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Soutenu Publiquement
Le : 29 / 05 /2016
Devant le jury :
SOMMAIRE
Page
Dédicace……………………………………………………………………………………………………....I
Remerciements……………………………………………………………………………………II
Liste des tableaux………………………………………………………………………………...III
Liste des figures………………………………………………………………………………….IV
Nomenclature…………………………………………..................................................................V
Résumé…………………………………………………………………………………………..VI
Introduction générale ……………………………………………………………………………………….1
I.1.Situation géographique………………………………………………………………………...2
I.2.Exploitation du champ…………………………………………………………………………3
I.2.1.Injection d’eau………………………………………………………………….……………3
I.2.2.Injection du gaz lift………………………………………………………………………………..3
II.1.Description de procédé………………………………………………………………………..3
II.2.Unité de TEG (Traitement de gaz)……………………………………………………………4
II.2.1.Section de déshydratation…………………………………………………………………..4
II.2.1.1.Fonctionnement de la section de déshydratation………………………………………...5
II.2.1.2.Principaux paramètres……………………………………………………………………6
II.2.2.Section de régénération……………………………………………………………………..7
II.2.2.1.Fonctionnement de la section de régénération du TEG………………………………......8
II.2.2.2.Paramètres de fonctionnement de la section de régénération…………………………….8
II.2.2.3.Probléme de l’unité……………………………………………………………………...10
II.1.1.Définition……………………………………………………………………………….…11
II.1.2.La formations des hydrates………………………………………………….…………….12
II.2.Conditions de formation des hydrates…………………………………………………..…...12
II.3.Prévention des hydrates……………………………………………………………………..13
II.3.1.Chauffage………………………………………………………………………………….13
II.3.3.Utilisation des inhibiteurs…………………………………………………………………13
II.3.3.1.Sels………………………………………………………………………………………13
II.3.3.2.Alcools…………………………………………………………………………………..14
II.3.3.3.Autres inhibiteurs………………………………………………………………………..14
II.4.Définition de la déshydratation du gaz……………………………………………………14
II.5.Pourquoi déshydrater le gaz naturel………………………………………………………15
II.6.Méthode De Déshydratation Du Gaz Naturel……………………………………….……15
II.6.1.Déshydratation par absorption….…………………………………………………………15
II.6.1.1. Processus de l'absorption……………………………………………………………….15
II.6.1.2.Déshydratation par le tri éthylène glycol (TEG)...……………………………..……...16
II.6.1.3.Influence des paramètres sur l’absorption…………………………………………..…17
II.6.1.3.2.Pression………………………………………………………………………………..17
II.6.1.3.3.Vitesse…………………………………………………………………………………17
II.3.1.3.4.Concentration de l’absorbant………………………………………………………….17
II.3.1.3.5.Impuretés………………………………………………………………………………18
II.3.1.4.Les propriétés du solvant………………………………………………………………18
II.3.1.5.Types d’absorbants………………………………………………………………………18
II.3.1.6.Pourquoi le glycol……………………………………………………………………….18
SOMMAIRE
A mes meilleurs amis chacun à son nom, Et tous ceux que j’aime.
Dédicace
J’ai le grand honneur de dédier ce travail A celui qui fait
A mes meilleurs amis chacun à son nom, Et tous ceux que j’aime.
Remerciements
Avant tout, nous tenons à remercier Dieu le Tout Puissant pour
nous avoir donné la bonne santé, la volonté et les moyens
d’accomplir ce travail.
Liste de tableau
III | P a g e
Liste de figure
IV| P a g e
Nomenclature/Abréviations
Nomenclature
Symbole Définition Unité
Abréviations
V| P a g e
INTRODUCTION
GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale :
Le gaz naturel joue un rôle énergétique croissant : l’importance de ses réserves et les
avantages qu’il présente sur le plan de l’environnement favorisent son utilisation.
