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Les étapes de la transgénèse

Etape 1 : Identifier, isoler, intégrer et multiplier un gène d’intérêt

La première étape est le choix d’un caractère que l’on veut introduire dans la plante, comme
par exemple des caractères de qualité nutritionnelle, la résistance à certains insectes, à
certaines maladies, à des herbicides, etc. Ensuite, il faut procéder à l’identification et au
clonage du ou des gènes à l’origine du caractère recherché. Ce gène d’intérêt peut provenir de
tout organisme vivant, plante, animal ou bactérie puisque le code génétique est universel.
Puis, il est intégré dans une construction génique associant souvent un gène marqueur. Ce
gène marqueur permet de sélectionner les cellules qui ont intégré le gène d’intérêt. La
construction est ensuite multipliée (clonée) afin de disposer d’une quantité suffisante d’ADN
pour son introduction dans les cellules végétales que l’on veut transformer.

Etape 2 : Transférer le gène

Il y a plusieurs méthodes pour introduire un gène dans une cellule :

La transformation biologique. Cette technique utilise une bactérie du sol, Agrobacterium,


qui a la propriété de réaliser naturellement la transformation génétique d’une plante, afin de la
parasiter. Ainsi, une construction génique introduite dans la bactérie (rendue avirulente au
préalable) sera transférée dans la plante et intégrée à son génome. Cette technique est la plus
couramment utilisée.

Le transfert direct. Cette technique fait intervenir :

 soit une projection d’ADN (biolistique) dans les cellules de la plante par l’utilisation
d’un canon à particules qui projette dans les cellules des microparticules de métal (or
ou tungstène) enrobées des constructions géniques,

 soit l’introduction d’ADN dans des protoplastes, par action d’un agent chimique ou
d’un champ électrique (électroporation).

Les cellules issues de différents types de tissus végétaux peuvent être soumises à la
transformation. Selon les espèces, ce seront des disques foliaires, des sections de tige, des
cotylédons, des embryons, des microspores ou des protoplastes. On utilise le plus
fréquemment des disques foliaires comme pour le tabac ou la tomate.

Etape 3 : Régénérer et évaluer les plantes transformées

Après sélection des cellules transformées, il faut régénérer les nouvelles plantes
transgéniques. Les cellules transformées se développent d’abord en cals, larges amas de
cellules indifférenciées. Après quelques semaines, on observe le développement de pousses.
Elles sont alors placées dans un nouveau milieu de culture permettant le développement des
racines. Quand les racines sont suffisamment développées, les plantules sont repiquées en pot
et acclimatées en serre.

La régénération in vitro des cellules transformées est une étape difficile à maîtriser. Aussi, le
génotype, le type de tissus et les conditions de culture sont choisis en fonction de leur aptitude
à la régénération.

Les plantes régénérées sont ensuite analysées à différents niveaux :

 Moléculaire : nombre de copies de transgène et intensité de son expression

 Biochimique : présence de l’enzyme traduite et de son activité

 Physiologique : morphologie de la plante, paramètres de croissance, photosynthèse,


reproduction

 Agronomique : comportement en champ et paramètres agronomiques

 Ecologique : effet éventuel sur l’environnement

Etape 4 : Incorporer dans une variété commerciale

Les plantes transformées obtenues sont soumises à des croisements contrôlés pour étudier les
modalités de transmission du nouveau caractère à la descendance.

La transformation et la régénération étant des opérations délicates, le génotype de la plante


choisie est celui facilitant ces étapes. C’est pourquoi les plantes retenues sont ensuite
soumises à une succession de rétrocroisements afin d’introduire le gène dans le matériel élite
et d’obtenir de nouvelles variétés commerciales exprimant ce caractère.
Les étapes de la transgénèse

LA TRANSFORMATION BIOLOGIQUE
Cette technique utilise une bactérie du sol, Agrobacterium, qui a la propriété de réaliser
naturellement la transformation génétique d’une plante, afin de la parasiter.
Ainsi, une construction génique introduite dans la bactérie (rendue avirulente au préalable)
sera transférée dans la plante et intégrée à son génome. Cette technique est la plus
couramment utilisée.

