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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION TECHNIQUE

ET PROFESSIONNELLE
***
Direction Départementale de l'Enseignement Secondaire, Technique et de la Formation
Professionnelle
***

Classe: Groupe:

1ère D4 N° 1

Réalisé par: Nom du professeur :

SAGBO Oswald Monsieur Bienvenu GODONOU

Année scolaire:

2019-2020
PLAN
- INTRODUCTION
- DEFINITIONS
- HISTOIRE DE L'UNIVERS
- STRUCTURE DE L’UNIVERS
- BIG-BANG EXPLOSION INITIALE A L'ORIGINE DE L'UNIVERS
- NAISSANCE DE LA TERRE
- EVOLUTION DE LA MORPHOLOGIE DE LA TERRE
- CONCLUSION
- BIBLIOGRAPHIE

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INTRODUCTION

Les Sciences de la Vie et de le Terre ont connu un essor fabuleux durant la dernière
moitié du 20ème siècle, avec la formulation de théories qui ont révolutionné notre façon de
comprendre l’origine de la Terre et son dynamisme. Nous sommes dans l’âge d’or de la
géologie. De nouvelles technologies ont ouvert des horizons, tant au niveau de l’observation de
l’ensemble du Globe, qu’au niveau de l’observation et de l’analyse des plus petits composantes
de la matière : observation et cartographie satellitaires, cartographie et analyse des fonds
océaniques, microscopie électronique, techniques sophistiquées d’analyse de la matière ; sans
parler de cette capacité phénoménale que nous avons maintenant de traiter des masses
d’informations concernant la Planète grâce à l’informatique. La démarche est devenue
multidisciplinaire, intégrant des disciplines comme la physique, la chimie, la biologie et
donnant naissance à des sous disciplines comme la géophysique, la géochimie, la bio géologie,
la bio géochimie etc… De tous temps, l’Homme s’est préoccupé sur l’origine et la connaissance
des planètes (en particulier la terre). Comment expliquer l’univers ? Le système solaire ? La
terre ?
DEFINITIONS

 UNIVERS

Pendant des millions d’années, l’espace est resté hors de portée des hommes, cloués au sol sur
leur planète. Comme tout objet inaccessible, il fait rêver et donne lieu à de nombreuses
interprétations. Des millénaires durant, on a d’ailleurs cru que le ciel était la résidence des dieux,
reposant dans la béatitude éternelle. Les hommes ont voulu en avoir le cœur net et sont allé sur
place. Ils n’y ont pas trouvé de présence divine, mais plutôt un endroit étrange, sans air, ni bruit,
ni odeur. Un paradoxe de la nature, caractérisé par l’absence et pourtant si hostile, car il est
tantôt le monde silence, tantôt le théâtre de gigantesque déluges énergétiques. L’énergie vide,
que les scientifiques ont bien du mal à cerner, bouscule notre perception usuelle du monde
actuelle.
L'Univers est l'ensemble de tous les astres, forme de vie, éléments et plus généralement la
matière qui compose le vivant en nous et autour de nous. Il est par définition le contenant de
tout ce qui existe, tout ce que l’intelligence humaine peut percevoir par ces sens et sa
technologie, à son échelle.
La cosmologie cherche à appréhender l'Univers d'un point de vue scientifique, comme
l'ensemble de la matière distribuée dans l'espace-temps.

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 TERRE

La Terre est une planète du Système solaire, la troisième plus proche du Soleil et la cinquième
plus grande, tant en taille qu'en masse, de ce système planétaire dont elle est également la plus
massive des planètes telluriques. Elle s'est formée il y a 4,54 milliards d'années environ et la
vie y est apparue moins d'un milliard d'années plus tard. La planète abrite des millions d'espèces
vivantes, dont les humains. La biosphère de la Terre a fortement modifié l'atmosphère et les
autres caractéristiques abiotiques de la planète, permettant la prolifération d'organismes
aérobies de même que la formation d'une couche d'ozone qui, associée au champ magnétique
terrestre, bloque une partie des rayonnements solaires, permettant ainsi la vie sur Terre.

