournables.
Qui d’autre possède les moyens,
les ressources et l’accès au marché ? »

Annabelle Baudin
Journaliste indépendante

38
-
ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE L’ÉCONOMIE POSITIVE APPLIQUÉE À L’ENTREPRISE les résultats
en détail

Selon vous,
les conditions de
développement d’une
économie positive,
au sein de votre secteur
d’activité, sont-elles
aujourd’hui réunies ?

54 %
des salariés du secteur
LE CHIFFRE À RETENIR
PESSIMISTES
Les + 55 ans (à 67 %) et
L’IDÉE QUI S’IMPOSE
52 % de ceux
qui connaissent
privé pensent que leur et 63 % des salariés de l’économie positive
contexte n’est pas favorable l’industrie sont les plus et 74 % de ceux
au développement de nombreux à considérer qui la connaissent
l’économie positive au sein que les conditions très bien considérent
de leur secteur d’activité. ne sont pas réunies. que les conditions
OPTIMISTES propices à son
Les cadres et professions développement
supérieures (à 56 %) sont sont réunies.
quant à eux les plus
optimistes.

39
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ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE L’ÉCONOMIE POSITIVE APPLIQUÉE À L’ENTREPRISE

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Les freins à la mise


en œuvre d’une
démarche positive
dans l’entreprise Finance
x résistance
au changement
x peur

Les freins financiers perdre du territoire au profit d’une démocratie


sont les premiers évoqués participative. Le manque de sens peut aussi
Déjà en interne, il y a la perception que ça se révéler un frein : quel est le bénéfice que
va coûter cher. Il est vrai que cette logique de chacun va en tirer ? Même sujet pour les
transformation implique des investissements. consommateurs : « La principale contrainte,
Il y a une mutation à effectuer qui passe ce sont les consommateurs à qui on
notamment par la nécessité de former demande de changer et qui n’ont pas
les collaborateurs à une nouvelle forme de forcément envie de faire des concessions »,
production. comme le pense Cécile Gauffriau, Directrice
Tant que les entreprises seront sur le même Échangeur BNP - Paribas Personal Finance.
modèle, les besoins de marges resteront
un frein. La pression du marché fait que Et enfin la peur d’être attaqué
la recherche du CA reste l’objectif principal Pour Marie Even, Secrétaire générale
des entreprises. Enfin les actionnaires, qui CDiscount, «quand on a fait le choix de
craignent un moindre ROI, ne sont pas s’exprimer sur ce sujet, on va être forcément
favorables à la remise en cause d’un modèle critiqué et taxé de green-washing, car
classique. cela ne sera jamais assez… ». En fonction
de l’activité et de l’histoire de l’entreprise,
La résistance au changement, se pose la question de la légitimité pour
un frein à la transformation ? s’engager et faire différemment. Enfin, au
Cependant il faut accepter niveau des individus, il y a la peur de passer
de passer par une pour un utopiste qui n’a pas en tête les enjeux
période de transition. business.
Faire ensemble nécessite de travailler
différemment. Il peut y avoir un blocage
des corps intermédiaires qui ont peur de

40
-
ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE

Focus sur les entreprises


des salariés interrogés

5
Focus sur l’entreprise des
salariés interrogés. Est-elle
dans l’économie positive ?
Le souhait de voir leur entreprise s’engager dans l’économie positive - 42
Les dirigeants attendus pour ouvrir la voie - 52

41
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E FOCUS SUR LES ENTREPRISES DES SAL ARIÉS INTERROGÉS

Les salariés
veulent que
leur entreprise
s’engage plus…
dans l’économie
positive.

42
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E FOCUS SUR LES ENTREPRISES DES SAL ARIÉS INTERROGÉS les résultats
en détail

Q/ Dans quelle mesure


estimez-vous que votre
entreprise est dans une
démarche d’économie
positive ?

54 %
pensent que leur entreprise n’est pas
LE CHIFFRE À RETENIR
Ils sont 74 % à penser qu’il
existe des freins importants
encore engagée dans l’économie positive. à l’économie positive au
sein de leur entreprise.