Le gaz naturel à sa sortie des puits n’est pas directement utilisé avant qu’il soit traité et
débarrassé de ses constituants indésirables ,le traitement du gaz naturel consiste à séparer
certains constituants présents à la sortie des puits tel que l’eau, l’élimination ou du moins la
réduction de la teneur en eau sont des opérations aussi bien nécessaires qu’importantes dans la
mesure où elles conduisent à l’amélioration de la valeur commerciale du gaz sec et permettent
le bon déroulement du procédé et le ralentissement du processus de corrosion des conduites.
La présence de l’eau dans le gaz occasionne dans les conditions idéales de température et
de pression la formation des hydrates, qui engendrent à leur tour l’obturation des tubes
d’échangeurs et conduisent même à l’arrêt momentané du traitement.
C’est un problème largement connu dans l’industrie gazière, qui pour le maîtriser est doté
de système d’inhibition de la formation des hydrates, basé sur l’emploi de plusieurs types de
produits chimiques déshydratants.
Le tri-éthylène glycol (TEG) celui qui se prête le mieux à l’inhibition au niveau de champ
de Rhourde El-Baguel (REB), mais toute fois l’injection et la régénération du TEG
s’accompagnent des pertes quotidiennes .Le but de notre étude est d’optimiser les paramètres
de l’unité de TEG et cela dans le but de réduire les pertes.
1|P a ge
CHAPITRE I
PRESENTATION DU CHAMP ET
DESCRIPTION DE L’UNITE
CHAPITRE I PRESENTATION DU CHAMP ET DESCRIPTION DE L’UNITE
I.1.Situation géographique :
2|Page
CHAPITRE I PRESENTATION DU CHAMP ET DESCRIPTION DE L’UNITE
I.2.Exploitation du champ:
I.2.1.Injection d’eau :
La récupération secondaire dans le champ de REB a débutée en Mars 1976 avec l’injection
d’eau pour compenser la chute de pression du gisement. Plus de 16 millions de m3 d’eau a été
injectée sur les puits RB17, RB31 et RB11 entre 1976 et 1991, et l’injection a été arrêtée suite
aux percées d’eau remarquables sur les puits producteurs avoisinants des puits injecteurs.
Cette technique a été adoptée après les résultats insatisfaisants par injection d’eau. Ce
procédé consiste à l’injection de gaz sec et le comprimer à travers le tubage jusqu’au fond afin
d’alléger la colonne de pétrole puis il sera récupéré à la surface. [1]
I.2.3.Injection du gaz miscible :
Le mélange de pétrole brut et de gaz qui en résulte par la production, passe par un procédé
de séparation au niveau de centre de traitement CPF, le gaz étant ensuite réinjecté dans le
réservoir facilitant le renouvellement du cycle. [1]
II.1.Description de procédé :
3|Page
CHAPITRE I PRESENTATION DU CHAMP ET DESCRIPTION DE L’UNITE
Le mélange des deux gaz alimente les trains de déshydratation au TEG où il est débarrassé
de l’eau qu’il contient. Ainsi déshydratés, les gaz associés (MP et HP) alimentent le manifold
d’entrée des trains turbocompresseurs.
L’ouverture de toutes les vannes de manifold d’entrée permet d’alimenter tous les trains à
la pression d’aspiration. [1]
Elle est composée de 4 trains chaque train est constituée de deux sections: [1] [2]
Contacteur : est un ballon vertical composé de 14 plateaux à calottes. Ces plateaux sont
conçus pour permettent un contact intime entre le gaz et le glycol.
Ballon de sortie : est conçu pour retenir le TEG sous forme de mousse ou liquide ayant été
entrainé par le gaz sec quittant le contacteur. Le TEG récupéré est admis vers la section de
régénération.
4|Page
CHAPITRE I PRESENTATION DU CHAMP ET DESCRIPTION DE L’UNITE
Le gaz quitte le ballon d’entrée MV-1403-A7 vers le contacteur ou il est introduit à une
température de 38 °C et une pression de 31 bars.
5|Page
CHAPITRE I PRESENTATION DU CHAMP ET DESCRIPTION DE L’UNITE
Le gaz monte vers le haut du contacteur, il traverse les plateaux ou il est mis en contact
intime avec le TEG pauvre venant de la tête de contacteur, le TEG absorbe l’eau contenue
Dans le gaz et descend vers le fond. Il doit être régénéré pour enlever l’eau et les
hydrocarbures qu’il a absorbés.
