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du
MARAICHAGE
au Sénégal
UIDE PRATIQUE
DU R ICHAGE AU SENEGAL
PAR
J. BENIEST
en collaboration avec
M. D'HONDT-DEFRANCQ, V.E. COLY. L. DE MAEYER
(pour la sur la protection phytosanitaire)
Ce livre a été basé sur les résultats des travaux des chercheurs
I.S.RA et FAO. du Centre pour le Développement
de l'Horticulture
1. CONDITIONS DE DEVELOPPEMENT
1.5.2. La 20
2. L'EXPLOITATION MARAICHERE .. 25
2.1. Le choix el l'aménagement du terrain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. 25
2.2. Le choix des espèces. assolement et rolation ....... . 27
2.2.1. Le choix des eSlpe(~es 27
2.2.2. L'assolement ... . . ... .............
'" ~ ... , .... , ..... , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...... , . 27
2.2.3. La rotation ... . 27
2.3. La multiplication des cultures maraîchères ...................................... . 28
2.3.1 La multiplication végétative. . .. ... ........... ............... .. ...... .. . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.3.2. La multiplication par semences. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . 28
2.3.3. Le semis en pépinière.... .... .... .... ..... .... .... .... .... . ..... ........ .. 29
2.3.4. Le semis direct .................. ,.. .... ........ . . .......... 36
Abdou DIOUF
Pré~lIdent de la REPUBLIQUE
au Sénégal
INTRODUCTION
Suite aux années de sécheresse on conslate Qu'en plus de la production des u Niayes ", un intérêt marqué pour la
culture maraîchère s'est à l'intérieur du pays le des fleuves et autour des puits, des et
des centres urbains.
La production permet aux pOPUlations de diversifier ainsi que d'améliorer leur régime
rapport en vitamines et en sels minéraux des et elle assure en plus une augmentation du revenu monétaire d
nombreux paysans dans le pays. Malgré d'importantes réalisaHons dans le domaine du développement des cultures ma
on constate Que le secteur se heurte encore à problèmes. ParmÎ ceux-ci on peut citer; la disponibili
lé ainsi que la qualité de l'eau pour l'irrigation, les aménagements hydra-agricoles, le faible niveau de technicité ains
Que le manque de certains producteurs, le manque d'encadrement la disponibilité d'intrants comm
les semences, les engrais el les la commercialisation de la production. etc". Ces facteurs constituen
un frein important au du hortiCOle que le possède à la présence de condition
écologiques et SOCiO-économiques favorables à la production légumière.
Le Centre pour le de l'Horticulture (C.D.H.) à Cambéréne est la station de l'Institut Sénégalais d
Recherches Agricoles (I.S.R.A.) responsable de la recherche sur les maraîchères. sa création e
1972, ce Centre a obtenu résultais dans les domaines de la phytotechnie, l'amélioration la pro
tection phytosanitaire, la production de semences, la la formation et l'étude de la commercialisation de
productions maraichères. Ces acquis sont utilisables non seulement au niveau du Sénégal mais aussi dans divers autre
pays de la zone sahélienne en Afrique de l'Ouest.
Ces résultats restent malheureusement trop souvent encore el le but de ce livre est de les faire connaÎ
tre à ceux qui sont direclement concemés par la maraÎChère c'est-à-dire les producteurs et leur encadremen
Ainsi ce livre veut répondre aux Questions posées par ces producteurs et ces encadreurs lors de
contacts avec les techniciens du C.D.H. et pourra donc servir de document de base â ceux qui désirent se lancer dan
une activité maraîchère ou d'en améliorer l'existence.
Dans la première partie de ce les conditions de développement d'une activité maraîchère sont analysées
L'expérience !:t démontré que la grande partie des échecs d'opèrations maraîchères est souvent liée au non-respec
d'une, ou de plusieurs, de ces conditions,
DaM le deuxième rétablissement d'une maraloMre Mt déer'lte, soue-entendu que les oondl
tions {je développement ont étA respectées. Cette partie traite donc des {jlfférents aspects de la prOduction légumière e
all"nt du ou d9 la plantation, jU$QI/à la recolte et ay,lI; POGt-recolte,
La dernIère de ce document contient une série de fiches techniques relatives a. la
vinnt-trnil'l espèces maraîchères couramment cultivées au Sénégal.
L'ensemble a été richement illustré par des photos en noir et blanc et en <OU'UI..,'''' des dessins et des tableaux.
L'aulilUf ellils co-auteurs, ainsi Que toute l'éQuipe du C,D,H., eapérent Que ce livre contribuera aux efforts enl
par le Gouverne"lsnt du Sénégal dans le cadre de sa .. Nouvelle Politique w qui a comme but d'augmenter e
(j'améliorer la production, de diminuer, voir supprimer, les imponations et de stimuler les exponations de légumes au S
!"légal. Ce livre pourra Intéresser les pays environMnts par le développement de leur secteur ma
ral~her.
1. CONDITIONS DE DEVELOPPEMENT D'UNE ACTIVITE MARAICHERE
Avant de se lancer dans la production de cultures maraÎchéres. surtoul si cet le activité veut etre rémunératrice. il
est absolument nécessaire de respecter un nombre de conditions:
- il faut Qu'il y ait suHisamment d'eau au niveau de l'exploitation et que celle eau SOli de bonne qualité.
- il faut Que le sol soit adapté a la production légumiere.
- il faut Que les espèces maraîchères que l'on veut produire soient adaptées aux conditions climatiques de la zone.
- il faut penser au facteur "humain" de la production et de la commercialisation des cultures maraîchères.
- il faut considérer l'aspect "financier!> et la gestion de l'exploitation maraÎchere,
Le non-respect d'une, ou de plusieurs, de ces conditions est souvent la cause de l'èchec d'une entreprise maraiche~
re et mène à des pertes. parlois importantes, d'eHorts et d'investissements consacrées au maraichage.
Le facteur limitant le plus la production de légumes au Sénégal est l'eau. La présence d'une longue saison se-
che, dont la "fraicheurn est favorable au développement d'un grand nombre de légumes, et d'une saison des
pluies. l'hivernage, pendant laquelle les pluies sont souvent irrégulières et insuffisantes, necessite l'irrigation
des cultures maraîchères au Sénègal.
1.1.1. LA QUANTITE
La production de légumes exige des Quantités d'eau importantes. Ces quantités, c'est-à-dire la dose
d'arrosage, peuvent s'exprimer en litres (1) d'eau par mètre carré (m 2), en métres cube (m 3 ) par hectare
(ha) ou en millimètres (mm) ç-à-d, la hauteur d'une couche d'eau sur le terrain irrigué.
L'équivalence entre ces unités d'irrigation est comme suit:
1 I/m~ = 1 mm = 10 ml/ha
(1 m J = 1 000 1 d'eau)
(1 ha:: 10000 m2)
La dose d'eau Que l'on applique à Chaque irrigation sera variable en fonction de l'espèce cultivée ainsi
que de son stade de développement, le type de sol et les conditions climatiques de la zone de produc-
tion. Le persil a besoin de moins d'eau Que la tomate, un jeune plant de tomate aura besoin de moins
d'eau qu'un plant en pleine production, un sol sableux retient moins d'eau Qu'un sol argileux et une
culture en zone fraîche et humide aura besoin de moins d'eau que si elle se pratiquait en zone chaude
et sèche.
La fréquence de l'irrigation est aussi importante. Elle indique le nombre d'arrosages pour un certain
laps de temps. Ainsi il est passible d'arroser deux fois par jour, une fois par jour. une fois tous les deux
jours, etc. Cette fréquence dépendra aussi de la plante cultivée, du type de sol et du climat. Un jeune
plant sera arrosé plus souvent Qu'un vieux plant bien enraciné, un sol sableux sera irrÎgué plus souvent
qu'un sol argileux et quand il y a du vent chaud e\ sec, on arrosera plus souvent Que Quand il fait frais.
D~ fal;M gènerale, on estime qu'une planche de léQumes de 10 m~ de surface li beSOin d'entre 6 et 10
arrosoirs de 10 Iltr~ d'eau (dose) par jour (frequence), Ceci représente donc 6 à la
I/m~ ou 60 a
100 m3 /ha ou 6 é. 10 mm d'eau par jour. Si au niveau d'un potager on ne dispose pas d'au moins BI/m z
ou BO ml/he ou 8 mm d'eau par jour, e\ cela pendant toute la période de production, on risque d'avoir
des problémes de manque d'eau à certaÎns moments ce qui se traduit toujours par des pertes de rende-
ment el de qualité. souvent très importantes (Fig. 152 et 153).
Les pomp"'''' @!r@ @nlraÎ l1 ee5 par traction" manuelle" (Fig, 3) ou ., animale Il, (Fla, 4) (flllblM
Nanlts). mals le plus souvent èlles seronl @nlraÎnÉ!@s par des moteur5 éhilctrlQues ou il combustion
Interne (essence. (J8SOil) (Fig, Il e:<ist~ AuSSI des possibilités d'utilisation de l'énergie du vont (éo-
lienne! 15) el solaire DOur le oompllal!: l'e)(Mure n@cliUiSlle des invesli$s\ilm\ilnl~
bas~ Ir@s importants et les risques de " Danne" peuvent mener e l'eCl"Iec unê prOduclion ma-
rêlÎchere
Avant aonc 08 se OMldêr ~ur un d'exh'lUrs, Il faul Sl.Irlout tenir compte oe la Burtaee tlue l'M
veul CUltiver et de la de l'eau (Quantlle, profondeur), Si l'on choisit une exhaure mécanÎ-
que, il ne laut pas oublier que la Clupart de ces systemes de pùmpôge demandent une
ICsrOuram, Olaces rie reChMI'lê:, llmOrilssemenl1 @I un enlr8li@n
Srler,[]IA éolienne ou solaire Dose parfoIs le risqua de ne pas ê1re diSPOnible
b8'Bom d'élrli! ilou~nèes Cllauàes Bans vent. temps pous:.
1,1.5. L'IRRIGATION
Le modo d'arrosage le DIUS utilise dan~ le merfliChage est "à l'i!lIrQwlr .. , Commlil l'exhaure manuelle.
ce d'irrigation demande beaucouD de travail et limite dOliC aus:;11 les surfaces cultiver, a
èn pépinière, 6n ulth::;e de un srrosoir av@c uns pomme fine alln d'evlter Que lM leunes
planls ne se çoychem Gulle un let {J'eau rroD OUIS8I'!nt (FiO 15 ~t 18),
sur les ou I@s plants sont psu scartés (oignon, C<lfOUe, hariCOt. laitue. OO($iL navel .. )
on I.llilise un arrosoir avec sa Domme (FIO, 13),
- sur lli!s où 18~ sont écanès (iomat6. aUMraine, melM. ) fl! qusnd il
y a riSQue !je malMie~ SlJllt l'lu mouillage d@:li II!Iwll8S (CuçurbllaCQIOIGL on peut arroser ,,/lU gou-
101 " avec un arroSOir sans Domma 14). Il taul èvill!!r un trop fort car çecÎ risque de détruire la
slruclur@ d@ Il!! cauen", !;;I.iDerlici"lIe du sol, el de ,créer des conol11oM d'ASphyxl4!!, C'est pour celte
son Clue les IrrlQetlM$ avec des ~@"u)(\ des OOÎt9S melalilaues ou ClM MMO'\t!!:~ Mnl
aéviter (Fig r8).
L'irngation " à la r;il",,, (Fig. 17) demQnde tJ9QUCOUD <1' MU mals moir.s de trtllftlil pour 18s 91
Dermet 8lnSi Ms SUrflltê::'j EII@ demanda des Iravaux ,l'aménagement au terrain
(canalisation, nivellement) importants el se pratique sur des SOis plus lourds" Comme l'irrigation au
" ". elle & d@ ne pas mouiller le feuillage et se oretiQue surtout pour des cultul'!'IS 8.
QCar1ement DIUS eSDacé. Melons, Meteoue~. pommes d@ terre, conçÇJmbres, peuvent être Irrl-
out~ ;II la Hile.
" par aspersion ". (Fig, 1& el 20) demande OM inll~~tl~~~mènt.!i d@ bue <il.uez imQortants
(POmpes, tuyaux, rampes, mais p~rmel aussi d'Irriguer des terralM plut"> QrMd~, Il faudra
consulter des de l'irrigation si l'on décide d'appliQuer ce système d'Irrigation.
"goutte à goutte" 21 et 22) assure un approvisionnement constant en Quanti-
tés d'eau autour des piedS des plantes, Bien Qu'on puisse ainsi réaliser d'importantes économÎes d'ea.u
et Que ce système permelle aussi l'utilisation dissous dans cette technique reste coû-
teuse et demande un enlretien rigoureux du matériel.
2
L'EAU ET L'IRRIGATION
Fig. :1 iCI li l'aide d'une pompe simple il traction Fig. 4, Pompe simple à DOUf un perir /JérfmStre
manuel/e, beaucoup de IravajJ (Réf/ion du Fleuve). marajollef (Région
Flf}, ., Siockaoe de l'eau dun;:; un ohiJ/e(lu FI", 1'1 Btt:J;:;m relie {J un bOMin oen/rol f)Ouf
([(Jou (J taf(J (fuI'! '(J'age fMlI/rI'Jf r(Jff(j$IJ~e tRel!Ol'llfe I..Duga}.
fRogiQn oe fi~lIc/(i,
IQ slocbg& des fiI:;JU)l (Iii} Qui IIQfmalQ- Fla. 10, Le m';m6 MfJ6rvOÎ( rempli apres J'hi..emB{jI1'! pt'trmBHrl!
men! se par ru/~S9l1li}melil (RtJglr;m K<JQ!;p;;k). Mtir (JérlmeIrè' mbroicher,
." flffl(;Jatlol1 (l'Url
11, Pilrimètrs maraÎcher avec bassins O'lI'flOafJ/)n dacns 18 12, Délimiter des de planches QUI
de Faliçk correspDndent des doses d'(JrtooafJe
dererminOOs. P8f exemJ)/p un f:J,rrO(JOlr
4 (Gand/ofals).
mal. restent chétives, flétrissent. montrent des brùlures des feUilles. produisent peu el donnent. e'Jen-
tuellemenl. des petits fruits.
En cas de doute sur la qualité de l'eau d'irrigation en ce qUI concerne ta présence de sels. il fau! faire
analyser l'eau, Pour cela, il faut prendre un echantillon representatif de l'eau d'irrigation dans un reci-
pient (bouteille) trés propre. lave soigneusement avec de l'eau douce et seche par la suite. Celle analy-
se peu coüteuse se fait dans plusieurs laboratoires (I.S.RA., ORS.T.O.M., etc .. ,) et indique le risque de
problèmes de production.
Les cultures maraÎcheres réagissent dilferemment El la presence de sels dans l'eau d'irrigation ou dans
le sol comme le montre le Tableau 1.
cultures très sensibles haricot. carotte. Oignon. radis, laitue. fraise. céleri. petit pois ainsi Que
les semis et les jeunes repiquages de toules les cultures,
cultures moins sensibles piment, patate douce. pomme de terre. chou. melon, concombre. 10-
mate. courge. gombo. pastèque. manioc. bisap. aubergine. J8xatu.
cultures peu sensibles betterave potagère, chou-rave) asperge. épinard.
Tableau 1 : Sensibilite des cultures maraicMres a la salinité de l'eau d'irriga/Jon et du sol (1).
F,'S 15 Arrosoir sptkia/ POUf la pépinière. F/(J. 16, Pomme 8vec des trous fre,s fins d'un
arrosoir nour /(J oepmiere.
F,'[} 11. L 'l(nEptlon ;;w "goutte <l gouffa. f)lJrmOI (jes ocOnOmlee Fia. 22. Oullure de melon irriguée l'JU " f}ouH .. .. f}ouH.. ,,_
d't!liiU jmporl~nlt!ls.
FIg. 23. Le sol sableux n'est pas arrosé, la terre coule librement Fig. 24. Le même sol sableux après irrigation, on peut former une
entre les mains. boule avec la -terre sur les mains.
8
1.2. LE SOL ET SON AMELIORATION
Bien qu'il soit de cultiver des legumes sur plusieurs de dans la mesure du
possible, un sol ni trop lourd, ni Irop léger. meuble el profond. riche en matières el en éléments I1U-
tntifs, de pH neulre (6 a 7) et sans présence de sels, humide mais bien drainant
Ce type de SOl idéal se trouve rarement au Sénégal. mais il est d'améliorer autres types de
Sols existants el ainsi, de les rendre plus aptes au maraichage.
- le phosphore assure un bon des plantes, surtOut de leurs racines. et joue sur la ma-
turité et la precoclté des récoltes. Une carence en phosphore provoque un développement tardif, des
feuilles vert pàle. violacées ou bronzées, une maturation lente ainsi Qu'un mauvais Oe'ilsIOOI:lerneI11
des fruits el des graines.
- le potassium favorise le Iransport des matières de réserve dans la plante. ainsi que le ae'ileIODIDernelr'n
des raCines, bulbe!; ellubarcules, et accroît It) rê':;ushmcl!! Ji.lUX maladies, C'est un élement
et CIe sante, la carence en cel élèment s'observe (j'abord sur les 1118111es feuilles Qui développent des
tachee DruMS ou grises de leur bord. Parfois on ooserve 8UMI des brùlures sur la bordure des
feuill~s,
La plante utiliSE! le carbone. l'oxygéne et de l'air et de l'eau du sol malS les autres elé-
ments doivent se trouver en solution dans le sol pour puisse les utiliser. La présence el la dis-
ponibilité de ces éiéments dans le sol en dètermlnent la richesse naturelle. Malheureusemenl la plu-
part des sols au Sénégal sont très pauvres en de ces éléments et il faut donc les apporter
en quantités suffisantes pour permettre une bonne crOissance et donc une bonne production des
cultun~s.
Cet <i\PIJort en éléments nutritifs ou ta lumure de5 sols se fait avec des matières organiques el avec
des engrais chimiQues
- 10 comgo"t GSI 1.1rI mQI"ngQ Olil rQliilOI,.lS OI'lQ(\j Çj'orlginQ '1QCjUlaIQ ou llnlm:aIQ mlliO Qn (Qrmo;.n-
1t'tIIM IMle .... fin d'<'l~~UrN 18 dl'\MI'I'\pMITi6l'\ dM 1'I'\/'ltlerl'\l'l M:JMiqul'::"I.
On Isbriqu8 un bon compas!, en tl'lS 6u en f6:ue:'l, èn epllf'ldl'lnl de~ dêchêt$ veoetôUx (pa.ille,
feuilles a'srsenlas, r.rnarlcOl ou de mébé, Dal\e de rll, bagasse 08 canne Il aucre. tiglils de
mil. sorgho, m"ü's".), des ordures ménagères bÎen trÎées el eventuellement des maliere~ or-
ganoques d'ongins animal@, @n couchl!ls r@gulisr@s @n allsrniilnCIi!! iilVIi!!C d@s couch@s d@ bon-
ne INre ef de pllille Chaque Muche aura UM epalMeur d'environ 15 II 25 ~m. Arro~er C~
têl~M 6ÔMpÔ:'>1 de lemp::. El autre::. toul en s'as::.uranl qu'il n'est ni Irop humide, ni If'ô~ MC.
bien agrg ,,' tass~, I=larlois on ajol.Jl(i! un plill.J d'engr:ais min~ral, surtout riçhQ en ;;l2ole) pour
stimuler la vie microbienne resoonsable (je la decom0Q81tlon dM mallèrea craanlouM Gaffe
Q.9composilion par 18!1 microorganismli!!s, qui ss\ n@c@!!;sairs pour qUEl 18 composl soil utilisa-
ble ClaM la marnïeMae. déa/'lOl') une chaleur nu ~eln du tes dl') ccmOMt SI ie tM de MI'I'\PMt
<1 ~Ié m~1 lait, il ne çh;w!f@ pa!!, @I donc il n'y aUf:l! p:l!l> d" décomposition du compost. CIJI;a
peut :'le vt(ifier el'l IrnplMtMI un MIM el'\ bôl~ ou Ul'lt IlOt l'\U milieu du lM dMI la partie Im-
oloman sera chaude 0I1,.l toucher qu;;md on 1;;1. rsllr@ du las de çompost en IÇ)rmQnlation,
On pourra enfOUir ce comoos\ decomoosé au oout de '1 à 6 mols,
Le TablMu 2 dMM III compositIon en éléments nutritifs de auelouM mllTiéres ôrOI'lnIC{UM (en
pourcentage de lB matière sèche), Celte composition esl très variable 6UÎYf.lni l'origine de la
matière organiqve,
10
Engrais 0 %MgO S03
Perlurée
Sulfate d'ammomaque 21 58-60
Nitrate d'ammoniaque 35
Superphosphate simple 22.5
Superphosphate triple 46
Phosphate d'ammOniaque 17 46
Sulfate de pOlasse 48
Chlorure de potasse 60
Nitrate de pOlasse
10.10.20 (maraîcher)
14.7.7 (mil, sorgho)
6.20,10 (arachide)
8.18.27 (riz, maïs)
Chaux magnésienne 5070 121
L'acidité d'un sol, qui a une action sur la plante et l'assimilation des èlèments nutritifs, est expri-
mée par le pH. On obtient cette valeur suite è une analyse du sol.
Le pH ideal d'un sol maraîcher se situe autour de 6 - 7. Des SOls acides ou des sols alcalins po-
sent des problémes pour certaines cultures maraicheres. Le Tableau 3 donne la tolérance de
quelques légumes au pH du sot
Il est OOGsible d'ameUorer les SOl3 ACÎdes par un am@ndemenl calcaire. en aoportant de /6
chaux (chaux chaux agricole, dolomie). Geci I@ chaulage. La dose et la
frequenc~ des seronl détermInées suite à une analyse du SOl EVII@r dans ce cali>
les engrais aclalllMts (~ul!6Ies}.
Gomme pour l'éau d'irrigation, les cutlures maraichères ne pas non plus la salinité
du sol. POur la s@nsibilité des légumes l'J la salinité. se réferer eu Tableau 1
Sion a un problème de salinité du sol. on pourra y remédier an observant les conseils
suivantS:
l'lê plIS utili31!!r des engrais Qui contribuent a la salinite du sol (Chlorure cl" polasse. nllrate
et éviter les dOSêS t';xceSSIV8S ainsi Qu'un apoon trop loealisê
manas. autour des surtout pour le semis el las JeulîM plel1ft'l repiqués
- d'lOISir dl':is l':i&DQOeS cau OU mOlf\8 senSible!; il la de sels dan6 19 sol.
assurer un IlOI'I les~;lIvflge des s@ls du sol ;avec de l'eeu Douce (plUies)
- ullhser des maUères orgamaues bien decompo~èes !!lI pal.> IrOp k;.l.Îches,
En cas de dOute sur ou la salinité d'un 30) il faut faire analyser un échanlillon
du sol.
1.2.4. L'HUMIDITE
Il laut éviter les $ols qUI risquent d'être inondés ou trop humides (bas-Ionds, bords des lacs et
des rivléres) car les racines des plantes ont besoin de l'air comme de l'eau pour leur Cl9iJAlc'lO-
pement Plusieurs cultures produiront des recolles de mauvaise Qualilé sur ces sols
pomme de terre) et d'autres peuvent souffrir de maladies suite a l'humidité excessive.
Il ne faui pa~ oublier que 1'@Hu est le facteur déterminant Dour la prOduCtion meraïchère, maÎS
Que tOI.l\ excès caul se réVéler nUlslOle Il c~tte
11
1.2.5 CONSEILS PRATIOUES POUR LA FUMURE ET L'AMELIORATION DU SOL
l amélioratiOn (Jun sol O1În!ii1 qUI;> l'application d'un@ fumure de fend et l'rUne fumure O·amrellen
êJvee ("lM maflGfI3e organiQues el de5 engrÇli~ chimiqUI!!!!J. d@vronl ëlrE ba5t'!t'!.'\ sur lïnfl'lroreflllion
d'une êJMIYM de MI el sur (feutreS aonné\lli tli/ili QW h;! tYPQ d!;J cullurë, I@ slade de dtvelôPI'H'}-
mimi d@ la. culture, el~_ Pl'lur la plUPllrT DOB Dolila maraîchers clii/ci iii/si difliçil@ml!!nl r8<1thsable el
dam. ce ça6 on pourr;;l !>:@ r~ler!"!r <lUX dMe~ t'!! schemM d·ElooliCalion mu esoQcQ dam. les fi.
cnes techniQues [Jur culture. CeG r\;!çomm"-nd~\iDn:l!i n 'onl qu'une valt'!ur indlclltlvB m devront être
tldl'lptees en foncllon dOS (Jxoérlenc'ds locale!;; en matiè'l:!! do;, fumure. En plu:'> de ce!'. recom-
mandat,ons speciliquE~ t'ln liel'\dra cômplê l1es conseils ora!laues sulvanlG ;
- ulilis@r, sUIvant I@ type dEl sol .,\ Iii) culture, enlre 15 el 30 kg dl"! lumier ou de compost, ou 8n-
lrliil j 0 el ~O kg de poudre d'ar<ilchid@ sur 10m 2 dl!! pll!lnchl!lS comme matière!> organiques.
- il feut qu~ I~~ MlItlêrêS ôrganlflw~5 SQII":/'\I bien oêcompcsées el M Il":s enfOUit l1ê prêfêrê~tê
quelques ~emalnes avant la ml~e en culture des pla.nche:!!, pln un boi!chage_ D!!Issli!ché@s 81
bÎ!;;se'<.lS ",ln 1;1,lrl;;),ÇQ IQI; mali(jrQS organiql,l\i,lli pn~"'9nt9n( p!i;J1,J d'intérêt pour les culiur9S_ Rép8lli1r
reoUJle~emMt lM 11000111'\ l''ll1 mMlerM OmMIOUM MF daM lM l"CI'IM tl'OOIMIM lM Mis S·l'lOOOU-
vri 3 !!!iliiml n;~\l!ll iv@m",nl vil@.
