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Culture musicale Crr de Paris Franck Tourre

La musique Romantique

L’époque romantique : XIXe siècle.

Le romantisme est un courant artistique tout d’abord littéraire, venu d’Angleterre, qui privilégie la sensibilité, les
sentiments, l’imagination plutôt que la raison. Inspirés pour beaucoup par la poésie de Shakespeare (début XVIIe
s.), les écrivains du romantisme sont Shelley, Byron, Scott mais aussi Novalis, Hoffmann, Goethe en Allemagne ;
Lamartine, Gautier, Hugo en France...
Le romantisme se définit par un goût pour le romanesque (le roman) et pour le fantastique, les légendes anciennes
(du Moyen Age roman et gothique). Les principales thématiques sont l’amour (impossible), la nature (l’homme
face à la nature), la nuit, l’introspection, la révolte (face aux autorités politiques ou religieuses)…
La musique romantique interroge l’homme, elle exprime ses souffrances, ses angoisses mais aussi ses aspirations,
sa recherche d’un absolu. De nombreux Lieder (des poésies allemandes mises en musique) ainsi que des courtes
pièces instrumentales rendent compte de ces états d’âmes propres aux Romantiques.

Le XIXe s. ouvre une ère d’innovations musicales, d’aventure et de démesure.


On se passionne pour l’invention instrumentale.
Le piano introduit la musique dans des salons bourgeois. Il permet également, de jouer, chez soi, les airs des
derniers opéras à la mode (qui circulent grâce à l’édition musicale foisonnante). Mais le succès du piano
s’explique surtout par ses nouvelles capacités expressives. Le facteur Erard (dont les pianos sont joués par Liszt)
révolutionne la mécanique du piano par le système à double échappement, permettant une répétition plus rapide
des touches. Les recherches du facteur Pleyel (instruments joués par Chopin) perfectionnent le toucher de
l’instrument, enrichissant encore ses possibilités de dynamique. Le public apprécie particulièrement les joutes
instrumentales ainsi que les concertos mettant en scène un soliste dans ses talents de virtuose. Le piano rivalise
alors avec l’orchestre. Son clavier recouvre les registres de l’ensemble des instruments d’un orchestre. Le soliste
fait valoir sa technique : sauts d’octaves, gammes chromatiques, trilles, glissandi, accords répétés… Le violon
n’échappe pas à cette esthétique de la virtuosité (phénomène Paganini).
Certains facteurs imaginent de nouveaux instruments, présentés dans de grandes foires d’exposition. Le public
peut admirer les progrès de la révolution industrielle. Là sont exposés de nombreux instruments de musique
comme l’octobasse (une contrebasse de 3,50 m de hauteur), des clarinettes, des flûtes et des cors perfectionnés
(ajouts de clés ou de pistons pour gagner en vélocité), et même de nouveaux instruments comme les saxophones
inventés par Adolphe Sax.
De nouvelles institutions musicales apparaissent. A l’image du Conservatoire de Paris (créé au lendemain de la
Révolution), de nombreuses écoles de musique se construisent en Europe, délivrant un enseignement gratuit
(accessible à tous après un concours d’entrée). Des sociétés de concerts se développent, comme celle du
Conservatoire de Paris dirigée par le célèbre chef Habeneck.
L’univers symphonique se renouvelle. Berlioz profite de la musique à programme (un texte est distribué pour la
création de sa Symphonie fantastique) pour révolutionner la composition de l’orchestre. Liszt s’inspire de la poésie,
de la peinture, de la philosophie… il invente le poème symphonique, une musique pour orchestre se libérant du
cadre de la symphonie classique.
L’Opéra assure la renommée des compositeurs. Le genre de l’opéra permet aux peuples de revendiquer leurs
identités nationales. Verdi participe à l’unification politique de l’Italie par ses airs et ses chœurs d’opéras repris
par le peuple. Il s’impose comme le nouveau dramaturge italien après Rossini, Bellini, Donizetti encore ancrés
dans une tradition du bel canto issue de l’époque baroque.
L’Allemagne crée son propre opéra chanté en allemand avec des spécificités germaniques (histoires et légendes
anciennes, importance de l’orchestre, une forme plus continue). Le genre de l’opéra fantastique impressionne
(Freischütz de Weber). Wagner s’en inspire, il élabore un art total : un drame musical fusionnant tous les arts,
nécessitant la construction d’un lieu à l’acoustique nouvelle (le Festspielhaus de Bayreuth).

Quelques compositeurs :
Beethoven est une source d’inspiration pour de nombreux Romantiques. Schubert (Lieder, musique de chambre,
sonates pour piano, symphonies), Mendelssohn (Lieder ohne Worte, musique pour orchestre), Chopin (œuvres
pianistiques : Nocturnes, Mazurkas), Schumann (pièces brèves pour piano, cycles de Lieder), Berlioz (musique
pour orchestre), Liszt (pièces pianistiques virtuoses et poétiques, musique pour orchestre), Brahms (pièces brèves
pour piano, musique de chambre, symphonies) ; mais aussi Meyerbeer, Wagner, Verdi (opéra).

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