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Dans Azure, les réseaux virtuels sont utilisés pour permettre une connexion privée
entre les machines virtuelles Azure et les autres services Azure. Les machines
virtuelles et les services qui font partie du même réseau virtuel peuvent accéder les
uns aux autres. Par défaut, les services situés en dehors du réseau virtuel ne peuvent
pas se connecter aux services situés dans le réseau virtuel. Cependant, vous pouvez
configurer le réseau de manière à autoriser l’accès aux services externes, y compris
vos serveurs locaux.
C’est pour cette raison que vous devez prendre le temps de réfléchir à votre
configuration réseau. Les adresses réseau et les sous-réseaux ne sont pas faciles à
modifier une fois qu’ils ont été configurés. De fait, si vous envisagez de connecter
votre réseau d’entreprise privé aux services Azure, vous devez réfléchir à la topologie
avant de mettre en place les machines virtuelles.
Lorsque vous configurez un réseau virtuel, vous spécifiez les espaces d’adressage, les
sous-réseaux et la sécurité disponibles. Si le réseau virtuel doit être connecté à
d’autres réseaux virtuels, vous devez sélectionner des plages d’adresses qui ne se
chevauchent pas. Il s’agit de la plage d’adresses privées que les machines virtuelles et
les services de votre réseau peuvent utiliser. Vous pouvez utiliser des adresses IP non
routables, telles que 10.0.0.0/8, 172.16.0.0/12 ou 192.168.0.0/16, ou définir votre
propre plage. Azure va traiter toutes les plages d’adresses comme faisant partie de
l’espace d’adressage IP du réseau virtuel privé s’il est uniquement accessible au sein
du réseau virtuel, des réseaux virtuels interconnectés et de votre emplacement local.
Si une autre personne est responsable des réseaux internes, vous devez entrer en
contact avec elle avant de sélectionner votre espace d’adressage, afin de l’informer
des plages d’adresses IP que vous souhaitez utiliser et éviter tout chevauchement.
Après avoir choisi les espaces d’adressage du réseau virtuel, vous pouvez créer un ou
plusieurs sous-réseaux pour votre réseau virtuel. Pour cela, segmentez votre réseau
pour le gérer plus facilement. Par exemple, vous pouvez affecter 10.1.0.0 aux
machines virtuelles, 10.2.0.0 aux services backend, et 10.3.0.0 aux machines virtuelles
SQL Server.
7 Notes
Dans chaque sous-réseau, Azure se réserve les quatre premières adresses, ainsi
que la dernière.
Sécuriser le réseau
Par défaut, il n’existe aucune limite de sécurité entre les sous-réseaux. Ainsi, les
services de chaque sous-réseau peuvent communiquer entre eux. Toutefois, vous
pouvez configurer des groupes de sécurité réseau, qui vous permettent de contrôler
le flux du trafic vers et depuis les sous-réseaux et les machines virtuelles. Les groupes
de sécurité réseau agissent comme des pare-feu logiciels, en appliquant des règles
personnalisées à chaque requête entrante ou sortante, au niveau de l’interface réseau
et du sous-réseau. Vous pouvez ainsi contrôler entièrement chaque requête réseau
entrante ou sortante au niveau de la machine virtuelle.
Quel est le type des données utilisées ? Existe-t-il des restrictions (juridiques ou
autres) qui interdisent un serveur non local ?
De quel type de processeur, de mémoire et de charge d’E/S disque ce serveur
dispose-t-il ? Existe-t-il un trafic en rafale à prendre en compte ?
Une information à laquelle on pense peu est le nom de la machine virtuelle. Le nom
de la machine virtuelle est utilisé comme nom d’ordinateur configuré dans le système
d’exploitation. Vous pouvez spécifier un nom d’une longueur maximale de 15
caractères sur une machine virtuelle Windows, et de 64 caractères sur une machine
virtuelle Linux.