Tout à fait 4 %

Plutôt 42 %

Plutôt pas 36 %

Pas du tout 18 %

43
-
B o nn e s
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L’économie positive,
une démarche vertueuse
pour tous

ilek : créer un business model rentable


et durable pour tous

ilek est un fournisseur d’électricité renouvelable qui permet


à des producteurs d’électricité indépendants de vendre
directement à des particuliers.
En 2018, ilek fait partie des 3 fournisseurs d’énergie classés
« vraiment verts » par Greenpeace (avec Enercoop et
Energies d’ici). Après avoir annoncé une levée de fonds
de 6 M€ auprès d’Alter Equity et Kima Ventures en 2019,
l’entreprise revendique aujourd’hui plus de 60 000 clients.

« ilek est dans une démarche d’économie positive


que nous sommes capables de quantifier et d’attester.
Nous mesurons ainsi le volume de CO2 économisé par client
grâce à notre électricité. Cet indicateur clé revêt pour nous
une importance particulière qui dépasse celui de notre CA. Fournisseur
Il draine les clients, les salariés, les investisseurs. d’électricité
Nous pouvons parler de notre impact positif verte
et cela valorise toute la chaîne de valeur. »
Plus de
Rémy Companyo
CMO et Cofondateur - ilek
60 000 clients
23 salariés

44
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E FOCUS SUR LES ENTREPRISES DES SAL ARIÉS INTERROGÉS les résultats
en détail

Q/ Dans quelle mesure


seriez-vous favorable
à la mise en place d’une
stratégie (encore plus)
positive au sein de votre
entreprise ?

92 %
« Je discute avec mon
équipe (M6 Étude), et
nous abordons cette
des salariés du secteur thématique. Comment
privé seraient favorables puis-je assurer une
à un renforcement pérennité avec une
de la stratégie positive croissance positive ?
de leur entreprise. Sans aller jusqu’à la
décroissance, comment
peut-on associer les deux ?
Quand on rentre dans
le concret, qu’est-ce que
cela veut dire ? »

Annabelle Guilly
Directrice Marketing de l’Offre
et des études - M6

45
-
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Chaque entreprise
peut s’engager dans
une démarche positive.

Bayrol, concilier convictions et activités dans


l’industrie chimique

Le groupe Bayrol conçoit, produit et commercialise des


produits de traitement de l’eau à destination des piscines
et des spas. Tous les produits sont fabriqués dans l’Union
européenne et utilisent les technologies les plus avancées,
le but étant d’offrir les meilleures solutions pour traiter l’eau
des piscines et des spas.
Avec un historique de produits dangereux (produits,
transports, utilisation) la marque a fait de la sécurité
et de la qualité les valeurs premières de l’entreprise.
Sous l’influence des clients, des consommateurs, de la
réglementation et des convictions personnelles des salariés,
comment déployer une démarche d’économie positive ?
Comment éviter le greenwashing ?
La marque a pris le parti d’accompagner son marché dans
une juste utilisation de la chimie et de construire un discours
pédagogique sur le traitement de l’eau de piscine.
La démarche est forcément globale : une fabrication qui
utilise les technologies les plus avancées pour limiter son
impact environnemental, du personnel formé et qualifié,
une montée en compétences des partenaires distributeurs
pour conseiller au mieux les utilisateurs finaux.
Cette vision responsable, ancrée dans l’ADN de l’entreprise
et incarnée par la direction, prône des valeurs de confiance
et de respect : bienveillance, bonnes conditions de
Traitement
travail, pérennité des relations avec les parties prenantes,
recherche continue de la réduction de l’empreinte carbone. de l’eau
des piscines
Bayrol a la volonté de s’engager dans une démarche
d’économie positive qui prend soin des hommes et et des spas
des environnements. 70 salariés

46
-
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en détail

Q/ Votre entreprise
a-t-elle développé des
démarches positives
concernant les thèmes
suivants ?

