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APPLIQUEE ET DE GESTION
Etablissement Privé d’Enseignement Supérieur
Accord de création n° 05/0081/MINESUP du 07/09/2005 - Autorisation d’ouverture n° 06/0113/MINESUP du 02 /10/ 2006
Le projet tutoré correspond à une production collective, organisée dans le cadre des études et
encadrée par un tutorat, en vue de répondre à une demande formulée par un client. Il est destiné à
faciliter l'acquisition de la pratique et le maniement des concepts enseignés, mais doit aussi
favoriser l'acquisition d'un "savoir-faire" et d'un "savoir être" en s’inscrivant de façon marquée dans
une optique professionnelle.
En d’autre termes, c’est un rapport rédigé par un étudiant ou un groupe d’étudiants destiné à
permettre à l’étudiant de définir son orientation et son parcours universitaire et professionnel dès le
second semestre de la licence par l’utilisation de ses connaissances, l’application d’une méthodologie
et le développement d’un esprit d’analyse.
- mener une analyse d’un problème complexe de dimension significative, plus ou moins formalisé
au départ,
- développer le produit défini lors de la phase d’analyse et aboutir à une réalisation concrète
satisfaisant le client,
- acquérir une première maîtrise des méthodes et outils d’estimation, de planification et de gestion
de projet,
- l'enseignant tuteur conseille, apporte son soutien, suit le déroulement des actions, évite
les dérives… en laissant les étudiants faire leur apprentissage et développer leur autonomie,
Le projet tutoré est réalisé par un Étudiant ou par un groupe d’étudiants (3 maximum) au cours
du semestre 2 de la licence. L’étudiant est l’acteur principal, il construit son parcours en tenant
compte des conseils qui lui sont donnés par l’enseignant tuteur. Les partenaires du projet tutoré sont :
3.1. Le client
C'est le maître d’ouvrage du projet, fournissant le besoin au travers d’un sujet et assurant le
suivi des différentes phases conformément à la planification initiale et aux contraintes de
développement définies dans le cahier des charges. Il valide ce développement lors des revues et
intervient au moment des tests de validation pour mesurer l’adéquation entre le besoin initial et le
produit proposé.
En règle générale, un client ne peut prétendre être membre de l’équipe technique, ni tuteur,
du sujet qu’il propose.
En résumé :
Le pôle
informatiques" ( …
L’enseignant
tuteur
L’équipe du Le client
projet (maître (maître d’ouvrage)
d’œuvre)
Selon le mode de suivi mis en place par le triptyque client, tuteur et équipe de projet, différents
dispositifs pourront être exploités :
- Le contrat de projet
Il formalise l'engagement des étudiants et du client. Le contrat est signé après examen de la
faisabilité du projet par l'enseignant tuteur. Il précise notamment le calendrier d'exécution avec les
dates de remise des fournitures et les modalités de suivi et de réalisation du projet.
- La revue de projet
Elle permet au cours du parcours de faire le point avec le client sur les activités réalisées, sur
les problèmes rencontrés et sur les améliorations possibles dans la démarche à mettre en œuvre. Les
commentaires et observations seront toujours mis en relations avec les objectifs du projet.
- Le carnet de bord
C'est un outil de travail qui recense les activités du maître d'ouvrage. Visé par l'enseignant
tuteur lors de ses rencontres avec l’équipe de projet, il permet de faire le point de l'avancement du
travail. Il est un instrument précieux pour gérer le temps et faire le point des acquis, mais aussi
pour apprécier la démarche mise en œuvre.
5. Les différents modèles de développement
- Le modèle de la cascade
Il se caractérise par un enchaînement séquentiel des phases de spécification, de conception, de
programmation, de tests d'intégration et de validation ; chaque phase est validée par une revue de projet.
spécification
conception
préliminaire
conception
détaillée
codage
tests
unitaires
intégration
validation
- Le modèle en V
C'est une variante du modèle précédent permettant de mieux mettre en exergue le rôle des
tests par rapport aux spécifications : les premières phases ayant trait à la construction du logiciel font
intervenir des activités de validation et de vérification exploitées en fin de cycle.
spécification tests
de validation
conception tests
préliminaire d’intégration
conception tests
détaillée unitaires
codage
spécification
noyau conception
préliminaire
conception
détaillée
spécification codage
conception
détaillée
codage
spécification
conception
détaillée
codage
intégration
En pratique, les spécificités d’un projet sont telles qu’elles ne coïncident jamais complètement
avec celles d’un modèle unique de développement. Il importe alors d’effectuer un assemblage en
empruntant à chaque modèle des caractéristiques pertinentes à son étude.
