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May 5, 2020
Contents
2 Equations différentielles 15
2.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2 Equation différentielle d’ordre un et classification . . . . . . . . . . . 15
2.2.1 Equation différentielle d’ordre un . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2.2 Classification des équation différentielle d’ordre un . . . . . . . 16
2.2.3 Equations différentielles linéaires du premier ordre du type
y 0 + f (t)y = g(t) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.2.4 Résolution des équations différentielles linéaires du premier
ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.3 Equations différentielles du second ordre linéaires à coefficients constants 18
2.4 Autres types d’équations différentielles du premier ordre . . . . . . . 21
2.4.1 Equations différentielles à variables séparables . . . . . . . . . 21
2.4.2 Equations différentielles homogènes . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.4.3 Equations différentielles linéaires du premier ordre généralisée 23
2.4.4 Les équations différentielles de Bernoulli . . . . . . . . . . . . 27
2.4.5 Equations différnetielles de Riccati . . . . . . . . . . . . . . . 28
Proposition 1.1.1 Si de plus la fonction |f ( n + 1)| est majorée sur I par un réel
M, alors pour tout a, x ∈ I, on a :
|x − a|n+1
|f (x) − Tn (x)| ≤ M . (1.5)
(n + 1)!
x3 x3 x5
x− ≤ sin x ≤ x − + . (1.7)
6 6 120
Remarque 1.2.1 1. Avec les notations précédentes (x − a)n (x) = o0 ((x − a)n ).
Preuve
Facile à prouver
Preuve
Facile à prouver
Preuve
Facile à prouver
x x2 x3 xn
e =1+x+ + + ··· + + o0 (xn ).
2! 3! n!
x3 x5 x2n+1
shx = x + + + ··· + + o0 (x2n+2 ).
3! 5! (2n + 1)!
x2 x4 x2n
chx = 1 + + + ··· + + o0 (x2n+1 ).
2! 4! (2n)!
Fonctions trigonométriques :
x3 x5 n x
2n+1
sin x = x − + − · · · + (−1) + o0 (x2n+2 ).
3! 5! (2n + 1)!
x2 x4 n x
2n
cos x = 1 − + − · · · + (−1) + o0 (x2n+1 ).
2! 4! (2n)!
Fonction logarithme :
x2 x3 n+1 x
n
ln(1 + x) = x − + − · · · + (−1) + o0 (xn )
2 3 n
x2 x3 xn
ln(1 − x) = −(x + + + ··· + + o0 (xn )
2 3 n
Fonction x 7−→ (1 + x)α avec α ∈ R
I :
α(α − 1) 2 α(α − 1) · · · (α − n + 1) n
(1 + x)α = 1 + αx + x + ··· + x + o0 (xn )
2! n!
Preuve
Bon exercice de maison.
Ainsi
x3
•tanx = x + 3 + o0 (x3 ).
Proposition 1.4.5 (Primitive d’un DL) Soit f une fonction définie sur I un
voisinage de 0. On suppose que :
3. lim f (x) = l.
x→0
Remarque 1.4.1 On peut primitiver les DL mais pas les dériver. L’existence d’un
DL à l’ordre n pour une fonction f dérivable n’implique pas toujours l’existence d’un
DL à l’ordre n − 1 pour la fonction f 0 . Voir remarque 1.2.2.
Les DL sont très efficaces pour calculer des limites ayant des formes indéterminées.
Il suffit juste de remarquer que si f (x) = c0 + c1 (x − a) + · · · alors f (x) ∼ c0 au
voisinage de a et lim f (x) = c0 .
x→a
Preuve
Facile
Soit f une fonction définie sur un intervalle I =]x0 0, +∞[. On dit que f admet un
DL en ∞ à l’ordre n s’il existe des réels c0 , c1 , cdots, cn tels que
c1 c2 cn 1
f (x) = c0 + + + · · · + n + o∞ ( n ). (1.14)
x x x x
Remarque 1.5.2 1. Un DL en +∞ s’appelle aussi un développement asymptotique.
Exercice 1.5.3 Calculer les limites suivantes en utilisant les développements limités.