Une ressource Azure est un élément pouvant être géré dans Azure. Tout comme les
ordinateurs physiques de vos centres de données, les machines virtuelles comportent
plusieurs éléments qui sont nécessaires à leur fonctionnement :
La machine virtuelle
Un compte de stockage pour les disques
Un réseau virtuel (partagé par d’autres machines virtuelles et services)
Une interface réseau permettant de communiquer via le réseau
Des groupes de sécurité réseau pour sécuriser le trafic réseau
Une adresse Internet publique (facultatif)
Azure crée toutes ces ressources si nécessaire. Vous pouvez également fournir des
ressources existantes dans le cadre du processus de déploiement. Chaque ressource
a besoin d’un nom qui permet de l’identifier. Si Azure crée la ressource, il utilise le
nom de la machine virtuelle pour générer le nom de la ressource. Voilà une autre
raison de rester cohérent pour le nommage des machines virtuelles !
Lorsque vous créez et déployez une machine virtuelle, vous devez sélectionner la
région à laquelle vous voulez allouer les ressources (processeur, stockage, etc.). Cela
vous permet de rapprocher autant que possible vos machines virtuelles de vos
utilisateurs, afin d’améliorer les performances et de respecter les exigences locales
relatives à la réglementation, à la conformité ou à la fiscalité.
Une fois que vous avez choisi le nom et l’emplacement de votre machine virtuelle,
vous devez choisir sa taille. Plutôt que de spécifier la puissance de traitement, la
mémoire et la capacité de stockage séparément, Azure fournit plusieurs tailles de
machine virtuelle qui proposent chacune des variations de ces paramètres. Azure
fournit un large éventail d’options pour la taille des machines virtuelles, ce qui vous
permet de choisir la combinaison de calcul, de mémoire et de stockage la mieux
adaptée à vos besoins.
Le meilleur moyen de déterminer la taille de machine virtuelle qui vous convient est
de prendre en compte le type de charge de travail que votre machine virtuelle doit
exécuter. Vous pouvez choisir parmi un sous-ensemble de tailles de machine virtuelle
pour chaque type de charge de travail. Les options de charge de travail sont classées
de la façon suivante dans Azure :
Option Description
Usage général Les machines virtuelles à usage général sont conçues pour avoir un
ratio processeur/mémoire équilibré. Idéal pour le test et le
développement, les bases de données petites à moyennes et les
serveurs web au trafic faible à moyen.
Optimisé pour Les machines virtuelles optimisées pour le calcul sont conçues pour
le calcul avoir un ratio processeur/mémoire élevé. Convient pour les serveurs
web au trafic moyen, les appliances réseau, les processus de
traitement par lots et les serveurs d’application.
À mémoire Les machines virtuelles à mémoire optimisée sont conçues pour avoir
optimisée un ratio mémoire/processeur élevé. Idéal pour les serveurs de base de
données relationnelle, les caches moyens à grands et l’analytique en
mémoire.
À stockage Les machines virtuelles à stockage optimisé sont conçues pour avoir
optimisé un débit de disque et des E/S élevés. Idéal pour les machines virtuelles
exécutant des bases de données.
GPU Les machines virtuelles GPU sont des machines spécialisées, conçues
pour les opérations graphiques intensives et la retouche vidéo. Ces
machines virtuelles sont idéales pour l’entraînement et l’inférence de
modèles avec l’apprentissage profond (deep learning).
Option Description
Calcul haute Les machines virtuelles avec calcul haute performance sont les plus
performance rapides et les plus puissantes des machines avec processeur. Elles
proposent en outre des interfaces réseau haut débit facultatives.
Lorsque vous configurez la taille d’une machine virtuelle dans Azure, vous pouvez
filtrer par type de charge de travail. La taille que vous choisissez a un impact direct
sur le coût de votre service. Plus vous avez besoin de puissance de processeur, de
mémoire et de GPU, plus le prix est élevé.
Vous pouvez changer la taille de la machine virtuelle pendant que celle-ci est en
cours d’exécution tant que la nouvelle taille est disponible dans le cluster matériel
actuel sur lequel la machine virtuelle s’exécute. Le portail Azure vous montre
uniquement les choix de tailles disponibles, ce qui rend l’opération évidente. Les
outils de ligne de commande signalent une erreur si vous essayez de redimensionner
une machine virtuelle sur une taille non disponible. Le changement de la taille d’une
machine virtuelle en cours d’exécution va redémarrer automatiquement la machine
pour terminer la demande.