- compléter la fumure organlQve p;;l.r un apport d'l!Ingrlllili milllltrlill, ",n f'umure dt'! lond evec la
matiere orOMlauB. el en rumure (J"entretlen suivant les besoins d'ilS diHérente~ e15pscss-
ConlSull@r I@!i fich",s IEchnique:s pM tUiture et I"encadroment. L'azote SI. en moindre mesure
la Dotasse miQrent assez rapidement dans la terre, Il hwt donc 8vil8r de lèS mettrt'! ~n p~otM
d8ur surlbul dllM II:~ :'Iôl!'! Mblonneux_ Il aBr aussi oréférable de fractionner leur aDDort. L.e
ghQ/i;ghor~ 'ii6t blO'aucoup moins mobil"-,, on le mel donc erl une seule fOi5 en profondeur et en
Bul1ace.
- l'M~aMaClie oes engrsls peu! se faire à la voléa (F/ç. 70), \>l,Idoul en fumure de lond lIVI!lnt \@
b~chag@,ou Joc.illllli8 (b<lndt1S. <lU pIed de::1 plantes. lione;'!} M fumure /'fMtrellen suiVI a·un ro-
tlsSIIClC ou CrU"
grl1HIQe pour l'IncorpOfQr \>l,lpgrllclElIIQm8nl Ne j.!!mlilili mllll,!rl!l de ... en~r<'lIS :!!ur
les leuillej el le:> bouroeùn$ CM Illet! l'lWI/')_ IFla. 31. 1/501.
- birs SLJ;vr,., un O!Jpandagli! d'en\;jrfllj par Jn Mr6~l\OI": el veillor à. I"humldlfê du 801 car If! nlame
n'ab~orbo IQ& éIQnlQn!" nulritil" qu@ disliou:!i d<lns l'eau.
- il VBul mieux meUre régullérgmenl des pli."lIh~s qUl!Inlrlés qu'un@ grande quantile en Urie ~eule
161~. Ne jemel5 MM5Mr une dose ae 50 Q/m J en une !ii'dullil (oiG.
- COnlilE:l"ller lé5 $t1t~ ('j'eromôlll t"J1ê:I'IIW el'lll,
- I,lliliser des UnH8!!i dlit poid!ll al d@ me~ul'e !1iMplê~ et pratl~uM Mur les engrale al la matière
orgunlQue. Un seau de 101. J;lar exemple. conlil!!nl norm"ll!Im@nt 10 kg d@ pbudrt'! d'flrl'lt:hll'le et
7,7 kg de fUMier de ocre sec. 1 verre ae lné contient :-':: $0 9 d'engrais (10.10.20,1&.7_7,
B 20_ , 0) el 1 boïle d' allumellt'!i'o CMtll'lr\t l_ 20 Cl (11'\ COB engrais (F/fi, 2e1.
- exèCl,lter un chaulage si l'acidité d'un sol pose des prùblemes et une opplicMIM de l'lI'lOSl'll'lo-
gypse s'il y a des problèmQS de salinile.
- EiBElUrer un bon drilnage de5 Gois IfOP hl,.lmide~ 81 pEindanl l'hivl!!lrnage (planches ~urèle\lée:'l,
blIIM~1
J F M A M J J A S 0 N D
DAKAR. 2U 20.8 21.3 21.8 23.2 26.0 27.3 27.4 27.6 27.2 25.6 23.0
KAOLACK ~d.8 ::?ô 5 21:1.5 296 303 300 28.7 276 28.1 28.8 27.8 26.2
ZIGUINCHOR 2'1.0 25.7 27.'1 26.0 285 28.4 270 264 27.0 278 27.0 24.0
ST LOUIS 22.0 22.3 22.2 :!L8 22.:1 25.7 27.8 28.0 28_5 28_' 25_6 23_\
a) températurM môYMM8 en -C
J F M A M J J A S 0 N 0
DAKAR 0.4 0.7 0.0 0.0 1 1 9.4 90.'1 223.9 174.8 63_6 2_1 2.8
KAOLACK 0.5 0.9 0.0 0.1 7.8 61.1 160.2 295.1 200.7 63.8 4.0 2.6
ZIGUINCHOR 0.1 0.9 0.0 0.1 9.7 125.\ 3e~.7 53~.d 361.0 146_0 6_1 O.g
ST LOUIS DB 1.4 0.0 0.2 1.3 7.2 44.2 160.9 è6.7 26.5 ~.4 3.3
tll oluviomerrle moyenne en mm
Tableau 4' Tempéra/ures moyennes et pluvJomefne moyenne fi Quelques endroits al) Sénégal (moyennes sur plUSIeurs dizaines d'rmnoos) (2).
1.3.1. TEMPERATURE
La plu~ grande partie des cultures legumières préfére la fraîcheur de la saison sèche pour une produc~
tion optimale. Parmi elles. on Irouve l'oignon. la pomme de terre. la carotle. la laitue, le poivron. le navet,
12
LE SOL ET SON AMELIORATION
Fig. 27. Matières organiques: le compost décomposé. Fig. 28. L'utilisation de mesures
representent 40 g "·"'.rIm'"''''
Fla 31. 9f1 caniaCl Ci/fiGl /WOO 168 fBulllfJB riSQue lie 18
13
CLIMAT ET FACTEUR fi HUMAIN"
FUJ. 32. Le al/mat Dt 164 ClI/IlJfl'Jli mfifalCflsrss. Flg. :JJ. BDIID CUItU" dB la/fua DfM1uJt6
mCJflIO ;l gf:;J/fIOS qU:;J(J(j JI fjJl po;md;;1!11 1<1 sal$on fra/CliP,
14
le pois, le chou-fleur, le fraiSier, la tomate, le chou, le haricot nain, le melon_ On les appelle parfois les
cultures de type "européen ...
Les quelques cultures Qui preterenl plulOI la chaleur sont le manioc. la patate douce, le piment, le bisap
elle gombo. On les appelle parlois les cultures de type «africain ...
PlUSieurs legumes Ou variétés de legumes peuvent etre cultives pendant presque toute l'année mais,
suivant leur preference pour le froid ou la chaleur, donneront des résultats très variables en fonction de
la zone et de l'époque de culture_ C'est le cas pour certaines varietès de chou cabus vert, de tomate et
aussI pour les cultures de jaxalu, pimen!, aubergine, patate douce, pastéque, bisap, chou de Chine.
gombo, courgelle, concombre, haricot à rames. navet chinois, etc ...
Pour les exigences ou les preferences de chaque culture au Sénégal, il faudra se reférer aux fiches
teChniques par culture_
1.3.2. LUMIERE
Les cultures maraichères sont des cultures Qui prefèrent le plein soleil, donc il faut èviter de les cultiver
à l'ombre. Cependant, dans des conditions de chaleur excessive, on pourra envisager de les protèger,
surlout les jeunes semis (pépiniére) et les jeunes planls repiqUéS, par des ombrières pendant les heu-
res chaudes de la journée.
Certaines espèces et variétés comme l'oignon, rail. le bisap, la pomme de terre, la laitue ... ont besoin
d'un nombre déterminé d'heures de lumière pour pouvoir produire des récoltes. Ces besoins en lumière
sont souvenl liés a des exigences particulières de lempérature el ainsi, il ne sera possible de faire ces
cultures qu'a certaines èpoques de l'année.
1,3.3. VENT
Plusieurs cultures maraîchères sonl sensibles aux dégâts provoques par le vent, surtout l'harmattan,
vent chaud et sec. souvent chargé de poussière, Qui souffle pendant la saison sèche. Tout près de
l'océan, le vent maritime parfois chargé d'embruns, peut aussi provoquer des dégâts aux légumes par le
sel qu'il contient.
L'haricot esl un exemple d'une culture Ires sensible aux dégats provoqués par le vent (Fig. 148, 268).
1.3.4. PLUIE
L'activité maraîchère élant surtout une activité se déroulant en saison sèche (octobre-juin) au Sènégal,
Impose l'utilisation de l'irrigation pour satisfaire aux besoins en eau des cultures. Même en hivernage, il
devient nécessaire d'irriguer car les pluies sont souvent irréguliéres et insuffisantes, Les cultures ma-
raichères ne supportent peu ou pas le manque d'eau, qui se Iradulra loujours par des perles de récoltes
parfois très Imoonanles_
Plusieurs CUltures sont sensibll':s é l'excès d'eau provoque par les lortes pluies de l'hivernage et il fau-
dra donc assurer un drainage, surtout en terrain argileux, en donnant une lorme legèrement bombée
aux planches ou en cultivant sur des bunes_ Les pépinières en plein .lIr en hivsrnage ne réussissent
souvent pas à cause des fortes pluies qui les détruisent.
- choisir des espèces et des vanét~s d@ lègumes en fonction du climat de la zone el de la Dériode de
l'annee,
- éviter de çulllvGr il l'ombre des arbres ou des nAtlmentt'l_
- Installer d@s brh.e·..,enl pour protéger les cultures du IIsnt,
- assurer urie humidité correcte du 801 Dendant Ioule la périMe de culture, par les arrosages, un profil
adapte des planches, le drainage,
- respecler les écartements corrects des cultures daM lé but d'évltAr une séchereHe ou une humidité
excessive de l'air autour des plamas.
- protèger, si nécessaire, les pépinières et les jeunes plants de la chaleur excessive par des ombrières
failes de feuilles, de tiges de paille tressée ou de crintings formant un toit supporté par des piquets
Ou des abris individuels faits de feuilles de palmier. Enlever cette protection quand elle n'est pas né-
cessaire, car les légumes ont besoin de beaucoup de lumiére.
- prote91!1f 181i pépintères des forlss pluies en hivernage,
1.4, lE FACTEUR "HUMAIN ..
AV/HII d~ l'le 1,')I,cer flôi'\;') lU'e 60Nôh6Î1 mllrE!ichére dans une cerlmne z:one, Il fnul consIderer le fadeur "hu-
ffi<lln" dQ LI prodvçUQIl 9\ de la Qui orodulra 108 ? QUi va encadrer 109
oroaucreurs:' QUI Yb. OMMmmer 1::1 OUI MIt'IMe:rtlôll."Nll la ?
1,.Ii 1. LA MAIN-D'ŒUVRE
Lei culturelii miJrOlÎchèras sont exigeantes en mall'H'fœUYre (FIC. J.f, Il faut dOl'lC l'Ju'il y (lit ~ufti
Sâmmenl de personnes: dans I)'W :zone et sur un périm";me maraicher Dour exécuter les Travaux sur les
Dlanones CIe l~ourl""II:!\. Le Tebleau 5 monlre le nombr@ d'h@ures de Irava;1 pour cultiver
1000 m" de légumes, sans commer les arrosages journaliers dont la Ouree esl très vanable,
de temps. On comme Dar exemple IflWAlllêur psul assur@r
r èll:hôurè el de iOOO 1 (= j!no 56 x ~ arrosoirs 10 1) o'eau Dar heure a Dsrtlr 08 MeU'lI!lS
dlsl:wtgg d'en moyennQ ~O !TI oee DlancneS 8 arrM6r. LM Ol"liHreA oril!:nlfllil:> du Tôbleau 5 ont el .. oblli!-
nue en MétlOI'
Peolnlere 12 h 20 78 hOO 19 h 00
Fumure 13! du terraÎn 15 h 10 18 h 40 '4 h 30 18 h 30
~Iant~llon 91 rGmpumemerli des Dlanta non mDrl!'. 22 h 50 18 h 00 BQ h 50 16 h 50
Sarol80M 22 h 10 17 h 00 45 h 00 16 h 50
Fumure d'en!rslll!!n t'S h 20 12 h 10 6 h 00 7 h 00
171'\00
91'\30 5 h 00 5 h 00 8 h 20
Récolta 13 h 20 87 h 30 33 h 00 58 h 40
du I@rrain 16 h 00 la h JO 17 1"l00 15 h 30
On ",dîme qu'sn moy@nm;~. il I~ul .3 à 5 gy . . rhne en Dlrmcnel'lce Dour talfe un heetare dt Ma-
ralMaae, 0 oerti!IIi'lS r'nOmenb fl:>:>I:lle3 pl'lr unI'" main-d'œuvre tempor:,jltre pour blilsolns ponctuels
comm", 1;;1 plarmnlon. la récollliI, li/le .. , !..I:I mam-a'œuvre salariee re.orllMlite UM dè!'lt"!Me ,...... ,..."'......
{tôM 10 I:ltMu~!iM mô.michere.
Av~ç ...mit main-d'œuvra familiale. Il 6S1 OOSSIOIB. sUivam \13 l'IOml'lra (lM meMbre:". de la famillè, de hure
un familial d@ 1500 2l 5000 m~. un 9H.JII.llXlmant de producteurs. les surfacee oulfl-
vees Dar me more oeuvenr être tFM variablM er voni de quelques 8 WO m 2 . La $vr1a-
ce alors d8& besoin!i> de çhaQue tlu grQupement Dour rauto-cMeommatlM et/ou la
venté La oroducrion maraïCl'\efe destlf'lêe fi la commercl"llséllion doit être $UHiIii~mmellt rèmunèratrlce
pour valoriser le travail OU paysan el de sa famille. alnel que. les II"Ivesb5~èmenls fllils.
Celle marn·d'owvr@ doil ;;IUSS! être qualifiée. Conlrairement aux grandes oultures. t'If'\ mal"al~Mge. lm
aura plUSieurs diUl.lnes el d@ VliIri@I@§ ~ cultiver qv i ont louleli leurs eXigences panlcullèras
en ce Qui concerne les teChniqueS OUituraJea. la Drotee1lô1'1. la recôlte, la 4!!k., 8\ il fau!
donc quI'" I@s liu.!!:i'!il@n par leur encadrement. sOÎQnl cBl.)atlles ae Droouira cee cultufee de
taaon oorrecte (Fla J5J
1.4.2. L'ENCADREMENT
1.4.3, LA COMMERCIALISATiON
Une P8rlle ae la production maraîehére sere vendue sur 1815 (Fig, 36). La commerciali-
sation est un asoect encore trop souvent dans la. planification d'une activité Cha-
que année on continue à observer qu'il des moments de forte production. vOire Même de surpro-
dUCtiOn, à la fm de la saiso!'! sêCM, el des moments de pénurie de surtout pendant rnlvernage
et en début de la saison Mahé. L'offre de légumes Sur les marches est donc très variable,
16
On peut considérer Que la demande de legumes par la population d'une certaine zone sera
moins constante pourvu Qu'il y ait des légumes sur les marchés à des prix raisonnables
l'année, les étant des denrées ne se conservent peu ou pas,
pour cultures, leur commercialisation sera donc dirigée par la loi de "l'offre et de la deman
de ». le prix sera faible en période de farté production et élevé en période de faible production,
la 1 montre de taçon simpl1fié, révolution de l'offre, de la demande el du d'une culture
maraîchère avec une forte production pendant une partie de la saison sèche comme cela est souvent le
cas avec certaines productions tomate. pomme de terre, etc,.,).
--------. .'
~.
\
-.-.,-. -. -,~- -~-_ ...... ~-
" ./
SON D J F M A M J J A (mois)
Le Tableau 6 montre un exemoie de la fluctuation des oendant l'année, (fun kilo l'U,,nl'lr'l> sur
qvelQuei miilrchés au Sénégal.
Forte production
Mois
Marches J F M A M J J A S 0 N D
Marché à Dakar (19S:ai 175 170 214 175 151 119 150 189 241 225 les 18i
M1'H'~he il KlIOleck ('983) 200 196 169 72 127 43 89 '21 197 180 179 189
Marcné à Ziguincnor (1985} 206 170 187 141 118 101 154 191 181 193 181 187
TMI/MU 6: Prut (){)ur 1 kO tfoi,,n()M svr amorché:;. iJU S@n@f}sl pf/ndélnl vns ann@@ (4) (5)
Si la oroduction maraîchère est sunoui destinée il ID vente, il est necesgeire de bil'!/'I etudiêr la situation
des marchés locaux et des marchés urbains. allan! de démarrer le prôduction. Il faut au$si
connaître la $i!valion des autres de la région Qui peuvent se situer plus proCheS IlM mar-
chés et rYHeu)( desservlés par un résesu roulier, comms dans le cas des ceintures vertes ., autour des H
orannes vlHes. el l'l.ul seront donc beaucoup plus COMpétItifs que les dans les ~ones encla-
vées et loin des marchés. Dana oe dernier 08S, Il sera Intéressent de cultlVér des @:!Ip@ce~ pour
l'autoconsommation au niveau du village ou des qui 5upportel'lt mh'~U\l: lA èMMrv&tion et le
traMpOI1 bulbes, racines et tubercules) .aiMI qUè des Aspeces qui se transforment pll,.ls laçi-
lemel'lt et bisep secl'lés, CClncentre de tomates).
Dans le cas d'une productÎon destinée à d'autres problèmes peuvent se poser Qualité. tri-
age el transport, cons@rvâlion au Ir~1 i!.É;nen, ele., deviennent des faoleurs !rès imoor-
hmls el Il va sans dire que ce type de ml'lraJchage se hmlh... en gênerel a d@s zon@i favorisées sur le
plan de la production et des infrestructures et qU'II se lail par des maraich@rs ayant bel'!lucoup
d'expérience. et qU'en ee maraieMge cre>tpôrtBtlon êS1 SOUMIS à des systemes et cirCuits de com-
mercialisatiOn organisés, La prix oe revlsnt ds csa cultures est en pluS élevé a cause de III
Qualité et des soins à cea croductlons.
'1.1. L.1i FACTIiUR "FINANCIER Il
La nroouCtion dB culllJrM n'l1'l.rlliCMrM l'IMM.''\lte GenlllM In\l~MI!!I!!I~Mêl'lt! .:lé M~é dM$ It but
mOY4illltii dlil groductlon, 1..' de ces inyestissements est yariable suivant l'amoleur el le
COOl:lDhon de Iii env1ug@s Il esl Imporhm\ d'.i!l'!i:Uf@r un" bonne !jedlon dEI l'exploitation m:udÎchQa
H~ \il ",Ue yeUI être renli:lOIIiil el rémunQrmnce.
- 1.. b()ghU (1) sen a retourner la terre. ê enfOuir la à creuser des trous el des tr9/1-
chèes.
- le râteau (2) sert a émietter la terre. niveler et nettoyer les planches.
- "arrosoir (3) s'utilise pour l'irrigation. La pomme s'enlève afin de donner des
''''lI''''''''''' au pied de certaines cultures concombre, tomate ... ).
le pulvérisateur (4) est mdispEmsable pour eHectuer les traitements phytosanitaires avec
des pesticides du type .. concentré n ou " mouillable Il,
18
- le seau (5) sert à transporter l'eau pour les arrosages el les traitements. Il peut servir aussi
pour le transport des engrais ou des récoltes à condition de bien le laver chaque usa-
ge.
le transplantoir (6) sert au déterrage des plants en pépinière et permet de garder une malte
de terre autour des racines. Il peut aussÎ servir à faire des trous de plantation.
le plantoir (7) sert à faire des trous de dans le sol. Un morceau de bois pointu
peut servir.
- piquets et cordeau (8) servent à marquer les limites des ainsi que les lignes des
semis el des plantations.
- le mètre (9) en bois. mètre ruban) sert a mesurer et à délimiter les planches et a mar-
Quer les écartements.
- la serfouette (10} sert à exécuter les sarclages el les Un 1er à bélon recourbé el
aplati à son extrémité peut la remplacer.
Les oullis " utiles» qui faciliteront davantage le Iravail des maraîchers sont·
- la fourche à fumier qui sert à manipuler le fumier, le compost, la paille et les las d'herbes,
à ramasser les débris el parfois à faciliter la recolle des tubercules el des racines.
- la binette s'utilise comme la ser/oueUe pour les et les binages.
la houe sert â préparer le terrain, creuser des trous. faire des buttages el des billons. Elle
travaille moins profondément que la bêche.
- la brouette est le moyen de transport au niveau du jardin.
- la machette sert à débroussailler. couper les herbes, couper les piquels et les èpointer.
la batte s'utilise au lieu des mains pour tasser le sol les semis. C'est une petite
che avec un manche.
- la pelle sert à prendre la terre,
- la poudreuse esl nécessaire pour l'application des pesticides sous forme de "poudre sè-
che ~.
paniers, sacs pour les récoltes.
verre li thé, boîtes de lait. cuillères, boites d'allumettes, etc ... peuvent servir de mesures
simples pour les el les N>(,I'I"'lrl~,,::
la balance est Irés utile voir nécessaire pour peser les engrais el les récoltes. la Fig. 37
montre une balance simple à 12 SOrllE! d'un Dour D6ser leS récoltes.
TOut ce m.;tt8ri'i:ll dol! s'irvir pends!)! nlvaleurs Mmpeone~ Il faut donc prendre bien soin de
. ~es oulil~, Il1Is utiliser pour le seul usage aUQuel Ils sonl destmes, les ranger dans un abri au
Jardin ou chaCun d'eux a une place précise, les nattoyar aprèS le travail et les entretenir {grais-
sage,
Tobleou i. GomoaraÙ'iCJf1 de dlHcrenlo (loolc" de acpenoco Cf1 DoulVenlacre du OOÛ/ lo/al de ,-/ur:'IIIW•.\
1.5.2. LA GESTION
la des paysans, l'oblectlf recherché en produisant des CulturElS maralchéres est l'ameUora-
lion d., levr revenv monètaire. Ceci n~çessi\e une bonne de maraichere et donc
ul'\e e1lCceliente tOnr'iflÎ!I~flnc:e dt':~ techniques de production, ainsi que 1.. maîtrise des asped!'! @conomi.
aUBs el financiers liés à la oroducllon. Il flSI Imoonant DOur la maralcMr de Illen gérer les InvMtlsae-
menls Qu'II a fait. soli avec son argent personnel, soli à l'aide de financements externes (prêt crMIt
agncol@, projet d'l!:!Hilslanc@) el d'en ;u:!!lursr III rlinb,biIiL@, Un@ m<luvaÎS!il 9Gt Gouvenl la çause
oe rechec {flme emrsorlea maraïCMre.
Le "I:!rodult brut" eSI ta val,</ . ,If de la rnaraÎchere au moment OG la veme. C'eSf le nomtire de
kilo!! r@cO\\I;;!t!i, mulliphè par le orbi CIe vente l'lU kllô Il faut donc peser I@:i< récolbt§ ;;lI nolC;lr
loe prix de venle en foncllon du temcs et oes marcMs. Geel oermenra (le MMler It'ls moments de pro-
duction el les marchés les plus intéressants et faciUlera ainsi la prise des déoisions de la gestion
l1e l'exploitetion Mêlreioi'lere
De ce oroQl.llt bruI. IIlauan'l ensuite oéOulra les cnargas oas «agents CIe OrooUQllon .. ou lies "mfr8ntl'l"
et ain:'li on obtienl 11'1 brute" de \a produchon. Elle de comparer la r@ntabilité de diflém~n.
les entre elles. donc un 01.1111 de gestion Imoonanl,
il hwdrl'l @nCOf@ hlmir dl!ls "fix@s" d@ l'@xploltallon avant de çalculer le "revenu
not" , Ge ~ravenu nel" dOll valoriSer le travail et las risQues prIS pEU le maraiohêr et, eventuellement, ~tl
famille,
Il 8~t important d@ ne pl'l~ con§idérer I@ " brui ", c'est-8-dir@ l';;\rgsnt qu@ l'on reçoil <IV moment
oe la vente l1a8 leauma8. comme le "revenu neh eT il faut donc menre une Ol'Ii1le ('j~ cet araent de côté
:a/in dlil couvrir 11iI!! [rlii" dlillii dilfurenl" moyenl!!: dlil produdion pendant le" camp:agn€l!;; m,;;"r:alçhQnill< ~vc
C8sslvBa,
Dans le cas petite exploilalkm maraîchère simole sans charnes fixes imporMntes. ôI'I pl':u! st':
contenter d'établir des fiches de comptes simples qui devront permettre de contrôler l'état des Oêpen-
ses et des recettes liées a la prôductiôl'l maraïchere
le cas des Qrandes périmètres marâlchers Qui disposent de moyens ae proauction Importants et
qui ont ainsi des charges fixes élevées nécessitant souvent sérieux, la gestion
n'est plu:> po:>sible 56n5 une comptabilite preCise et L@ur geslÎon 8s1
tleaucouo 0lU8 comollauée et Olfflclle.
I.Qi QXpmfJlf/f; ilJfVinti lffuWQnt IQ Cil? tJ un p~YSlin QUi, svec rSUlfJ lID 4 OU ...'lllrs, il !SI1JtSi} uni} tU/WIll tr{)l!'1nl'1n &ur UII
n(;%re dMiS diUéréntC{j GOndillOrll).
