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TR:ts-BÉvtREND

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Dr VIN CEIV T W. ft YAN,
[.;V~QUE DE MAURICE.
~ ~'Li - ~\;.Il.s

_ •• &. . . .

~fAURICE.
DIPRIMERIE DE 1.. CIIANNELL, "tuF. ),fAL.-\RTIC.

1808.

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"
• PH,EF.ACE •

P~u de perso.p,pes saIlS ~()ute savent ce que c'est· que le Gn~s",:


ticisme, et le rapport qui peut exister entre cette see~~ et le­
vrai Christianisme; j'Qi cruu.tile de fajre.Pl;écéder ma réponse
al\ très-révérend Dr. R-y AN, Evêque de Ma~rice, d'un aperçll
sur lé Gno!?tiGisrne, éçrit pa~ Ed~ Richer, l'un des écr;i,vaîns les.,
plus remarquables d@ ce siècle. Le lecteur pourra se ccnvaincre
également, par le rapprochement qui est fait entre d~Y~·ses. cro- .
yane~s des intelligences les pillS él~vées de l'.ancienne Eglise.
Chrétienne, et les vO'rités contenues dans. la nouvelle ·R6véla- .
. tian, qt\'un. examen plu:;; ~J?rofondi d~ tout~s l~s croyances ou'.
relig\ons, produira la oonvic~ion que toutes on~ contenu ou con­
tiennent une portion de vérité, mais que la vérité entière et corn .
piète ne se trouve que dans la dernière expression de l'Eglise
Chrétienne" par la révélation du sens spirituel des Saintes Eori~_
tm"es.

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E~1:JL\IT PES mUVRES D'EDQVARD RICHER~ SUR LA.


:NOUVEtLE, JÉllUSALEM.
•..• . , ii J.

TOME TROISli:ME, CHAl'ITRE T~OI8J.tMB.


~ , .\ j:: '. .,' .
PHILOSOPHIE SA{JR~E.
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l ' . r ' . . " 1 .

.f.a connaiSUDce de te. p~role. illumine et r~d ~M


,.••• plu•• implf)llnte1ligents. . .
, 1 (ri. CXIX, v. 130:)'
1 ••

1 , • 1 ~ 1

Avant de 'parler des ~~rivainB ~hrétiens, nous devons remonter-~ cee


auteurs juifs qui ont conçu tan~ d'idées pl'ofondes S4r la lettre des livrei
6.~ré~. , 1 ," .' ,

Les premiers, sinon


, en date, du moins pour llimportance de leurs éèrit~,
, .
sont Aristobule et Philon. Contemporain de Ptolémée-Evergète, Aristo­
bule admit daus l'école judaïque d'Alexandrie un srstènw d'interprétation
qui lui pt?rmit d~ fai~e entter dans les enseignemens de S'!l natiÇ>~l, ce que
Iës autres doctrines possédaient de plus remarquable. Il pJ;it dans les li­
~es i~spirés des Juifs tous les faits et détails, pour autant d'allégorie~
ahcrées, cachant 80,:,s'la lettre' un senf s'fin:tuel. Philon entra plus !lvant
dans
. cette voie.. "'," ..
, ; ,

.Ceux qu'étonnent les aommentaires de Swedenborg sur la Genùse, et


qui feraient à cetau!eu;r le reproche de manie, devraient, pour être c~m­
séquents, considérer de la" même mani€re les nombreuses explications qu'a
données Philon des livres de Moïse. Ses idées sur la création du monde,
la distinction qu'il fait de la cause active et de la cause pa~~ive, 80D~
celles que nous avons uous-même exposées. '

············~·········~······,~············!'··411····.·· . .... ~., ,


•'{ '411 , . " ',f ',,'
" ' , '-1 '; 't . . . . . . .Je: • • • • • " .J .\'•.'~' •• • ; • • • 1• • • •••••••••••• • 1" •

,,~iv~nt lui,- Die'~ ~'p6~r ,i~Rge J~iô~o~~, ~e 'Verbe, vé~~cul~ a,U t1l~
J'en duquel, l~ lum~~re:primitive, ~u ~ieu, .~g~t d~~s, l'uni.v~r8. C'e,st p~
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lui qu'ont ùté <'1'0éf's 1l',~ c!HISPii visil,j,>;. Il l'st le Dieu ùe la Créatiou, ~ï
COlllme type et l'l'présentant d.e. t?Us les e:;pri.l~),fllêlne de ceux, des mor-' 1
tels, il est l'homme type et l'hom:rrie }lrimitif(Vie dé 1'10ïse, VII.) Voilà-
des ressemblances qui ne sout..p.as ~llllin)ll\les. La sagesse hum"aine;
ajoute le philosophe juif, est un reflet de celle de D~Cll . .Elle ne reçoit'
rien de sUl'11aturel ùu hlOUdè c·réé. Sa connaissance cst ui-t (ion rmm:~t '
.... de Dieu, c'est une sorte d'illtuitio~ '(lui n'est accorùée qu'à çe~IX qui sc
,
4', •
détachent des sens corporels. L'âme hUlllilitW se compose de deux prill~
cipes: l'un ratioùncl et l'autl:e 'irra'tioùil~l.l~J pi'emier vient de Dien, et
le second des esprits infél'Î'Clll'S. VtJOf:qn~e fI,t ~(~'Y, mais il peut se re-
lever de sa chtlte, ell combattant le mal. La région céleste, aux yeux de
,Philon (De Somniis, p. 586) est uué vme pop~le4se remplie de citoyens
dou~s d'uue âme, immortelle. Les moins fOlls res.tent attachés à la terre,
l~'s auhe~'se .'t~~lt 'les~iù~tl'~s cl~ rii;~" ce:~ont les démons, les anges, ou
cnIoyés"nom plus 'cOflvenàLle, dit Pllilon, car çes âmes saintes transmet-
tcU:t aux enfants les orùres du père; et, atl père, les prières des elûants 1
médiatrices entre Dieu et les honllnes, e~lLs nol,ls servent ~'interJ?rètes
ici bas.

r
Peu avant l'ère chl'étienne, il avait, au rap\lQrt de Josepb~Alltiqui­
té.s J lldaïques. 1. 13, chap. X,) trois sectes pa~lli les _Juifs. Celle qes
Esséniens l'emportait sur les deux autres, pa~'la rigidité de s~s m~urs et
la sublimité de ses principes..Ils croyaient ql,lC nos ~mes 8tl:Id d'une ~uhs­
tl-mce aél:i~nne très suhtile. TI y. en avait parmi
'
eux qui se
,
vantaient
. de
connaître l'avenir, tant par l'étude qu'ils faisaient des livres,$aints, que,
par le soin qn'ils pl'enaieiü de se sl\n~tifier; et 'il arrivait rarement, 'clit'
lihistorien- juif, qu;ils s'e 'tro~lpa.ssent dans lqllS prédictions. Voilà donc.
une idée principale de la philosophie, et un point des croya.nces de la
dernière église, consacrés par ces austères philosophes juifs, qui ont été,
pour ainsi dire, les Stoïciens de la Palestinc,'et qui étaient en tel hon-
neur d,ans l'antiquité, q\le des Sociniells ont témérairement avancé qùe
.)lé!iuS Chdst .doi~ la. 'sublimité de sa morale à la circonstance seule qui
l:aur,ait,fllit appartenii' à cette secte.

.... .... .. . ... .. ..... . .... .. .. .... . .. ..... '. ., . .. .. . .. .: ...


' ...~.\ .:', ..... ,

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Les premiers docteurs chrétiens représentent Dieu dans ·l~espace comme'
un être corp<;>rel; l~s qomiers aniy'ellt à la notion d'ulle. <:xt~llsion jufi.-
.~, " ",t·",·
.~~ "r.' - ,~ :,"':' ,.,~" .. ~,

nie, qui fai f tI'oire'à l'iiniIiatérialité .~b"sbhlO. Q uélq ties J UIlS, .comme Saiût
lÜh-anasè; efSilint Augustiii,1fouti'entldnt'la ciéati~l opÙée dims lete~s;;
,. ._._J.. .J,...-...... . .-. ---""I-t'-- . .....-.- "-- ..-.- " . . __ . . ..._...
d-~·-'" _'""~ ~- .. ~

d autres parlent 'une manièl"e diffél'ente, comme Saint Cléme~~.d'Me­

----- . - .... ----.,.....-


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i'nndl'ie pt '6dgènf.'.' tous IHlmpttent' une Providencé générale et ""1:~ l

culière, et J'entretien dn monde pal" lei ministère des anges. ~hez èux ~f!
. mal provièllt, en partie, de la liberté hlinlaïile; et en partie de l'in'fluenê~
des esprits. Produit sans 'l'ordre dé Dieu, il est seulement permis. Cès
esptits" sont cles êtres sIlirituels, pourvus d'un oorps subtil. ( Tennemann,
:Ml\~u~l de l"Histoire lle hi Philosophie, t. 1, p. 318.) .. , " ' ,"
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~ ' . , f _ ,1
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•.... r.