De plus, lorsqu’il s’agira d’explorer rapidement et à moindre frais les fonctions attendues et
la convivialité d’un logiciel, on adoptera une approche par prototypage ; son intérêt se justifie
notamment lorsqu'il s'agit de compléter les spécifications du client.
élaboration évaluation
d’un prototype
phase de
prototypage
spécification
De tous ces modèles, on bannira le modèle en tunnel qui se dépeint par… l’absence de
modèle : le développement est en cours, mais aucune information n’émerge, ni sur l’état
d’avancement du projet, ni sur la qualité des éléments déjà développés.
le cahier des
charges
Tous les modèles de développement présentés dans ce guide s'articulent autour d'activités qui
visent, partant d'un cahier des charges, à produire (le plus souvent) un applicatif informatique
respectant la demande du client. Ces activités qui couvrent les phases d'analyse, de conception, de
programmation et de recette se caractérisent aussi par la production de fournitures.
Ayant choisi un modèle de développement (section 5), il revient à chaque équipe de projet, en
concertation avec le tuteur et le pôle "ressources techniques", d'instancier le tableau précédent par
rapport à son projet. Les éléments retenus seront mentionnés dans le document de planification
(fourniture n° 2).
PARTIE I : CONTEXTE
- Présentation de l’agence : présentation des étudiants avec leurs points forts, montrer leur
complémentarité…
- Présentation des commanditaires : entreprise, association, enseignants,…
- Présentation du projet et ses risques.
PARTIE III : LES CONTRAINTES (ce ne sont pas des fonctions contraintes).
Il est indispensable de les signaler en particulier lorsqu’elles impliquent le maître d’ouvrage.
- Contraintes de délais (Présenter un PERT et/ou un GANTT).
- Contraintes de ressources humaines et matérielles.
- Autres contraintes.
Dans le cas d’une analyse UML, les exigences fonctionnelles s’exprimeront plus
spécifiquement en précisant :
Quel que soit le modèle de développement choisi, la validation de cette phase nécessite une
revue de projet afin d’ajuster la compréhension et l’acceptation des besoins spécifiés par le client.
Pour concevoir le système futur en Merise, le concepteur est conduit à modéliser données et
traitements :
en conception préliminaire :
le regroupement des classes du domaine d'analyse en composants, le rôle et le contenu de
chaque composants,
les interactions entre les composants :
diagrammes de séquence, pour chaque composant identifié :
ses classes,
ses diagrammes de séquence,
ses diagrammes de classes,
en conception détaillée, pour chaque partie d’un composant :
ses attributs,
ses méthodes,
son diagramme états-transitions.
Comme pour la phase de spécification, une revue de projet s’avère nécessaire notamment
pour convenir avec le client des caractéristiques de l’interface entre l’homme et la machine (IHM ou
interface graphique). L’état d’avancement du projet à l’issue de cette phase peut également conduire
l’équipe à ajuster sa planification vis-à- vis des phases restantes, toujours en accord avec le client.
On distingue plusieurs niveaux de tests : les tests de validation, les tests d'intégration et les
tests unitaires. Les tests de validation, définis durant l'étape de spécification des besoins, permettent
la recevabilité du produit par le client ; les tests d'intégration valident l'assemblage de plusieurs
composants logiciels d'un même sous- système ; les tests unitaires sont prévus pour mettre au point
un seul composant. Les tests d'intégration et unitaires sont définis respectivement durant les phases
de conception préliminaire et détaillée. Pour un dossier de tests, on définira :
7.5. La programmation
C'est un dossier qui rassemble tous les détails techniques relatifs au codage des différents
composants du système. Selon la technologie utilisée, il décrit le code source du logiciel et les éléments
techniques nécessaires à sa compréhension. On y trouve :
En Merise, cette phase correspond au troisième niveau du cycle d’abstraction et se traduit par
la production des modèles physiques des traitements (MPT) et des données (MPD).