1- HISTOIRE DE L’UNIVERS

On date en million d’année (en abrégé MA) certains évènements de l’histoire de l’univers, par
exemple :
- 13,7 MA : Le Big Bang
- 14 500 MA – 9 000 MA : la formation de étoiles
- 9 000 MA – 4600 MA : la formation des planètes

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2- STRUCTURE DE L’UNIVERS

L'univers est composé de milliards d'étoiles et d'autres objets célestes tels les planètes, les
comètes, les astéroïdes, etc. Tous ces corps se structurent en galaxies, amas et superamas.
Cependant, à grande échelle, la structure de l'univers est dite « lacunaire » car celui-ci est en
majorité constitué de vide. L'univers regroupe l’ensemble des éléments qui nous entourent.
Mais, si son contenu est plus ou moins connu, sa forme et sa taille totale demeurent
mystérieuses.

a- Les étoiles structurées en galaxies

À en croire les astronomes, et même si le nombre d'étoiles visibles à l’œil nu est infime, il y
aurait des milliards d’étoiles dans l'univers. Les étoiles s'organisent d'abord en galaxies, des
structures qui s'étendent sur environ 100.000 années-lumière. Il y aurait entre 100 et 200
milliards de galaxies dans l'univers tel que nous le connaissons. Celle dont fait partie le système
solaire a été baptisée la voie lactée et regroupe quelque 100 milliards d'étoiles. La voie lactée
est une galaxie spirale, mais les galaxies peuvent aussi prendre une forme elliptique ou même
irrégulière.

b- Les galaxies structurées en amas de galaxies

Les galaxies peuvent se lier entre elles par leur force de gravitation et former des
d'une dizaine de millions d'années-lumière. Celui auquel appartient la Voie lactée est appelé «
le groupe local». Parmi la trentaine de galaxies qu'il abrite, on trouve notamment la fameuse
galaxie d’Andromède. L'univers compterait environ 25 milliards d'amas de galaxies.

c- Les amas de galaxies structurés en superamas

Les amas de galaxies s'organisent ensuite eux-mêmes en superamas, des structures colossales,
de l'ordre de 150 millions d'années-lumière et composées de plusieurs dizaines d'amas chacune.
Dans l'univers visible, il y aurait quelque 10 millions de superamas.

d- La structure lacunaire de l'univers et le vide cosmique

Au-delà de l'aspect quantitatif, ce que l'on pourrait appeler « la trame » de l'univers se présente
sous la forme de filaments, comme un réseau tridimensionnel en toile d’araignée.
Entre les superamas, il existe donc d'immenses zones de vide (l'univers est « lacunaire »), des

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zones qui atteindraient, pour certaines, les centaines de millions d'années-lumière. Selon les
astronomes, ces zones de vide représenteraient quelque 90 % du total de l'univers

3- BIG BANG : Explosion initiale à l’origine de l’univers

Le Big Bang marque le début de l’Univers. Le Big Bang ou « GRAND BOUM » est un modèle
cosmologique utilisé par les scientifiques pour décrire l’origine de l’univers. Le Big Bang est
une théorie scientifique qui tente d'expliquer les premiers instants de l’Univers.
Il s'agit du commencement de l’expansion de l’Univers, il y a environ 13,7 milliards d’années,
lorsque l'Univers était extrêmement dense et chaud. Cette expression veut dire en français «
Grand Boum », mais c'est l'expression anglaise qui est utilisée. Ce n'est pas le début de l'Univers
comme on le dit souvent, car on ne sait pas ce qu'il y avait avant (ni même s'il y avait un avant).
Le Big Bang est une théorie scientifique en partie confirmée par certaines observations
astronomiques. Si on sait que l'univers était initialement chaud et très dense, la théorie ne dit
pas ce qui est à l'origine du Big Bang. C'est donc différent de la création du monde (hypothèse
religieuse).
Cet instant marque le début de la dilatation et de l’expansion de l’Univers. Le Big Bang n'est
pas une explosion : c'est la totalité de l'espace qui se dilate, et il n'est pas contenu dans un autre
espace plus grand. Le terme Big Bang a été utilisé pour la première fois en 1950. Au début,
c'est un physicien, Fred Hoyle (wp), qui a créé ce terme pour se moquer de cette nouvelle théorie
cosmologique. Ce physicien croyait, comme beaucoup d'autres scientifiques de cette époque,
que l'Univers avait toujours été le même. Aucune observation ne permet de savoir directement
ce qui s'est passé il y a 13,8 milliards d'années mais on peut quand même observer certains
phénomènes qui se sont produits 380 000 ans après le Big Bang.
Du fait de l’expansion, l'univers était par le passé plus dense et plus chaud. La chronologie du
Big Bang revient à déterminer (en marche arrière) l'état de l'univers à mesure que sa densité et
sa température augmentent dans le passé.