Le gaz sec quitte le ballon de sortie pour alimenter le collecteur d’aspiration des
turbocompresseurs.
Le TEG récupéré au fond à 50 °C et 30 bars est admis dans le séparateur de flash MV-
1403.
Le gaz sec sort en tête du contacteur, il est ensuite introduit dans le ballon de sortie
V-1403A ou il est débarrassé des gouttelettes de TEG qu’il a pu entrainer.
II.2.1.2. Principaux paramètres :
6|Page
CHAPITRE I PRESENTATION DU CHAMP ET DESCRIPTION DE L’UNITE
Système de filtration : permet d’éliminer toute trace de corps étrangers que le TEG a pu
entrainer, le filtre à cartouche élimine les corps solides, le filtre à charbon élimine les
contaminants tels que les huiles, la graisse.
Pompes volumétriques : recyclent le TEG vers le contacteur, elles aspirent du ballon tampon
et refoulent vers le contacteur en passant par l’aéro-réfrigérant de TEG.
7|Page
CHAPITRE I PRESENTATION DU CHAMP ET DESCRIPTION DE L’UNITE
Le glycol riche contenant l’eau absorbée du gaz, s’écoule du fond du contacteur, est envoyé
vers le séparateur de flash, une partie est admise dans le condenseur à reflux de la colonne de
distillation de glycol (situé au sommet), cette quantité est contrôlée par une vanne de
régulation (débit/température).
De ce dernier le TEG est envoyé vers les filtres pour passer ensuite à travers deux
échangeurs de chaleur placés en série permettant son préchauffage de 50 °C à 120 °C par le
TEG pauvre prévenant de la colonne d’extraction qui sera refroidit de 180 °C à 60 °C avant
de s’écouler vers la colonne de distillation au-dessus du rebouilleur.
Le glycol chaud sort du rebouilleur à une température de 204 °C et pression de 1 atm par
débordement dans la colonne d’extraction qui est fixée au rebouilleur.
Le gaz d’extraction chaud et sec est introduit par le fond de cette colonne afin de réduire la
teneur en eau résiduelle du glycol pauvre.
Le TEG chaud quittant la colonne d’extraction est refroidit dans les deux échangeurs va
s’écouler ensuite vers le réservoir tampon de glycol.
8|Page
CHAPITRE I PRESENTATION DU CHAMP ET DESCRIPTION DE L’UNITE
9|Page
CHAPITRE I PRESENTATION DU CHAMP ET DESCRIPTION DE L’UNITE
Le gaz de REB est traité par l’injection du TEG pour obtenir un taux d’humidité d’environ
5,7 Lb/MMscf pour l’été et 3,5 Lb/MMscf pour l’hiver.
10 | P a g e
CHAPITRE2
LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION
DU GAZ
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
II.1.1. Définition
Les clathrates de gaz, appelés couramment hydrates, sont des solides cristallins non
stœchiométriques, qui se forment à partir d’eau et de gaz. Ils se forment sous certaines conditions
de pression et de température, dans les conduites de transport d’hydrocarbures qu’ils finissent par
s’obturer totalement. Le bouchage des équipements pétroliers entraîne pour les exploitants un
surcoût considérable, lie à l’arrêt de la production, à la réparation ou au remplacement d’une
pièce cassée, ou à la mise en place d’une procédure de destruction des bouchons d’hydrate. Outre
cet aspect économique, les hydrates posent des problèmes de sécurité lies à leur instabilité, et à la
quantité de gaz qu’ils renferment dans un volume restreint. C’est pourquoi la connaissance des
conditions de la formation des hydrates de gaz est devenue un enjeu majeur de l’industrie
pétrolière, et le sujet de recherches abondantes. [3]
Les hydrates de gaz se forment à des températures supérieures à 0°C et à des pressions
relativement élevées. Leur apparition peut causer le bouchage des conduites.