A L@ p3yS;1Ifl r9Spscl8 185: de producl,'on !!'I oblienl un remdem"m de ';'0 fonfl"s;i J'h",c:lilf8 qu'il vend il un
flillutlvflmem DIJIJ CIJf Il Q J)roaul! celJ oIgnons Of) mrluvrlllJo oonservatlon en DllIlne (jDrlOlllJ tftl fjtMUl:t/{)tl
Le cil/Gui des ddf~renls fscteurs quj lUI permettront de juger sur la renlabtlilé de ceMe opimlÎù:m sera comme sui/
Le pri)! de l'eau au m J Ii/SI Cli/luJ fli/ndu à la pl<lfllQ QT! I/:man! compte de l'exhaufO, l'Img,won manuelle, la remise en etai
du r:JlJifl'i aplSt QUelques l:am(JEJan8l3. ramOrflssemem de 1 eoU/pement. des MrOMj,s. etc
LIi! paysan l'lilise un p@sticid@ el un mouillanl POU! JulllH conlfQ les altaques CIe /lmps sur les OlgnDns. /1 rospecre aussI
l'uulisalion dos fumures.
20
b) les charges (depenses) fixes
amortissement de son oulillage, valeur 125,000 F.CFA a 20 % par an 25.000 F.CFA
Nous supposons qu'il n'iI pas d'au/res charges fixes comme Je terram. la cio/ure. des cons/ruetlons, etc.
Les bulbes d'Olgnon Jaune Hilld de Valence ne se conservent peu ou pas et le paysan est oblige de vendre sa pro·
duction Immediatement il un moment Où il y a deja une forte production dans le pays.
d) la marge brute.
prodUit brui moms les charges des mlranls le) (al \ 52.050 F.CFA
Celte marge bruIe permet de comparer la renlabilile des productions entre elles.
e) le revenu nel .
- marge brute moins les charges fixes (d) - (b) 127.050 F.CFA
B. Le paysan ne respecte pas les bonnes techniques cullUrales et veut économiser sur les (raÎs des fntrants en n'achelanl
pas les fumures et les pestiCides necessaires. CecI se Iraduira par des pertes de rendement et il n'obtiendra qve, par exem-
ple, 14 tonnes a l'hectare.
Le calcul dt; son ,,,,venu nel sllm; commlf' suil
C, LB pey8an GonnOIt IQS IOchnlQues do pfodul;lion l;;J.fdiv'il el &il/I QU!iI l'oignon de çonsrvfV;lllon se vljJnd Ir9$ bien p8nd<int
/'11""""(11,,,,, Il dèe,rle d'cnveslir dans une construction, un hljflf}M de conservelfll:)/) simt:>/e. [jour (';fOO/(l'!f Mil Oi(JIlOflIl.
Le M/CU! (if:) sa Il/Mlf/on rmancl(Jre sera comme su/( .
a) les charges (depenses) des intrants :
- comme A mais avec (jes semenoes de " VIOlet de Ga/m, ", un oianon OUI se conserve
(semencss au même prix) .. 847.950 F.CFA
2
b) ltr4s (d"r"n:;",,) ILfC:l
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,1U_~::i' /'mve:>los:;emen/ qu'il il' Il,,) ",.nsi q')!'! (!lS H$qUli':> qu'il il pn'Ji; élfI COfl5:li'fVlIn/I.." oignons
22
AMENAGEMENT ET MULTIPLICATION
Fig. 38. Erosion suire a l'irrigation d'un terrain accidenté. Fig. 40. Brise-vent interne fait de graminées,
Fig. 41. Planches avec ados pour une meilleure utllisaliof! de l'eau Fig. 42. Il n'est pas rec.ommandé de cultiver
des arrosages. ml!;Jangees sur la
Fig. 43. Plante de douce malade (gauche;) Issue d'une; mu/ti- Fig. 44. Bou/ure de patate douce saine et un bon champ de
plies/ion vé~1él,~ti~'e;. cafion de bou/ures.
MULTIPLICATION TECHNIQUES CULTURALES
ITIJ/rfl aB Jüll8W UMU~ l'l'un semi:; d.. Fig. 4d. ~c;hantIlIQnlJ Cil) l1emlJnC&8 lie DOllfll} aUGIiM.
f[J.J"'''w"",m paf le DflY0811.
Flo . ., r. Te,,1 dl!! fllilrmlnlllllofl d'un 101 dg i>pmfiflOQI1. <48. Semis dirlild di'! COUfllstt8!iô lin PIJQUfirq.
Il est important de bien ces s'appliquent. de laçon sur l'ensemble des cultures
maraîchères, si l'on veut reussir la Pour les techniques culturales de chaque espèce il faudra se référer
aux fiches techniques par culture.
1 plânche:> de teoumeB
2, planchf!!s de péplnl('Ire (oree (fun OOlssln)
3 Dassin
4. ~UI'5 (Oolm l:feau)
5. abri avec outilS el Intrants, composbsf@
6. brise-venl d'arbrl;ls (IrUltièr!'\J
7. el'\trée
8. brille-vsn! inll'!rne (crmtll'l{l8)
9. clôture
!
:
U l,III ,::1 :
1 cm"'- 7,5 m
Fla, 3V /J!S. Plan a un j{/f{1ln m;lI;JichQl,
26
2.2. CHOIX DIES IESPECES, ASSOLEMENT ET ROTATION
2.2.2. l'ASSOLEMENT
Une fOIS le choix des cultures fait. on déterminera l's8&olemenl du potager, c'est-à-dire la division du
jardin en planches ou .. soles .. où seront cullivés les différents légumes.
Il n'est pas conseillé de cultiver plus d'une espèce sur la méme planche (Fig. 42) car on risque d'en-
traîner des problèmes d'entretien, de luite phytosanitaire et de récolte. La seule exception à cetle regle
pourra être la culture .. associée ... Dans ce cas on cultive en méme temps sur une seule planche une
culture à croissance rapide et à cycle court (laitue, radis ... ) semee entre les d'une culture à crois-
sance plus lente (aubergines, tomates ... ) el récoltée bien avant cette dernière en lui laissant pour son
dèl/eIC)ppem·ent toute la surface de la planche.
Il ne faut pas non installer une îeune culture d'une espèce il. coté d'une vieille culture de la même
espèce car la de souHrir des problèmes phytosanitaires sur la dernière.
Il faut éviter de cultiver les mêmes légumes sur les mêmes planches pendant plusieurs campagnes. Au-
trement des problèmes phytosanitaires liés au sol risquent de se déve-
lopper plus rapidement et les éléments nutritifs du sol ne seront pas utilisés de optimale,
Une bonne rotation culturale évitera ces problemes et tiendra donc compte:
de la senSibilité des légumes à certains problèmes phytosanitaires. surtout aux nématodes à galles
8) mais aussi à certaines maladies du sol (racines roses de et de l'ail. fusariose de
la tomate, du gombo et du jaxatu, nervation noire du chou).
- des besoins en éléments nutritifs, l'azote pour les légumes feuilles, le phosphore et la potasse pour
les fruits et racines (Tableau 9).
- la profondeur de l'enracinement des (Tableau 10).
Plantes très attaquées . baselle, betterave, carotte. céleri, concombre, courgette, courge, gombo,
laitue, melon, pastèque, persil. pomme de terre, jaxalu, pi-
ment, pOÎvron, variétès sensibles de tomate, patate douce et haricot.
Plantes peu ottaquM8 , ehou, oignon, ... il, ~çhalolle, poireau, radis. navet. vsrleté!'! rê$i.sl.ilnl!!l~ dlil
,omatê~, phtale dOUC6 et hariçQl.
,. 1.1 III 1il5 , laitue. chou. épinera. perSil, Célen, ehicorè~ ...
L~um" raclnGIl ou bulbeB : oignon, pomme de terre, patate douce, maniOC, carolle, bellerave, navet.
radis ...
27
P8U profond ail, Illilue.
( < 60 Cm)
Dans; une bonna rotai Ion unè Cu liure Ires allaquéê par le~ r'lèmàtodè3 t. gtJUê~ serti suiVie ,.,M
une Eulture resi~tMre l'lU une un légume fl'Jullie pal' un li fl'ulH\ OU li racinas. une
culture a enracinement peu Dar une culture à enracÎnement clua profond.
La plupart Cles cultures maraîchères sa par semences. Sauf pour les semences hybrides, c'est
un Înlranl relativement peu coûleux mais qui est d'une grande importance pour la réussite de le oulture.
Le 0001 DIUS élevé fles Mmenos8 IwbriOae, Bouvent IMlauées Dar la lenre ~ H " aDrès la nom CIe la va-
riété. est par les de @I d", rÉ!si!.hmce de ces
dljs.
la DrMuelion Of! SemlilnCQS e~n un traval! slJéclelh;;é Q\AI une bonne cormah;.,,~nçlii
d@ production dormMO~. pl'llllrllMtion. hybridation. etc .. .) filMI oue oee 850ecfS
phytosanitaires. La oroduotion de graînes par les cayeans est deconGliillllêQ la
des cas. car on rhiQI,I'i I@s caracl8risliqUlii!S de!!. varilÎlhll!l qU8 l'on v@ul produire. CecI esl sur-
tout I@ CilS des semMees La Fig. 46 mMtrê dlMer!'ints (je fruits de JalUl.tu op}tenua ae
semences aulo-Drodultes par les paysans, Cenains de ces fruits ne se vendaient Das sur les marchés.
La 46 montre échantillons de semences de bonne quahte par le service spécialise
semences du
dal'\5 la prooucllon de
Pour certaines espèces comme le llil le jaxalu, le bisap, etc .. des paysans prodUisent
dlil5 semem;es el,lx,-mSmIjS. Dans c@,cas ill8.ut bi@n Isoler la cultur@ qUi les 9rlllne~ d.!lns le but
d'8vIlI!lr 18 provenant (j'UM l'lutre variete, et aMurer un côntrole rigoureux dee plantes dans
le hUT l'IarracMr toute Dlante oul ne represenllOl PIiiIiO loullOllii !I,ilf;l clilrlilctGrl~tlQYe~ voulues Q\,J Qui e!lit alla-
!Jar ravagel,./nj;. Ne prendre des graines que de frUlls 8 malurils, sains @I de maladiè:"!
ôU de MQôt5 CIe ravlloeurs. Il flSI ulila CIe taire un te SI CIe oerminBtlon (Flf}, 47) !le cas amines avant de
proceder au
Il Mt Drêférl'l.ble cf aenater les semences potagères \tn début de campagne maraich(jre,
Les Qraine~
achetées ou onl un", durée d@ cons.Nalion Irè!! variablê commé'! lé'! montre
le Tableau 1'. Ces renseignements ne sont valaOles Que POUf les semences oonservées dans des
ooMitions de température. humidité el Idéales. Dans des moins favorables, les se-
mences na se conservent Que rarement pendant des périodes aussi longues.
SI l'on n'fast pas sûr du pouvoir germinatif des on peul procéder a un
lion .. Pour ~ela Il fAut semer l'IuelQues llazaines fle graines dans un petit CIe sa-
ble mouille couven de plasUQue transparent percé di/ pi/tits trous pour permettre une bonne aératlol1.
Garder le mais sans exces il cause des :je pourriture, et le nombre d
graines QU1 ont levees après une à deux semaines. Si la levée est satisfaisante on pourra procéder aL
semis du lot dont on a pris les graines pour le test Le Tableau 11 indique le pourcentage de germina
lion minimum de diHèrentes espèces. Ce tableau montre aussi quelques autres caractéristiques des se
mences maraicheres.
Il ne faut pas semer des qUÎ sont déformées, trop trop brisées ou attaquées pa
des maladies ou des insectes.
Il est possible de faire un semis en pépinière ou un semis direct. Toutes les cultures maraïchères peu
vent être semées directement. ce qui permet partois de gagner du temps, mais pas toutes les cul!ure~
peuvent être semées en pépinière.
F~n"'~A
grailles besoins en 0J0 minimum de durée de conser- semis direct .D)
par gramme kg/ha germ Ina tion vation en années ou en 1-">1-''' """ '" (Pl
AUBERGINE 150 - 300 0,3 - 0,4 65 i 4-7 P
~E
500-1000 4-6 65 3 5 i so
GOMBO . 15 - 20 4-5 70 2 SO
HARICOT 2-4 50 75 3 SO
90 50 ao 70 0-6 SD
Rèe .
700
280- 500
--,
3 4
0,25-0,30
65
15
Tûb/eau 1 1 1':, Q~'~ '4U~U":; (le QuolQI/OS semences m8ffjl(.f1fJf()i';.
,
4
SO
p
Cei,''''''I#;:5 variétés (voir fiches techniques par espèce) des ""spèces avec un • ainsi que des tubercules de pom
me de terre, des boutures de patale douce el de manioc sont en vente au C.D.H. à Cambérène.
2.3.3. LA PEPINIERE
La pépinière l'lM le. p8rti~ du jardin destinée à la oroductlon de jeunM plants s~ms st v;gOl.lre\.lX IIiGUIi
d'un semla, C'est li eet endrOit que les plants passeront les Dremières semaines de leur viE: en .,!ten-
dant leur repiQuage à un endroit définitd du jardin jUSQ\.I'à la récolte. donc une partie très impor-
lanls du polager. La ae la culture AIMI qu@ des 'I#",vil"i> dépendronr en grande
partie des soins appor,,,,,,, aux en pépinière.
29
LM avantages l'fun semIS en oèQlnlère som;
une ôconomle l:Ie ~18ee el de tamua car planlS n'occUgerOnl QI/une petile partie du
el l~i!i?~~fQnl ~in~1 I~ place à d'autres cullure3 encore quelque~ ~emaÎne:'L
une QconomlQ de graines Ç:;jf Id plup;;ut dli!ls, plants !,~ri! .~piqUl!.'I!! @I il nI!!! ~@n, pi'.lS nliJc!'J!nl!lre
d'éch:lIrcÎr le !leml:'!. Ceci eM /';/'\Core Dlua ImOOl1am OOUf les semences - hyom1ss·· QUI som partois
assez COÜIeVSIdS.
..n(~r:.l~ ~t d~ p~8tldde!!l 5uih~ il la surface relali\l8mllmt plu!! preiitê d'unê
mli!ns par a un lIl!ImiS direcf
- une amêllorlltlon Me 1'1Oll'le apJ'HiI1M eUH planta car Il 133t DluB facile 09 oontrOlor un sarnia en pépi-
nière au'un semis direct,
- la pOf>ltibilité de choh.ir p!"nt, p!t.lf> sains et Vigoureux pour le repiQu ... gl:*,
Eltml donnee l'imporiilf\ce de 10 pepmu::;re, Il convient donc tlè l'in:'ltôllèr au rr\ëillëli~ ~I'\drol' du Jilrllin lll'l
oDservanI les omeree sulvams ,
chOisir un endroit d'acce8 'Bdle !!II I@ d'un point d'eillu. GI!IHI!I @t!.U doit ihe dEI bon-
ne Quall!é et en quantl!e 5ufflMnte.
- choil.ir vn plat 'W9Ç un ~o1199vr 'Olt 1;1I9n dr",ln9,
- proteger l'endrOII du lient, per un bnse-v .. nl, 1<1 êventueUement dè1ll l'hivernage et du
8010il p~r lori@ chaleur De:; l'Ib(i~ dé têUIIiM. de tiges. /je efinTin(ls. etc, oe!JVsn! convenir, Ne pas ou-
blier cfenll'wer ces /lOrle auana Ha ne som cas néc~ssaires car les en pépinière ont besQin
d'une bonne ~ératiïm \i!1 de lumiSre.
- <:h;anger l'emp!iilcvmvnt dlil 1<\ de tempE: à aulrres dâns. I@ but d'EMI@f I@ ds
probleme, phylésllnitfurè~ hèS au !'Iél melMIMl. ou dOalnfoeter III peOlnlere (VOir p. 68)_
La ~\.Irlaç(;l d~ I~ pt!lplnisr@ ~8ra fonction di!! 1... ~urfalCI!!I de production el dlu dÎfflilfenhn. IiilliIDêC:liJ1i
IItuf 6ultilltr Lt5 lienM teOl'lnil'luee des (',lInêrentea oul1urM alMI le T1'I~IMU 11 l'Ionna"! l'les ron-
"" ...nn.. m .. nll", plu~ pnki-!j; sur la s@mis en d@ m8reich@[@!l_
LA PEPINIERE
3
Inl,;:o,po,g, !"gngrals mln6ral suoer1lolellement a raloe
O'UJ'\ rllll':t'iIL Ct': :lervin! en mêm@ h'lmpli il ni.
"'f,l19 Y I~ plOlOcho I.Ino orQmltilre (oie.
32
dans le creux de la
main et ensuite une de ces entre les
doigts de l'autre main. Semer dans le sillon de façon
aussi que possible.
34
Enlever les mauvaises herbes Qui sont en concurren-
ce avec les plants pour l'eau, les engrais et la lumière
et briser la croûte superficielle qui se forme à la sur-
face du sol, et Qui empêche une bonne penetration
de l'eau el de l'air. par des réguliers,
35
LA IU!COLTI!! DI!5 BILANT'
le semis «direct .. ou le sem la en "j:\laea" a comme ~ut ~e semer lM plants c'lIrec'ement Il leur empla-
c@m@nt délinitil, c'@st-it-dire 1;iI récolte, $ur les planche!> du iardin, dQnç !tans r~lJ!ouQQe mals le
souvent ev~c un l'>"'I!'\llr(,I'~"'I~I"l'"
Il Deui se raire Dour certaines cultures a cyCle courte et nu tlèvelopoement rMul! ra-
dis. _). pour les cultures qUI ne pas le repiquage (gombo. carolle. navet. betterave potagè-
re .) el/ou qUi ont un importanl des !.!!Ur
Partols on oeul raire un semis aimct (fesoMes Qui OMMnf normalement par la ~é"il'\lel'e (tomMe, pl-
menl, poivron ___ 1 d;mg la but de gagner du temps (çulture~ on ainsi les avantages (je
la oeolnlere_
LI!! T~blaau 11 donne une lis!g dg quelque!> qlJl1îie liément de (QQon lJirlilcHil, I..Q profonàeur (fun
semla mreel Cl8DeMra IlUôSl 06 rMMce el du de ML Plu~ un !!61 ~$I lOurd, moins profond on
sème el la ser~ gliln~rall</men! 3 4 la grosseur de la graine. Consulter les fiches lech-
r'll~ue!'; pM tullure P6u( les del.eul5 du :'iemi:'i dlrecl de e:!i.p@cl!!!
On distingue les mèlnDdeS ae semis OIreot SUIVMles '
@n lIanelS. On jJroçède comme pour un en Déoimèrs mais on rflaDscte des le début un eellrte-
m~r'\1 delll\llII él'ltre les du :leml:§ qw Sionl, gsn@ralsmsnl, plus éc;arlgr.il& I>emis en péDlnlè-
re. Il lal.ll IiIxécu\er un QI.I même éclalrch;~age5 dans le but de laisser de place
aux plantes restantes pour se sans se géneL Eclaircir avec prudence afin de ne pas dera-
omer les plantes Que l'on veut garder, Faire SUivre l'éclairCissage dun arrosage Les plantes suppri-
mées peuvent SEilrvir de rècoHe
Garones, (féullle5). navet chinOIS, radiS, persil, b8Her:aves potag~n;rlii, Qtc., se sè-
mem en lignes.
- /Illln C'@sl un s@mlS dir$d pour çvl\l)r\'i,!~ Ql,li ont un développement végétatif plu~
tant et aui demaMBnt dÔM dM Martel'l'leM~ /:'Jlus t':r'ltrè les p6qu~t!'; sur les
terrain comm@ pour un semis en pépinière el faire à 4 peUts trous :avec le~
48) fermer les trous el e::(ecuter un plombagl!! <il l'endroil du semiS, et arroser aussitôt
aprés. Ce l",oe ae semis direct ncceSSI(8 un démarlage prUdent oui cM81S1e à rédUire le Mmbre de
plants par poquet à \ ou 2. en faveur des plus saÎns et des plus vigoureux, Faire suivra le démariage
d'un arrosage
38
Bisap. gombo, pasteque, courgette. courge, pOIS, haricot, concombre, cornichon, elc., se sè-
ment directement en poquets.
- à la volée. Bien Qu'il se pratique parlois pour certaines cultures comme le et le radis. il esl à dè-
conseiller pour la plupart des cultures car le des planlS est freiné par la concurrence
pour la lumiere et les éléments nutritifs ainsi Que par les mauvaises difficiles à suppri-
mer avec ce mode de semis. C'esl pour ces mêmes raisons Que le semiS" il la volée ~ en pepiniére
est à déconseiller.
Dans \e cas du persil, on peul les graines fines à du sable dans le but de semer
plus uniformément. Enterrer les par un ratissage el aSsurer un plombage. Pour le reste
des Iravaux on procédera comme pour un semis en pépinière, y inclus le paillage.
LE REPIQUAGE ET LA PLANTATION
REPIQUAGE
Délimiter des planches de 1.4 a 1.6 m et de
longueur variable suivant le terrain. Laisser des pas-
sages de 0,3 à 0.5 m de pour faCIliter les Ira-
vaux. Dans le cas de l'exemple du chou on plantera 4
lignes écartées de 0,4 m.
1
38
Niveler la planche a 1aide dun râteau et emietter les
grosses mottes de terre. Ce !ravall facilitera aussi le
marQuage des lignes el des Irous de plantation
39
les dé III pépil'llèfê, de prèfèfMCê
llVM une motte l'le terre autour àee racines, RI'.II'IO(U~-
dl!! IH m@ms profondeur d@ repi-
QUage Que le niveau (l'enterrement en Ofloinlère, Cer-
lainslil cullurss :!I@ mOIn~ profond pour evitEir
lféventuelles oourrifUrS5 du coller. d'auues, oomme le
chou, la tomate, l'aubergine peuvent se repiQuer plus
profondemenl. Dans le CliiS du chou on enterre les
plants jusqu'au niveau des prem\~re5 feuilles, SMS
Mterrl'lr 16 66."JUr, Vellll'lr A M Clue lA tigo Mil p,unu:;c
bien droite el Que les racines mil soll.ml pas recour-
b@@ll v@r!; Il!! haut.
40
LES TRAVAUX D'ENTRETIEN
42
LA
Si l'on a bien respecté les différentes techniques de
producllon el de protection. on obtiendra un bon ré-
sultat au terme de la PfOducl~on dont la durée esl va-
riable en fonctIon de
2.4,2. LA PLANTATION
Pour planier le matériel obtenu des cultures Qui se par voie végétative comme les
boutures de manioc, patate douce et menthe. les tubercules de pomme de lerre, les bulbilles et caïeux
de j'o'gnon, l'èchalolle el l'ail ou encore les stolons, on procédera comme pour un repiquage en se rafé-
ranf aUi( hçhes par culture pour le~ eXlgenees dé esp8C"',
Le olus souvent le malérlel planté ne pas ençon: de racines et l'enracinement se lara au mo-
ment où le se trouve l'!F'I conlact avec lé! sol hum,de. Planlè dans un Gollroo sec. l'enraolnement
sera et dans un 801 trop numide le rt!loquA dA pOUrrir, $urtout Quand il fait chaud. Il
1011.11 donc bien contrôler l'lItat d'I'!umlt.llté du sol et n'augmenter les doses moment où
les racineG commencent fi bien se développer.
La profondeur d'une plantation est très împonante. Enterré Irop profol'\dêmenl, lé! matériel de planta-
lion n.'$que de pourrir. el. Deu profond, il risque de se desseCher. D'sutres facteurs COmme le type de
la presence de certains ravageurs ainsi Que des exigences oanlcullères de la culture peuvent aussi
determU\er III profondeur d'une
43
Il e~l n~çQ\;\ô~lrQ de 11;1 POGWOI1 v~9~tal ~ pl <Inter. LeI> r~çif1t;;1l> qvi ~e de-
vronl @If@ orien les vrer$ le bas, el lIn. lIges el fevilles ver~ le h;~~Jt CecI esl Important
pour le~ tltlltlllle:!) el h~$ ctl.leUX, le~ bOutures de lÏlanlOC el, en moindre méSure, les tuberCule::.
d0 Domme dB terre.
le matériel a reorls, c'ast-à-dlre auït a (ormé des raclnGs EH des tÎQes avec feuilles. on
exec:uterû Je:;) méme5 lrové'lul( d'entretien que pOllf une replCjuel": et'l ùb."leîVtllît lës ptlffîculMltè:'l
Ch\il,QyQ 9$QQÇ'i;!.
En oenors oes Iravaux a'entrellen 08 routine comme les arrosaQas. les épanaages de lumure (j'entre-
flen. la lulle onyloeanllalre et lee sarclo-Olnages. Il exlSle encore QuelQUes autres culturales
propres à certaines Pour les détails de ces travaux on consultera DGr
espeçe,
l'hablll1l9v çonsi$le â Coyper une parUe du feuillage el des nacÎnes d'une plante Qui sort de la pépi-
1lI@(@ Il l!.@ La,t a.vant 1.. rsplquag" dan!!; 18 bu! d. I,mil@( la d'€!lIu par la transpiration d€!$
feuilles e! [Je fa.vorlser le develoDDement l'lee raell'let:i. Mleul< vaut repiQuer la Oll'll'l!e au Mn momen!
que d@ i l'habillelge Celr I@ hul d@ bless@r Il!. I!!nln!lÎn8 toujours des risques sur le plan
Or\ytoMl'lltelr~ U"llljllla(l~ M fllit partOl1l pour oe~ eUlturM eomme le poireau et la laitue.
UlilliJUI.IiIIJIIiI des végél3uK aans l'allame ae la planta lion aounl-
InJ8 Lê m':§1i @n jlilugl!! !U~ pour d@8. boulur@s d@ manioc 81 de patate dOUCI!!. Ga.rd@r I@
Mll'IUmllie et taire la Jl'l.uM (je Drëltl'lreno~ à l'omljre. EViter une durM eïoeMlve en jEtUOI': car 11'1
r\!iiÇju~ d~ hop IiIl IJroblèmlOlli de reDrise au moment de la
lion.
