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REMERCIEMENT
AVANT PROPOS
INTRODUCTION
2 - PRÉSENTATION DE LA SDEA
2.1 - Historique
2.2 - Missions de la SDEA
1 - Réception
2 - Contrôle
a) Contrôle quantité
b) Contrôle qualitatif
3 - Stockage
4 - Matériels de stockages
a) Les Infrastructures
b) Les soutes
CONCLUSION
GLOSSAIRE
LEXIQUE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
REMERCIEMENT
- Le Capitaine KOUASSI Roger mon maitre de stage chef du bureau équipement
de la SDEA pour tous ses conseils et sa disponibilité ;
- Le Capitaine KONAN
En 1990, l’on assiste à la création du Service Central des Essences des Armées
(SCEA) qui deviendra en 1991 par arrêté ministériel le Service des Essences des
Armées (SEA). Ce service sera chargé dès lors de la préparation et de l’exécution de
toutes les mesures nécessaires à l’approvisionnement et à la distribution des produits
pétroliers au sein des Forces Armées. En effet, la création du SEA obéit au souci
majeur de confier à une structure spécialisée, la gestion du carburant afin de prévenir
au mieux toute paralysie. A vrai dire la mobilité et l’efficacité de nos troupes sur le
terrain dépendent du bon fonctionnement de cette structure. De ce fait, le SEA
aujourd’hui appelé la SDEA (Sous-Direction des Essences des Armées) a mis sur
place un système de gestion de produits pétroliers afin de palier à toute
désorganisation au niveau de la distribution du carburant. Les produits pétroliers sont
des fractions dérivées du pétrole qui ont une valeur commerciale comme tout autre.
Cependant, des disfonctionnements se font constater dans la gestion des produits
pétroliers d’où survient un problème dans la distribution des produits pétroliers de la
SDEA. C’est pourquoi durant notre stage, notre étude s’est portée sur le thème
suivant: «DISTRIBUTION DES PRODUITS PETROLIERS :».
L’objectif de cette étude, sera de connaitre les différents modes de distribution des
produits pétroliers de la SDEA : cas de l’essence, du gasoil et des lubrifiants. Et,
l’intérêt de cette étude réside dans le fait qu’elle permettra de faire.
Chapitre I :
PRESENTATION DE LA SOUS
DIRECTION DES ESSENCES
DES ARMEES (SDEA)
Il serait impossible de présenter la sous-direction des Essences des Armées sans
toutefois parler du Ministère de la défense qui a en charge la gestion administrative des
Forces armées Terrestres, Aériennes, Maritimes et de la Gendarmerie Nationale.
En effet, pour l’exercice de ses fonctions le Ministre de la défense dispose, outre
l’ensemble des Forces Armées Nationales, d’un cabinet militaro civil, de services et de
directions centrales (rattachés au cabinet) qu’il est chargé d’organiser par des arrêtés.
Cet ensemble de services et de directions est appelé Administration Centrale de la
Défense (ACD) et est chargé de gérer toutes les opérations nécessaires au bon
fonctionnement de l’outil de Défense. La SDEA est l’un de ces services placés sous
l’autorité directe du Ministre de la Défense.
N.B : Il est bon de savoir que depuis le premier trimestre de l’année 2013, le SEA
(Services Essences des Armées) a été placé sous la direction de la DPF
(Direction de la Planification et des Finances) et est devenu officiellement
Sous-Direction des Essences des Armées (SDEA).
2.1 – Historique
A la fin de l’année 1986, suite à des problèmes de non - paiement des arriérés de
consommation, l’approvisionnement des Forces de Défense et de Sécurité en produits
pétroliers a été interrompu. Cette suspension opérée par l’unique fournisseur à cette
époque en occurrence la société Mobil-Oil a eu pour conséquence grave
l’immobilisation du système de défense et de sécurité.
Ainsi pendant cette période, les unités et services ont connu des moments de
flottement dans leurs activités. Cela a fait prendre conscience du danger que
représente le fait que le ravitaillement en carburant de l’Armée soit entièrement
tributaire d’une société privée. Pour éviter que pareils situations ne se reproduisent,
les autorités, soucieuses de la protection du pays ont étudié la possibilité de création
d’une structure de gestion du carburant et produits pétroliers propres aux Armées.
