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TR:ts-BÉvtREND
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Dr VIN CEIV T W. ft YAN,
[.;V~QUE DE MAURICE.
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~fAURICE.
DIPRIMERIE DE 1.. CIIANNELL, "tuF. ),fAL.-\RTIC.
1808.
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,,~iv~nt lui,- Die'~ ~'p6~r ,i~Rge J~iô~o~~, ~e 'Verbe, vé~~cul~ a,U t1l~
J'en duquel, l~ lum~~re:primitive, ~u ~ieu, .~g~t d~~s, l'uni.v~r8. C'e,st p~
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lui qu'ont ùté <'1'0éf's 1l',~ c!HISPii visil,j,>;. Il l'st le Dieu ùe la Créatiou, ~ï
COlllme type et l'l'présentant d.e. t?Us les e:;pri.l~),fllêlne de ceux, des mor-' 1
tels, il est l'homme type et l'hom:rrie }lrimitif(Vie dé 1'10ïse, VII.) Voilà-
des ressemblances qui ne sout..p.as ~llllin)ll\les. La sagesse hum"aine;
ajoute le philosophe juif, est un reflet de celle de D~Cll . .Elle ne reçoit'
rien de sUl'11aturel ùu hlOUdè c·réé. Sa connaissance cst ui-t (ion rmm:~t '
.... de Dieu, c'est une sorte d'illtuitio~ '(lui n'est accorùée qu'à çe~IX qui sc
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détachent des sens corporels. L'âme hUlllilitW se compose de deux prill~
cipes: l'un ratioùncl et l'autl:e 'irra'tioùil~l.l~J pi'emier vient de Dien, et
le second des esprits infél'Î'Clll'S. VtJOf:qn~e fI,t ~(~'Y, mais il peut se re-
lever de sa chtlte, ell combattant le mal. La région céleste, aux yeux de
,Philon (De Somniis, p. 586) est uué vme pop~le4se remplie de citoyens
dou~s d'uue âme, immortelle. Les moins fOlls res.tent attachés à la terre,
l~'s auhe~'se .'t~~lt 'les~iù~tl'~s cl~ rii;~" ce:~ont les démons, les anges, ou
cnIoyés"nom plus 'cOflvenàLle, dit Pllilon, car çes âmes saintes transmet-
tcU:t aux enfants les orùres du père; et, atl père, les prières des elûants 1
médiatrices entre Dieu et les honllnes, e~lLs nol,ls servent ~'interJ?rètes
ici bas.
r
Peu avant l'ère chl'étienne, il avait, au rap\lQrt de Josepb~Alltiqui
té.s J lldaïques. 1. 13, chap. X,) trois sectes pa~lli les _Juifs. Celle qes
Esséniens l'emportait sur les deux autres, pa~'la rigidité de s~s m~urs et
la sublimité de ses principes..Ils croyaient ql,lC nos ~mes 8tl:Id d'une ~uhs
tl-mce aél:i~nne très suhtile. TI y. en avait parmi
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eux qui se
,
vantaient
. de
connaître l'avenir, tant par l'étude qu'ils faisaient des livres,$aints, que,
par le soin qn'ils pl'enaieiü de se sl\n~tifier; et 'il arrivait rarement, 'clit'
lihistorien- juif, qu;ils s'e 'tro~lpa.ssent dans lqllS prédictions. Voilà donc.
une idée principale de la philosophie, et un point des croya.nces de la
dernière église, consacrés par ces austères philosophes juifs, qui ont été,
pour ainsi dire, les Stoïciens de la Palestinc,'et qui étaient en tel hon-
neur d,ans l'antiquité, q\le des Sociniells ont témérairement avancé qùe
.)lé!iuS Chdst .doi~ la. 'sublimité de sa morale à la circonstance seule qui
l:aur,ait,fllit appartenii' à cette secte.
nie, qui fai f tI'oire'à l'iiniIiatérialité .~b"sbhlO. Q uélq ties J UIlS, .comme Saiût
lÜh-anasè; efSilint Augustiii,1fouti'entldnt'la ciéati~l opÙée dims lete~s;;
,. ._._J.. .J,...-...... . .-. ---""I-t'-- . .....-.- "-- ..-.- " . . __ . . ..._...
d-~·-'" _'""~ ~- .. ~
culière, et J'entretien dn monde pal" lei ministère des anges. ~hez èux ~f!
