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REPUBLIQUE DU CAMEROUN FACULTE D’AGRONOMIE ET DES

REPUBLIC OF CAMEROON SCIENCES AGRICOLES


UNIVERSITE DE DSCHANG FACULTY OF AGRONOMY AND
THE UNIVERSITY OF DSCHANG AGRICULTURAL SCIENCE
BP 96, Dschang (Cameroun)
BP 222, Dschang (Cameroun)
Tél. /Fax (237) 233 45 13 81
Website: http://www.univ-dschang.org. E-mail: ed.fasa@univ-dschang.org
E-mail: udsrectorat@univ-dschang.org E-mail : fasa@univ-dschang.org

FACULTE D’AGRONOMIE ET DES SCIENCES AGRICOLES

FACULTY OF AGRONOMY AND AGRICULTURAL SCIENCES

DEPARTEMENT SOCIO-ECONOMIE RURALE ET VULGARISATON AGRICOLE

DEPARTMENT OF AGRICULTURAL EXTENSION AND RURAL SOCIO-ECONOMY

MAPPING DU SYSTEME DE VENTE D’INTRANTS


POUR LA CACAOCULTURE DANS LES LOCALITES
DE NTUI ET MAKENENE, REGION DU CENTRE AU
CAMEROUN.
Projet de recherche du Master of science Vulgarisation Agricole, Innovation et
Développement
Research project of the Master of Science Agricultural Extension, Innovation and
Development
Option: Économie et Sociologie Rurales