Le Big Bang s'est passé en plusieurs étapes :

Avant 10-43 secondes : l'ère de Planck

Personne n'a encore trouvé comment ni pourquoi, mais les astronomes savent aujourd'hui que
l'Univers est en expansion. Donc, il a bien fallu qu'à un moment donné, tout ce qui le compose

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soit rapproché dans un état infiniment dense et infiniment chaud. Cette période de l'Univers est
nommée " ère de Planck", en hommage au physicien allemand Max Planck.
A ces niveaux d'énergie, les lois connues de la physique sont incapables de décrire l'Univers, si
bien qu'on ne sait rien de ce qui précède ce "mur de Planck". Mais on pense qu'il y a 13,8
milliards d'année, l'Univers émerge de cet état et commence à se dilater et se refroidir.
Pour certains scientifiques, il est absurde de parler d'une singularité initiale, d'une origine ou
d'un instant "0". Il existe néanmoins différentes théories qui tentent de décrire l'Univers avant
ce "mur de Planck», comme par exemple la théorie des cordes, la gravité quantique à boucles,
la théorie du vide quantique, ou encore la cosmologie branaire.

10 - 43 à 10 -36 secondes : la Grande Unification

Aujourd'hui, nous connaissons quatre forces fondamentales :

- l'interaction (ou force) forte ;

- la force faible ;

- la gravitation ;

- la force électromagnétique.

Néanmoins, au moment du Big Bang, les conditions étaient si extrêmes qu'on pense que ces
quatre forces n'en faisaient en fait qu'une seule. Au fur et à mesure que l'univers s'est refroidi,
les forces se sont séparées, l'une après l'autre.

10 -36 à 10 -32 secondes : l'Inflation

Nous observons aujourd'hui qu'un côté de l'Univers visible ressemble beaucoup à l'autre. Il faut
pour cela que les côtés opposés de cet Univers aient été en contact suffisamment étroit pour
partager leurs caractéristiques. Aujourd'hui, ils sont si éloignés l'un de l'autre que la lumière n'a
pas eu le temps de voyager de l'un à l'autre. En théorie, une période d'expansion incroyablement
rapide, appelée inflation cosmique, aurait soufflé l’univers plus vite que la vitesse de la lumière.

3 à 20 minutes : création des noyaux d'atomes (nucléosynthèse)

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Trois minutes après le début de l'Univers, se trouvait déjà une mer chaotique de protons,
électrons et neutrons. Puis, à mesure que l'Univers se refroidissait, les protons et les neutrons
purent se combiner pour former des noyaux atomiques simples, principalement de l'hydrogène,
un peu d'hélium et un brin de lithium. Un processus appelé "nucléosynthèse". Cependant, il
faisait encore trop chaud pour que les électrons se joignent à la fête à ce stade.

380 000 ans : rayonnement du fond diffus cosmologique

Il a fallu encore 380 000 ans pour que les températures de l'Univers descendent en dessous de
3 000 degrés, ce qui permit aux électrons pour s'assembler aux noyaux atomiques. Jusqu'à ce
moment, les photons étaient continuellement absorbés et dispersés par le brouillard d'électrons
libres, donc la lumière ne voyageait pas bien loin. Lorsque les noyaux absorbent les électrons,
la lumière fut soudain libérée. C'est la même lumière que nous voyons aujourd'hui, étirée par
l'expansion de l'Univers et appelé Rayonnement du fond diffus cosmologique.

