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N&P, Président ;
N&P, Examinateur ;
Pr ISAAD Jalal, Encadrant interne ;
PFE N° : TACQ-20/xx
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
DÉDICACES
Je dédie ce mémoire à …
A Mes chers PARENTS, pour tous pour leurs éducations, leurs patiences, leurs énormes
sacrifices à nous offrir une vie pleine de joie et d’amour, et leurs prières tout au long de mes
études.
A Mes Chers cousin MOHAMMED et YOUSSEF pour leurs patiences, leurs soutiens et
encouragements
A Mes Chers AMIS pour leur soutien tout au long de mon parcours universitaire,
A Mon encadreur ISAAD JALAL qui m’a soutenu au long de mes travaux.
A Mon partenaire HOUDA qui est la meilleure partenaire, au tant que personne lutteur et
optimiste
A Tous ceux qui aiment la science, cherche la vérité, combattent pour protéger la nature
...... HAMZA
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
DÉDICACES
A Ma famille, mes chers PARENTS Pour tous leurs sacrifices et leur amour, leur
tendresse, leur soutien et leur prière tout au long mes études
A Toutes mes chers amis spécialement ma copine MAHDIA BENJADI pour ses
conseils, aides et aussi pour ses encouragements permanents et son soutien moral
A Mon partenaire HAMZA qui est le meilleur partenaire, au tant que personne lutteur
et optimiste
A Mon encadreur monsieur ISAAD JALAL qui m’a soutenu au long de mes travaux et
aussi de mon parcours universitaire (je vous remercie).
…… HOUDA
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
REMERCIEMENT
Tout d'abord nous rendons grâce à DIEU le tout puissant de nous avoir donné la force et la
capacité de persévérance de pouvoir suivre cette formation à la faculté des sciences et
techniques d’Al-Hoceima ainsi que l'audace pour surmonter toutes les difficultés. Avant tout
développement de ce rapport nous profitons l’occasion pour exprimer nos sincères sentiments
et remerciements à tous ceux qui ont participé de manière directe ou indirecte à l’élaboration
de notre travail.
Nous avons eu l’honneur d’être parmi vos élèves et de bénéficier de votre riche enseignement.
Vos qualités pédagogiques et humaines sont pour nous un modèle. Veuillez bien monsieur
recevoir nos remerciements pour le grand honneur que vous nous avez fait d’accepter
l’encadrement de ce travail.
Messieurs les jurys, vous nous faites un grand honneur en acceptant de juger ce travail.
Nos remerciements sont destinés également à tous les professeurs du parcours Biologie,
Chimie, Géologie (BCG) pour tous leurs efforts, formations, leurs conseils qui ne pourront
être que bénéfiques pour nos avenirs professionnels. Et nous tenons vivement et honnêtement
à remercier tous les enseignants du cycle Licence Sciences et Techniques de la filière
technique d’analyse et contrôle de qualité (TACQ) pour leur formation de qualité et leurs
conseils qu'ils nous dispensent au cours de nos études.
Nous tenons à remercier chaleureusement, tous nos proches et tous ceux qui, de près ou de
loin, nous ont apporté leurs sollicitudes pour accomplir ce Travail.
Merci infiniment
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
PREAMBULE
Dans cette étude nous nous intéresserons à un polluant chimique facilement analysable par nous
même dans les laboratoires : il s’agit des ions phosphate. Ces ions présentent un réel danger
pour l’environnement lorsqu’ils sont présents en trop grande quantité comme eutrophisation
des eaux.
Ce document est le rapport d’une recherche du projet de fin d’étude effectué lors de la troisième
année de filière technique d’analyse et contrôle de qualité de la faculté des sciences et technique
d’Al-Hoceima.
Ce rapport présente le sujet que nous avons pu traiter au long de nos recherche durant 2 mois,
l’objectif du présent travail, c’est savoir connaître le dosage, phosphate et les eaux usées. Et le
plus important, c’est de connaître la méthode d’élimination des ions phosphatés par dosage.
Cette méthode à un processus chimique utilisant la précipitation par dosage afin d’éliminer les
ions phosphatés d’eau usée.
Le procédé de précipitation par dosage chimique consiste à ajouter un réactif dans la solution
phosphatée pour faire précipiter un sel de phosphate très insoluble qui est ensuite séparé de la
phase liquide par filtration ou décantation. Les atouts majeurs de la déphosphatation chimique
sont un rendement d’élimination des ions phosphatés élevé et une mise en œuvre aisée.
Cependant, elle se caractérise par un coût de fonctionnement non négligeable (les réactifs).
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
DÉDICACES ............................................................................................................................................................. vi
REMERCIEMENT ................................................................................................................................................. vi
PREAMBULE ........................................................................................................................................................... vi
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................................................... vi
LISTE DES TABLEAUX......................................................................................................................................... vi
LISTE DES FIGURES.............................................................................................................................................. vi
LISTE DES CARTES ............................................................................................................................................... vi
LISTE DES PHOTOS .............................................................................................................................................. vi
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................................... vi
GLOSSAIRE ............................................................................................................................................................... vi
I.INTRODUCTION .......................................................................................................................... 1
II.ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE .................................................................................................. 2
CHAPITRE 1 : CARACTERISATION DE DOSAGE ..................................................................................... 2
1. GENERALITE SUR LE DOSAGE ..................................................................................................... 2
a) DEFINITION DE DOSAGE ................................................................................................. 2
b) OBJECTIF D'UN DOSAGE .................................................................................................. 2
c) PRINCIPE D'UN DOSAGE ................................................................................................. 2
d) MONTAGE D'UN DOSAGE ................................................................................................ 2
2. CLASSIFICATION DES METHODES DE DOSAGE ................................................................. 3
a) LES METHODES DE DOSAGE ......................................................................................... 3
b) LES DIFFERENTS TYPES DE DOSAGE ....................................................................... 4
3. LA REACTION DE DOSAGE ET L'EQUIVALENCE ................................................................ 5
CHAPITRE 2 : LES PHOSPHATES ................................................................................................................... 6
1. GENERALITE SUR LES PHOSPHATES ....................................................................................... 6
a) DEFINITION DE PHOSPHATES ..................................................................................... 6
b) LES DIFFERENTS TYPES DE PHOSPHATES ........................................................... 6
c) LES IONS PHOSPHATES ................................................................................................... 7
2. PROCEDES DE FABRICATION ET LES ENGRAIS ................................................................. 7
a) PROCEDES DE FABRICATION ....................................................................................... 7
b) LES ENGRAIS ......................................................................................................................... 9
3. SITUATION DE MAROC DANS LE MARCHE MONDIAL ...................................................10
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
Carte 1 : la production des engrais phosphates en 2018. Monde : 270 millions de t ................9
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
GLOSSAIRE
Eaux usées ou eaux résiduaires : Eaux ayant été utilisées par l'homme. On distingue
généralement les eaux usées d'origine domestique, industrielle ou agricole. Ces eaux sont
rejetées dans le milieu naturel directement ou par l'intermédiaire de systèmes de collecte avec
ou sans traitement.
