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• Buts du cours :
I. Tenseurs gradient
ur
e3 C0 Ct
uur
uuur dx
dX
Mt ×
M0 ×
uur r
X x
O uur
e2
ur
e1
uuur uur
La transformation dX → dx s’écrit,
uur uuur
dx = F dX
∂x
Avec F = FiJ = i est un tenseur de second ordre (matrice 3×3) appelé Tenseur gradient.
∂X J
1 NCIRI RACHED
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D’où,
( )
r r uur uur
du = d x − d X = F − I d X
(
∂u ∂x
)
r
⇒ gradu = F − I = i = i − δ iJ
∂X J ∂X J
r
gradu est un tenseur de second ordre(matrice 3×3) appelé Tenseur gradient de déplacement.
Ct
C0
uur
dx
uuur uuur
dX dx '
uuur r
dX ' u
Mt
M0
Le produit scalaire entre les deux vecteurs définis dans la configuration Ct s’écrit :
( )( ) ( )
r ur uur uur uur uur uur uur
d x.d x ' = Fd X Fd X ' = d X F T ⊗ F d X ' = d X Cd X '
( ) ⊗ ( gradu + I )
r T r
C = F T ⊗ F = gradu + I
C estun tenseur de second ordre (matrice 3×3) appelé Tenseur de Cauchy-Green droit.
( )( ) ( )
uur uur r ur r ur r ur
d X .d X ' = F −1d x F −1d x ' = d x F −1T ⊗ F −1 d x ' = d xB −1d x '
( ) ( )
r r T
B = F ⊗ F T = gradu + I ⊗ gradu + I
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B est un tenseur de second ordre (matrice 3×3) appelé Tenseur de Cauchy-Green gauche.
( )
r ur uur uur uur uur uur uur
d x.d x ' − d X .d X ' = d X C − I d X ' = 2 d X Ed X '
( ) ( )
1 1 r r r r
E= C − I = gradu + grad T u + grad T u ⊗ gradu
2 2
E est un tenseur de second ordre (matrice 3×3) appelé Tenseur de Green-Lagrange qui traduit
l’évolution de l’état de déformation dans le sens C0 Ct.
( )
r ur uur uur r ur r ur
d x.d x ' − d X .d X ' = d x I − B −1 d x ' = 2d x Ad x '
A=
1
2(I − B −1 )
A est un tenseur de second ordre (matrice 3×3) appelé Tenseur d’Euler-Almansi qui traduit
l’évolution de l’état de déformation dans le sens Ct C0.
1 r r r r
E = gradu + grad T u + grad T u ⊗ gradu
2 1442443
Terme non linéaire
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suppose que les transformations sont infinitésimales.Cette supposition est connue sous le nom
de l’Hypothèse des Petites Perturbations (H.P.P.) :
• Les déplacements des points du milieu continu sont petits : les configurations C0 et Ct
peuvent être confondues.
r
• Les composants du tenseur gradient de déplacement gradu sont tous négligeables
devant l’unité.
En appliquant la H.P.P., l’écriture des tenseurs des déformations devient plus simple et le
terme non linéaire est négligé :
( ) ( )
1 1 r r
E= C − I = gradu + grad T u = ε
2 2
( ) ( )
r r T r r
B = F ⊗ F T = gradu + I ⊗ gradu + I = I + grad T u + gradu = C
( ) ( )
1 1 r r
A= I − B −1 = gradu + grad T u = E = ε
2 2
( )
1 r r
ω= gradu − grad T u
2
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C0
r Ct
n
uur
N
uur
dx
uuur
dX
r
u
Mt
M0
uur
L’allongement au voisinage du point M0 dans la direction N s’écrit :
dx − dX
( )
uur
ε M0, N =
dX
Or,
D’où,
( ) ( )
uur uur uur uur uur
ε M 0 , N = N C N −1 = N 2E + I N −1
uurC r
N 0 Ct n
ur
m
uur
uuur dx
dX uuur uur uuur
dX ' M dx '
r
u
Mt
M0
( )
uur uur
γ N,M
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uur
Le glissement au voisinage du point M0dans les directions initialement perpendiculaire N
uur
et M s’écrit :
uur uuur
dx.dx '
( )
uur uur
γ M 0 , N , M = Arc sin
dx.dx '
D’où,
uur uur
uur uur
( )
uur uur
γ M 0 , N , M = Arc sin uur uur uur uur = Arc sin
N CM 2 N EM
( ( )) ( ( ))
uur uur
1 + ε N 1 + ε M
N C N . M CM
Les termes diagonaux du tenseur des déformations linéarisé traduisent les allongements
alors que ceux extra diagonaux traduisent les glissements.