2 Avertissement
Coûts de calcul : les frais de calcul sont tarifés sur une base horaire, mais sont
facturés à la minute. Par exemple, si le déploiement de la machine virtuelle prend 55
minutes, vous ne paierez que pour 55 minutes d’utilisation. La capacité de calcul ne
vous est pas facturée si vous arrêtez et libérez la machine virtuelle, puisque cela
libère le matériel. Le tarif horaire varie en fonction de la taille de machine virtuelle et
du système d’exploitation que vous sélectionnez. Le coût d’une machine virtuelle
inclut le prix du système d’exploitation Windows. Les instances Linux sont moins
onéreuses, puisqu’elles n’impliquent aucuns frais de licence pour le système
d’exploitation.
Conseil
Coûts de stockage : le stockage utilisé par la machine virtuelle vous est facturé
séparément. L’état de la machine virtuelle n’a pas de lien avec les frais de stockage
facturés. Même si la machine virtuelle est arrêtée/libérée et qu’elle ne vous est pas
facturée, le stockage utilisé par les disques vous sera facturé.
Vous pouvez choisir entre deux options de paiement pour les coûts de calcul.
Option Description
Option Description
Toutes les machines virtuelles Azure comportent au moins deux disques durs virtuels
(VHD). Le premier disque stocke le système d’exploitation, et le second est utilisé
pour le stockage temporaire. Vous pouvez ajouter des disques supplémentaires pour
stocker les données d’application. Le nombre maximal de disques est déterminé par
la taille de machine virtuelle que vous avez sélectionnée (généralement deux par
processeur). Il est courant de créer un ou plusieurs disques de données, puisque le
disque du système d’exploitation a tendance à être relativement petit. En outre, en
répartissant les données sur plusieurs disques durs virtuels, vous pouvez gérer
indépendamment la sécurité, la fiabilité et les performances du disque.
Les données de chaque disque dur virtuel sont conservées dans le service Stockage
Azure en tant qu’objets blob de pages, ce qui permet à Azure d’allouer de l’espace
uniquement pour le stockage que vous utilisez. C’est également de cette façon que
le coût du stockage est évalué. Vous payez uniquement le stockage que vous
consommez.
Le Stockage Azure est la solution de Microsoft pour le stockage des données dans le
cloud. Il prend en charge quasiment tous les types de données et fournit sécurité,
redondance et accès évolutif pour les données stockées. Un compte de stockage
fournit l’accès aux objets situés dans le Stockage Azure, dans le cadre d’un
abonnement. Les machines virtuelles ont toujours un ou plusieurs comptes de
stockage destinés à contenir chaque disque virtuel attaché.
Les disques virtuels peuvent être sauvegardés dans des comptes de stockage
Standard ou Premium. Le stockage Azure Premium utilise des disques SSD afin
d’obtenir des performances élevées et une faible latence pour les machines virtuelles
qui exécutent des charges de travail d’E/S intensives. Utilisez le stockage Azure
Premium pour les charges de production, en particulier celles qui sont sensibles aux
variations de performances ou qui font une utilisation intensive des E/S. Pour le
développement ou les tests, le stockage Standard convient tout à fait.
Quand vous créez des disques, vous avez deux options pour gérer la relation entre le
compte de stockage et chaque disque dur virtuel. Vous pouvez choisir des disques
non managés ou des disques managés.
Option Description
Disques Avec les disques non managés, vous êtes responsable des comptes de
non stockage qui sont utilisés pour contenir les disques durs virtuels
managés correspondant aux disques de votre machine virtuelle. Vous payez le tarif de
compte de stockage correspondant à la quantité d’espace que vous utilisez.
Un compte de stockage a une limite fixe de 20 000 opérations d’E/S par
seconde. Cela signifie qu’un compte de stockage est capable de prendre en
charge 40 disques durs virtuels standard pleinement utilisés. Si vous voulez
effectuer un scale-out en ajoutant des disques, vous aurez besoin de
plusieurs comptes de stockage, ce qui peut devenir compliqué.
Azure fournit un large éventail d’images de système d’exploitation à installer sur une
machine virtuelle, y compris plusieurs versions de Windows et de Linux. Comme
mentionné précédemment, le choix du système d’exploitation influence le tarif
horaire de votre calcul, puisque Azure inclut le coût de la licence du système
d’exploitation dans le prix.