Les Le dévelop- La définition


L’équilibre Son L’innova-
conditions de pement des et le partage
dans la redis- empreinte tion de ses
travail et le connais- d’une vision
tribution des environ- produits et
bien-être de sances stratégique
bénéfices nementale services
ses salariés (formation à long
et recherche) terme

Oui, et les
démarches
sont
9 % 9 % 8 % 8 % 7 % 7 %
terminées

Oui,
et c’est 42 % 26 % 41 % 44 % 36 % 44 %
en cours

Non, mais
c’est en projet
19 % 17 % 18 % 19 % 21 % 19 %

Non, et
ce n’est pas 30 % 48 % 33 % 29 % 36 % 30 %
en projet

LE CHIFFRE À RETENIR
Les cadres ont une vision beaucoup plus engagée de leur entreprise. Ces résultats sont
également supérieurs dans les entreprises de plus de 1 000 salariés.

47
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CDiscount : les directions


métiers au cœur
de la transformation

Quand la supply-chain est moteur de


l’économie positive

Cdiscount.com est une filiale du groupe Casino. Leader


français du e-commerce non alimentaire, l’entreprise
compte près de 2 000 collaborateurs et réalise un volume
d’affaires de près de 4 milliards d’euros en 2019, incluant sa
marketplace avec plus de 12 000 commerçants partenaires,
dont 5 000 vendeurs français. Pionnier du e-commerce
responsable, Cdiscount a pour vocation de rendre possible
l’accès aux biens et services au plus grand nombre tout
en construisant une économie du numérique européenne
inclusive et solidaire.
Chez CDiscount, toutes les directions métiers sont
impliquées dans la transformation positive de l’activité.
La chaîne d’emballage des produits vendus et
expédiés par Cdiscount s’est dotée d’une nouvelle
machine révolutionnaire de technologie 3D. Elle conçoit
un emballage qui revêt exactement la forme de la
marchandise qu’il contient, sans laisser de vide. L’arrivée
de cette nouvelle machine représente un vrai impact
pour l’environnement avec la réduction des volumes de
30 % environ sur les petits produits, donc une réduction des
emballages et une optimisation des transports estimée à
10 millions de kilomètres que Cdiscount devrait économiser Métier :
chaque année. distribution en
Cette innovation fait partie d’un plan d’action initié et ligne de produits
développé par le département supply-chain de l’entreprise : et services
carton recyclé, suppression du plastique, encre à impact
environnemental réduit, véhicules électriques... 1 737 salariés
en 2018

48
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en détail

Q/ Dans le détail, dans


quelle mesure aimeriez-
vous que votre entreprise
développe des démarches
positives concernant les
thèmes suivants ?

90 %
des répondants souhaitent le développement
de démarches positives sur les conditions
de travail et le bien-être des salariés.

Les Le dévelop- La définition


L’équilibre Son L’innova-
conditions de pement des et le partage
dans la redis- empreinte tion de ses
travail et le connais- d’une vision
tribution des environne- produits et
bien-être de sances (for- stratégique
bénéfices mentale services
ses salariés mation et à long
recherche) terme

Tout à fait 47 % 43 % 36 % 31 % 27 % 24 %

Plutôt 43 % 44 % 52 % 55 % 59 % 57 %

Plutôt pas 6 % 8 % 8 % 9 % 9 % 12 %

Pas du tout 4 % 5 % 4 % 5 % 5 % 7 %

49
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E FOCUS SUR LES ENTREPRISES DES SAL ARIÉS INTERROGÉS les résultats
en détail

Q/ Avez-vous le
sentiment que votre
entreprise contribue
à la construction
d’un monde positif pour
les générations présentes
et futures ?

