Sunteți pe pagina 1din 3

La préparation physique du joueur de Basketball B.

Grosgeorge,
Basketball, n°597, Février 95

L'importance de la préparation physique n'est plus à démontrer, un arrêt prolongé de


l'entraînement (fin de saison, blessure... ) entraîne une baisse (rapide) des qualités motrices
alors que les aptitudes sur lesquelles reposent les techniques persistent beaucoup plus
longtemps.
L'inactivité relative entraîne une baisse des performances aux tests de force explosive (saut
en longueur sans élan, triple saut, détente sans élan ) d'endurance de force et d'endurance
fonctionnelle (puissance maximale aérobie et surtout la puissance développée dans la zone
transitionnelle). La baisse de performance à tout ces indices s'accompagne d'une baisse
d'efficacité aux performances partielles de jeu telles que l'adresse, les interceptions et les
rebonds gagnés sont en baisse alors que parallèlement les balles perdues, les fautes
personnelles et les fautes techniques augmentent (Jeljaskov - spécialiste Bulgare,
Education physique et Sport,1969). Mais chose étrange, lorsque les qualités physiques sont
revenues à leur niveau antérieur, l'amélioration de la performance ne se fait pas
immédiatement (Karger - République Tchèque).
Il y a décalage entre l'amélioration de la condition physique et l'amélioration de la
performance
Pour réduire l'importance et la durée de ce décalage, des surcharges d'entraînement
spécifiques (efforts plus intenses que le match) sont utilisées par tous les entraîneurs. Se
pose alors le problème de leur lien avec la formation physique de base et surtout celui d'une
connaissance très précise de l'effort du basketteur de façon à bien cibler l'intensité des
charges.

I. Dans la pratique, deux types de logique sont identifiables


1.1. Partir des règles d'intervention connues pour améliorer les qualités physiques
sachant que le basket sollicite tous les registres énergétiques. La progressivité des charges
proposées par cette approche présente l'avantage de ne pas brûler les étapes de la
préparation mais présente l'inconvénient de nécessiter beaucoup de temps avant de donner
des résultats sportifs. C'est le cas des équipes qui ont des débuts de saison un peu
laborieux, induits par la part importante accordée à la préparation physique générale.
Comme les reprises de saison sont de durées assez courtes et les matches amicaux de plus
en plus nombreux et précoces, une autre logique prend souvent le pas.
1.2 S'appuyer essentiellement sur des exercices de préparation orientée puis
spécifique au joueur de basket pour réaliser le travail foncier. Dans ce cadre, la recherche
de l'épuisement provoque des phénomènes adaptatifs. C'est le “qui peut le plus, peut le
moins” qui commande. Cette stratégie d'intervention même si elle est peu inspirée de la
structure d'effort du basket, produit néanmoins de très bons résultats à court terme. Faute
d'un travail de base et d'une progressivité convenable, elle risque de provoquer à plus long
terme une certaine “usure” (avec des microtraumatismes) chez les joueurs. C'est le coup de
pompe classique constaté dans certaines équipes après 12 à 15 semaines d'entraînement
(trop intensif).
C'est en définitive le volume d'entraînement qui va infléchir la démarche de l'entraîneur vers
l'une ou l'autre des logiques. Cela étant, quelles que soient les Iogiques sous jacentes, elles
seront optimisées si elles intègrent convenablement les caractéristiques de l'effort du joueur
de basket et quelques règles propres au processus d'entraînement.

II. L'effort pour un joueur restant en jeu pendant toute la durée de la partie
- la distance parcourue par les joueurs se situe autour de 5 km à 6km
- les actions de jeu très violentes n'excédent pas quelques secondes.
- les déplacements rapides sont inférieurs à 4 secondes.
- le nombre de sauts au cours d'une partie est compris entre 60 et 100 selon les postes
- le nombre d'accélérations est autour de 150 (idem pour les décélérations)
- les temps de récupération, provoqués par des interruptions de jeu sont égaux aux temps
de jeu -les actions intenses représentent sensiblement 15 à 20 % de la durée du temps
de jeu
- les séquences de jeu sans interruption de l'arbitre les plus fréquentes sont comprises
entre 0 et 20 secondes.

Pour devenir plus performants, les joueurs doivent nécessairement augmenter leurs
qualités de vitesse et de force ainsi que leur expression dans la durée (efforts
répétés).

