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PREVALENCE DE L’HYPERTENTION ARTERIELLE
Etude réalisé au centre de santé de Sainte Claire
Par
Dr. Codio Carène Sandie
Rapport de fin de service social
Port‐Au‐Prince
Haïti
Juin 2020
« Les opinions et considérations émises dans ce travail de
recherche sont de la seule responsabilité de l’auteur »
Table des matières
INTRODUCTION
L'hypertension artérielle appartient au groupe des maladies
chroniques non transmissibles. C’est une maladie qui se développe en
présence d'un ensemble de facteurs de risque qui sont pour la plupart
évitables.
Selon l’organisation mondial de la santé (OMS) un adulte sur
trois dans le monde est atteint d’hypertension artérielle, affection
responsable de près de la moitié des décès par accident vasculaire
cérébral et cardiopathie (1). Ces complications sont directement liées
à l'augmentation de la pression artérielle et le temps d'évolution. Le
traitement précoce présente des avantages importants en termes de
prévention des complications, ainsi qu'un moindre risque de
mortalité.
De ce fait dans ce rapport nous tenons à présenter le problème
que représente l'hypertension artérielle, la maladie chronique la plus
fréquente au monde et qui contribue le plus à la mortalité, et aussi la
prévalence de celle‐ci au centre de santé pendant la période de
novembre 2019 à janvier 2020.
Hypertension Artérielle
1‐ Définition
La pression artérielle est la force que la circulation sanguine
exerce sur les parois des artères. Elle oscille au rythme des pulsations
du cœur entre une valeur diastolique <90mm Hg et une valeur
systolique <140mm Hg qui correspondent respectivement au
remplissage du ventricule gauche et à la contraction du ventricule
gauche (2).
2‐ Classification
Selon les dernières recommandations de la « American Heart
Association (AHA) » (3)
Pression artérielle normale PA inférieures à 120/80 mm Hg
Pression artérielle élevée PA systolique entre 120 et 129 mm
Hg
plus PA systolique inférieure à 80
mm Hg
HTA de grade 1 PA systolique entre 130 et 139 mm
Hg ou
PA diastolique entre 80 et 89 mm Hg
HTA de grade 2 PA systolique supérieure ou égale à
140 mm Hg ou
PA diastolique supérieure ou égale à
90 mm Hg
Crise hypertensive PAS supérieure à 180 mm Hg et/ou
PAD supérieure à 120 mm Hg avec
des patients nécessitant un
changement urgent de traitement
s'il n'y a pas d'autres indications ou
problèmes ou requérant une
hospitalisation immédiate en cas de
signes d'atteintes d'organes
3‐ Épidémiologie
Le taux de prévalence de l’hypertension augmente en fonction
de l’âge de la population. Chez les personnes âgées de 20 à 30 ans, ce
problème concerne une personne sur dix, mais il atteint une personne
sur deux parmi les quinquagénaires. À l’échelle mondiale, le nombre
de personnes hypertendues est passé de 600 millions à un milliard,
entre 1980 et 2008.
Les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux
sont les premières causes de mortalité dans la plupart des pays ;
chaque année, un tiers des décès dans le monde (soit 17,3 millions)
sont imputables aux maladies cardio‐vasculaires. Les conséquences de
l’hypertension entraînent 8,4 millions de décès par an, et ce problème
de santé est la cause directe de 13 % des décès au niveau mondial.
C’est également la cause principale de 45 % des décès dus à un
problème cardio‐vasculaire et de 51 % des décès par accident
vasculaire cérébral. C’est pourquoi l’hypertension est une menace
pour la santé publique mondiale. On observe la prévalence la plus
élevée dans certains pays à revenu faible d’Afrique, où l’on estime que
le taux est de 40 % chez l’adulte (4).
Selon un article du journal Le Nouvellite, l’hypertension
artérielle est la première cause de l’insuffisance rénale terminale
amenant à la dialyse dans 48% des cas contre 8% pour le diabète,
selon le Collège haïtien de médecine interne et le groupe des 8
néphrologues haïtiens à partir des statistiques du service de dialyse de
l’HUEH et des données de l’HUM.
Haïti a la plus forte prévalence de l’hypertension artérielle dans
la Caraïbe, selon Healthy Caribbean Coalition Initiatives (HCCI). La
prévalence de l’Hypertension artérielle en Haïti est de 49% entre les
âges de 25 à 39 ans et 69 % après 40 ans, selon la FHADIMAC (Diabetes
and Metabolism 2006) (5).
