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Chap2 Instrumentation pour le diagnostic

Chapitre 3
Instrumentation pour
l'auscultation des
structures

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Chap2 Instrumentation pour le diagnostic

Introduction
Essais pathologiques
1. Essais non destructifs.
2. Essais destructif
3. Méthodes de suivi dans le temps

Grandeurs à mesurer
• Grandeurs physiques : masse volumique, porosité …
• Grandeurs mécaniques : dureté superficielle du béton …
• Grandeurs hygrothermiques : taux d'humidité, teneur en eau…
• Grandeurs chimiques : taux de corrosion…
• Cartographie et type des armatures en BA

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Inspection non destructive


Les avantages des CND
• Méthodes non destructives
• Détection d'anomalies structurelles
• Evaluation de l'état de dégradation des matériaux (béton, maçonnerie)
• Etude à l'échelle de l'ouvrage (cartographie) permettant de cibler les
prélèvements pour un diagnostic complet
• Complémentarité avec les analyses d'échantillons en laboratoire

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Mesures sur les aciers


Détection et positionnement des armatures
• reconstituer le plan de ferraillage d'une structure en béton armé,
• détecter et positionner avec précision un élément métallique : acier, câbles de
précontraintes, conduites en cuivre…
• contrôle préalablement à un sondage ou après travaux ou en cours de
chantier.
Mais :
 accès direct à la surface de l'ouvrage à ausculter.
 nécessite un étalonnage par un contrôle destructif ponctuel et léger.

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Diagnostic de corrosion des aciers


• mesurer le champ de potentiel électrique créé par la corrosion des aciers
diagnostiqués.
• La cartographie des zones auscultées est faite par traitement informatique
des mesures.
• des mesures de la vitesse de corrosion

 Suivre ou anticiper l'évolution de la corrosion dans le temps et la perte de


section des aciers par unité de temps.

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Mesures sur le béton


Ils permettent de :
• Contrôler l'homogénéité d'un béton pour d'un ouvrage ou d'un élément.
• Déterminer la qualité des matériaux
• Rechercher des hétérogénéités : des fissures, des vides, des zones altérées
On utilise :
ƒ Radar géophysique utilisé pour mesurer des épaisseurs ou détecter des vides
ƒ Scléromètre pour caractériser la dureté de surface d'un béton.
ƒ Ondes soniques ou ultrasoniques : mesures de propagation du son à travers
un matériau pour évaluer la qualité dynamique d'un béton, d'une pierre ou
d'une maçonnerie.

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Mesures d'humidité
• mesurer en surface d'un parement ou d'un sol
• variations relatives de capacité électrique du matériau, traduisant, les écarts
de teneur en eau.
• résultats sous la forme de cartes graphiques traitées en fonction du degré
d'humidité

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Méthodes courantes de CND


Estimation de l’enrobage et du diamètre des aciers dans un béton par
mesure au pachomètre
Les principes de la méthode :
Capteur
- basée sur la mesure des (Bobinages)
perturbations créées par la
présence d’un objet métallique Enrobage : e

placé dans un champ Diamètre : d

électromagnétique (courant
alternatif sinusoïdal ou Pachométre

pulsé).

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Lorsque le capteur est situé à l’aplomb d’une armature, le pachomètre analyse le


signal reçu et calcule, selon le type de matériel utilisé, l’enrobage et/ou le
diamètre de l’acier.

Les limites de la méthode:


− Faible profondeur d’investigation (de 10 à 20 cm au maximum).
− Seul le premier réseau d’armatures est détecté.
− Diamètre des armatures n’est mesurable avec précision que si les aciers sont
suffisamment espacés.

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Mesure de la vitesse de propagation des ondes ultrasoniques


Le principe est basé
sur la mesure du
temps de propagation
d’une onde
ultrasonique (> 50
KHz) depuis une
source jusqu’à un
récepteur. Une
diminution de la
vitesse de propagation
des ondes
longitudinales indique la présence d’un défaut (fissure, matériau peu cohérent,
...).