11 | P a g e
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
Les autre paramètres qui favorises la formation d’hydrates, mais qui sont d’ordre moins
important sont :
• La présence des fines particules jouant le rôle de germes de cristallisation tels que microcristaux
d’hydrates et particules solides (poussières, oxydes de corrosion) « jouent un rôle catalytique
dans la réaction de formation ». [4]
Plusieurs facteurs influencent la formation des hydrates mais deux conditions essentielles
doivent être réunies pour l’apparition des hydrates:
La pression et la température du gaz doivent être adéquates (T S < TFH et PS > PFH)
Où:
TS, PS : Température et pression de service.
TFH, PFH : Température et pression de formation des hydrates.
les conditions opératoires sont telles qu’on se situe au niveau ou au-dessous du point de
rosée eau du gaz considéré.
La formation des hydrates ne sera plus possible si un des trois éléments nécessaires à cette
formation est altéré.
TS < TFH
PS > PFH
12 | P a g e
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
La formation des hydrates peut être évitée en opérant en dehors des conditions
thermodynamiques de formation. Celle-ci peut être réalisée en augmentant la température à une
pression donnée ou en baissant la pression à une température donnée. Si cela est impossible, il
est nécessaire pour éviter la formation des hydrates soit de réduire la teneur en eau du gaz par
opération de séchage soit d’utiliser des inhibiteurs.
II.3.1. Chauffage :
Un chauffage momentané peut être également utilisé pour éliminer les bouchons d’hydrates.
Cette opération nécessite de nombreuses précautions.
13 | P a g e
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
Toutefois, une détente du gaz s’accompagne généralement d’une baisse de température qui va
à l’encontre de l’effet recherché (sortir du domaine de formation des hydrates).
II.3.3.1. Sels :
Les électrolytes constituent des inhibiteurs très efficaces. Les sels en solution agissent par
attraction des dipôles formés par les molécules d’eau ; les molécules d’eau tendent à s’associer
avec les ions en solution, plutôt qu’à former un réseau autour des molécules de gaz en solution.
Pour la même raison, la solubilité du gaz dans l’eau diminue.
Les sels les plus efficaces comme inhibiteurs dépendent des cations suivants :
Le chlorure de calcium est fréquemment choisi en raison de son efficacité et de son faible coût,
par contre en raison des risques de corrosion et dépôt, ses sels ne sont que peu utilisés en pratique
comme inhibiteurs.
II.3.3.2. Alcools :
Les alcools notamment les glycols et le méthanol, sont très largement utilisés comme
inhibiteurs.
Parmi les glycols, le tri éthylène glycol est celui qui se prête le mieux à l’inhibition des
hydrates, en raison de sa masse moléculaire plus faible.
L’emploi de tri éthylène glycol peut toutefois se justifier lorsqu’il s’agit de réduire les pertes de
solvant dans le gaz. Il est plus efficace à une concentration massique fixée à 99,7 %. Le méthanol
est peu visqueux et n’est pas corrosif, par contre, sa forte TVR entraine des pertes importantes en
phase gazeuse, de plus la régénération par distillation du méthanol est relativement coûteuse, et
de ce fait, le méthanol est souvent consommé en permanence sans être récupéré.
14 | P a g e
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
L’ammoniac est l’un des inhibiteurs les plus efficaces, mais il est corrosif, toxique et forme
avec le dioxyde de carbone en présence d’eau, des carbonates qui risquent de constituer un dépôt
solide. En outre, sa tension de vapeur est élevée et il est difficile à récupérer.
Elle est réalisée afin d’éliminer l’eau se trouvant à l’état vapeur dans le gaz et pouvant subir un
changement de phase avec le changement de la pression ou la température.
Pour cela, on injecte un produit chimique ayant le pouvoir d’absorber l’eau .Dans notre cas, ce
produit est le tri éthylène Glycol.