Tout composant logiciel doit être testé. Chaque étape d'exécution des tests fournit la liste des
scénarios testés ainsi que les fiches d'anomalies pour correction. La fiche d'anomalie trace les
incidences et les actions correctives à entreprendre pour mettre à jour le logiciel. Le cahier des tests
a la même structure pour les tests de validation, d'intégration et unitaires. Il comprend :
Ce document spécifie l'enchaînement des tâches pour installer et administrer le système sur le
site du client. Il pourra comprendre le procès-verbal de la recette en termes de résultats obtenus aux
tests de validation. On y trouvera également :
D'une longueur de 3 pages (1800 mots environ) rédigées en Times 11 avec interligne
simple et des marges de 2 cm, il comporte :
un titre,
un résumé de 100 à 150 mots (objectifs / méthodes / résultats),
5 à 10 mots-clés relatifs à la thématique abordée,
un corps central composé de :
- une introduction qui expose la problématique à résoudre,
- une exposition des conditions de travail, des méthodes, techniques et outils
utilisés pour sa réalisation,
- la présentation des difficultés rencontrées (incluant le relationnel client),
- les solutions choisies,
- la valorisation des résultats et l’évocation des perspectives,
- une conclusion.
Le projet tutoré n’est pas un mémoire. Il s’agit d’un rapport dans lequel l’étudiant va
apprendre à utiliser ses connaissances, à développer une méthodologie et un esprit d’analyse pour
définir son parcours universitaire et professionnel. Ce projet doit être cohérent avec le choix du
parcours et le stage de licence 3. Cependant, dans la mesure où l’objectif poursuivi par ce travail est
de permettre à l’étudiant de mieux définir son parcours universitaire et, au-delà, ses choix
professionnels, la rédaction du projet tutoré pourra conduire l’étudiant à changer d’orientation.
b. La forme
Une page de titre ou couverture (voir modèle au secrétariat permanent des licences
professionnelles et master)
La pagination : toutes les feuilles qui composent le rapport doivent être paginées, même celles
concernant le sommaire, la table des matières, et les annexes.
L'introduction : vous exposez le sujet et justifiez le choix de ce sujet par rapport au choix de
votre parcours, au projet de stage ou à vos projets professionnels ; si le traitement du sujet a
présenté des difficultés (pas de réponses aux questionnaires envoyés par exemple) vous pouvez
les présenter ; vous précisez Également la méthodologie suivie (questionnaires envoyés en x
exemplaires à un Échantillon de x entreprises, x réponses reçues …), vous annoncez le plan
suivi ;
La conclusion : elle ne doit pas être négligée. Vous y développerez notamment les
enseignements tirés de votre recherche, y compris les raisons qui justifieraient
Éventuellement un changement d’orientation, précisez en quoi votre formation universitaire
a été utile, en quoi elle devrait être complétée, etc.
La bibliographie : tous les documents utilisés doivent y apparaître. Elle est paginée en
continuité avec le rapport. Elle doit être organisée par types de documents : ouvrages
généraux, ouvrages spécialisés, articles généraux, articles spécialisés, documents, liens
internet utilisés. Les références sont classées alphabétiquement, par nom d'auteur (précisez
lorsqu’il s’agit d’un ouvrage collectif) ;
Par exemple:
[Akl 94] Akl. S.G., Meijer, H. Stojmenovic, An optimal systolic algorithm for genera- ting
permutations in lexicographic order, Journal of Parallel and Distributed Computing, 20,
1994, pp. 84-91.
[Akl 87] Akl. S.G., Meijer, Adaptive and optimal parallel algorithms for enumerating permutations
and combinations, Computer journal, 30, 5, 1987, pp.
Une table des matières paginée en toute fin de projet : elle comprend l’ensemble des titres des
parties, chapitres, paragraphes.
Le nombre de pages : Le rapport doit comporter entre 30 et 50 pages traitées par le texte. La
bibliographie et les annexes ne sont pas comprises dans ce nombre.