2
esin x
− cos x
1. lim
x→0 sin2 x
sin(x − sin x)
2. lim √
x→0 x3 + 1 − 1
1 1
3. lim ( − )
x→0 x2 sin2 x
sin x 1
4. lim ( ) 1−cos x
x→0 x
Exercice 1.5.4 On considère la fonction f définie sur R∗ par :
1
f (x) = [2sinx + ex − cosx]
x
.
2. En déduire
Equations différentielles
2.1 Généralités
Les équations différentielles constituent l’un des chapitres les plus importants de
mathématiques en général et de l’analyse particulier. En effet, elles interviennent
dans plusieurs problèmes de modélisation (économie, physique, astronomie, ingénerie,
hydrolique, météorologiqie etc...). Dans ce chapitre, nous en étudierons un certain
nombre tout en mettant chaque fois le problème en équation.
Définition 2.1.1 Une équation différentielle ordinaire est toute équation impliquant
une fonction d’une variable réelle f et ses des dérivées. Autrement dit, une équation
différentielle est une relation entre la variable x et une fonction inconnue y = f (x)
et ses dérivées y 0 = f 0 (x), y 00 = f 00 (x), ... y n = f (n) (x).
Théorème 2.2.1 Les solutions de (2.4) sur I, sont les fonctions y définies sur I
par yH : t 7−→ λe−F (t) où λ est une constante arbitraire réelle et F une primitive de
f sur I.
Preuve
Exercice
• Equation avec second membre
Théorème 2.2.2 Les solutions de (2.16) sur I, sont les fonctions y définies sur I
par y : x 7−→ yH + y0 où yH est l’ensemble des fonctions définies précédemment et
y0 une solution particulière de (2.16).
Preuve
Exercice
On a le théorème suivant
Théorème 2.2.3 Les solutions sur I de l’équation (2.16), sont les fonctions définies
sur I par
y : t 7−→ (G(t) + c) e−F (t)
où G est une primitive de la fonction t 7−→ g(t)eF (t) et c une constante réelle.
Preuve
Bon exe de maison.
On se propose de résoudre l’équation. Pour cela on peut suivre les différnetes étapes
suivantes
Etape 1 : On considère l’équation homogène associée à (E), soit (EH ) : ay 00 +
by 0 + cy = 0. Soit (Ec ) : ar2 + br + c = 0 l’équation caractéristique associée à
l’équation homogène (EH ). On note ∆ = b2 − 4ac sont discriminant. Les solutions
générales de (EH ) sont consignées dans le tableau ci dessous où les λ1 , λ2 ∈ R
I .
Théorème 2.3.1 Les solutions générales de l’équation (E) sont les fonctions définies
par y : t 7−→ yH (t) + yp (t) où yH est solution de l’équation homogène (EH ) et yp une
solution particulière de (E).
Preuve
Exercice.
Il existe plusieurs techniques pour chercher une solution particulière de (E). On
peut par exemple utiliser les informations du tableau suivant :
Dans ce tableau, P (t) est un polynôme, ω, α, β et k sont des nombres réels d’une
part. D’autre part, Q(t) est un polynôme de même degré que P (t) à déterminer, et
A, B, . . . sont des constantes réelles à déterminer.
yp (t) = A cos(ωt) + B sin(ωt) si
(iω) n’est pas racine de (Ec )
d(t) = α cos(ωt) + β sin(ωt)
yp (t) = t[A cos(ωt) + B sin(ωt)] si
(iω) est racine de (Ec )
yp (t) = ekt [A cos(ωt) + B sin(ωt)] si
(k + iω) n’est pas racine de (Ec )
d(t) = ekt [cos(ωt) + β sin(ωt)]
yp (t) = tekt [A cos(ωt) + B sin(ωt)] si
(k + iω) est racine de (Ec )
3. On peut généraliser la méthode que nous venons de décrire pour les équations
différentielles d’ordre deux aux équations différentielles linéaires d’ordre supérieur
à deux.
où f n’est fonction que de x et g n’est fonction que de y. Ceci est donné par :
dy
f (x) + g(y)y 0 = 0 ⇐⇒ f (x) = −g(y) ⇐⇒ f (x)dx = −g(y)dy. (2.7)
dx
Technique de résolution
x + yy 0 = 0 (2.8)
Z Z
On écrit (2.8) sous la forme xdx = −ydy. En intégrant, on a xdx = − ydy.
