Sunteți pe pagina 1din 5

M ise au point

Mise au point
Les nouvelles recommandations ESC-EASD sur le diabète
Guidelines on diabetes, prediabetes, and cardiovascular diseases: executive summary
IP A. Krivitzky*

 POINTS FORTS
Maladie cardiovasculaire et diabète sucré
MCV DS
Le diabète et la maladie vasculaire sont les deux facettes
d’un même processus pathologique ; un algorithme per- Diagnostic principal Diagnostic principal
met aux deux spécialités d’opérer une classification du DS ± MCV MCV ± DS
risque vasculaire et métabolique. Le patient diabétique,
très exposé aux complications macro- et microvasculaires MCV ? MCV connue DS ? DS connu
ECG – Échographie ECG – Échographie Glycémie 0-120’ Microalbuminurie ?
doit bénéficier d’une prise en charge stricte et multifacto- Épreuve d’effort Épreuve d’effort + EAL – HbA1c HbA1c > 7 %
rielle dès le stade de l’intolérance au glucose. «Cardiologue IDM ou SCA+
Objectif « Normoglycémie
«Diabétologue

Normal : Anormal :
suivi
Mots-clés : Diabète - Syndrome métabolique - Intolérance « Cardiologue
Traitement Normal : Diabète ou
au glucose - Maladie cardiovasculaire - Diabète - Prédiabète. médical ou invasif suivi intolérance HC
± Syndrome
métabolique : «Diabétologue
Keywords: Impaired glucose tolerance - Cardiovascular
diseases - Lifestyle intervention. Figure 1. Algorithme d’exploration chez les patients cardio-
vasculaires et diabétiques.

D
e nouvelles recommandations ont été élaborées par DÉFINITION DU DIABèTE
l’ESC (European Society of Cardiology) et l’EASD
(European Association for Study of Diabetes), qui ont Les classifications du diabète émises par l’OMS et l’ADA
constitué un groupe commun chargé d’élaborer un itinéraire (American Diabetes Association) [2, 3] vont faire l’objet d’une
argumenté, utilisable pour le dépistage et la prise en charge actualisation prochaine. Jusque-là, la définition OMS du diabète
thérapeutique de la maladie cardiovasculaire chez le diabé- reste une glycémie à jeun ≤ 1,26 g/l, ou > 2 g/l 2 heures après
tique, et du diabète chez les patients vasculaires. Ce travail est charge orale de 75 g de glucose. Pour l’ADA, le diabète est défini
publié sous la forme d’un abrégé documenté de 50 pages (1) par une glycémie à jeun ≥ 1,26 g/l. Ces seuils ont été déterminés
qui fait l’objet de ce dossier (le texte intégral est accessible sur avant tout par le niveau d’augmentation de la prévalence de la
www.escardio.org et www.easd.org). rétinopathie diabétique, mais celle des affections macrovascu-
laires n’est pas prise en compte. De nouvelles catégories ont été
La maladie cardiovasculaire (MCV) et le diabète sucré (DS) introduites : celle de l’intolérance aux hydrates de carbone
apparaissent comme les deux facettes d’un même processus par l’OMS (glycémie à jeun < 1,26 g/l et entre 1,40 et 2 g/l en
pathologique. Cependant, jusqu’ici, le diagnostic et la prise en postcharge), celle de l’hyperglycémie à jeun par l’OMS (entre
charge de ce processus n’empruntent pas habituellement un 1,10 et 1,26 g/l) et par l’ADA (entre 1 et 1,26 g/l). L’hémoglo-
parcours balisé systématique. Selon la porte d’entrée, vasculaire bine glycosylée (HbA1c) n’est pas recommandée comme test de
ou métabolique, un algorithme (fi gure 1) tente de sensibi- diagnostic, car peu sensible dans les valeurs basses et ne pouvant
liser et de guider le cardiologue, ou le diabétologue, vers le exclure pour les valeurs normales la présence d’un diabète ou
diagnostic et le traitement le mieux adapté, en accord avec d’une intolérance aux hydrates de carbone.
une revue complète de la littérature et des études contrôlées Le diagnostic de diabète souffre du défaut d’un marqueur qui
(711 références). séparerait les patients diabétiques et intolérants au glucose des
normo-métaboliques. Jusqu’ici, la mortalité totale et cardio-
vasculaire n’avait pas été prise en compte pour définir un
seuil, alors que la majorité des diabétiques meurt de maladie
cardiovasculaire et que les perturbations asymptomatiques du
métabolisme glucidique doublent la mortalité et l’incidence
* Service de médecine interne, pôle des spécialités médicales, hôpital Avicenne, Bobigny. d’infarctus myocardique ou d’accidents vasculaires cérébraux