. mal provièllt, en partie, de la liberté hlinlaïile; et en partie de l'in'fluenê~
des esprits. Produit sans 'l'ordre dé Dieu, il est seulement permis. Cès
esptits" sont cles êtres sIlirituels, pourvus d'un oorps subtil. ( Tennemann,
:Ml\~u~l de l"Histoire lle hi Philosophie, t. 1, p. 318.) .. , " ' ,"
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H soit; mais c'est parce que nolis son1mes ,accoutumés d'approprier cer
I< :tains Jiol'n~ à ce'ttaÎ:rles' choses, à 'M~igtiè'r ie plus re~pedtueusem'entqu'il
"ti6us'soit' posiibl~, les 'attribu~ de"I~' i)i~inité. 'Ainsi, pa.rce qu'e l'es-'
1< sen~e'de la rlivinîd rtl:l ~eu't êtl(e 'ltpèl-'Ç'ùe; et fic llau's est p~s' sensible,
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A\ côté' des' p~res' de liéglisq, nous trouvons les ptemiel's hérétiques.
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Uue grande vérité r6sulte <l'ûn, examen nOllvean fnit des erreurs de Sociq"
d'Ai'ili~ 'ët autres, ~~est q~'~\lcune de leurs hérési~8 ne s~bsiste après ,la
l~?tü~f~~ ~W~,~r.bfl~g: '~e;~te, bOl~,S\sol~~ destill~e atlj'ourd'hui cl ~~nd~ir~, l'
1
domaine spirituelj était entré dl1ns le cercJe des choses temp(1\'elles. L'au
t-~'1'it~é 'riJ.UIÜpli~:1~s)Js~à~~:' ~~défe~~da~t' de penser'.' t~h~~me qui' serait
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\'. t.·- 1 . '. • .' . • A
fidele:à une OplDIOij née dan~ sa conscience, reJette cette OpInIOn, ~Jtot'
qu';e,lle <l~~ie~t i1~n ~d~vprr. pllbl~c a~quel il est obligé 'de confÇ>rmer se~
~ètiêi~8: On:'s~imP'>&e Y?J;or~iers une loi u:ora.1e et spirituell,e, J1lais on ne
la r~çojt qu 1avec .
répugl}ance,
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parce qu'elle'
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asservit en nous Ôtant
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s~nt à cet indomptabJe besoin .d.e liberté qui constitue son .essence, ~a
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redrés~~ c?m~e l'arc sous 'la ml!-in q~i le courbe, et vous voyez presqu~
toujours' une nérésie qu'onèroit éto~ffée, reparaître dans un autre 4Jms.
En thèse, générale, l'hérésie, dans son principe, peut être considérée
comm'e une révolte du
libre arhitre: EUe arrive ensuîte 'à'l'extràvagance,
parce que l'obstination, la passion, rel'relu s'y joigùent:
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mi~r siècle de l'ère chrJtiennc, noUs trouvons les Cérinthiens, dont les
i~lées sur la vie future ont servi de plan au Paraùis admis depuis Hl\,! les
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Mahométans. Cérinthe, contcmporalO de Samt Jean, soutenaIt qu on
le Paradis. Saint Irénée prétend (liv. 111, c, 11 ) que Saint J,ean com
posa son EvangiLe pour réru~or les opinions de Cérinthe SUl' le Verbe,
qu'il regardait .comme une crélltl1l'e divine, adjointe au corps mortel de
~ésus Christ, fils de Joseph et de Marie; mais l'apôtre ne réfute nulle
part les idées de félicité sensuelle, qui sont la partie la plus e~traordi
naire de la doctrine cérintbienne. l\losheim (Rist. criL, sect. l, § 70) ne
peut se persuader qu'un hOJUm.e aussi instruit que Cérinthe ait en de
telles îdéea .<Ill bonheur futur. Mals si l'instruction }lloderne ne peut se
faire â. des opinions si contraires a\.JX nôtres., il faut q\l'ellc reconnaisse
là, ou des traditiou" l'eeueillie-s avec soin, ou des Dotions acquises par
d'autres voie.. que celleliJ que nos sens nous dé<'ounent, Il y a nn écueil
iL éviter dans le jugement que nous portons d'ordinaire sur les Gnosti
ques. Ces homme.., dont quelques-uns étaient doués évidemment de la