On obtient donc x2 + y 2 = 2C où C est une constante réelle. (C’est l’équation d’une
famille de cercles concentriques si la constante est positive)
Définition 2.4.2 Une équation différentielle est dite homogène lorsqu’on peut la
mettre sous la forme
y 0 = f (y/x) (2.10)
où f est une fonction continue d’une variable réelle sur un intervalle ou une réunion
d’intervalle et x un nombre réel non nul.
Une telle équation ne change pas lorsqu’on remplace x par kx ou y par ky où k est
une constante réellle non nulle.
Technique de résolution
Pour résoudre les équations différentielles homogènes, on peut procéder comme suit
: On pose t = y/x, soit y = tx où t est une nouvelle fonction inconnue. Alors on a
dy = xdt + ydx. On reporte ces expressions dans l’équation différentielle (2.10), tout
en vérifiant la disparition de y. On obtient alors une équation différentielle dont on
peut séparer les variables.
dt
x + t = f (t). (2.12)
dx
Z
dt dx x dt
Ainsi = . En intégrant, les deux memebres on a ln =
f (t) − t x c f (t) − t
x
avec C > 0 où C est une constante réelle non nulle. On déduit enfin y sans une
Problèmes de recollement
1. Condition de continuité
On suppose que lim− y1 (t) = l1 et lim y2 (t) = l2 On impose lorqu’elles
t→t0 t→t+
0
existent l1 = l = l2 et y(t0 ) = l.
2. Condition de cdérivabilité
y1 (t) − y(t0 ) y2 (t) − y(t0 )
On suppose que lim− = m1 et lim+ = m2
t→t0 t − t0 t→t0 t − t0
On impose m1 = m2 lorsqu’elles existent.
Les solutions de (2.17) sont alors les fonctions qui vérifient exactement les deux
conditions.
Remarque 2.4.3 1. Les deux fonctions y1 et y2 sont toutes décrites par un paramètre
réel que l’on prendra soin de noter respectivement C1 et C2 .
I →R
P :R I, x 7→ x − 2
1
(E0 ) ⇐⇒ y 0 + (1 −
)y = 0 si x 6= −1
x+1
1
Une primitive de la fonction x 7→ ( x+1 − 1) sur R I − {−1} est la fonction
x 7→ (−x + ln|x + 1|). D’où la solution générale de (E0 ) est
3. Les solutions sont définies sur des intervalles ne contenant pas −1. Si une
solution de (E0 ) existe sur R
I , alors une telle solution doit coincider de part
et d’autre de −1 avec les solutions obtenues précédemment. Ainsi une telle
solution vérifie : (
k1 e−x (x + 1) si x > 1
y(x) =
−k2 e−x (x + 1) si x < 1
I 2.
La condition (1) est vérifiée pour tout (k1 , k2 ) ∈ R
On sait que : (
0 k1 e−x (1 − (x + 1)) si x > 1
y (x) =
−k2 e−x (1 − (x + 1)) si x < 1
(
−k1 xe−x si x > 1
=
k2 xe−x si x < 1
Ainsi (2) ⇐⇒ k1 = −k2 ⇐⇒ k2 = −k1 . D’où les solutions de E0 sur R I sont
−x
les fonctions définies par : y0 : x 7→ ke (x + 1) avec k une constante réelle.
Par suite les solution de E sur R I sont les fonctions définies par : y0 : x 7→
−x
ke (x + 1) + x − 2 avec k constante réelle.
t2 y 0 + 2t2 y = 1.
Résoudre sur R
I cette équation différentielle.
ty 0 − y = 0.
Résoudre sur R
I cette équation différentielle.
avec α ∈ R
I − {0, 1} et f, g satisfont les hypothèses habituelles.
Technique de résolution
Technique de résolution
Pour résoudre une équation différentielle de Riccati, on peut procéder comme suit :
On peut ramener une équation différentielle de Riccati à une équation différentielle
de Bernoulli par les transformations suivantes
1. Recherche (ou donnée) d’une solution particulière y0 de l’ équation de Riccati.
2. On fait le changement de variable u(t) = y(t)−y0 (t) pour aboutir à une équation
différentielle de Bernoulli de la forme
1. y 0 − y + y 2 = 4t2 + 2t + 2.