Une précipitation : correspond à la formation, dans une solution, d'un composé solide
(distinct de la phase liquide du solvant) à partir d'une ou plusieurs espèces chimiques
initialement dissoutes.
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
I. INTRODUCTION
Pour satisfaire aux normes de potabilité des eaux, il est nécessaire d’éliminer les polluants
organiques, azotés et phosphorés, toxiques, microbiologiques… Parmi ces polluants on trouve
les phosphates qui sont des composés phosphorés dotés de propriétés chimiques particulières,
le dépassement de la dose limite dans les eaux destinées à la consommation humaine ou bien
de rejet peut causer une toxicité pour l’être humain et pour tous les organismes vivants du règne
animal et végétal, ce qui a provoqué les pouvoirs publics à mettre en place des législations de
plus en plus sévères vis-à-vis des rejets d'origines diverses (industrielles, urbaines ou agricoles).
Les eaux usées sont très souvent enrichies en phosphates issus des activités anthropiques, leur
rejet dans le milieu naturel sans traitement adéquat entraîne une eutrophisation rapide du réseau
hydrographique de surface.
En effet, les phosphates diminuent la dureté de l’eau, permettent aux tensioactifs de mieux
nettoyer et contribuent ainsi à réduire la concentration en tensioactif, et c’est un élément
essentiel à la vie aquatique les fortes concentrations en phosphate rencontrées dans l'estuaire
indiquent un enrichissement d'origine domestique et agricole provenant du bassin versant, ainsi
que l'existence d'apports directs venant des activités industrielles.
En Maroc, Les eaux usées contiennent les phosphates à des teneurs largement supérieures
aux normes. De nombreuses méthodes et techniques ont été développées au cours de ces
dernières années pour éliminer les ions phosphatés. Parmi ces techniques, il y’a lieu de citer les
procédés de précipitation par dosage chimique.
L’objectif de ce travail, c’est savoir connaître le dosage, phosphate (les ions phosphatés) et
les eaux usées .et le plus important, c’est de connaître la méthode d’élimination des ions
phosphatés par dosage.
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a) Définition de dosage
En chimie analytique, le dosage est une opération permettant de déterminer la quantité précise
de substance (ou sa concentration) contenue dans un échantillon présente dans un mélange. [٭1]
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Ces méthodes peuvent être des méthodes non destructives ou des méthodes destructifs :
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
Selon la nature des espèces à doser, et selon la précision que l'on cherche à atteindre, on mettra
en œuvre différentes types de dosage les plus utiliser :
Dosages gravimétriques
Dosages titrimétriques
Dosage en retour
Dosages électrochimiques
Dosage volumétrique
Dosage chromatographie
Dosage polarimétrique
Dosage par étalonnage :
Par spectroscopie (UV, visible, IR, RMN principalement)
Par conductimétrie
Dosages par précipitation :
Dosage acido-basique (par pH-métrie ou colorimétrie)
Dosage rédox (par potentiométrie ou par colorimétrie)
Dosage complexométrique (par exemple avec l'EDTA)
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
On verse à l’aide de la burette la solution titrante dans la solution à titrer. Il se produit alors la
réaction de dosage qui met en jeu le réactif titré et le réactif titrant.
Pour qu’une réaction chimique soit utilisée comme réaction de dosage, il faut qu’elle soit :
• Unique : il faut que les deux réactifs, titré et titrant, réagissent selon une seule et unique
réaction.
• Totale : Un des deux réactifs mis en présence doit disparaître complètement.
• Rapide.
On verse la solution titrante jusqu’à ce que le réactif titré soit totalement réagi. On atteint alors
l’équivalence.
Au cours du dosage, les réactifs réagissent dans les proportions stœchiométriques.
Avant l’équivalence, le réactif titrant est le réactif limitant (à chaque fois que l’on en verse, il
disparaît).
A l’équivalence, les réactifs sont intégralement consommés.
Après l’équivalence, le réactif titrant est introduit en excès (il n’y a plus de réactif titré donc
plus de réaction).
Repérage de l’équivalence :
C’est le but de chaque dosage, repérer l’équivalence et noter le volume de solution titrante que
nous avons introduit. On peut effectuer ce repérage soit par :
• Un changement de couleur du milieu réactionnel
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CHAPITRE 2 :
LES PHOSPHATES
a) Définition de phosphates
En chimie minérale, un phosphate est un sel résultant de l'attaque d'une base par de l'acide
phosphorique H₃PO₄.
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
Au Maroc, la production des phosphates au cours de l’année 2011 s’élève à peu près à 28
millions de tonnes (Mt) de phosphate marchand (Statistiques économiques et financières, 2012)
dont près de la moitié de la production est destinée à la transformation chimique locale pour la
fabrication d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés.
a) Procédés de fabrication
La fabrication de l’acide phosphorique peut être effectuée suivant deux procédés de base à partir
des phosphates naturels :
- par voie thermique (en oxydant le phosphore) ;
- par voie humide en procédant par une attaque des phosphates avec un acide fort.
L'attaque de l’acide se fait généralement par l'acide sulfurique en raison de la facilité de
séparation par Filtration du sulfate de calcium et d'acide phosphorique. Ainsi, la très grande
majorité des installations de production d’acide phosphorique de par le monde utilisent l’acide
sulfurique comme acide d’attaque.
Au Maroc Phosphore Safi, le procédé utilisé est celui par voie humide en utilisant l'acide
sulfurique comme acide d'attaque.
Le procédé le plus adapté, vu son rendement intéressant est le procédé di-hydrate qui se
présente sous deux formes :
- le procédé NISSAN
- le procédé RHONE POULENC (se diffère par le temps de séjour et l’installation).
La fabrication de l’acide phosphorique à Maroc phosphore II s’effectue par attaque sulfurique
selon le procédé NISSAN.
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
Phosphate
Broyage
Acide
sulfurique
Réaction
Filtration
Acide
sulfurique
Recristallisation
Filtration
Acide
phosphorique
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b) Les engrais
Ils existent différents types d’engrais, à savoir, les engrais minéraux formés de substances
d’origine minérales, les engrais organiques qui peuvent être d’origine animale ou végétale et
les engrais organo-minéraux qui sont composés de matières minérales ainsi que d’un minimum
de 25% de substances organiques d’origine animale ou végétale. Ces engrais peuvent avoir
diverses formes, on peut citer, les engrais granulés, les engrais pulvérulents, les engrais liquides
et les suspensions d’engrais.