~ S~int JilstJ,n, ,co'rihû pa.r la tolérance éclairée' de ses opinions, a-jot1te à


ce,.pain.t"de conf~r'tcité a-vec Swedenborg, celui de-reconnaître un.Dieu,
fu11p.e et. substltaée; ,~, T'oute, stibstance, dit~i1, qui ne peut être soumise il:
Il \1Jl~,nrUtr~ à ca:use de sa légèreté, a cépendant un corps, qui constitue

H son essence. 8i nous appelons Dieu incorporel, ce n'est pas qu;,ifle'

H soit; mais c'est parce que nolis son1mes ,accoutumés d'approprier cer­
I< :tains Jiol'n~ à ce'ttaÎ:rles' choses, à 'M~igtiè'r ie plus re~pedtueusem'entqu'il

"ti6us'soit' posiibl~, les 'attribu~ de"I~' i)i~inité. 'Ainsi, pa.rce qu'e l'es-'
1< sen~e'de la rlivinîd rtl:l ~eu't êtl(e 'ltpèl-'Ç'ùe; et fic llau's est p~s' sensible,

" no'~s; l'appelons incorporel." . '. '


l '. 1 P. ..' l JI

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1• '. , , , ' : , , .
A\ côté' des' p~res' de liéglisq, nous trouvons les ptemiel's hérétiques.
, : . .' , • • t
Uue grande vérité r6sulte <l'ûn, examen nOllvean fnit des erreurs de Sociq"
d'Ai'ili~ 'ët autres, ~~est q~'~\lcune de leurs hérési~8 ne s~bsiste après ,la
l~?tü~f~~ ~W~,~r.bfl~g: '~e;~te, bOl~,S\sol~~ destill~e atlj'ourd'hui cl ~~nd~ir~, l'
1

le"mo~~e)'eu~lr,~servf ~lo~s 5~J,,~~ g.llldant., Ces. sec:es sont ~ees, ll?Ul,"


la plupart"ùe ~~t. que
• " •. ;.. :.
la ~ehg}(?Ij.,
1 •
qUI n'eut plilltlS du rec,onnal,tr~ qu'~m
1, •• 1:

domaine spirituelj était entré dl1ns le cercJe des choses temp(1\'elles. L'au­
t-~'1'it~é 'riJ.UIÜpli~:1~s)Js~à~~:' ~~défe~~da~t' de penser'.' t~h~~me qui' serait
-. ,l ,. 1,.'Ir,! t ' , . , '1 i''''
\'. t.·- 1 . '. • .' . • A

fidele:à une OplDIOij née dan~ sa conscience, reJette cette OpInIOn, ~Jtot'
qu';e,lle <l~~ie~t i1~n ~d~vprr. pllbl~c a~quel il est obligé 'de confÇ>rmer se~
~ètiêi~8: On:'s~imP'>&e Y?J;or~iers une loi u:ora.1e et spirituell,e, J1lais on ne
la r~çojt qu 1avec .
répugl}ance,
!'.,
parce qu'elle'
J •
nOlis

asservit en nous Ôtant
.! r •• 1

le mérite du choix, Se contrainâre, eq effet, rot Swedenborg, est unacte


d~j liberté; mais être 'contraint ~.n~~n est pas ~1II: l'esprit humain, obéiiib
1 '.. •• ". 1 1· 1 ' .

s~nt à cet indomptabJe besoin .d.e liberté qui constitue son .essence, ~a
1 • l ', I i t . ' j ~

redrés~~ c?m~e l'arc sous 'la ml!-in q~i le courbe, et vous voyez presqu~
toujours' une nérésie qu'onèroit éto~ffée, reparaître dans un autre 4Jms.
En thèse, générale, l'hérésie, dans son principe, peut être considérée
comm'e une révolte du
libre arhitre: EUe arrive ensuîte 'à'l'extràvagance,
parce que l'obstination, la passion, rel'relu s'y joigùent:
. ',i .

Il y.*,- donc; pànni les., hérésiarques. des Rl'emiers.Ages de J'Eglise, des


auteur~ q.<w--~ le &e\ll *oJitl1 été dt ~~écMte.l: des dogmes d'une Eglise qui,
~ -1 l_
, ' . I~"
~llr être' souvent dans le vl;ai, ~e croyait ce~,enaant !ufé\ilJi.l>,le, Qt,~l
p~pscrivait en eopséqu~nce une op~iss~nce ItbsGlue. J._es livres ,de !?~,'
c~e~s Je sectes n'pnt pas, aux yeux du lecteur impartial, un moind~~ m,é- 'r
r~e que feux des éorivains philosophes hors ùu Christianisme. ~~&,rapr ,:,
ports qu'ils ont avec les opinions du révélateur de la nouvelle doc~ripe. ' '
80nt prJdeux à recueillir sous le point de \'ue de Puuiversalité des' euft'rw
ges. Si Swedenborg n;avait ù'analogie qu'avec ces aùtcurs, peut-êtrâ le
lirait-on a,-cc défiance; lnais il est tellement appuyé par des autorités
" -,
, "
supérieures, qu'on ne peut, sans intérêt, découvrir les l'apports qu'il coU';' .
'Ierve avec quelques chrétiens de l'ancieunc Eglise qui, s'ils ne sont pa.~
t~UjOUl'S réputés orthodox~s, sont néanmoins for~, 'sohvel1t des esprits très'
éclairés. "," '
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,," I J . . ,-.1\ i
,J?è& J'0~~glne du phristi,anisI,lle" n9~S trollvons l~ Gno~tiqu~St 8.0r,t~
~ néo-platOl,licien~" dont la do.e;trine a donné lieu <f'C~S.:!b~8
( 'attacl~s..à toute~ ili!~ api,nions humaines, associan~ lés creationS' plato»i~,
qlles nu Chnstiani~me.· es auteurs de la Gnosèl'aisllient de la religion'
unc théolOgie métaphysique semblable, en beaucoup de points, ,à cell~
de la noùvellè l~glisè. Les formes étaient, à leurs yeux, des rèp~ésentà-',
tions' ùc la 'nat{ue spirituelle. t~) corps était la forme extérieure de l'espl'it.
L'Evangile célèhre d'Eve, l\m de~ codes apocryphes des Gnostiques, fai­
snit ainsi parler le Créateur '\ la ci'é~tuI:e: "Je suis le même que toi j'tu
" cs le mêmc que llloi; Ol) qlie tu puisses être,je snis; je suis répandu,
" partout, tu peux lIie recueillir dl.: parioiIt, tu te recueilles toi-Dl~me, en
"me t~cueillant.'~ ~ s donnaient il. l'être suprême le no~~de'
(
S01t1'ce de lumière et d' h;mme prilliitij (Iré~l., 1. l, c: 34,) Les même"
sectaires, an rapport de Celsé, di'saient quclq~es hommes se tl'aru.io;~
qu,c
maicnt' en lions~ fiIi taureaux, en aigles, en ours: en chiens; Origène ~t'
les inodernesplaisantent sur cos métamol'phoses, où. il faut voi~ évidem'
ment des formes de l'autre monde, aperçues pa~ l'Extase. Le néo-plato­
ni~'n'le de la Gnose n'cst, en résumé, comme celui d'Alexandrie, de Rom~
ct d'Athènps, que l'introduction, dans le culte positif,' des spéculations
cosmologiqucs de l'Orient. IJoin d'être UJle copi~"il naquit du désir immo­
déré de franchir les' bornes du monde sen~ible. L'ancien mysticisme de
l'Asie n'avait prodùit qu'\me mythologie; la Gnose c~sa,pour ainû
dire, la~ie., VOlciqueis eù~taient les points fond.amentaux:
, , 10~ E'~~an~iion du'~~i~ 'de Dieu; , ,'
",. 29" Dégénér~tion p~og~:éssive de c~ émanations:
30: iÜdemptioil et retour vers le Créateur; 1 :
40. Rétabliliseme~1t de'l;harmdnie divine;
r ,r, 6Q:Re~ur ù. J'unité,par ùne vie heureuse, au sein de Dieu,
'·f':,· ;;!",. ,('HiiWi,.e dei 07loniqnes,'t.l, Int,·ôt/uttiim:)
. T,a Gnose était ainsi la tl1~orie des opër~tions d.,..fnlItem <le ~~lt'ef
choses, dans la région de l'qui vers idéal et des l'apports de .cet univel~s
avec le monde te1'l'estre ( Ilistoil'fI, oomp. dC3 systèJ,/-cs r/e philosop/tie, par
-Degé7'ando) Dails sa psychulogie, elle [lisait que l'âme était lm rayon de
cette eSSence lumineuse qui constitue la Divinité; dans sa morale, elle
presèrivait à l'homme de fournil' au corps cc qu'il lui faut, Ile ~ui retran­
cher le supeqlu, de nourrir l'esprit de tout ce qui peut l'écla.ir~rl l'u~ir
au Dieu dont il est élllané.