- 16 .,allloge rMult r3vSOOrEltion oe l'eau Ou SOI. atouffe le8 mauvnlaea MrMe. rMutt le tMMment du
sol par arrosages Iili llils oluies. contribue li l'sODon de matières au 801, BI éVÎte le
con\:acl de C@r!8InS IrUils (melon, pastèque, concombre, fraise, avec II; sol. Il est diffiçile à
OOfenlr dans certaines zones du pays et, SI r on en trouve, il faut tlme attentIOn a certains ravageurs
des cultures peuvent s'y cacher (termites, chenilles, grenouilles, petits rongeurs). 011
utilisera urie couche pas troD épaisse de tiges de mil, sorgho OU maïs, de paille, d'herbes, de balle de
riz. elc. Ne pas utiliser la paille de mauvaises herbes ayant prodl,lil des graines.
It buttage consiste il amonceler dl'! la !@rrlil autour de!!; des planleiii d;;miii le but de favoriser
l'enracinement oe certaines cultures comme la Mmmê de terre. III tùmc.tt"!. l'lIubeq;)ooe, d'ev,ler quO!
I@s lig@s dE! c@r!âlnes cultures se couchlilnl Iill d'il proléger certaines récoltes cie la lumière QUI !lonne-
ra une couleur vorte il III OElrtie êl<OOMe {Mml'\'l~ d~ h::((ë. péllrea.u, célen, La
F'g M(j monlniil I@ de la pomme de terre Qui favorise le dévaloooemem Des raCines et oroteOB
les tubercules de le IUI'r'lI(:(e
"
44
le buttage se (ail en ramenant la terre a l'aide d'un rateau Ou d'une houe autour du pied des plantes.
Eventuellement combiner cette avec un d'entretien et l'exécuter quand
les tiges sont moins rigides et cassantes donc avant un arrosage. Faire attention a ne pas abimer la
plan le avec les outils.
- le tuteurage a comme but de maintenir dressées les liges grimpantes de certaines espèces ou de
variâtes de cultures comme la tomate, le pois, le concombre, Je hancot à rames. etc. Les tuteurs
peuvent être des piquets en bois ou en bambou longs de :2 a 3 m Que l'on enterre au pied des
plants sur une prOfondeur de 0,3 a 0.5 m el Qu'on relie partois en haul en chapelle ou par
pour assurer une metlleure stabilité de l'ensemble des tuteurs d'une Il faul éventuellement
ces tutellrs contre les pourritures et/ou les termites, Attacher si necessaire. les aux
tuteurs avec des assez lâches pour n'élranglent pas la quand elle (Fig,
50). Des tuteurs courts peuvent eviter le contact des fruits de certaines espèces en supportant
les branches qui porlent des fruils. La Fig, 101 montre le tuteurage dans le cas d une culture de
tomate et de haricots à rames.
la t8111ê Côf\.~iste fi couper la ou I@s de esoèces dans le bU! CIe favoriser lêur O'lmlllcA-
IÎon et aïr.si cfobteJ'IIr plUSieurs qUI porteront fruils où d'avancer la fructification se pre-
tiqu@ normalement Dour la tomate et le melon,
La laille delii vanalès de lomale à "croissance indéterminée., a comme riSQue.
fsuillage on e};Poser<\ les fruit5 au 50leil (COUD de soleil) et à certains ravageurs En plU5,
on risque éluSSI d@ Iransmellre des viroses de pl;;onlel? malade!> Gur des QlanteEil saines Dar le lus In-
feSte aUI rMte sur les ml'lI1'\S OU les Outils de travail (cculeau, EII. @81 donc plutôl à déçon-
sellier. Pour la laille du melon, Ulaul se rèlerer à la lIena tecnmaue CIe cette
Si on proc@d@ il la I;;olle d@ css il faul loujourl> détruire toule vlrosée el. ClQns la me-
sure du POSSible sleriliser lM outils (je taille (SOlutiOn d'eau dt" javel, flamme) chi!lqui'!
45
2.3. LA ..1I.,TleTION DII MARAICHEFU!I
Le!! cullure3 ml'tri'!lchères sonl pliH dl!! nombrIlH))( OCCOlGÎQnnenl chaaue an nes OSS oer-
lea (le récolte. MUlient rrM
L'idrentlllçaUQn de cas la. méconnaissance (l68 !SCMIClUes de DrotMtlM. le manque ainSI que le coûl
pôrtOI:'> eleve du méllenel d'''pplic.alion ~pulv@rls"tli!ur, et des pesticides Dosenl Ose DfOblemss sfl-
rieux en milieu rura1.
Pour assurer une bonna orotecllon des CUltures maralcl,eres contre leur5 ennemlll, il faut savoir Idtmllfl.r lei
probl@m8$ et connailr8, ainsi aue disooser des moyel'lfl de lutte Al"Ill'\r"'l"IrI'l''''
Les inS@c\"'l> !Oont ds l;;elll~ 1iI\ de forme ireG varlllhlM. oertoins sont pelibi @! dil!tcilsmgnl vi\;Î-
!Jles Gomme Mr le:> Ihripli dE! l'oignon. deI.> Oautree MI'\! el les
diH~r\tn\eG !J'Iules Ou coms BDnt Muvent Ill(:lle::l fi comme çhe~ saUIt:maUK, IBB
t(iquels, la cOUfltiuitrs de la pomm~ de lerre, tlle. La DIUMM' {.lM iMetles adulte:;; onl d@s ~lIe!&
Au cours oe leur~ {.IeveIOf'lpe:menl, les inS@cles subist;.(,mt des tr~m;fQrmatIOn!l (jQfIt lM err"ll'\(':ô\
succeuiv@s &onl la l:;lrve. la nymOM Br 1adUltê.
ces lIlad@!; sonl bien dh!;llncls uns des aunes et c'est !louve ni 10 l(I(ve qu, C:1!US@
19S OSOàls comme dM~ le ca, des chemill@s des papillons, les asticOls Qes mnucM5. It'~ 18(-
Viii!> de!; coléoPIQ{GS, €lie. La Fla. 1.02 mOl"llre le~ slfldes de de !~ " teu;me Ou
~1'h~U " (l11i5i que le:. p2f 1:;1 l;arvQ,
- dans d'autres cas, tous lee; siade5i se ressemblent et l'insecte est durant Ioule la
ouree de ~a vie Geci esl le cas des jassides. des pucerons. des s8ulenaux ... La Fig. 103
montre le dévelopoement des Muterie.l/x donl l'adulte n'est di(lérenr de la larve que par la
presence d@s ailes.
46
DEGATS D'iNSECTES
"
, '.
, ' 'l
(' \ '1
d'insectes broyeurs' le coleoptere tortue sur
de patate douce (Aspidomorpha spp.),
Fig 1iD, Degàts d'msectes du sol, les termites sur tubercules de I-'ig, 1 t t Dégats d'Insee/es du sOl le charançon de la patate
pomme de terre (Isopteres), douce (Cylas punlicol!is),
4
PEU SPECIFIQUES
Fi;}, 1/4, Mouchfj':i: bJ.lilm:;hliis sur leulJ/,,!: du h.,n'CQf (Born/s/fil fi/Pp.), fi/Q. 11Q. Puoelons Bur rBull/as {je m(J/M {MYZll~ M(~i(;t>e. AphJ'
!J{)IBYOliJ.
(.
\
f "
" r-
Fu), 118, DèOiJts de termlteiS iSur bouture de mM/OC (lsop/eres). Fig, t 1~. Dé()als de mlrld@s sur {euilles de
pomme de lerre (Ha/lieus tibj;jJis).
48
a
Fig. 103 Stades de developpemenf des Sill.lterÎal.lx, œuf (a), larve (b) el adulte (c).
b
c
Fia· t26 AgrélndiSS8ml!!n/ de aCÇir/fJOIl,
1. aralQnel'lI'OU(H'J ((J) llllt Mut JUtilt ifi".ble él l'œ.1 nu.
Ils 3ë nourrissent en I@ contenu dlll!fi ç~lh.ll~s des IIssus de la plante, surtout les /euIllBs.
Bl\fraiMnt l'lIMI {:lM detormation:':l. de:;, dècolorilhom, un a:§;pscl brillanl ;it 1;>1 bce inl(;>rieure
I~uilles;, le /evlllilS et un allalbUssemem (je 11"1 olMte PIU61ê;uf3
cultures mamlCl'\eree oouvent êtro o.ttMl.l~eS ~I'lr dèS acarien:'!. C'e:tl I@ cas de les pomme de
terre, la le Is manioc, l'aubergine, I@ le
1:1 1 montre rouge, QUI 881 un acarien peu sur feuilles de J<txatu 81
le:i 122, 1238/ 12d mon!rsn!les par dlHérems acariens sur le leulllaoe
Oe Queloues cultures mar81onèrM.
2.5,'I.:t LES CHAMPIGNONS
Le!'! t"lIMI"I""6r'1S par'aslle3 de3 sont des êtres Vlvan!!iI microscopiqulllul qui
dans les dlfterenta orOAMS l'te la (tioe. teuille5, rMirl(~3, frlllt~) p&.( di!~ des
ouvertures naturelles ou dlrememem Dar des Bunaces Intacres, er aul se nourrleaent au dètrl-
mtonl dl'} Ill. C8rlains provoqu@nl l'apparition de lachee; de for-
mes (rondM. Irr~oullêre!'\) ~t de cOlJlelJ~ IJAriablM verl Jaune, jilunl'},
etc. ,), ou li&\>\;)$, Panoie Us aom à i"orlQlne (la DourrlturM ou même du
flémssemem de la planta.
SUf les taches provoauées Dar les chamOlonona, on 11011 souvent apparai,re les fructifications
du sous larme d'un fin duvet ou d'une ou de petits points une 00-
3ervlltlon att~ntivé d~ la l':ôull'!ur @t de !'" struclun. de css ainsi Que de l'é ... oluUo:l
ae III malaOie, peuvent l'l raiLle dM dMerlplloM des Maiadres dMS les lich@li 18Chnlqu@!I par
ou dans la brochure Irur I~~ prÎmiipQux ennemis. oermenre Orma Olen des cas (je 1118tln-
Ou~( 1~Ô!i diHèrt':nte~ maladies 8nlre-elh~s. Pour le!! foliaires, Il esllmpoftant d'observor
aussi DIer. la Ulee Interieure (jue III face des ItoUllle:;;.
Les cnamplgMM j:lrOVOl':!uant 11l'!$ Ch8Z les cultures maraichère$ ~uvÇlnl ,urviv~ ,ur,
mi!ll~du~~
ou dl1M. le8 l:'lèbrl1'i dM sur le~ mau\lAises herbes 8t d'autr89 dans
I~ sol el panols sur la semence. On comorenara Clone mieul( le 1"011'1 dee MnMa 9"'1'11'11'\11'11
culturale~ du rotation cultural@, urcllt9@!L.) psuvsnt fortement réduire
le riSQue o'aooarition des maJadles ou en diminuer l'Importance
Les Fig, 129 li 136 montrel'lt (juelQues malêldles prôvôqut':es par des
Ce sont des petits êtr@s vivants qui ne sont même pius visibles au microscope optique. Ils. se
multiplient aussI l'lUX des plantes et maladies virales généralisées sur
ACARIENS ET BACTERIES
Fig. 121. Acariens: l'arllignee rouge sur feuilles de jaxstu Fig. 122. Acariens: dégâts de l'araignée rouge sur feuilles
(Tetranychus spp.). de maniOc (Telranychus spp-J.
,
(
, \
"
<if
Fig. 123. Acariens: dégals d'un acarÎen sur feuilles de gombo Fig. 124. Acariens: /'acariose bronzée de la tomate, feuille saine
(non-iden/ifié). a l'amère plan (Aculops IYCOJ)8rsicij.
Fig, /25. Bacteries. degâtf; dfi la gfJllfi baçtérienne sur fruirs Fig, 121$. B;,l.ç~r;9$. d9{}fII1i: de lil gill/e b8ct8ritmne sur r.,ujll8s
dG IOm:iIle (X;jnthomOn!:lIil vIi;lsICOIwrla). d8 lom8/e (Xl'ln/hamonas vesiC.l'l/oria).
Fig. 127. Bi/c/éries: dégâts de la nervation noire du chou Fig. 128. Bactéries: dégâts de la gelle bactérienne sur 'euilles
(Xanthomonas campes/ris). de piment (Xanthomonas vesicalorie).
51
DEGATS DE CHAMPIGNONS
Fly. 1JJ. CIl(.lfflplgnolli: 11(;gIlTII (f, mll(f!riU Iur ffulIIH '" mlJllJn
(;'~liiudopsrof1ru:poT:iII cubom:/c).
FIg. 135. CflQmplgnons: I1QgQfB 'fun ohampignon au 901 Bur FIg. 136. Cl'IIfmf;IQflM$: d60ét.$ d'un clliHrrpiQIlOll du (jolll /'origimt
Choux. la fXJurrirurB dU COI/Ilt (PYfhlum 8Dhafllt:Jermatum). (}l'J Iii fuslJfiôlM': vesculaire .sur (Jombll (Fusarium
OXYMOrum ,. tJfJ. YlJllIflMowm).
52
VIROSES ET NEMATODES
137·140)
:.''''' ....,.,.~
..... '. ,
;( , ""
Fig. 141. NémflfOdfJs: dégâts de n6maf0d9s 8 sur tlJbefr;ul$s
de pomme de terre (Meloidogyne
FI(J. 1"3. Nj§mldodt'ts' diJ()Ms d8 ntlmillodes li 1Il.118S sllr flic/1I8S 1.14 Nemldodes; d.fiA~ d8 nsmslodtill$ li QaJJIU slir f'ilclnfil1
d~ èMcllmbre (Me/aido!l1ne spp.). de toma/e (MeJoidofJynB !>pp.).
ACCIDENTS DIVERS
Fia 1-48, Leil mm.JIIIlÎ,WlS ;'li/rbli": .wr pj;mehG€ DO prlJ.l1ul)flQn !Je Fla, 11 7, Le: GOUP de :m/sil sur Ul) fruit dfil pDlvrDn
blllalllDS d'OI(Jl1ôn.
Fig. 14B. Dégâts de /'h8rmattélfl3ur telllmlOB d.. pomme de terre. Fig. 149. D6aéts de froid sur feUllle/3 de gombo,
54
toute la plante dont les symptômes peuvent êlre des déformations, des décolorations (mosal-
que, marbrures .. ) et des neCroseS Certaines maladies virales sont transmises par des Insec-
tes (pucerons, mouches blanches), daulres par la graine, les boutures ou encore mecaniQue-
ment par les manipulations des hommes (par exemple la laille de certaines cultures comme la
lomaie elle melon}.
Les peuvent elre tres Importants. surtout Si les planles sonl dés le debut de
la culture. Melons, pommes de terre, tomales. piments, poivrons, maniOC, navet chinois, palale
douce, etc .. peuvent être attaquées par des maladies virales. Les 137 à 140 montrent les
symptômes de Quelques maladies virales.
55
2.5.'1. LES MOYINt lUI I..UTTE
gn:ltilctiOIl cea légumes reQuiert 1108 InSI')t'lctlôM fréquente~ des culture:!!. I@squel.
les ,1 faul conlrôler le d8S~U~ ajn~i que le feuillage, 188 fleurs êl frUit!'!., et, si
l'on craint un OfODl9me lié au MI. lM rMil"lM l:IM planle3. Ce::il onl çom-
ml'! but de deceler le debul dss aussi lÔI Que possible et leur l1êvelOppe-
men! par les mO)'I'!n5 les plu~ aPI)rOlpné!S
Il eXiste plusieurs moyens de luite contre les ennemis des cultures maraïchéres et, avant dei
faire appel à l'utilisation des pesticides. il est absolument nécessaire d'utiliser des moyens de
lutte préventifs qui permettront d'éviter l'apparition des phytosanitaires ou d'en limi-
1er les
La lutte Intégrée eel remplOI combine et raisonne de toule:> le:! m@thodss dont on 1
contre lee 1'.lIfférent:'l enm~mlli d'unê iii maintenir leur nOCiVité a un niVMU M-
sez bal> pour Que les déQ/Ua OMMionl'lM !'lOIf~nt econom'qu@m@nllolêfiilble6.
Elle l:onsÎsl8 dans l'\.Itllisatll;;m des diverses leChnlquM l'lyl'\l'lt pOur objec\il lli! S~lï5faC-1
rlon des bMOins speciflq\.le!S de la cultivée. $1 cene dernlere Sie trouve dJln$
des aOMltloM pour son elle offrira le maximum de réSIS-
tance à ses ennemis.
Les pesticides sont des produits chimiQues Que l'on emploie pour lutter contre les dif-
férents ennemis des cultures, On distingue plusieurs catégories de pesticides et on
utilise,
un
un
insecticide
fongicide
1 les insectes
les champignons parasites
un nèmaticide Dour luller contre les Ilématodes
un eeadeide
les acariens
un herbicide
les mauvaises herbes
L'emballage d'un pesticide devra porter une étiquette avec les renseignements suivants:
• le nom de la matière active ainsi que son pourcentage dans le produit commercial.
le nom commercial du pesticide car malière active peut être vendue par plUSieurs
producteurs sous des noms différents, Par exemple: le dimèthoale, matière active d'un in-
secticide peul être commercialisé sous les noms de lori, Perfektlon ...
• la formulation du produit Qui peut se présenter souS la forme:
d'un concentré liquide Ou d'une poudre mouillable qui doivent être mélangés a l'eau et
Que l'on pulverise enSUite sur la plante avec un pulvérisateur Ou une
- d'une poudre sèche Qu'on utilise directement sur la planle à raide d'un soufflet ou d'une
poudreuse.
- d'un produit granulé Que l'on introduit dans le sol par un bêchage Ou un ratissage.
- d'un liquide Qui un gaz actif (tumigant) Que l'on injecte dans le sol.
Les 154 à 157 montrent quelques formulatiOns de pesticides. La 179 montre un liquide
Qui Vv"",,,,,, un gaz. actif.
Fig, 154, Le cOncentré liquide. Fig. 155, La pOudre mOvll/able, Fig. 1'i6 LB poudre seche. Fig, 157, Le micro-granulé.
57
Le TaOIGaU 12 Oonne un reCIiIPilulaUt de QuelQues c<iir(.iclérisliques d'un nombre de pesticides
courl!lmm@n\ utilisés en cultures maraichèrt';s au Sèlitg01. L~s p~~lltlde~ rMrC!u~s av~t un '
Mnf actuellement recommanaéB par le Centra pour la DtweloposmsrH aa l'Horticulture. Ls lé-
gende de ce lableay e5l comme suit.
Bien Qu'il 5011 pos:'lIble de mEianger deux ou plu5,eur:'i pe:'ilic,des, il existe des prodUits qUi nI'!
sonl pas ~compallbles>! avec d'autres. Les acaricides et certailis pyréthrinOides perdent de
leur efficacité quand ils sont mélangés avec d'autres pesticides. Il faut donc bien se renseigner
à ce SUlet avant de faire des mélanges de pesllclde:'\. La compatibilite des pesticlde$ est varia-
ble ~uiv3nl13 malisrs active, la lormul;!lion, le produit commerci:J.l, Qlc.
Il exi~le <lv!!>!!>i des produits campo!!,.!!!., c'@sl.;i,.dlr@ qui contl@nn@nt plusI@urs, souvent 2 mali@. i
res actives. L'aVMIl'lge de C~5 prodUits e:'\t qu'IlS peuvent lutter côntre plusieurs ennemis dM
CUltures en même [emDG. Dans ce cas il faudrQ se référer :a chaQue m211ère liIcllve Individuelle i
POUf connaître le nom cles ennemis Qu'elles çontrÔlenl. '
l<l quantité d'8au ulllls88 pour 1r 6 ill!lr une eullure avee un pulv8r1lilitt8ur il dos li prl!lülon @nlrlll~
tenue. varie selon re/mece cUltivee el le BraOe Oe OeY81QPoement ae la planle. On l'estime al
. 1000 Ittres d''iilau pour couvrir 10.000 m 1 d'ulle çul\vro An plein dév'iilIQppement, c'est-a-dlrel
, litre peur Ul'\~ plal'lche de , a m]. La dOM reMmmMdee per '01 dMS le TMIMU '2 est cellel
du prodyit çommen;ial el non pal:; de la matière active.
QUOlQU05 exemples de melilurell pratiQues pour doser les OflslicldBS BonI leB uBtenslis BI les 1
reCIDlenls suivanls .
~--~--------~--~--------------~------------~I
Cuillere à cale
(mMele CCur!)lil) , 1.0 9 , n'il
CvillGrl;l à GOUPQ
(modèle courant) ::': 3.5g 5ml
BoitE! d'"lIum@thu,
(Le BoxeUr)
Sien contrôler l'exactitude de ces renseignements pour les autres modèles d'ustenslls et d~
reelpienls ainSI que pour d'aulres pesticides.
58
PerSlSleoce Del", 3
Nom c.ommercial Dose d'aChOl\ TOXIcité
Mal,,!!,e active %ma Mode d'action Utd,ser pow IUlle, contre,
(pour 101) temanetice avanl , recolle
ACAFUCIDES
Azocvclol'" • Peropal iP,M,1 25 E.Co.Ov acarljln$ 6-10 (l act;Of) tesiduetle 7 a ISjOurS HO
Ab
...
-.1"0" D
assez longue
MOlesta", (C,LI 50 E,Co.Ov blanC. acariens 2.5"" 14-21 jours :) jours Ho" •
Chll'lomélhionale
(voir fOnQocidesj (1" M.) 25 3-59 Ab; -.1"0= 0
Basudine (C,U 60 E. Co. Ig acanel\S. Ihnps. Criquets 10 ml 8·21 lourS lA·21 jours Ho=-
Dia1.inOIl
AO=-,Po;D
Fenblluuln Ol1yde • TorQue (P,M 1 50 E. Co.lg acanerls, 5g aCllon 3-7 JOU'S HO=-I-
pfOgl$S$ive Ab=-,Po~D
Zithiol (0,1..) 50 E, CO. ln. Ig mouches, Ihrlps, Ducerons. 20ml 8 Jour;!, 310U'S Ho.~ •
MalaUuon •
NOir mOuChes des cucurbilac.!les, Ab, Po ~ 0
acariens
Matham,dophos Tamaron IC 60 E .. $, Co, Ig chenilles, pocerons, mouches 15-23 ml \ A-21 jours 21 jOurs Ho -o-l-+
INSEC11ClDeS
c.herIllle s. ve (s de & fru ils. l!l. ips. 15 9 12 ;OUrs 7 jou,"" I-i:>::...,.
Acà~hate • O..,Ilè~ (P.M 1 50 S. E. Co. b
jas.:; d&s. pue SIon S. mwd'lêS An =D
o!an cJ'es. ooi êopt ê te
Ho=~
Bacllbs Ihu,in G'<»' sis' 8acIOSOOlne IF> M.) 19. ;n:;.ectlc>de c;he.",,11e s 15 9
Oipel (1".""-\ Ci 0 Icgl "<,,. Ab=-.
Thurlc:de {p.M.)
Brom 0 phœ. NE"()(1 le L.) 25 E.Co.~ 1h nI:$, }IIS$.œs 20 ml 15 )curs 15jews rb . -
Ab ~-. Po '" 0
Carbaryl' :5E\iin [F>.M.) 8.5 E. Co, Ig cr, e nill"s, 1as;s >de s. a p cals 18g 1~-21 10Urs 7 jou'$ I-b --
Ab. Pc~D
rb= __
Carbofu re.n Fu", dar, (M.G) Hl S ... E. Co. Ig. Ih rrOJCI"es. 1!\Sectes d.J SOI. :2.5 .. <- glm' s.a rours :SIl i cu-s.
l'vOif nèmatiC idesi P LX:e co n S. chenille 6. né malClde5 cu 25 g POO' Po - ()
10 m SI.J,Ia
'sne
5a ag/m'
5
3 a a 12 srm'
I.IIs/shal (!.I.G.l 5 S ... E CO. ~ ln se::le s du sol. pu::e con s. 2-<1 gim' ~jGU'S :SO le....", t-j"' ....
car!lœu~3n
lel) 25 m lne-..J;;.es. che nilles 3(l ml
aglrn2 90 Ko = .....
ChlO<'PYriçl1œ-é1MyI Durs ban 5 Ci (1.1. ru 5 E. Co. 19. Ir, ;nseo::tes du sel IOUro
A.t> Po = ()
-
Cyflulhrir.e • 6.aylh,oia (Cl.) 5 E.Co.19- cc.e..llies. Ye<9 deS lrults longue r pu.", Ho .... .-+
" ...1
th n t;S.. CGIéoD"teres remarence Po.D
Cyparm in ~r ina . Ojmbush cC W Hl f.Ce.lg c r.en; Iles. '-=des lruits 5 ml 14-21 jo-J CS 7 purs 1-\0=-
MiliO (Cl..) 1,5 !J1 ri DS. C<I!eoD"t""'s .30 ml Po" D
cr_II les .•...,-s des lrults 10 ml 1';'·21 pyrs 1 pur Ho=~
O<!II.a:n èl h.ine • ÙÈeIS CC.LI 1.25 f.Co.lg
2.5 th n cs. coleo;l1eres 5 ml Po: 0
0.5 25 ml
K-Ot.l'1 ri ne (CLI 1.25
2,5
0,5
iM,,,ete s du sel 10 !;jrm' 8-21 JO"'5 15-2\ j:>lJr.i Ho =!H-
Olull'l()Il • l3.a5 udl ne (I.IlG.l 1D E. Co.lg
(C.L) 6~ acariens. lhri~ s.. cri:l u€1s ICml '>'b,Po=D
"0""" ''<
M&lière activé Nom commercial '1'0 (Il. B. Mode d·aCI.on Uilliser OOU' luUer conire ' Oooe
-d-;;~i~;; Délai il
respeCler 10
(I(lrmulalion) (pour 101) remaneflce avant la 'écolle
Endosullao • ThiffiUl35 35 E.Co.lg chenilles. J!lSSides, coléoptères, lOml 7 jours 15 jours Ho; .......