faculf}. de pen~~,,()ir, que nous avons reCOllnue particulière aux extatiques,
ont vu quelquefois avec confusion, d'autrefois avec rectitude, le monde
immatériel pr~ché pal' Jéltus-Christ. La plupart des Pères, étrangers à
ce moyen inusité de recevoir et de transmettl'(l les connaissances divin,es,
'qu'ils trouvaient dal1l~ la lettre de l'Ecriture et dans l'interprétation don
n~e pal' l'autorité, n'ont dû mir que des hér.ésiès absurdes alltij.nt qll'it~
jurieuses, dalls les dépositions des Gno!iliques. Le jug-elUcnt qu'ils ont
ï:îorté 'sur ces seètaires est palVenu jusqu'à uou~, adopté presque g0néra
'ie~ent; jusqu'au moment Oil l\iosheim, Bl'ausobre, et l'hist:orien recctlt
de;'lil. Gnose, :M. Matter, ont· compris que cbs gens aussi supérieurs q'ne
'l'étaient la plupart des Gnostiques, ne pouvaient être des extl'a,'agants,
comme le suppose l'acct\sation portée contre eux par les' PèT'es, juges et
parties dans cette occasion. En conséquence, ces derniers ont vu dans la
q.~os~ autt:e chose,,fort ~ouvent, què ce qni y était. ·Celle-ci lltteint 60~
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qu'elkest enseignée par Swedenbor.g, est la senle qui explique les idé'es ,,;'fr.~[(-<5':'
nation. On a coutume, dit Easnage, (Hist. Ù"~8 Juifs, liv. Ill, chap. QS;)'
meurer d'accord, " que sous lelUs termes techniques, ils expliquaient lés
Valentin disait que notre âme était comme saturée d'esprits qui ,sont
joints à elle, mais q1t'il est un être bonmanijesÛ pai' le fils, et que c'est
par ce demier que le cœm s'épure et bannit tout esprit malin. L'homme
ne peut se sanctifier, tant que ces esprits occupent son cœur. C'est une
hôtellerie que profanent tles hommes qùi n'ont aucun soin de ce qui nà
leur appartient pas. Mais, dès qile celui qui sr.u] est bon l'a visité et
11-409.) Les Valentinien:;; disaient que l'homme avait été formé sut le
modèle d'un autre homme. "L'Adam céleste, d'isent-ils, est tin grand
'., petit monde, et le premier ùe tous les hommes qui ont ét6 sUr terre. (Eas
nage, Hist. des Juifs, liv, 111, ch. Z8,) ~'est ce Fas' là le Dieu-homme,
modèle du monde et dé l'homme tout ensemble?
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La secte des Manichéiens et celle des Gnostiquçs sont ](s deux princi
pales parmi les pagatlO-Jllrétiennes, c'est-à-dire, cell~s qui faisaient eRtrer
dans le Christianisme des opinit.lns étrangères. C'est à. ccs deux sources
qu'on rattaC'he' ces diverses sectes qui, sous tarl'I àp !1'fnns, se sont perpé
tuées jusqu'aIl moyen âge. Le Gnosticisme était 'CHU <l'Egypte, le Ma
nichéisme vint de III Petse. Celui-ci se constit.ua en secte séparée de
l'Eglise. L'autre demeüra dans la communiOfl généraIt!, dont il f~rt, en
quelque sorte, la théosophie'. Lé Manichéisme surtout, est remarquable
par le système aes émanations qu'il con.'5acre, par l'inf41enc'e indienne
qui s'y fait sen trI'. C'est eJ11 eela qu'i'] offre quelques rapports' avec la
Nom'elle Egli~, duns laquelle on ne tl'oRve. d'ailleG'rs aU<l1:Ule traee d!e
l'erreUr des deux Principes'.
En considérant tOlites les sectes d'alors, nouS ~' trouvons presq.ue toÛ:·
jours un point ?'rai. La doctrine de la dernière EgI,ise nous apprend ce
qui leur manque, POlU que eette vérité soit absolue. On voit lin effort
chez elles pour s'affmnchir de l'erreur, mais UB défaut de lumière pallf '
atteindre le but.
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.A la leUre ait Trè$-RévérenrJ Dr, RYAN, Evêque ae Maurice, qui m'a .'.,'
enfJoyé; ln rép.o118fJ.. ci.,!' ma pr~fession dofoi," 80n volume de sermons, .
rscommand(l'/û pa'1lticl~lièrement ci 11wn attention son sermon 'Uf 1• .