( ) ( )
ur uur ur ur
γ e1 , e2 γ e1 , e3
( )
ur
ε e1
2 2
ur uur
( ) ( )
uur ur
γ e1 , e2 γ e2 , e3
( )
uur
ε = ε e2
2 2
ur ur
( ) γ (e , e )
uur ur
γ e1 , e3 uur
2
2
2
3
ε e2 ( )
( euur1 ,euu2r ,euu2r )
dv − dV
θ=
dV
On considère deux points infiniment voisins M0 et M0’ dans la configuration initiale C0 qui
se transforme respectivement en Mt et Mt’ dans la configuration Ct. Le champ de déplacement
du point M0’s’écrit,
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uuuuuuur uuuuuuur uuur uuur
U (M 0' ) = U ( M 0 ) + ω dX + ε dX
ur
Le tenseur ω étant un tenseur antisymétrique, il est possible de lui associer un vecteur ω
tel que :
uuur ur uuur
ω dX = ω ∧ dX
D’où,
uuuuuuur uuuuuuur ur uuur uuur
U (M 0' ) = U (M 0 ) + ω ∧ dX +
123 ε{
dX
123 champ de rotation champ de déformation
champ de déplacement
Mt ’
uuur
ε dX
ur uuur
ω ∧ dX
Mt
uuuuuuur uuuuuuur
U ( M 0' ) uuuuuuur
U (M 0 ) U (M 0 )
M0 M0 ’
contrainte σ ) qui lui a donné naissance. Seul un état de déformation validant les conditions
équations qui relient entre les différentes composantes du tenseur de déformation linéarisé ε :
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Ces conditions de compatibilité peuvent êtres écrites en 1 seule équation tensorielle :
uuuuuuuuuuuuur
( ( )) ( )
uuuuuuur uuuuuuur T
()
()
grad div ε + grad div ε − grad grad tr ε − ∆ ε = 0
Q1 :
r
Déterminer les tenseurs : gradient F , gradient de déplacement grad u , Cauchy-Green
R1 :
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Q2 :
Est-il possible d’admettre l’hypothèse des petites perturbations (H.P.P) ? Justifier votre
réponse.
R2 :
r
Oui, il est possible d’admettre la H.P.P parce que les composantes du tenseur grad u sont
négligeables devant l’unité.
Q3 :
R3 :
( )
ur uur
respectivement les glissements (distorsions angulaires) des couples de directions : e1 , e2 ,
( e , e ) et ( e , e ) .
ur ur uur ur
1 3 2 3
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Q4 :
1
uur
Déterminer l’allongement (dilatation linéaire) dans la direction N 1
1
R4 :
( ) ( )
uur uur uur uur uur
ε N = NC N − 1 = N 2 E + I N − 1
Q5 :
1 0
uur uur
Déterminer le glissement (distorsion angulaire) dans les directions N 1 et M 0
0 1
R5 :
uur uur
uur uur
( )
uur uur NCM 2 N EM
γ N , M = Arc sin uur uur uur uur = Arc sin
( ( )) ( ( ))
1 + ε uu
r uur
N 1+ ε M
NC N . M CM
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I. Vecteur contrainte
( )
ur r
représentée par un vecteur T M , n appelé « vecteur contrainte » au point M dans la
r
direction définie par le vecteur normale n .