Pour le processus, pure tri-éthylène glycol est alimenté vers le haut de l'absorbeur où il est
en contact avec le flux de gaz naturel humide. Le glycol élimine l'eau du gaz naturel par
absorption physique et effectué par le bas de la colonne. Le gaz naturel sec quitte le haut de la
colonne d'absorption et alimenté à un système de canalisation ou à une usine de gaz. Après avoir
15 | P a g e
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
quitté l'absorbeur, le glycol riche est alimenté à un flash récipient où les vapeurs d'hydrocarbures
sont éliminés et les hydrocarbures liquides sont écrémés de glycol. Cette étape est nécessaire car
l'absorbeur est habituellement exploité à haute pression et la pression doit être réduite avant
l'étape de régénération. En raison de la composition du glycol riche, une phase vapeur est formée
lorsque la pression est abaissée ayant une teneur élevée d’hydrocarbures. [5]
La sélectivité de l’absorption est basée sur la polarité des solutés lorsque plus d’un constituant
peut avoir une affinité avec le TEG en présence de l’eau.
Lorsque l’eau est absorbée par le TEG, elle est en phase liquide. Donc une énergie est dégagée
dans le milieu de contact. Cette énergie est l’énergie de condensation de l’eau absorbée et de cela
vient la réaction exothermique de l’absorption. Cette énergie est généralement si faible qu’elle a
un effet insignifiant sur la température du fluide. Cependant cette énergie doit être réintroduite
dans le système pendant la désorption (régénération) de l’absorbant et doit être dans ce cas
considéré comme une quantité d’énergie nécessaire.
L’absorption est réversible c'est-à-dire que le corps absorbé peut être désobéi. On l’élimine
l’absorption en modifiant les conditions opératoires :
Tableau II.01 : Relation entre l’affinité du TEG (absorption) avec la polarité de certains
composants.
L’eau H2 O
Absorption L’ammoniac NH3 Polarité
Le méthanol CH3OH
Le dioxyde de soufre SO2
L’acide de soufre H2 S
Les alcynes C2H2n-2
Le dioxyde de carbone CO2
16 | P a g e
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
Dans ce tableau on remarque que l’eau a une importante polarité, et cette dernière donne une
plus grande affinité avec le TEG que les autres composés.
II.6.1.3.1. Température :
II.6.1.3.2. Pression :
II.6.1.3.3. Vitesse :
La vitesse de passage ne doit pas être grande afin de ne pas conduire à des hauteurs des
colonnes de contact trop élevée (augmentation du nombre de plateaux), elle ne doit pas être trop
basse, mais être suffisante pour assurer une bonne répartition du fluide aussi uniforme que
possible sur toute la section droite du plateau.
17 | P a g e
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
II.3.1.3.5. Impuretés :
Certaines molécules organiques présentes dans le fluide à traiter peuvent être des poisons pour
le TEG. Les impuretés absorbées réduisent l’efficacité et la performance de l’absorbant ainsi que
sa durée de vie.
18 | P a g e
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
Le mono éthylène glycol (MEG), di éthylène glycol (DEG) et le tri éthylène glycol (TEG)
sont les principaux produits utilisés pour la déshydratation du gaz naturel. Les facteurs qui ont
amenés à leurs emplois sont leurs excellentes stabilités à la chaleur ainsi que leurs basses tensions
de vapeur. Les glycols présentent l’avantage de pouvoir être facilement récupérés en phase
liquide, régénérée par distillation et recyclée. [8]
Le choix du glycol approprié à ce procédé se pose sur le tri éthylène glycol, en premier parce
que les glycols les plus lourds sont les plus hygroscopiques, et en second le TEG présente le
meilleur compromis coût-performances et il est très souvent utilisé.
CH2O-CH2-CH2-OH
19 | P a g e
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
CH2-CH2-O-CH2-CH2-OH
Dans la lumière de ces propriété il semble évidement que le tri éthylène glycol est le plus
adéquat pour les procédés de déshydratation du gaz par absorption, de part de sa inertie face aux
hydrocarbures, et d’autre part de sa viscosité qui ne change pas mêmes à des degrés de
températures élevés de régénération.
20 | P a g e
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
Les procédés de séparation par l’adsorption emploient une phase pleine avec la grande
superficie, qui maintient sélectivement les composants à séparer.
