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Chapter: Ethos, Pathos, Logos: The Art of Persuasion

Tips - How to make a good speech?

Eléments de recherche tirés des ouvrages suivants:


--Bertrand Périer, ​La parole est un sport de combat​, Edition JC Lattès, 2017
--Olivier Reboul, ​Introduction à la rhétorique: Théorie et pratique, P ​ resses Universitaires de France,
1991-2007
--Sam Leith, ​You Talkin’ To Me: Rhetoric from Aristotle to Obama​, Profile Books, 2012
Autre lecture susceptible de vous intéresser:
--Platon, ​Gorgias

Parler en public, c’est être à l’aise avec son corps et avec ses émotions. C’est exposer et assumer ses
idées sans craindre les jugements d’autrui. C’est faire preuve de force et de détermination.

Le non-verbal
La force de conviction d’un discours passe à 60% par le langage du corps, 30% par la voix et 10%
seulement par les mots. Un orateur (​speaker en anglais) est d’abord vu, puis entendu, puis compris.
Quelque soit votre message, montrez que vous exprimer n’est pas pour vous une contrainte ou une
épreuve. Le public n’a pas envie d’écouter quelqu’un qui a l’air d’aller à l’échaufaud. Montrez votre
envie, votre détermination, voire votre plaisir.
Par ailleurs, veillez à articuler et à ne pas parler trop vite. Parler trop vite, c’est comme se débarrasser
de son discours. Au contraire, quitte à parler, autant prendre son temps. L’orateur est le maître du
temps. C’est lui qui choisit son débit, et une parole même très lente peut être persuasive.

Pour l’orateur, le regard, c’est le pouvoir. Non seulement regarder son auditoire permet de mieux
capter son attention, mais regarder son auditoire, c’est aussi lui rendre hommage, c’est lui signifier
que c’est pour lui qu’on parle. En dirigeant son attention vers le public, l’orateur recevra de
nombreuses informations qui lui seront nécessaires pour adapter son propos: le public est-il intéressé,
lassé, perplexe, amusé?

La gestuelle est enfin l’un des éléments qui vont permettre de gagner en crédibilité et de garder
l’attention du public. Ne restez pas statique - bougez les mains et les bras.

Gérer ses émotions et surmonter sa timidité


La première règle est de dédramatiser. Le stress vient le plus souvent d’un malentendu, d’une
représentation inexacte que l’on se fait de l’auditoire. Bien sûr que l’auditoire vous jugera, mais il
n’est pas nécessairement malveillant à votre égard.
L’autodérision est l’une des qualités de l’orateur. Il ne faut pas hésiter à se moquer de soi si l’on fait
des fautes et prendre du recul sur ce qu’on dit pour relâcher la pression.

La timidité, qui se manifeste surtout à partir de l’adolescence, est un handicap dans les relations
sociales lorsqu’elle est poussée à l’extrême. Il faut reconnaître que parler en public, s’exhiber,
s’exposer aux regards n’est pas une activité naturelle; néanmoins avec un peu de courage, de
motivation et de travail, le regard des autres posera de moins en moins problème.
Structurer son discours
Pour structurer votre discours, prenez en compte les différentes étapes:

L’exorde (​exordium​ en anglais)


C’est le commencement. L’exorde a pour objectif de susciter l’attention, voire la curiosité de
l’auditoire. L’orateur cherche à attirer la bienveillance et l’empathie de l’auditoire sur lui.
A la fin de l’exorde, il est important d’annoncer sa thèse, d’annoncer l’idée générale que vous allez
soutenir, pour que l’auditoire sache immédiatement où vous allez.

La narration (​narration​ ou ​storytelling​ en anglais)


Il s’agit d’incarner concrètement une idée abstraite. Il s’agit d’un raisonnement qui part d’un récit
individuel pour en tirer des conséquences générales.

L’argumentation
Dans cette partie, il convient de disposer ses arguments les plus forts au début et à la fin de la
démonstration. Les arguments faibles, aussi minimes soient-ils, figurent, de préférence, au milieu de
la démonstration.

La réfutation
Il ne suffit pas de démontrer qu’on a raison: il faut aussi démontrer que l’adversaire a tort. Il faut avoir
la capacité de se mettre dans l’esprit de son contradicteur pour imaginer les arguments qu’il va
avancer et les contrer.

La péroraison (​peroration​ en anglais)


C’est la fin du discours. Il a un double objectif:
--d’abord résumer sa thèse et insister une dernière fois sur son bien-fondé.
--achever le discours de telle manière que le public sait que c’est vraiment la fin.

Elaborer son discours


--Dans tout discours, votre force de conviction sera jugée en priorité, et par ailleurs il faudra
rassembler et organiser les idées les plus pertinentes pour appuyer la thèse que vous défendez.
--Ce qu’on retiendra notamment de votre discours, ce sont les formules choc, les raccourcis poétiques,
les rapprochements inattendus ou amusants, incongrus. Faites appel à des formulations qui frappent
l’esprit par la rime, l’allitération ou l’anaphore. Ecartez de votre discours les mots inutiles, les
facilités, les phrases dépourvues d’intérêt ou d’élégance.
--Demandez-vous toujours si vous pourrez dire la phrase que vous écrivez. La phrase est-elle bien
rythmée? Est-elle trop longue? Trop courte?
--Les citations et autres références ne sont pas obligatoires. Ce que l’on cherche à travers un discours,
c’est la personnalité de l’orateur.
--Imprimer son discours - pole 18 ou 20 - interlignes doubles - sans notes de bas de page ou renvoi.
--N’écrire que la partie haute de la feuille, pour éviter de baisser les yeux.
--Surtout ne pas écrire recto verso pour ne pas avoir à retourner ses feuilles, mais seulement à les
glisser.
--Soyez pleinement concentré. Ne vous laissez destabiliser par la réaction de l’auditoire. S’il rit, ne
riez pas vous-même, ne vous arrêtez pas trop longtemps, redémarrez sur la fin des rires pour conserver
le rythme.

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