51 %
« Dans notre rôle
d’investisseurs nous avons LE CHIFFRE À RETENIR
la volonté de soutenir Cette vision est encore
des salariés considèrent l’intérêt général. plus pessimiste pour
que leur entreprise contribue Alter Equity place cet les plus de 55 ans
à un avenir plus positif. intérêt général au cœur dont 60 % répondent.
À l’inverse 49 % pensent de sa mission et pousse Le constat est similaire
que non. à mettre en place des pour les ouvriers avec
pratiques de gestion 59 % de réponses
éthiques, responsables négatives.
et bienveillantes. »
Oui, tout à fait 4 %
Gilles Geoffroy
Directeur
Oui, plutôt 47 % d’investissement associé
Alter Equity

Non, plutôt pas 34 %

Non, pas du tout 15 %

50
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Oresys : conjuguer
performance durable
et épanouissement
des collaborateurs

La raison d’être du cabinet de conseil


impacte positivement ses clients.

Depuis 38 ans, Oresys accompagne les grandes


entreprises pour qu’elles soient plus pérennes et plus
performantes. Pour rester compétitives, les entreprises
se transforment en permanence et de plus en plus vite.
Or ces transformations impactent les collaborateurs,
mais pas toujours à leurs avantages.
Convaincus que des collaborateurs épanouis font
des entreprises performantes et que les transformations
de leurs clients sont des opportunités pour améliorer les
activités au quotidien des collaborateurs, les dirigeants
de Oresys ont décidé de mener ces transformations
différemment, en intégrant les ingrédients de leur
épanouissement.
Concevoir des transformations qui leur sont bénéfiques
permet de fédérer les équipes, d’encourager leur
implication dans le projet et de faciliter l’acceptation
de la solution auprès de l’ensemble des collaborateurs.
Métier : conseil
en management,
organisation
et systèmes
d’information
350 salariés

51
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E FOCUS SUR LES ENTREPRISES DES SAL ARIÉS INTERROGÉS

Les salariés
interrogés
attendent
un engagement
de leur dirigeant
pour les entraîner
dans une démarche
positive.

52
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E FOCUS SUR LES ENTREPRISES DES SAL ARIÉS INTERROGÉS les résultats
en détail

Q/ Est-ce au(x)
dirigeant(s) de mon
entreprise d’impulser
une stratégie positive ?

91 %
des salariés pensent
Tout à fait

Plutôt
45 %

46 %
LE CHIFFRE À RETENIR
Les jeunes de 18/24 ans
sont les moins d’accord
que c’est à leur dirigeant avec cette affirmation
d’impulser une stratégie Plutôt pas 6 % (84 %). Les cadres et les
positive. professions intellectuelles
Pas du tout 3 % sont « tout à fait d’accord »
à 34 %.

Q/ Une stratégie positive


ne peut pas fonctionner
sans le soutien des salariés
de mon entreprise ?

89 %
Tout à fait 36 %

Plutôt 53 %
des salariés pensent
qu’une stratégie positive Plutôt pas 8 %
ne fonctionne qu’avec
leur soutien. Pas du tout 3 %

53
-
B o nn e s
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E FOCUS SUR LES ENTREPRISES DES SAL ARIÉS INTERROGÉS

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Le dirigeant d’Alpina Savoie


crée de la valeur en impliquant
toute sa filière.

« On est l’avenir de ses racines. » Partant de son


savoir-faire originel de semoulier et pastier, l’entreprise
savoyarde est allée chercher les meilleurs blés pour
faire les bons produits et construire cette démarche
avec tous les acteurs. 