Co-culture et transformation génique

La transformation génique est réalisée en mélangeant une culture d’une souche


d’Agrobacterium transformée, mise en suspension en milieu liquide, avec des explants de la
plante, on parle de co-culture. C’est au cours de cette étape que la construction génique
introduite dans la bactérie est transférée dans le génome de la plante.

Sélection des cellules transformées

Après la co-culture, les explants sont lavés pour éliminer les agrobactéries. Il faut ensuite
sélectionner les cellules qui sont effectivement transformées. Pour cela, on apporte dans la
culture des explants un agent sélectif approprié : herbicide, antibiotique… Seules les cellules
végétales transformées, possédant et exprimant le gène de sélection : résistance à un herbicide
ou à un antibiotique, pourront se développer sur ce milieu.

Applications

Cette technique de transformation par Agrobacterium a été appliquée avec succès à


différentes espèces végétales dont le colza, la tomate, le coton, la pomme de terre, le soja, la
courgette, le tabac, le maïs, le riz…
La transformation biologique

L’aptitude à la transformation

Pour effectuer des transformations biologiques en routine, il est nécessaire d’avoir une
méthode de transformation très efficace. Trois facteurs interviennent à ce niveau : la virulence
de la souche bactérienne, la sensibilité des cellules vis à vis de la bactérie, et le choix du
marqueur de sélection. La durée de la co-culture doit également être déterminée, un délai trop
long peut affecter la survie des tissus et l’aptitude à la régénération.

Le prétraitement de l’explant

L’objectif du prétraitement est de provoquer des blessures à la surface de l’explant par


projection de microparticules nues. Ceci favorise et localise la transformation par
Agrobacterium au niveau de ces fines blessures. Cette technique est notamment utilisée pour
la transformation de méristèmes.

L'UTILISATION D'AGROBACTERIUM
La bactérie du sol Agrobacterium tumefaciens provoque chez les plantes infectées une
tumeur, la galle du collet. Une autre espèce, Rhizobium (ex. Agrobacterium rhizogenes),
parasite également les plantes selon les mêmes mécanismes qu’A.tumefaciens. Elle provoque
le développement anarchique et très important du système racinaire appelé chevelu racinaire.

Transfert naturel de l’ADN-T par Agrobacterium tumefaciens

On a démontré que le parasitisme d’Agrobacterium repose sur le transfert d’une partie de son
plasmide dans les chromosomes de la plante. Cette partie qui est transmise au génome de la
plante est appelée ADN-T pour ADN Transféré.

Il s’agit d’une partie constante de l’ADN du plasmide de la bactérie qui est délimité par des
bordures, bordure gauche et bordure droite, constituées par des séquences de 25 nucléotides.
La région comprise entre ces frontières est transférée à la plante. Elle contient les gènes qui
confèrent à la plante des propriétés tumorales, c’est-à-dire qu’ils entraînent la prolifération
continue et incontrôlée des cellules végétales par production d’hormones de croissance.

Des gènes entraînant la synthèse d’opines sont également présents sur l’ADN-T. Les opines
sont des acides aminés spécifiques des bactéries qui ne sont pas habituellement présentes dans
les tissus végétaux sains. Les cellules végétales transformées synthétisent les opines qui
favorisent la multiplication des souches pathogènes en détournant une partie de l’activité
photosynthétique de la plante au profit des bactéries.

Sur le plasmide, en dehors de l’ADN-T, on trouve une région de virulence. Cette dernière
n’entraîne pas directement la formation de la maladie, mais est indispensable au transfert et à
l’intégration de l’ADN-T.

Transfert naturel de la construction génétique par Agrobacterium tumefaciens


Ce transfert naturel ou biologique de gènes, à l’aide d’Agrobacterium, est utilisé pour
transformer les végétaux.

 tumefaciens est la bactérie la plus employée. Le principe est de modifier son plasmide
Ti afin qu’il n’y ait pas de formation de la galle du collet, mais que le transfert et
l’intégration des gènes désirés dans le génome des plantes se fasse.