Le Maroc fait partie des pays exportateurs des engrais grâce à l’importance de la production du
groupe OCP. Les engrais P sont caractérisés par leur forme granulée sphérique, et leur richesse
en éléments fertilisants. L’engrais triple superphosphate riche en phosphore (47%), contient
aussi une série d’éléments Oligo (Mg, Zn, Cu, B). L’obtention du TSP est basée sur l’attaque
du phosphate broyé par l’acide phosphorique à 42% en P₂O₅. [٭2]
Selon le procédé Maroc Chimie, (Voir schéma global de procédé de fabrication des engrais TSP
à l’annexe 1). Le procédé de fabrication du TSP vise principalement la conversion du maximum
de P₂O₅ des matières premières en P₂O₅ assimilable par les plantes.[1]
Photo 2 : Superphosphate
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
De plus, l’O.C.P. participe pour 42 % au volume des échanges pratiqués par le royaume avec
les pays situés hors de la zone franc.
Signalons enfin l’importance prépondérante des phosphates dans les exportations totales
marocaines : 24,2 % du total des exportations du Maroc en 1961.
Premier exportateur mondial de phosphate, l’O.C.P. entend mettre en œuvre tous les moyens à
sa disposition pour assurer à la terre une production sans cesse accrue, seule façon de soulager
la misère engendrée par la sous-alimentation.
C’est dans cet esprit que depuis bientôt deux ans, l’Office chérifien des phosphates s’est fait le
promoteur dans les milieux phosphatiers de la création d’un « institut mondial du phosphate »,
organisme qui n’aurait aucun but lucratif et dont la mission consisterait à promouvoir
l’utilisation et la consommation dans le monde du P₂0₅ sous toutes ses formes, sans que cette
action entraîne une quelconque publicité pour tel ou tel minerai. [٭4]
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CHAPITRE 3 :
GENERALITE SUR LES EAUX USEES
a) Définition :
Selon REJSEK (2002) [3], les eaux résiduaires urbaines (ERU), ou eaux usées, sont des eaux
chargées de polluants, solubles ou non, provenant essentiellement de l’activité humaine. [4]
Une eau usée est généralement un mélange de matières polluantes répondant à ces catégories,
dispersées ou dissoutes dans l’eau qui a servi aux besoins domestiques ou industriels.[5]
Donc sous la terminologie d’eau résiduaire, on groupe des eaux d’origines très diverses qui
ont perdu leurs puretés ; c'est-à-dire leurs propriétés naturelles par l’effet des polluants après
avoir été utilisées dans des activités humaines (domestiques, industrielles ou agricoles).
On distingue trois grandes catégories d'eaux usées : les eaux domestiques, les eaux
industrielles et les eaux pluviales.
D’après le glossaire des termes techniques des eaux résiduaires NF EN 16323, l’eau usée
domestique est définie comme « les eaux souillées par la vie humaine, incluant l’eau
provenant des cuisines, buanderies, lavabos, salles de bains, toilettes et installations similaires
». Traditionnellement, on distingue les eaux vannes issues des eaux de toilette, des eaux
ménagères, toutes eaux usées domestiques à l’exclusion des eaux de toilettes (Figure 7). La
caractérisation des eaux usées domestiques par source d’émission implique de différencier
l’ensemble des lieux sources où sont produites des eaux usées à l’échelle de l’habitat.
Eaux usées
domestiques
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
Pour les eaux vannes, on distinguera la collecte classique d’eaux issues des toilettes, de la
collective sélective associée au développement de nouvelles toilettes à séparation.
Comparées au cabinet de toilette classique, à bol unique de collecte, les toilettes à
séparation permettent la collecte sélective d’eaux jaunes (eau de chasse et urine) et d’eaux
brunes (fèces, eaux de chasse et papier toilette).
Les eaux ménagères présentent des sources d’émission plus variées : évier de cuisine,
lave-vaisselle, lave-linge, lavabo de salle de bain, douche, baignoire. Régulièrement sont
distinguées, les eaux provenant de la cuisine considérée comme fortement concentrées en
pollution comparées aux eaux de salles de bain et buanderies.
Les caractéristiques des eaux usées industrielles subissent des grandes variations, elles
dépendent à une multitude de paramètres type de l’industrie, production, nettoyage, …, les
différentes étapes du procédé industriel, l’état des appareils, … Par ailleurs, il existe des
caractéristiques communes entre les effluents de la même industrie. En termes de volume et
type de polluants, les effluents industriels présentent le plus souvent une charge importante et
un risque de dysfonctionnement structurel et fonctionnel des réseaux d’assainissement et des
dispositifs de traitement des eaux usées. Ces risques sont d’autant plus grands que les
industries sont localisées en amont du réseau d’assainissement. Les principaux polluants
transitant dans les eaux usées d’origine industrielle sont :
• Les sels,
• La pollution organique.
Il peut paraître paradoxal d’inclure les eaux de pluie dans une liste d’eaux polluées. Si les
eaux de pluie sont assez pures lorsqu’elles sont à l’état gazeux, elles se charge d’impuretés à
trois étapes.
Une première fois au contact de l’air et des fumées industrielles, et une seconde fois en
ruisselant sur les toits, murs et surtout les chaussées des villes où elle peut récolter huiles de
vidange, carburants, résidus de pneus, métaux lourds, amiante, plomb… et autres polluants
non biodégradables.
Enfin, lorsque les eaux pluviales sont mélangées aux eaux domestiques dans les gouttières et
conduites, elles peuvent se polluer une troisième fois.
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
Malgré tout, elles font parties des eaux grises : faiblement polluées, elles peuvent être utilisées
dans les WC pour évacuer des excréments, nettoyer une cour ou une voiture.
c) Compositions chimiques
Les eaux usées contiennent différents produits chimiques sous diverses formes, comme
indiqué ci-dessous :
La quantité d’oxygène consommée par les matières existantes dans l’eau et oxydables dans
des conditions opératoires définies. En fait la mesure correspond à une estimation des
matières oxydables présentes dans l’eau quel que soit leur origines organique ou minérale. La
DCO étant fonction des caractéristiques des matières présentes, de leurs proportions
respectives, des possibilités de l’oxydation. [6]
L’azote
L’azote organique est principalement constitué par des composés tels que des protéines, des
polypeptides, des acides aminés, de l’urée. Le plus souvent ces produits ne se trouvent qu’à de
très faibles concentrations. Quant à l’azote minéral (ammoniaque, nitrate, nitrite), il constitue
la majeure partie de l’azote total. [6]
Les nitrates
Les nitrates se trouvant naturellement dans les eaux provenant en grande partie de l’action de
l’écoulement des eaux sur le sol constituant le bassin versant. Leurs concentrations naturelles
ne dépassent pas 3 mg /L dans les eaux superficielles et quelques mg/L dans les eaux
souterraines. La nature des zones de drainage joue donc un rôle essentiel dans leur présence et
l’activité humaine accélère le processus d’enrichissement des eaux en nitrates. La teneur en
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
nitrates est en augmentation ces dernières années, de l’ordre de 0,5 à1 mg/l/an, voire 2
mg/l/an dans certaines régions.