Thlodan 35 pUCéfon$, acanens, Ab; Po= D
Ho= ....
Felllh.on • Leba.,.clQ (C,L.) 50 E. Co. Jg,11'I pucerons, mouches des fruits IOml 20 jOurs 15-:2110ul'$
Ab. Po"O
Ferlvalt\rale • $om.Cidil'lll (C,L,) 7.5 E. Co, IQ chenilles, coléoPlères IOml 2\-2e 10U'S 110U' Ho" ....
Po=O
Fonolos Dyohol'l!lle (M.G ) 5 E.Co,19 .nsectes du 001 8g/m' 60-90 JlIUrs Ho" .....
Ah.PO"O
longue
Isophenphœ O!!a"ol (M.Ci 1 10 e .. S, Co,I!) Insecles du 001 2,4 g/m' remane.nce Ho"'+>+
Malalh;on • Cornll'llon (CL) 50 e. Co. Ig. 11'1 mOUChes, IhrlpS, pucerons, ZOrnl 8 JOurS 1 iours Ho=+
ZtlI'IJol(CL) 50 mouches des cucurbliaceae. Ab,Po-D
aca" ..n:;;
Méthamlooohos Temaron (C.L) 60 E.S.Co.lg chemlles, plice'()()~. mouches 1:;-20 ml 14-21 jours 21 Jours Ho~.....
blanches, th"ps. acariens Ab=O
Mèth'dalhiol1 Ullrec,de IP,M.I 20 E,Co,lg cllch,,,,,lIes. pucerons 20 14-21 jOurs 15 Jours Ho~ .....
(CL) Ab,Po=O
20
Mè1homyl Lann<lle 20 =+S. Co,tg pllce<onS,Olen;II""" ISml longue 14 jours Ho~ .....
90 acariens 39 rémanence Ab,Po 0
Omèlhoala Fofimaie (C,L) 80 E. S.Co,lg jassldes, pucerons. Ihups, 12enl 10"9\1e 21 jours Ho= .....
mouches blanChes. o;x;;.. " ....."" rémanence Ab"O
acariens. c.()lèOplères
Propox"r' UOdène (P P.I .2 E.Co, 10 mouches, 2509 pour 3 jOurs. 7 JOurs Ho~-
Ihrips, 100 m' de Ab"O
en
appât 1<9
oeUf 100 Q
de son
FONGICIIJES
8e()cm,'I" 8 enlale iP,MI 5.0 S ~Dre" ~ eur, > O\?-;::cSC(lnase, an1t"·lacnosE', ôQ ler".Que 3;œrs Ho ~.
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CaOlalcl" Driolalan (P M ) C0lpre-' ... cui.) aire tr,.)""" Dst. rn l'd ou, sie 1Tir:h~:J - 25 9 , D iours p~,s I-!<J= •
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Mé(aJaJ<)'! - A,domll (P,M) 25 S (pev • ClJr.) m!l'j,o .... F'ytnillm 10 9 , 5 PLI'!> I-'.()=.
Métirame "me' POly,am (P M,) BO Co (pre,',! ail 8/nan ",e. mildbu, 25 Il HG = •
s.rêmph'l' >OSe
Pencycurtl<l • l.Aoncaren (P,M,l 25 Co (PrEill) rhl!OC'1C>",'OSê (l,al ernent cl.s
1 32 lm' IorJgu e Ho= •
<PP) 1:2,5 tuoorCJJ'e5 de ""mm" de 1em;) 2Cg/IOkQ rémanence
uteîcues
F'hooelhyl· ...I· Alene (P M,I 80 5 (pm\!, + cur., mid'OJ 20 Q CIo =.
--
Persistance Delai a
Ncm commercial Dose d'ac!ion respecter TO';lclte
Matlért active %ma Mode d aCllon Utïllser pour lutler contre '
(IormulatlOnl <DOu' ID 1) remaner'CIé' av~n! I~ recol{e
• bien termer les récipients ge~ QrOQullS aprQs usage et ne DUS les laisser IiU soleil. ni allu-
mer du leu il proxImIté dl!!$ MO).
n8 psS manger, ni fumer en manilJulant les P9sUCloes ou en ralBam un {(anement (Fla.
161 ~f 162)
• bien se layer les mains. le VlS8gB BI 51 neCeMl'llre 11":5 avec /:le l'eau propre et du
savon lraÎlemenis (Fi!). 163),
• $i le oeslicide est en conlaC! Avec le oeau, il faut Immédiatemenr lever
l'endroit 'Souillé aveç <;;le l'eau propre. Si le atleint Iss yeux. îI taut les laver Im-
rnedialemenl 8V@C d@ COpll!lUS8!!. qU1mlité!& d'eav propre avanl d'ailer cOnGUlt9r un mli/de-
CI!'! 164) SI pef rnt'ogarde quelqu'un avale un .1 laul I@ transpoder toul de
sulle anez un medecm en I"I'IlionOèMt ~ur le cote et pM ~ur le do;; Donner eu n'lèdecir'l le
nom du oroduit. ou mieux lUI montrer l"emOBllaoe au nrMui!
J. des que j'6mb:illlll98 du est vld9, il faut !e détruire et nUlrAI'fAr
aans le 801 IQIn dM OOI/'it~ d'MU et /.'les endrOit:> h"biles ou cullivés
pas ulilis .. r css pour con\i\ilrver oes aliments ou <les !:laissons.
64
MESURES SECURITE
FIl}. 160. Bien fermer les rèCIf)u!mts 80rès usage. Fig, 161, Ne pas manger en mampu/an! des pesticides,
Fig. 162. Ne pas fumer en mampulant des pesticides, Fig, 18S. Bien S8 laver aprés la manipulai/on de pesticides,
Fig, j{jd. l"V@f lBS yev .. ~v",r: bBal:çD~:p d',,'lli) si /8 p8stlcid€! Fig. J615. D~lrlJirf} If}f; flmo[],lIaQos vllJcs,
.. rrein/les ye"x 2ccld,mlQllltmQnI.
65
c) l'UTILISATION l'l'UN PULVERISATEUR
66
9) LA PREPARATION DES APPA T5
Pour lutter contre les sautenaux et certains msectes du sol. on peut utiliser des appâts em-
poisonnés. Pour proteger 100 m 2 de cultures on utilisera:
1 kg de brisures de riZ ou de son de mil
20 9 d'insecticide tel que: le trichlorphon ou le carbaryl
40 9 de sucre.
Humecter le melange avec de l'eau ce qui facilitera aussi "épandage. Epandre l'appât au
pied des plantes ou le long des lîgnes de plantation. Utiliser des gants en caoutchouc pour
la préparation et l'épandage des appâts.
f) LA DESINFECTION DU SOL
Parloii, il "'S;! nsc@~s<lm!l .-l@ do!Hllnleder le sol d'une pl':pil'\lere ilfm CIe luner contre la ore-
.<Jer'H::t': ,je MI'flê\tMes à aïnsec(ElS du sol. certainG dl,l 1001, etç. Ceçi
pourra se fslre en le 801 des bacs Qui servent de pépinl~re. ÇlI,.I i l'..,,de d'un
è Mse de mfusm-sodlum (!umiuant) dans le cas d'une péPinière en Dang I@ cu
d'une on proçGdQra dQ la ~u.vdnle (FIg. 178 a
• délimiter des parcelles de 10m2 aFin de lacîhllt'r l'application dE! la dose neC~SS€llre qUi
sera CIe 1 1Dour les 10 m2. 1
• faire une bonne pré-Irrigation avant le traitemenl suivi d'un ratissage.
• diviser la dose de i I.m ègale5 de 1/41 el chllque dOM avec 10 1
d'eou. Bien rernlJé( 10 s.... lllti61'1 t,vee Ui'\ bttlOl'l en
Mll'I (Fi!l 179).
• I:'lrrl'l8er de lacon nomoÇlène la iJarcelll;J <19 10 m:
dVQC d mUni!! d.. leur pomme,
de 10 1 d'eau aVli!!c produit, Ji~ pM OUblier de Dôrter Cles vêtements ds protection.
el! trllÎtemenr arroser la oarcelle ;3 suilta OIveç el un!> produit 180
et 181).
• aprea 4 Jours. 6xéOU16Y un bêchage al le réoéter respectivement 7 el 14 iourti aprW$ 111
premier (Fig (81)
• un mOIS plus lard. il Bers oossible de Ggmgr liur les \.llanches ainsi (Fig 1(3)
métam - sodium
4:li 1I4L
--
2 ml
FIO. f 78. Ddlim/!<'Jf 11l& MfMI/Of). SUlYI Ifun arrOsage el (;l'lm 1"19, t 7(). DlIIi~p, 1,. dos.@ de l "Ire en 4 J)<Jrlj~3,
tlltitU.ldàél.
Fig. 182. PlUSieurs bêchages, Fig, 183, Semer un mOIs après le ,raltement,
69
d) L'UTILISATION DE POUDRES SECHES
le traitement avec les poudres séches (P.P.) se fait à l'aide d'un soufflei (Fig. 174) ou
d'une poudreuse. Celle poudreuse peut être faite d'une boite fi conserves couverte de
deux épaisseurs de toile de sac de jute (Fig. 175). Un inconvénient de l'utilisation des pou-
dres séches est Que la poudre adhère difficilement au feuillage. Il convient donc de
faIre le traitement tôt le matin Quand il y a encore de la rosée sur les plantes ou après une
irrigation par asperSIon, Assurer une distribution de la sur le feuillage des
plantes. S'il d'un traitement au soufflet. bien à l'intèrieur du feuillage avec la
buse.
Fig. 174. Utilisation d'une IJoudre seche a raide d'un soufflet FIIJ, j 75, Utilisation (j'UM pOudre seche Q l'sÎde d'une
poudreuse.
Dans le cas des traitements avec pUlvérÎsateùr, seringue, poudreuse ou soufflet, il faut at-
tendre 1 à 2 jours avant les srrosages par aspersion pour donner au produit le temps
contre les parasites. Dans le cas d'une irrigation à la raie ou au goulol, le problème ne se
pose pas. Il esl recommandé de faire tout traitement phytosanitaire tôt le matin Ou dans la
soirée,
e) L'UTILISATION DE MICRO-GRANULES
les formulés souS forme de micro-granulés (M.G.) sont Incorporés au sol avant
le semis ou la plantation pour luer les insectes. les ou les nématodes du sol. Il
faul porter des en caoutchouc pour éviter le contact de la peau avec le Divi-
ser la surface en planches de 10 ou 20 m 2 pour assurer un de la dose
presenta. IncorporSf le prodUit ioigne\.l$em€lnt dans le 'Sol sur une profondeur de 10 à 20
cm par un bêchage el respecler la avant de semer Ou de Les
Fig. 176 et 177 monlrenll'apphcation de prodUits sous forme de micro-granules.
Fig. 17(J, Application a'un pesticide SOI)S forme de miCl'o-gr;mu/t), Fig. 177, B{Jchage :;.pnn; rappfu;;aticm (J'un 1)9SllOIIJe SOU8 forme
mkm.gnUluls.
68
UTILISATION DU PULVERISATEUR
Fig_ le/fi, CDnlJUlUll ren(;O(jrl'mecnl en (iU de doul" F;9· J(j7 AJQUIO.! 10 (Jose nt:celSlStilfl: .1 l'{lIde d'une cuille ... " Ci!>/tiJ
ICOnr:;r:nlre I.ou.de) i!I Ilf! /il,,!! d',,;;!u
Fig, 168 Dans le cas des poudres mOUilillbles on utilise IlSfI Bien mélanger l'eau el le pesliclde.
Ces {;lJlllliJres il SouJ)6 , 8 ras ".
Fig t 72 Bien neNoyer le pulverisateur aptes le Iraltement. Fig. 173. Vénlier el nettoyer les filtres.
67
PROTECTION DES CULTURES
Fig. 184_ Variété loleranle (en haut) e/ sensible (en bas) aux
thrrps de fOlgnon (Thrips labacr).
FI.Q. lftJ. Recolte (Je Dlment ··Satl- dans U/l1l1l1': 8/1 JUPc.
F'g. t~7, Séchage de calices de bisap roU()B sur 1& loil d'une Fig. H18. Sechoir SOlaire pour fa rransfarmatio/l de certf1lflS
maison, IlfJgum8S en produirS secMs.
72
2.6. RECOLTE, CONSERVATION ET TRANSfORMATION
2.6.1. lA RECOLTE
2.6.1.1. lE CYCLE ET LE RENDEMENT DES CULTURES MARAICHERES
La récolte est l'action de recueillir et d'enlever les produÎls utiles d'une culture, une fois Que
ceux-ci ont atteint le degré de maturité recherché.
Il est très important de bien raspecter ce degré de maturité car. récoltés plus tôt, certains
légumes n'auront pas le goùl, ni la coloration, la texture ou d'autres caractéristiques désirées
par le consommateur et. récoltés trop tard, on risque la détérioration des récolles suite aux dé-
gâts de certains ravageurs (oiseaux, rongeurs, insectes, etc.). du soleil et de la .chaleur, ainsi
que par le vieillissement de la partie a récolter. qUI peut se liquéfier, devenir trop dure ou fi-
breuse.
Certaines cultures se récollent donc au moment de la " maturité complète", comme la pomme
de terre. l'oignon. le piment. la fraise. etc .. et d'autres doivent être récoltées avant ce stade,
comme le concombre, l'aubergine. le poivron, le gombo. certains types de haricot (FÎg. 192).
Dans le cas des récoltes "avant maturité complète », le stade optimal de la récolte est vite
dépassé el il faudra des passages de récolte réguliers, car on ne disposera que de peu de
temps pour executer la récolte et celle-ci devra dans certains cas être consommée ou vendue
aussitôt. Pour d'autres cullures, comme la patate douce, le manioc, la carotte, la pomme de
terre. l'oignon. la betterrave potagére, etc ... , il sera possible de laisser les cultures en place
pendant plusieurs jours, ce qui permettra de mieux réagir sur les exigences du marché, mais
avec toutefois le risque de détérioration des récoltes, si l'on attend trop longtemps.
le Tableau 13 montre le cycle en jours après le repiquage, la plantation ou le semis direct. de
quelques cultures maraÎchéres, avec la période de rècolte. aÎnsi que les rendements potentiels
en kg par 100 m 2, Ces donnêes seront variables en fonction des variètés cultivées et de la
zone de culture et n'ont donc Qu'une valeur indicative qui devra étre complétée par l'expérien-
ce de l'encadrement et des producteurs sur place.
Pour les stades et les techniques de la récolte des différentes espèces, on se référera aux fi-
ches techniques par culture.
2.6.2 LA CONSERVATION
2.6.2.1. RESPIRATION ET TRANSPIRATION
Une fois le produit récolté, il n'est plus approvisionné par la plante ni en eau, ni en élements nu-
tritifs, mais le produit reste vivant et continue à utiliser des réserves par la respiration' et à per-
dre de l'eau par la transpiration, ce Qui entraine des pertes de Qualité de la récolte, Une bonne
conservation doit donc assurer la maintenance de la Qualité des produits récoltés. entre le mo-
ment de la récolte et celui de la consommation.
73
(JOURS)
30 40
CHOu·rLEUR
COURGETTE 2M dOO
,IAXATU 80 - ZOO
OIGNON
"RACINES"
PIMENT M - 150
POIVRON 100 - ~M
74
Si la respiration el la transpiration d'un produit recolle sonl èlevees. son aptitude a la conser-
vation sera fortement rédUite,
Le niveau de respiration d'une récolte esl variable suivant,
Le Tableau 14 montre le niveau de respiration de cultures maraîchères et
amsi leur aptitude a la conservation. Pius Qu'un legume respire, mOinS quil se conserve,
- le degré de maturité du prodUit récolté. Un produit Immature (gombo, hancot) respire plus
fortement Qu'un produit à maturité (pomme de terre, Oignon), el donc se conserve moins bien,
- le contenu en eau des produits récoltés. Plus le prOduit contient de l'eau (tomate, Iraise),
plus Il respire et mOinS Il se conserve.
- la température de l'endroit de conservation. PluS la température sera élevee. plus le prodUit
respirera. La respiration produit en plus de la Chaleur au sein du tas du produit recotte el il lau-
dra évacuer cette chaleur. C'est pour cela que l'endroit de conservation doit être aéré et aussI
fraiS que pOSSible.
50~
~HA.UH[ --- __
CRINTING - ....... _
lI"O
lLAI::'l
""
......... P~SSAGE
=
...... CLAIES
-- PASSAGE
CLAIES
1-
I:iûO
PLAN COUPE
2.8.3 LA TFtANSFOAMATION
Le l'lUI de 11'1 COl'I5/'1Nl'ltlon 5St l'lê maintenir l"aDDnrenee et la Qualite du prMUI! VIVM! ~a r~t6\te. Là
hansformatlon en produit non-vivl!lnl n@ que dB m .. lnl@nlr certains d8 qualllé du pro-
c.MI (goûl, contenu en vitamines, minéraux, glucllJes) avec, en général, la pene 00 lapparence originale
du produit, mais avec comme une conservation plus longue du produit transformé.
Comme pour la il est recommandé d'étaler la production des légumes au maximum plutôt
Que de les car le prOduit transformé, est souvent peu connu et moins par le
consommateur exceptions), et. en plus. il existe souvent des de ~ récipients»
pour le transformé (disponibilité, prix).
Bien que certains légumes (pimel"lts. CAlices dê blsap, gombo) sont d@lâ traditionnellement sé-
chés au soleil, il est possible CIe sécher plusieurs autres types de légumes, comme la patate
douce. l'oignon, le chou, la carotte, le poivron, la pomme de terre, etc.
Le au soleil, en plein air 197), est il déconseiller, à cause de la et des
de par certains ravageurs (oiseaux, rongeurs, Mieux vaut utiliser
un « four solaire .. de construction SImple, comme le montre la 198. Les prinCipes d'un lei
tour solaire Ou séchoir sont comme suit·
78
les rayons solaires une surface transparente (plasllc clair, verre) en haut du
séchOir el chauffent à dont la lemperalure peul attemdre 50 a 60' C, et même
plus. Cel air chaud dessèche les morceaux de légumes beaucoup plus vite Que l'air
ambiant
les parois du séchoir et la base (banco, bnques, deux couches de crinling avêC des coques
d arachide enlre les doivent être isolantes el de preférence noires a l'mténeur (plasti-
que noir. poudre de charbon de bois) Ces parOIS dOivent elre pourvues de trous d'aération
en haut. pour à lalr chaud, enrichi de l'humidité des légumes, de s'échapper, el en
bas, pour permellre a l'air de l'extérieur d'entrer. Ces Irous d'aeratlon ne doivent pas être
lrop ce qui risque de provoquer un surchaulfemenl a l'Intérieur et ne permettra pas à
l'air chargé d'humidite de s'échapper, ni trop grands, car dans ce cas la température de l'air
ne sera pas suffisamment chaude pour permettre un dessèchement rapide.
- à lïntéfleur de ce sechoir, se trouve une claie de séchage (grillage. lattes de bambou Ou pail-
le tressée. filel de pèche à pelltes mailles. moustiQuaire de nylon) munie de rebordS Sur la-
quelle. on etaie le prOduil à sécher en couche mince. Cette claie devra permettre une bonne
Circulation de l'air chaud autour des tranches de lègumes à sècher el ainsi assurer un dessè-
chement rapide et
Pour le séchage de on procédera de la fa con sUivante:
des sains, lermes, el de bonne qualité.
- laller ces légumes avec beaucoup d'eau propre.
- éventuellement éplucher et parer, c'est-à-dire couper les parties non consommables, les lé-
gumes el ensuite les préparer au en les coupant en Iranches minces uniformes qui
ne depasseront pas 7 mm
- «blanchir" les tranches de certains hancot vert, carotte, navet, chou. pois,
courge. )axatu) a l'eau chaude ou â la vapeur pendant, en moyenne. 6 minutes, Pour cela, on
peul les mettre sur un linge carré dont les COinS sont liés ensemble, formant une boucle par
où l'on passe un bâton le linge est ensuite dans le récipient contenant l'eau bOUlllan-
te Où la vapeur. le blanchIssement permet d'améliorer la texture et l'aspect final du produit
- parfois on procédera â un trempage dans une SOlution de conservation, comme
l'anhydride sulfureux. le sel Ou le sucre. seuls ou en combincuson. afin d'améliorer la couleur
et les Qualllés de conservation du produit final.
- étaler les tranches de en couche mince sur la claie de et remuer ou re-
tourner régulièrement pendant le séchage. surtout au début.
- contrôler le degré de desslcation : haricot vert el mangetout, feuilles de chou. poivron, céleri,
persil. oignon. ail. gombo. échalote. pomme de terre, épInard, doivent êlre Iriables. Courge,
pOliron, patate douce. doivent être resistants a cassants carotte, navet, bellerave,
doivent être souples (asoect Cuir), Genalns orodults f')l'luvent être réduits par la suite el'l
poudre, en larine ou en lIocons (pomme de lerre. manioc, gomoo, patMe douee, pi-
ment. tomale),
- mettre les légumes séChés dans des récipients ou sachels scelles el les conserver dans un
endroit propre. sec. sombre et traIs. Verifier l'etat du prodUIt seché de en temps,
- pour la consommation des légumes séchés, les tremper dans un peu d'eau froide pendant
Quelques heures. ÎUSQu'à ce Que les deviennent tendres, afin de leur restituer l'humi-
dite retirée par la dessication. Faire cuire le produit dans l'eau de .r... rnr'OIn".
SOlanum melongena
OU r05ê:1lê: Ou 05ê:illê: d~ GUinée Hibl!!cu!! !!:ilbdanHa
Carotte Daucus carOla
Chou cabus OlliîrOï!;IiI~ var cilPitata
da Gnlne BraMICl! ClIl'l'lpê:!IIris pelunen31:!1
Gucumls ~aflvU5
Cucurbita pepo
FrBlsler Fragarta anM&Mi'l
Gombo Hibiscus I!!sculeolus Abelmoschus esculentus
Harlcoll'll'lln PM!lMlu~
78
3.1. AUBERGINE
SEMIS
PLANTATION
ENTRIHIEN
TUTEURAGE éviter le CCI'\li)CI des fru,ls a\l8e 18 1101 90 soutenant It!$ brl!lnçh~$ porlanl de~ fruits par
des piquets ccurts,
TAILLE si l'on utillse.aes varlétes potentiellement VIVACes, on pourra tailler les plantes DU SII/ie-
me moi5 en rabattant les branches à '10-50 cm de longueur, Faire suivre Dar une aopli-
cation d'engrais. surtout d'azote. La laille est dèconsl!!ll\è@ pour les variétés de types
" annuel ~.
79
ENNEMIS, (\loir aUSSI" laxatu
Lof VER DU FRUIT' une elle creuse d~:;; d:.!ns 1", chair Irult5 entra\nsm anaonsta
ch@nille qui s'attiil.que ~u)l. souvent leur oourrlture Coup(":( I~ frUit pour ob:s@rver les çypermélhrlne
trul!~ 200) qui SQnl p.uiÎçulierement Imoonams 6/1 rllvernage. tleltamélhnne
- tenvalerate
-_ .._._------- - cytlUfnrlne
JASSIDEEi : M!IfS IMéCle3 - I@s feuill@s jaunÎssgnt SI,I' les oon:llil el 6xtremltôl'l. Ge
plquli!Urs-suc@urs qUQ l'on jal,,lnlssament peut IfeteMre ent(e lèS nervures dlm~thQale
Irouve a la race interieure des brumsse!lnent el m~CfOS(;J des panies déoolorees, (~urtéJul le desouli des
/",ullies (Fig. et
teuilleSl
- dèlormaloon des fe;uilles. - azôcydobn
- )tlUliiS!iemenl el chuh!! du - brOmoprôpylate
- dégo.!B surtOut ImOOm~l'lte oeMMI l'hlvernllgl'! - 9ndoaulfan
- p!'!ilh~s poinle$ aur IS8 leuillea
- malathion
dlcalol
le aiSSOLle oes
lGullleS).
RECOI.TE ET CONSERVATION:
OCCUPATION DU TERRAIN !!!nlrs j 60 el 160 parlais un an pour les variétés ootenlltllemênt vivaces,
RECOI..TE 18 oremllm~ réColte M Mu~ er.virùn 2 mOIS après le el911e sur une
n ...·inrlg dG 2 à d mols, Couper IGa Irulte avec leur OMOMUII'J oUllM Ile. onl aHelnt le ca-
IIOre OGSlre mais IlVllnt /'lu"lle ne l'ioie~t !roD aros el dur;;) ef n'giEml perdu 18ur as-
brillant Le poids moyen des fruils et est entre 200 el 260 g,
celui des frUIts allôl'lgês er.tre 70 .il 150 g.
l'âge de la planunlon.
RENDEMENT . entre 250 1'1 400 kg pour 100 m2 de les meilleurs rendements Poullant ètre
obtenus oeMant la fraîche.
CONSERVATION quelque'!!: dU m;!xlmum un enarolt traie, les frultl\ deVMMI Iréô vile mol,.!;' et
frip@s.