 Des plasmides Ti désarmés sont construits. Pour ce faire, les gènes situés sur l’ADN-
T, et responsables du pouvoir pathogène de la bactérie, sont délétés. Il est toutefois
nécessaire, pour la réalisation du transfert de gènes, de garder intactes les deux
bordures gauche et droite de l’ADN-T, ainsi que les fonctions de virulence. Entre les
deux bordures de l’ADN-T est insérée la construction génique. Elle est ensuite
introduite dans le végétal.

Les systèmes binaires de transfert

Des constructions ont été réalisées pour diminuer la taille des plasmides et pour simplifier les
méthodes d’insertion de gènes dans l’ADN-T. Ainsi, l’information génétique, nécessaire au
transfert et à l’intégration dans le matériel végétal de la construction génique, a été répartie en
deux plasmides.

L’un est le plasmide d’Agrobacterium sans son ADN-T et possédant encore les gènes de
virulence. Il induit à distance le transfert de l’ADN-T recombiné de l’autre plasmide, on parle
d’action en trans. L’autre plasmide est un vecteur de petite taille qui porte l’ADN-T
recombiné, donc la construction génique. Ce vecteur, appelé vecteur binaire, possède la
capacité de se répliquer dans Agrobacterium mais aussi dans E. coli. C’est donc à la fois un
vecteur de transfert et un vecteur de clonage.
L'utilisation d'agrobacterium

Pour en savoir plus


Bacillus thuringiensis (ou bacille de Thuringe) est une bactérie très présente dans les sols,
l’eau, l’air ou sur le feuillage des plantes.

Bacillus thuringiensis a été découvert et isolé par un bactériologiste japonais qui étudiait ses
propriétés létales sur le ver à soie. Cette bactérie est utilisée pour protéger des plantes depuis
1933. À partir de 1950, son utilisation a été étendue aux forêts et aux vignobles. Dans les
forêts, Bacillus thuringiensis permet de lutter contre les lépidoptères défoliateurs.

Depuis 1976, des formes de cette bactérie permettent de lutter contre les larves de moustiques,
de coléoptères et de simulies, moucherons piqueurs qui se nourrissent de sang et propagent
des maladies.

Bacillus thuringiensis (ou Bt) est donc l’insecticide le plus utilisé au monde en agriculture
biologique. Il représente 95% des biopesticides.

LE TRANSFERT DIRECT
Des méthodes dites de transfert direct utilisent des moyens physiques ou chimiques pour
permettre la pénétration d’ADN, généralement sous forme de plasmides dans une cellule
végétale.

Cette technique fait intervenir :

 soit une projection d’ADN (biolistique) dans les cellules de la plante par l’utilisation
d’un canon à particules qui projette dans les cellules des microparticules de métal (or
ou tungstène) enrobées des constructions géniques,

 soit l’introduction d’ADN dans des protoplastes, par action d’un agent chimique ou
d’un champ électrique (électroporation).

La biolistique

Le principe consiste à projeter sur des tissus des microparticules de tungstène ou d’or de 1 à 3
µm (1 µm = 10-6 m) de diamètre enrobées d’ADN, à l’aide d’un canon à particules. La force
de propulsion est obtenue par détente d’un gaz sous pression (l’hélium le plus souvent).
Certaines des micro-particules pénètrent dans les cellules, transportant avec elles l’ADN.
Quand la bille atteint le noyau, elle permet à l’ADN qu’elle transporte de s’y intégrer.

Cette méthode est facile d’emploi et permet d’obtenir des plantes transgéniques, notamment
chez les monocotylédones, comme le maïs, le blé, le riz. C’est ainsi qu’a été obtenu le premier
maïs résistant à la pyrale.

Cette méthode peut parfois engendrer l’insertion de nombreuses copies du gène d’intérêt. Il
faut donc trier les plantules obtenues par analyse moléculaire.

L’utilisation de protoplastes

Les protoplastes constituent un matériel privilégié pour le transfert direct de gènes.