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Le dynamomètre
• L’adhérence du revêtement est
définie comme la contrainte
nécessaire pour séparer le
produit de son support.
• La méthode est basée sur la
mesure de la force nécessaire à
l'arrachement par traction
directe d'éléments généralement
cylindriques de produits appliqués
en revêtement de béton durci.

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L'essai se décompose en trois étapes :


1. Réalisation des découpes du revêtement à tester, pénétrant de quelques
millimètres dans le support, de la dimension de la pastille de traction et
selon une disposition précise.
2. Collage des pastilles de traction à l'aide d'une colle sans solvant comme la
résine époxydique, ou autres colles compatibles avec le produit de
revêtement, et assurant une adhérence très largement supérieure à celle du
ou des revêtements sur le support.
3. Après la prise de la colle, on effectue une traction directe jusqu'à
l'arrachement des pastilles, à l'aide du dynamomètre.
Les résultats obtenus par l'essai sont :
• la force de traction maximale atteinte,
• le type de rupture occasionné.

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Mesure de la teneur en eau par capacimétrie électrique

Principe
• basé sur la mesure de la capacité
électrique (caractéristique
électronique d’un condensateur
dans lequel l’isolant est remplacé
par le matériau ausculté).
• La capacité dépend de la constante
diélectrique du matériau qui varie
en fonction de la teneur en eau.
Elle n’est donc pas influencée par la
présence de sels.

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• La conversion des valeurs de capacité en teneur en eau est obtenue par


calcul, après étalonnage (par étuvage) sur prélèvements bien ciblés.
La mise en œuvre :
• prise de mesures en surface est réalisée point par point selon un maillage
régulier. Les premiers résultats permettent de repérer sur site les variations
relatives de teneur en eau d’un point à un autre, entre 0 et 5 cm de
profondeur environ.

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Radar géophysique à impulsions

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Principales caractéristiques :
ƒ Mesures en continu selon un maillage de profils.
ƒ Profondeur d’investigation : 2 cm à plusieurs mètres (selon résistivité
électrique des matériaux)
ƒ Fréquences utilisées : 20 à 2500 MHz (selon les objectifs de l’étude)
ƒ Précision : centimétrique à décimétrique (selon fréquence).
ƒ Résultats sous forme de radargrammes obtenus en temps réel.
ƒ Première interprétation possible sur le site même,
ƒ Extension et profondeur approximative des anomalies,
ƒ Reconnaissance de zones à caractéristiques homogènes,
ƒ Implantation judicieuse d’éventuels sondages destructifs, notamment pour
étalonner les mesures.

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Principe de la méthode :
Méthode de reconnaissance géophysique non destructive basée sur le principe :
ƒ de l’émission à cadence élevée d’impulsions électromagnétiques de courte
durée (1 ns< V <10 ns),
ƒ et de la réception synchrone des ondes réfléchies (échos) à l’interface entre
des matériaux qui présentent des caractéristiques électromagnétiques
différentes.
ƒ L’étude de la géométrie des échos, de la vitesse de propagation des ondes, de
l’amplitude et de la polarité des signaux réfléchis constitue la base de
l’interprétation des mesures.

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Potentiel d’électrodes

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Le principe de la méthode :
• La corrosion active des aciers s’accompagne de phénomènes
électrochimiques comparables à ceux des piles électriques (métal baignant
dans un électrolyte).
• La corrosion produit donc un courant électrique mesurable.
• Les phénomènes d’enrouillement apparaissent lorsque certaines conditions
chimiques et/ou physiques sont réunies dans le béton (carbonatation,
présence de chlorures, humidité, apport d’oxygène, fissuration etc...).
• Les différences de potentiel provoquées par ces phénomènes varient donc en
fonction de nombreux paramètres et ce type de mesure ne donne qu’une
probabilité plus ou moins forte de corrosion dite "active"