L’azote ammoniacal
Pour désigne l’azote ammoniacal, on utilise souvent le terme d’ammoniaque qui correspond
au formes ionisées (NH₄⁺) et non ionisées (NH₃) de cette forme d’azote. L’ammoniaque
constitue un des maillons du cycle de l’azote. Dans son état primitif, l’ammoniac (NH₃) est un
gaz soluble dans l’eau, mais, suivant les conditions de pH, il se transforme soit en un composé
non combiné, soit sous forme ionisée (NH₄⁺). Les réactions réversibles avec l’eau sont
fonction également de la température et sont les suivantes :
Le Phosphore
Le phosphore peut exister dans les eaux en solution ou en suspension, à l’état minéral ou
organique. Les composés phosphorés qui, sans hydrolyse ou minéralisation, répondent au test
spectrophotométrique sont considérés comme étant des orthophosphates. L’hydrolyse en
milieu acide fait apparaître le phosphore hydrolysable et minéralisation, le phosphore
organique. Chaque fraction (phosphore en solution ou en suspension) peut être séparé
analytiquement en orthophosphates, phosphore hydrolysable et phosphore organique. Suivant
les cas, la teneur en phosphates peut être exprimée en mg/L de PO ₄ ou de P₂O₅ 1mg/L
Le sulfate
La concentration en ion sulfate des eaux naturelles est très variable. Dans les terrains ne
contenant pas une proportion importante de sulfates minéraux, elle peut atteindre 30 à 50
mg/L, mais ce chiffre peut être très largement dépassé (jusqu’à 300 mg/L) dans les zones
contenant du gypse ou lorsque le temps de contact avec la roche est élevé. La teneur en
sulfates des eaux doit être reliée aux éléments alcalins et alcalinoterreux de la minéralisation.
Leur présence dans l’eau est généralement due à des rejets en provenance d’ateliers de
blanchiment (laine, soie, etc.), d’usines de fabrication de cellulose (pâte à papier, etc.) et
d’unités de déchloration.
Aspects politiques
La Stratégie Nationale de l’Eau a été approuvée par les pouvoirs publics en 2010. Elle
considère que la réutilisation des eaux usées constitue une importante ressource en eau non
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
conventionnelle, et sa valorisation doit être placée dans le cadre de la gestion intégrée des
ressources en eau à l’échelle nationale.
Le Plan Maroc Vert adopté en 2008, a mis en exergue des déficits hydriques structurels dans
la plupart des grands bassins de production agricole et a considéré la raréfaction des
ressources en eau comme une contrainte majeure au développement de l’agriculture. [7]
Aspects réglementaires
• Article (84) : Interdit la REU en agriculture chaque fois que la qualité de ces eaux usées ne
correspond pas aux normes fixées par voie réglementaire...
• Article (57) : relatif aux conditions d’utilisation des eaux usées. Il impose une autorisation à
toute REU et stipule que tout utilisateur peut bénéficier du concours financier de l’Etat et
d’une assistance technique si l’utilisation qu’il en fait est conforme aux conditions fixées par
l’administration et a pour effet de réaliser des économies d’eau et de préserver les ressources
en eau contre la pollution.
• Article (51) : relatif à l’établissement des normes de qualité des eaux destinées à l’irrigation
et d’autres usages. Ces normes sont élaborées par le Comité Normes et Standards, fixées par
arrêté et révisées tous les dix ans ou chaque fois que le besoin s’en fait sentir. Les ABHs sont
tenues par la loi sur l’eau de prendre les mesures nécessaires pour que la qualité des eaux
respecte ces normes.
• Article (52) : impose une autorisation préalable aux rejets d’eaux usées dans le milieu
récepteur, délivrée par l’Agence de Bassin après enquête.
D’autres décrets et arrêtés d’application de la Loi sur l’Eau ont été promulgués et concernent
directement ou indirectement la REUE. [7]
Responsabilités organisationnelles
•Le Ministère de l’Intérieur (MI) est impliqué dans les projets d’assainissement et de
traitement des eaux usées par le biais de la Direction de l’Eau et de l’Assainissement, la
Direction des Collectivités Locales et la Direction des Régies et Services concédés. Il existe
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
Intervient dans le domaine de l’expérimentation et l’utilisation des eaux usées pour les
besoins de l’agriculture et collabore avec d’autres départements dans les études stratégiques et
l’élaboration de la réglementation en matière de l’usage de la ressource hydrique.
Les échanges commerciaux et les conditions du marché peuvent avoir des conséquences
considérables sur la production d’eaux usées et la pollution issue des activités productives.
Ainsi, 19 % de l’empreinte sur l’eau mondiale n’est pas due à la consommation nationale
mais aux exportations. [8]
Les approches quantitatives et axées sur les sciences telles que les Analyses du cycle de vie
(ACV) sont, à cet égard, pertinentes et permettent d’éviter des politiques qui favorisent
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
« l’exportation » des industries les plus polluantes en vue de réduire les problèmes liés aux
eaux usées au plan national. [9]
La mise en place de registres des rejets et transferts des polluants (PRTR) permet de fournir
de précieuses expériences susceptibles d’être appliquées à la surveillance des eaux usées.
Initialement conçus dans le cadre des Directives de l’UE, de l’Accord de libre-échange nord-
américain (ALENA) et des règles de l’OCDE, les PRTR nationaux sont à présent utilisés dans
33 pays pour mesurer les émissions de produits chimiques dans l’atmosphère, le sol et l’eau
provenant de sites industriels. Bien que les PRTR ne contiennent pas d’informations sur le
traitement des eaux usées, ils recensent précisément les sources de pollution, ce qui permet
d’étayer les décisions liées aux investissements en faveur de la modernisation ou construction
d’installations de traitement. Parmi les autres initiatives en matière de surveillance, on trouve
des évaluations d’impact environnemental, des analyses coûts-bénéfices concernant la
production et la réutilisation des eaux usées, ainsi que des contrôles sanitaires. Leur
application reste cependant limitée à certains projets ou à certaines entreprises.