Débarrassées de leur paroi pectocellulosique, ils ne présentent plus d’obstacle à l’intégration
de l’ADN. Pour provoquer une perméabilisation temporaire et réversible de la membrane
plasmique des protoplastes en culture avec l’ADN, on procède à des modifications des
conditions physico-chimiques du milieu. Les molécules d’ADN pénètrent ainsi dans les
protoplastes et certaines d’entre elles s’intègrent à l’ADN du noyau. Dans ce cas, le
protoplaste est transformé.

Deux techniques principales permettent d’introduire l’ADN dans les protoplastes :

 L’action du PolyÉthylène Glycol (PEG). Le PEG est un polymère qui déstabilise de


façon réversible les membranes plasmiques, permettant ainsi le transfert de l’ADN au
travers de la membrane. Cette méthode a permis l’obtention de maïs résistant à un
herbicide, le glufosinate. Elle est également utilisée pour la betterave.

 L’électroporation. Cette méthode consiste à soumettre un mélange ADN-protoplastes


à un choc électrique pendant une fraction de seconde. La membrane plasmique se
trouve ainsi perméabilisée, ce qui permet l’intégration de l’ADN dans les cellules.

Ces deux méthodes sont relativement faciles à mettre en œuvre, mais supposent toutefois la
possibilité de régénérer des plantes à partir de protoplastes, ce qui limite leur emploi chez les
espèces récalcitrantes. Les techniques de transfert direct nécessitent également une étape de
sélection des cellules transformées.
Le transfert direct

LA RÉALISATION DE LA CONSTRUCTION
GÉNIQUE
Identifier et isoler le gène d’intérêt

La construction d’un transgène débute par le repérage d’un caractère intéressant et


l’identification de la protéine responsable de ce caractère, puis du gène codant cette protéine.
Par exemple, une bactérie, Bacillus thuringiensis, utilisée en pulvérisation pour lutter contre
certains papillons ravageurs des cultures de maïs, possède un gène permettant la production
d’une protéine qui se transforme en toxine dans le tube digestif de la pyrale.
Ce gène d’intérêt a ensuite été isolé et cloné.

Intégrer le gène d’intérêt dans une construction génique

Un gène d’intérêt est constitué d’un promoteur, d’une séquence codante et d’un terminateur.

 Les signaux. Des signaux de régulation sont indispensables. Le promoteur, séquence


située en amont du gène, est responsable de la transcription de l’ADN. Une séquence
terminatrice est également indispensable. Située en aval, elle signale la fin de la
séquence codante. D’autres séquences peuvent être ajoutées. Elles permettent de
réguler l’intensité de l’expression du gène ou de cibler le lieu d’accumulation de son
produit (protéine).

 Les gènes de sélection. Ces gènes permettent de repérer et de sélectionner, au cours


des étapes suivantes de la transformation génétique, les cellules ayant intégré le gène
d’intérêt. Il peut s’agir de gènes de résistance à des antibiotiques ou à des herbicides.
Les cellules transgéniques sont alors sélectionnées par l’expression de leur résistance
dans un milieu contenant l’antibiotique ou l’herbicide.

Tous ces fragments de gènes d’origines différentes, promoteur, séquence codante, terminateur
et gènes de sélection, sont assemblés in vitro. On obtient ainsi la construction génique qui est
multipliée puis utilisée pour l’étape de transformation.
La réalisation de la construction génétique

LA MULTIPLICATION DE LA CONSTRUCTION
GÉNIQUE : LE CLONAGE
Les plasmides sont des molécules d’ADN circulaires présentes chez les bactéries, en plus de
leur unique chromosome. Ils sont utilisés pour héberger la construction génique, car il est
relativement facile de travailler sur cette petite molécule d’ADN circulaire, qui possède de
nombreux sites de restriction. C’est alors un plasmide recombiné.