Deux ans plus tard, au mois d’août 1988, la décision est prise et les bases de la
création d’un tel service sont émises. Toutefois, ce n’est qu’en Mars 1990 que le
Service Centrale des Essences des Armées (SCEA) fut créé par l’arrêté
N°001638/MD/DALM du 13 mars 1990. La conception retenue est celle d’un organe
logistique interarmées placé sous l’autorité directe du Ministre de la Défense.
Cependant, en raison des difficultés financières du pays et pour des raisons
d’efficacité, une réorganisation a été opérée en 1991. Depuis lors, on parle de Service
des Essences des Armées (SEA) avec rang de sous-direction dépendant directement
du Ministère de la Défense. Finalement, Le16 août 1994, de nouvelles réformes ont
rattaché le SEA à la Direction de la Planification et des Finances (DPF) avec laquelle
il travaille en étroite collaboration.
2.2 - Missions de la SDEA
La SDEA est donc un élément clé de notre système de Défense parce que de
par son activité, il assure le soutien pétrolier de toutes les unités présentes sur le
théâtre des opérations ivoiriennes ; favorisant ainsi le bon déploiement des Forces et
accroissant du coup leur efficacité quant aux attentes de l’Etat de Côte d’Ivoire.
CRE
1er RM 2è RM 3è RM 4è RM
ANTENNES SDEA
DIRECTEUR DE LA
PLANIFICATION ET DES FINANCES
Et des Finances
SOUS-DIRECTION
DES ESSENCES DES ARMEES
SECRETARIAT
Les produits pétroliers sont les fractions dérivés du pétrole qui ont une valeur
commerciale comme un produit en vrac. Les gaz et les combustibles liquides sont
actuellement les principaux produits de l’industrie pétrolière. Toutefois d’autres
produits, tels que les huiles lubrifiantes, cires ont également ajouté une valeur au
ressources pétrolières.
PROPRIETES PHYSIQUES
T° fusion < - 60 °C
T° ébullition 20 à 200 °C
Solubilité 100 à 250 mg·l-1 dans l'eau
Masse volumique 680 à 790 kg·m-3 à (15 °C)
T° d'auto-inflammation environ 250 °C
Point d’éclair - 40 °C
Limites d’explosivité dans l’air 1,3 - 7,1 %vol
Pression de vapeur saturante 350 900 hPa (37,8 °C)
PROPRIETES PHYSIQUES
T° ébullition 170 à 390 °C
Solubilité pratiquement insoluble dans l'eau
Masse volumique 820 à 860 kg·m-3 à 15 °C
T° d'auto-inflammation 220 °C1
> 55 °C ISO 2719 (contient de l'essence en
Point d’éclair
hiver, donc le point d'éclair est plus bas.)
inférieure : 0,6 %vol
Limites d’explosivité dans l’air
supérieure : 6,5 %vol
Pression de vapeur saturante 1 mbar à 20 °C
Viscosité dynamique 32,6 SUS - 40,1 SUS (à 37,7 °C)
1-3) Le jet A1
N.B. : Vu que ce sont les produits pétroliers les plus utilisés sont le gasoil et l’essence
qui posent problème dans leur système de gestion, nous nous contenterons de
mettre un accent plus particulier sur ces deux produits.
SDEA
DPF
Figure 3 : Schéma de la passation de commande
nt
Réception et dépotage de la
quantité commandée
II - PROCEDURE DE STOCKAGE
1 - Réception
En temps normal, le produit devrait être livré par le fournisseur ou par des
transporteurs indépendants. Mais dans le cas exceptionnel de la SDEA c’est lui-
même qui est le propre transporteur de ses produits (compte tenu des multiples
destinations que le produit prend par rapport aux différentes positions des unités sur
une zone donnée). De ce fait l’on peut dire que la réception du produit se fait déjà au
dépôt par la mise bord des citernes de la SDEA. Cela se fait au vu d’un Bordereau de
Livraison produit par le fournisseur en respectant le compartimentage indiqué en
fonction du type de produits commandés. Dès que la quantité indiquées sur le (BL) est
atteinte, intervient la pose des plombs qui sont des éléments de sécurité qui
contribuent à sécuriser les produits du dépôt jusqu’à une seconde réception cette fois
dans les antennes. Et cette réception se fait par le dépotage du produit dans les soutes
où ils sont stockés.