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Quand vous débutez avec la création de ressources comme des machines virtuelles,
le plus simple est d’utiliser le portail Azure. Toutefois, cette méthode n’est ni la plus
efficace, ni la plus rapide, en particulier si vous devez créer plusieurs ressources à la
fois. Ici, nous allons créer plusieurs dizaines de machines virtuelles pour gérer
différentes tâches. Il serait fastidieux de les créer manuellement dans le portail Azure.
Voyons quelles sont les autres méthodes disponibles pour créer et gérer des
ressources dans Azure :
Resource Manager vous permet également de créer des modèles que vous pouvez
utiliser pour créer et déployer des configurations spécifiques.
Les modèles Resource Manager sont des fichiers JSON qui définissent les
ressources nécessaires au déploiement de votre solution.
déployer immédiatement une nouvelle machine virtuelle basée sur ce modèle. Par
exemple, vous pourriez créer une machine virtuelle à partir d’un modèle dans un
environnement de test, et vous rendre compte qu’elle ne suffit pas à remplacer votre
machine locale. Vous pouvez alors supprimer le groupe de ressources (ce qui
supprime toutes les ressources), ajuster le modèle selon vos besoins, puis réessayer.
Si vous souhaitez uniquement apporter des modifications aux ressources déjà
déployées, vous pouvez modifier le modèle utilisé pour leur création, puis effectuer
un nouveau déploiement. Resource Manager va alors modifier les ressources pour
s’aligner sur le nouveau modèle.
Vous pouvez recourir à des outils de script d’automatisation tels qu’Azure CLI, Azure
PowerShell ou même les API REST Azure avec votre langage de programmation
préféré, afin de traiter les modèles de ressources et mettre en place rapidement votre
infrastructure.
Azure PowerShell
La création de scripts d’administration constitue un puissant moyen d’optimiser votre
workflow. Vous pouvez automatiser des tâches répétitives quotidiennes et, une fois
le script vérifié, celui-ci sera exécuté de façon cohérente, ce qui réduira
probablement les erreurs. Azure PowerShell constitue la solution idéale pour les
tâches uniques interactives ou pour l’automatisation des tâches répétitives.
7 Notes
Par exemple, vous pouvez utiliser l’applet de commande New-AzVM pour créer une
machine virtuelle Azure.
PowerShell = Copier
New-AzVm `
-ResourceGroupName "TestResourceGroup" `
-Name "test-wp1-eus-vm" `
-Location "East US" `
-VirtualNetworkName "test-wp1-eus-network" `
-SubnetName "default" `
-SecurityGroupName "test-wp1-eus-nsg" `
-PublicIpAddressName "test-wp1-eus-pubip" `
-OpenPorts 80,3389
Comme indiqué ici, vous fournissez divers paramètres pour gérer le grand nombre
d’options de configuration de machine virtuelle disponibles. La plupart des
paramètres ont des valeurs raisonnables. Vous n’avez donc qu’à spécifier les
paramètres nécessaires. En savoir plus sur la création et la gestion des machines
virtuelles avec Azure PowerShell dans le module Automatiser des tâches Azure à
l’aide de scripts avec PowerShell
Azure CLI
Azure CLI peut également être utilisé pour la création de scripts et l’interaction avec
Azure par le biais de la ligne de commande.
Azure CLI est l’outil en ligne de commande multiplateforme de Microsoft qui permet
de gérer les ressources Azure, telles que les machines virtuelles et les disques, à partir
de la ligne de commande. Il est disponible pour macOS, Linux et Windows, ou dans
votre navigateur avec Cloud Shell. Tout comme Azure PowerShell, Azure CLI est un
outil puissant qui vous permet de rationaliser votre flux de travail d’administration.
Contrairement à Azure PowerShell, Azure CLI n’a pas besoin de PowerShell pour
fonctionner.
Par exemple, vous pouvez créer une machine virtuelle Azure avec la commande az
vm create .
az vm create \
--resource-group TestResourceGroup \
--name test-wp1-eus-vm \
--image win2016datacenter \
--admin-username jonc \
--admin-password aReallyGoodPasswordHere
Azure CLI peut être utilisé avec d’autres langages de script, comme Ruby ou Python.
Ces deux langages sont couramment utilisés sur des machines non Windows, par des
développeurs qui ne connaissent pas forcément PowerShell.
En savoir plus sur la création et la gestion des machines virtuelles dans le module
Gérer des machines virtuelles avec l’outil Azure CLI.