Compte tenu de la brièveté des efforts très intenses, de leur répétition et de la spécificité des
gestes techniques (beaucoup de gestes ne peuvent être classés dans le registre anaérobie
alactique car une intensité optimale pour les réussir ne correspond qu'assez rarement à une
intensité objectivement maximale des possibilités organiques du joueur), le système aérobie
est largement sollicité au cours de la réalisation d'actions de jeu intenses et surtout dans les
phases de récupération active (les fréquences cardiaques sont très élevées et relativement
stables pendant les temps de jeu et se situent autour de 90% de la fréquence cardiaque
maximale - P.Buteau B.E.E.S. 3° degré).
Les règles classiques connues relatives à l'épuisement de l'ATP disponible au niveau
musculaire, appliquées aux efforts athlétiques (course à intensité maximale) ne s'appliquent
que très rarement aux gestes du basketteur puisque la vitesse n'est jamais établie et
avoisine seulement 8m/à dans le meilleur des cas.
Pour les mêmes raisons, le système anaérobie lactique est sollicité brièvement et assez
rarement en fonction du contexte de jeu. Le rapport entre la production et l'élimination de
lactates est relativement stable dans les phases de jeu les plus intenses comme le pressing.
La lactatémie excède rarement 6 à 8mMl.l-1(Colli, Buteau, Benelli et coll.), elle est même
souvent inférieure en fin de partie qu'après 10 minutes de jeu.

L'effort du joueur se caractérise par la variabilité de l'intensité, de la durée et des


répétitions et c'est le développement couplé et la capacité à mobiliser les filières
anaérobie alactique et aérobie qui constituent un facteur déterminant de la
performance en Basketball.
Même si l'entraînement doit être plus intense que le match (ce qui est d'ailleurs rarement le
cas chez les entraîneurs peu expérimentés qui interviennent de façon excessive dans le but
d'aider les joueurs à corriger leurs erreurs techniques), il n'y a pas lieu de vouloir augmenter
de façon excessive le “coussin de sécurité” dont le joueur a besoin pour faire face aux
situations stressantes provoquées par la compétition.

III. Le respect de règles générales liées au processus d'entraînement :


- la progressivité des charges imposées à l'entraînement
- la polyvalence de la préparation
- l'alternance des charges
- la cyclisation de l'entraînement
Il n'y a pas d'entraînement sans fatigue et d'amélioration des performances sans une
augmentation des charges ; mais il ne faut pas oublier d'intercaler des semaines dont
les charges sont globalement moins sollicitantes.
- l'individualisation de l'entraînement aussi bien dans le registre de la force que sur le plan
énergétique.
- Il faut savoir aussi qu'en dernier ressort, la performance individuelle du joueur peut être
réalisée à partir du système énergétique qu'il utilise préférentiellement.

Revenons aux deux logiques de préparation physique : l'adhésion à l'une ou à l'autre


doit tenir compte de la structure d'entraînement. Chez des jeunes joueurs en formation, les
performances à court terme ne constituent pas des objectifs en soi et il semble préférable de
chercher à développer les qualités motrices de base même si cela prend un peu de temps ;
inversement chez de joueurs seniors dont l'objectif majeur est la production de
performances, il s'agira plutôt d'entretenir le niveau de forme sportif (sans sous-estimer les
pratiques préventives) et de préparer les joueurs à réaliser des performances convenables
même s'ils ne sont pas à leur niveau optimal de forme physique.
Quels que soient les secteurs de pratique, il faut lutter contre l'érosion difficilement évitable
des qualités aérobies au cours de la saison (B.E.E.S 3° degré Broissart). C'est la raison
pour laquelle, il est nécessaire de pratiquer des exercices d'endurance foncière (travail de la
vitesse maxima aérobie) et d'endurance de force musculaire tout au long de la saison, à
raison d'une fois au moins par semaine. Dans le même ordre d'idée, il est recommandé de
prévoir au cours de la saison (notamment au cours des trêves) des cycles de remise en
condition physique à raison de 2 à 3 séances dans la semaine.
Les précisions indiquées relatives à la charge physique du match et les indications d'ordre
méthodologique, nous permettront ultérieurement dans de prochains articles de faire des
propositions pratiques des séances ou des séquences d'entraînement type.

S-ar putea să vă placă și