4‐ Méthodes et critères diagnostiques
Trois méthodes sont recommandées : les mesures en clinique, le
monitorage ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) ainsi que la
mesure de la pression artérielle à domicile (6).
Mesures en clinique : La méthode la plus utilisée est la méthode
auscultatoire. Sujet assis ou allongé au repos physique et psychique
depuis plus de 5 minutes, à distance de plus de 30 minutes d’un effort
physique d’une prise de café ou d’exposition à la cigarette. Mesurer la
PA aux deux bras à la première consultation pour rechercher une
asymétrie tensionnelle et 1 et 5 minutes après le passage en
orthostatisme dans les cas où une hypotension orthostatique est
suspectée, notamment chez le sujet âgé et chez le diabétique.
Monitorage ambulatoire (MAPA) : améliore la prédiction du
risque cardiovasculaire, est mieux corrélée à l’atteinte des organes
cibles et évalue mieux la réduction de pression sous traitement. Doit
être faite sur 24 heures et correspondre à une période d’activité
habituelle soit une mesure toutes les 15 minutes ou encore une
mesure toutes les 15 minutes pendant la période diurne et toutes les
30 minutes pendant la période nocturne.
Les limites supérieures des valeurs normales sont fixées à 130–135/85
mmHg en période de jour, 120–70 mmHg en période de nuit, et 125–
130/80 mmHg sur 24 h.
La mesure à domicile : améliore également la prédiction du
risque cardiovasculaire, est mieux corrélée à l’atteinte des organes
cibles et améliore l’adhésion du patient à son traitement. Selon
l’objectif poursuivi, les mesures sont faites au lever, avant le dîner et
au coucher.
5‐ Physiopathologie
La régulation à court terme de la pression artérielle se fait par
les barorécepteurs déclenchés par l'augmentation de la TA et les
chémorécepteurs déclenchés par l’hypoxémie, l’hypercapnie et
l’acidose. Récepteurs placés au niveau de la carotide et de l’arche
aortique.
A moyen terme interviennent les hormones
Le système RENINE‐ANGIOTENSINE‐ALDOSTERONE : sous
l'action de la rénine, libérée par l'appareil juxtaglomérulaire
rénal, l’angiotensinogène (D2‐globuline d'origine hépatique) est
converti en angiotensine I (inactive) qui sera, sous l'action de
l'enzyme de conversion, à l’action maximale au niveau de
l'endothélium des capillaires pulmonaires, convertie en
angiotensine II (le plus puissant facteur vasoconstricteur). Enfin
sous l'action des angiotensinases plasmatiques et tissulaires,
l'angiotensine II est convertie en angiotensine III (le plus puissant
facteur de stimulation de la sécrétion d'aldostérone)
Les peptides natriurétiques sont les principaux facteurs qui
contrecarrent les effets de ce système.
A long terme interviennent les mécanismes rénaux en contrôlant le
volume de liquide extracellulaire (7).
6‐ Etiologie
L’hypertension artérielle peut être d’origine :
Primaire, impliquant les facteurs génétiques et les facteurs de
risques liés au style de vie
Secondaire à des maladies rénales, endocrines et de causes
mécaniques.
7‐ Manifestations cliniques
Plus la pression artérielle est forte, plus le risque est élevé
d’endommager le cœur et les vaisseaux sanguins au niveau des
organes essentiels comme le cerveau et les reins. Peut entraîner une
crise cardiaque et un grossissement du cœur, aboutissant à une
insuffisance cardiaque. Les vaisseaux sanguins peuvent développer
des renflements (anévrismes) et des points faibles qui favorisent leur
obstruction et leur rupture. La pression dans les vaisseaux sanguins
peut provoquer une hémorragie cérébrale et un accident vasculaire
cérébral. L’hypertension peut également être à l’origine d’une
insuffisance rénale, d’une cécité, d’une déficience cognitive et d’une
dysfonction sexuelle (8).
7.1 Complications
Cardiovasculaires : Hypertrophie ventriculaire concentrique
et insuffisance cardiaque gauche provoquant une dysfonction
diastolique et systolique respectivement. Angine de poitrine
et infarctus du myocarde suite à la diminution du flux sanguin
coronaire et de l’offre de l’oxygène.
Cerveaux : Accidents ischémiques transitoires et AVC
ischémique en cas de diminution du flux sanguin cérébral.
AVC hémorragique et anévrisme cérébral en cas de lésion des
parois vasculaires.
Rénales: La stimulation de la sécrétion de rénine et
aldostérone et la diminution du flux sanguin rénal qui
favoriseront la rétention hydrosaline, l’aggravation de
l’hypervolémie et la baisse de la filtration glomérulaire.