Dans Azure, vous pouvez interagir par programmation avec chaque type de
ressource.
Avec l’API REST Azure, les développeurs ont accès à des opérations classées par
ressource, et peuvent créer et gérer des machines virtuelles. Les opérations sont
exposées en tant qu’URI avec les méthodes HTTP correspondantes ( GET , PUT , POST ,
DELETE et PATCH ) et une réponse associée.
Les API Calcul Azure vous donnent un accès par programmation aux machines
virtuelles et à leurs ressources de prise en charge. Avec cette API, vous pouvez
effectuer les opérations suivantes :
Créer et gérer des disques managés, des captures instantanées et des images
Accéder aux images de la plateforme disponibles dans Azure
Récupérer des informations sur l’utilisation de vos ressources
Créer et gérer des machines virtuelles
Créer et gérer des groupes de machines virtuelles identiques
Les Kits de développement logiciel (SDK) du client Azure sont disponibles pour
plusieurs langages et infrastructures, notamment les langages .NET tels que C#, Java,
Node.js, PHP, Python, Ruby et Go.
C# = Copier
azure.VirtualMachines.Define(vmName)
.WithRegion(Region.USEast)
.WithExistingResourceGroup("TestResourceGroup")
.WithExistingPrimaryNetworkInterface(networkInterface)
.WithLatestWindowsImage("MicrosoftWindowsServer",
"WindowsServer", "2012-R2-Datacenter")
.WithAdminUsername("jonc")
.WithAdminPassword("aReallyGoodPasswordHere")
.WithComputerName(vmName)
.WithSize(VirtualMachineSizeTypes.StandardDS1)
.Create();
Java = Copier
Update Management. Ce service sert à gérer les mises à jour et les correctifs
de vos machines virtuelles. Il permet d’évaluer l’état des mises à jour
disponibles, de planifier l’installation, et d’examiner les résultats des
déploiements pour vérifier que les mises à jour ont été appliquées. La gestion
des mises à jour comprend des services qui permettent de gérer les processus
et les configurations. Vous pouvez activer la gestion des mises à jour pour une
machine virtuelle directement dans votre compte Azure Automation. Vous
pouvez également activer la gestion des mises à jour pour une seule machine
virtuelle à partir du volet de cette dernière dans le portail Azure.
Comme vous pouvez le voir, Azure fournit un large éventail d’outils permettant de
créer et d’administrer les ressources. Vous pouvez ainsi intégrer les opérations de
gestion à un processus qui vous convient. Examinons certains autres services Azure
pour vérifier le fonctionnement correct des ressources de votre infrastructure.
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Souvent, la réussite d’une entreprise de services est directement liée aux contrats de
niveau de service (SLA) qu’elle établit avec ses clients. Vos clients s’attendent à ce
que vos services soient toujours disponibles et que leurs données soient en sécurité.
C’est une chose que Microsoft prend très au sérieux. Azure fournit des outils que
vous pouvez utiliser pour gérer la disponibilité, la sécurité des données et la
surveillance. Vous savez ainsi que vos services sont toujours disponibles pour vos
clients.
Nous allons aborder un service Azure qui vous permet d’améliorer la disponibilité de
vos machines virtuelles, de simplifier vos tâches de gestion de machines virtuelles,
ainsi que de sauvegarder et de sécuriser les données de vos machines virtuelles.
Commençons par définir ce qu’est la disponibilité.
Supposons que vous ayez un site web et que vous vouliez que vos clients puissent y
accéder à tout moment. Vos attentes sont une disponibilité de 100 % pour votre site
web.
Les machines virtuelles Azure s’exécutent sur des serveurs physiques hébergés dans
le centre de données Microsoft. Comme pour la plupart des appareils physiques, les
pannes sont possibles. Si le serveur physique échoue, les machines virtuelles qu’il
héberge échouent également. Dans ce cas, Azure déplace automatiquement la
machine virtuelle vers un serveur hôte sain. Toutefois, cette migration spontanée
peut prendre plusieurs minutes, pendant lesquelles les applications hébergées sur la
machine virtuelle ne sont pas disponibles.