La Lettre du Cardiologue - n° 409 - novembre 2007 27


M ise au point
Mise au point

(AVC). Le niveau de glycémie postcharge devrait sans doute être PRÉVENTION ET RÉDUCTION DU RISQUE
également abaissé compte tenu de l’étude DECODE (4), qui a
montré l’élévation de la mortalité reliée à ce paramètre. D’après les données du NHANES III, le contrôle effectif du HDL,
du LDL et de la PA au cours du syndrome métabolique sans diabète
ni MCV pourrait réduire les événements coronaires de 51 % chez
LES SUJETS À RISQUE DE DIABèTE l’homme et de 43 % chez la femme, et même de 81 et 82 % en
ET LE SYNDROME MÉTABOLIQUE obtenant des niveaux optimaux de ces paramètres (17).
Chez des sujets diabétiques, la morbimortalité vasculaire est
Pour le dépistage, il est recommandé d’utiliser l’HGPO à 0 et réduite par un exercice physique régulier et par l’éducation du
120, particulièrement chez les sujets déjà porteurs d’une maladie patient (arrêt du tabac, autocontrôle glycémique, observance
cardio-vasculaire, où ce paramètre postcharge est important. diététique et thérapeutique) et par la lutte contre l’inertie médi-
J. Tuomilehto et J. Linsdström ont établi un tableau portant sur cale, en particulier vis-à-vis de l’hyperglycémie chronique.
le risque de devenir diabétique (www.diabetes.fi/english) dont
les scores entre 0 et 26, simples à établir, détectent l’intolérance
au glucose et prédisent le risque à 10 ans de diabète de type 2 CONTRÔLE GLYCÉMIQUE
avec 85 % de certitude (5, 6). Les données démographiques,
le tour de taille, l’activité, la nutrition et les antécédents d’hy- Depuis l’étude DCCT chez les diabétiques de type 1 (18), une
perglycémie, notamment gravidique, sont les paramètres prin- relation linéaire entre l’hyperglycémie chronique et les microan-
cipaux de ce score. giopathies rénale, rétinienne et nerveuse est reconnue et les résul-
En 1988, G.M. Reaven (7) a décrit un syndrome conjuguant tats à long terme en témoignent désormais aussi pour l’atteinte
plusieurs anomalies : insulinorésistance, hyperinsulinisme, macrovasculaire (19). Chaque diminution de 1 % de l’HbA1c
hyperglycémie, baisse du HDL-c, élévation du LDL-c, hyper- atténue le risque d’événement vasculaire de 14 à 21 % (20, 21).
tension artérielle. Par la suite, ce syndrome X a été nommé Chez les diabétiques de type 1, l’insulinothérapie intensive et
“syndrome métabolique” et, plus récemment, de nouveaux l’éducation ont pour objectif une HbA1c inférieure à 7 %. L’objectif
éléments ont été proposés dans ce cadre, tels les marqueurs d’atteindre 6,5 % ou 7 % chez les diabétiques de type 2 est trop
de l’inflammation, la microalbuminurie, l’hyperuricémie et les rarement obtenu. Cela exige une adhésion aux mesures de régime
anomalies de la coagulation. Il existe au moins cinq définitions et d’activité, l’utilisation de la metformine en première intention
du syndrome métabolique, notamment celles, cliniques, de l’ATP et le recours à une polythérapie orale, puis à une insulinothérapie