Par : NSANGOU NJANKOUO Abdoulay

By : NSANGOU NJANKOUO Abdoulay

Matricule : CM-UDS-12ASA0368

Registration Number  : CM-UDS 12ASA0368

Directeur : Guillaume FONGANG

Janvier 2020
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION

1-1 Contexte
Les projections réalisées par l’ONU citée par Deheuvels (2011) indiquent que la
population mondiale à l’horizon 2050 va atteindre 9,7 milliards de personnes.
Conséquemment, la population en Afrique subsaharienne devrait passer de 856 millions en
2010 à 02 milliards d’individus, soit 218 millions d’habitants (environ 30% de la population
totale) qui souffriront de malnutrition (PNUD, 2012). La croissance économique et la
réduction de la pauvreté en Afrique peuvent être réalisées en procédant à l’amélioration de la
productivité et de la rentabilité de l’agriculture à travers le développement du secteur des
intrants agricoles (Crawford et al, 2013).
Le secteur des intrants agricole a un impact critique sur la productivité agricole d'une
nation. Il influence l'accès des agriculteurs à l'utilisation de la productivité amélioré des
intrants. Le Réseau d'information de Marché Agricole Africain (AFAMIN) a décrit les
intrants agricoles sous forme de semences améliorées, plants, géniteurs, aliments pour
animaux, vaccins, engrais, produits agrochimiques, machines et outils (Ogunlade et al, 2012).
Parmi tous ces intrants, les semences sont les cycles plus cruciaux de production car c'est le
seul intrant biologique sur lequel tous les autres composants sont appliqués, donc la qualité et
la quantité du rendement d'une culture dépendent fortement sur la qualité des semences
utilisées pour la production. Dans de nombreuses communautés rurales où les activités
agricoles actives prennent place, les petits agriculteurs ne peuvent pas accéder à des variétés
de semences; en partie à cause de l'éloignement des marchands d’intrants ainsi que l'accès aux
semences de qualité (FAO, 2009). Certains agriculteurs parcourent souvent au moins 20 à 30
kilomètres pour acheter des engrais, des semences et d'autres intrants, ce qui augmente le coût
de production (Morris et al. 2007).
Les entrepreneurs ruraux qui quelque temps sont des agriculteurs eux-mêmes subissent
des compétences en affaires (Ogunlade et al, 2012). Ils jouent un très un rôle crucial pour
répondre aux besoins des agriculteurs en ce qui concerne des intrants agricoles. Par exemple,
pendant la mise en œuvre du soutien à l'amélioration de la croissance (GES) au Nigéria, les
agro-commerçants se sont vu attribuer un rôle essentiel pour lutter contre les inefficacités
dans la distribution des principaux intrants agricoles. Malgré le rôle critique joué par les agro-
commerçants dans les secteurs des intrants agricoles, ils sont encore peu nombreux et limités
géographiquement et disperser dans la plupart des pays africains. L'Ouganda avait moins en
2001 alors que la Tanzanie n’avait que 500 concessionnaires d'intrants en 2003 (Morris et al.
2007).
Au Cameroun en particulier dans les localités de Ntui et Makenéné dans la région du
centre, plus de 82% des producteurs utilisent des fertilisants (engrais chimiques) dans les
exploitations, depuis 2010 ceci pour améliorer la production. Ces engrais chimiques ont une
forte teneur en principes actifs et également une forte rémanence et 18% seulement font
recours à la fumure organique non seulement du fait de leurs faibles pouvoirs d’achat, mais
aussi pour des raisons liées à la tradition et aux coutumes, qui n’encouragent pas l’utilisation
des produits chimiques (TCHUIKOUA et al,. 2016). Selon la même source, les habitants de
Ntui et Makenéné sont conscients du fait que l’utilisation des engrais chimiques dans les
activités agricoles peut avoir un impact négatif sur la santé humaine à moyen ou long terme.
Les OP justifient le recours aux engrais chimiques par la volonté d’accroitre la production
pour satisfaire à la fois la demande locale et celle des grands centres de consommation.
Depuis quelques années qu’elles utilisent les techniques modernes (mécanisation, semences
améliorées et engrais) dans leurs pratiques agricoles, le rôle des OP dans la production des
cultures vivrières s’agrandit au fil du temps.
Les informations sur les systèmes de vente au Cameroun plus particulièrement dans
les localités de Ntui et Makenéné, en termes de types de produits vendus ainsi que le nombre
de concessionnaires (grossiste, intermédiaires, coaxers) et comment ils sont dispersés à travers
le pays n'a pas été documenté avec précision (TCHUIKOUA et al,. 2016). C’est pourquoi
cette étude va tenter de montrer le système de vente des intrants agricole dans ces deux
localités à haut rendement agricole dans la région du centre au Cameroun, en vue de
comprendre leurs emplacements.
1-2 PROBLEMATIQUE
L'ajustement structurel a ouvert la voie à une série de mesures libérales dans l'économie
camerounaise. Les offices de commercialisation ont été restructurés, privatisés voire dissous.
L'ONCPB sera liquidé en 1991, l'Office National du Cacao et du Café (ONCC) reprendra
certaines de ses missions. Cette période marque aussi le début de l'ère de la libéralisation du
commerce, avec son corollaire de suppression des monopoles. Les commerçants privés sont
désormais autorisés à prendre activement part à la commercialisation des produits agricoles
relevant autrefois de façon exclusive de l'État. Le paysan est libre de vendre à qui il veut sans
contrainte à lui fixée. La libéralisation du commerce suppose également l'abolition des prix
fixes. Les prix des engrais sont élevés, et les producteurs agricoles qui font face à de fortes
contraintes de liquidité ne peuvent supporter le coût de l’achat de l’engrais. Ce problème
d’inaccessibilité financière est d’autant plus élevé en période de soudure, quand les
producteurs doivent installer leurs cultures, et en conséquence les producteurs ont plus de
difficultés à satisfaire leurs besoins en liquidités (Holden et Lunduka, 2014
Avec l'application de la NPA, le rôle de l'État a profondément été modifié dans le
secteur agricole. Les mesures de protection et d'encadrement dont bénéficiaient les
agriculteurs ont été levés. Il fallait dès lors pour ces agriculteurs exercer leurs activités comme
tout entrepreneur privé. Cela suppose donc l'acquisition des intrants aux prix du marché. Dès
1989, la distribution gratuite d'intrants sera suspendue. Cette mesure sera suivie d'un arrêt des
subventions aux engrais, pesticides et herbicides. On observe dès lors une privatisation de la
distribution des engrais. Une étude de (FOLEFACK et al., 2004) montre que la fourniture en
intrants est assurée à 80 % par des opérateurs privés dont 52 % seulement d'entre eux ont un
agrément. Les 20 % résiduels sont assurés par les organisations paysannes. Tout de même,
l'État camerounais, conscient de la place qu'occupe le secteur agricole dans l'économie du
pays, a toujours pris des mesures spéciales pour ce secteur. C'est ainsi que les engrais et
certains matériels d'élevage ont été, pendant plusieurs années, exonérés de la TVA. Cette
mesure sera levée par la loi de finances de 2006.
Avec, le recul de l'État du secteur, les institutions internationales ont accru leur rôle
dans le secteur agricole et la fourniture des engrais aux agriculteurs (FAO, 2008). Ces
initiatives s'inscrivent dans le cadre de projets financés par ces institutions. Les bénéficiaires
sont généralement des organisations paysannes dont l'émergence a été favorisée par le
désengagement de l'État. Cependant, au vue des contraintes précédemment, on peut se
demander si le système mis en place pour la vente d’intrants dans les localités de Ntui et
Makenéné région du centre est réellement à mesure de rendre service aux producteurs des
cacaos de manière efficace et durable ? Ainsi, des réponses aux questions suivantes nous
permettront de savoir si elles le sont ou pas. Ces questions sont entre autres:
1. Quels sont les acteurs impliqués dans le système de vente d’intrants dans les localités
de Ntui et Makenéné?
2. Quels sont les intrants disponibles pour la cacaoculture dans les localités de Ntui et
Makenéné?
3. Quels est le mode d’acquisition et d’utilisation de ces intrants dans les localités de
Ntui et Makenéné?
4. Quels sont les difficultés d’accès des producteurs aux engrais dans les localités de Ntui
et Makenéné?
1.3 OBJECTIF DE L’ETUDE
La présente étude a pour objectif de faire un mapping du système de vente d’intrants pour la
cacaoculture dans les localités de Ntui et Makenéné, région du centre au Cameroun; plus
spécifiquement, il s’agira:
1. D’identifier les acteurs impliqués dans le système de vente d’intrants dans les localités
de Ntui et Makenéné;
2. Présenter les intrants disponibles pour la cacaoculture dans les localités de Ntui et
Makenéné;
3. Décrire le mode d’acquisition et d’utilisation de ces intrants dans les localités de Ntui et
Makenéné;
4. D’analyser les difficultés d’accès des producteurs aux engrais dans les localités de Ntui
et Makenéné.
1.4 HYPOTHESES DE RECHERCHE
A partir des éléments de la revue de la littérature et du cadre conceptuel, les trois hypothèses
de la recherche seront confirmées ou infirmées dans le chapitre 4.
H1 : Les acteurs impliqués dans la vente d’intrant dans les localités de Ntui et Makenéné sont
formellement reconnu.
H2 : L’intrant (engrais) agricole disponible dans les localités de Ntui et Makenéné sont
destiné à la production du cacao.
H3 : Les producteurs sont satisfaits des services rendus par les vendeurs d’intrants dans les
localités de Ntui et Makenéné.
H4 : Les difficultés d’accès des producteurs aux intrants dans les localités de Ntui et
Makenéné sont entre autre la disponibilité, le prix.