Saùlle- Trinité,
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1tÉPON~~, '
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1v!.YLORp,
J'ai ~eçu. la lettre qnc vous m'avez fa.it l'honnf'ur de m'adresser, sous
suis on, ne peut plus sensible à- cett~ faveur, et je YOWl. remercie sincère·
m'ait fait attérir à une région bien dl1fél'rnte de cellc quo vous présumiez,
la yérité~ C'es.t cette influence qui pousse le~ natioQs chrétiennes à péné
(
trer dans les contrées les plus loillt,tines, pour faire a~ceptcr, aux peuples
encore dam; l'ignoranoe, les oienfaitule la civi·lisation chrétienne. ~e
1le Christianisme ~oit la. V érit.é, c'est ce dont le sentiment et la r~~son,
)\éclnirée pal' l'étude de la RêvQin..tion, donnent l'entière conviction; mais,
que le Christianisme aitpf:rdu.sa pureté primitive, ,depuis l'établissement
il
. de la première Eglis3 Apostolique, c'est un fait, indéniable. Les tentatives
infructueuses fa.ites, jusqu'à nos jours, pal" l'intelligence humaine, pour
ramener à: l'unité les doctrines cljv~rses de la lo~ chrétienne, sont \lne
lprEmveincontestable ~l~'a.u!:l1l1e d'elles.l enc~re,n'a pu.acquêt,ir un~ autorité
) 16~ante JXlur. convamCl.'e toutes les llltelhg§Ilces. et.. 1'.end,r0 lmlvers~lle,
d~ns ~ effets, la loi d'amour et de cllarité. Si }a,raison, nous fait corn-
o prendre, au milieu des erreurs ct des. incertitudes qui n,o.us environnent,
'\j qu'il manque un l\lllleau à lil-,gl'ande cha1ne qui doi,t u.nir l'univers dans
une m~me communautétle croyance et de sentiIWll;l,ti fraternels, lei Si\in.
tes Ecritures, ·c'est-â-dire la loi <le Dieu, d'OI\: nous tirons toutes nos lu:>
·mières, est cl!ûre et prtkise <1.. cet 'éga,rd L,car, depuis' l~. p,rophètes. dt)
" , "
. ~ ~ "",. ">: ;~
·,,:·,i-:.:.~..:'" l'Antiquité: jusqu'à, l'Apocalypse, nous vovons l'annonce certaine d'ull
. nouvel avénemellt et d'uu ordre de choses llouveàu: '
~I ft En ce j~ur là, (;:é~r~e Z bh" XIV, 9) 'l'Etèntël sera Roi sur toute
\~ ".' .la Tene ;, en .C.ldOlU' 1~,.1 '. ternel sera ,un, et son 'noII~ t!u.':
. :Le's Evangélistes ne sont pal> moins positif.s (Math. XXIV'. 80. 81,-
Marc' XIII. 26,-Luc XII. iQ·-::-::XXI. 21 et autres paljsages.) ,
lJU.J": .
A la fin de ce livre emblématique qui cont~~!1t la prophétie des _ -
trines futures de l'Eglise instaurée pltr le Scignew lui-ll\ême, l'inspiré
de Patmos dans l'extase qui lui montre l'avenir, 'Voit:
• .,,' • 1,0 •
1 r ( '1 v"m~~l,ie vais '1)e~ir bient1t, (s!é(')'ie lal:O~x du Seigne11r pa?' l'ange.
" (mvoyé par lm) neu?:eu;"C celui ql~~ garde les pl'ophélies de ~e'-Nvre.")
.' . ~
- • • ' 'il •
. ! La: sincérité d'une croyance ne suffit Jms pOUl" e~ démontrer la vérité! "
La fel'v~ur {i\rec laquell~ l~ disciples des différcntescQmmunions d'el~, •
4
." '..l 1etl'e .s!attftc11ent Il leur croranc.e, IÜ accomplis'tent lAI .culte de lenr r~Ii-_
\ gion~'n'est pM une pl'tmV6 Ile la vérité de cette Religion, La vérité se
prouve par III satisfllctioll ~ntièro de l ,!tolligcno.a. t dtl cœUr: et par la.