D2
r
n
( )
ur r
T M , n dS
D1
( )
ur r
La projection du vecteur contrainte T M , n sur la normale à la facette de coupe auquel
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( )
ur r
(appelée aussi cission ou cisaillement) est obtenu par projection de T M , n sur le plan de la
facette de coupe.
( )
ur r r
σn = T M,n ⋅n
( ) ( )
uur r ur r r ur r r
τn = n ∧ T M , n ∧ n = T M , n −σ n ⋅ n
r
n
r
( )
ur r
σnn T M , n dS
M uur
τn
par un tenseur de second ordre symétrique appelé « tenseur contrainte » et noté σ tel que :
( ) ( )
ur r r r
T M,n =σ M,n ⋅n
III.1. Définition
Le tricercle de Mohr est une représentation graphique de l’état de contrainte dans le plan
( )
rr
n, t de la facette de coupe choisie auquel appartient le point considéré M. Il représente le
( )
ur r
lieu des états de contrainte T M , n (modélisés par la pointe du vecteur contrainte) lorsque
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ordonne les contraintes propres dans l’ordre décroissant. Si on considèreque σ I ≥ σ II ≥ σ III ,
• Cercle 1 :
σ I − σ III
Rayon=
2
σ + σ III
Centre= 0, I
2
• Cercle 2 :
σ I − σ II
Rayon=
2
σ + σ II
Centre= 0, I
2
• Cercle 3 :
σ II − σ III
Rayon=
2
σ + σ III
Centre= 0, II
2
r
t
( )
ur r
T M,n
τn
r
σ III σ II σI n
σn
13 τ NCIRI RACHED
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σ τ σ
Q1 :
R1 :
σ
résultant = σ traction + σ torsion
0 0 0
σ = 0 0 0 avec σ =
F
traction S
0 0 σ euur ,euur ,euur
( r θ z)
0 0 0
M
σ torsion = 0 0 τ avec τ = t r
IG
0 τ 0 euur ,euur ,euur
( r θ z)
D’où,
0 0 0
σ résultant = 0 0 τ
0 τ σ euur ,euur ,euur
( r θ z)
Q2 :
( ) ( )
ur r rr
Représenter par un tricercle de Mohr le vecteur contrainte T M , n dans le plan n, t .
R2 :
polynôme :
( )
P ( X ) = det σ résultant − X I = ( − X 2 + σ X + τ 2 ) X
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Les valeurs propres du tenseur contrainte [σ résultant ] sont les 3 racines du polynôme P ( X )
σ σ 2 + 4τ 2
X1 = σ I = +
2 2
P ( X ) = ( − X + σ X + τ ) X = 0 ⇒ X 2 = σ II = 0
2 2
⇒ σ I > σ II > σ III
X = σ = σ − σ + 4τ
2 2
3 III
2 2
1er cercle :
σ I − σ III σ 2 + 4τ 2
Rayon : =
2 2
σ + σ III σ
Centre : 0, I =
2 2
2eme cercle :
σ I − σ II σ σ 2 + 4τ 2
Rayon : = +
2 4 4
σ +σ σ σ 2 + 4τ 2
Centre : 0, I II
= +
2 4 4
3eme cercle :
σ II − σ III σ σ 2 + 4τ 2
Rayon : =− +
2 4 4
σ +σ σ σ 2 + 4τ 2
Centre : 0, II III
= −
2 4 4
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r
t
( )
ur r
τn T M,n
r
σ III σ II σ n σI n
σ
2
σ σ 2 + 4τ 2 σ σ 2 + 4τ 2
− +
4 4 4 4
Q3 :
R3 :
( )
r
La pointe du vecteur contrainte T M , n varie en fonction de la variation de la normale à la
facette de coupe considérée. Cette pointe doit rester toujours dans la zone hachurée (appelé
zone des contraintes admissibles).
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( ()
σ = σ 0 + 2µε + λ tr ε − β (T − T0 ) I )
ε=
1 +ν
E
( )
ν
E
(
σ − σ 0 + α (T − T0 ) − tr σ − σ 0 I
)
Avec,
()
La relation σ = f ε n’est valable que si le tenseur des déformations linéarisé ε valide les
conditions de compatibilité.