1.5 IMPORTANCE DE L’ETUDE

1.5.1 Au Gouvernement camerounais 

Cette étude s’avère pertinente et nécessaire pour informer les décideurs politiques des
défaillances dans la coordination de la gestion des subventions dans le but de minimiser les
difficultés d’accès des producteurs à la subvention aux engrais. L’identification des
exploitations qui n’ont pas accès aux subventions permet également de connaître les facteurs
explicatifs du non-accès de certains producteurs aux engrais. Finalement, la pertinence
scientifique de cette recherche se situe au niveau de la contribution qu’elle fait à combler le
vide en matière d’analyse spécifique de la coordination des acteurs dans la distribution des
intrants agricoles, vu que peu d’étude sont faites sur la question.
1.6 ORGANISATION DU MEMOIRE

En vue de répondre à nos objectifs de recherche, le travail sera structuré autour de cinq
chapitres. Le premier chapitre qui s’achève avec cette partie présentera l’introduction, la
problématique et les objectifs de recherche. Le chapitre 2 présentera une revue de la
littérature sur le fonctionnement de cette filière (intrant), le cadre théorique et conceptuel qui
traitera de la définition de quelques concepts. Ensuite le chapitre 3 présentera la méthodologie
de l’étude et le chapitre 4 présentera les résultats de l’étude de la recherche enfin le chapitre 5
la conclusion et aux recommandations.
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

Ce chapitre, qui traitera de la démarche méthodologique, présentera la zone, la population


d’étude, les techniques d’échantillonnage et d’analyses des données.

3.1 PRÉSENTATION DE LA REGION DU CENTRE


3.1.1 Localisation

L’étude sera déroulée dans la Région du Centre Cameroun qui s’étend entre le 10 e et le
15e degré de longitude Est et le 3 e et le 6e degré de latitude Nord et couvre une superficie de
68 953 Km² avec une densité de population de 51,1 habitants/Km 2 (MINEPAT, PNUD, INS,
2010).