2 - Contrôle
3 ) Stockage
Les Mini-dépôts
Il s’agit des dépôts de capacité moyenne pour les approvisionnements
en carburant d’ordre général pour les missions de l’Armée. Sur les dix (10) mini-
dépôts prévus, trois ont été réalisés entre 2009 et 2010; mais seul celui installé à la
Base Aérienne d’Abidjan (BAA) est actuellement opérationnel. Chacun à une capacité
de stockage de cent milles (100 000) litres.
Les Dépôts de campagne
Il s’agit des dépôts installés sur le théâtre des opérations militaires pour
parer aux situations de crise de tout ordre. Sur les six (06) envisagés, seul
celui de Daoukro a été réalisé en 1997, mais demande à être réhabilité.
1 - La Répartition
3 - Le Transport
Pour le transport des carburants à usage Terre - Marine : Neuf (09) camions
citernes militaires d’une capacité d’emport de 127 000 litres constituent le
parc citernier. Il est à noter que sur les neuf (09) camions citernes militaires, 03
ont été acquis neufs dont 02 en 1998 et 01 en 2009. Deux (02) ont été acquis en
cette année 2013. Les autres sont de seconde main reçus de la DGEM ont été
mis en service depuis plus de 25 ans.
Pour le transport du carburant air : 06 camions dont :
- 02 semi-remorques dont 01 hors-service ;
- 03 avitailleurs hors service ;
- 01 avitailleur neuf acquis en 2012.
Vu l’enjeu que s’est vue confié la Sous-Direction des Essences des Armées en
vue de la distribution des produits pétroliers, il est important de savoir pour faciliter la
fluidité entre les différents services.
1 - Répartition des produits pétroliers
QUANTITE GASOIL
9,000
8,000
7,000
6,000
5,000
4,000
3,000
2,000
1,000
0
T F A G F SI H S A D G X R FT SEA FS GT EF! EF!
INE DP GEM DSS M RDE DT DR ALM EG TM DRS MA AU GSP SPM #R #R
B D GM DI D E F-G G
CA
OF
QUANTITE GASOIL
GASOI
L
9,000
8,000
7,000
6,000
5,000
4,000
3,000
2,000
1,000
0
ET F M S A G EF S I RH M GS A CA S D G UX PR M F T S EA FS G T B AE BT
B IN DP DG E DS MM IRD DT D DAL E TM S D EMA G A GS GSP
CA G D F-
OF
QUANTITE SUPER
SUPER
3,500
3,000
2,500
2,000
1,500
1,000
500
0
T F A G F SI H S A A D G X R FT SEA FS GT BAE BT
INE DP GEM DSS M RDE DT DR ALM EG TM SC DS MA AU GSP SPM
B D M I D E F-G G
CA G D
OF
Chapitre III :
PROBLEMES
RENCONTRES PAR LA
SDEA
ET RECOMMANDATIONS
EN VUE D’UNE
MEILLEURE GESTION DES
PRODUITS
I - LES DIFFERENTS PROBLEMES RENCONTRES
- La plupart des soutes à carburant dans les zones ex-CNO sont inopérantes ;
2 - Au niveau sécuritaire
la plupart des véhicules militaires sont à moteur diesel (gasoil), mais force est
de reconnaitre que le carburant qui devrait être destiné uniquement aux
missions et opérations militaires, est utilisé par des civils à fin propres.
Cela gonfle les consommations de la SDEA, surtout en gasoil. C’est l’une des
raisons pour lesquelles la courbe du gasoil est toujours au-dessus de celle du
super.
les retards dans le paiement des consommations qui constituent des obstacles
pour les approvisionnements en produits pétroliers. C’est aussi ce qui fait que
les courbes des entrées de gasoil et de super connaissent des chutes.
- En plus de la voie routière, la SDEA doit aussi utiliser le transport par pipe-line
afin de ravitailler les différentes unités à temps. En ralliant par exemple le CRE
(Agban) à la SDEA (plateau)
CONCLUSION PARTIELLE
Nous osons espérer que les solutions que nous avons proposées pour la
résolution des différents problèmes constatés, contribueront énormément à la
réalisation de l’objectif principal de la sous direction des Essences des Armées
(SDEA) qui est la satisfaction des utilisateurs des produits pétroliers au sein de
l’Administration Centrale de Défense (ACD) et de l’armée entière.