80
AUBERGINE JAXATU
Fig, 200. Le ver du fruit (Daraba laisalis) dans un fruit d'aubergme. Fig. 201. La Chenille defoliatrice docilis) sur feuIl/es
d·auberglne.
FIg. 204 d'iJcari"r;s (Acu1ops Iycopersicij Fla. 205. D(Jg6ta de l'araignée (OUt/il (T8lranychus !!IPP.) sur
dfJ iax;;;lu. feUJJJe!J de jfV:8Iu.
Fig. 208, La cecidomyia (Asphondylia spp.) des fruits du Jaxatu. Fig. 207. Le ver des fleur" (Scrob/palpa ergaslma) clu /axatu.
AUBERGINE JAXATU
.....'t,.'u'um h<ibungu!9n!;/il) sur 1<1 (<lCr} supllrl/ilunJ Fig. 209 (1'<"'\1/11''''111 IIfi1tJunr;;I.IClnSO) sur la race supérieure
rn.,,.hIiJ,mi,,,. !W8C dl'iI!ljJ ds /8 II<C8 inlfirisurlil.
FIg. 213, Le blanc (Leve/llula laur/ca) sur reullles Cie Jaxalu (face Fig, 2111, Le blanc (LevelllUie fQurlcaJ sur feuilles de iexatu ffMe
supérlevre). InlèrleWe).
82
3.2. BISAP
VARIETES: t- Le CD-H, prodUit des semences d'une variété de bisap a calices verts. et une variété à calices
rouges nommee "Koor n.
- Les paysans produisent souvent eux-mêmes les semences de variétés locales.
TECHNIQUES CULTURALES:
SEMIS DIRECT
PERIODE durant toute l'annee pour les feuilles, et en debut d'hivernage (juin-juillet) pour la
production de calices.
SEMIS semis en place par poquets de 2 ci 4 graines écarlees de 2 à 3 cm. Pour 100 mL de
culture, il faut enlre 30 et 50 grammes de graines.
FUMURE DE FOND pour 100 m 2 de culture. apporter 100 à 200 kg de matières organiques el 3 kg
d'engr3ls minerai (10-10-20). Incorporer par un bêchage.
ECARTEMENTS - pour une produCllon de calices. semer en lignes simples écartées de 0,8 à 1 m ou sur
planches avec 2 lignes écartees de 0,6 à 0,8 m. Laisser, entre les poquets sur la ligne,
0,4 à 0,6 m .
. pour une production de (euilles, on peul semer en pépinière sur lignes écartees de 0,25 m
sans repiquer mais en eClaircissanL
ENTRETIEN
ARROSAGES bien qu'II SOli assez toléranl a la s6cheresse. une bonne production du bisap exige des
arrosages réguliers surtout en saison sèche.
SARCLO-BINAGES réguliers surtout en début de culture et en hivernage.
DEMARIAGE dans le cas d'une production de calices, éclaircir a un pied Quand les plants ont 10 cm
de hauteur. Les feuilles des plants supprimes peuvent servir de recolte de feuilles, Fai-
re sUivre par un arrosage.
FUMURE D'ENTRETIEN 30.50 et 90 Jours apres le semiS, apporter 2 kg d'engrais minéral (10-10-20) pour
1 00 m' êt i neo' porer par un g rilf age.
TAILLE pendant la oérlods (JOS journee5 courtes (saison slilche), l'arrêt de la (Ige prlncloale
favorisera le bral1Chemsn\ de la plante.
TECHNIQUES CULTURALES:
SEMIS DIRECT
ECARTEMENTS des de 1 m de largeur et, laisser enlre 0,2 et 0,3 m entre les lignes de
semis COUVrir les grame$ d'!:mvlfon 1 cm de terre fine, plombar légèrement el. Élven-
tuellemt1!nl. recouvrir d'un p ,iiull age ,
ENTRETIEN
ECLAIRC 18SAGE snviron un moi!ii OiprèlillQ IiiQmls. Qunna les Dlantes ont 3 B ., vraies teuilles et une hauleur
de 3 à 6 cm. EClaIrCir il 20 a 30 plants par melre linéaire. Faire suivre par un arrosage,
SARCLa-BINAGES regulier~, Surlou! en debul de culture car le leuillage lin de la oarolle se défend mal
conlre l'envahi;l;llllmeni des Illiluv.uses herbes.
FUMURE D'ENTRETIEN pour 100 m 2 de apporter:3 kg d'engrais minerai (10-10-20),20 el 40 jOurs apres
le semiS. Incorporer per un el faire suivre par un arrOSage,
ENNEMIS.
AL. TERNARIO$f: une mala- - leslons nOires sur les feuilles Gui S8 dessèchent Dar la suite - vnrltllM moins
die du leuillage provoqu@@ - l",cll@s nOlr@s i!.lIong"'li'!'. sur I@s p",lioI8!i. sensibl\?l>
par un champignon - cepltlfol
(FIEl 215) - chlorothalonll
- mançozèbe
- - 1-- - --- >----- >
LE BLANC: un8 maladie du - !aches tllancnes pou(jr~u~~~ sur léS fêuillè~ rêCOuvrêll"l1 - ~oufre
feuillaoe orovoauee paf un orogres81l1flmen! 1ensemble du feuilli'lQe. - chmom .. lh'onàl ..
champignon (Fig. :! 1<)) - trladlmelOli
- tri/orine
fMElrimol
-
RECOLTEI:;T CONSERVATION:
REGOl TE 01 8s1 pOHible de r!?çoH\;>r I",,\; iGunoG çaroBes avec leur !eulllo00 Bores 8 a 10 semaines
el d@ 18~ v",nd,@ @n boll~s F,m., su,vre P4r un :;lrrQ&.age dc<:s planlS reSlanu•. Les
outres CMôlles St:lI'l! (~Cùllee3 Ill! ~Ii'ld@ ophmal de I.,ur developpemenl. ç'",\;l-à-dire
nores 100 a 120 IOurs
SOl"llli/ver les racines en tirant sur le teUilla00. ou SI le SOI est Our en utlllSMt un cutlL et
1",,. d@b"""ss@r d@ 18ur I@uill;ogs.
RENDEMENTS 150 a 400 Kg Dour 100 m'avec lM reMM'IMlô les nlus eleve:'l èn oenOde !raïchf':.
CONSERVAW1N nlU3',..ur3 Jours .i;I qu@lqu@s s@m;o.;n@s dans un sndroil Ir;;li!; pour let; carottes eHeuillées.
86
CAROTTE - CHOUX
215-218) (Fig. 219-222)
FIg. 217. Nematodes à galles (Meloldogyne spp.) sur racines de Fig. 218. Nématodes li galles (Méloidogyne spp.) sur racines de
carotte. carotte.
Fjf} 1H. Le bor~r (11) çlïQIJ (HIiIIIU/Q linl11lllSJ sur f8U111{J rJlJ chou
Fig. 229. La nelYation noire (l(anthomonas campes/ris) du chou. Fig. 230. L 'allernariose (Alremaria brassÎcDla) sur vIeille feuille du
chou.
3.4. CHOU
VARIETES: - "Summer H-50 ". "Fabula H n, .. Green Express-H" comme varietes pour la saison seche et Iraiche.
- .. Summer H-50 ... "Fabula H ... "Superette" ... Fama-H". comme variétés qui peuvent aussi produire
pendant l'hivernage,
- les aulres variétes Qu'on trouve dans le commerce sont "Marche de Copenhague". "Acre d'Or».
"Sinjar", etc.
TECHNIQUES CULTURALES:
SEMIS
PERIODE DE SEMIS septembre-avril pour les variétés de la saison fraîche: mai-îuillet pour les varietes d'hi-
vernage,
PEPINIERE il lau! semer entre 6 à 7 grammes de graines sur une surface de 2 mZ Dour planier 100 m2
de choux par la SUite.
DUREE EN PEPINIERE entre 25 el 35 jours
REPIQUAGE CjuMd les plants ont 5 a B vraies reuilles. Choisir des Dloms salM el rl"'lbu:'\tê::~ et ne
pas reOIQuer de olôl"\l:'\ delormes ou sans bourgeon terminaI.
PROTEcnON lrailer contre les çhenilles Clés leur appantlon en pepiniere.
PLANTATION ET ENTRETIEN
FUMURE DE FOND pour 100 m 2 de culture apporter 200 à 300 kg de malieres organiques si 2.5 è 3 kg
d'engrais minéml (10-10-20).
PLANTATION Dlanter sur olanche~ avec 3 IiQI'les. ècarlé'es cl", 0,35 il 0,40 m si laisser 0.35 à 0.40 m
onlr\;) les plams sur la liane. Enlem,:r le piani il la limÏle des pr9mières vraies feuilles.
S, .. n placer les raCÎneG, Gans les retourner.
SARCLO-BINAGES surtout en debul de culture,
ARROSAGES . Journl'iliers, I~ chou Elsi exigeant en eau. surtout au 811lCle du dévelôooemenl de la pommé!
FUMURE D'ENTRETIEN apres 20 et 35 Jours de plantation. Incorporer au sol. oar un léger binage, 2 kg d'en-
grais minéral (10-' 0-20) pour 100 m:! de cullure.
PROTECTION les allaQues de chenilles causent des dégâts très importants Traiter dès leur
apparition el contrôler régulièrement.
ENNEMIS
MII.. OIOu : malaal9 Oee - 00{1106 racfles necrotiQUeS el IrrMullMM eur lM feuilleS. Cll'llorotM Ion il
feuilles. favorisee par - le:. feUille:. @I S@ d8SS8ch@nL - :ônsbe
la rosée el un lemps (rais - lOS \lagUIS Qouvent èlre Imoonllnts en DéDimera, mancoi"èoe
et l'Iurrlide (F/O. 227. 228) - poudre blllnche 3ur 11'1 h!lc@ inf@ri@ur@ d@,;; - ml!!nebs
aea Jeunes pl/lnTM (ajouter UI'\ mOUillant)
- semis espaM.
irrh;mlion de
oréférence le malin
NERVA TlON NOIRE. - dêcoloralion Jaune en V <lU bord delS feuilles. - rQt<aliQn culturale
n'llllMle par - noirciss.ement du reseau vasculalr@ d@ la lig@ et d@s nervUf@!'!. d';jiu moins 3 an,
une baclérie du sol el flétrissement el mon (je la Olanfi't brûler le~
transmiS8 par 18s
{FII1 127. - utiliser des semences
non contaminées
L'Al TERNARIOSe: ; uo@ b.chiU; zcnes dli! Cli!fçl(i!15 çonç.,nlriqve$', - raremenl nécessaire
maladie Ma feuilles ~urtoUt 5IJr I~$ vt~III~~ feuilles. - captafol
orovoauée Dar un - zlMbe
chamoiQnon (Fig, 230) - manèbe
chlorotMlonll
maneozèl"Je
POURRITURES CU COLLET: pourriture humide du collel favorisée paf des flO'("'ntal"la. la nO,"n!,"'<>
dss maladi@s du collet condilions chaudes 81 humides. contrôler l'hvmldil9
orovoQuèes par des - oourrlture noire. séche du collet surtout du SOI
chamoignons du sol en pépjnj~re. bon drainage
(FifJ 135) mêtalaxyl
- bsnomyl
Il'IiophaMle-metl'lyl
RECOLTE ET CONSERVATION;
OCCUPATION DU TERRAIN: 80 a 100 iours la olamalion (60 jours 8r1 hIvernage). La réColte S'étale sur une
période d'environ 20 jours.
RECOLTE couper les pommes au moyen d'un couleau el 3 leuill@l!I. ouv@rtes comme pro-
tection au cours {les marUDulallons.
RENDEMENT entre 250 el 400 kg par 100 m~ pendant la saison entre 100 et 200 kg par 100 m2
pendent l'hlvemage.
CONSERVATION Ô ~ 10 jours sous abri dans un et aér~,
TRANSFORMATION
90
3 CHOU DE CHINE
VARIETES: v Saladeer-H à pomme allongea comparable fi la laitue romaine, a feuilles vert pâle à blondes el â ner-
vure médiane charnue el blanche.
)
Extra a pomme arrondie. comparable au chou cabus,
TECHNIQUES CULTURALES
PLANTATION ET ENTRETIEN
RECOLTE ET CONSERVATION:
OCCUPATION DU TERRAIN' 55 à 85
RECOLTE , la récolte se situe envi ron 2 mOIS, Couper les pommes au ras du sol,
la plante n'a pas de el les feUilles partent au ras de terre.
RENDEMENT 200;il 400 kg de pommes en 561son 100 il 300 kg en hlvernaoe.
CONSERVATION , comme la I;!itue el le eMu-fleur. e5$1':7.: limites.
CHOU-FLEUR
VARIETES. \ - "Farm@rs Eilrly-H Nô 31>, "Wh,!@ Conlr!!ss:iI.-H", "Whilil! Top-Hl> .. 1 "Evsrss!), comme v;lrièles reconh
( mande es Dar le CDH.
- Les autres variétés sonl' .. Boule de Neige" ... d'Er/vrl", "Tropic~lu ...
TECHNIQUES CULTURALES'
SEMIS
PLANTATION ET ENTRETIEN
PROTECTION .' POMME .. 81 le lowll18Qe DrolOQ8 mSufflS9mmani linflorescence Dour oue cellê-Cl! MI'1Mrve M
blanr.h\ii\,H, on nOU9r l'!ilxlrgmi!g d91> 191"lill\il~ ou COlIiG<ilf la nervure d'une
feuille a!ltl de III " pomme ".
RECOLTE ET CONSERVATION ~
92
3.7. CONCOMBRE
VARIETES' ) Mark II-HI> ... New Markel-H No 1» et «Breso-H~ pour la prOduction de concombres pendant la
saison Iraiche.
- «Victory-H". «Dasher-H" ainsi que «Breso-H» pour la production de concombres pendant
TECHNIQUES CULTURALES:
SEMIS DIRECT
PERIODE : de septembre à mars pour la production en saison fraiche, d'avril a août pour la pro-
duction pendant l'hivernage.
SEMIS : semis en place de 2 à 4 écartées de 2 à 3 cm par pOQuel. Pour 100 m2 de culture.
il faudra enlre 10 à 25 grammes de La profondeur du semis est de 1 a 2 cm.
ECARTEMENTS prévoir des planches de 2 il 2.5 m avec deux lignes de semis écartees de 1.5
il 2 m (1 m pour les cultures tuteurées ou palissées). Laisser entre les poquets, sur la li-
gne, 0.4 fi 0,5 m. Oisposltion de poquets en quinconce.
FUMURE DE FOND pour 100 m2 de culture, apporter 300 à 400 kg de mallères organu:lues bien
décomposées et 4 kg d'engrais minéral (10-10-20). par un bêchage.
ENTRETIEN
TAILLE Il est possible d'élêter las plants quand ils atteIgnent 30 cm de longueur (5 à 6 vraÎes feuil-
les) pour faVOriser leur ramification.
TUTEURAGE : voir tomate el harÎcot a rames. La culture tuteurée ou a comme avantages la
facilité de recolle, une coloration verte uniforme des IruilS ,,:uns! meilleure
protection phytosanitaire.
FUMURE O'ENTRETIEN : spres 4, 6 el8 semaines, épandre localement autour des pOQuels 2 kg d'engrais minéral
(10-10-20) par 100 mL de culture, Incorporer par un griHage. en evitanl d'abîmer
les racines superfiCielles,
Le blanc (Fia. 241) (Voir ,,~ourQetle "1. le mildiou (vOÎr "melon "), la mouche des fruita (Fia. 231 è
234) (VOIr" "1. les çoléOOlèras (fig, 236, 2(6) l'lI les nêmelMes il galles (Fig 143J (VOir " melon ,,).
RECOLTE ET CONSERVATION;
nCI"INIQUES CULTURALES.
SI:.MIS DIRECT
ENTRETIEN
jùurnaloer~ dMS un~ çuvelle aUlour flAS Oled5 Në ptlS mouilhiH 1.., IliuillaÇlQ,
SARCLO-BINAGES :sudoul en début de cul!ure
OEIvIARIAGE , eelalrc,r 8 un pianI p.U pOQuel l'lorès environ 3 3èmainlilS qvand l{.ll; Dlams ont 2 t1 .1
vrall::~ feuilles Faire suivre Dar un arrosage.
FUMURE D'ENTRETIEN , apre~ 3,5 el 8 semain",s, 9p<lndre IOCOlement autour des pieds 2,5 kg minéral
(10-10-20) Incorporer par un
NOM ENT
LE BLANC: une maladie sur les deu)( faces des feuilles el des on observe - varietès résistantes
des liges et des feuilles des taches blanches. poudreuses, recouvrant rapidement - soufre
provoquée par un la plante de bas en hau!. , - triadlmefon
champignon (Fig, les feuilles se dessecheot el meurent chinométhionate
- thlophanale-mérhyl
trl10rlna
- cJ@colorahon 811 tr " 91 dQformatlon des leuilles brûlCiH les plames
- dSCQloratlon en " Morbrure " lèl d81o rm atlon dee fruits, fl!tflQUMlt
RECOLTE ET CONSERVATION:
94
CUCURBITACEES (concombre, courgette, pastèque)
.
FRAISIER
Fig. 245. La pourriture cuir (PhytDphtora cactorum) sur fraisier. 246. La pourriture cuir (Phytophtora cactorum) sur frai~(rr.
96
3. 9. FRAISIER
IIVARIETES : -« Aliso ~, variété à gros fruits, précoce et productive mais il goût el fermeté moyens.
- "Tioga ", vanelé plus tardive et très productive a fruits fermes et de goût agreable.
- "Pocnhonlas", variété moins prOductive mais précoce et de gout excellent.
- "Gorella ", varietê productive et tardive il frUits de goût agréable et relallvement fermes.
- "Séquoia" variété moins productive mais à fruits de gOût agréable et de belle presentation.
Bien Qu'il soit possible de prOduire le malerlel vegétatl( (stolons) sur place on obtient les meilleurs résultats en
chaque annee des plants frais a partir de l'Europe ou des EtaIs-UniS QUI produiront des plants plus vigoureux
NIQUES CULTURALES:
PLANTATION
PERIODE Il est Important de planier entre mi-oclobre et mi-novembre, au moment du retour de la 'rai~
cheu" Plante trop 161. le fraisier souHre des temperatures elevees, Irop tard, on perd la pre~
cocité el le rendement total sera plus bas.
.. FUMURE DE FOND pour 100 m 2 de culture, apporter 200 kg de matières organiques bien décomposees
ainsi Que 1 kg de sulfale de potasse, 1 kg de sulfate d'ammOniac et 0,3 kg de super-
: phosphate triple. Incorporer par un bechage
ECARTEMENTS a a
en sol leger, cultiver plat sur doubles lignes écartées de 0.3 m avec 0.7 0,8 m entre
deux doubles lignes. En sol plus lourd. preparer des billons avec deux lignes écartées
.. de 0,3 m, laisser, dans les deux cas, 0.3 m entre les plants sur la ligne et planter en
quinconce.
PLANTATION assurer une bonne pré-Irngation et un bon planage, Les plants de fralsiar présentent le
plus souvent des racilles nues, denses, d'une longueur de la a 15 cm qu'il convient de
couper au-dala de 15 cm.
Utiliser un fer plat (beche, houe) et OUVrir une fente de 25 cm de profondeur et 10 il 15
cm de InroelJr
y ÊlIaler le Dlllnt en 811llanl olen les rIlClnI"S (qUi ne dCl'l/ênt pl1lS elre rscourbsl'ns) 50r un
COIG uo lu (\-)nle de manlere Que le cœur du fral51er snil Juste Il la limite superieure,
san!;; l'enlerrer. Ta~~!;)1 avec le Diea DOU( bien borner le Dlam et bien fermer la fenfe Sur
Ioule sa longueur el ~d largeUi. Arroser aussitôt après en veiliont 0 ce Que les plants
ns sOlenl pas. déchaussés.
ENTRETIEN
AI=!I=lOSAGES JournallefB. Dar 1180CJr,sion en 8.'lsurttl'll une bonne humidile du sol loul au long de la
cultum. AUQmentsr les doses au moment de III floraison el de la IrucbflCBtion, t(lul en
évitant l'exces d'eau.
SARGLO- BINAGES requl".. rs pendant toule la période de cullure.
FUMURE D'ENTRETIEN ~me lOI!:; par mols, en commencenl un mols flores ln plFlnti'l.liOn Appôrter pOur 100 m"
de culture 0,25 kg de suoerohosDhate Iriple, 0,6 Kg (je Sulfate de pOlasse et 1 kg de
sulfale d'ammoniac. Ajouter en oulre, 0,7 kg de nitrate d'ammoniac lors du premier
épandage. Eviter de meltre l'engrais sur les feuilles et l'incorporer par un gnHage .
•
PAilLAGE un bon paillage (paille de riz) permet d'économiser l'eau, éVite le contact des (rults
avec le sol el lutte contre les mauvaises herbes.
Apporter le paillAge ttu moment de la fôrmaficm des premiers fruits en s'assurant qu'il
•
couvre le sol jusau'au pied des plantes. Renouveler le pSlllage oprès Quelques mOl3 Si
nécessaire.
!L-______________________________________________ ~~~_~ ________________________________________ ~
97
1.........
1
ENNEMIS:
NOM DEGATS
LA POURRITURE CUIR: - I@ champignon peul être Introduil avec IB8 plent~ - ;açh~! de
un cl)ômpignon du 101 Impcrtes. certifies
(FIIJ. 245. 246) - I@ penii'illre dans las racinas.
lei'; Jeunt'::'1 feuille::! du cœur tombent el ,II .. retournent,
flétrissement de la olante,
- pourriture sèche du fruil.
- necroses brun-rouge du rhizome.
POURRITURE DES - dès Qu'il tait piuS Chaud et humiM les racines du frai51er - capta/ol
RACINES: une mal Mie :Joni par champignons du sol. - Mnomyl
provoquée par Qlusleurs - ooumture dM re.clne~t au niveau du
Champignons du sol el mort de la Dlame. lous les 15
TACHES fOLIAIRES; lachea necroll~ue5 el"ltauréê5 d'un Cêrcle pourprl&. - IProdiQoe
màl~dles provoquées Dar - m~n@be
(je!'!
l'l'u'.lncozèbe
liMbe
AECOL TE ET CONSERVATION ~
OCCUPATION DU TERRAIN 1", plante élanl vivace. elle surtout MS 810101"15 (VOir vaneté:';) 11 pre 3 une
!IM de fruil:> d'environ 280 jours Il @st difficile de pendant
à cause Clu rlSQUO CIe Olusiaurs malMIM MMant Mtte SaiSon
RECOLTE lô premtere ',",coll@ aura IÎ@u 55 à 75 jours dlii cl.lIlure. Plamer (l9S 118r1t'}fOS Dr
ces el rarOll/BS Dour alloir uM ~rôauctiM reguhere Ioule la saison. Pa~'ii<l
lous IQS l Jours, 1"'1> Irl.Jlts som 'bien COlorés ot fermM. Réooltê( AU3:'1i
frUits COlorè~ f>.Ve(:; de::! l1l.unSl!i Couper Il!! fruit ... v~ç ion pédoncule. La fraise
un lrull fragile et dôlt être reCOIteè èl av@c de soim; el Df\~t.;~!UII!IJn:~.
RENDEMENT , '200 ô 400 pOur les \lll'IrU;!I~'" VVC'~"""'''' 150 il 300 pour les variétés moins
11813, pour 1 mj d~ Culture.
CONSERV ATION peu ou pas apte. quelr;:l,ues jours dans un endroil frais.
TRANSF aRMA TiaN confllufl!!.
98
3.10. GOMBO
Le gamba est une culture Que l'on peut faire Ioule l'année
Que sa croissance soit fortement ralenlle en periode
fraiche (deCembre a lévrier) dans les zones RUX temperUlu-
res relativement froides. Cest a l'interieur du pays el pen-
dant Que l'on obtiendra les meilleurs résultais
Le gombO prefere les sols legers. bien draines et riches en
elemenls nulnilis et en matières organiQues.
TECHNIQUES CULTURALES:
SEMIS DIRECT
PERIODE toule l'année (les mOis frais s'avérant toutefoIs mOins interessants).
SEMIS direct. a raison de 50 à 100 grammes de graines pour une surlace de 100 m 2. Utiliser 3
écartées de 2 à 3 cm. par pOQuet. Il est conseillé de tremper ces dans
de l'eau la veille du semis.
FUMURE DE FOND : préparer le terrain pour un semis en place en incorporant par un 100 à 200 kg
de matières pour 100 m 2 •
ECARTEMENTS simples écartées de 0,9 m (avec 0,4 à 0,5 m entre les sur la ligne). Ou
bien lignes doubles écartées de 0.5 m (avec 0.5 m entre les poquets, éventuellement
UI"~V"O::;'" en qUÎnconce, sur la
LEVEE environ une semaine le semis,
ENTRETIEN
DEMARIAGE ecll\lreir é un plant par poquel environ .3 semaines après le semis. QU.flnO les onl
10 fi 15 cm de haule:ur. F aÎre sUivre par un arrosage,
SARCLO-BINAGES : reguliers. surlout l'In d8bul de C1Jllure-~
ARROSAGES . journaliers avec arrosages pendant l'hivernage. La sécheresse provOQue la
chute des jeunes fruits.
FUMURE D'ENTRETIEN . 3D, 50 et 70 JOurs après le apporter 2 kg d'engrais minéral (t O· j pour
les 100 m:1. de culture, Incorporer Dar un léger griffage.