Les coefficients de Lamé et les propriétés mécaniques du matériau sont reliés comme suit :
E
µ=
2 (1 + ν )
νE
λ=
(1 +ν ) (1 − 2ν )
µ ( 3λ + 2 µ )
E=
λ+µ
λ
ν=
2 (λ + µ )
Un état de contrainte σ est dit statiquement admissible s’il satisfait l’équationde Navieret
les conditions aux limites sur les efforts.
()
⇓ Loi de comportement σ = f ε
uuuuuuuuuuuuuuu
uuuuu
rr rr
() ( ( )) ( )
ur r r
µ ∆ u + ( µ + λ ) grad div u + ρ f − γ = 0
Avec,
ur
• f est le vecteur densité massique des forces exercées à distance sur le milieu continu.
r
• γ est le vecteur accélération du milieu continu.
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L’équation de Beltrami découle de l’équation de compatibilité:
uuuuuuur T uuuuuuuuuuuuur
( ( ))
uuuuuuur
()
()
grad div ε + grad div ε − grad grad tr ε −∆ε = 0
1444444444444 424444444444444 3
Equation de compatibilité
⇓ Loi de comportement ε = f σ ()
uuuuuuur T uuuuuuuuuuuuur
( ( ))
uuuuuuur
() () ν
(( ))
1 r ur
grad div σ + grad div σ − grad grad tr σ −∆σ + div ρ γ − f I =0
1+ν 1−ν
On considère un réservoir cylindrique sollicité en traction sur les bases, une pression
uniforme intérieure pi appliquée sur la surface de rayon r = Ri et une pression extérieure
σ pi σ
ur
1/ Donner la forme du champ de déplacement U ( M )
ur
La forme générale du champ de déplacement U ( M ) dans la base cylindrique s’écrit :
ur ur uur ur
U ( M ) = U r ( r , θ , z ) er + Uθ ( r , θ , z ) eθ + U z ( r , θ , z ) ez
radiale r . D’où U r ( r ,θ , z ) = U r ( r ) .
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z . D’où U z ( r ,θ , z ) = U z ( z )
ur
La forme du champ de déplacement U ( M ) se simplifie alors et on obtient l’expression
suivante :
ur ur ur
U ( M ) = U r ( r ) er + U z ( z ) ez
On remarque qu’on n’a aucune condition de déplacement imposée sur les frontières du
domaine d’étude. On a seulement des conditions de contrainte imposées. Compte tenu qu’on
ur
connait la forme du champ de déplacement U ( M ) , le champ de déformation associé sera
forcement cinématiquement admissible (il n’et pas nécessaire de vérifier qu’il valide les
conditions de compatibilité).
ur
Le champ de déformation associé au champ de déplacement U ( M ) s’écrit :
dU r ( r )
0 0
dr
ur T ur Ur (r )
ε ( M ) = gradU ( M ) + grad U ( M ) = 0
1
0
2 r
dU z ( z )
0 0
dz euur ,euur ,euur
( r θ z)
Compte tenu que le champ de déformation est cinématiquement admissible, on peut utiliser
20 NCIRI RACHED
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dU r ( r )
2µ + λT 0 0
dr
Ur (r )
(
σ ( M ) = 2µε ( M ) + λ tr ε ( M ) )
I
0 2µ
r
+ λT 0
dU z ( z )
0 0 2µ + λT
dz ( euurr ,euuθr ,euurz )
Avec,
dU r ( r ) U r ( r ) dU z ( z )
T= + +
dr r dz
Le champ de contrainte doit être statiquement admissible. Il doit vérifier, alors, l’équation
de Navier :
uuuuuuuuuur
( )
ur r r
divσ ( M ) + ρ f − γ = 0
D’où,
∂σ rr ( r , z ) 1
+ (σ rr ( r , z ) − σ θθ ( r , z ) ) = 0
∂r r
1 ∂σ θθ ( r , z )
=0
r ∂θ
∂σ zz ( r , z )
=0
∂z