III et de l’IDF (International Diabetes Federation) [8, 9]. précoce (type 2) dès lors que l’objectif n’est pas obtenu.
Les relations entre le syndrome métabolique et la morbi-morta-
lité ne sont pas simples à évaluer compte tenu de la diversité
de ces définitions, et l’on n’a pas pu établir jusqu’ici si la valeur DYSLIPIDÉMIE
pronostique du syndrome métabolique était supérieure aux
tables de risque définies sur la base de l’addition des différents La dyslipidémie du diabétique (essentiellement HDL-c bas,
facteurs qui le composent. triglycérides élevés, particules de LDL-c petites et denses) est
Actuellement, le score de Framingham (10), celui de l’étude habituelle et semble un facteur de risque indépendant (22). Outre
européenne DECODE (11) et le score finlandais du risque de les mesures hygièno-diététiques et l’équilibration du diabète, le
diabète (FINDRISC) [12] paraissent les meilleurs prédicteurs traitement spécifique a fait la preuve de son efficacité en termes
du risque macrovasculaire, ce dernier offrant également des de prévention du risque. En résumé, une statine est à introduire
instruments accessibles de prévention cardiovasculaire. chez les patients diabétiques de type 2 en prévention secondaire,
quel que soit le taux de base, avec un objectif de LDL-c inférieur
ou égal à 0,70 g/l, et pour l’ADA, avec un objectif de réduction
PRÉVENTION DU DIABèTE de 30 à 40 % du LDL-c chez ceux indemnes de MCV (23). Chez
tous les diabétiques (de types 1 et 2), un facteur de risque ou un
Les études, notamment finlandaise et nord-américaine (13, 14), âge supérieur à 40 ans doit faire envisager la prescription d’une
d’intervention sur le style de vie ou d’ordre pharmacologique statine. Si les triglycérides restent supérieurs à 1,75 g/l une fois
(metformine, acarbose, orlistat, rimonabant, rosiglitazone) [15] obtenu l’objectif de LDL-c, l’augmentation de la dose de statine,
ont donné des résultats positifs en termes de prévention (ou à voire l’addition de fibrate, d’acide nicotinique ou d’ézétimibe doit
tout le moins de délai de survenue du diabète de type 2) chez être envisagée. Ces directives, qui laissent d’ailleurs une place en
des sujets intolérants au glucose, l’effet le plus prolongé après prévention primaire à l’appréciation du clinicien, ne reposent
la phase active des études étant jusqu’ici obtenu par l’exercice pas sur de grands essais spécifiquement réalisés sur le diabète,
physique. En termes de prévention cardiovasculaire, des résultats mais sur l’analyse post hoc d’études contrôles regroupant plus
positifs sont plus difficiles à apprécier chez des sujets dont le de 5 000 diabétiques : la réduction du risque relatif est de même
risque est encore faible, mais ils ont pu apparaître dans l’étude niveau que chez les autres sujets, mais le nombre de patients à
STOP-NIDDM (16). traiter pour éviter un événement majeur est moindre compte
>>>
2 La Lettre du Cardiologue - n° 409 - novembre 2007
M ise au point
Mise au point