L’analyse des paramètres des eaux usées permet de vérifier que les objectifs recherchés par le
traitement de l’eau sont atteints :
4. La réutilisation
L’utilisation d’eaux usées plus ou moins traitées, dans un objectif de valorisation (usage
bénéfique). La réutilisation maîtrisée concerne 1 % des eaux usées traitées. La norme reste
l’utilisation d’eaux usées brutes sur plus de vingt millions d’hectares dans le monde.[10]
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
La réutilisation des eaux usées épurées est aujourd’hui une solution alternative pour limiter la
pénurie, préserver et valoriser la ressource naturelle et contribuer à la gestion intégrée des
ressources en eau du pays. En effet, le Maroc fait face à une demande croissante en eau, à la
limitation des ressources naturelles et à leur raréfaction sous l’effet du changement
climatique. Le potentiel considérable des eaux usées brutes peut constituer une autre
alternative pour des usages variés, comme l’irrigation et les activités industrielles.
Par ailleurs, le Maroc a fixé l’objectif ambitieux de réutiliser 325 millions de mètres cube à
l’horizon 2030, avec 59 millions dans le bassin du Sebou ; dont 34 millions iront pour
l’irrigation, 15 millions de mètres cubes serviront à l’arrosage des espaces verts et des golfs,
et 10 millions de mètres cubes pour la recharge de la nappe.
Les usages potables qui peuvent être directs, après un traitement poussé, ou indirects,
après passage dans le milieu naturel (Figure 8),
Les usages non potables dans les secteurs agricoles (irrigation), industriel et urbain (Tableau 1)
Milieu Naturel
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
Dans les pays où les réserves actuelles d'eau douce sont, ou seront prochainement, à la limite
du niveau de survie, le recyclage des eaux usées semble être la technique alternative la plus
abordable, tant au niveau financier (les traitements extensifs sont les plus adaptés) qu'au niveau
technique pour les réutilisations agricoles, industrielles et urbaines ne nécessitant pas une eau
de qualité potable.
-Contraintes de la
réglementation
-Réapprovisionnement
des nappes
-Pénurie d’eau
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
CHAPITRE 4 :
ÉLIMINATION DES IONS PHOSPHATES DES EAUX USÉES
Les composés phosphorés sont utilisés dans divers domaines (Figure 8).
Suivant les différents usages, les origines des phosphates des eaux usées sont classées en
quatre groupes [13] à savoir :
Hygiène et santé :
Chimie fine Secteur Alimentaire :
(Pharmacochimie, Exhausteurs de gouts
cosmétique) Levure chimique
Détergents Boissons gazeuses
Traitement des Emulsifiants
maladies des os, de Acidifiants
l’arthrite, des rhumes Composés
Dissolution de
Phosphatés
calculs Radio
diagnostiques
Autres :
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Le lessivage des sols agricoles constitue la principale source diffuse des phosphates.
Cependant, elle reste minoritaire dans la pollution des plans d’eau en phosphate tant qu’ils
reçoivent des apports raisonnables. Ce faible taux est lié à la faible solubilité du phosphore
présent dans les sols et particulièrement des formes minérales constituées, par des phosphates
de fer et d’aluminium et par l’aptitude des phosphates issus des engrais chimiques
(inorganiques) à s’adsorber sur les différents constituants du sol [23]. En revanche, sur les sols
sableux, une grande fraction du phosphore soluble est immédiatement lessivée. La majeure
partie du phosphore appliqué comme engrais ou restitué par la décomposition de la matière
organique est donc rapidement convertie en formes insolubles. Pour cette raison, on rencontre
fréquemment dans les sols agricoles des concentrations de phosphore dissous inférieures à
0,01mg/L. Il faut cependant noter que l’essentiel du pouvoir adsorbant dû aux particules les
plus fines, peut être remobilisé lors de remaniement des sols par érosion naturelle, défrichement
ou terrassement. Ces actions mécaniques entraînent des phénomènes de désorption du
phosphore mais également le transfert de phosphore soluble de l’eau interstitielle dans la
colonne d’eau [24]. Dans les cas de fortes érosions et de longs ruissellements sur les grandes
surfaces agricoles les particules de sol agissent comme des agents de transport des formes
minérales insolubles vers les eaux de surface.
Le phosphore du lisier provient principalement des fèces et se trouve lié à la fraction solide
[25]. Dans les urines, cet élément est sous forme de phosphates dissous (PO₄² ̄). Dans les fèces,
il est principalement sous la forme minérale et peu soluble de monohydrogéno-phosphates de
calcium (CaHPO₄). Le phosphore organique provient principalement des aliments non digérés
Les eaux usées contiennent des phosphates sous forme particulaire (colloïdale) et dissoute.
Les phosphates peuvent précipiter en présence de Fe³⁺ ou Al³⁺, et les réactions suivantes se
déroulent simultanément :
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Un des principaux avantages du procédé par traitement biologique est qu’aucune demande en
réactif n’est nécessaire, et que les boues produites sont proches de celles obtenues avec un
traitement conventionnel, tout ceci avec un coût de fonctionnement faible. En revanche, cette
méthode exige de mettre en place un bassin d’anaérobiose, une gestion rigoureuse des boues
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afin d’éviter tout relargage intempestif de phosphore et ne permet pas une élimination poussée
du phosphore. Le rendement d’élimination du phosphore est très largement lié à la composition
des eaux usées : une forte concentration en DCO facilement assimilable étant favorable à la
déphosphatation biologique. Lorsque les eaux brutes sont diluées, soit par des eaux parasites
soit par temps de pluie, le rendement de déphophatation peut descendre à 30–50%.
La quantité de phosphore récupérée actuellement est non négligeable, par exemple en
Allemagne, elle se répartit comme suit [29].
• traitement des eaux urbaines : 11 350 tonnes P/an
• rejets industriels : 1 250 tonnes P/an
• tempêtes, surplus des eaux d’égout : 2 570 tonnes P /an
• érosion, eaux de drainage, eaux souterraines, sources diffuses : 22 070 t P /an
Le rendement de déphosphatation grâce aux sels de fer ou d’aluminium est d’autant plus élevé
(entre75 et 95%) que les eaux usées sont chargées en phosphore.
Les atouts majeurs de la déphosphatation physico-chimique sont un rendement d’élimination
du phosphore élevé et une mise en œuvre aisée [31]. Cependant, elle se caractérise par un coût
de fonctionnement non négligeable (les réactifs employés sont introduits en excès) et une
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production de boues importante qui doivent ensuite être stockées dans des centres
d’enfouissement (CET) Classe I.
Les avantages et inconvénients de cette méthode et de celle par voie biologique sont
comparés dans le Tableau 3 suivant.