Il y a 18 ans, Alpina Savoie a été pionnière dans la structuration d’une


filière de blé dur biologique 100 % française en partenariat avec plus
de 60 agriculteurs dans le sud-est de la France, qui est la région
traditionnelle de la culture du blé dur. Depuis, l’entreprise s’est engagée
avec eux dans la culture de blés durs biologiques sans utilisation de
pesticides (y compris ceux tolérés en agriculture biologique comme le
soufre et le cuivre…). Cette démarche éco-responsable unique a pour
volonté de contribuer à une alimentation plus saine et de redonner
toute sa place à la biodiversité de la faune et de la flore. Pour y
arriver, elle a mis en place un système de rémunération équitable de
ses agriculteurs partenaires afin de construire avec eux un nouveau
modèle agricole français. Afin d’évaluer l’impact de la filière blé sur
la biodiversité et soutenir les actions qui permettront d’en favoriser la
régénération, Alpina Savoie a décidé de financer une étude de trois
ans en partenariat avec la Tour du Valat (Institut de recherche pour la
conservation des zones humides méditerranéennes). L’objectif est de
comprendre dans quelle mesure la culture de blé dur biologique, vierge
de tout pesticide, favorise la restauration des écosystèmes sur les
territoires de culture de la Camargue. L’entreprise a également adopté
une démarche RSE globale jusqu’aux emballages avec des étuis
éco-conçus en cartons recyclables, issus de forêts gérées durablement
(label FSC), produits en fibre vierge et imprimés à l’encre végétale
diluée à l’eau, en Rhône-Alpes. Métier :
L’ambition d’Alpina est de proposer une alimentation saine, bonne fabrication
pour la planète et les agriculteurs. C’est en s’appuyant sur ces valeurs de pâtes
que Jean-Philippe Lefrançois, dirigeant d’Alpina Savoie, poursuit alimentaires
la croissance de son entreprise, responsabilise ses collaborateurs et
affirme sa crédibilité auprès des consommateurs. 140 salariés
en 2019

54
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E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E FOCUS SUR LES ENTREPRISES DES SAL ARIÉS INTERROGÉS les résultats
en détail

Q/ Pour quelle(s) raison(s)


votre entreprise ne
met-elle pas en place
une stratégie positive/
ne développe-t-elle pas
davantage sa stratégie
positive ?
Quand leur entreprise est Quand l’entreprise ne s’est
engagée dans une démarche pas encore engagée dans une
positive, le frein financier démarche positive, c’est en priorité
est cité en priorité. attribué à l’absence de volonté du
dirigeant.

Ce n'est pas la
Cela coûte trop cher 36 % volonté du dirigeant
38 %

Par manque de temps 26 % Cela coûte trop cher 29 %

Ce n'est pas adapté Ce n'est pas une


à l'activité
23 % orientation à laquelle 22 %
mon entreprise adhère
Ce n'est pas la volonté
du dirigeant
18 % Ce n'est pas adapté
à l'activité
22 %
Elle n'a pas les
compétences nécessaires
16  % On ne connaissait pas 15 %

Ce n'est pas le rôle Par manque de temps 12 %


de l'entreprise
9 %
On ne sait pas
par où commencer
12 %
Ce n'est pas
une orientation
à laquelle mon
9 % Personne n’y avait pensé 11 %
entreprise adhère
Elle n'a pas les compétences
11 %
Ne sait pas 2 % nécessaires

Ce n'est pas le rôle


Autre 1 % de l'entreprise
2 %

base : entreprises dans une démarche positive

55
-
ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE

Le rôle des salariés


dans la transition positive

6 Quel est le rôle des salariés


dans le mouvement
de l’économie positive?
Des salariés prêts à s’engager - 57
Des témoins qui y croient ! - 61

56
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E LE RÔLE DES SAL ARIÉS DANS L A TRANSITION POSITIVE

Des salariés
prêts à s’engager
dans l’économie
positive

57
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E LE RÔLE DES SAL ARIÉS DANS L A TRANSITION POSITIVE les résultats
en détail

Q/ Dans quelle mesure


êtes-vous d’accord avec
les affirmations suivantes
vous concernant ?

Les personnes interrogées pensent qu’elles peuvent être acteurs de la


transformation de la société…

J’ai la sensation
de participer à la Je me soucie
Je me sens utile Mon travail
construction d’un monde des prochaines
à la société a du sens
positif pour les généra- générations
tions présentes et futures

Tout à fait 20 % 25 % 13 % 34 %

Plutôt 53 % 55 % 47 % 53 %

Plutôt pas 21 % 14 % 30 % 10 %

Pas du tout 6 % 6 % 10 % 3 %

Q/ Votre travail
a-t-il un impact
sur la société ?

