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Compte Rendu
Travaux Pratiques En Elaboration des
Métaux
I. Introduction Générale :
L’acier est un alliage à base de fer additionné d’un faible pourcentage de carbone (de
0,008 à environ 2 % en masse).
La teneur en carbone a une influence considérable (et assez complexe) sur les propriétés
de l’acier : en deçà de 0,008 %, l’alliage est plutôt malléable et on parle de « fer ». Au-delà
de 2 %, les inclusions de carbone sous forme graphite fragilisent la microstructure et on
parle de fonte. Entre ces deux valeurs, l’augmentation de la teneur en carbone a tendance
à améliorer la résistance mécanique et la dureté de l’alliage : on parle d’aciers « doux, mi-
doux, mi-durs, durs ou extra-durs » (classification traditionnelle).
On modifie également les propriétés des aciers en ajoutant d’autres éléments,
principalement métalliques, et on parle d’aciers alliés. On peut encore améliorer
grandement leurs caractéristiques par des traitements thermiques (notamment les
trempes) prenant en surface ou à cœur de la matière ; on parle alors d’aciers traités.
Outre ces diverses potentialités, et comparativement aux autres alliages métalliques,
l’intérêt majeur des aciers réside d’une part dans le cumul de valeurs élevées dans les
propriétés mécaniques fondamentales : résistance aux efforts (module d’élasticité, limite
élastique, résistance mécanique), dureté, résistance aux chocs (résilience). D’autre part,
leur coût d’élaboration reste relativement modéré, car le minerai de fer est abondant sur
terre (environ 5% de l’écorce). Enfin les aciers sont pratiquement entièrement recyclables
grâce à la filière ferraille.
On peut classer les Aciers selon leurs processus de fabrication (Aciers Bessemer,
Aciers Thomas, Aciers Siemens…) ou selon le pourcentage de carbone qui entre dans la
composition et on trouve :
-Aciers extra-doux : la teneur en carbone est inférieure à 0.02%, la structure est
constituée essentiellement de ferrite (solution du Fer α, la ferrite c’est le plus mou et le
plus ductile des composants d’Aciers, elle a une dureté de 90 HB).
Objectif de TP :
L’objectif de ce TP est de déterminer des compositions de l’Acier en utilisant le
microscope optique, et la relation de ces compositions avec la dureté qui sera
évaluée par Brinell.
II. Etude Micrographique de l’Acier :
1. Préparation des échantillons :
Nos échantillons sont (FA, MI, RA et SA) De l’acier,
Dans un premier temps nous sommes amenés à préparer
Leurs surfaces pour l’observation par le microscope optique,
Cette préparation consiste à effectuer un polissage mécanique
Des surfaces (sert à donner à la pièce un aspect plus lisse
Et plus Esthétique, cette opération est utilisée un lapidaire
Ayant Une meule à gros grains en carborundum Tournant à 1500tr/min).
Suivi par une attaque chimique qui se résume dans les étapes suivantes :
On lave la surface de l’échantillon par un courant d’eau et on sèche à petite
vitesse.
On passe l’éthanol sur la surface et on sèche.
On passe le Nital (réactif pour l’attaque chimique) sur la surface et on remue
légèrement l’échantillon afin que le Nital soit distribué sur toute la surface.
On attend à peu près 1 min et on arrête l’attaque chimique par un jet d’eau (à ce
stade l’échantillon a un aspect terne mais pas noir)
On repasse l’éthanol sur la surface et on sèche à faible vitesse.
Nos échantillons sont prêts à passer au microscope optique.
Après cette étape de préparation, on constate à l’œil nu l’apparition des tâches noires
sur les surfaces de certaines échantillons, indice que le nital a attaqué la perlite qui existe
dans l’échantillon.
-Pour l’échantillon SA :
-Pour l’échantillon FA :
Interprétation :
On constate que l’existence des grains noirs est proportionnelle au pourcentage du
Carbon, et que la dureté est proportionnelle à la quantité du Carbon dans chaque
échantillon
Pour notre cas 𝐷 = 2.5 𝑚𝑚, 𝐹 = 150 𝐾𝑔. La détermination du diamètre d de l’empreinte se
fait à l’aide d’un microscope spécial à un seul oculaire disposé d’une croix de lignes. On
tangente une ligne verticale de ces lignes avec les extrémités du cercle de l’empreinte, on
prélève deux valeurs 𝑑1 et 𝑑2, leur différence en valeur absolue donne la valeur du
diamètre d.
𝑑 = |𝑑1 − 𝑑2|
Echantillon Valeur de diamètre d Dureté HB
27 6
𝑑1 = 12 + +
1 100 1000 𝐻𝐵 = 216,26
= 12,27
= 13,93
𝑑 = |𝑑1 − 𝑑2|
𝑑 = 0,923
2 𝑑1 = 14,517 𝐻𝐵 = 298,17
𝑑2 = 15,307
𝑑 = 0,79
𝑑1 = 15,608
𝑑2 = 16,56
3 𝐻𝐵 = 201,46
𝑑 = 0,955
𝑑1 = 17,764
𝑑2 = 18,578
4 𝐻𝐵 = 280,38
𝑑 = 0,814
Interprétations :
On constate que plus la dureté est élevée plus la teneur en carbone est
importante.
Les fontes sont tous les alliages fer-carbone dont leur contenu en carbone est de
plus de 1,76%. La fonte est un alliage fer-carbone-silicium avec des limites usuelles de
carbone entre de 2 ,5% à 4,5%, et qui contient en plus, comme impuretés, des quantités
variables de manganèse, phosphore et soufre. Il peut contenir d’autres éléments comme
le chrome, nickel, molybdène, etc. Les fontes ont des caractéristiques qui les font aptes
pour beaucoup d’applications : résistance à la compression jusqu’à 100 𝑘𝑔/𝑚𝑚2, très
bonne résistance à l’usure, capacité pour absorber des vibrations plus grandes que celle
de l’acier, qualités autolubrifiantes et plus résistantes à l’oxydation que celle de l’acier au
carbone.
Les fontes peuvent se classer selon leur composition et on peut trouver les
Fontes Ordinaires (Blanches, Grises, Truitées), les Fontes Alliées (Faiblement alliée,
Fortement alliée), et les Fontes Spéciales (Malléables, à graphite sphéroïdal graphite
diffus).
Objectif de TP :
Dans ce TP, l’étude sera focalisée autour de la détermination des compositions de la
Fonte en utilisant le microscope optique, et la relation de ces compositions avec la
dureté qui sera évaluée par Brinell.
Les observations obtenues sur le Microscope pour les quatre échantillons donnent :
Pour l’échantillon AK :
Pour l’échantillon LH :
Pour l’échantillon FE :
Pour l’échantillon SI :
L’échantillon La Fonte
AK Fonte à Graphite Sphéroïdale avec des
Lamelles de silicium
𝑑2 = 15,4 𝐻𝐵 = 371,06
𝑑 = 0,71
2 𝑑1 = 15,297
𝑑2 = 16,273 𝐻𝐵 = 192,53
𝑑 = 0,976
3 𝑑1 = 16,333
𝑑2 = 17,371 𝐻𝐵 = 169,25
𝑑 = 1,038
Interprétation :
On a pu constater d’après l’observation des microstructures que la
fonte blanche contient de la cémentite et que les fontes grises
contiennent du graphite.
Conclusion :
On a pu d’après ce TP identifier les différents types de fonte et d’acier et de
déterminer la relation entre la microstructure et la dureté alors on a pu
conclure que plus la dureté est importante plus la teneur en carbone