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∂σ rr ( r , z ) 1
+ (σ rr ( r , z ) − σ θθ ( r , z ) ) = 0
∂r r
∂σ zz ( r , z ) = 0
∂z
d 2U ( r ) 1 dU ( r ) U ( r ) d 1 d ( rU r ( r ) )
r
+ r
− r2 = =0
dr
2
r dr r dr r dr
d 2U z ( z )
=0
dz 2
β
U r ( r ) = α r +
r
U z ( z ) = γ z + δ
Avec ,
B
σ rr = A − r 2
B
σ θθ = A + 2
r
σ zz = C
Avec,
( λ + 2µ ) A − λC
α =
2 µ ( 2 µ + 3λ )
A = 2α ( λ + µ ) + γλ
B
B = 2βµ ; β =
C = 2αλ + γ 2 µ + λ 2µ
( )
γ =
(µ + λ )C − λ A
µ ( 2µ + 3λ )
Ou aussi,
α + γν 1 −ν ν
A = 1 + ν 1 − 2ν E α = E A − E C
( )( )
β 1 +ν
B = E ; β = B
1 +ν E
2αν + γ (1 − v ) 2ν 1
C = E γ = − E A + E C
(1 +ν )(1 − 2ν )
On remarque que la constante δ ne figure pas dans les relations ci-dessus. En effet, elle
n’est pas fixée parce que quelque soit sa valeur, elle ne change pas les expressions des
composantes du tenseur contrainte et celui de déformation. Il s’agit, en fait, d’une constante
qui traduit un déplacement solide indéformable suivant l’axe du réservoir.
Mathématiquement elle va disparaitre lors de la dérivation de la composante axiale U z ( z ) .
En tenant en compte les conditions aux limites sur le chargement (contraintes imposées),
les constantes A, B et C s’écrivent :
i i − Pe Re
PR 2 2
A =
Re2 − Ri2
( Pi − Pe ) Ri2 Re2
B =
Re2 − Ri2
C = σ
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Les constantes A, B et C trouvées sont à insérer dans les expressions des composantes σ rr ,
linéarisés ε .
5/ Vérifier si le réservoir reste dans le domaine élastique sous l’état de contrainte existant.
⇓
(σ rr − σ θθ ) + (σ rr − σ zz ) + (σ θθ − σ zz ) ≤ 2σ e2
2 2 2
⇓
2
B
3 2 + ( A − C ) ≤ σ e2
2
r
Le cas le plus défavorable (en termes d’élasticité) est obtenu pour r = Ri . D’où,
2
( pi − pe ) Re4 pi Ri2 − pe Re2
2 2
B
3 2 + ( A − C ) ≤ σ e ⇒ 3 + − σ ≤ σ e2
2 2
( Re − Ri ) ( Re − Ri )
2 2 2
Ri 2 2
matériau σ e , on peut vérifier si le réservoir reste ou non dans le domaine élastique sous l’état
de contrainte existant.
24 NCIRI RACHED
REFERENCES
[1] Olivier Thual, Introduction à la mécanique des milieux continus déformables, Polytech-Cépaduès.
[2] J-N Reddy, Loïc Villain et Anna Cuprjak (traduction), Mécanique des milieux continus :
Introduction aux principes et applications, Sciences de l'ingénieur-De Boeck.
[3] Eric Lemarchand, Djimedo Kondo et Luc Dormieux, Mécanique des milieux continus - Cours et
exercices corrigés, Références. Sciences-Ellipses Marketing.
[4] Fatima Sahban et Amar Kifani, Mécanique des milieux continus - Cours et exercices corrigés
Tome 1, Notions fondamentales, équations générales, élasticité classique à l'usage des étudiants de la
maîtrise de mécanique et des élèves des écoles d'ingénieurs, Publibook/Société écrivains.
[5] Temam Roger et Miranville Alain, Modélisation mathématique et mécanique des milieux continus,
Springer-Verlag Berlin Heidelberg.
[6] Jean Coirier et Carole Nadot-Martin, Mécanique des milieux continus : Cours et exercices corrigés,
Sciences Sup-Dunod.