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2-7 Principaux concepts des didactiques des disciplines :

°Conception /Représentation :

Le terme « représentation sociale » a été introduite par le sociologue français Emile


Durkheim. Il renvoie à la pensée collective et se distingue par conséquent à la pensée
individuelle.

Dans la psychologie cognitiviste de Jean Piaget, les représentations sont les conduites,
généralement inconscientes d’un sujet dans un domaine quelconque, déterminées par
plusieurs motivations concourantes et qui obéissent , pour l’essentiel, aux principes de
plaisir et aux mécanismes de défense. Elles sont héritées de son histoire personnelle et
structurant ses attitudes et réactions sociales ou cognitives (fantasmes, rêves, hystéries…)

Ces représentations sont, principalement, composites, elles renvoient à des domaines


divers , affectifs , culturels sociaux, scolaires et extra- scolaires.

Dans l’enseignement- apprentissage, on entend par représentions/conceptions, les savoirs


antérieurs de l’enfant qu’il apporte avec lui à l’école. Ces savoirs prennent la forme d’un
système de pensé, qui a sa logique propre et qui va conquérir les savoirs acquis dans
l’école.

Philippe Mérieux demande aux enseignants de prendre en considération ces


représentations, et de se débarrasser de l’illusion courante que l’apprenant est un « Tabula
rasa ».

Quelque soit le savoir enseigné , tout apprenant croyait ,déjà, qu’il savait beaucoup des
choses. Aucun enseignant ne pourrait réussir son enseignement en niant la ténacité de ces
savoirs.

Un bon départ de l’activité enseignement- apprentissage exige la prise en considération de


ces représentions/conceptions enracinées dans l’esprit des apprenants, et de chercher les
outils didactiques qui pourraient, en partant de ces savoirs eux-mêmes et en utilisant ses
contrastes, aider ces apprenants à en débarrasser et se rendent, eux-mêmes conscients de
leur nature erronée et de l’importance de les remplacer par des nouveaux savoirs.

°Obstacle épistémologique :

C’est une notion, exclusivement bachelardienne « C’est en termes d’obstacles qu’il faut
poser le problème de la connaissance scientifique » 1

Par « Obstacle épistémologique, Gaston Bachelard entend les causes de stagnation, de


régression de la connaissance humaine. Il s’agit, donc, des connaissances empiriques déjà
constituées. Autrement dit, les connaissances anciennes qui se posent comme des préjugés

1
Gaston.Bachelard.La formation de l’esprit scientifique,contribution à une psychanalyse de la connaissance
objective.Paris,éd.Vrin.1938.8éd.1972
et qui se transforment à des obstacles qui entravent toute acquisition des nouvelles
sciences. Il est indispensable d’effectuer c’est qu’il appelle Gaston Bachelard une
« Ruptures épistémologique » pour pouvoir fonder une nouvelle théorie scientifique.

°Obstacle psychologique :

Bien que Jean Piaget n’emploie pas le terme « obstacle épistémologique » , les piagétiens
le considèrent comme une étape obligée dans le développement cognitif .Ils le désignaient
par les expressions « pseudo- nécessité » ou « pseudo- impossibilité » qui sont les
contraintes et les interdictions, non adaptées à la tâche, que l’enfant se donne pour
résoudre un problème.

°Obstacle didactique :

L’acte de l’enseignement – apprentissage vise l’intégration des nouvelles connaissances.


De ce fait, elle nécessite la modification des schèmes de pensée qui existaient déjà chez
les apprenants.

Ces savoirs antérieurs constituent des obstacles pédagogiques qui entravent les processus
d’apprentissage et provoquent des problèmes aux processus de l’enseignement.

Le véritable rôle de l’enseignant est d’établir une sorte de conflit sociocognitif, en


diversifiant les méthodes d’enseignement et les stratégies d’apprentissage .Ainsi ces
objectifs seront-ils surmontés et l’acquisition des nouveaux savoirs s’effectuerait.

Ces objectifs pédagogiques sont nécessaires pour que l’apprenant puisse remodeler ses
connaissances anciennes et les réintégrer dans ses connaissances nouvelles.