… mais elles sont assez partagées


sur l’impact de leur job.
49 %
des salariés pensent que leur société
à un impact positif.

58
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E LE RÔLE DES SAL ARIÉS DANS L A TRANSITION POSITIVE les résultats
en détail

Q/ Dans quelle mesure êtes-vous


d’accord avec l’affirmation suivante :
je suis prêt à m’investir pour que
mon entreprise mette en place
une stratégie positive ?

87 %
Tout à fait 29 % L’IDÉE QUI S’IMPOSE
Les salariés qui connaissent
Plutôt 58 % bien l’économie positive
des salariés français sont 42 % à répondre « tout
du secteur privé sont Plutôt pas 9 % à fait ».
massivement prêts
à s’engager. Pas du tout 4 %

Q/ Dans quelle mesure


serait-il important pour 66 %
des salariés
vous que votre travail souhaiteraient
que leur travail ait
ait un impact positif sur un impact positif.

la société ?

59
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E LE RÔLE DES SAL ARIÉS DANS L A TRANSITION POSITIVE
B o nn e s
p r a t i q u es
à partager

Mettre son travail au service


de l’intérêt général

Annabelle Baudin, journaliste indépendante :


« Utiliser mes compétences à bon escient
pour être plus en phase avec
mes aspirations personnelles. »

Traiter l’information sous l’angle des solutions a


naturellement un impact positif sur la société, puisque
la façon dont on regarde le monde induit la manière
dont il évolue.
J’ai créé une plateforme d’information afin de mettre La plateforme
en lumière ce que j’appelle les change makers,
Annabelle
c’est-à-dire les personnes qui prennent à bras le
corps les grandes questions sociales - sociétales et Baudin.Net
environnementales - pour les résoudre. En abordant s’inscrit dans
des sujets, étroitement liés les uns aux autres comme une dynamique
le développement durable, la responsabilité sociétale de journalisme
des entreprises, l’éducation au XXIe siècle, l’alimentation, positif. Elle écrit
la santé, la question du réchauffement climatique…
je suis naturellement amenée à plonger dans l’univers
et partage sur
de l’économie positive. l’innovation
pour traquer
les initiatives
positives,
et identifier
les signaux
indicateurs des
changements.

60
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E LE RÔLE DES SAL ARIÉS DANS L A TRANSITION POSITIVE

Pour nos témoins,


les entreprises
doivent s’engager
dans le mouvement
de l’économie
positive.

61
n g es
- ha

de oi
éc
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E LE RÔLE DES SAL ARIÉS DANS L A TRANSITION POSITIVE

p
ue
nt
de v

Un contexte favorable
encourage la mise
en place de l’économie
positive
Le soutien aux alternatives qui se «  Les années fric,
développent l’accélération financière,
Comment faire travailler tous les acteurs pour trouver on en revient. Il y a un
les solutions et les mettre en œuvre ? C’est savoir autre souhait auquel
réinventer une nouvelle gestion positive de la filière l’économie positive
sur tout le cycle de vie du produit. C’est soutenir répond. »
l’innovation en amont.
Audrey Pulvar
La prise de conscience est un levier Fondatrice d’African Pattern
et Co-fondratrice/Directrice
Le climat va nous obliger à bouger plus vite.
Scientifique de Green
En 2020, 50 % de la population sera digital native Management School
et sensible à ces questions de climat.

Et le business positif qui encourage


le mouvement
« La preuve que ça rapporte va élever le débat.
C’est en montrant des exemples d’économie positive
qui réussissent que l’on fera passer pour old school
les entreprises qui n’ont pas conscience du monde
qui les entoure », pense Benjamin Naïm, Directeur
Insign Los Angeles.