Le Chef-lieu de la Région du Centre est Yaoundé qui abrite le siège des institutions de
la République. Cette région compte dix (10) départements : le Mfoundi, la Mefou et Afamba,
la Mefou et Akono, le Nyong et So’o, le Nyong et Mfoumou, le Nyong et Kellé, la Haute
Sanaga, le Mbam et Kim, le Mbam et Inoubou et la Lékié. Elle compte 70 arrondissements et
52 communes (MINEPAT, PNUD, INS, 2010). L’étude a été déroulée dans deux (02) des dix
départements à savoir : le Mbam et Kim et le Mbam et Inoubou. Les figures 01 et 02
présentent la localisation de la zone d’étude.

Zone d’étude

Figure 1 : Localisation de la région du Centre sur la carte du Cameroun

Source : http://www.afvcameroun.com/img/cartecameroun_provinces.jpg
Départements D’étude

Figure 2 : Localisation des départements de l’étude dans la région du Centre


Source :https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a8/Centre
_divisions.png/300px Centre_divisions.png

3.1.2. Contexte agro écologique

La Région du Centre est caractérisée par un climat équatorial de type guinéen, à quatre
saisons : deux saisons de pluies et deux saisons sèches qui favorisent aussi bien le
développement des cultures pérennes que des cultures vivrières.

Malgré une hydrographie abondante marquée notamment par la présence des grands
fleuves tels que la Sanaga (918 km) et le Nyong (800 km), les cours d’eau n’ont aucun impact
sur le transport des personnes et des biens de cette région. Ils sont plutôt exploités pour le
sable et la pêche.

On y trouve des sols ferralitiques qui sont le plus souvent, des sols très pauvres,
présentant un potentiel de fertilité variable.

3.1.3. Milieu socioéconomique

Selon le troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (2010), la


population de la région du Centre est de 3 525 664 habitants. La population urbaine de cette
région représente près de 74,8% de sa population totale.

Sur le plan sanitaire, l’essentiel des formations sanitaires de renom se trouve à


Yaoundé : l’Hôpital de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), le Centre
Hospitalier Universitaire (CHU), l’Hôpital Central, l’Hôpital Général, l’Hôpital Militaire,
l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique. L’on dénombre, en outre, 29 districts de santé,
37 Hôpitaux de district, 42 Centres Médicaux d’Arrondissement et 551 Centres de Santé
Intégrés (MINEPAT, PNUD, INS, 2010).

Au plan éducatif, l’on compte plus de 1304 établissements maternels, 2553 écoles
primaires, 50 établissements secondaires d’enseignement technique, 199 établissements
secondaires d’enseignement général et 211 établissements privés d’enseignement général et
technique, quatre universités dont deux d’Etat et deux privées (UCAC à Yaoundé, Université
Protestante à Nanga Eboko).

En matière d’infrastructures de transport, la longueur totale du réseau routier de la


région est de 11 036 km, représentant 22,2% du réseau national (49 802 km). Les routes
rurales représentent 63,7% du réseau routier régionale, soit 7 028 km. Ladite région abrite
l’un des trois aéroports internationaux du Cameroun, à savoir l’aéroport de Yaoundé
Nsimalen.

L’agriculture de rente, est l’une des principales sources de revenus. Les cultures
vivrières et maraîchères sont d’un apport important à l’économie de cette région. L’élevage
du gros bétail, presque inexistant, est en partie compensé par un élevage avicole très
développé. La pêche est essentiellement continentale et n’est réellement importante que sur le
Nyong et la Sanaga. L’agriculture moderne se résume aux plantations industrielles de la
Société Sucrière du Cameroun (SOSUCAM) et de la Société Industrielle des Tabacs du
Cameroun (SITABAC).

3.2 JUSTIFICATION DU CHOIX DE LA ZONE D’ÉTUDE

En vue d’analyser la capacité des acteurs à rendre service de manière durable à


l’agriculture dans la localité de Ntui et Makenéné, il sera question pour nous de rechercher et
d’identifier où ces acteurs sont implantés. D’autres régions du Cameroun, autre que la région
du Centre, aurait pu aussi abriter cette recherche dans la mesure où des distributeurs d’intrants
existent également dans les régions du Sud-ouest, du Sud, de l’Est, et du Littoral.