Utilisation du traitement de texte : Le document doit être traité par le texte et respecter le
format traditionnel 21x29,7 cm (taille de caractères 12, interligne 1,5 sauf pour les citations
et les notes de bas de page). Les styles et le mode plan (Titre, table des matières) doivent
être obligatoirement utilisés. Le texte ne doit pas être excessivement aéré ;
Les notes de bas de page : elles sont utilisées pour alléger le texte, soit pour préciser la
référence d’une citation ou d’une idée (nom de l’auteur, titre de l’article ou de l’ouvrage,
ouvrage dont est extrait l’article ou la citation, Éditeur, année, page), soit pour apporter une
explication complémentaire qui alourdirait le texte. Il est préférable de choisir la
numérotation automatique et de renvoyer les notes en bas de page et non en fin de chapitre ;
Les emprunts : on peut emprunter une idée ou une citation pour étayer son argumentation à
condition de citer l’auteur par une note de bas de page et d’encadrer par des guillemets le
passage emprunté ;
L’orthographe : elle fait l’objet d’une Évaluation de même que la syntaxe. Vérifiez les
accords de temps, les modes, l’utilisation du participe passé (et non de l’infinitif aux temps
composés) ainsi que son orthographe (exemple : j’ai subi et non « subit »), vérifiez
l’utilisation correcte des conjonctions lorsque vous argumentez…
< le problème de départ et les concepts attenants ont été bien compris,
< l’analyse préalable a été bien conduite, efficace
(ou, au contraire, le développement a débordé l’analyse et le
logiciel a été bricolé par verrues successives),
< les outils et logiciels utilisés ont été maîtrisés,
< le logiciel et son système d’information sont bien conçus,
< le code est lisible et commenté,
< les conventions d’écriture sont respectées,
< les documents techniques sont utilisables, clairs et précis.
1 Introduction ...................................................................................................................3
1.1 Appropriation du sujet .......................................................................................................... 3
1.2 Limites du sujet ..................................................................................................................... 4
1.3 Contexte institutionnel.......................................................................................................... 4
2 Organisation ..................................................................................................................5
2.1 Le groupe de travail.............................................................................................................. 5
2.2 Organisation .......................................................................................................................... 5
2.3 Planning de travail ................................................................................................................ 6
3 Méthodologie .................................................................................................................8
3.1 Récupération de l’information ............................................................................................. 8
3.1.1 Réalisation d’une enquête ........................................................................................... 8
3.1.2 Réalisation d’interviews ............................................................................................... 8
3.2 Informatisation....................................................................................................................... 9
3.2.1 Une enquête en ligne avec Lime Survey .................................................................. 9
3.2.2 Construction de la base de données ....................................................................... 10
3.2.3 Connexion à une interface Web via PHP................................................................ 12
3.2.4 Les usages de la base de données ......................................................................... 13
4 Résultats et interprétation ...........................................................................................14
4.1 Résultats opérationnels ..................................................................................................... 14
4.2 Une base de données « Métiers » ................................................................................... 14
4.2.1 Un regroupement d’informations précises sur les métiers ................................... 14
4.2.2 Intérêts du Langage de modélisation unifié (UML)................................................ 15
4.2.3 Vers une base de données dynamique et participative ........................................ 15
4.3 Réflexions sur le métier de Géomaticien ........................................................................ 15
4.3.1 Un métier actuellement en discussion..................................................................... 15
4.3.2 Lecture de notre travail d’enquête............................................................................ 17
4.3.3 Caractérisation de profils de géomaticiens............................................................. 18
5 Discussion ...................................................................................................................23
5.1 Difficultés rencontrées ....................................................................................................... 23
5.1.1 Des questions ouvertes difficiles à interpréter ....................................................... 23
5.1.2 Une difficulté à généraliser l’information ................................................................. 23
5.1.3 Des difficultés informatiques ..................................................................................... 24
5.2 Bénéfices apportés par ce projet ..................................................................................... 24
5.2.1 Application de plusieurs méthodes et outils ........................................................... 24
5.2.2 Des entretiens enrichissants avec des géomaticiens ........................................... 25
5.2.3 Un autre regard sur le métier de géomaticien ........................................................ 25
5.2.4 Un projet en lien avec les compétences de géomaticien… ................................. 26
6 Conclusion...................................................................................................................29
Bibliographie ......................................................................................................................30