Parmi les opinions particulière.~ des Gnostiqueii, plusieurs' ~e t~ouve.!~t

avoir des points de conformité avec ceHes de Swedenbor~ Dans lë pre"

mi~r siècle de l'ère chrJtiennc, noUs trouvons les Cérinthiens, dont les

i~lées sur la vie future ont servi de plan au Paraùis admis depuis Hl\,! les

. .... o. • ,
Mahométans. Cérinthe, contcmporalO de Samt Jean, soutenaIt qu on

boirait, qu'on' mangerait et qu'on goûterait les plaisirs du mariage dans


"

le Paradis. Saint Irénée prétend (liv. 111, c, 11 ) que Saint J,ean com­
posa son EvangiLe pour réru~or les opinions de Cérinthe SUl' le Verbe,
qu'il regardait .comme une crélltl1l'e divine, adjointe au corps mortel de
~ésus Christ, fils de Joseph et de Marie; mais l'apôtre ne réfute nulle
part les idées de félicité sensuelle, qui sont la partie la plus e~traordi­
naire de la doctrine cérintbienne. l\losheim (Rist. criL, sect. l, § 70) ne
peut se persuader qu'un hOJUm.e aussi instruit que Cérinthe ait en de
telles îdéea .<Ill bonheur futur. Mals si l'instruction }lloderne ne peut se
faire â. des opinions si contraires a\.JX nôtres., il faut q\l'ellc reconnaisse
là, ou des traditiou" l'eeueillie-s avec soin, ou des Dotions acquises par
d'autres voie.. que celleliJ que nos sens nous dé<'ounent, Il y a nn écueil
iL éviter dans le jugement que nous portons d'ordinaire sur les Gnosti­
ques. Ces homme.., dont quelques-uns étaient doués évidemment de la
faculf}. de pen~~,,()ir, que nous avons reCOllnue particulière aux extatiques,
ont vu quelquefois avec confusion, d'autrefois avec rectitude, le monde
immatériel pr~ché pal' Jéltus-Christ. La plupart des Pères, étrangers à
ce moyen inusité de recevoir et de transmettl'(l les connaissances divin,es,
'qu'ils trouvaient dal1l~ la lettre de l'Ecriture et dans l'interprétation don­
n~e pal' l'autorité, n'ont dû mir que des hér.ésiès absurdes alltij.nt qll'it~­
jurieuses, dalls les dépositions des Gno!iliques. Le jug-elUcnt qu'ils ont
ï:îorté 'sur ces seètaires est palVenu jusqu'à uou~, adopté presque g0néra­
'ie~ent; jusqu'au moment Oil l\iosheim, Bl'ausobre, et l'hist:orien recctlt
de;'lil. Gnose, :M. Matter, ont· compris que cbs gens aussi supérieurs q'ne
'l'étaient la plupart des Gnostiques, ne pouvaient être des extl'a,'agants,
comme le suppose l'acct\sation portée contre eux par les' PèT'es, juges et
parties dans cette occasion. En conséquence, ces derniers ont vu dans la
q.~os~ autt:e chose,,fort ~ouvent, què ce qni y était. ·Celle-ci lltteint 60~­
.,
..... >j.
;.

-.

l'ent la "él'ité, mais souyent dIe y mêle l'erreur inséparable: Je nlOmm~.,

Dans toute hypothèse, la doctrine des communications spirituelles, telle "

qu'elkest enseignée par Swedenbor.g, est la senle qui explique les idé'es ,,;'fr.~[(-<5':'

de ces hommes qU'OIl a supposés, si longtemps, jouets q'une yaine imagi­

nation. On a coutume, dit Easnage, (Hist. Ù"~8 Juifs, liv. Ill, chap. QS;)'

d'imaginer que les Gnostiques n'avaient point de principes. Il faut de­

meurer d'accord, " que sous lelUs termes techniques, ils expliquaient lés

attributs de Dieu, ses perfections et la manière dont il avait créé le mond&.

Valentin disait que notre âme était comme saturée d'esprits qui ,sont

joints à elle, mais q1t'il est un être bonmanijesÛ pai' le fils, et que c'est

par ce demier que le cœm s'épure et bannit tout esprit malin. L'homme

ne peut se sanctifier, tant que ces esprits occupent son cœur. C'est une

hôtellerie que profanent tles hommes qùi n'ont aucun soin de ce qui nà

leur appartient pas. Mais, dès qile celui qui sr.u] est bon l'a visité et

sanctifié, ilbrille d'une lumière pure." (Saint CLément d;Al~x. 8b'omatQs,

11-409.) Les Valentinien:;; disaient que l'homme avait été formé sut le

modèle d'un autre homme. "L'Adam céleste, d'isent-ils, est tin grand

monde, et le premier je tous les êtres; comme l'Adam tei'restrc est un

'., petit monde, et le premier ùe tous les hommes qui ont ét6 sUr terre. (Eas­
nage, Hist. des Juifs, liv, 111, ch. Z8,) ~'est ce Fas' là le Dieu-homme,
modèle du monde et dé l'homme tout ensemble?
t
La secte des Manichéiens et celle des Gnostiquçs sont ](s deux princi­
pales parmi les pagatlO-Jllrétiennes, c'est-à-dire, cell~s qui faisaient eRtrer
dans le Christianisme des opinit.lns étrangères. C'est à. ccs deux sources
qu'on rattaC'he' ces diverses sectes qui, sous tarl'I àp !1'fnns, se sont perpé­
tuées jusqu'aIl moyen âge. Le Gnosticisme était 'CHU <l'Egypte, le Ma­
nichéisme vint de III Petse. Celui-ci se constit.ua en secte séparée de
l'Eglise. L'autre demeüra dans la communiOfl généraIt!, dont il f~rt, en
quelque sorte, la théosophie'. Lé Manichéisme surtout, est remarquable
par le système aes émanations qu'il con.'5acre, par l'inf41enc'e indienne
qui s'y fait sen trI'. C'est eJ11 eela qu'i'] offre quelques rapports' avec la
Nom'elle Egli~, duns laquelle on ne tl'oRve. d'ailleG'rs aU<l1:Ule traee d!e
l'erreUr des deux Principes'.

En considérant tOlites les sectes d'alors, nouS ~' trouvons presq.ue toÛ:·
jours un point ?'rai. La doctrine de la dernière EgI,ise nous apprend ce
qui leur manque, POlU que eette vérité soit absolue. On voit lin effort
chez elles pour s'affmnchir de l'erreur, mais UB défaut de lumière pallf '
atteindre le but.

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.A la leUre ait Trè$-RévérenrJ Dr, RYAN, Evêque ae Maurice, qui m'a .'.,'
enfJoyé; ln rép.o118fJ.. ci.,!' ma pr~fession dofoi," 80n volume de sermons, .
rscommand(l'/û pa'1lticl~lièrement ci 11wn attention son sermon 'Uf 1• .
Saùlle- Trinité,
, .
1tÉPON~~, '
.. ,
..
:, ....
"

~L AntoiDt. Il Féniar 1858..


é 1

1v!.YLORp,

J'ai ~eçu. la lettre qnc vous m'avez fa.it l'honnf'ur de m'adresser, sous

la illlte du 28 JIl,nv,ieF, ainsi que le volume de sermons qui aecompagnai~

"otre lettre, en réponse ù. "ma 'profession de Foi à mes enfants." Je

suis on, ne peut plus sensible à- cett~ faveur, et je YOWl. remercie sincère·

ment qes parol~s birnveillantes que vous m'adressez, en m"exprimant le

regret que vous éprouvez, de voir que le sentiment religieux qutm'anime,

m'ait fait attérir à une région bien dl1fél'rnte de cellc quo vous présumiez,

et dont vous espérez me voir bientôt sortir•.

Par une in1l.upncc socrète de la Divine Providencc, i!l:'xistc uu besoin

impérieux dans le cœur de tout homm(', de répandre ce qu'il cfDit être

la yérité~ C'es.t cette influence qui pousse le~ natioQs chrétiennes à péné­

(
trer dans les contrées les plus loillt,tines, pour faire a~ceptcr, aux peuples
encore dam; l'ignoranoe, les oienfaitule la civi·lisation chrétienne. ~e
1le Christianisme ~oit la. V érit.é, c'est ce dont le sentiment et la r~~son,
)\éclnirée pal' l'étude de la RêvQin..tion, donnent l'entière conviction; mais,
que le Christianisme aitpf:rdu.sa pureté primitive, ,depuis l'établissement
il
. de la première Eglis3 Apostolique, c'est un fait, indéniable. Les tentatives
infructueuses fa.ites, jusqu'à nos jours, pal" l'intelligence humaine, pour
ramener à: l'unité les doctrines cljv~rses de la lo~ chrétienne, sont \lne
lprEmveincontestable ~l~'a.u!:l1l1e d'elles.l enc~re,n'a pu.acquêt,ir un~ autorité
) 16~ante JXlur. convamCl.'e toutes les llltelhg§Ilces. et.. 1'.end,r0 lmlvers~lle,
d~ns ~ effets, la loi d'amour et de cllarité. Si }a,raison, nous fait corn-
o prendre, au milieu des erreurs ct des. incertitudes qui n,o.us environnent,
'\j qu'il manque un l\lllleau à lil-,gl'ande cha1ne qui doi,t u.nir l'univers dans
une m~me communautétle croyance et de sentiIWll;l,ti fraternels, lei Si\in.
tes Ecritures, ·c'est-â-dire la loi <le Dieu, d'OI\: nous tirons toutes nos lu:>
·mières, est cl!ûre et prtkise <1.. cet 'éga,rd L,car, depuis' l~. p,rophètes. dt)
" , "
. ~ ~ "",. ">: ;~
·,,:·,i-:.:.~..:'" l'Antiquité: jusqu'à, l'Apocalypse, nous vovons l'annonce certaine d'ull
. nouvel avénemellt et d'uu ordre de choses llouveàu: '

~I ft En ce j~ur là, (;:é~r~e Z bh" XIV, 9) 'l'Etèntël sera Roi sur toute
\~ ".' .la Tene ;, en .C.ldOlU' 1~,.1 '. ternel sera ,un, et son 'noII~ t!u.':
. :Le's Evangélistes ne sont pal> moins positif.s (Math. XXIV'. 80. 81,-
Marc' XIII. 26,-Luc XII. iQ·-::-::XXI. 21 et autres paljsages.) ,
lJU.J": .
A la fin de ce livre emblématique qui cont~~!1t la prophétie des _ -
trines futures de l'Eglise instaurée pltr le Scignew lui-ll\ême, l'inspiré
de Patmos dans l'extase qui lui montre l'avenir, 'Voit:
• .,,' • 1,0 •

(C Un ciel nouveau et jJ.ne nouyclle terre," ct" la Sainte Cité, la Nou-


:0" •
"velle Jérusalenl, q,+i (Jescencj.a~t du ciel, d'auprès d~ D'ï~ll:'I'

1 r ( '1 v"m~~l,ie vais '1)e~ir bient1t, (s!é(')'ie lal:O~x du Seigne11r pa?' l'ange.
" (mvoyé par lm) neu?:eu;"C celui ql~~ garde les pl'ophélies de ~e'-Nvre.")