Le plasmide recombiné est ensuite réintégré dans une bactérie hôte, Escherichia coli. Par
culture de cette bactérie, on obtient une multiplication rapide du plasmide. C’est l’étape de
clonage de la construction génique. Par cette méthode de nombreuses copies du plasmide
recombinant sont ainsi obtenues.
La multiplication de la construction génique : le clonage

https://www.gnis-pedagogie.org/sujet/biotechnologies-etapes-transgenese/
Objectifs
La molécule d'ADN est une molécule universelle tant du point de vue de sa structure que de
sa fonction. Le code génétique qui permet de décoder l'information portée par la molécule
d'ADN est lui aussi universel. Aussi, un organisme qui a reçu un gène provenant d'une autre
espèce est capable de produire une protéine qui lui est totalement étrangère.

Quelles sont les applications biotechnologiques possibles de l'universalité de la molécule


d'ADN et du code génétique ?
1. La modification du génotype par transgenèse
La transgenèse consiste en l'introduction d'un gène étranger provenant d'une espèce
donneuse dans le matériel génétique d'une autre espèce dite receveuse.
L'organisme obtenu est un organisme transgénique.
Le gène transféré est appelé transgène ou encore gène d'intérêt.

Doc. 1. Le principe de la transgenèse.

Une fois introduit dans le génome de l'espèce receveuse, le transgène s'exprime, ce qui
conduit à la production d'une nouvelle protéine par l'organisme transgénique.
Il permet l'acquisition par l'espèce receveuse d'un nouveau caractère.
2. Principe de la transgenèse
a. La transgenèse bactérienne
La transgenèse bactérienne consiste en l'introduction d'un gène d'intérêt d'origine animale ou
végétale dans le matériel génétique d'une bactérie.
Par exemple, après introduction du gène de l'interleukine, une protéine humaine,
l'interleukine, va être sécrétée par des bactéries.

Doc. 2. Exemple de transgenèse bactérienne.

b. La transgenèse végétale
La transgenèse végétale consiste en l'introduction d'un gène d'intérêt dans le matériel
génétique d'une espèce végétale.
Le transfert du gène d'intérêt peut se faire selon deux procédés.

• Il peut être transféré directement dans la cellule végétale selon des procédés physico-
chimiques visant à déstabiliser la membrane plasmique de la cellule receveuse.
Dans  l'exemple ci-dessous, il s'agit de plants de maïs génétiquement modifiés qui vont
produire une substance d'origine bactérienne. Cette substance est toxique pour la pyrale, un
insecte ravageur des cultures de maïs.

Doc. 3. Exemple de transgenèse végétale directe.

• Il peut être transféré indirectement selon des procédés faisant intervenir des vecteurs
biologiques telles que les agrobactéries qui ont la capacité de transférer un plasmide dans le
cytoplasme des cellules végétales qu'elles infectent.

Doc. 4. Exemple de transgenèse végétale indirecte.

c. La transgenèse animale

La transgenèse animale consiste en l'introduction d'un gène d'intérêt dans le matériel


génétique d'une espèce animale. La technique de la transgenèse animale est la plus complexe,
car le transfert de gène doit se faire :
– soit dans le matériel génétique des gamètes mâles avant la fécondation ;
– soit dans le matériel génétique de la cellule-œuf ;
– soit dans le matériel génétique d'une cellule prélevée à un stade précoce du développement
embryonnaire. Dans ce dernier cas, le noyau de la cellule embryonnaire est ensuite transféré
dans un ovocyte énucléé.

Doc. 5. Principe de la transgenèse animale.

https://www.maxicours.com/se/cours/la-transgenese/

https://www.google.com/search?source=hp&ei=M7TvXfvwKY3kU_WDlagH&q=la+transg%C3%A9n
%C3%A8se+v%C3%A9g%C3%A9tale+expos%C3%A9&oq=la+transgenese+vegetale&gs_l=psy-
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Les Organismes génétiquement modifiés (OGM)


Publié par Mathilde Chasseriaud, le 16 février 2017   20k
Un OGM (ou Organisme génétiquement modifié) est un organisme vivant
(animal ou végétal) dont le patrimoine génétique a été modifié par l’Homme, de
par des techniques de génie génétique ou de sélection artificielle.
LA TRANSGENESE

Pour modifier génétiquement un organisme, il faut avoir accès à son ADN. Car c’est
dans son ADN que l’on va trouver les gènes qui contiennent les informations sur les
caractères des organismes vivants (la couleur des yeux, des cheveux, la production
de racines, la production de molécules pour réaliser la photosynthèse, etc..).