2. y 0 − 2ty + y2 = 2 − t2 .
3.1 Généralités
Dans ce chapitre nous allons généraliser les notions de limites et continuité aux
I n dans R
fonctions de R I m où m et n sont des entiers naturels tels que m ≥ 1 et
n ≥ 2. Nous allons donner d’abord la définition aux fonctions de plusieurs variables.
.
Les fonctions fi 1 ≤ i ≤ m sont appelées les fonctions composantes de la
fonction f.
2. Les fonctions de R
I dans R
I sont les fonctions d’une seule variable, à valeurs
réelles.
I 2 dans R
5. Fonctions de R I 3 . Une telle fonction est une surface paramétrée de
l’espace.
3.2.1 In
Normes dans R
I n −→ R
N: R I+
x 7−→ N (x)
1. N (x) = 0 =⇒ x = 0R
I n.
I n , N (x + y) ≤ N (x) + N (y)
3. Pour tout x et y dans R
I n k = 0.
1. k0R
I n , on a kx − yk ≤ |kxk − kyk|.
2. Pour tout x, y ∈ R
Définition 3.2.2 On dit que deux normes N1 et N2 sont équivalentes lorsqu’il existe
deux constantes positives C1 et C2 telles que
C 1 N1 ≤ N2 ≤ C 2 N2 .
Proposition 3.2.3 Sur R I n (ou tout autre espace vectoreil normé de dimension
finie), toutes les normes sont équivalentes.
3.2.2 In
Boules ouverte, fermée et sphère de R
I n,
2. BF (a, r) := {x ∈ R kx − ak ≤ r} est la boule fermée de centre a de rayon
r.
I n,
3. S(a, r) := {x ∈ R kx − ak = r} est la sphère de centre a de rayon r.
Définition 3.2.4 Une partie U de l’espace vectoriel (IRn , k.k) est un ouvert lorsque
pour tout x ∈ U il existe r > 0 tel que , B(x, r) ⊂ U . Autrement dit, tout point de
U est le centre d’une boule ouverte de rayon non nul.
I n est un fermé.
5. Un ensemble fini de point de R
Définition 3.2.7 Soit A une partie de l’espace vectoriel normé (IRn , k.k). On dit
que x ∈ R I n est un point intérieur à A si A est un voisinage de x. Autrement dit si
A contient une boule ouverte contenant x. L’ensemble des points intérieur à A est
noté Å ou int(A).
Définition 3.2.8 Soit A une partie de l’espace vectoriel normé (IRn , k.k). On dit
que x ∈ RI n est un point adhérent à A si tout voisinage de x rencontre A. Autrement
dit toute boule ouverte contenant x contient au moins un élément de A. L’ensemble
des points adhérents à A est noté Ā ou adh(A).
I ∗ . Nous
On se penchera surtout sur les suites où l’ensemble I est équipotent à N
nous intéresserons surtout au conportement de l’image xn pour les grandes valeurs
de n.
Proposition 3.3.3 Dans R I n , comme les normes sont équivalentes, toute suite convergente
pour une norme est aussi convergente pour l’autre norme.
I n.
Proposition 3.3.4 Soit A une partie de R
Définition 3.3.3 (Suite divergente) On dit qu’une suite ( xn ) est divergente lorsqu’elle
est non convergente.
3.4 In
Limites dans R
Définition 3.4.1 On dit qu’une fonction f :−→ R I est définie au voisinage d’un
I n ∪ {x0 }.
point x0 si x0 est un point intérieur à R
Remarque 3.4.1 Toutes les propriétés de limites des fonctions d’une variable réelle
sont aussi valables pour les fonctions de plusieurs variables.
3.5 In
Continuité dans R
Définition 3.5.1 On dit qu’une fonction f : U −→ R I définie sur U contenant le
point x0 est continue en x0 lorsque la limite de f lorsque x tend vers x0 est f (x0 ).
C’est à dire si pour tout positif il existe η() tel que pour tout x ∈ U ,
Proposition 3.5.1 Les fonctions continues de plusieurs variables jouissent des mêmes
propriétés que les fonctions continues d’une seule variable. Les fonctions élémentaires
3.6 Différentiabilité
3.6.1 Dérivée partielle
Dérivée selon un vecteur
Remarque 3.6.2 Une fonction peut admettre des dérivées partielles en un point
sans être continue en ce point.