Révélation divine '\ L
• J:~i retrouv~, dans vot.re. sermon, tÙUIi les lU"tiul~s. de foi cont.,pl.\.S. qanlJ
\e .Symbole d'Athanase et d&n~ la cûn(cssion d'':\.ll:sbol;lrg qui fiont, je
crois, la bastYfoudamentale de h Foi .Protestante ;
" Ilu'y a qu'un Dic71, en. troi,~ pe1"{ion~e~ ti/,~tirl;f:tes de ~01(te Eter-nité,
Il toute~ tj'Qt;'R in;CI#e~, totl,te~ tt'OÙi f.g.alea. {!1~ pU/Blanco et ~~ divi;lité, m~t'$
H quoique distùletc~,ccs. trois pe.rs0fl1les.neja1~t'q?l'Un,~u.l et m.;ême Dieu.
• H. Par lq, désobé/s$(!Jlce du premier !tOJnme,. la r'l-ce l!u'll~aine entièr.
t
adorer qu'un seul Dieu, et qne ce Dieu o$t. uo.tre Seigneur J ésus~Christ,
" en qui habite corporellefllent ~Qute la ploSnitude d,;ia Divinité, qui seul
" a tout pouvoir dans le C-Îel et sur la te~re, et qui viendra ju~er les vi-
'/
vants et ~e~ morts, cr,a.cun suivant ses œuvres.~ Elle est incompatible
{I.
l'espl'Ï:'t!voit trois personnes divines 0\\ t~oili Dieux iNe cœur,. blessé dans
S~JP. apDréciatiPIl de la ..jl,~ti<:e divine, se. demande. comùleiît celui , ~l 'on
'L. ( se re-presenfëC-6rrtmelaPêf ectlOn infinie ~~ opndaIJl.ne!J p.our l'E~~r~
nité, des milliers de gén~rations pour la faute d'un seul~La consciençè
repousse u11 jugement"prononcé sur la foi s~ure. Enfin une contradiction
l
~a.~i~e6t~ jette le trouble dans l'esprit de celui qui li.t les Evangiles, où
5
•
il est dit explicitement '1 Ile le père llèilertl pas, r~spon!;l\ble poude ftlS;
ni le 'fils pour le v.èrermais que clulcun sera jugé selo" S~S· propres·œu
vres.
-r- (('1 U ~ i!
1.1 tt. f/ ft.u '1'1-! tt {,:u.1t- ,ft 1 d ~..." J ~H'1 ~ ~'i4.<..
j'}t"f , th rI'l'.1 ,<
7
.. Tence iQulement du iphituel.au naturel, c'e8t~-dil'e avec des fl\cultéli!
bien plus élevées que celles qu'exige ~;~~ercice'deson libre a!Ditre dans
le monqe naturel. Les ùsages ou les œuvres sont la vie m~me de Ijho~me -.
,:.
tf 80US ces récits est cachée l'?istoire d!:._~ marche l!1e l'esprit hUPlai~ à
\tmvers les siè~lcs passé~ .et à venir, e/l'influence exercée par.la puiS-
"'.' , .
sance et la sagesse diviIles. C.'est ~illSi que l'histoire du premier hOJ'11me
n'est que la rer;ré8~ntatioll ûe l'état d a. remière Eo-lis" ~anB,sa.pllr~té
lell j9U r:S signifiallt des états successifs.' En. un mot, ,d~uia. la'-lPen~se
1"*
- .......
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:'_ ~, • •t · • ••
pie1"r~ angul~ire' de l" g ise ; 'H n'y a. point':ae vrai sans ceh;l: :Le à<$ne
fonda'menhU d'u~ Christianisineest la' trinité dans l'unité ;·la doctrine 'de,,>
trois pel:sônifes divines tIe 'toute ét~r~h( ayan.t chacun une aetion spé
l'umté d'une sElU16 persom{e, qui est la personne de, Notre Seigneur J é
sus-Christ. 'La trinité est une 'trinitê nO)l dt! pel'sonncs-, mais d'attributs ~
.li, vitle~ de la miséricorde divine, d'ans l'humain divin de nQtre seul Dit>u
'( nitude de la divinité; qUi seul a, tout pouw~r sur la terre- et dtms le
" ciel; ,qui seu~ est le chemin., la ,;érité et la- vie; Il qui seul nous d{'~
• •
" VOIlS nous. àdres~él'; pài" qlU
l,
sem ~ • •
nous pmtvoos. eutrer dans le 'l'oyaml1P
'-"pt'emier e,t le dernùw, dit le'&ri:g'U1ur, (pei e9t ct' fjui était, ot qui sera,
nous d~chirons le cœur;' t~ut~s' les, fois qué" sOltl"lbl à sa voix, nous" nO\1S
t; t( L"R passion de la croix. n'a pas été la' Rédemption; comme on le croit
:: c~mm~n~en~~ .lnais,a ~tj~!:;t ~erni~re tent!l,~~on:t kmoyen:,dela g~•
.' rifiçation ,d,!l SClgpeu~ J,.-. ,,'. ,- , .. ~ r , , ' •, '. •
. ..... .". ; .. ..' ~ 1: .