(A poe. XXI--l-2.-XXIIJ 6111.)

PénJtré des vérités célest(,s et éternell('~ d~ Chri~tiani~llle, par l'étude


de la Révélation, llu sens spirituel des Suintes Ecrit~res, et de la doc-
trine de la Nouvelle .Jéru~alem, poussé pur ce sentiment chrêtien qui nou:j
porte ~l ne pas gan.ler eu nous et pour nous le bien qui nous vieut de
Dieu, mt\Îs à refléter le rayon de la lumière divine, je regarde comme un
de~~i~.·de clien'her à répandre ce que 'je . croi~ fermement être la vérité;
mllis d:illS ma faiblesse et dans mon impuissance à remplir cette tâche,
j'ai pensé que les hauts 4~gn~taln;s du sacerdoce chrét~~Ih dans le pays
( que' j'habite, que les chets des qeux l'an es cOmmunion~ lacées à la
"f tête de l~ ,civilisa~ion du ~10nde, devaient être ~es pro~a~ateurs naturels.
rde ces ventés, qql sont le complément de l'Egh~e Chretwnne. En leur
indiquant la sOl~rce cliy~ne, j'ai cru accomplir la tl\che que chacun est
l\ppel~ à reullllir dans' ce' gl;<lnd Tout universel, où rien n'est inutile, où
{
&aquc 'chose, jusqu'au plus p~tit atôme, a sa destination providentielle.
Ce ne sont pas; la plupart du 'temps, la science et l'intelligence qui dé-
co~vrent les remèd~8 les plus utiles aux ill~~mités hunlUines, mais le
sauvage ~gnorant que guide la Proyicl~ce; la scicl1ce 'vient ensuite; et,
étudiant le l'emède, elle en fait les RI)pHcati<lIls les plus !leul'euses. My-
lord, je suis ce sauvage ig~orant, auquel Dieu, d~ns sa bonté infinie, a,
par sn. g'râce, laissé voir t~ vé~'ité qui, seule, peut apporter un ·soulage...
" Mei1t ,\: nos 8i)ufl'rance!$ morales,' mettre un terme al ces ~issension8 dé~
';·\~I~~~l"~~le.~ q~i ~t~ht .li~·~ ~etlPI:B de~la .~hrétie~té; ré~ablir l'~al'mo~~e
li humamerpili' l'tmlte de'cruyànce et de fOl, ct nous gmder, étorle hum.,
___ ....-1 •
.'
;}
o
neuse, ",ars ~c port, où n;Ol,lfi devou!> trouver le repos et l~ paix, Inc~pllble,
par moi-même, de pr9page. ce,tte vérité, je ,'{lUS rem~ts, à vous, Mylord,
qui, par votre grand san,lÎ1', \'o~ .étude~ ,théologiques et la puret0 de votre
vIe chrétienne, pouvez, plus qu~ tOlJ,t autl'c, porte'l' ~emede al,1x maUx
dont nous souft'r<?lls,' je remet:;; entre vos mains la pl~f~al.utl,lire ue
l,ai, tro~ vée :, ét~diez'~n lés vertus'~ appl~quez-en ,le ~a:ll~,c -â notre pat~e
II ~oclété 1119Ulete, haletunte sous la l?ress~Ol~ <le l'indifference, du doute e,
0?~ncré(hn~té. ' , . . .. ' " , : " ,
:~'~ .
Jei d'evr,ait, pe~t ~ttP! se' ,?orncl' ma réponse; npr~s vous avoir illdillUé
!a
source' diviue dE' la~té, je devrais laisser a'git' la Providence, et m~'
confiér ~n cette 'mi'sé icol'de illiinie qui, dans ses voies impén,étr~u~
( àtteinàr~ son b\Jl, '~.mloie sgl!Y~.4JJ~unQY-ens les lus infimes en Jlp la­
. .!~; mais je ne puis, cependant, omettre de vous faire cqlluaître l1m­
.:s.. pression'qÜ'a produite sur mon eg;prit, la lecture d~ sermon que YO~~ Cl-VC2i
p~~~ieulièrerqeIJ.t 4ésigné à mon attention, sur la Sainte 1'rini~é. ~J' e le
sens, C€t examen pent m'entra~ner plus loin qlle je Ife Je
vondrais i. H'eq.
attribuez, je vous prie, le motif qu'a4 désir sincère de V049 témoi~qer le
respect que j'éprouve pour toute suggestion venant de la part d'uu homme
dont la vie chrétienne est~i j~étement vénérée, et dont le cljrifctêre P 'ivé­
est si haut placé dans l'opinion p~bliq~e, je n'qse ajql.ftc:r, daqs xnon opi­
nion personnelle a4ssi, ' , 1

En me parlant de la Divine Trinité, vous touchez au' poiJ1.t ess,eptiel


de la Relig~on; la connaissance de D~eu e§!~ la base fondqmentale de
toute croyance, et la pierre angulaire de l'édifice religieux. L'on peut
dire avec raiso~ que, de cette :onnaissan_ce, ~l~s ou moit~s p~re, d~p~nd
I ,r le degré de vénté de la doqtrme de tQute fehglOn. Le prenner precepte
du Décalogue, qui nous ordonne de ne reconUàître et de n'adorer ~l1'un
seul Dieu, est la preuve'la pltls manife~te 4e cette v~rité éternelle,

J'ai lu avec'la plit.s scrupuleuse attention le 5en~wn qùe VOU!! m'âve:ll


indiquê'~ur la Sainte Trinité, et je yous le dirai franchement, j'ai été
profondément touché du sentiment de conviction qui vbus l'a dict~ ; j'y
ai reconnu avëc un plaisir indicible, les expressions d'uri cœur prof~ndé­
ment convaincu de la mOl'alité chrétienne; mais je n'ai pu y découvrir
aucune des preuves q'né l'éclamait n'lon intelligence, de la démonstration
de cette'vérité d'un seul Dieu, que vous me montrez en trois'persl)snes
~
distinctèsde tonte Eternité~ toutes-.'trbis incréées, toutes trois éga1es en
puissance et en 'divinité. l '

.' . ~
- • • ' 'il •
. ! La: sincérité d'une croyance ne suffit Jms pOUl" e~ démontrer la vérité! "
La fel'v~ur {i\rec laquell~ l~ disciples des différcntescQmmunions d'el~, •
4

." '..l 1etl'e .s!attftc11ent Il leur croranc.e, IÜ accomplis'tent lAI .culte de lenr r~Ii-_
\ gion~'n'est pM une pl'tmV6 Ile la vérité de cette Religion, La vérité se
prouve par III satisfllctioll ~ntièro de l ,!tolligcno.a. t dtl cœUr: et par la.
Révélation divine '\ L

• J:~i retrouv~, dans vot.re. sermon, tÙUIi les lU"tiul~s. de foi cont.,pl.\.S. qanlJ
\e .Symbole d'Athanase et d&n~ la cûn(cssion d'':\.ll:sbol;lrg qui fiont, je
crois, la bastYfoudamentale de h Foi .Protestante ;

" Ilu'y a qu'un Dic71, en. troi,~ pe1"{ion~e~ ti/,~tirl;f:tes de ~01(te Eter-nité,
Il toute~ tj'Qt;'R in;CI#e~, totl,te~ tt'OÙi f.g.alea. {!1~ pU/Blanco et ~~ divi;lité, m~t'$
H quoique distùletc~,ccs. trois pe.rs0fl1les.neja1~t'q?l'Un,~u.l et m.;ême Dieu.
• H. Par lq, désobé/s$(!Jlce du premier !tOJnme,. la r'l-ce l!u'll~aine entièr.

il ~vqit été condamnée pour l'Ete{qité.

" P((1' le $acrijice de la, ,econdc personne de la Sa,i1lté 'lh'nité, pOllr


• 8atisfail e il laj'{stice ç/It Pèry!_ l'It1pnanl'lé ar;a.it été iau vée par ce .eul
.
. lac1'!lwe..."
H Il faut s'adresse'/' aM Père, elle pn'el' de nous coJlVoyer le Samt-Esprit
.. pour. nous san()tifierp(~1' l'imputation deI 11Jériks du F11s,t'

La chûte de l'humaufté eflt la chMe d'un seul; te 6acrific~ d'un s.eul,


par la grâce seule, a opéré la salvation, +.,a foi senle sauvo, sans les œu­
vres.
"'I·-rL- ow~
{I ~ in
Ad'l.1n who fcll, o:uc in Christ who restorcd t.he ruin ; .. comme
vous le dites dans votre Sf'lmol}f,;yotrû symbole ùe foi déclare: « He
therefon~ th<lt wil~ he s~ved, mus.t~tr\lk of the Trinitr"
Cette croyance, je dois le dire, qu.clque respcGt que je r~ssente ppur la
conviction ~le ceux qui Ill. professent, n'est nullem'ent en ~larmonie avec
les préceptes des Ecritures SaÎntes, qui nous enseignent q\.l'il 11e fnut

t
adorer qu'un seul Dieu, et qne ce Dieu o$t. uo.tre Seigneur J ésus~Christ,
" en qui habite corporellefllent ~Qute la ploSnitude d,;ia Divinité, qui seul
" a tout pouvoir dans le C-Îel et sur la te~re, et qui viendra ju~er les vi-
'/

vants et ~e~ morts, cr,a.cun suivant ses œuvres.~ Elle est incompatible
{I.