>>>
tenu d’un risque plus élevé et qui le reste après cette interven- Les diabétiques ne bénéficient pas d’une prise en charge équiva-
tion, justifiant une approche thérapeutique globale. L’étude lente aux autres patients. La méconnaissance de l’ischémie silen-
FIELD (24), pour diverses raisons, n’a pu apporter la preuve cieuse (fréquente : 10-20 % contre 1-4 %) et la crainte infondée
d’une réduction significative du risque de décès coronariens et d’appliquer les mêmes procédures peuvent l’expliquer.
d’infarctus non mortels chez des diabétiques de type 2 traités La classification du risque est d’un intérêt majeur :
par fénofibrate. – anamnèse soigneuse des symptômes d’atteinte périphérique,
rénale et cérébrovasculaire ;
– liste des facteurs de risque : lipides, tabac, PA, sédentarité ;
CONTRÔLE DE LA PRESSION ARTÉRIELLE – évaluation clinique : défaillance cardiaque, hypotension,
arythmie, atteinte neurovégétative ;
L’HTA est plus fréquente chez les diabétiques, particulièrement – provocation d’ischémie : épreuve d’effort, écho de stress,
dans le type 2 (trois fois plus élevée). Dans le type 1, la néphro- scintigraphie ;
pathie précède l’HTA. Dans tous les cas, un cercle vicieux se – appréciation de la viabilité myocardique et de la fonction
constitue : HTA-néphropathie micro- et macroangiopathie. VG : écho-doppler, IRM.
L’existence d’une sténose artérielle rénale doit être recherchée
en cas d’HTA réfractaire et/ou d’insuffisance rénale.
Les objectifs tensionnels sont clairement établis (tableau). On OBJECTIFS ET MOYENS DU TRAITEMENT
peut les résumer ainsi : priorité à l’abaissement de la PA < 130/80,
nécessité dune polythérapie, utilisation première d’un inhibiteur Les objectifs tenant aux paramètres tensionnels et métaboliques
du système rénine-angiotensine (SRA), prise en compte de la ont été exposés. On rappellera : l’arrêt du tabac, les 30 à 45 mn
microalbuminurie. Si l’association bêtabloquants + thiazides de marche rapide ou équivalent, la réduction du sel < 6 g/j,
n’est plus recommandée en première intention sur ce terrain, du poids (– 10 %) et du tour de taille (< 94 cm chez l’homme,
notamment en raison d’un effet moins marqué sur la PA centrale, < 80 cm chez la femme). Une prise en charge multifactorielle
ces classes reprennent toute leur place en polythérapie. (29) s’est montrée efficace mais a mis en évidence l’écart entre
les objectifs et leur réalisation (fi gure 2).
Tableau. Contrôle tensionnel : objectifs et moyens. La prise en charge des accidents aigus ne diffère pas réellement
de celle des autres patients et les diabétiques bénéficient autant,
Niveau sinon davantage, de la thrombolyse et de la revascularisation
Recommandations Classe
de preuve précoce (30). Les bêtabloquants, notamment β1 sélectifs, sont
– Chez les diabétiques hypertendus : indiqués et insuffisamment prescrits. Les antiagrégants ont
➤ L’objectif tensionnel est < 130/80 I B toute leur place, l’aspirine à la dose de 75-150 mg/j (31) ; le
➤ Le risque CV est nettement accru, il est réduit I A clopidrogel s’est montré plus protecteur que l’aspirine chez les
par le traitement antihypertenseur diabétiques polyvasculaires (32).
➤ Une polythérapie antihypertensive est I A Le débat sur les moyens – insulinothérapie intensive ou antidia-
nécessaire bétiques oraux – d’obtention de la normoglycémie en phase aiguë
➤ Le traitement doit comporter un inhibiteur du I A d’un infarctus (33, 34) se conclut actuellement sur la recom-
système rénine angiotensine mandation d’utiliser l’insuline en cas de glycémie très élevée
– La recherche de microalbuminurie et le I A à l’admission et, sinon, de poursuivre le traitement habituel,
contrôle effectif de la PA par un traitement sachant que le maintien d’une glycémie normale améliore le
comportant un IEC ou un AA2 améliorent pronostic vital (35).
la morbidité micro- et macrovasculaire des
diabètes de types 1 et 2.