180 millions d'années : les premières étoiles

Les premières étoiles étaient énormes, peut-être 1 000 fois plus massives que notre Soleil. Elles
furent vitales dans l'histoire de l'Univers car elles réchauffèrent et ionisèrent le gaz hydrogène
autour d'elle. Au cœur de ces étoiles, de nouveaux éléments furent créés, avant d'être libérés
dans l'Univers et recyclés en nouvelles étoiles et finalement en planètes. Les premières étoiles
explosèrent en supernovæ.

500 millions d'années : les premières galaxies

Lorsque les premières étoiles explosent, elles laissent derrière elles des trous noirs qui
grandissent en fusionnant. Autour de ces trous noirs se regroupe toujours plus de gaz, et un
système d'étoiles se forme. Ce sont les premières galaxies, d'à peine quelques centaines
d'années-lumière de diamètre, mais très denses. Ces protogalaxies fusionnent les unes avec les
autres pour devenir les galaxies plus grandes que nous connaissons aujourd'hui.

600 millions d'années : la naissance de la Voie Lactée

L'étoile HE 1523-0901 du halo de la Voie Lactée serait âgée de 13,2 milliards d'années, ce qui
nous donne un âge minimum de notre galaxie. Le bulbe et le halo de la Voie Lactée se sont
formés dans un premier temps, les bras spiraux apparurent plus tard.

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1er milliard d'années : l'« âge des ténèbres »

Dans les trois quarts de l'Univers primordial (composé d'atomes d'hydrogène neutre), on ne
trouvait aucune étoile ni galaxie pour apporter de la lumière. On se réfère à cette période comme
l'« âge des ténèbres ». Les premières étoiles et galaxies se sont formées sur une période d'un
milliard d'années, produisant un rayonnement ultraviolet qui ionisa l'hydrogène neutre.

4 milliards d'années : premiers amas de galaxies

Les galaxies aiment copiner avec d'autres galaxies, liées par un soupçon innocent d'attraction
gravitationnelle. Nous les appelons amas de galaxies. Les premières se sont peut-être formées
il y a 10 milliards d'années. Ce sont les plus grands objets de l'Univers.

6 milliards d'années : l'énergie noire prend le relais

Il y a 8 milliards d'années, quelque chose change dans l'Univers : l'expansion cosmique cesse
de ralentir sous l'effet des forces de gravitation et commence à accélérer. Une force énigmatique
est à l'œuvre, l’énergie noire, qui continue aujourd'hui d'accélérer l'expansion de notre Univers.

9,4 milliards d'années : naissance du Soleil et des planètes

Notre système solaire ne fait que le tiers de l'âge de l'Univers. Il s'est formé lorsqu'un nuage de
gaz s'est effondré en une étoile. Un disque de gaz et de poussière a alors entouré notre Soleil
naissant et a fini par donner les planètes, dont notre Terre, la planète bleue.

4- HISTOIRE DE LA TERRE

La terre est la seule planète connue où existe la vie. Elle existe depuis 4600 millions d’années.
Elle est la troisième planète proche du soleil. Les principales étapes de l'histoire de la planète Terre
correspondent à différents temps géologiques. On les date en millions d'années (en abrégé MA) ou
souvent en milliards d'années (en abrégé MA). Principales périodes

- 4 600 MA - 3 900 MA : HADEEN : PREMIERS AGES DE LA TERRE.

L'Hadéen est la première époque de l'Histoire de la Terre. L'Hadéen est le premier éon de
l'histoire de la Terre. Il commence avec la formation de la Terre il y a environ 4,6 milliards
d'années pour se terminer à 4 milliards d’années, et dure donc 600 millions d'années (Ma).

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L'Hadéen, la division la plus ancienne des temps géologiques, forme avec l'Archéen et le
Protérozoïque (les deux éons suivants) le Précambrien. Cet éon correspond à la formation et à
la stabilisation de la Terre primitive. L'Hadéen n'est pas découpé en ères comme les autres éons,
mais peut se résumer en deux phases majeures :

A : 4,568 à 4,4 Ga, la période de l'océan magmatique et de la différenciation du noyau


métallique.

 Genèse probable de la Lune, probablement par impact géant d'un planétoïde dénommé
'Théia' sur la Terre, il y aurait environ 4,450 Ga.