- - [ avec la mison; en vain la bouche prononce ces mots: un seu}, Dieu; .. (1

l'espl'Ï:'t!voit trois personnes divines 0\\ t~oili Dieux iNe cœur,. blessé dans
S~JP. apDréciatiPIl de la ..jl,~ti<:e divine, se. demande. comùleiît celui , ~l 'on
'L. ( se re-presenfëC-6rrtmelaPêf ectlOn infinie ~~ opndaIJl.ne!J p.our l'E~~r~
nité, des milliers de gén~rations pour la faute d'un seul~La consciençè
repousse u11 jugement"prononcé sur la foi s~ure. Enfin une contradiction
l

~a.~i~e6t~ jette le trouble dans l'esprit de celui qui li.t les Evangiles, où
5

il est dit explicitement '1 Ile le père llèilertl pas, r~spon!;l\ble poude ftlS;
ni le 'fils pour le v.èrermais que clulcun sera jugé selo" S~S· propres·œu­
vres.

\l D'.un~ telle doct:i~ il ne pe~:réslll~p~ que le, doute, l'incré~ulité. ~u t1


J une lIldl1férence pemble en matlere rehgleusB. C est par l'es~ect h~mapl 'L
que l'on s'attache à la religion de ses pères, ou par raisonl>0litique, {lu ::J
par intérêt.:)privé, mai~ bien p€U conservent unè conviction réelle" du'
ChristIanisme. On se dit chrétien, mais dès qu'il s'agit de soumeHre.lIa '. , .
croyance à l'examen 'de la raisOn, la foi chanéelle, et l'on peut dire av~e
".
justice que la foi n'est qu'une croyance de 8eutiment, c'est-ù;-dire illcopr
pIète. L'humanité d'ull bout du monde fi. l'autre, est en trav~il, et le
l> soin d'une reli ion qui soit en accord avec les ro!ITès de l'eepri(liu­
main, se- fait sentir chez tous les eù les. N'est-ce pas' l'henre marquée , "

~ une tnanifestation nouvelle de la <livine PTOvidence? Dans l'bis­


toire du passé, ne voyons-nous pas toujours ~andes êpo ues hUu1a­ "

n~es, réprésentées pai' ~~, ~ ~t la: naissalice du Sitnv.ellr,


une église ~rgir, au sein de l'univers, suiva;nt les besoins de l'état t1oci~l,
100:sque l'insuffisance de la loi précédente est rimnifestement reconnue?
Tout ne nous dit-il pas que ces paroles du Seigneur sur sa venne pra·
chaine, ont eu leur entier ac'éompljssement? 'fout ne nOus prouve-t-il
pas que l'épo ne de son second avènement, clairement annoncé par les
Evangélistes, ~8t enfin arrivée}

" It is clear to me, (m'écrivez-vous,) that you have exchanged one


., Pope for another, Pius IX, for Emmanuel S'wedenb'6l'g; and "'bile
Cl rem()Ving the human inventions of the Papacy, have been led to eni.

i l mace the hUl'nlln fUMies ()f Gnosticism, &11." Il me semble, l\1ylord,


flue vot'Hl avez oublié ici le précepte enseigné par l'Ecriture: "Ne jugez
pas, de peur que VOtM> ne ~yez vans-mêmes jugélt." Ce qui ne veut pas
dire qu'on ne doit pas faire usage de sa raiB~m, pour Itppr~cief les vérités
et 1il!> .latH;set
1.' é5, sltlvant
. l" mrpresSl'Oll
. que l'.on peut en recevou';
•malS .
qu'on doit s'abstenir de porter 'ln jtrgement sar la èon«cfencé du pro­
chain, dont le Sef'fet l:tJ>parrient au Seignell't 8e~1. Pie IX, comme sou­
venin Pontife de l'Eglise Roma<iuoe-, teprést}'nte ùn principe que mil.
eonscrence et ma paison peuvent ne pas appl'ouv~r, mais il ne s'ell suit
pas de là-, comme V()u's semblez. le- d'Onner à entendre, que je doive,' en
rejetan€cette doctrine,.aceepter eofume vraie l'interprétntien kumaine dés
Saintes EcriturefJ, de Lut~eT, dé Calvin ou' de' tôtrt autre chef de secte,
pa1' le motif seul que mon sentiment d'oJlPosition à,. la doctrine roipaiM
c'oncorde ,a~èc le leur'-,Le reprOche que voùs m'adressez; né serait-il pa's
plutôt 'ap-pl-eable'à,. toUs ées adeptes. du Protestanti~me, ~ui' ne se sont
... o .. :~ :::

"8epal'és du principe ,de la. substitution {iEl l'autorit~ humafite l\ la pui!l­


sance divine, qlle pour livrer lem' intelligence à ln direètion humaine de
cette foule de chefs des Eglises RéforméeS', dont éhaque doctrine est l'ex·
pre/l~ion d'une imlividunlité, et qui, continHant leurs dissensions intermi­
nÏl.b'les sur le~texte sacré du livre saint, ne voi,ent pour ainsi dire que des
,ennemis, !t'l'1 lieu de frères,da'ns les adhéien's' dt1 ceS' cômmuniùns-'divel'sci3.
. l ' ."
': J.Je' Protestantisme Mait un principe vrai, lorsqu;il s'était borné a.. pr~~
'testcr 'contr,a le pouvoir exorbitant que s'attribuait ln Papaut6; n'Hiis il
n'a, lus é~ d~ns le, \lr~i, le jdtir où ~our .soutenir so~ bpposî~on;'illl.
(
'!rée des doctrmes basees 8ur la: ~reule. mtelhgence humame. '
. ' . { .
, Entre ces noctrin'ê~ et ceBe qui s'ann6'nëe comme d'or!gine diYine, êt
le prouve, mon choix ne peut être doüteux : ~l'on m'é'nseigne
qu'il faut croire sans comprendtt1; tantÔt me soumetti'e aveùglément aux
décisions infaillibles d'un tribunal humain qui' prononce sam; appel sur
mon Etetrdté il venir, en tn'~bsoh"ant de mes péchés où en m'en refusant
o' l'absolution; tantôt croire à une imputation impossible, à la salvation
par la grâce efficace, qui seule, sans aucune . coopération de Ina part, me
fera obtenir, par la foi seide, nne récompense qui nEf peut être dûe qu'à
:
'1 mes œuvres; ~nipréhIDls.i.b,kJ1~le,qui, (!'TI m'enlevallt mon H­
,bre arbitre, me retire le inobile r~el de mon existence, ci me fait douter
de la justice divinè! Je suis prédestiné à l'enfer, si je ne puis comprendre
et croire ce que personne cependant ne peut m'explique!' ! !
,.---..,
Il .,D l'autre cô, combien est différente la doctrine qui ne dem~nde à
être acoopee que sut l'entiêre satisfaction de la raison 'et du eœur, et
qui, donnant des preuves incontestllblesde son origine divine, ne laiSSé,
après l'examen le plus rigoureux,qu'une prqfonùe eonviction intérieure.
Simple récipient de la vie, ou de la chaleur et de la lumière divine1!,
l'homme, par son libre arbitre, est sem
responsable de sa destinée éter­
nelle; bon, i'il se tourne vers le Seigneur et fait Bes commandemens\;
mauvai~, s'il se dét-ourne de lui, pour obéir à son impulsion personnelle;
l'immortalité l'attend dans le sein de l'amour infini et de la iagesse'.in­
nnie, si sa vie est confonneà la foi en un seul' Dieu, Cl'éateur; rédemp­
, teur .et sanctiieateur..i et si, renonçant à, ses;,penchants ~icien:X'1>3r
" hérédité, il n'a, pour mobile d~ ses actioJl6 que l'amouI" de'·Di~u et,d.\1
1 1
proeQ.Ai»·,~L'enfer est la négation du bien et du vrai; c'est III sépal'ation
d'avec les justes;· .eel~i ~~i se préfère à tou~,· vivra. éter.~He'tncnt d~ns
.1 (
l'Il ~el>tourmetlts de 'son egOlsme. L'amour domUlant de éha<:uIi détemune
sa qu~ité ét.ernelle. L'homme, -en quittant son em'elopp-e .matérielle,
,routiDu.e à. 'Vivre spjlit,uelleJUént· daDS ~ monde immitér.iel;avce l,a diftë­

-r- (('1 U ~ i!
1.1 tt. f/ ft.u '1'1-! tt {,:u.1t- ,ft 1 d ~..." J ~H'1 ~ ~'i4.<..
j'}t"f , th rI'l'.1 ,<
7
.. Tence iQulement du iphituel.au naturel, c'e8t~-dil'e avec des fl\cultéli!
bien plus élevées que celles qu'exige ~;~~ercice'deson libre a!Ditre dans
le monqe naturel. Les ùsages ou les œuvres sont la vie m~me de Ijho~me -.
,:.