°Objectif-obstacle :

Comme disait Philippe Meirieu «  on ne peut enseigner qu’en s’appuyant sur le sujet, ses
acquis antérieurs, les stratégies qui lui sont familières »2, l’acte d’enseignement-
apprentissage consiste , donc, à transformer ces obstacles( niveaux de formulation
incertains et confus. représentions erronées, conceptions et cadre de référence
inadaptées….), une fois repérés , en objectifs à franchir afin de passer d’un blocage à la
fois cognitif, social et psychique à un processus didactique qui permettrait une bonne
acquisition des savoirs et un apprentissage solide de la part de des apprenants. Autrement
dit, il faut transformer ces obstacles en des dispositifs didactiques opérationnels.

°Changement conceptuel :

Il est question, ici, de l’évolution et de développement de structures de connaissance chez


les apprenants au cous de l’apprentissage.

Afin que ce changement conceptuel s’effectuerait chez les apprenants , il faut que
l’enseignant prête attention aux idées préconçues lors d’une séance d’enseignement-
apprentissage et qu’il serait capable de mieux détecter les erreurs commises par eux, et
2
Merieu.Ph. Apprendre…. oui ,mais comment?.Paris.ESF éditeur1987.P.137
repérer le système de pensée qui constitue le paradigme sur lequel ces idées prendront leur
légitimité. Dés que les soubassements de ce système de pensée seront démantelés, une
restructuration des connaissances serait entamée.

Le changement conceptuel est un choix pédagogique qui consiste à défendre un


paradigme constructiviste qui se repose sur l’utilisation des outils didactiques et feront de
l’apprenant le véritable constructeur de ses connaissances et de l’enseignant un guide qui
l’accompagne lors de son apprentissage.

°Situation-problème :

C’est une situation d’apprentissage construite d’une manière complexe. Ainsi l’apprenant
se trouve -il incapable de résoudre l’activité demandée par le simple recours à ses
connaissances préconçues. Il devrait formuler des hypothèses afin de surpasser les
difficultés survenues.

Elle renvoie , donc, à la pédagogie de l’étonnement et de l’émancipation , elle consiste à


créer des situations concrètes motivantes et nouvelles. Elles devront être bien construites
pour pouvoir mettre l’apprenant dans une situation d’apprentissage réelle et évaluables.

Par ces situations- problèmes , l’apprenant se trouve dans la contrainte de recourir à ses
compétences cognitives pour surmonter les difficultés survenues et progresser dans la voie
de l’acquisition des connaissances .

Par ces situations-obstacles l’enseignant pourrait avoir une bonne connaissance des
capacités de ses élèves et donc d’articuler les méthodes et le stratégies d’apprentissage
convenables.

°Contrat didactique :

Il tente de décrire les interactions, conscientes ou inconscientes qui existent entre un


enseignant et ses élevés. Il relève plus strictement du savoir.

Il concerne toutes les règles qui interviennent dans la vie d’une classe ,il inclut les
comportements de l’élève attendus par l’enseignement d’un contenu spécifique , les
rapports entre les élèves eux-mêmes au savoir visé par l’apprentissage. Les élèves doivent
entrer dans le projet de l’enseignant . l’enseignant doit réunir les conditions qui permettent
d’assurer l’apprentissage .Par exemple , pour un professeur ;aider ses élèves à mieux
comprendre ne veut pas dire qu’il fait aplanir les difficultés .De l’autre côté, le fait qu’un
apprenant qui s’engage à remplir sa tâche à savoir la réponse aux questions proposées par
l’enseignant ne veut pas dire tricher et recopier les réponses des autres.

°Transposition didactique :

Afin de comprendre la signification de ce terme , il faut bien distinguer entre le «  savoir-


savant » ( qui provient de la recherche) et le « savoir- enseigné » ( que l’on observe dans
les pratiques de la classe).
Par « transposition didactique » , on entend ce travail de transformation et d’adaptation du
savoir -savant afin qu’il puisse devenir un savoir-enseigné. Et c’est la tâche à remplir par
l’enseignant , en fonction de la spécificité de ce savoir ainsi que de enjeux , objectifs et
finalités de son enseignement, tout en prenant en considération les niveaux des élèves
selon leurs âges et leurs besoins et leurs styles d’apprentissage et les difficultés survenues
lors de son enseignement- apprentissage.

