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LA TYPOLOGIE DES RÉGIMES POLITIQUES


D’une manière générale, un régime politique se définit comme étant l’ensemble des institutions relatives à l’organisation
et au fonctionnement du pouvoir. Un régime politique comporte 3 éléments: les organes constitutionnels (individus ou
groupes d’individus chargés par la Constitution pour exercer certaines fonctions : corps électoral, gouvernement
et Parlement); forces politiques organisées (partis politiques, groupes de pression) et d’une idéologie (système de valeurs
plus ou moins avoué). Il n’existe pas de classification ou de typologie qui soit unanimement acceptée. Pour
simplifier, nous retiendrons la distinction entre les régimes politiques libéraux (I) et les régimes politiques
autoritaires (II).

I. LES RÉGIMES POLITIQUES LIBÉRAUX :


Par régimes politiques libéraux, on désigne ceux qui s’efforcent de réaliser la démocratie libérale, c’est-à-
dire au sein desquels, la place de l’individu dans la société, la liberté, le pluralisme et une certaine conception de
l’Etat sont garantis. Mais à l’intérieur de ces régimes libéraux, une autre classification est possible, notamment
grâce à la théorie de la séparation des pouvoirs. En effet, le degré de collaboration entre l’exécutif et le législatif
permet des interprétations variées démontrant la suprématie d’un organe sur l’autre. Nous retiendrons trois
sortes de régimes libéraux.

A. Les régimes parlementaires :

Historiquement, le régime parlementaire s’est développé en Royaume-Uni avant de devenir le plus répandu
des régimes politiques dans les Etats libéraux (Grande-Bretagne, RFA, Italie, Espagne, Japon, Finlande, Norvège,
Suède). Malgré ce succès, il n’existe pas une présentation unique du régime parlementaire. D’ailleurs, la
terminologie même de son nom le trahit, puisqu’il ne s’agit pas d’un régime où il y a un parlement. Toutefois, on
peut définir le régime parlementaire comme étant un régime de séparation souple de pouvoirs (ou de collaboration des pouvoirs)
dans lequel la gestion des affaires publiques est assurée une collaboration entre l’exécutif et le législatif par l’intermédiaire d’un
gouvernement (cabinet ministériel) responsable devant le Parlement. L’idée principale du régime parlementaire est donc la
responsabilité politique du gouvernement devant le Parlement (né en G.-B fin XVIIIe siècle). Suite à des évolutions de cette
responsabilité gouvernementale, on distingue désormais deux sortes des régimes parlementaires.

1) le régime parlementaire dualiste :

On dit d’un régime qu’il est parlementaire dualiste lorsque le gouvernement est responsable à la fois devant le
Roi (ou Chef de l’Etat) et devant le Parlement. On l’appelle aussi «parlementarisme orléaniste» du fait que le régime
parlementaire qui a commencé sous Louis XVIII, s’est développé en France sous cette forme pendant la
Monarchie de juillet (où le Roi Louis Philippe était issu de la famille d’Orléans) . Voyons la composition des
institutions dans ce régime.

— L’exécutif e st bicéphale: composé d’un Chef de l’Etat (voire d’un monarque le plus souvent)
irresponsable et d’un gouvernement nommé par le Chef de l’Etat et responsable devant le Parlement. Le
gouvernement doit donc avoir une double confiance (celle du Chef de l’Etat et celle du Parlement).
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— Le législatif peut être mono ou bicaméral. Il dispose du pouvoir d’adopter les lois et de contrôler l’action
de l’exécutif.

* Dans les Etats fédéraux, le parlement comporte deux chambres afin de correspondre à la nécessité
d’assurer la participation des entités fédérées. Dans les Etats unitaires, l’existence de deux chambres se justifiait
par le souci de représenter la noblesse (Lords au R.U, Chambre des Pairs sous la Restauration en France).
Aujourd’hui, l’existence d’un Parlement bicaméral se justifie par des exigences de techniques législatives (double
examen, délais imposés pour le double examen, composition de la seconde chambre).

* Les chambres n’ont pas les mêmes pouvoirs, la basse (à cause du suffrage universel) ayant souvent des
pouvoirs plus importants (dernier mot en matière législative (Fr., R.-U).

— Les relations entre Exécutif et Législatif (collaboration des pouvoirs) sont caractérisées par un
équilibre garanti par des moyens d’action réciproques.

*les moyens d’actions de l’exécutif sur le législatif: Droit d’entrée et de parole au Parlement; droit d’initiative
législative et budgétaire. Parfois il a la maîtrise de la durée des sessions parlementaires. Il peut engager sa
responsabilité devant le Parlement avec la question de confiance. C’est un chantage à la démission de la part du
gouvernement afin d’obtenir le soutien du Parlement à son action. Le Chef de l’Etat peut dissoudre la chambre
élue au suffrage universel. La dissolution est aussi un moyen de pression sur la chambre. La dissolution peut être
un moyen d’arbitrer, par les électeurs, le conflit entre ces deux organes.

* les moyens d’action du législatif sur l’exécutif: Il s’agit essentiellement de la motion de censure par laquelle le
Parlement met en jeu la responsabilité du gouvernement à l’initiative parlementaire. La V e République s’apparente
beaucoup au régime parlementaire dualiste modernisé.