HbA1c < 6,5 %

PRISE EN CHARGE DE LA MALADIE Cholestérol < 1,75 g/l


CARDIOVASCULAIRE Triglycérides < 1,50 g/l

PAS < 130 mmHg


La MCV est plus fréquente et plus sévère chez les diabétiques.
Après un infarctus, le risque de mortalité ajusté varie de 1,3 à PAD < 80 mmHg
5,4 par rapport aux non-diabétiques, plus marqué encore chez
les femmes, que le diabète soit ancien ou révélé à cette occasion 0 20 40 60 80 100 %
(25, 26). Cela témoigne du rôle délétère des perturbations des Figure 2. Pourcentage de patients atteignant les objectifs théra-
substrats énergétiques : insulinorésistance, acides gras libres, peutiques prédéfinis dans l’étude STENO 2 (29).
stress oxydatif (27, 28).

30 La Lettre du Cardiologue - n° 409 - novembre 2007


M ise au point

Mise au point
Le pontage a été longtemps considéré comme un meilleur mode . Expert panel on detection, evaluation and treatment of high blood cholesterol
de revascularisation chez le diabétique que l’angioplastie. Depuis in adults. Executive summary of the third report of the NCEP expert panel on
detection, evaluation and treatment of high blood cholesterol in adults (Adult
l’introduction des stents, cette notion paraît avoir disparu, les Treatment Panel III). JAMA 2001;285:2486-97.
études se poursuivant vis-à-vis des stents actifs (36). Il reste que
9. Alberti KG, Zimmet P, Shaw J. The metabolic syndrome - A new worldwide
les diabétiques ont une propension plus marquée à la resténose definition. Lancet 2005;366:1059-62.
et à la nécessité de la revascularisation. En phase aiguë, l’an- 10. Stern MP, Williams K, Gonzales-Villalpando C et al. Does the metabolic
gioplastie apparaît plus efficace que la thrombolyse et les stents syndrome improve identification of individuals at risk of type 2 diabetes and/or
actifs sont recommandés (37). En fait, faute d’études spécifiques cardiovascular disease? Diabetes Care 2004;27:2676-81.
sur le diabète et compte tenu de l’évolutivité de la maladie méta- 11. The DECODE study group. Prediction of the risk of cardiovascular mortality
bolique et vasculaire ainsi que des techniques, les rédacteurs using a a score that includes glucose as a risk factor. Diabetologia 2004;47:2118-28.
du consensus restent prudents. 12. Silvestoinen K. The validity of the Finnish Diabetes Risk Score for the predic-
tion of the incidence of coronary heart disease and stroke, and total mortality.
Eur J Cardiovasc Prev Rehabil 2005;12:451-8.
INSUFFISANCE CARDIAQUE, ARYTHMIE, MORT 13. Tuomilehto J, Lindström J, Eriksson JG et al. Prevention of type 2 diabetes
mellitus by changes of lifestyle among subjects with glucose impaired tolerance.
SUBITE, AVC, ARTÉRIOPATHIE OBLITÉRANTE N Engl J Med 2001;344:1343-50.
14. Knowler WC, Barrett-Connor E, Fowler SE and al. Reduction of the inci-
Les recommandations n’introduisent pas de notions nouvelles, dence of type 2 diabetes with life style intervention or metformin. N Engl J Med
confirmant le rôle positif des inhibiteurs du SRA, des bêtablo- 2002;346:393-403.
quants, des antialdostérones, le risque accru de mort subite, 15. The DREAM trial investigators. Effects of rosiglitazone on the frequency of
le rôle pathogène de la dysautonomie cardiaque et l’intérêt de diabetes in patients with impaired glucose tolerance or impaired fasting glucose:
l’aspirine en prévention des AVC. a randomized controlled trial. Lancet 2006;368:1096-105.
16. Chiasson JL, Josse RG, Gomis R et al. Acarbose treatment and the risk of
cardiovascular disease and hypertension in patients with impaired glucose tole-
rance: the STOP-NIDDM trial. JAMA 2003;290:486-94.
CONCLUSION
17. Wong ND, Pio JR, Franklin SS et al. Preventing coronary events by optimal
control of blood pressure and lipids in patients with the metabolic syndrome. Am
Ces nouvelles recommandations, sur un socle documenté, conju- J Cardiol 2003;91:1421-6.