B : 4,4 à 4,00 Ga, proto-croûte continentale.

 Grand bombardement tardif, qui serait responsable d'un accroissement significatif de la


présence d'eau sur la Terre (ainsi que de la présence de la plupart des cratères résiduels
de la Lune).
 Datation sur les zircons sédimentaires (Jack Hills (en)), 4,4 à 4,00 Ga.
 Inclusions de quartz, feldspaths et micas.
 Constitutions isotopiques de l'oxygène 18.

- 4 000 MA - 2 500 MA : ARCHEEN : APPARITION DE L’EAU SUR TERRE

L’Archéen est un éon de l’échelle des temps géologiques, subdivisé en quatre ères :
l’Éoarchéen (apparition supposée de microrganismes), le Paléoarchéen (la plus ancienne forme de
vie connue (bactérie de 3460 Ma d’âge) remonte à cette ère), le Mésoarchéen (existence avérée de
stromatolithes) et le Néoarchéen. L’Archéen commence en fait avec l’apparition certaine de la
vie sur Terre : ce point de départ étant imprécis et faisant l’objet de nombreuses recherches par
les spécialistes des origines de la vie, le début de l’Archéen restera sans doute une convention
encore quelque temps.

-2 500 MA - 542 MA : PROTEROZOÏQUE ; LES PREMIERS ETRES VIVANTS.

Il couvre à lui seul près de la moitié du temps d’existence de la planète Terre, entre l’Archéen
et le Phanérozoïque. Divisé en trois ères, il est marqué par plusieurs événements précis
relativement bien connus des paléontologues et géologues mais dont la datation est
approximative.

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Le Protérozoïque contient 3 époques : le Paléoprotérozoïque, le Mésoprotérozoïque et le
Néoprotérozoïque. Les évènements les mieux identifiés sont :

 la transition vers une atmosphère oxygénée, qui se produit probablement durant le


Paléoprotérozoïque, ce qu'on appelle la Grande Oxydation ;
 plusieurs glaciations, dont la plus sévère se produit durant le Néoprotérozoïque ;
 la période de l'Édiacarien, où l’évolution d’organismes à corps mou s’accélère.

Au cours de cet éon, les noyaux continentaux, également appelés boucliers continentaux,
apparus durant l’Archéen, montrent une forte croissance. À la fin du Protérozoïque, le volume
de la masse continentale se stabilise.

Le Cambrien s'étend de 542 MA à 488 MA. C'est le début de l'éon phanérozoïque.

Pendant le Cambrien, la vie n'existe que dans les océans.

5- EVOLUTION DE LA MORPHOLOGIE DE LA TERRE

L'histoire de la Terre est découpée en quatre éons. Les trois premiers, qui couvrent les 4
premiers milliards d'années de l'histoire de la Terre sont parfois regroupés au sein d'un superéon
nommé le Précambrien. Pour un même intervalle de temps géologique, les éons et les
éonothèmes portent des noms identiques.

Les quatre éons terrestres sont les suivants, du plus ancien au plus récent :

 Hadéen (de - 4,6 à - 4 milliards d’années),


 Archéen (de - 4 à - 2,5 milliards d’années),
 Protérozoïque (de - 2,5 à - 0,541 milliards d’années),
 Phanérozoïque (depuis l’explosion biologique cambrienne il y a 541 millions d’années,
jusqu'à nos jours).

Le terme éon est également utilisé dans le cadre de la planétologie pour permettre de décrire
l'histoire des planètes.

Les différentes subdivisions de l'échelle des temps géologiques correspondent à des conditions
paléo-environnementales, paléontologiques ou sédimentologiques similaires et homogènes
dans chacune. Les ères sont définies selon des arguments paléontologiques et géodynamiques,

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bien que les premiers l'emportent sur les seconds dans la limitation des ères du fait de leur
antériorité par rapport aux études géodynamiques.