Toutefois, la raison qui a influencé le choix la Région du Centre est le fait que ladite
zone constitue le deuxième plus grand bassin de production de cacao. Selon Langrand (2013),
elle contribue à 35% de la production nationale de cacao, après le Sud-ouest (50%) et suivie
des régions du Sud et de l’Est, qui contribuent respectivement à 10% et 5%. Le choix a été
davantage motivé par le fait que les deux Département (Mbam et Kim et Mban et Inoubou),
sont des bassins de production du cacao et des cultures vivrières.
3.3. POPULATION ET ÉCHANTILLONNAGE

Cette section présente la population d’étude et décrit la méthode d’échantillonnage.


Nous allons élaborer un questionnaire d'enquête qui sera constitué de trois catégories de
personnes à savoir les concessionnaires d’intrants, les coaxers et les agriculteurs (la
provenance des intrants pour améliorer les cultures ainsi que le mode d'utilisation d'intrants).
Il sera divisé en plusieurs sections.

- La première section comprend des informations générales sur l'identification et la


localisation de l'enquêté,
- la section 2 fournit des informations socio démographiques ou la variabilité
socioéconomique (Elle renseigne sur l'activité économique la plus importante
pratiquée par l'agriculteur),
- la section 3 donne des indications sur le mécanisme d’approvisionnement des
engrais. Elle traite de l'accès aux services agricoles de base. Elle renseigne sur la
présence ou non de boutiques d'intrants dans les localités. Elle fournit aussi des
informations sur les endroits où l'agriculteur s'approvisionne en intrant ainsi que la
période d'achat. Elle cherche également à savoir les types de produits les plus utilisés
pour la production et leur période de demande.
3.4. SOURCES DE DONNÉES

Pour mener à bien cette étude, deux sources de données seront utilisées : les sources de
données primaires et les sources de données secondaires.

3.4.1. Sources de données secondaires

Les données secondaires seront obtenues à partir d’articles et des livres, qui seront
consultés, à travers quelques sites internet, au Ministère de l’agriculture et du développement
rural (MINADER) : les documents issus de cette source traitent des engrais homologués au
Cameroun et les mesures prescrites pour leurs utilisations.

3.4.2. Sources de données primaires

Ces données seront recueillies au moyen des questionnaires, des entretiens et des
observations.

Dans l’optique de collecter les données auprès de ces acteurs, trois (03) questionnaires
seront élaborés, l’un sera destiné aux concessionnaire, et l’autre aux coaxers et ensuite aux
producteurs. Les outils élaborés aux fins de la collecte des données primaires seront constitués
des questionnaires et du guide d’entretien adaptés à l’échantillon (unité d’observation). Les
questionnaires seront conçus et administrés auprès des producteurs et fournisseurs d’engrais
et le guide d’entretien aux agents des services de l’agriculture
3.5. TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNÉES

Les données recueillies seront contrôlées avant d’être codifiées, traitées puis
analysées. Les logiciels EXCEL et IBM SPSS version 20.0 (Statistic Package for Social
Sciences) seront utilisés pour les analyses des données. La statistique descriptive va
permettre d’analyser les informations recueillies lors de l’étude.

a) Chronogramme des activités

Périodes Activités Lieux Matériels (moyens)

05/02/2020 Prise de contact Yaoundé /

Yaoundé
23/01/ -05/02/2020 Validation protocole /

Revue de la littérature et Yaoundé


06-20/02/2020 élaboration des Tirages des questionnaires
questionnaires
Transport
28/02/-30/03/2020 Nui
Descente sur le terrain Support des notes
(1mois) Makenéné
marqueurs et stylos
Transport:
Traitement et analyse des
05/04-21/04/2020 Dschang Yaoundé-Dschang
données

Validations des résultats


30/04-06/05/2020 par les encadreurs de Yaoundé /
terrain
Validation du mémoire
Yaoundé-
07/05-15/05/2020 par le superviseur Transport
Dschang
académique

30/05/2020 Dépôt du mémoire Dschang /


BIBLIOGRAPHIES
Abena, Etoa Pierre. 2009. Les mesures prises par le gouvernement pour parvenir à une
économie cacaoyère durable : cas du Cameroun.Hotel Hyatt regency port of Spain,
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Hietet, N. J. D.2005.Valeur socio-économique des agro-forêts à base de cacaoyer : cas de la
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Costa Rica. SUPAGRO. Ecole Doctorale Systèmes Intégrés en Biologie, Agronomie,
Géosciences, Hydro sciences, Environnement. Montpellier. France.

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