PROTECTION !'!rlllsmis allaqv'int le gombO mais les aegal5 MI'It MUllent plus 81"1
hlyernage,
ENNEMIS
RECOL TE ET CONSERVATION:
RENDEMENT : entre 140 et 290 sur 100 m 2• les rendements les plus faibles étant obtenus il
fail trais,
CONSERVATION : le gombo se conserve diHicilement, au maximum quelques dans un endroit
TRANSFORMATION , il est possible de secher des rondelles de gombo au soleiL
Il
100
"
GOMBO ET BISAP
Fig. 259. La cercosporiose (Cercospora abelmoschi) sur feuilles de Rg. 260. Les nematodes il galles (Meloidogyne spp.) sur racine$ldu
gombo.
gombo.
102
3.11. HARICOT
trECHNIQUES CULTURALES'
[ SEMIS DIRECT
.~----------------------------------------------------~
PERIODE .• haricot nain: d'octobre a mars pour le type "fllel" et .. a écosser". d'oclobre il Juin
pour le type" mangetout".
: • haricot a ra.mes ~ lou!e l'année. mais surtout de maÎ à septembre.
SEMIS direct à raison de 0.5 â 1 de graines, SUivant leur grosseur, pour 100 m2 de culture de
harlCOI nam, el entre 0,250 et 0,3 kg de graines Dour le haricot à rames.
FUMURE DE FOND préparer le terrain comme pour un semis en place en incorporant par un bêchage 100 a
150 kg de matières organiques bien decomposèes et 2 kg d'engrais minéral (10-10-20)
pour 100 ml .
ECARTEMENTS • haricot nain: semer sur 3 lignes écartées de OA m par planChe et à raison de 3 il 4 grai-
nes en poquets ecartés de 0,4 m sur la ligne ou d'une graine tous les 0.1 m sur la ligne.
, hancot iii rames: semer en pOQuets sur deux lignes écartées de 0,7 m en lalssanl 0,5
m entre les pOQuels sur la
PROFONDEUR entre 2 el 3 cm suivant la grosseur des graines.
LEVEE environ un/': ~emain@ Rpr@!> le lSemis,
ENTRETIEN
ARROSAGES joumaliers, mais en évitant tout excès (maladies. coulure des fleurs) ainsi que
tout manque d'eau. Arroser davantage surtout au moment de la levée. de la tloraison
et de la formai ion des gousses.
SARCLO-BINAGES surtout en début de culture.
RAMES . dans le cas du ~ haricot à rames», îI faut planter des rames longues de 2,5 à 3 m â
la hauteur des pOQuels el à l'extérieur des lignes de semis. La profondeur sera d'envi-
ron 0,2 à 0,3 m, Réunir ces tuteurs en faisceaux de quatre ou en «chapelle ...
FUMURE D'ENTRETIEN : 20 el 40 jours après le semis. apporter 1,5 kg d'engrais minéral (10-10-20) pour HlO m2
de cullure il incorporer par un griffage,
ENNEMIS'
NOM DEGAT8
LA FOREUSE DES elle troue les gcusses el lYlt:H\ge léS graln@'!; (il la
GOUSSES: un", ch ...,ill.. elle aux lieurs. ocephale
qUi s'8naque aUl( gousses endosulfan
(Fig. 2() 1) - aeltamèlhnne
- cypermèlhrine
- I@nval@rats
cyfluthnne
CHENILLES: chenilles àévorenlles feuilles et trt"luent
lesOOUMM
LA MOUCHE OU - la larve VII en "m,neus!!» dans I@s feuilles el OiQ dirige (jêtrulre les plant
HARICOT: anSUIre vers le collet. altaauées
(Fi,). - elle se nymphose dans la tlae ores ou l'lOI t'II UIljfYUOlIlC - carbiiryl
dtlM IMuelle On ob~erve l!l pUpE! (p@U1 - almGlho8te
ACARIENS de Ioule!> décolorées sur le feuillage, - oz:ocydoti n
araignQ\i6 QUI vivent aefOrma!lo/"\ l'lM fêUIIIM. - cyhe)';~lin
en colonu!!s sur hii!;; - bromopropylale
feuilles (Fi{1. 120 et 121) - ehll"lomèthloMte
lenbUllltln-ollyCle
- benzoximate
LA POURRITURE DU - !I@!rissemen! brutal au stade de deux vraies feuilles. eVlter les sols
COLLET ET DES RACINES : - pourntur@ brune du collet et des racines. humides et le
une maladllil h/rovoQuée - mon oe IEl !:lIante quand Ufail
par des et humide
du SOl (Fig. 263. 264. 267) - bOn dramaoe
- éviler l'I!IXC815 d'e~u
- semis moins orOfnM
- rolation culturale
104
ET CONSERVATION'
,
3.12. JAXATU
- Il exisle plusieurs .. varietes u de jaxatu dans les différentes regions du pays. dont les paysans prodUI-
sent les semences eux-mêmes. Elles dorment des résultats variables en fonction de la zone et de
l'époque de culture.
- "Soxna ~ est une sélection du C.D.H.
SEMIS
PLANTATION
ENTRETIEN
NOM OEGATS
JASSIDES : CB BOrl( ce les feullle~ Jauniss@nt !lur 1!!Il> bardIS @t av;>: el - aCeoha!6
0131116 Insectes DIQU6urs- s'enrOUlent ve~~ le haut @n cuÎlIl'!r~!L Ce lalJnlSSement peul - diméthostB
SU<;li.Iun. Que l'on trouve à la s'etenClre entre le! flei'VUfe~ pn~cipall'!s Bruni!Ul@;ment el l!iiurtouL le """''''''''/1..10
lace Inférieure des Cauilles nécrose des penles deCOloreM. des feuilles)
2(3)
LE BLANG : une autre - sur les on observe des l<lche~ lorme Irrégulière, soufre
maladie des; h;wIll9!;; oéllmllées par les nervures avec, a le. fêM ii'lft'lfieurè. un fm - chmom@lhionale
orovoQUee MI' Url duvet blanchBlre - IliInQrlmol
ch!lmpignon '2f4) - les leUlII@s ellomb@n\ - Irllorinè
Irladlm9fol1
pyraz.opholO
.
ROUILLE: (Fig. 208. 209) VOir <' aubergine ".
------+---~ . . . . . . . . --~---------------------------------T_-------------~--~
NEMATODES: (Fig. 144) - galles sur les raCines, mauvaÎs dév9loppemenl des planlS, rota lion cUlturale
RI'êCOLTE ET CONSERVATION:
Il
OCCUPATION DU TERRAIN: entre 130 et 200 jours selon la saison, la durée des récoltes est de 30 à 100 JoJ
RECOLTE ' la première se situe environ 75 il 90 jours le semis. Récolter au stade de
lé désiré. souvent quand les fruits onl 6 à 10 cm de diamètre el une couleur vert
blanchâtre ou jaunàtre.
RENDEMENT : entre 80 et 200 kg pour 100 m 2 • suivant la saison, avec les meilleurs rendements
danl la saison sèche .
CONSERV ATION . les fruits de jôxalu s@ conservQfll dit(Îcîlement mais la conservation et la ,,,,,,,,,tnrrn,,',nn onl
psu d'Inter"', ~t:ml clonné 1(;\ POQ910llltG de cultiver IEl II1)(Olu pendonlloule l',mnel!!l
108
3.1 LAITUE
-~ u
l
VARIETES: Rexma ". " Verpla " et " Bon Jardinier» comme laitues ''l'\,mrr,,'',,',, a feuilles tendres.
" Minetto ", " IIhaca », " Empire .. comme laitues pommees à feuilles croquantes.
TECHNIQUES CULTURALES:
SEMIS
PERIODE semis en pepiniere de novembre a avril pour la plupart des variétés mais aussi un se-
mis en place en mai, juin et octobre pour des variétés plus tolérantes il la chaleur com-
me ~ Minetta u et ~ Salad Bowl " .
. semer entre 3 et 5 grammes de sur une surface de 3 il 5 m2 (suivant le developpe-
PEPINIERE
• ment de la pomme et l'écartement de la plantation), pour repiquer 100 m2 de laitues par la
suite .
••
.• DUREE EN PEPINIERE 20 a 25 jours
.••i I..._____________________________
REPIQUAGE les plants ont entre 5 il 6 vraIes feuilles.
.________________________________________________ ~
PLANTATION
ENTRETIEN
REGOl TE ET CONSERVATION;
OCCUPATION DU TERRAIN BO il. 100 dans le Gas ae recolle dé3 pommElS, au Sénégal on reCOlle 11'1
lue SOuvenl bien avant la pommalson.
RECOLTE couper les pommes, avec feuilles ouvertes à la
Dans le Cas des varîetes avec repousses, on coupe uniquement les feuilles. Po e1
feuilles des laitues sont très fragiles et supportent mal les manipulations BX{~eliiSI\l'l'!S.
Utiliser des emballages rigides pour le transport
RENDEMENT 150 à 250 kg de pommes de lai lue pour 100 m 2 de Planches.
CONSERVATION les pommes el feuilles de la laitue se conservent oeu Ou pas et doivent être
CQfl!iiOmmees ou vendue:'> rilpldeml'!nl
110
3.14. MANIOC
PLANTATION
.r---------------------------------------------------------------------~
PERIODE des la chute des premières pluies utiles (mai à juillet).
PREP ARA TION elle comprend le défriChage, le déshÊ;rbage, la fertilisation et le labour.
1
DU TERRAIN
FUMURE DE FOND pour 100 ml de culture, épandre au moment de la préparation du sol 50 à 100 kg de
matières organiques et 6 kg d'engrais minéral (10-10-20).
PREPARATION DES • Choisir des plantes-mères âgées d'au moins 8 mois, exemptes de mosaïque et
BOUTURES dont les tiges présentent des yeux dépourvus de cochenilles. Si possible, tremper les
boutures dans le méthidathion contre les cochenilles.
· utiliser de preférence les parties bien lignifiées des tiges ayant entre 2,5 et 4 cm de diamètre.
, couper. le jour de 11'\ pll'lnta!lcn, les !lg~s en fr8Ql"l'lent~ l'le 15 é. 20 cm de telle sôrte que
n
cnaaue Muture OMseae /lU l"I'Iôlns 5 6 yeux en OM èlllt
PLANTATION • planl@r a plal dans le sol humide et bien nivelé ou sur billolls si un enQorgement du
terrain est à craindre
• planter verticalement les boutures dans le sol sur une profondeur de 8 10 cm. a.
• orienter correctement les boutures allec les Cicatrices des pétioles vers le bas el les
yeux vers le haul.
• tasser fermemenlle sol autour de chaque boulure.
ECARTEMENTS laisser entre les ugdes ou le mlHell des 011101'15, une ClistMce de 0,85 li 1 m et espacer les
Mururoa sur 18 lIone Ôll aur \e biliM (fen'mM 1 1"1'1.
ENTRETIEN
REMPLACEMENTS en ca~ de pôuniture l'lU !'.le ~hêrYlMt des plants, ~u""r un ooutUriige de remplaœm8nL
SARCLQ-BINAGES ils sont indisp@nsables sn début de culture pour éliminer toute végetatlon adventice
Concurrenle el pour maintenir une bonne humidile du sol.
P~OTECTION à l'exclOlption de la moeaYaue et de la cochenille farineuse. la Oluoarr dM malodlea et
parasites du manioc ont. dans de bonnes conditions de culture, une Incldsnce écono-
miqu@ relativemenllimllée.
111
ENNEMIS:
NOM TRAITEMENT
MOSAIQUE:
maladie orOVOQUéa
- IlJ.Cl'lé~ jauniÜreE:, vert-clair sur les feuillB - boull~e8
- dëlormalion des limbes folialrea, !Our des plantes s~ineB
p~r un virVIii (Fig, 140) - fBbôuori5semeni de'!! - utlllSér des vl;lrIet~s
réSistantes ..
30.506)
COCHENILLES: - enroulement de!.!. feuilhôlS prêltf!v@r I,u; bout
Insectes if MOtel - fâbougri\;G'iilmem !Jes leW'IM DôUMê$.
groupés an
su r Cles liQtlB
- rscooufôleMI'r\MI de$ enln;-nœuds. l''lLJn-pemsileeli
colonies OlancMtrM
I1Uê l'ùn trouve il
- choh;lr ,In
l:Ie tLJutt 5llufce
l'extrèmlte OM jeune$.
de
J;lOUlOses et à la face
- pl~lll4,ijf le [lius
il1ferieuri des feuilles
(Fig. 107) possible acrès
l'apparition d'ilS
- Uilliser d@s varié
tolerantes (" Ordm Ire,,)
- ne Me détruire 1
coccinelles or
$ur 14':5 p~n!8S (8n
nalur Qls)
- aéiillnleClflr IOa fU-
ret! par un !remp ~8
dans le métnldat ipn
- malath,on ',
dlmètMal~
~ -----j.-------
ARAIGNEES ROUGES: - petites taches pula Dtun-rouge 8UI' le aZOOYClotin
acariens Cfa trM petite eurtou! le long des nervures
- benzoxlmate
taille vivent en colonies - chute des feUIlles. - brornopropylalli'
li la face inf@rÎ@ur@
- end08ul!ar\
dlils feuilles (Fig, 1(,21, 122) - l'r\elôlhlon
- mlllhomyi
- (lICO'01
- GYI'le)(alin
NEMATODES l (F/(J 274) raclneliO (Qallea),
CERCOSPORIOSE. une taches brunes avec ul"le bordure brun de forme
maladie du feuillage irrégulière, nécrotiQues sur les feuilles. - IhioPhanate-mèlhMI
provoquée par un - dèfolialion de la planle zinébe ,.
champignon (Fig. 273)
mancozèbe
- maoèbe
RECOLTE ET CONSERVATION:
OCCUPATION CU TERRAIN' 8 Môis pllu r le~ varietes hilives (uKombOh, "30.786~) à 12 mois pour les vi'1f1elès
dives ( .. Ordinaire») .
ARRACHAGE . • soulever jes racines en lirant sur les tîges ou, si le sol est dur, en utilisant un
• sélectionner les plantes saines et couper il. la machette les tiges destinées
ment à la oréoaration des boutures .
• mettre ces tiges en fagots dans un endroll OMbrage el bu;;n 8@rs si la nouvelle plaHta-
tian ne peul PllS êlnit effecluas ~ubGilô\ après la r!:lcolle. couvrir le~ ~i~
ges ce sacs numlClM cour Cviter le de~3éch@m@nl
RENDEMENT : un champ de 100 ml cermet de rèoôlter 100 è 200 hg de fi!ClnsS .. \ de prepan;tr Q
1200 l"lôll!Ure,", POUf let culture :iuivl!!n!@.
SELECTION SANITAIRE : acaner au mômMt de 10
CONSERVATION : lM racInes fraÎches d@ manioc ayant une conservation limitée daM le temps (quelques
loursl, Il comm,mt de recolter én fondion d'une \I@nle Ou d'une utilisation immedia'e~
TRANSFORMATION . séChage en tranches, confection de Carina.
112
Il
HARICOT
Fig. 267. La pourri/ure du collet du haricot (Rh/:z.oclonia solan!). Fig. 268. Dégâts du VIilnt harmattan &if feuilles du haricot
113
LAITUE
MANIOC
Fig. 273. CercosporÎose (Cercosp()ffJ hennlngslI) sur feuilles Fig. 274. Nématodes a galles (Milloidogyne spp.) sur racines
dG manioc. de manioc.
114
3.15. MELON
,VARIETES: - «Vedrantals "Oiamex", "Ido", et «Cantor" comme type "cantalou p-charentais" à fruits sphériques,
H,
lTE CULTURALES:
SEMIS DIRECT
ENTRETIEN
ARROSAGES journaliers el localisés sans mouiller le feuillage (rÎsQue de maladies). Le melon eat 8)(1-
geanl en eau, surlout au momenl de la formation et du !,;Irosaissemsnt des frulls. Dimi-
nuer les arrosages avanlle début de la récolte pour éviter l'éclalement des fruits et
leur p@rmE!tlrE! de s'@nrichlr en sucres,
SARCla-BINAGES réguliers sunoul en début de culture. Faire attention aux racines superficielles,
DEMARIAGE éclaÎrcir il 1 ou 2 plants par poquet environ 3 semaines après le semis. Faire suivre par
un arrosage.
TAILLE elle a pour but de hâler l'apparÎ!Îon des fleurs femelles et. par la mëme occasion, la
production ainsi Que de régulariser la végétation et la oroductlon. Après environ 3 se-
maines, lorsque la plan le a 4 vraies feuilles, couper la tige principale au-dessus de la
deuxieme leuillt:. Par la suite, on peul !'!nCOfS praliqul'lr un<. dEw)(i8mljl lai Ile en arrêtanl
les rameAux secondaires apres 3 feUilles lorsqu'ils ont 4 IliIullies bil;H1 déveloDPees,
Parlois, une Iroisloilme laille pe,,\ ëtre "fleduèe en arrè\anl ces rameau)!; tertiaires de la
i mË!me façon; on a alors une taille du Iype :2 - 3 - 3. Certaines cvlture!ii de melon subis-
s@n\ d'aulr@s Iyp@s d.. lalll@, ou biBn seulement un stalags, ou nE! 30nt pas du toullail-
•• lees. Le laille favorise la transmission de maladies virales .
••
FUMURE D'ENTRETIEN au stade de l'étêtage, au moment de la floraison-nouaison et après la première récolte.
on apporlera au niveau d'3 la raie ou sur les lignes de plantation. 2 il 3 kg d'engrais
minéral (10-10-20) pour 100 m 2 de culture. Incorporer par un léger griHage.
i~--------------------------------------------------------------------~
ENNEMIS (voir âuni " çonçQmbre, courgene, DBSlèaue ")
li
NOM OEGATS TRAITEME:NT
LE COLEOPTERE ROUGE - les Mulfe~ 50nl de§ percant las feuilles en Cali de forle ,"'''''UL''''
OU MELON: un insecte de petits trous_ acéphale
dont adulf~~ t'lt 18fVe!5 - les larves rongent le Côllel él pe!letr~lnl la racÎns malatl'l161'1
s'attaquent flux Isuilll'llî!, prlncioale, - aeltamêthrine
tiges et raCm68 (FIO 286) - dQlt:arn(,l\nrlne
- cypermethnne
cvrlulhnflB
LA COCCINEI..LI: DES - lôrves @I sdulll!!ls se IrQl,NGnI à la faGe ~nférlêLJre de:'!. feUllle~_ - famaSSGl.ge
GUCURBIT ACEES : 1.111 Ils Oévorent l'éplderl'lie des Que dil'lièlhoate
coléoptère l10nt lAS 18rves les nervures, - malatl"llôn
el adultes s'auaquent - lOIS fôlluilles prenmmt une teinte griMtre et ~e de:'lS!!!chenl. (Surtoulle
au feuillage (Fig, des feuilles)
CHENILLES: elles dévorem le feuillage et ou partols trouenl
(Fig, 237) 1(1 p~ll.Ire des fruils. - endoaultan
- dellamélhrine
ewoermMl'lrine
- cyllulhnm!l
,--,._~---
L.E MILDIOU. une tiur les leuilles. on oMerve dé!'! tach@s d'âbord
maladie du feuillage verdiÜr@. pUÎ$ brune~, souvent OelimltêeS pAr le~ nervur .. s,
OVI:lOll@@ par yn à la face inférieure, 00 obs@rve un duvet gris-violacé, en saison
champignon - les feuilles se recroquevillent et se dessèchent très et humide
(Fig. 131,243) - chlorOIMlôrul
manèbe
- mancozebe
- zinéb9
ReeOl TE Er CONSI:AVATION
116
3.16. NAVET CHINOIS
TECHNIQUES CULTURALES:
.r-----------------------------------------------------------------------------------~
SEMIS DIRECT
ENTRETIEN
RECOLTE ET CONSERVATION:
VARIETES; - les selections CD.H. "Violet de Galml » et " Yaakaar .. ainSI Que la vanete " Red Creole .. comme oi-
gnons rouges, piquants et de bonne conservation.
- "Golden Creole u comme oignon jaune.
- les autres variétés qu'on trouve dans le commerce sont: "Jaune Hatif de Valence .. (productif mais il
cycle long et maturation difficile); «Early Yellow Texas Grano 502 PRR» (productif mais de très mau-
vaise conservation). «Tropicana F1 ", elc.
TECHNIQUES CULTURALES;
Il est pOSSible de prodUire des oignons a partir d'un semis ou a partir de bulbilles. les techniques après le repi-
quage ou la plantation sont les mêmes pour les deux types de culture.
SEMIS
••
t
DUREE EN PEPINIERE 40 â 55 Jours
• REPIQUAGE quand 11'!!i plants onlla grosseur d'un crayon, 5 il 6 feuilles el une nauteur (l'environ 15 cm
f
BULBILLES
PERIODE dO! d@cembrQ ;;. In;jq;; pour le rflDIQUnoe t'lu l'.tr'rlls cl d-oc\obr@ .il nOl/9mbr.., pour la
lallOl'\ CU~5 bulbille:'i
FUMURE DE FOND pour 100 m' Cie culture, Incorporer 100 à ~OO kg de maHè(es organiques bien V"~,Y'
posees et 2.5 kg d-enarais mmeral (10-10-20) par un bechaoe
;
ECARTEMENTS Dlamer 5 a 7 lig'les mi'lmnum par planche. écartéeg de 20 CM, l'lI espacer de 10 cm
sur la ligne.
PROFONDEUR P<lS repiauer ou OISllIer TrOp l"J'OfMd, el, pour les bulbîlles. respecrer la pOSItion t!._r~
nI::'
le bas du plateou (OUI l';Mellra des ,,,,cinO!s) Qt vers le haut dU colle! (d'ôu sortiront
feudle:!-). C.. coliQI doit IÎ;)Qoremel1l llCM::\::\(:( 1(" nive5u du sol
'$
i i
. 1
ENTRETIEN
FUMURE DENTAETIEN a
pour 100 m 2 de culture, 2 3 Kg cfengYI'II$ mm@ral (1O·jO·20) à incorporer par unlpri'.
fege apres. 20, 40 el 60 jours. '
SARCLO-BINAGES reyuliorB cm le !elJllIl\O~ de l'oignon CQuvrG malle sol
ARROSAGES lournallNs, surtoul l'!U moment de la bulblllBon, ArrétN le.s I!lrrosages Quand le
leullinge a~5 pllu'lChsOci s;" couche.
1L
ENNEMIS:
Il
THRIPS: cetlla inM~tes - li'l plante pousse mal. - aOeDtlatB
piqueurs-suceurs que l'on - le Mut des leuille5 se dessëlche, - diazinon
trouve sur la face interna - taches argentées sur les feuilles. - diMetho.alQ
à la base des feulllM - le~ feuilles se recroquevillent (aJouter Ul'\
(Fig. 275, 276) - utiliser dM vl'lrlË:ltl~
tolérantes
(ex, "Yaakaar ,,) •
~
--
CHENILLES: - ronasnl et trl'luent le f@uillage. Dégât\; peu Imponanta.
~------~~-~-'--- - - ,_ .. - ,._-----
RECOLTE ET CONSERVATION:
OCCUPATION DU TERRAIN: 90 li! 100 jours dan\; le cas {j'UM plantation de bulbilles, 1 tO à i 50 Jours dana le M~
a'un repiquage. 1
RECOLTE EN " VERT " ~i I@ prix de vente est intér8B8I'lnt, on pt':ul vsndre les oignons [;Ivan! malUrllé CCMpl~e
el/ec I@ur feuillage ~mcore v6rt. Toutololl'l t;e5 oignonlJ ne &B conservent pas. :
RECOLTE A "MATURITEn 8 à la
jours après l'orrét des arrosages, recoller les bulbes Quand le feuillage et les',.-
cmes 50nl compl@lement dessécnês. Ne PM garder pour 11'1 conservation les bulbeelbui
ont fleuri.
RENDEMENT entre 200 à 300 kg Dour 100 m 1 de culture.
CONSERVATION l'Oignon bien cultive (surtout les varléles rouges) et récolté correctement se consel'\f~
pendant plusieurs mois à l'air libre sous abri bien ventile el Irais, Contrôler l'état des
bulbes pendant la conservation et enlever les bulbes pourris Ou germés, .
TRAN S F aRMA TION (1 eSI pOSSible de secher des rondelles d'oignon au soleil en vue de les conserver.
120
3.18. PASTEQUE
VARIETES: - " New Suger Baby" à fruils spheriques, il. écorce vert uniformément foncé et a petit développement.
- "Sugar Baby" à fruits oblongs, à écorce vert uniformémenl foncé et a petit développement.
- "Charleston Grey" à fruits allongés, à écorce preseotant des stries jaunàtres et à grand développement.
SEMIS DIRECT
PROFONDEUR de 1 à 2 cm.
ENTRETIEN
ARROSAGES bien que la pas!eque soit assez loleranle a la secheresse, Il ne faut pas négliger les arro-
sages, surtout au moment du grossissement des frUits. Arroser dans une cuvette autour
des pieds ou à la raie.
SARCLO- BINAGES réguliers, surtout en débul de culture el en hivernage.
DEMARIAGE éclaIrCir li 1 ou 2 planl.§ pllr poquet environ 3 semaines après le semis, Faire suivre
par !.ln arrosage.
FUMURE D'ENTRETIEN apporter 2,5 kg d'engrais minéral (10-10-20) Dour les 100 m 2 sur la bande autour des
planls ou dans la raie. environ 40 lours aorès le semis. Incorporer par lm legor griMage.