Bien que la « transposition didactique » se fait pour sa plus grande part en dehors de la
volonté de l’enseignant comme disait Yves Chevallard3 « Lorsque l’enseignant intervient
pour écrire cette variante locale du texte du savoir qu’il appelle son cours, il y a longtemps
déjà, que la transposition didactique a commencé ».L’enseignant devrait , pourtant,
réaliser un équilibre entre le savoir-enseigné et le savoir-savant d’une part et le savoir
socio-familial ( c’est-à- dire le niveau d’instruction des familles et leurs attentes de
l’école) d’autre part .Car si ce savoir- enseigné serait trop proche du savoir -savant ,il
serait incompréhensible par les apprenants .S’il en est trop éloigné , il apparait archaïque
et dépassé .D’autre si le savoir-enseigné serait trop proche du savoir familial ,l’école
apparaît inutile .S’il en est trop éloigné , les apprentissages déroulant au sein de l’école
,dans leurs contenus et dans leurs objectifs ne trouveront pas leur signification auprès des
parents des élèves.

La « transposition didactique » consiste à extraire un élément du savoir, par l’enseignant,


de son contexte(universitaire, social…) pour le recontextualiser dans le contexte toujours
singulier de la classe.

Etant donné que l’enseignant n’est pas un individu isolé, la « transposition didactique » ne
s’effectue pas seulement selon ses propres décisions. Ces sont les institutions scolaires ,
les programmes scolaires qui orientent et commandent ses choix d’enseignement-
apprentissage.

La transposition didactique ne prend pas en considération , seulement, l’équilibre entre


savoir-enseigné d’une part et les savoir-savant et sociofamilial, elle tient en compte aussi
les pratiques sociales ,économiques et techniques. Car ces pratiques donnent sens aux
contenus et rend le transfert et le réinvestissement des apprentissages utiles dans les
activités extérieures à l’école .

°Niveau de formulation d’un concept :

L’enseignement en termes de concepts ou la conceptualisation est un outil didactique qui


aide l’enseignant à mieux transmettre les savoirs qu’il explore avec les apprenants et qu’il
souhaite leur faire acquérir , et de les rendre plus cohérents et facile à enseigner. La
conceptualisation aide, aussi, l’enseignant à mieux rectifier les conceptions de ses élèves
et les faire évoluer.

3
Yves.Chevallard.Johsua M-A.Recherches en didactique de mathématique.P.17.Vol .3.1.Grenoble .1982
Pourtant, tout concept , même simple en apparence, est en confrontation avec un
environnement complexe des représentions associées . Ainsi ,la conceptualisation devient-
elle une tâche difficile et compliquée.

De ce fait ,un bon enseignant, est celui qui prend une telle difficulté et complexité en sa
considération et effectuerait une typologie de formulation d’un concept , et faire
l’inventaire des énoncées possibles pour une même notion en fonction des niveaux
scolaires et les réorganiser lors de la progression de l’activité de l’enseignement-
apprentissage. Il devrait aussi prendre en sa considération , que les niveaux de formulation
ne correspondent pas nécessairement au niveau de l’assimilation de l’élève afin d’en
chercher les remédiations convenables.

°Carte conceptuelle :

C’est un schéma ou un outil graphique qui représente visuellement les relations entre des
concepts et des idées. Elle représente des idées sous- formes de boîtes ou des cercles
(également appelés nœuds )

En didactique , elle constitue un outil didactique qui aide l’enseignant à faciliter


l’apprentissage des sujets complexes et à évaluer la compréhension de ses élèves en
identifiant leurs fautes de compréhension et de les remédie.

°Trame conceptuelle :

Elle concerne la phase d’opérationnalisation de l’objet de l’enseignement par l’enseignant


c’est-à- dire avant sa représentions. Elle exige que l’enseignant a délimité , d’une manière
rigoureuse, l’objet d’étude , définir son programme d’enseignement pour tel niveau avec
tels objets.

Elle concerne aussi l’étude des structures de la pensée des apprenants afin d’établir une
classification des niveaux d’un concept .Une fois cette tâche est remplie , il pourrait par la
suite entamer sa démarche de conceptualisation.

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