ou la base de son e~istence, naturelle ou spirituelle; lelt œuvre$ sOlltie


résultat 4e l'on entendement et de 6~ 'volonté; o'u Je sa foi et ~ s~ cha-
rité. La .loi du Seigneur doit êtœ sa boùssol'e, l'étoile ltim~etise El: î
doit le conduire au véritab1"e port dUl'epos et de la paix'; s'il s"éca~te di:i
la route que lui trace la sagesse 'divine sur\-~tt~ mel' orageuse qùi tep:r~~
seute les passions et l'intelligence bumainesi\il fait naufrage en di'rf~ artt
mal le vilsseauql:Ùpo1·te ~--e8 destinéés J. _.' , ,:
" 1

Les Saintea Ecritures ren'ferment uu sens sp(rituel, caché sous le s~ns


naturel, co~me l'âme est dans le- corp~; 'ce, sens spirituel fait Je ..
divin qui est en eUes; la Parole a: été écrite dans la langue primitive ('c: 14 d ~f' r
de l'lmmallitficette l-ang:ue, oblitérée, perdue par la faute des homm-;t' . ';" ! ' l ' <1l~~ ""'_-'
qui s'étaient éloignés de Dieu, divulguée aujoUl'd'hui par un~~lle <~ ,,; " _ " ,- .
ré':!lation, rétablit daus leut· véritable jOUl' toutes ces . uestionsméta- _.f ' . , ~t:. --'.. \.'
~siq\les qui confondaient l'intelligence humaine,' et fait dispnraî-=; .-'
tre les contradictions appareutes du sens de la lettrè. La Paro enfiI1, k [c1(J:<J!?
par bquelle a é~ créé tout ce qui existe-, est de nouveau l€ seul moyen
(
de salvation de l'humanité. C'est ainsi que s'accomplit la pro-messl3 so-
lennelle d'une réhahilitation, ~tour de la créature égarée VefS le
priuci e de toutes' choses, pa,l' la Sagesse Divine..

La nouvelle révélation Iious- enseigne que, dans la Parole, depuis la


Oonèsa-jnsqu'l1I'Apocalypse, il n'est question que, du Seigneur ~eul et <le
l'état de l'Eg1ise. La Parole est allégorique, historique et prophé-
tique j la doctrine seule rév6lée par le Seigneur peut en faire 'compren-
dre le sons emblématique, L'histoire sainte n'est pas, compl€ ~n l'a.-
cru. l'histoire matérielle de l'uui'vera et des événements hùmains,· Ulai~

tf 80US ces récits est cachée l'?istoire d!:._~ marche l!1e l'esprit hUPlai~ à
\tmvers les siè~lcs passé~ .et à venir, e/l'influence exercée par.la puiS-
"'.' , .
sance et la sagesse diviIles. C.'est ~illSi que l'histoire du premier hOJ'11me
n'est que la rer;ré8~ntatioll ûe l'état d a. remière Eo-lis" ~anB,sa.pllr~té

primitive et dans sa-décadence; Il! chu.te d'A.da~ n'e~trp~s' la 'chute du


premier homme, mais la chute de lu premi~J;e, h\lrnanité repréSentée par
Adam et Eve. La raiflon éclail'é'e ne voit pl~s d~s générations entières
condnmnées pour la faute d'un seul, mais une humanité ent,rainée par
,une atfection mauvais~, s'éloignant du,p.rincipe .du bien, par la séduction
Ji'uno intelligj'luce obscurcie. Le mon~ n'a P1\~ :~té -fait, ~n six j()tJ~;

lell j9U r:S signifiallt des états successifs.' En. un mot, ,d~uia. la'-lPen~se

j ll&qu'à l'Apocalypse, tout d~vi.~t c1!lil' et .pr'écw, 'to~t ~!ieDt di~de

1"*
- .......
- (,~

l'ttre Divin qui a inspiré la Parole, ~t qU~ Pa~o e'mê~ ~


Notre
'lgnoraIlCe ,st:lule faisait SOI'). obscurité; et taridïs qué :les qocfrÎlies ùes
Eglises 'act»elles redoutent l'exam:en d~ l~ scie~ce et~ de ,1\1 phi1o$O~~ê"
la doctx:in~ de la Nouvelle Jérusalem s'appuie, au contrait:e;"sur ,'élifs;'et
-appeIie l~e:ir,amen l~ plus rigoureux; av~ll~,' plu!? o~ p~n~trè~ d,nn:'l le~
secrets ~e-Ia. natur'e, dan·s.les rofondeur's d~, .la.. sclenc&;· çl~ 'la"'philC?So­
phie~ &~,'de l'histoil'e' hum'aine , plùS.ll\ xa~5on s;élêve 'et la. o:pn.v.i~ti~.n. r'~'~
fermit, - ' ' •. . J .; (, . • ' J "

:'_ ~, • •t · • ••

! La base de la vérité de toute crûy'anëe. et


de -to\tt~' r~Hgion test mcoo·

Ulstablemen 'unité Ùe Die ; c'est le rocher sur lequel on bâtit, c'est la

pie1"r~ angul~ire' de l" g ise ; 'H n'y a. point':ae vrai sans ceh;l: :Le à<$ne

fonda'menhU d'u~ Christianisineest la' trinité dans l'unité ;·la doctrine 'de,,>

.. Eglises,ac~uelles d.étruit cetie "U11ité p~t Pen8~ignemen'~ ,d'une trinité d:e

trois pel:sônifes divines tIe 'toute ét~r~h( ayan.t chacun une aetion spé­

ciale, -de créutioI( de rM{,fupt~n 'et' ùe slinètincation. La nbuvelle ré·

vélati(jn'~'u~en. nous faisant ·com'p.1·oilche ceHe trinifé dall~

l'umté d'une sElU16 persom{e, qui est la personne de, Notre Seigneur J é­

sus-Christ. 'La trinité est une 'trinitê nO)l dt! pel'sonncs-, mais d'attributs ~

c'~st la manifestation en chair de la p1,lrssailce -divine, de la sagess'e cIi·

.li, vitle~ de la miséricorde divine, d'ans l'humain divin de nQtre seul Dit>u

~t Seigneur JésusrOhri~t, H en qui habite· corporellement toute la plé­

'( nitude de la divinité; qUi seul a, tout pouw~r sur la terre- et dtms le

" ciel; ,qui seu~ est le chemin., la ,;érité et la- vie; Il qui seul nous d{'~

• •
" VOIlS nous. àdres~él'; pài" qlU
l,
sem ~ • •
nous pmtvoos. eutrer dans le 'l'oyaml1P

(( de Dieu.'" <,' Je 8uis l'alpha et l"oméga; le ~omm(lncemeut et la fin, le

'-"pt'emier e,t le dernùw, dit le'&ri:g'U1ur, (pei e9t ct' fjui était, ot qui sera,

LE T6UT~Pl1'ISÙNT.~ (Apoc: L XXII. 13.} Nous 'devons 'ci'6i~'e


S,
que .~ieu- est,Di~u-~omm(i, ; e~ qli~' ~e, Dieu est· Notre Sei neul"Jé:ms­
1ChrIst,' ""'La raIson et le cœur admettent avec bonhelU ce duglhe·d?'ulle
"Trinité, dail.!r-Iaquelle nous vo~ns 'un seul' SeigncuJ, ce Dj~u qui nons a
créés,' qui nouS" sative-, "qui: noùs; nimèn'e à: llii pàr sa sanctifi.catiol~,'·à qui
nous devon& teut c~ que' nou.!! soinn~es- et tout ce qué nous 'pduvoris 'ae~
.\
'Venir; qui'est notre pè're; noti.~ l"éâ'empteur, notre sanctinœteul"j:.ét'd'cmt

nous d~chirons le cœur;' t~ut~s' les, fois qué" sOltl"lbl à sa voix, nous" nO\1S

écartons de sa loi, ,qui doit noUs condüire à.l'immOlialité dans, 'sem


son
paternel. ' ,r
.. " r

R~stiltat de la croyanee. ' d 'uJW'trinité ae trois pe~1\n~s dî'Vines ou


d'Une unité' de trôis Dieu,·le dogme' de' la Rédemption- devienti èneore
"pius incompréhensible' d'nprè's la doctrhie du' Protestalltisme'.' , Cettt'
.
doétlille! iétr'ui-t'. Id 1ibl;~ 'at'bïtie ' fdë'l'h<imme~ 'et n'en' fait plti~qll'uM
.-1

!l~be incapable d'a.ucune éoopératiori dans l'œuvre, ~e ~on salut; .eS


œuvres ne dé5,erminent point le Ju.gement qrii doit être 'p'ronon:é~_8ur'5i'
• qualité; il suffit qu'il :crol~ pôur être sauvé; la Rédemption été, uné a
fois pour toutés, opérée ,pai- ra 1)f\~~iol1<1e la 'croix; la sanctification con­
siste daIl~ l'imputation des -mél'ites du fils, par l~ grâce seule et par don
~ratuit. Doctrine en oppo;ition manifeste avec l:es Saintes Ecnturè~ qui
dédarent: ''''qt!:e l'ôn'jJgè- d~'1';rbre par la qualité de son fruit; que
" l'arbre qui porte' 'de, ~â,~v~is- fi;\Üi ser~ coupé et jeté' aû feil; qll~ le
" ~eigneur est le.~ep,:~J nq';l~ le,~ ".~arm~n~s ; 'et que,! d~_ Il).~we qu~~,le8.,
" ~ar~ell~ '~~pa~és d!! ~~p, pë ,Iw,3uvPl}t produi,re de fr-~it, fde mêIfl~ n~u,
',',!le p0).1vons rien. s~~~r~~' :~u; ~ei~neu~." , ' ',:~'
.' ... ._ •.,. f •• l" • •