121
ENNEMIS: (1I01r aussI .. concomb(e ", " !JI il melon nI.
lES MOUCHES DES les jeunes frUits sont oloués et. en coupe, montrent - récoller et détruire·
CUCURBITACEES: la pr@:iisnCIiil lavnâ\r9i>. lM trult:'!
dl!!s mS8dl!!~ qui s'attaQuent une nourmure MMMl\lr~ ~'i(\5Ifllle - entourer les tréS
aux Jeunes frUits - les a$!icots dévorent l'Intérieur du fruit Qui est Ir\,uts de
(fig, 231 à parcouru en tOU$ iSens de petites pApier Journal ou
- dé:fOrmation des IrUlls, de sachets
- diméthoate
- milililillhion
fenthlon
trÎcMlorfon
- endo&ulfan
THRIPS: de petils Insectes déformation des bOurOMM tefl'l'llMUX des ph. nies el - dlmètMate
Oloueufs-suceurs inilibihon dt;! leur - dlâzinon
qui s'allaQuGml aux eunout importants @n el an Casamance,
" . , ...rm<, (fig, 238)
RECOI. TE ET CONSERVATION:
OCCUPATION DU TERRAIN. flfllrtl 100 et 160 Jours (Sllil!on ~eche). 65 9l85lours (hivernage).
RECOl TE la Dremlère récOlle se situe après enVIron 75 Jours (65 iours en hivarnaoe) Le~
mùrs sont reconnaissables à la vnlle dessechee en lace du pedoncule, au bruit cra-
quanl quand on presse le frUIt emra les deux main5 I@ malin 81 à la vibra lion
fiClue lorsClu' on les Récollés au-delà de ce stade, Ils riSCluent de se liquéfier
lérieurement. Couper les ((uils avec leur oédoncule .
RENDEMENT . @fllr@ 200 el &.50 pour 100 m 7 de culture.
CONSERVATION , assez bonne, ce QUI facilite la Cùmm@(cudisalion. Tou!efois elle a peu (j'intérêt étAnt
donné la possibilité de cultiver la pn5téque pendant loul~
Il
122
Il
3.19. PATATE DOUCE
VARIETES: ) - .. à peau rouge el chair orangée, et "Walo ~ à peau el chair blanchâtres, comme sélections ac-
tuelles du C.D.H.
- Il existe un grand nombre de .. variétés locales cultivées et multipliées par les paysans.
TECHNIQUES CULTURALES:
PLANTATION
ENTRETIEN
ARROSAGES iournaliers. mais lenir comole des oluios pendant l'hivernage. SunoUl ImoonaniS au
moment de 18 reorlse des boutures el de la
SARCLO-BINAGES rÊlQulîers. BunOUI on oébul de CUIJUre nvsm la couverture 10lsie au 801 Dar le feuillage
FUMURE D'ENTRETIEN liIprli!S li!nlilron 1)11 moi~ de cullure. par gfÎH;ag\t 4 kg d'engrais minéral
(1O-10-20i pour 100 m) d@ cullure
PROTECTION les félvageufs les pius Importants l1e le cullure se renCOl'llr<"!r'\t $urtùul en
123
ENNEMIS:
GHARANCON DE LA l'<idulte ronge le leulllaoe en I~ perfOrM! de petits trou~ Lé - brûler les orQaneS'f' 1-
PATATE DOUGE ~ un pem fem~lI@ pond des dans tiges el les tuMrcUle$. laqu€!$ p~r les lar.! fi
colriloplère nQir dont les
Ilirves @r I@s adulliilS
le~ II'IM~~ creusent des
lubOrcUies
les el les - rOffltÎM
plMter les Mutur s
1
CAusenld!'!s
profondement
(Fig. 111, 279)
- deltamètMoe
- dlmethoat"
O1CQOMle
(surtoul hi!
dell (euIlIQG1,
·l''lIFI''lr:.T';.~ TORTUE: - IO(vè::; el tldull@s - dimèlho.ale
un autr~ oe;tÎt de Ir ou ii IrrQgul,ere, (surtout le
(Fig. lOti, 280)
dBs leudles).
RECOLTE ET CON91"'AVATION:
OCCUPA nON ou TERRAIN; IOPIImum flSt de 100 Û , 20 JOUf:! mais on peu! g;lrdQr lee luoarcUles nive
a<'ilî~ le :'01 ~vec loule/oi!, 1,Jr1\j/ dimunillon de III Qualite.
RECOl TE : elle se ferA èn fonction du nombrQ QI de la grosseur des tU~Ncule5 Coup@r el èvaCUQT
(bOutures, fourregè. épiné\rds) el dèhmer les !Ub6rcUU~S à raide d'v" oulil, uns
bleGser.
'RENDEMENT , 2601) 500 kO de tubercul@s el 150 kg de feuilles (aOlnards. fôu(rage) pour 100 m2
culture,
CONSERVATION . plusieurs Jours il quelques semaines. mais elle fi peu d'm\eret car la cullure peut
échelonnée sur loute l'année.
TRANSFORMATION MeMge de tranches de palale douce au soleil. confeotlon de f6rilie5, conl;lur!!s.,
IriIQ~,
!'
124
OIGNON
125
PIMENT ET POIVRON
Fig .•US::S, DQQlHlI de 18 moucf!IJ 118/1 fruits (G{J!8,mS MOJt(jt(j) (:lu Fil} 2Bd L"rv8S d9 J;j moucho d..~ If vils (CrmWlIs COPÜotlH
Dlmem. plm9nl.
Fig. 287. Le blanc (Leveillula raurica) sur feuil· Fig. 289. Le blanc (Lel/eillu/a (suries) sur feuilles de pOÎvrdh.
/8{Je du ooivron.
126
"
3.20. PIMENT
piment préfére des sols qUI ne sonl pas Irop légers mais
draines. riches en malieres organiques el eléments fer-
YtARI ETES: l- "Safi". un piment charnu, par1umé et tres piquant et " Salmon", un piment a petits fruits pointus convenant
bien au sechage. comme deux selections actuelles du CD.H,
- les autres vaneles sont ~ Chili Red ". " Sucelte de Provence ", "Jaune de Burkina Faso ", " Santa-
ka ". etc" ainsi Que plusieurs types locaux cultives par les paysans.
NIQUES CULTURALES:
SEMIS
PLANTATION
FUMURE DE FOND Incorpllrer par tlècMQe 150 il 200 kg de m",lili;r9S organ,qu91!i el 3 kg d'engrais minéral
{1 0-1 0- 20)pour 100 m' dé ML
ECARTEMENTS variables en fonction du développement des diHérenles variétés. planter sur planches avec
lignes. doubles 8carlées de 0,4 à 0,8 m el laisser, entre les plants sur la !lems. 0.4 é 0.8 m,
PROFONDEUR laisser le collel legeremenl au-dessus du niveau du sol.
Ir
ENTRETIEN
ARROSAGES Journaliers. le sol doit rester humide pendanf !ôu!e la pêriode dE'! culture, ~ans excèt:> ni
manque d'eau. ce Qui risQue de provoquer la chute de~ lieurs,
SARClO- BINAGES réoulier~, ~ur!ou! en dsbul dé culture.
FUMURE D'ENTRETIEN Ioules les 3 il 4 semaines, aorés le raoleusoe. Incorporer pAr Qrilfage 1,5 kg d'engrais
minerai (10·10·20) par 100 m 2 ,
PROTECTION la mouche des fruits cause des dégâts très importants. surtout en hivernâge.
~NNI!MIS: (VOir auMI " pOivron,,)
NOM TRAITeMENT.
MOUCHE OES FRUITS' - les se noUrriSSBrlI de III CMir des frUlts. en y creusant ramasser el
un 1(1!)ecte Clont les larv@s de!> ,~I.;,.,'r,,,,
les frulls
élUl< frUit:'! - 1"'$ in.llls pou,riGsenl et tombent prématuremeol dimelhoale
(Fig, 283. 284)
- malalhion
- lrichlorlon
CHENILI.ES. (Fig. 286) Ch&nI1l8~ peuvent aux fruÎt~. MUille5 el - deltam@lhnne
bourgeons OM olant!i du pim@nl - {WOt'ml'lêthrÎl'le
occiillKionnel~ - Il!Invl!il@r<lte
- Cyllutrlnne
LI'! 'AUX vaR ROSE: - voir" poivron ".
(FIC 285)
lE BLANC: un@ rnaiadiiil Isches JIlunM l1ltfU51'::<Ô Sur la faCE! $upÉ»rhOlure des feuilles. yarleté:s
au feuillag/': prOvoquee à la (ace
inférieure, un fin dUliét blanchâlre. - soufre
Dar un ChôlY\plgnon - nécrose des tacnes par pOints dlsp@rse!! el chute des chlnomethlcMte
(Fig, 288)
- 1(lforins
- Iriadiméfon
fenonmol
- oyraZOOMs
CiAI.Ui BACTERIENNE: - voir" lomale Il,
(Fia 128)
RECOL.TE ET CONSERVATION:
OCCUPATION DU TERRAIN. fJ il 8 mOIs dom J a -+ Moi:;; de récolt@ Pl!lrloi~ plus pOur les variâtes ootentlêlltmenl
RECOLTE
prQrnilire recolle [JorM 3 li " mOIS. Couplllr le& huit!> avec leur OMoneulê l':!u;jnd ils
murS el de couleur uniforme .
RENDEMENT . vanable suivant la vari@té et la période de culture, Norô'l8lemenl, 80 à 150 kg pour
de culture mais souvent plus dans les zones favorables de cullure,
CONSERVATION quelques jours seulement à l'etat fraiS, surtout pour les types charnus.
TRANSFORMATION : sécher les fruits entiers au sol@il pour les variétés adaotées. oiler et confectionne. une
poudre ou une pale Cie Dlment. meure en saumUf@.
3.21. POIVRON
TECHNIQUES CULTURALES:
SEMIS
REPIQUAGE repiquer quand les plants Orl! 4 à 5 vraies feUilles. environ 10 à 12 cm de hauteur
el une lige de OA cm de diamèlre,
PLANTATION
ENTRETIEN
ARROSAGES aVller loul axees ainsi Que toul manQue d'eau car Ils risquent de provoquer la chute
des lieurs el de,:> bourgeons. Arrosages juurnaliers sunout au moment du Qrosslsse-
menl d@s fruits.
SARCLO· BINAGES fegulisrs, le pOIvron réagit mal a la concurrence des mauvaÎses herbes, surtout en dé-
bu! de Culture
FUMURE D'ENTRETIEN 15, 30, 50 el 80 jours aprGS 1(1 rf;ipIQuage, Incorporer !HU grl((age 2 k.g d'enQrals
minÉlral (\ 0-10-20) pour 100 m 2 ,
ENNEMIS: (voir aUBsl " olment H)
LE FAUX VER ROSE: - lê$ Î8une5 chenille5 pèneirent dans le Irull et ~ê logèl'lt - ..:h;ltamelhrine
un~ chenille QUI 5 atti\I:jUe dans sa çhair. - cypermèlhrimil
aux fruits (Fig. 286) - elles y éreu~enl des Qui peuvant entraîner des fenvalèrale
oourrltures !let;Ondalrt'~s. - cytluthriM
.. lenvalerate
- cyfluihrine
LE BLANC: maladie taches chlorotiQues mal dt!:lImitêes !Jur 111'1$ h~ulllfi!S. soufre
des feuilles prov0etuée - I@lS taçhes se couvrent à la face Inféneure ~'un duvet Irladlméfon
par un chamOlgnon blM~ êt se nécrosent par points - Iriforitîl8
287, 28~) - chuta Imoort8nte <:lM fI'lUille~. - çhinométhlorrata
lenanmol
- pyr;.uopnos
MAlADIES VIRALES: l'léformatloM Impartante& des leuillas el de la pu:mte - lutle contre les
(fig. 130) - la plupart des maladies virales sur p~ivron el plm@nt 'i.lsl puceron$
transmise par les pucerons. brûler lès plantel5
RECOLTE ET CONSERVATION:
130
Il
POMME DE TERRE
FlîJ 296 Uflê btllYl/lI13 Ibfj1MIlI're,ra ê)(/OUll} {lUi lfarrsaue eux 'euilles FiC 297 LilnltJuèhé Il1lllê/iSI" (LI(romyzll
dfl J8pomml!! pomml!! dl!! /ttrrB.
POMME DE TERRE
TECHNIQUES CULTURALES:
PLANTATION
PERIODE DE PLANTATION: dans les zones les piuS In:liches: d'octobre a novembre pour la culture hâtive, de dé-
cembre a janvier pour la culture de pleine saison, de février il mars pour la culture tardi-
ve. Dans les zones mOins favorables: de novembre à décembre pour une culture de
pleine saison,
CALIBRES pour une plantation de 100 m 2 utiliser:::: 16 kg de tubercules du calibre 28/35 mm, ±
28 kg du calibre 35/45 mm ou ± 46 kg du calibre 45/55 mm. Ne couper Que les gros
calibres une seule 1015 dans le sens de la longueur.
PREGERMINATION étaler les semences en une seule couche il l'abri des rayons solam,.s 2 il 3 s@malnes
avant la olanlallon dans le bul d'obtenir, par tubercule, pluslêurs germes côurts, tra['Jus
el colorés.
FUMURE DE FOND pour 100 m 2 de Culture, utiliser 150 a 200 kg de matières organiques bien décompo-
sée8 01 2.6 kg d'Mgrale minéral (1 0-1O-20l. IncorDorer au BOl par un bée M3Jc,
PLANT ATION la planlation oeut Ge faire en sillons profonds de ~. 15 cm (SOis lé{lers>. li plat /')u en billon5
. hauts de 30 cm (sols lourds), Assurer une bonne pré-Irrigation. Planter les tubercules pré-
germes, avec les germes dirigés vers le haut, dans des trous de olantatiOn sur 2 a 3 lignes
èc:artees de 0,6 m sn laissant 0,3 m entre les planls sur la ligne. La orofondeur de la olan-
tatiôn devra pêrmellre de COuvnr de 3 a 5 cm de sol les lubercules.
ENTRETIEN
ARROSAGES ne p .... s IfOp arrosef en début de culture à cause du risque de pourriture. Les arrosaQes
sent très Importants au moment de la tubérisation, dîminuer. puis arrêter les arrosages
en lin de culture, llU momenl ou le feuillage flslnL
SA.RCLO - BINA.GES surlout au cours du premier mols de culture,
fUMURE D'ENTRETIEN Juste l'JVl'Jl'\t le buttage, Incorporer 2,5 kg de j 0-10-20 par grillage. Normalement ceci se
fera à deuli reprises 2 et 5 semaines après la plantation.
BUTTAGE le buttage, qui consiste A amonceler de la terre au pied des plantes, encourage le dé-
veloppemênl de racines et de tubercules et protege ces derniers de la lumière. Les tu-
a
bercules exposés la lumière deviennent verts el ne sonl olus consommables, le pre-
mier buttage S9 lail quand les tiges ont 20 à 25 çm de hautGur el le deUXième une di-
zaine de Jours plus lard, avanl que la développement de la végétation rende l'operation
a.
impossible. Accumuler 10 20 cm de terre autour des. pieds. @n @vltan\ d'abîmer les
tiges (risque de pourriture)
ENNEMIS.
NOM DEGATS
POURRITUflE 8RUNE - fli!cro~e\i. brunes. allonoeee el seche:) <lU mve;au dl) 0;011(11. - utili!!;", d9~
OU COLLET' c'esl une surtout aores le sains
mii!üdi9 provoq\.U(~9 par
Uli Chl'li'lirllQnon du liol
(Fig J 34, 300. JO 1) éviter Iils sols
humiaes
POURRITURE DES - pourrilurii! s,;,çheoes lubercules OUi commenoo l'létr de$ tDche:\
TUBëFl~UU"S . unI;> I1runes nOires au I1IYMU dl'\1'llêl'lll/::elle:'l
maladie aes luMrcules les. lach@s cOllllul!!nl 8nlre r~ndam les tubercules thaud el :sec en
provoqué@ p<tr un enUl,ilrgmGnI noIrs. de culture
champignon Ou SOI
(FIg 3(2)
NEMATODES A GALLES'
(figl4iJ
- . - - - ' - - - - - - - - - - j - -....................................................... ++ ...--1
VIROSE: 3C4) plusieurs viroses s'attaquent à la pomme de terre.
feUillage rabougn et deforme
- marbrures.
- necroses des nervures. luUer contre les
vecteurs
i34L---------------~------------------------------------L-----______~~
RECOLTE ET CONSERVATION:
CON SERVA TION 1 a 3 mOiS SOUS abri Irais. venhlé et obscur pour les variétés de bonne cOnservation
cullivées dans de bonnes conditions.
TRANSFORMATION possibilité de séchage de rondelles de pommes de terre au soleil.
135
TOMATE
Fig. 311. La sepfoflose (Sep/Ma lycoperslcl) sur feuille de tomate. Fig. J12. LA pOurriture du frUit (Rh/zoe tOn/a so/eni) de /a tome te.
TOMATE
Fig. 319. La tltemphyliose (Slemphylivm solani) sur feuillage de Fig. 320. Là stemphylioS(; (Sl6mphyJJum sC//an/) Sur fewlle&
tamate. de 10mB le.
138
Il
3.23. TOMATE
tomate orelère des sols pas trop lourds. profonds et meubles. riches =c~_ - ~J-"f;..\
elemenls nutritifs el en matières organiques, (E!!. '~ ~ \
t ~ -) ~-
- "Hope nr 1-Hn (crOlssa.nce delermmee) et ,:UHN 52-H" \J""";" "=- ,:;;;~/
(crOissance Indeterminee) pour la production de gros. ~ :,_ .=-:-
frUits ronds en saison seche '-,:;i ,#,.J
"Small Fry-H" (croissance delermmee) pour la produc-
tion, durant toute l'annee, de tomates censes.
- "Xeewel 1 Nawet ". ~ Xina n pour une production de fruils
moyens pendanl Ioule l'année (séleclion CD.H, à ne culti-
ver Qu'en l'absence de nématodes à galles dans le sol),
- "Romitel" et "Rotella" (sélections du C.D.H.), "Roma VFN". "Roforto". «Rossai .. comme variétés à
frUils allongés et à croissance déterminée, aussi en vue de la transformation.
- pour les autres variétés que l'on trouve dans le commerce, il ne faut choisir que des varietes résistant
aux nématodes à galles de même Qu'a la fusariose el. de préférence, à croissance dètermÎnée. en
l'absence de malerlel de tUleurage,
SEMIS
PLANTATION
ENTRETIEN
TUTEURAGE illÇis\ necessa;re de tuteurer les planls de tomate à croissance indélermlnée el il esl
parlols utile de supporler ceux a crOissance dètermmee_ Uilliser des piquets de 2 m
(1.6 m au dessus du soI) dans le premier cas et de 1,1 m (O.8 m au dessus du sol)
d;m& Ig dgu;dème, les placer :il côté du piani ;j supporler Allacher, sans lrop !!!.errer, les
IIOe:s aux tuteurs au fur et 1) mesure de la croissonce_
TAILLE vu lM prMI8mes de vlr080S, coup Ile soleil. (légats (j'oiseaux. etc" la taille {je la tomate
eS! decen .... elllee_ Dan.". le C88 (je .... variétés â cmlMance mdèlerminee, CH'! !".Upprimer~
une pMtlé du feUillAge en bas des pllH'Its peur ôbtenlf une meilleure aeraTII~n a IIl'\t~
rieur des tuteurs_
FUMURE D'ENTRETIEN pour 100 m 2 d6 cultur@, Lncorporer par un 16g@r gnffag8, :2 kg d'sngrals min9ral
(10-10-20) apréS 15, 3D, 50 et 80 Jours dé plantêlÎ(')1'\ Evér"lluellemél'\t faire sUIvre cela
par un léger Dutlagt': ~e ~ui favori$era l't':r'Ir'2l1~lnt':ment
ARROSAGES . jOurnaliers, surtout au moment du grossissement des fruils, mais diminuer les quantités
vars la fin de la culture_
SARCLO-BINAGES : surtout en début de culture
ENNEMIS:
CHENILLES: le ver du ffUlI Il!:!!,; chlilnillQ~ coupom 10B bOUCUAt5 flô(Oux. rongenf - :;;v;;;~phale
de It! tom"tl!! Iii/s.I vn ennemi les fewlle5 l':t trouent r"":i frulls er\t"lMulfan
Important oe lb culture dellamemrlne
3D.':i iJ 308) cypermelhnne
cyfluthrlne
AL TERNARIOSE : ml'lladie - sur IIiIS fevilles on voU (jes !l'Ienee brunes, arrondIS!!. ;;,. - chiorolhalonii
des feUllls!ii, 1<>1 'ruÏls cerclee CMCMtrique3; ensuite j;;wnll?WIJlIiilm, brunissement
causBe OBr ur. Cl'ltlinpignon @I dessèchemenl dU IBulllage manêl:le
(Fig. 317, ;3 US) taches brunss débutant au niveau du calice ;.;inèbe
aM fruits. - mlltncOl.ebe
- IJOurrllurs Ou l'lolh~r M pepiniere - propinébe
méltrame - zlne
LE BLANG: mlliMle des - sur lefii feuilles on observe {lêS leèhe:> chlorobqu ... s avec - sOUfre
hilUiI!es provoQuee ODr un duvd blanch.i!!r@ @n d@~so(,ls, - td"dlmefon
un Cl'Il"Impignon ,- nécrose des taehes, brunissement el de~l;<eohemen\ au tena fi mol
313.J14) IsuiltJgg, chlnOmétrllOM.le
- tnforme
CLADOSPORIOSE ; sur 168 feUilles on ob3ervs des taches vert Dâle li launAtre - manèbe
maladie l'lU feuilla(Je aveç, à la face Inférieure, un duvet velouté, - zlnèDe
prOVOQuée paf un brun v;;;,rditre ;;. viol el. - mam:o.z.èbe
h .. fTI ..... "r"'n (Fig. 3 15. 3 1!5) - chlorolhalonil
NECROSE APICALE ~ - à l'exlremile lafJÎcale du frui! aODaroit UM tache arronduil, Irrigation régullAré
probl9me physiologique brune. l"Jarfois btanchiolrs qui ,"'agrandil. l'l'eMalase. dureit - chaulage
de~ fruil~ 152} liiit noirci\.
\40
ET CONSERVATION:
entre 1 10 el 150 jours. premiere récolte après 60 à 80 10urs. elle s'etaie sur un a deu)(
n.· CCUPATION DU TERRAIN
mois,
~ECOLTE Quand la couleur des frUits commence a virer. Jaune-rose SI la vente ou la consomma-
tion sont dillerees, orange-rouge pour la vente ou consommation dlrecles el rouge Vit
pour la transformation Prendre le frUIt entre les doigts et tourner legéremenl. le pédon-
cule se détache facilement Récoller et transporter en emballages la toma le
supporte mai les mantPulations excessives.
200 a 500 kg pour 100 m: de cullure. 100 il 250 kg en hivernage,
peu Ou pas a maturité complète des fruits, Quelques lours dans un endroit frais avanl
maturité (fruits iaune-rose)
ITRANSFORMA TlON séchage de rondelles au soleiL concentration du con iii ure de tomates. saumure
'41
TOMATE
F,'g j~d Dl)gEl11: /Jo n()l"!IfltOdd.î Il Q!Jlles (MI.lfJJ'dogynl) ~fJlJ,) !JOf rfj-
dfll~s !J& lommo.
rédaction de ce livre a été basée sur les differents rapports et publications des chercheurs I.S.R.A. el F.A.O. du Cen-
pour le Développement de l'Horticulture ainsi que sur quelques ouvrages sélectionnes. Les documents
ont eu une importance
; " Index Phytosanitaire ". 1987.
'esoe!~es maraîchères pour la culture au ,-,,,",,.."'''''''' " C.DH mars 1gal
W. ; « Calendrier d'étalement potentiel des cultures maraîchères irriguées en fonction des climats régionaux du
L. Collingwood, E F.. Dioul, M., « des essais Insecticides 1980-1981 - Synlhese des rèsultats
1976-1981 ". C.D.H" octobre 1986.
IIV\\.Itv",rt E.F., Bourdouxhe Let DefrancQ M, " Utilisation des pestiCides pour la protection des cultures maraichères"
Collingwood EF, Bourdouxhe L et DefranCQ M; " Les prinCipaux ennemis des cultures maraîchères au Sénégal" C,O.H.
2,; édilion i 984.
, G.T I.F L. ; " Protection phytosanitaire des légumes el Delits fruits ". 3" édition.
H. l " Nole concernant une Drosoeçlion 5ur le l'lU Sme BelOum » CD H mars' 982 (5).
M. , " Maladie~ des cultures marâÎch@r@s au S@n@gal et s@nsibilil~ \I&rlêtal~ " GD H. août 19B4
1 De Lannoy G, l " Fiche lechnique sur le manioc Il C.D.H., 1986.
JackSOn, T, Mohammed, B. B. l " le au solsil dss fruits @! " fAO, Rome 1969
1 Lays J.F. ; " NolQ concernant une maraîchère dans la Régla" de le GaMmencê " C.D.H. l'I'\Af1'. 1983 (6)
Lorem: OA, Maynard ON; "Knotl's Handbook for Growers" Wlley IntersClel"lC8, 1'" édition 1980191.
Meyer. J. A el al. , • Les cultures maraîchères au Sénégal" C.D H .. aoüt 1986,
Mlnislere d~ l'Agriculture et leur utilisation ~, 11'" édition
1984, •
Navaz S, , " La pepiniere. 5ion le semis elles Iravaul'. d'enlretien " C.O.H. avnl 1976.
Nav€lz S.; FIches TecMleo-EeonomlQUBa sur la Domme de \erre, le chou, l'oiQnon el la tomale" C.D.H. février 1Qn,
d
143