Tableau 2 : Comparatif des avantages et des inconvénients entre les méthodes d’élimination du phosphore
par voie biologique et par voie chimique.
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Figure 11 : Effet de la dose de chaux sur l'évolution du rendement d'élimination des phosphates (5 mg/l)
en eau distillée
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Tableau 3 : Résultats de l'élimination des phosphates par précipitation chimique à la chaux. Influence de
la teneur initiale en Ca²⁺ et Mg²⁺ en eau distillée
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Cependant, certaines stations de traitement devant faire face à des effluents acides utilisent
l’aluminate de sodium (Na₂Al(OH)₄). Pour les deux types de sels (sulfates d’aluminium et
aluminate de sodium), des réactions parasites peuvent survenir, notamment les ions aluminium
peuvent précipiter parallèlement avec les ions hydroxydes et les ions carbonates de l’eau pour
former des précipités d’hydroxyde d’aluminium. Ainsi, si dans les conditions de stœchiométrie,
l’ion aluminium (Al³⁺) réagit avec un ion phosphate (PO₄³ ̄ ), dans la réalité, il faut avoir recours
à un dosage en excès pour tenir compte de ces réactions parallèles.
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La précipitation des sels de fer avec les phosphates des eaux reste un exercice complexe du fait
du double degré d’oxydation possible des ions de fer, de l’interférence possible du système des
équilibres carboniques et de l’adsorption possible sur les hydroxydes. En plus de la
concentration des sels de fer en solution, la connaissance de concentration en oxygène de la
solution, la maîtrise du pH sont des facteurs qui gouvernent le rendement des réactions
chimiques entre les sels de fer et les phosphates. Le pH optimal pour ces réactions est compris
entre 5 et 6. Les sels généralement utilisés sont le chlorure ferrique (FeCl₃) et le chlorosulfate
ferrique (FeClSO₄) encore appelé Clairtan. Les réactions chimiques conduisant à la formation
de strengite (FePO₄.2H₂O) suivant les réactions suivantes :
Le sulfate ferreux (FeSO₄) peut être également utilisé. Son utilisation donne lieu à la formation
du précipité Fe₃(PO₄)₂.8H₂O (vivianite) selon la réaction suivante :
Par ailleurs, les ions ferriques ajoutés précipitent en parallèle avec les ions hydroxydes et les
ions carbonates de l’eau pour former des précipités d’hydroxydes de fer.
Ces réactions « parasites » diminuent le nombre de sites disponibles pour les phosphates [40].
Ainsi, si en théorie, une mole de Fe est nécessaire pour précipiter une mole de P, en pratique,
le rapport molaire à appliquer Fe/P est supérieur pour tenir compte de ces réactions « parasites
». Le dosage à appliquer est un dosage en excès comme c’est le cas avec les sels d’Aluminium.
Tous ces phénomènes n’étant pas isolés, l’hydroxyde de fer produit peut réagir de nouveau avec
les orthophosphates selon la réaction ci-dessous. L’effet de cette réaction est l’augmentation de
l’alcalinité des eaux et la réduction des orthophosphates.
Des ratios molaires Fe/P compris entre 1 à 7,5 ont été décrits comme optimum. La quantité de
fer nécessaire à précipiter le phosphore est supérieure à la quantité d’aluminium [41]. Les
recommandations américaines font état d’un rapport molaire Al/P de β et Fe/P de γ pour obtenir
un abattement de λη%. Le même abattement est obtenu avec un rapport Al/P de 2,3 dans les
travaux de Deronzier et Choubert (2004). Le choix du réactif dépendra du prix de ce dernier et
de l’utilisation des boues, l’aluminium étant considéré comme plus toxique pour un usage en
agriculture [42].
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Le phosphore est l’un des 19 éléments strictement indispensables aux organismes vivants
quelles que soient la place qu’ils occupent dans l’arbre de l’évolution. Aucun organisme
vivant, et « voulant » le rester, n’échappe à l’utilisation de phosphore [43].
Elément clé de toute vie, le phosphore intervient dans la majorité des grands cycles
biogéochimiques. C’est pourquoi c’est dans le domaine du vivant, et non dans celui de
l’industrie, que se produisent les grands flux planétaires de phosphore originaire des sols. Il en
est de même pour le phosphore extrait des mines, puisque c’est son utilisation en agriculture
comme engrais qui représente son débouché majeur en termes de tonnage (80% de la quantité
totale extraite). Le volume de ce débouché devrait d’ailleurs croître. A l’échelle temporelle
humaine, le phosphore n’est pas une ressource renouvelable ; il convient donc d’en assurer une
gestion parcimonieuse pour autoriser un développement planétaire durable. La collecte de biens
alimentaires doit s’inscrire dans un contexte de durabilité [44], non seulement en termes de
production mais surtout en termes de développement. La notion de développement durable,
introduite par Mme G. H. Brunland en 1987, propose un objectif de développement qui répond
aux besoins économiques de l’ensemble des habitants de la planète, de façon aussi égalitaire
que possible, sans pour autant compromettre les chances des générations futures, notamment
sur le plan de la santé et de l’environnement.
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L’estimation à long terme de la consommation de phosphore est très difficile à établir ; elle
dépend de facteurs tels que le développement du marché économique et de la politique menée.
La durée d’exploitation des réserves est estimée quant à elle entre 60 et 130 ans pour la plupart
des ressources, mais 100 ans de plus peuvent être ajoutés avec des prévisions de consommation
raisonnable. Il devient donc nécessaire de valoriser le phosphore contenu dans les effluents, à
titre d’exemple les nutriments apportés par les rivières dans la mer du Nord ont augmenté de
202 000 tonnes d’azote et 15 000 tonnes de phosphore en 1950 à 918 000 tonnes d’azote et 100
000 tonnes de phosphore en 1980 [45]. Pour économiser les ressources naturelles, il faudra dans
un futur proche agir à la fois sur la consommation de phosphore et sur la valorisation du
phosphore perdu dans les sols, au fond des océans, ou dans les décharges. Ainsi, le phosphore
des effluents représente une quantité non négligeable. La valorisation du phosphore peut se
faire sous différentes formes, notamment sous forme d’un précipité de phosphate de calcium.
Le prochain paragraphe va être consacré à l’étude de quelques phosphates de calcium qui nous
intéressent et que nous allons rencontrer tout au long de notre travail.