Avis partagé par Marie Even, Secrétaire générale


CDiscount : « La contrainte médiatique dans laquelle
les entreprises se trouvent devient une opportunité.
Le levier réputationnel est important. »

62
n g es
- ha

de oi
éc
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E LE RÔLE DES SAL ARIÉS DANS L A TRANSITION POSITIVE

p
ue
nt
de v

L’humain, un levier
pour la mise en œuvre
de l’économie positive
dans l’entreprise
Un mouvement qui vient de l’interne
Selon Annabelle Baudin, journaliste indépendante,
« par l’action on devient heureux et chacun selon ses
compétences. Si les collaborateurs sont fiers de leur
entreprise et s’approprient les valeurs, ce sont eux
qui portent les causes ». Audrey Pulvar, fondatrice
d’African Pattern et Co-fondatrice/Directrice
Scientifique de Green Management School, ajoute
que « le dialogue social va créer un espace de
discussion, de
co-construction, levier d’une transformation
positive de l’entreprise ».

Pour Annabelle Guilly, Directrice Marketing Bayrol,


« la prise de parole forte des entreprises, des
dirigeants, doit donner une dynamique plus forte.
Face à un discours anxiogène, les marques doivent
prendre des engagements et montrer qu’elles
avancent ».

63
-
ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE

7
Et pour conclure

64
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E ET POUR CONCLURE

Entreprises :
vos salariés
vous attendent
au tournant !

65
-
E N Q U Ê T E É C O N O M I E P O S I T I V E ET POUR CONCLURE

Les réponses des salariés du secteur privé Entreprises : les salariés français
prouvent que l’entreprise est légitime dans sont partants !
le développement de démarches positives Ce passage à l’action ne peut se faire sans
à l’instar de l’individu et du pouvoir politique. le soutien des salariés, véritables acteurs de
C’est bien entendu par le pouvoir du la transformation de la société. Ils sont prêts.
collectif que le changement pourra s’opérer
durablement. Un frein : les dirigeants tardent Les raisons du mouvement salarial vers
à s’engager dans le mouvement. l’économie positive sont :
• de l’ordre de l’intérêt général ;
Pour les salariés, c’est à l’entreprise de : • de donner du sens à son métier ;
• donner le coup d’envoi : une vision, • pour son intérêt individuel (amélioration
un cap, des actions positives concrètes ; des conditions de travail, redistribution
• inclure le salarié qui est prêt dans son des bénéfices de l’entreprise).
quotidien à s’engager ;
• choisir les leviers qu’elle veut actionner
en priorité (innovation, formation, condition Tous les signaux sont désormais
de travail, empreinte environnementale). au vert pour que les entreprises
s’engagent.
Insign et l’Institut de l’Économie Positive
peuvent vous accompagner dans cette
Entreprises : l’économie positive, démarche.
levier business ! Grâce aux actions que nous menons pour
Passer d’une stratégie business à nos clients, nous avons la possibilité de
une stratégie business positive sert plusieurs contribuer à un monde meilleur et remplir
intérêts : des objectifs de développement durable
en répondant à 3 axes d’engagement :
• L’image : améliorer son image de marque.

1
• Le business :
› conquérir de nouveaux marchés et fidéliser
ses clients ; Être moteur
› améliorer sa compétitivité et créer de la

2
valeur.
• La marque employeur :
› favoriser son attractivité et son potentiel Être engagé
de recrutement ;

3
› renforcer le sentiment de fierté
et d’appartenance de ses salariés.
• L’intérêt général : garantir la qualité de vie Être vigilant
des générations d’aujourd’hui et de demain.

66
-
ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE

67
-
ENQUÊTE ÉCONOMIE POSITIVE

Rédaction
Claudine Pagon est convaincue de la nécessité
de passer à une économie positive.
Experte du « Positive Impact », elle accompagne
les entreprises dans cette logique de
transformation.
claudine.pagon@insign.fr

Une enquête réalisée en partenariat avec


l’Institut de l’Économie Positive
www.institut-economiepositive.com

Et avec l’engagement
des équipes d’Insign et de l’Institut de
l’Économie Positive, convaincues que
la transition vers l’économie positive est possible.
Ces salarié.e.s. contribuent au quotidien
à un monde meilleur.

Imprimé sur papier 100 % recyclé.

Paris – Lyon – Los Angeles – Dakar

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