Néphrosclérose, maladie rénale chronique et l’insuffisance
rénale suite à l’augmentation de la pression dans les artérioles
rénales.
Visuelles : Artériopathie et rétinopathie hypertensive
pouvant conduire à la cécité (9).
7.2 Urgence Hypertensive
L'élévation aiguë de la PA, accompagnée de lésions aiguës à un
ou plusieurs organes cibles. Les urgences hypertensives sont
considérées comme des conditions dans lesquelles la PA doit
être réduite en peu de temps à des niveaux considérés comme
sûrs.
Réduire le PAD d'environ 10 à 15% ou d'environ 110 mmHg sur
une période de 30 à 60 minutes, ou réduire la PA moyenne d'au
plus 20% en quelques minutes à quelques heures. Dans la
plupart urgences hypertensives, une baisse initiale rapide de la
PA est bénéfique, à l'exception des AVC, dans lesquels une
approche plus prudente est recommandée (10).
7.3 Hypertension maligne
Définition: l’augmentation sévère d’HTA, potentiellement
fatale, caractérisée par l’augmentation rapide des valeurs
TAd> 130 mmHg qui s'accompagne d'hémorragies et
rétinopathie de grade III avec ou sans œdème papillaire.
Etiologie: elle est fréquemment rencontrée chez les femmes
comme une complication de la grossesse, chez les patients
jeunes ayant des maladies rénales ou de collagène.
Mécanisme pathogénique: la lésion vasculaire
caractéristique est la nécrose fibrinoïde des parois des artères
de petit calibre et des artérioles
Manifestations cliniques:
‐ hémorragies, exsudats rétiniens
‐ vasoconstriction cérébrale intense
‐ encéphalopathie hypertensive qui se manifeste par la
céphalée sévère, des vomissements, des troubles visuels
(cécité transitoire), paralysies transitoires, convulsions,
stupeur et coma.
‐ Insuffisance rénale progressive
‐ insuffisance cardiaque progressive
‐ résistance relative au traitement anti‐hypertensif(11)
8‐ Facteurs de risques
L’obésité générale, l’obésité abdominale et le surplus de
poids.
Une alimentation riche en sel et en matières grasses et
faible en potassium.
Une consommation excessive d'alcool.
Le tabagisme.
L’inactivité physique.
Le stress
L’âge : la tension artérielle a tendance à augmenter avec
l’âge. Plus de 50 ans chez l’homme et plus de 60 ans chez
la femme.
La race : l’HTA est plus fréquente chez la race noire (12).
9‐ Evaluation et suivi du patient hypertendu
La PA devrait être mesurée chez tous les patients adultes, à
chaque consultation où il convient de le faire, afin d’établir le risque
de maladie cardiovasculaire et de faire le suivi du traitement
antihypertenseur. Évaluer l’adhérence et la tolérance du traitement,
s’assurer du contrôle des facteurs de risque et évaluer l’atteinte des
organes cibles (13).
Examens de base chez les patients hypertendus
Analyse d’urine
Analyse biochimique du sang (potassium, sodium, créatinine)
Glycémie à jeun et/ou hémoglobine glycosylée (HbA1c)
Cholestérol total, LDL, HDL, et triglycérides.
ECG ordinaire, à 12 dérivations
Chaque année, de 1 à 3 % des personnes traitées par des médicaments
antihypertenseurs deviennent diabétiques. Le risque est plus élevé
lorsqu’il y a présence d’au moins l’un des facteurs suivants : la prise
de diurétiques ou de ß‐bloquants, une hyperglycémie modérée à jeun
ou une intolérance au glucose, l’obésité (surtout abdominale), la
dyslipidémie, un mode de vie sédentaire et une mauvaise
alimentation. Il faudrait donc prescrire une mesure annuelle de la
glycémie à jeun aux adultes hypertendus, et suivre les
recommandations relatives au dépistage.
10‐ Traitement de l’hypertension artérielle
Le traitement est basé sur les changements du style de vie et la
consommation de médicaments antihypertenseurs. L'objectif
principal est d'obtenir la plus grande réduction du risque
cardiovasculaire total et le contrôle de la PA, en préservant la
meilleure qualité de vie tout en assurant un contrôle adéquat des
facteurs de risques associés (14, 15, 16).
10.1‐ Traitement non pharmacologique
‐ Réduction de la consommation de sel (<5 g NaCl)
‐ Réduction de la consommation d'alcool
‐ Forte consommation de légumes et de fruits
‐ Réduction du poids et maintien d'un poids idéal (IMC < 25
Kg/m2)
‐ Activité physique régulière.