guent l’expertise des deux sociétés et permettent au cardiologue 1. The Diabetes Control and Complications Trial research Group. The absence
et au diabétologue de percevoir l’unicité de la maladie chronique, of a glycaemic threshold for the development of diabetic complications: the pers-
vasculaire et métabolique, et d’orienter la prise en charge quel pectives of the DCCT. Diabetes 1996;45:1289-98.
que soit le mode de présentation d’un patient. Dès le stade de 19. The Diabetes Control and Complications Trial/Epidemiology of Diabetes
l’intolérance au glucose, le pronostic à long terme est en jeu, Interventions and Complications (DCCT/EDIC) Study Research Group. Inten-
sive diabetes treatment and cardiovascular disease in patients with type 1 dia-
alors que les mesures concrètes de classification du risque et betes. N Engl J Med 2005;353:2643-53.
de mise en œuvre des mesures préventives offrent le meilleur
20. UKPDS. Intensive blood glucose control with sulphonylureas or insulin com-
rapport coût/efficacité. ■ pared with conventional treatment and risk of complications in patients with
type 2 diabetes (UKPDS 33). Lancet 1998;352:837-53.
21. Stratton I, Adler AI, Neil HA et al. Association of glycaemia with macrovas-
RÉFÉRENCEs BIBLIOGRAPHIQUEs cular and microvascular complications of type 2 diabetes (UKPDS 35): prospec-
tive observational study. Br Med J 2000;321:405-12.
1. Ryden L, Standl E, Malgorzata B et al. Guidelines on diabetes, prediabetes, 22. Lehto S, Ronemaa T, Haffner SM et al. Dyslipidaemia and hypertriglyceri-
and cardiovascular diseases: executive summary. The Task force on diabetes and daemia predict coronary heart disease in middle-aged patients with NIDDM.
cardiovascular diseases of the ESC and of the EASD. Eur Heart J 2007;28:88- Diabetes 1997;46:1354-9.
136.
23. Kharlip J, Naglieri R, Mitchell BD et al. Screening for silent coronary heart
2. WHO Consultation. Definition, diagnosis and classification of diabetes mel- disease in type 2 diabetes: clinical application of American Diabetes Association
litus and its complications. Part 1: diagnosis and classification of diabetes melli- guidelines. Diabetes Care 2006;29:692-4.
tus. Report n° 99.2. Geneva WHO;1999.
24. FIELD Study Investigators. Effects of long-term fenofibrate therapy on car-
3. Genuth S, Alberti KG, Bennett P et al. Follow-up report on the diagnosis of diovascular events in 9795 people with type 2 diabetes mellitus (the FIELD
diabetes mellitus. Diabetes Care 2003;26:3160-7. study): randomized controlled trial. Lancet 2005;366:1849-61.
4. The DECODE study group. Consequences of the new diagnostic criteria for 25. Franklin K, Goldberg RJ, Spencer F et al. GRACE investigators. Implications
diabetes in older men and women. Diabetes Care 1999;22:1667-71. of diabetes in patients with acute coronary syndromes. The Global Registry of
5. Saaristo T, Peltonen M, Lindström J et al. Cross-sectional evaluation of the Fin- Acute Coronary Events. Arch Intern Med 2004;164:1457-63.
nish diabetes Risk Score: a clue to identify undetected type 2 diabetes, abnormal 26. Aguilar D, Solomon SD, Kober L et al. Newly and previously diagnosed
glucose tolerance and metabolic syndrome. Diab Vasc Dis Res 2005;2:67-72. known diabetes mellitus and 1-year outcomes of acute myocardial infarction:
6. De Berardis G, Pellegrini F, Franciosi M et al. Longitudinal assessment of qua- the Valsartan in Acute Myocardial Infarction (Valiant) trial. Circulation
lity of life in patients with type 2 diabetes and self-reported erectile dysfunction. 2004;21:1572-8.
Diabetes Care 2005;28:2637-43. 27. Creager MA, Luscher TF, Cosentino F, Beckman JA. Diabetes and vascular
7. Reaven GM. Banting lecture 1988. Role of insulin resistance in human di- disease: Pathophysiology, clinical consequences and medical therapy. Part 1. Cir-
sease. Diabetes 1988;37:1595-1607. culation 2003;108:1527-32.