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La mise en œuvre :
• Le champ de potentiel est mesuré entre le réseau d’armatures et la surface
du béton à l’aide d’un millivoltmètre sensible et d’une électrode de référence
impolarisable (cuivre sulfate de cuivre par exemple).
• La prise de mesures est réalisée point par point ou en continu (roue-
électrode) selon un maillage régulier;
• Les valeurs de potentiel, déjà interprétables sur site, sont mémorisées pour
élaborer des cartes d’anomalies (cartes d’isopotentiel).

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Inspection destructive
• les inspections visuelles qui ne fournissent que l'information sur les
fissures superficielles,
• des inspections destructives peuvent suivre pour compléter étude.
• On procède alors au forage de trou d'où seront extraites des carottes.
• Autant les trous que les carottes sont utiles pour déterminer la présence,
l'étendue et la profondeur des fissures.
Divers essais el analyses peuvent être conduits sur les carottes prélevées dans
les zones saines et dégradées, dont entre autres :
1. les essais de compression ou de traction pour évaluer la qualité du
belon ;
2. analyses chimiques pour déterminer la présence de chlorures pouvant
indiquer la corrosion de l'armature;

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3. analyses pétrographiques pour déterminer la présence de produits de la


réaction alcali-granulats ou de d'autres réactions agressives.

Les trous de forage, quant à eux, peuvent être inspectés pour évaluer avec
précision l'ouverture, l'emplacement et l'inclinaison de la fissure. Diverses
techniques sont accessibles pour ces inspections, comme:
ƒ une caméra vidéo que l'on descend dans le trou de forage. Deux types de
caméra existent, comme le montre la figure 2.5.
ƒ un périscope qui comprend des tubes et un miroir descendus dans le trou. Le
principe est le même que celui des caméras dotées de miroirs inclinés.

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Percements.

• Des percements de très faible


diamètre sont très utiles pour
le diagnostic correct de l’état
de conservation des
matériaux.
• Avec des mèches spéciales, on
peut réaliser un trou de 20
mm à des profondeurs
dépassant 40mm.
• Ils n’ont pas l’inconvénient
des méthodes plus brutales et
dangereuses comme le piochage des enduits.

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• Pour effectuer des percements, on utilisera une perceuse à percussion


électropneumatique qui ne vibre pas et ne demande pas de pression forte
contre la paroi examinée.
• La résistance du matériau au forage, l’aspect de sciures à l’observation
directe ou bruit de l’outil donne déjà des renseignements appréciables
sur l’état de conservation de la structure examinée.
• Les carottes prélevées peuvent faire l’objet d’une analyse chimique en
laboratoire.

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Examens endoscopiques.
• Cet examen consiste à introduire dans un trou de faible diamètre un flexible
contenant des fibres de verres
spéciaux (fibres optiques) qui
conduisent la lumière produite par un
boîtier au fond du trou à examiner et
transmettent son image bien éclairée.
• L’appareil porte le nom d’endoscope
ou fibroscope. Cette méthode sera
surtout utilisée dans l’exploration des
vides des constructions (cloisons à
lame d’air, conduits divers, etc.…).
L’examen du mur dans sa masse par
ce procédé est difficile à cause de la

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présence de poussières dues au forage pouvant obscurcir, voire modifier


l’image.

L'endoscopie avec enregistrement numérique est un nouveau système


d'investigations dans tous les endroits inaccessibles (faux plafond, murs,
planchers, cloisons à lame d’air, conduits divers…) du bâti. Cette technologie
issue du monde médical et aéronautique permet après une ouverture de 10 mm
(l'orifice d'inspection est ensuite rebouché à l'enduit ou en tourillon bois) dans le
matériau à diagnostiquer de visualiser, grâce à un flexible en fibre optique, de
façon précise l'ensemble des pathologies cachées.

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