Voici,/e vais venîr6ten'rôf,-et}'ài mon salaire' avec moi,pour retràre


H

", à clt,acun,.$el~1J.,".8~si3i/'vf;~~·.'\, (l\P?~' XXII-12.) l '


• ,".,., . 1.' ". 1 •

' j~;:ù~ctfiI!-e ',4~ ~(~opy?l~e '!éÎ'usalem enseign~ que, de m~m~ que'


t.oute l'Ecriture Sainte' he 'traité "que du ~ seul et de l~éta~ de
(
@§'Lde même la 'ul!,issance, la vié et la mort de Notre Seigneur sônt
~ l'emblême parf~~t dù 'rfi}~n~~Jll~,nt Ù lloi-même, nécess~ire~p01!r la Réflé­
n mNon,,
p'ar__ laqueUe-'Sèule
_". J...
l'homme

peut espérer obtenir la vie éter­
nelle :

" En vérÛé, en vé-riÙ,je te dis, que si un homme ne nait de nouveau


d'eàil et d'espl'i~,' ~'r,~e perd entr;;" duns le royau;"'e de Diéu." (.1èm
HI 5.). ,l,
~ "
...

L'homme déchu' n~ pouvait plus de'lui-même s'élever vers son Créa·'


teur :;dil.1~'s sà ~i'~él;icorde "infinie, la Divinité est descendue jusqu'à
l'homme pour rétablir la possibilité de ce retour; Dieu, en se manifes..
tant da:ns les d~l'lÙel'S eJ~,lll-:cr~ation, e.t p.n prenant l'humanité dan~)e
s:ein :d~uf!.e vierge, 8'e~t~?qf!li~s ~ ,t?utes infil'mitésnumaines, et nous !.es
a tracé,.a lloutequ~il.f~p.~,suivrepour revenir à lui.

t; t( L"R passion de la croix. n'a pas été la' Rédemption; comme on le croit
:: c~mm~n~en~~ .lnais,a ~tj~!:;t ~erni~re tent!l,~~on:t kmoyen:,dela g~•
.' rifiçation ,d,!l SClgpeu~ J,.-. ,,'. ,- , .. ~ r , , ' •, '. •
. ..... .". ; .. ..' ~ 1: .
.t 1"J 1 il f f' ~l ." "? • - . _ • •

.~ ,;La 'Réde!npti6ïi' mêWê' a été ':làl'sûbjngation:' dés èIifeté et 1'tmlinlttion


.""'I~ ~~

par rùn-e ét pail'Jautre, la' préparation' à


1 • J "" .' . " \ ' · .... 1 ""0" 1 _ a ,

" d~~ c~eux; 'êt, uné nouvelle


, ft,f'l '('r'~' 1;,'1 'l~ "r
J~gli~~." , J~weaénoorg~' v pliè'rclig. chrét. 1I5'et l suiv.) ,.
, " ',1 Jr-" G!~,.~!! ....' l!'~' _,' C'\l' .... ~. :.::J 't{, - l ..... ' . { •• ~ ,

" œEg1iS~~st:'!é.-«éul W>cyen d~eLv~~:'l~~, et l':f;glise l

'db~\im:llc! édnif'dé:t~homm:e:;'.e'e$t eUe. q,~, deit ~ige~ ,ses. œuvres.


:t~'liniOn-a'éi1'r~it~ a-~~:'Ün tJréateur Ile i:p,~t./aVQit ,;lie~ q~e ,p'~~
r~ :(;·· .. '~· ..r(\ J:t:.i' ~ ~ ~~'", ..
',t'
........: ..

10

"il ~dip.cation de l'Esprit S'ai'nt~ ou de l'action pro'cédant du' Divin, par


le Di~n humain de ~ otl'e Seigneur. La salvation s'opère par la repen­
tance, la,RtSformatioIl ~t l~' Régé~,ér.atiot;l de If~omme par le Seigne~r
seul ;_ 'l'homme ne peut rie~ de Lui-même; yqais autant il s'examine, re­
conn~i~,~~s f~ut.e~,,~t ~'él?igl)e de!J~~u~ comme p.éCh~8, iuiva~/~ la'l~} du
décalogue, aU,~Il~t le, Seig~c1).r (ai,t iep1~ure cll,~ ,l~i, e~ 1? ffut hop.me
nouv~au o~ ,~égénéré., aut~n~ i} ~il,t s;a:tH'é ! '.1. ' ,.J': " ,:' • " ,", ';

~ l' 1,1, ,,; f·t ":'. - ' , '_ . " .


, Tel bsf', myl~rd, llt~s'si sllc:cin~t'em.ent et aùsi3'i- -daircment' que'Yai -pu
Il~ti(1'6ftrii~'l~ 'ré~umé dé 'là 'd~ct~lne.dè
.,
'a'N 'uvellc Jé~eni' en· 'op·'
' . ,

position av~c les articles de foi cOllt~nus dans votta sermon,'l!lur les, dog­
mes du Salut".4.e la Trinit>é~ ..et, ~e l,~, R,é,demptio~~
• ...... 1

.Je preuùs la liberté â~ vous' envoyer, en rétour du volùme que vous'


m:~vez fait parvenir, et 'qW~ j~, c~n~er;ver~i avt'C soin, pllisqu~ vous m'y
autorisez, en, souvenir ç,es, re1atiops, q'tc j'~i etiF~o~~e~ li'entretenir avec
VOloJ-i:
.' , J
r , ,

La' ~octri~e de la:~ouYe'n~ j tl'us'alem s!lt le SeigneuT,


" ';, . ' ",,' ., sur l'Ecriture Slliote,
,~ sur la Foi, " "
• " sur l~ Charité, !I H

et l'opUllc\lle sur le èhl'lVlll DIapc. dout il est parlé ~ans l'A pocnlypse.
..
1

Ces cinq petits traités, traduits de Swedenborg, pourront, je l'espt:re,


vous donuer, une id.ée de la, nj)~l~'JelJa Révélation, et .vous conduire au désir
, , d'une étul1.c ,~pprQfo~dic ~.es; ~'érités sp'irituell~s qu.ï''aont le complément
de l'Eglise ebrétie~lJe. i, , '

• - r 1 1 .... , ., lj' . , ,
,Te ternùne,' ën vous faisalit o1;>server
• ".11 i, " . • 1
que Hi qualification de nouvean
1 •

pape que vous donnez au Révélateur du se~s spirituel d'es Saintes Ecri­
tures, ne lui est pas plus applicable que n'est mérité le reprocne dè gnos­
ti.cisme q~e ,vous adt6IlSJ3~ ~ l~ no;uvelle ~o9triIJI'·, . i, 1 .:, ..

l'l" 1:. . , :.-., "',,,-, .'1 .' . . .


AI . ~..i!iené JérUialem 'n'est Pâlt!, ünë 8Û~t'e; Blais 'r~gli~è tiniver~lle
) V établie 'par le Sei neur par la dernière Révélation. ' . ml'namlè Swe:'
( tienoorg, fI'est. qucctins.tnpn.en) e»tp!oyé 'p~r. la. D~yi~c; rr.?vjd~~c~ P?ur
ceUe; ,mi~~if'n imiJOrtante ;, ,et cet;tc~! ~rS?D~e l'~H~ ~~e l~i n:ét~itd~~e
de cette faveur8pécip.l~." 1~'hQmm~, le, P~\1s. ~a ~anFd ~~ I~~ plus vert~~ux
de son siècle, il pas8e la premiêre partie de 8~ vie dans l'étude de'g
. ~
'èdieh~s;leti' prus, !lél'ieh~és.; et; A-;,11heure;',de ',Ja·fQ.lt\lI':Î~é' ,<lc-,. la", ra~n,
-u;~(nirtsplÔÎ'~üe' dèS'J Ùlft;,-amt nom~eu:_t~j'"t..Ja, p)én~tud~ :~, iïil\­
l~1tf~në(f 1~}~uffiêlêv8'è,'Jl ~annonœ~ et ,.cWcQ" ~~~~'J' ,~lt­
ment, que, mis en èommunication anc le mond~ spirituel, il a été choisi