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1. Paramètres physico-chimiques
a) La température
La température est un facteur écologique important des milieux aqueux. Son élévation peut
perturber fortement la vie aquatique (pollution thermique). Elle joue un rôle important dans la
nitrification et la dénitrification biologique. La nitrification est optimale pour des
températures variant de 28 à 32 °C par contre, elle est fortement diminuée pour des
températures de 12 à 15°C et elle s’arrête pour des températures inférieures à 5°C [46].
b) L’odeur
L'eau d'égout fraîche à une odeur fade qui n'est pas désagréable, par contre en état de
fermentation, elle dégage une odeur nauséabonde. Une odeur nauséabonde indique une eau
qui commence à fermenter par stagnation soit dans le réseau d’égout soit avant son rejet [47].
c) La couleur
Elle est normalement grisâtre. La couleur noire indique une décomposition partielle. Les
autres teintes sont d’origine industrielle. Une eau pure observée sous une lumière transmise
sur une profondeur de plusieurs mètres émet une couleur bleu clair car les longueurs d’ondes
courtes sont peu absorbées alors que les grandes longueurs d’onde (rouge) sont absorbées très
rapidement [48]. Elle est dite apparente quand les substances en suspension y ajoutent leur
propre coloration.
Les organismes sont très sensibles aux variations du pH, et un développement correct de la
faune et de la flore aquatique n’est possible que si sa valeur est comprise entre 6.5 et 8.5.
L’influence du pH se fait également ressentir par le rôle qu’il exerce sur les autres éléments
comme les ions des métaux dont il peut diminuer ou augmenter leur mobilité en solution
biodisponible et donc leur toxicité. Le pH joue un rôle important dans l’épuration d’un
effluent et le développement bactérien. [49]. La nitrification optimale ne se fait qu’à des
valeurs de pH comprises entre 7.5 et 9. La mesure électrique quoique délicate peut seul
donner une valeur exacte car elle est indépendante du potentiel d’oxydoréduction, de la
couleur du milieu, de la turbidité et des matières colloïdales [50]. L’acidité, la neutralité ou
l’alcalinité d’une solution aqueuse peut s’exprimer par la concentration en H₃O⁺ (noté H⁺
pour simplifier).
e) La turbidité
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colloïdale en suspension dans les eaux usées. Elle varie suivant les matières en suspension
(MES) présentes dans l’eau. La turbidité des effluents résiduaires et des eaux polluées est en
générale très élevée, elle ne peut de ce fait être exprimée en gouttes de silice ou de mastic. La
turbidité est donc définie par absorptiomètre [51].
f) Débit
Le principal intérêt de la mesure du débit est le fait qu’il permet de quantifier la pollution
rejetée par l’intermédiaire de < l’équivalant habitant > qui exprime le volume d’eau usée
moyen déversé par habitant et par jour [52].
La conductivité est la propriété que possède une eau à favoriser le passage d’un courant
électrique. Elle fournit une indication précise sur la teneur en sels dissous (salinité de l’eau).
La conductivité s’exprime en micro Siemens par centimètre (S.cm-1), elle est l’inverse de la
résistivité qui s’exprime en ohm par centimètre. La mesure de la conductivité permet
d’évaluer la minéralisation globale de l’eau [53]. Sa mesure est utile car au-delà de la valeur
limite de la salinité correspondant à une conductivité de 2500 μS/cm, la prolifération de
microorganismes peut être réduite d’où une baisse du rendement épuratoire [54].
Elles représentent, la fraction constituée par l’ensemble des particules, organiques (MVS) ou
minérales (MMS), non dissoutes de la pollution. Elles constituent un paramètre important qui
marque bien le degré de pollution d’un effluent urbain ou même industriel. De plus, ces MES
peuvent être de nature organique et entraîner les nuisances associées aux molécules
organiques [55].
Elles représentent la fraction organique de MES et sont obtenus par calcination de ces MES à
525 °C pendant 2 heures. La différence de poids entre les MES à 105 °C et les MES à 525 °C
donne la < la perte au feu > et correspond à la teneur en MVS en (mg/L) d’une eau [56].
Elles représentent le résultat d’une évaporation totale de l’eau, c’est-à-dire son <extrait sec>
constitué à la fois par les matières en suspension et les matières solubles telles que les
chlorures, les phosphates, …etc.
L’abondance des matières minérales en suspension dans l’eau augmente la turbidité, réduit la
luminosité et par ce fait abaisse la productivité d’un cours d’eau, entrainant ainsi une chute en
oxygène dissous et freinant les phénomènes photosynthétiques qui contribuent à la réaération
de l’eau. Ce phénomène peut être accéléré par la présence d’une forte proportion de matières
organiques consommatrices d’oxygène [57].
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2. Paramètres chimiques
Il représente la teneur en carbone lié à la matière organique, et repose sur une mesure de C0₂
après oxydation complète. Cette mesure, rapide et ne nécessitant qu'un volume réduit
d'échantillon, est par contre difficilement corrélable avec les mesures précédentes. D'autre
part, dans la majorité des cas l'élimination des matières en suspension est nécessaire avant le
dosage [60].
3. Paramètres biologiques
Ce qui caractérise la pollution des eaux, c’est que cette pollution referme un très grand risque
sanitaire pour les populations humaines et animales, représentant ainsi un grand danger sur les
écosystèmes et perturbe les modes de vie dans notre planète. La pollution biologique des eaux
est une pollution essentiellement microbienne, c'est-à-dire engendre par des micro-organismes
de taille très petite en générale. Les micro-organismes polluant les ressources en eau sont à
l’origine de maladies prenant en générale l’appellation d’infection d’origine hydrique.
Les organismes microbiens responsables de ces infections prennent quant à eux le nom
d’agents pathogènes, ceux-ci peuvent être de trois types :
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L'azote se trouve dans l'eau usée sous forme organique ou ammoniacale dissoute. Il est
souvent oxydé pour éviter une consommation d'oxygène (O₂) dans la nature et un risque de
toxicité par l'ammoniaque gazeux dissous (NH₃), en équilibre avec l'ion ammoniac (NH⁴⁺)
[62]. La nitrification est une transformation chimique de l'azote organique par l'intermédiaire
de bactéries et elle passe par les étapes suivantes :
Le phosphore est présent dans l'eau sous plusieurs formes : phosphates, poly phosphates,
phosphore organique ... ; les apports les plus importants proviennent des déjections humaines
et animales, et surtout des produits de lavage. Les composés phosphorés sont indésirables
dans les réservoirs de distribution d'eau potable, parce qu'ils contribuent au développement
d'algues et plus généralement du plancton aquatique ; Agents d'eutrophisation gênant dans le
milieu naturel, les phosphates n'ont pas d'incidence sanitaire et les poly phosphates sont
autorisés comme adjuvants pour la prévention de l'entartrage dans les réseaux [63].