2) Le régime parlementaire moniste :

C’est le régime dans lequel l’effacement progressif du rôle du Chef de l’Etat entraîne la disparition du
mécanisme de la double confiance: le gouvernement repose sur la seule confiance du Parlement. Le Chef de
l’Etat est simple spectateur politique (inaugure les chrysanthèmes, il règne mais ne gouverne pas), et le gouvernement
est une émanation de la majorité parlementaire qui a la plénitude des pouvoirs. Cette évolution s’est produite
lentement au Royaume-Uni alors qu’en France, elle intervient avec la crise du 16 mai 1877 qui a vu le Président
de la République, le Maréchal de MAC MAHON, contraint de s’incliner devant la majorité parlementaire après une
dissolution infructueuse.

Cette paralysie de la dissolution fait que le Parlement se trouve seul maître du jeu et tient l’existence du
gouvernement entre ses mains sans craindre la dissolution. On verra plus loin comment grâce à la rationalisation
des techniques parlementaires, on arrive à éviter l’instabilité gouvernementale.

B. Le régime présidentiel :

Il s’agit d’un régime de séparation rigide des pouvoirs: exécutif et législatif sont indépendants quant à
l’origine de leurs mandats respectifs et ne peuvent y mettre fin mutuellement. Chacun des deux organes a une
procédure particulière de désignation. Le modèle de ce régime est donné par les Etats-Unis d’Amérique où le
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président et le Congrès sont élus séparément (égale légitimité populaire). Il n’y a ni responsabilité ni dissolution
dans un régime présidentiel. Les deux organes sont tenus de cohabiter même si leurs visions politiques sont
différentes. Comme institutions, il y a un exécutif monocéphale, avec un président qui est à la chef de l’Etat et du
gouvernement, élu au SU. Un Parlement bicaméral, véritable contre-pouvoir.

Chaque organe détient la faculté de statuer, selon le schéma de MONTESQUIEU: le président a la totalité du
pouvoir exécutif avec la collaboration des ministres nommés et révoqués par lui seul. Le législatif (Congrès
USA) possède l’intégralité du pouvoir législatif.

Chaque organe détient également la faculté d’empêcher: le président possède le veto suspensif qui ne peut être levé
que par un vote de deux chambres aux deux tiers. Le Sénat donne son consentement à la nomination des
fonctionnaires. Par son pouvoir budgétaire, le Congrès peut exercer une influence importante sur l’action du
Président dans le domaine des relations extérieures. Le système politique fonctionne grâce l’aptitude des pouvoirs
au compromis. On assiste à plusieurs variantes de ce régime présidentiel vers le présidentialisme où le président
possède des pouvoirs forts.

C. Les régimes mixtes :

Il y a des régimes politiques qui ne peuvent pas être rangés dans les deux catégories précédentes, du fait
qu’ils combinent les éléments du parlementarisme et du régime présidentiel. On y trouve à la fois l’élection
présidentielle au suffrage universel et la responsabilité politique du Gouvernement, telle la V e République
française. Ce sont des régimes mixtes car ils sont à la fois mi-parlementaires et mi-présidentiel.

On peut indiquer également que les démocraties actuelles, en proie à une crise de représentation, tendent à
devenir une sorte de polyarchie dans la mesure où chaque institution ou chaque groupe social dispose dans tel ou
tel domaine, d’un peu de pouvoir et d’influence, au point qu’aucun ne peut gouverner seul mais peut empêcher
les autres de le faire et doit en conséquence conclure des alliances mouvantes pour réaliser des majorités (RFA,
Italie, Belgique, France, etc.).

II. LES RÉGIMES POLITIQUES AUTORITAIRES :


Tout autre régime politique où les relations entre les pouvoirs ne sont pas organisées sur la base de la
séparation, mais où les pouvoirs sont rassemblés entre les mains d’une même personne ou d’un même corps, est dit régime de
confusion des pouvoirs. Il n’y a donc pas application mais déviation de la théorie de MONTESQUIEU. Il y a deux cas: la
dictature de l’exécutif (A) ou le régime d’assemblée (B).

A. La dictature de l’exécutif :

Dans ce régime, un seul homme détient la totalité du pouvoir exécutif et législatif. Il peut y avoir une
dictature personnelle assise sur la force et résultant d’un coup d’Etat militaire, mais à la recherche d’une
légitimité. Elle fera usage du plébiscite pour asseoir son pouvoir: c’est le modèle Bonapartiste ou Césariste. Le
peuple ne peut ni choisir le moment ni la matière du plébiscite. On attend simplement qu’il approuve le texte
soumis. Dans un régime Césariste, l’Etat ne régit pas (n’administre pas) toute le vie du citoyen, laissant la place à
une sphère privée et à une économie de marché. Alors que dans un régime totalitaire, l’Etat s’occupe de tous
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les aspects de la vie sociale et privée qui sont gouvernés par l’idéologie du régime (fascisme, quelques dictatures
africaines, Américaine du sud) etc. Dans les régimes autoritaires, le droit est détourné, les règles s’appliquant de
manière arbitraire. C’est souvent en situation de crise qu’apparaît le régime totalitaire (fin guerre mondiale,
Europe de l’Est qui s’essaye à la démocratie aujourd’hui, crise sociale et sous-développement le tiers-monde).

B. Le gouvernement d’Assemblée :

C’est un régime dans lequel il y a confusion des pouvoirs au profit du Parlement. Il domine tous les autres
pouvoirs et l’exécutif devient une autorité subordonnée. Souvent, L’Assemblée prive alors l’exécutif de toute
autonomie. C’est une déviation du régime parlementaire.

En fait, dans un régime d’assemblée, le pouvoir exécutif est désigné par la chambre et doit se plier à ses
injonctions sans pouvoir démissionner. L’assemblée peut annuler les actes de l’exécutif. C’est ainsi que, dans cette
situation, on dit que le Gouvernement devient le commis de l’assemblée.

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