3.6.2 Différentiabilité
Nous donnons cette définition pour le cas n = 2. Elle peut être généralisée aux
autres cas.
Définition 3.6.4 Soit f une fonction à valeurs réelles définie sur une partie ouverte
U de RI 2 . Soit (x0 , y0 ) ∈ U . Si f est différentiable en (x0 , y0 ), alors f est continue
en (x0 , y0 ) et admet des dérivées partielles par rapport à x et y en (x0 , y0 ). Dans ce
cas on a A = D1 f (x0 , y0 ) et B = D2 f (x0 , y0 ) et on peut définir la fonction
I 2 −→
df(x0 ,y0 ) : R R
I
(h, k) 7−→ hD1 f (x0 , y0 ) + kD2 f (x0 , y0 ).
Proposition 3.6.4 Soit f une fonction à valeurs réelles définie sur une partie
ouverte U de R I 2 . Soit (x0 , y0 ) ∈ U . Si f est de classe C 1 au voisinage de (x0 , y0 ),
alors f est différentiable en (x0 , y0 ). La réciproque est fausse.
Définition 3.6.6
• Premier cas RI −→ R I 2 −→ R I
Soit f une fonction de deux variables admettant des dérivées partielles premières
et x et y deux fonc- tions dérivables de R
I dans R
I :
Théorème 3.6.1 (De Schwarz) Soit f une fonction de classe C 2 sur U . Alors
pour tout x0 ∈ R
I,
∂ 2f ∂ 2f
(x0 ) = (x0 ).
∂xi ∂xj ∂xj ∂xi
Application
Dans la protique on procède comme suit.
U ⊂ R2 et f : U −→ R une fonction sur U . Soit (a, b) un point intérieur à U .
(i) Supposons que f soit dérivable au point (a, b).
La différentielle de f en (a, b) est nulle, si et seulement si,
∂f ∂f
(a, b) = 0 et (a, b) = 0.
∂x ∂y
si f admet au point (a, b) un extrémum relatif, alors ses dérivées partielles première
en ce point sont toutes nulles.
(ii) - Supposons f deux fois dérivable au point (a, b).
00 00 00 00
Soient r fxx (a, b), s = fxy (a, b), s = fyx (a, b) et t = fyy (a, b) les dérivées partielles
secondes de f au point (a, b). On a:
• Si rt − s2 < 0 alors f ne présente aucun extremum local en (a, b). On dit que
(a, b) est point col (point critique qui n’est pas un extrémum).
• Si rt − s2 > 0 alors f présente un extremum local en (a, b). - Si de plus r < 0,
alors (a, b) est un maximum local.
- Si de plus r > 0, alors (a, b) est un minimum local.
Exercice 3.6.1 Etudier l’existence et la valeur éventuelle d’une limite en (0, 0) des
fonctions suivantes :
xy xy x2 y 2
1. f (x, y) = 2. f (x, y) = 2 3. f (x, y) = 2
x+y x + y2 x + y2
1 + x2 + y 2 x3 + y 3 x4 + y 4
4. f (x, y) = sin y 5. f (x, y) = 2 6. f (x, y) = 2 .
y x + y2 x + y2
I2:
Exercice 3.6.2La fonction suivante est-elle continue sur R
xy
6 (0, 0)
si (x, y) =
f : (x, y) 7→ 2x2 + y 2 ?
0 sinon
1. Etudier la continuité de f .
2. Montrer que f admet un maximum et un minimum sur [0, 1]×[0, 1], les déterminer.
I 2 et g : (x, y) 7→
Exercice 3.6.8 Soit f : (x, y) 7→ x4 + y 4 − 2(x − y)2 sur R
xy
R∗+ )2 .
sur (I
(1 + x)(1 + y)(x + y)
1. Montrer que f et g sont de classe C 2 sur leur ensemble de définition, puis étudier
leurs extrema locaux.
f : (x, y) 7→ xy ln(x2 + y 2 )
Montrer que f est prolongeable par continuité en (0, 0). Tracer la surface (avec
python) et déterminer ses extrema.