La Lettre du Cardiologue - n° 409 - novembre 2007 31


M ise au point
Mise au point

2. Ceriello A, Motz E. Is oxydative stress the pathogenic mechanism underlying 33. Malmberg K, Norhammar A, Wedel H et al. Glycometabolic state at ad-
insulin resistance, diabetes and cardiovascular disease? The common soil hypo- mission: important risk marker of mortality in conventionally treated patients
thesis revisited. Arterioscler Thromb Vasc Biol 2004;24:816-23. with diabetes mellitus and acute myocardial infarction. Long-term results from
29. Gaede P, Vedel P, Larsen N et al. Multifactorial intervention and cardiovas- the Diabetes and Insulin-Glucose Infusion in Acute Myocardial Infarction (DI-
cular disease in patients with type 2 diabetes. N Engl J Med 2003;348:383-93. GAMI) study. Circulation 1999;25:2626-32.
30. Norhammar A, Malmberg K, Diderholm E et al. Diabetes mellitus: the ma- 34. Malmberg A, Ryden L, Wedel H et al. Intense metabolic control by means of
jor risk factor in unstable coronary artery disease even after consideration of the insulin in patients with diabetes mellitus and acute myocardial infarction (DI-
extent of coronary artery disease and benefits of revascularization. J Am Coll GAMI 2): effects on mortality and morbidity. Eur Heart J 2005;26:650-61.
Cardiol 2004;43:585-91.
35. Van den Berghe G, Wouters PJ, Weekers F et al. Intensive insulin therapy in
31. Antithrombotic Trialists’ Collaboration. Collaborative meta-analysis of critically ill patients. N Engl J Med 2001;345:1359-67.
randomized trials of antiplatelet therapy for prevention of death, myocardial
infarction and stroke in high risk patients. Br Med J 2002;324:71-85. 36. Mehran R, Dangas GD, Kobayashi Y et al. Short and long-term results after
32. Hirsh J, Bhatt DL. Comparative benefits of clopidrogel and aspirin in high- multivessel stenting in diabetic patients. J Am Coll Cardiol 2004;43:1348-54.
risk patients populations: lessons from of the CAPRIE and CURE studies. Arch 37. Scheen AG, Warzee F, Legrand VMG. Drug-eluting stents: a meta-analysis
Intern Med 2004;164:2106-10. in diabetic patients. Eur Heart J 2004;25:2167-8.

 AUTO-ÉVALUATION

 1. Quelles explorations cardiovasculaires conduire  2. son HbA1c est à 6 %. Cela permet-il d’ affirmer
chez un homme âgé de 45 ans ayant une glycémie à ou d’exclure un diabète ?
jeun de 1,15 g/l et asymptomatique ?
 3. Quelle recommandation faire à cet homme vis-
à-vis de son poids : 85 kg pour 1,65 cm (BMI 31) ?

3. Perdre 8 à 9 kg.
1,4 g/l, il est intolérant au glucose ; à moins de 1,4 g/l, il est hyperglycémique à jeun. Dans les trois cas, la prise en charge hygièno-diététique et cardiovasculaire s’impose.
Réponses : 1. ECG, écho-doppler cardiaque, épreuve d’effort. 2. Non. Il faut vérifier la glycémie 2 heures après charge glucosée : à plus de 2 g/l, il est diabétique ; à plus de

32 La Lettre du Cardiologue - n° 409 - novembre 2007

S-ar putea să vă placă și