:.'
Il
o
pal' le Srignrur pOil!' fuil'f' connaître les vérités néccssaires an rétabül>se~
ment de l'harmonie h'umaille; sous l'inspiration divine, il passe le reste

r de ses jours à tran$cril'E' ce qu'il déclare lui être révélé et ordonné. Rien
ne vient de lui-même; tout vient du S<'iglleur!! Et {'Il (:ifet, en lisant
sns écrits, il ~iit impo,sllihle de n~ pas reèOllll.aîtn; que les pins hllut~
intelligences, humaillQs l'~l\nies, ,Ile pOllrI:aie)lt parven,ir il composer
JIn seul de ses ou ~pges; tou t y .' orle ~e cuchet d'U1~C ' mariifestafiqn
(
surnaturelle: JI ,d.~.cl,!).rc, pendq.ut Q6 ans, être en con,municafion
cons~nte, par des }{isions, ~y('c le m,oI}pe iIP1Untériçl; )1 "en, don'pd
des preuves incontestahles ; ill'év~le, 'lmx )'cu~ ùe l'intelligence étonri4P:
cette ex·iatence spirituelle dont on n'tH,ltit, j,~squ'ici, qu'une idé~ inc,op:,.~
plMe; il jette un jour nouveau sur ·le8 dogm~ il}compris ,dij. 9br~itj~-:
nisme j il enseigne une doctrinê nOO-VeUe, ct cette doctrine qui n'est PRS.
comme il le confesse' soll~mnellemerit, l'œ.nvre de son intelligence privée,
dmais le résultat de la révélation à lui faite, l,établit dans tOJ,ltc sa ~té
JI le Chi'istinnÎsme ébranlé clups sa pase, par suite des errelus introduites
dans son sein. II écrit, ct s~ con.teÜt~ de remettre entre les mains' des
chefs des c,ommunio~s .chréti~I)n~s l~ fntit ,de pette inspiration divine j
il ne tente n}êl1le pas <le faire des pr,osélytes pendlJ,nt sa vie, et à l'en~on.
tre de tous les chefs de sectes, il n'.étahlit même pas un culte particulier j
~a vie :st, un exe~ple ncJ.mira~le de désint~re~ement et d~ dé:oue~ent
f la mISSIon dont i-l:est ch~rg.e, po~r le blen-etre de l'hnmamté. De~

vant' une telle existence,' toute accusatiQn d'irpposture 0).1 de fourberie

f tombe d'elle-même'; l'acct:tsation de fQlie est ~ussi mlll fondée, et ~e ré­


'fute par la 111ci~\ité de ses écrits. Les mèmes accl!satiol~s d'ameurs,

j pô,~rraie~t ê~e. po.rtées c?ntre


l les pro~~ètes
dont 1e~ r~v~la;ions.
font la

base du Clmstltt \lSme' 11 a eu'clef' VISions cOJ!!lIle ,-,suie ~ Za­


chan ,rJérém.... , ~ il Il vu, comme a vu~ dans l'état d'ex~
tase'; il a expliqué Pilr des visionl!!, ce que les autre,s prophètes avaint vu
de la même manière,; cc'IPQùe l!!urnAt~I~'e~ ùe perception est la garantie
même la plus complète que son œuvre a une origine 4ivi)le, comme celle
de tous les ~Ilspirés du livre saint. Les premiers prophètes ont annoncé.
dans \J.n, ~tyle sacré:symboliqué, ce qu'il était appelé à fairliJ comprendre
"J. , ..' L.., . . . .
1
dans ttn sens ~pmtuel, lorsque le SeIgneur a Jugé convenable de dlvul~
( guer ces vérités càchées sous'le' sens nntUl'e1 de la Parole, !'lt qui font le
divin ,même ~~ ',.'" ,l, ~
• , , • r ,.

- , '. IJ

'J
. Quant aux traces d" Gnosficlsme que vous retrouvez. dites vOQS, dans
. l'~;x.ppsé ,qu.e 'voul!!.

çonnaissez
~
,. •
,de.• çette
• fT
doctrin$,
• !
rien n'est moins éton­
pant, car)e vrai) Christiani.;me a~v~nt '~tr~'J:1iAÎ:versel""1a'denûère"ex­
r.
" 'j, r--

vé­
pTessioJi ~~ vérités .!lui lotJ1lE;nJ'son.:'e~$énCe d()it corite~Îl" toutes les
lités dont on: retro~ve les 'lâ'mbeau'x' ép~ts dâns'16\ites' ,l.e'~,Ûç)r!tllce~.ét
, ;
~""'Il.,-:..... .~. :~~.~~~!:~rs
.' , . ',..,.:. . ,T t' 1,

" ,
" " "D' ' - ti " '~' ',.' (l''. •
~" 'Fl'.Vr.;:-p ,~~ 'IU ;g, '
'

/'·-0'·~;:...,-.. ~", -4', F, ,', ~. j' 1( ,.- ... : . :.~(~ '1:~.


~ ; If, ;)~O,JV,), ,~ 'IDg~X'0,,('j1~:~G',,0:,"· r. '
'( f:.-<-riJc.. l~"'l1j j' 1!Z"". ",C. ,; • 1 1 ::', ,,? " 1
" ,1 1 ,J '." , ':' ::."" ~ • (;.,.' ,h, f J;, , .;. " 1

dans 'toutel! les r~ligioll~idu. globe.•' ,.J/i~ ~~ Dejl0Urrait" pf\i~i'1e s~'I:"'":,;,,


O~Ul'et san;.lumj~r.e'; ~:oti,~H'é;~r~~~~ ~ .~~ Çleu:X:~l~ };e~~ i~q~sppn,,( . '
8;l.ble8 à son eXlstence~ dOIt ll~*ilsiqrel\l'l'l~ WHs~er.'d~p~ tq~tes}f'~ ~Il"çyan-l
ces à un degré plus ou moins pur, suivant le degré perception de de
chaque génération ou de chaque peuple. La même Provi~nce qui'
Jf pounoit aux besq;ns j1ltp~Iels dC15 différentes époques humanita~res.
en établi8s~nt des lois, suivllllt l'état de réception des générations, a d'tl
ét
pou~voir li pourvu à ce que, dans chaque culte ou dans chaque teligion,
il y êût un degré lie vérité approprié au degré de charité de cette reli-
giotl, ou un 'degré de lumière en rapport avec 80n degré de' ohale·ur.
'.,
, C'est ainsi que' phs l'homnie'a~pil'e, Pfll' srr propre vol-onté, ,vers'lle bim'i
phis 'il' est éclairé; m~is 'moins il'cst paTté au bien, moins il est "~lait:é;

hi. sages~k divine prop01:tionnetoujours ~es ,obligations, qu'elle, ill?-Pj:)~aux


forces mOl'ales'do l?hômmc; c'est ainsi que l~, et l~e:fpn.~

JI fu!mt.pans le cœur de l'homtne, par.le Seigneur, selon la v.olonlé de r~~


ception.. Dieu, dans ~0U a,1:lI,OUr 'Îl1fini, ne Vel!t q!ie le "bon~eur de cett~
humanité,aea,tinée. à être la 'l'épiuière ~esçicll?,'pngéÎiques; la ,Pro'vi~
dence ve1lle, ,aye~ uu soin, paqj~lJlier" à ne ,lai~8~r 'l'ho,mme 'aux prises
f
avec les teut.<ttions,
'l
qu'autaq,t'
qu'if
.•
y.a possibilité
, ,',
pour lui,'s'i sa VOlOl;'té '
J'~r porte, dç Yllincrc le degré de )ùal qtt'i1 p,eut' comprendre. On re~
trouve, 'p~,rto.J.lt~ avec tllus {)li moins' de, ptlÎ'étê, suivant la manière dont
èiIe est reçue, les traces de la lllinière dlvihe, et ùne étude approfondie de
l'histoire, de tous les pèùples et de toutes les r~ligions fournira la preuva
~clatarite qric, qllelle que sùit ia L'l'oy'anee d'une nation, on yrecollnait
r- (
'Ùne' oltian"des vihitésgui s eS' ents du Christianisme. ']}ou.t
I·· vi~rit ~e; fQn.(~rc
.. enfi}l dal1& .gett~:ll~r)jièr.~ ,efpre~,sion, ~uCht.is~aniSJne.:, l~
( dans'laNouveUle'Jel'i1salem, ~u~,nspll'e de Patm~a vue c..... '1',
<:
----L'-'--<.c
H, déscendré' du ciel, d'aup.vès de; Dieu,::" et d.ont le deruierRéyélate~r,

sous ,la: même inspiration, ,a;faiti ~,onl1al,4'e la ,doctrine, pfl-i'le ~ens spi~itue.l
des 'Sainlés Ecr1tl.lre.'.I,I! i'.~ : 'l! 'l"," - . ,,' " •

,":.: nt cplui..PUlS zr me dIt:


,!, ;

'~nouvelles,
j .. IJ > '" " ; . • - 1: • ! r 1 ~ 1 •

'1Urf~~it fl~si~ ~u':/t .TrI~ne dît: ,'Vbici,fe !az's tout~$ &Ab$~1


~', • .!,.

ecrzl-tli i cm·' ces Paroks SOttt véritables


' . _. . _ .

«
';,: certài';~s.;" (Àpoc.· XXI '5:)" , f,. " , _,'.:
,. (. 1 i - ,. '," t 1 'r:;' , .'.~:. j,. " ~ .: ~: li , .

:,i, ,'q 1«J j J'ai; l'·honnepr d.'èt...é:,' ~ylor~;f l ,; .' , ," l "
'." il> ·:[:.i,," "Avè(l'lé plllS'Pl'Ofond:reapect~
; ~ . :l ; li l:' !.: ", ., - ".. ! ... n-'_
~ vo.-e,
0 ranlleU)'t",
1 .1 '
" . ,_' . 1 ,':./1:;.. .
t .....__

Le très humble et obéissant s~viteur, ~ ,1 , l'J' ;r' !i~t

. 1',- r c,r,:, " , "':1Si~é/.~1 J ER~~N!! DE, ,?~~~~~~:;'

,~~ii~~c~~~~iji;t:~~'l~~~',~;i~~j~~~L~: '~~~DI~~~~~df~~!~
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'a'.ttributs dan.'lal~leqJ1Q:6,_~~4il!!~,~~~.J,upit~r, p~e ~~, dl~ux,de~
.'f.~~ld'bœ-~:~:h~~lm~;ft. }~;r[~;f!~;,~e ,~~~tt~ -db08~.~ _~o~~ ~~~.

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