La base du Paléozoïque, première ère du Phanérozoïque, se caractérise par les grandes bio
diversifications cambrienne et ordovicienne et par l'apparition et la prolifération des fossiles à
carapaces et coquilles ; cette ère est marquée par la présence du taxon des trilobites et est
marquée par deux cycles orogéniques : le calédonien et l'hercynien. La limite Paléozoïque /
Mésozoïque est caractérisée par la crise biologique du Permien-Trias (la plus sévère des cinq
grandes extinctions, qui voit la disparition de taxons caractéristiques de l'ère Paléozoïque
comme les trilobites et les fusulines), par la fragmentation du supercontinent de la Pangée et
une discordance stratigraphique dans plusieurs régions du monde (Amériques, Sibérie...) : elle
marque la fin du cycle hercynien et le début du cycle alpin.

L'ère Mésozoïque est définie par la présence des grands dinosaures non-aviens, des ammonites
et des nummulites. Les mammifères, apparus simultanément avec les dinosaures, sont alors de
taille modeste (les plus grands ont la taille d'un blaireau) mais sont numériquement fort
nombreux et plus divers qu'aujourd'hui du point de vue de la classification. L'ère est marquée
par une série d'orogenèses à l'origine de la ceinture alpine6,7 et s'achève par une phase
d'extinction massive qui voit disparaître des taxons comme les ammonites, les dinosaures non-
aviens ou les ptérosaures : c'est la crise Crétacé-Tertiaire abrégée en K/T, dont l'issue inaugure
le Cénozoïque.

L'aube de l'ère Cénozoïque voit d'abord de grands oiseaux non-volants prendre les niches
écologiques terrestres libérées, mais ensuite et rapidement, en mer comme sur terre et dans les
airs, les mammifères se diversifient et certains acquièrent à leur tour des dimensions
imposantes. L'ère est marquée en son milieu par la grande coupure Éocène-Oligocène (en lien
avec une chute de météorite dans l'actuelle baie de Chesapeake et une autre en Sibérie centrale8,
et à sa fin (les deux à trois derniers millions d'années avant le présent) par un cycle de glaciations
entrecoupées de périodes inter-glaciaires (nous sommes dans l'une de celles-ci).

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CONCLUSION

La terre est une planète du système solaire de forme sphérique, formée de couches
concentriques qui sont de la surface vers sa profondeur : la croûte, le manteau et le noyau. À
l’extérieur elle présente 4 enveloppes : la lithosphère, l’atmosphère, la biosphère et
l’hydrosphère. La lithosphère est découpé de plusieurs unités mobiles appelées plaques.la
biosphère, ensemble des êtres vivants, aujourd’hui florissant a débuté dans l’hydrosphère avant
de conquérir les milieux terrestres et l’atmosphère.

La terre s’est formée il y a au moins 4.5 milliards d’années par accrétion des poussières qui ont
progressivement constitué des objets volumineux. Par gravité, ces objets ont attiré d’autres
objets voisins plus petits. Le volume de la terre a alors augmenté progressivement jusqu’à

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atteindre sa grosseur actuelle. À partir de ce moment, la terre a commencée à s’organisée en
couches concentriques. Au cours de son refroidissement, les vapeurs d’eau des rejets
volcaniques ont été condensées en eau liquide qui a formé les océans. Aujourd’hui cette terre
présente une vie florissante et une atmosphère riche en CO2, CH4, O2, N2, vapeur d’H2O et
d’autres déchets de l’industrie.

6- BIBLIOGRAPHIE

 Stephen Giner, Miroirs de la Terre, éd. Presses du Midi, (ISBN 978-2-8127-0188-7), p. 32, 33


fr.wikipedia.org/wiki/chelle_des_temps_gologiques?iorg_service_id_internal=1547440102
204384%3BAfrU2IeaSJi6jhMf

 (en) Arthur Holmes, The Age of the Earth, Londres, Harper, 1913, 196 p. (lire en ligne)

 [Cotillon 1988] Pierre Cotillon (préf. Jean Aubouin), Stratigraphie, Paris, Dunod,
coll. « Géosciences », juin 1988, 1re éd., 185 p. (ISBN 2-04-012338-5)

 [Aubouin et al. 1978] Jean Aubouin, Robert Brousse et Jean-Pierre Lehman, Précis de
géologie : Stratigraphie, t. 3, Paris, Dunod, 1978 (réimpr. 1975), 3e éd. (1re éd. 1967), 685 p.
(ISBN 2-04-016420-0)

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