Les adsorbants sont généralement caractérisés par une structure micro poreuse qui a les
moyens d’une surface spécifique très grande.
Des processus d’adsorption sont généralement appliqués quand une grande pureté est exigée
pour un gaz traité. Les adsorbants sont naturellement peu convenables pour la circulation
continue, due à des problèmes mécaniques et aussi en raison des risques de l’usure (érosion des
21 | P a g e
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
Pendant l’étape d’adsorption, le gaz à traiter est envoyé sur le lit d’adsorbant qui maintient
sélectivement l’eau. Quand le lit est saturé, le gaz naturel chaud est envoyé pour régénérer
l’adsorbant. Après régénération et avant l’étape d’adsorption, le lit doit être refroidit. Ceci est
réalisé en passant à travers le gaz naturel froid. Après chauffage, le même gaz peut être employé
pour la régénération. Dans ces dernières conditions, quatre lits sont nécessaire dans la pratique,
deux lits fonctionnant simultanément pendant l’adsorption, un lit pour le refroidissement et un lit
en régénération.
II.3.2.1. Adsorbant :
Alumine activée :
L’alumine activée permet d’atteindre des puretés élevées sur le gaz traité, la teneur en
eau résiduelle pouvant être de l’ordre de la ppm.
22 | P a g e
CHAPITRE II LES HYDRATES ET LA DESHYDRATATION DU GAZ
23 | P a g e
CHAPITRE 3
CALCUL ET VERIFICATION
CHAPITRE III CALCUL ET VERIFICATION
A Train A :
Été ; Qgaz =160 MMSCF/Day. Nj = 93.
(Perte A) été = 1 577.28 (gal)
Hiver; Qgaz =170 MMSCF/Day. Nj = 66.
(Perte A) hiver = 1 189.32 (gal)
Les Pertes totales du train A sont donc: (Perte) été +(Perte) hiver.
(Perte A) = 2 766.6 gal/an
B Train B :
Été ; Qgaz =160 MMSCF/Day. Nj = 184.
(Perte B) été = 3 120.64 (gal)
24 | P a g e
CHAPITRE III CALCUL ET VERIFICATION
25 | P a g e
CHAPITRE III CALCUL ET VERIFICATION
Méthane 67.52
Ethane 13.93
Propane 7.60
i-Butane 0.68
n-Butane 1.82
i-Pentane 0.51
n-Pentane 0.30
Hexane 0.30
Heptane 0.13
Total 100
Densité 0.8057
Poids moléculaire (g/mol) 23.39
26 | P a g e
CHAPITRE III CALCUL ET VERIFICATION
Été : T = 118.004 °F
La lecture du facteur multiplicatif sur l’abaque donne K1 = 0.98
Hiver : T = 111.992 °F
La lecture du facteur multiplicatif sur l’abaque donne également K1 = 0.98
Puis nous effectuons une deuxième correction, cette fois ci par la salinité
La salinité du gaz est faible ; on prend une valeur constante, été comme hiver, du
facteur de correction de salinité :
K2 = 0.99
Donc la quantité d’eau finale est de : Qeau = Qeau * K1 * K2
Nous obtenons finalement :
Été : (Qeau) été = 194 lb/MMSCF
Hiver : (Qeau) hiver = 165 lb/MMSCF
27 | P a g e
CHAPITRE III CALCUL ET VERIFICATION
Aspen HYSYS est un outil complet de modélisation de processus utilisé par les plus grands
pétroliers et gaziers producteurs dans le monde, les raffineries et les sociétés d'ingénierie pour
la simulation des processus et l'optimisation des processus dans la conception et l'exploitation.
GAZ SATUREE
GAZ
GAZ HUMIDE
VAPEUR EAU
MIX
H2O
28 | P a g e
CHAPITRE III CALCUL ET VERIFICATION
Nous remarquons que tous les résultats sont proches avec les trois méthodes.
Été Hiver
Tableau 188.3 159.2
Abaque 194 165
Hysys 201.75 164.8
L’utilisation du tableau n’est pas très recommandée par ce qu’elle ne tient pas compte
de l’influence du poids moléculaire du gaz et de la salinité de l’eau et dans ce tableau
on ne peut pas avoir toutes les valeurs précises de pression et de température.
