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Chapter: Ethos, Pathos, Logos: The Art of Persuasion
Parler en public, c’est être à l’aise avec son corps et avec ses émotions. C’est exposer et assumer ses
idées sans craindre les jugements d’autrui. C’est faire preuve de force et de détermination.
Le non-verbal
La force de conviction d’un discours passe à 60% par le langage du corps, 30% par la voix et 10%
seulement par les mots. Un orateur (speaker en anglais) est d’abord vu, puis entendu, puis compris.
Quelque soit votre message, montrez que vous exprimer n’est pas pour vous une contrainte ou une
épreuve. Le public n’a pas envie d’écouter quelqu’un qui a l’air d’aller à l’échaufaud. Montrez votre
envie, votre détermination, voire votre plaisir.
Par ailleurs, veillez à articuler et à ne pas parler trop vite. Parler trop vite, c’est comme se débarrasser
de son discours. Au contraire, quitte à parler, autant prendre son temps. L’orateur est le maître du
temps. C’est lui qui choisit son débit, et une parole même très lente peut être persuasive.
Pour l’orateur, le regard, c’est le pouvoir. Non seulement regarder son auditoire permet de mieux
capter son attention, mais regarder son auditoire, c’est aussi lui rendre hommage, c’est lui signifier
que c’est pour lui qu’on parle. En dirigeant son attention vers le public, l’orateur recevra de
nombreuses informations qui lui seront nécessaires pour adapter son propos: le public est-il intéressé,
lassé, perplexe, amusé?
La gestuelle est enfin l’un des éléments qui vont permettre de gagner en crédibilité et de garder
l’attention du public. Ne restez pas statique - bougez les mains et les bras.
La timidité, qui se manifeste surtout à partir de l’adolescence, est un handicap dans les relations
sociales lorsqu’elle est poussée à l’extrême. Il faut reconnaître que parler en public, s’exhiber,
s’exposer aux regards n’est pas une activité naturelle; néanmoins avec un peu de courage, de
motivation et de travail, le regard des autres posera de moins en moins problème.
Structurer son discours
Pour structurer votre discours, prenez en compte les différentes étapes:
L’argumentation
Dans cette partie, il convient de disposer ses arguments les plus forts au début et à la fin de la
démonstration. Les arguments faibles, aussi minimes soient-ils, figurent, de préférence, au milieu de
la démonstration.
La réfutation
Il ne suffit pas de démontrer qu’on a raison: il faut aussi démontrer que l’adversaire a tort. Il faut avoir
la capacité de se mettre dans l’esprit de son contradicteur pour imaginer les arguments qu’il va
avancer et les contrer.