‐ Le tabagisme augmente la PA de manière aiguë et
transitoire et son arrêt est probablement la mesure la plus
efficace.
‐ Augmenter la consommation de K+ (>6g)
10.2‐ Traitement pharmacologique
Les médicaments antihypertenseurs de premier choix
recommandés sont : les inhibiteurs d'enzymes de conversion de
l'angiotensine (ACEI), les antagonistes de l'angiotensine II (ARA II), les
bloqueurs ou antagonistes de canaux de calcium, les β‐bloqueurs et
les diurétiques (D).
Objectif tensionnel : PA < 130/80 mmHg chez :
‐ le diabétique hypertendu
‐ l’hypertendu à risque cardiovasculaire élevé ou très élevé
‐ l’hypertendu présentant une pathologie associée
11‐ Mesures de préventions
Des mesures concrètes pour diminuer autant que possible le
risque de souffrir d’hypertension et des conséquences liées à la
maladie (8).
Adopter une alimentation saine:
‐ promouvoir un mode de vie sain, l’accent étant mis sur la
nutrition adéquate des nourrissons et des jeunes.
‐ réduire sa consommation de sel à moins de 5 g par jour (un peu
moins d’une cuillère à café);
‐ manger cinq portions de fruits et légumes par jour;
‐ réduire sa consommation de matière grasse totale et de graisses
saturées.
Éviter l’usage nocif de l’alcool, c'est‐à‐dire limiter sa
consommation journalière à un verre standard maximum.
Pratiquer une activité physique:
‐ pratiquer une activité physique régulière et encourager l’activité
physique chez les enfants et les jeunes (au moins 30 minutes par
jour)
‐ maintenir un poids normal: perdre 5 kg de surpoids peut réduire
de 2 à 10 points la tension artérielle systolique.
Arrêter la consommation de tabac et l’exposition aux produits
du tabac.
Gérer le stress de façon saine, notamment par la méditation,
l’exercice physique approprié et les relations sociales positives.
Présentation des données
Pendant notre passage au centre de santé de Sainte Claire, nous
avons sélectionné 50 patients masculins âgés de 25ans et plus entre
novembre 2019 et janvier 2020.
La mesure de la pression artérielle a été effectuée à l'aide du
sphygmomanomètre à mercure selon la technique et les procédures
recommandées par l'American Heart Association. Un adulte était
considéré comme hypertendu lorsqu'il avait des chiffres de tension
artérielle systolique (TAS) ≥140 mmHg ou de tension artérielle
diastolique (SAD) ≥90 mmHg.
Les mesures du poids, de la taille et du tour de taille ont été
obtenues. Le poids a été mesuré avec une balance électronique et la
taille au millimètre près. Les critères de l'Organisation mondiale de la
santé (OMS) ont été utilisés pour classer l'indice de masse corporelle
(IMC) en: normal (18,5 à 24,9 kg / m2), surpoids (25‐29,9 kg / m2) et
obésité (≥ 30 kg / m2). Pour identifier les adultes souffrant d'obésité
abdominale, la classification de la Fédération internationale du
diabète (FID) a été utilisée comme référence qui définit un tour de
taille ≥ 80 cm chez la femme et ≥ 90 cm chez les hommes.
Des 50 patients sélectionnés 23 ont été diagnostiqués
hypertendus soit 46%. D’entre eux 5 ont été diagnostiqués lors de la
consultation et avaient des indices de masse corporelle supérieure à
25kg/m2 parmi d’autres facteurs de risques ; 18 étaient des
hypertendus connus dont 8 ont abandonnés leurs traitements.
Conclusion
En réalisant ce rapport, les patients qui nous ont le plus marqués
sont ceux qui en dépit de leur diagnostique ont décidé d’abandonner
leurs traitements. Aussi le nombre d’hypertendu retrouvé en 3 mois
nous a attiré l’attention car selon toutes les études réalisées cette
maladie est considérée comme un tueur silencieux.
Ces résultats nous montrent la fragilité de notre société et en
tant que professionnels de la santé nous devons promouvoir une
bonne qualité de vie aux patients en s'intéressant à leur bien‐être
biopsychosociale. Il est essentiel de développer des compétences
relationnelles visant à réduire la complexité du traitement, à offrir des
informations et une éducation sur la santé, à établir une relation
adéquate entre le soutien professionnel‐patient‐social et la famille qui
permet une plus grande adhésion au traitement.
Un problème de cette ampleur requiert l'attention et la
participation de tous les secteurs de la société, en particulier en ce qui
concerne les mesures préventives.
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