.t 1"J 1 il f f' ~l ." "? • - . _ • •
10
position av~c les articles de foi cOllt~nus dans votta sermon,'l!lur les, dog
mes du Salut".4.e la Trinit>é~ ..et, ~e l,~, R,é,demptio~~
• ...... 1
et l'opUllc\lle sur le èhl'lVlll DIapc. dout il est parlé ~ans l'A pocnlypse.
..
1
• - r 1 1 .... , ., lj' . , ,
,Te ternùne,' ën vous faisalit o1;>server
• ".11 i, " . • 1
que Hi qualification de nouvean
1 •
pape que vous donnez au Révélateur du se~s spirituel d'es Saintes Ecri
tures, ne lui est pas plus applicable que n'est mérité le reprocne dè gnos
ti.cisme q~e ,vous adt6IlSJ3~ ~ l~ no;uvelle ~o9triIJI'·, . i, 1 .:, ..
:.'
Il
o
pal' le Srignrur pOil!' fuil'f' connaître les vérités néccssaires an rétabül>se~
ment de l'harmonie h'umaille; sous l'inspiration divine, il passe le reste
r de ses jours à tran$cril'E' ce qu'il déclare lui être révélé et ordonné. Rien
ne vient de lui-même; tout vient du S<'iglleur!! Et {'Il (:ifet, en lisant
sns écrits, il ~iit impo,sllihle de n~ pas reèOllll.aîtn; que les pins hllut~
intelligences, humaillQs l'~l\nies, ,Ile pOllrI:aie)lt parven,ir il composer
JIn seul de ses ou ~pges; tou t y .' orle ~e cuchet d'U1~C ' mariifestafiqn
(
surnaturelle: JI ,d.~.cl,!).rc, pendq.ut Q6 ans, être en con,municafion
cons~nte, par des }{isions, ~y('c le m,oI}pe iIP1Untériçl; )1 "en, don'pd
des preuves incontestahles ; ill'év~le, 'lmx )'cu~ ùe l'intelligence étonri4P:
cette ex·iatence spirituelle dont on n'tH,ltit, j,~squ'ici, qu'une idé~ inc,op:,.~
plMe; il jette un jour nouveau sur ·le8 dogm~ il}compris ,dij. 9br~itj~-:
nisme j il enseigne une doctrinê nOO-VeUe, ct cette doctrine qui n'est PRS.
comme il le confesse' soll~mnellemerit, l'œ.nvre de son intelligence privée,
dmais le résultat de la révélation à lui faite, l,établit dans tOJ,ltc sa ~té
JI le Chi'istinnÎsme ébranlé clups sa pase, par suite des errelus introduites
dans son sein. II écrit, ct s~ con.teÜt~ de remettre entre les mains' des
chefs des c,ommunio~s .chréti~I)n~s l~ fntit ,de pette inspiration divine j
il ne tente n}êl1le pas <le faire des pr,osélytes pendlJ,nt sa vie, et à l'en~on.
tre de tous les chefs de sectes, il n'.étahlit même pas un culte particulier j
~a vie :st, un exe~ple ncJ.mira~le de désint~re~ement et d~ dé:oue~ent
f la mISSIon dont i-l:est ch~rg.e, po~r le blen-etre de l'hnmamté. De~
- , '. IJ
'J
. Quant aux traces d" Gnosficlsme que vous retrouvez. dites vOQS, dans
. l'~;x.ppsé ,qu.e 'voul!!.
•
çonnaissez
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,de.• çette
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doctrin$,
• !
rien n'est moins éton
pant, car)e vrai) Christiani.;me a~v~nt '~tr~'J:1iAÎ:versel""1a'denûère"ex
r.
" 'j, r--
vé
pTessioJi ~~ vérités .!lui lotJ1lE;nJ'son.:'e~$énCe d()it corite~Îl" toutes les
lités dont on: retro~ve les 'lâ'mbeau'x' ép~ts dâns'16\ites' ,l.e'~,Ûç)r!tllce~.ét
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