L’utilisation de la méthode de l’Abaque (nécessitant une bonne lecture) a donné de
bons résultats; c’est pourquoi elle est la plus utilisée pour le gaz naturel.
La méthode de simulateur donne des résultats précis mais est plus lourde que le travail
sur abaque.
Pour notre calcul, nous prendrons désormais comme référence les résultats de
l’Abaque.
II.2.5. Détermination de la température de rosée :
Elle est obtenue à partir de la teneur en eau du gaz naturel.
Été :
P = 465 psia ; W0 = 5.7 lb/ MMSCF
D’après l’Abaque (Annexe 2), la température de rosée est : Tr = 11,67 F°
*Le point de rosée à considérer :
En prenant une marge de sécurité de -15°F
Trs = 11-15 F°
(Trs) été = -4°F /
Hiver :
P = 465 psia ; W0 = 3.5 lb/ MMSCF; la température de rosée Tr = -4°F
*Le point de rosée à considérer :
Trs = -4 -15 = -18,99 °F
(Trs) hiver = -19°F
II.2.6. Détermination de la concentration en TEG :
Pour atteindre le point de rosée du gaz à la sortie de l’absorbeur, la concentration
minimale en TEG doit être :
Été : la Température de contact est de : T = 118°F ; Trs = -4 °F
D’après l’Abaque (Annexe 3), la pureté doit être : TEG% = 99.75 %
(TEG) été = 99.75 %
Hiver : la Température de contact est de : T = 112°F ; Trs = -19 °F
29 | P a g e
CHAPITRE III CALCUL ET VERIFICATION
30 | P a g e
CHAPITRE III CALCUL ET VERIFICATION
31 | P a g e
CHAPITRE III CALCUL ET VERIFICATION
32 | P a g e
CHAPITRE III CALCUL ET VERIFICATION
Ces conditions de travail causent des pertes de glycol par Évaporation et par
Entrainement.Températures recommandées lors du fonctionnent d’un procédé de
déshydratation au TEG.
33 | P a g e
CHAPITRE III CALCUL ET VERIFICATION
Glycol en filtres
100-150 ( préférer150 )
Glycol dans still 300-350
210
Haut de still 190 avec le gaz de décapage
380-400(préférer380)
rebouilleur 350yields 98.5t% TEG
400yields 99.0wt% TEG
34 | P a g e
CHAPITRE III CALCUL ET VERIFICATION
Le coût actuel est très élevé par rapport au coût calculé et son clair dans le surcoût .
Pour cela nous avons fait des calculs qui nous ont permis d’aboutir à des solutions
adéquates qui se traduisent par un gain de 5.22 lb de TEG/h qui correspond à un bénéfice de
521,4 DA/h en utilisant une température de 89.6°F et une pression de 493 psia
35 | P a g e
CONCLUSION
GENERALE
Conclusion générale
Conclusion générale :.
Nous avons remarqué que selon la nature du gaz, on aura le phénomène de moussage. Ce
dernier est causé par la mauvaise séparation des lourds dans le ballon entrée MV 1403A7
quand le gaz est chargé de condensât. Le moussage du glycol est plus important, ce qui
implique une perte du TEG ; pour éliminer au maximum le condensât dans le gaz, il faut
maintenir la température de sortie gaz du MP Booster aussi minimale que possible (entre 31 et
34 °C), car on favorisera la récupération du condensât dans le ballon d’entrée de l’unité TEG.
L’unité de déshydratation est conçu pour traiter au maximum 230 MMscfD (270 000 sm3/h),
alors suite aux contraintes de process, il y a des unités qui ont traité jusqu'à 245 MMscfD (290
000 sm3/h), ce qui favorise la perte du glycol ; il faut donc faire fonctionner les unités du
TEG dans leur limite de capacité.
Le changement fréquent des filtres à cartouches engendre une certaine perte de TEG ; donc
résoudre le problème de colmatage des filtres à cartouche.