Les machines virtuelles peuvent également être affectées par les mises à jour
périodiques lancées par Azure. Ces événements de maintenance vont des mises à
jour logicielles aux mises à niveau matérielles, et ont pour but d’améliorer les
performances et la fiabilité de la plateforme. Ces événements n’ont généralement
pas d’impact sur les machines virtuelles invitées. Toutefois, il arrive que les machines
virtuelles soient redémarrées pour finaliser une mise à jour ou une mise à niveau.
7 Notes
Pour que vos services ne soient pas interrompus et pour éviter un point de
défaillance unique, il est recommandé de déployer au moins deux instances de
chaque machine virtuelle. Cette fonctionnalité est appelée un groupe à haute
disponibilité.
Conseil
Vous pouvez créer des groupes à haute disponibilité dans la section Récupération
d’urgence du portail Azure. Vous pouvez aussi les créer à l’aide de modèles Resource
Manager ou de l’un des outils de script ou d’API. Lorsque vous placez des machines
virtuelles dans un groupe à haute disponibilité, Azure les répartit entre les domaines
d’erreur et les domaines de mise à jour.
Dans Azure, un domaine d’erreur est un groupe logique de composants matériels qui
partage une même source d’alimentation et un même commutateur réseau. C’est
similaire au rack des centres de données locaux. Les deux premières machines
virtuelles d’un groupe à haute disponibilité sont provisionnées dans deux racks
différents. De cette façon, si une panne réseau ou une panne d’alimentation devait se
produire dans un rack, une seule machine virtuelle serait affectée. Des domaines
d’erreur sont également définis pour les disques managés qui sont attachés aux
machines virtuelles.
Les groupes à haute disponibilité sont une fonctionnalité puissante qui garantit que
les services exécutés sur vos machines virtuelles seront toujours disponibles pour vos
clients. Toutefois, ils ne sont pas infaillibles. Que se passe-t-il en cas de problème
avec les données ou les logiciels de la machine virtuelle ? Dans ce cas, nous devrons
choisir d’autres techniques de sauvegarde et de reprise d’activité.
2. Site Recovery facilite grandement les tests de basculement pour les exercices de
récupération, sans impacter les environnements de production. Il est ainsi facile
de tester vos basculements planifiés et non planifiés. Vous ne pouvez pas
prétendre que votre plan de récupération est efficace si vous n’avez jamais testé
les basculements.
Les plans de reprise d’activité que vous créez avec Site Recovery peuvent être
simples ou complexes, selon les besoins de votre scénario. Ils peuvent inclure des
scripts PowerShell personnalisés, des runbooks Azure Automation ou des étapes
d’intervention manuelle. Vous pouvez utiliser les plans de récupération pour
répliquer des charges de travail dans Azure, ce qui crée de nouvelles opportunités
pour la migration, les pics temporaires en période de surcharge, ou le
développement et le test de nouvelles applications.
Azure Site Recovery fonctionne avec les ressources Azure, ainsi qu’avec les serveurs
physiques, Hyper-V et VMware de votre infrastructure locale. En outre, il peut
constituer une part essentielle de la stratégie de continuité d’activité et de reprise
d’activité, en orchestrant la réplication, le basculement et la récupération des charges
de travail et des applications en cas de panne de l’emplacement principal.
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La Sauvegarde Azure est une offre Backup as a Service qui protège les ordinateurs
physiques et les machines virtuelles, quel que soit leur emplacement, c’est-à-dire
local ou dans le cloud.
Les fichiers et les dossiers situés sur des machines Windows (physiques ou
virtuelles, locales ou dans le cloud)
Les captures instantanées tenant compte des applications (service VSS)
Les charges de travail de serveur Microsoft courantes telles que Microsoft SQL
Server, Microsoft SharePoint et Microsoft Exchange
La prise en charge native des machines virtuelles Azure (Windows et Linux)
Les ordinateurs clients Linux et Windows 10
Conservation à long terme. Azure ne limite pas la durée pendant laquelle vous
pouvez conserver les données de sauvegarde.
La Sauvegarde Azure utilise un coffre Recovery Services pour stocker les données de
sauvegarde. Un coffre est sauvegardé par le Stockage Blob Azure, ce qui en fait un
support de stockage à long terme très efficace et économique. Une fois le coffre en
place, vous pouvez sélectionner les machines à sauvegarder et définir une stratégie
de sauvegarde (moment où les instantanés doivent être créés et délai de stockage de
ces derniers).
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