5. Choix du réactif
Les réactifs utilisés pour la précipitation du phosphore dissous sont à base de fer, d'aluminium
ou de calcium.
Parmi les sels métalliques à base de fer, on distingue ceux associés au fer ferrique (fer III ou
Fe3+), et ceux associés au fer ferreux (fer II ou Fe2+). On peut notamment citer le chlorure
ferrique (FeCl3), le chlorosulfate (FeClSO4) et le sulfate ferreux (FeSO4).
Les sels métalliques à base d'aluminium les plus couramment utilisés sont le sulfate
d’aluminium (Al2 (SO4)3), l’aluminate de sodium (Na2OAl2O3), les polychlorures
d’aluminium (Al (OH)xCly), les polymères d’aluminium et les polyhydrochlorures mixtes
d’aluminium et de fer.
Les réactifs à base de calcium, principalement la chaux (CaO) ne sont utilisés que très rarement.
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En général, le coût des réactifs à base de fer est moindre que celui des réactifs à base
d'aluminium. Ainsi, même si ces derniers engendrent une surproduction de boue moins
importante, on c
b) Réactions de précipitation
La réaction dominante entre les ions ferriques et les phosphates (ici sous forme phosphate
monosodique) est :
FeCl₃+NaH₂PO₄ →FePO₄+NaCl+2HCl
En parallèle, il se déroule également des réactions parasites. En effet, les ions ferriques ajoutés
précipitent en parallèle avec les ions hydroxydes et les ions carbonates de l’eau pour former des
précipités d’hydroxyde de fer selon la réaction suivante :
Fe³⁺+3HCO₃ ̄→Fe(OH)₃+3CO₂
Ainsi, si en théorie, une mole de Fe est nécessaire pour précipiter une mole de P, en
pratique, le rapport molaire à appliquer Fe/P est supérieur pour tenir compte de ces réactions «
parasites ». Le rapport molaire à choisir dépend de la concentration en phosphore initial et du
rendement d’élimination du phosphore souhaité.
Forme Liquide
% en poids de fer dans le produit 14
Masse volumique (kg/L) 1,4 - 1,5
Précipités formés FePO₄ et Fe(OH)₃
Rapport molaire stœchiométrique Fe/P 1
Rapport massique stœchiométrique Fe/P 1,81
1 g de fer utilisé produit : 2,7g FePO₄ et 1,9 g Fe(OH)₃
1 g de P éliminé produit : 4,87 g de FePO₄
Tableau 5 : Caractéristiques de FeCl₃
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
Ces valeurs sont obtenues a partir de la stœchiométrie donnée par les équations des réactions,
et en connaissant les masses molaires des différents constituants : Fe : 56 g/mol, P : 31
g/mol, FePO4: 151 g/mol, Fe(OH)3: 107 g/mol.
Pour l’eau usée, les variations du rendement d’élimination du phosphore par assimilation
seule sont principalement corrélées
De plus, un faible âge de boue permet d’améliorer le rendement sur le phosphore, tandis que
les âges de boue très longs diminuent celui-ci.
Dans les eaux usées, le ratio DCO/Pt normal est compris entre 25 et 100.
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
Notre travail a pour objectif l’amélioration de la qualité des eaux usées, particulièrement,
l’élimination du phosphore qui représente un problème principal de dégradation de l’état des
écosystèmes aquatiques. Afin de cerner au mieux la problématique du thème choisi,
l’élaboration d’une synthèse bibliographique a été nécessaire
Le phosphore plus que l ’azote est le facteur limitant de l’apparition de l’eutrophisation des
eaux. Bien que l’on constate un ralentissement des proliférations végétales, il existe une
volonté croissante de maîtrise des flux de phosphore. Après les efforts fournis pour diminuer
les flux de phosphore directement rejetés dans les eaux (sources ponctuelles), il convient à
présent de contrôler la pollution phosphorée diffuse qui est principalement d’origine agricole.
En effet, actuellement en France, il apparaît que l’agriculture au travers de la fertilisation est
le secteur d’activité qui apporte le plus de phosphore au milieu naturel. Mais en raison de
l’exportation par les cultures, le phosphore contenu dans les eaux est majoritairement
d’origine domestique. Les stations d’épuration urbaines situées en zones sensibles doivent
traiter la pollution phosphorée. Elles doivent donc être équipées d’un système de traitement
qui concentre le phosphore dans une phase et l’élimine ainsi de l’eau résiduaire. Parmi les
procédés existants, on retiendra les procédés de précipitation des phosphates (par des sels de
fer, des sels d’aluminium ou de la chaux) et les procédés de déphosphatation biologique
(concentration du phosphore dans les cellules des boues biologiques).
Le traitement chimique par la déphosphatation des eaux usées est très efficace mais n’est pas
un mode de gestion durable de la ressource en phosphate. En effet, de grandes quantités de
boues inutilisables pour un emploi agricole direct sont produites et il est nécessaire de les
stocker dans des sites d’enfouissement. La déphosphatation biologique n’est efficace que pour
des conditions de fonctionnement très contrôlées.
Dans le contexte économique actuel, les procédés de déphosphatation présentent un intérêt
économique certain. Pour une récupération durable des phosphates, il est intéressant de
s’intéresser de précipitation des phosphates moins coûteuse et écologique.
Cette étude bibliographique laisse apparaître plusieurs questions :
Quelles sont les quantités de phosphore réellement transférées du sol vers les eaux ?
Quelles sont les régions dont les sols sont saturés en phosphore ?
Comment peut-on valoriser au mieux les boues riches en phosphore ?
Quelle est l’efficacité agronomique du phosphore dans les différents co-produits issus
du traitement du lisier ?
La sensibilisation de l’opinion publique aux problèmes des nitrates a permis le développement
des procédés de traitement par nitrification/dénitrification, avec comme conséquences
négatives un déséquilibre NPK des engrais de ferme produits et une perte de richesse
fertilisante. A l’heure actuelle, on se focalise sur la concentration et l’exportation du
phosphore. Demain, ce seront de nouveaux enjeux : (sanitaire, métaux lourds). Aussi, plutôt
que de résoudre les problèmes environnementaux un à un, il serait souhaitable d’avoir une
vision plus globale de la gestion des effluents de porcherie. Et des orientations qui prendraient
en compte la problématique environnementale dans son ensemble, restent à explorer.
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Dosage, caractérisation et élimination des ions phosphates des eaux usées
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ANNEXES
ANNEXES 1 :
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ANNEXES 2 :
Figure 15 : Mécanismes biochimiques au sein d’une bactérie déphosphatante et évolution simplifiée des
concentrations en ions P, polyphosphates, acides gras volatils et polyhydroxybutyrate entre phase
anaérobie et phase aérobie [65]
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