Une déviation des paramètres (pression, température) au niveau du ballon flash entraînera
le glycol dans la chambre du condensât puis purger vers torche ; Ajuster les paramètres du
fonctionnement du ballon flash. Ceci pour éviter des entraînements du glycol dans la chambre
du condensât. Afin de contrôler la nature du liquide, faire purger ce dernier manuellement.
36| P a g e
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
Bibliographie
Bibliographie
[3] MEHTA. A.P ET SLOAN E.D, Structure Hydrates: The state-of-the-art, Proceeding 2nd
International Conference on Natural Gaz Hydrate, p.1-9, Toulouse, France, 1996.
[5] KHAIRUL RAFIK B ABDULLAH, gas dehydration process by using tri ethylene glycol
and silica gel, Bachelor of Chemical Engineering, (Gas Technology), Faculty of Chemical &
Natural Resources Engineering University Malaysia Pahang, APRIL 2009.
[6] Engineer’s data book, gas process suppliers association (GPSA), third revision, USA,
1977.
[8] Manuel pour le Transport et la Distribution du gaz, tome IV, traitement du gaz naturel en
vue du Transport et de la Distribution, Association Technique de l'industrie du Gaz en (France
ATG, Paris), septembre 1987.
[9] A. Rojey ET, al; Natural Gas – Production, Processing, Transport; Ed Technip; 1997.
[10] Robert H. Perry and Don W. Green; Perry’s Chemical Engineers Handbook; 8th edition
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[13] WICHERT. E et AZIZ. K, Calculate Z for sour gases, Hydrocarbon processing, p119-
126, May 1972.
[15] Séminaire international sur le gaz naturel. Gas-Tech Abu Dhabi, January 2011.
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ANNEXES
ANNEXES
Annexe -1-
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ANNEXES
Annexe -2-
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ANNEXES
Annexe -3-
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Annexe -4-
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Annexe -5-
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Annexe -6-
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Résumé
La présence d’eau dans le gaz naturel entraine différentes problème pour les exploitations :
suivants les conditions de température et de pression qui règnent dans une installation, la vapeur
d’eau peut se condenser et provoqué la formation d’hydrates. Pour éviter ces phénomènes, il est
nécessaire de réduire la teneur en eau de gaz naturel au moyen des techniques de traitement
appropriées.
Dans notre étude la déshydratation de gaz naturel est réalisée par le procédé d’absorption, en
utiliser le tri éthyle glycol (TEG) comme solvant d’extraction de l’eau. Cette dernière provoqué
les pertes de TEG par l’évaporation dans l’unité de déshydratation, donc il faut chercher des
nouveaux paramètres pour réduire les pertes de tri éthyle glycol (TEG)
Abstract
The presence of water in natural gas causes different problem for the exploitation: following
the conditions of temperature and pressure which reign in an installation, the steam can condense
and caused the formation of hydrates. To avoid these phenomena, it is necessary to reduce the water
rate content of natural gas by means of the suitable techniques of treatment.
In our study the natural gas dehydration is carried out by the process of absorption, by the use
of tri ethyl glycol (TEG) as a solvent of water extraction. This method causes the losses of TEG by
evaporation in the unit of dehydration; therefore it is necessary to follow optimal parameters to
minimize the losses of TEG.
ملخص
فإن بخار الماء ٌحرص على, حسب شروط الحرارة و الضغط: تواجد الماء فً الغاز الطبٌعً ٌشكل مختلف المشاكل فً االستغالل
.من اجل تفادي هذه الظواهر ٌجب التقلٌل من نسبة الماء فً الغاز الطبٌعً بتقنٌات المعالجة المناسبة, تشكٌل الماءات
هذه,فً دراستنا ٌتم تجفٌف الغاز الطبٌعً بطرٌقة االمتصاص من خالل استعمال ثالثً اٌثالن غلٌكول كمحلول استخالص الماء
. إذن ٌجب احترام المقادٌر الفٌزٌائٌة من أجل التقلٌل من ضٌاع الغلٌكول,األخٌرة تسبب ضٌاع الغلٌكول بالتبخر فً وحدة التجفٌف
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