La technique employée pour obtenir des OGM se nomme la transgénèse. Cela


consiste à introduire un gène étranger (que l’on nomme transgène) dans le
génome d’un organisme.

Il faut cependant faire attention à ne pas confondre cette technique avec celle de
la mutagénèse, qui consiste à générer des mutations au sein d’un génome. Elle
modifie l’information génétique mais sans rajouter de gène(s), contrairement à la
transgénèse.

Illustration de la technique de transgénèse (un exemple est décrit dans le lien de


l'illustration)

TOUJOURS MIEUX, TOUJOURS PLUS FORT

Pourquoi vouloir insérer des gènes étrangers dans le génome d’un organisme ? Pour
le rendre meilleur, plus performant. La transgénèse, c’est un petit peu comme
quand vous achetez une voiture et que le modèle de base ne vous satisfait pas.
Vous voulez rajouter des jantes pour protéger les roues ou ajouter la climatisation
pour être au frais l’été. Et bien la transgénèse c’est ça mais avec des gènes. Elle
permet aux organismes chez qui elle est appliquée d’obtenir des caractéristiques
qu’ils n’avaient pas à la base afin de les rendre « meilleurs » si je puis dire ainsi.
La culture transgénique s’est développée depuis les années 1980. Ce sont les Etats-
Unis qui ont mis sur le marché le premier organisme génétiquement modifié. Il
s’agissait d’une tomate, la tomate Flavr Savr, le but étant de ralentir
l’amollissement des tomates, qu’elles restent fermes plus longtemps. Mais ce
fut malheureusement un échec, cette variété de tomate ayant entraîné des surcoûts
au niveau de leur production et de leur transport.

UNE PRESENCE TRES MARQUEE DANS L’AGRICULTURE

Les OGM sont utilisés dans l’agriculture, pour leur résistance à certains


parasites, champignons, maladies mais également pour leur résistance aux
pesticides. Les OGM actuellement disponibles permettent ainsi d’avoir des champs
de maïs et de coton résistants aux insectes, ce qui permet de réduire les dégâts
causés par ces derniers, ou encore d’avoir des plantations de soja résistantes aux
herbicides, permettant d’éliminer les mauvaises herbes sans porter atteinte aux
cultures.

Ce dernier aspect (la résistance aux herbicides) est intéressant dans le sens où pour
des cultures non transgéniques, un agriculteur doit diffuser plusieurs herbicides : un
premier qui est dit « total », afin d’éliminer toutes les mauvaises herbes avant
d’ensemencer puis un second une fois que les pousses ont commencé à pousser.
De plus, les herbicides à utiliser sont spécifiques aux cultures : un herbicide pour par
exemple les céréales, un autre pour le tournesol, un autre pour le colza…

Or, changer d’herbicide pour chaque culture, en plus d’être contraignant pose


également le problème de contamination des cuves servant à disperser ces
substances. Si celles-ci ne sont pas suffisamment nettoyées, il peut rester des traces
d’herbicides qui peuvent endommager les autres cultures. Avec les OGM, il suffit
alors d’1 ou 2 produits pour toutes les cultures et même de traiter une fois que les
cultures seront levées.

UNE BACTERIE POUR LUTTER CONTRE LES INSECTES RAVAGEURS

Plusieurs cultures comme celles du riz et du maïs, ainsi que des plantes cultivées
(tournesol, le houblon ou aussi bien la pomme de terre) ont des risques élevés d’être
attaquées par une larve, la larve de Pyrale. Celle-ci s’installe au cœur de la tige de la
plante et la dévore de l’intérieur, ce qui aboutit à des destructions massives de
plantes et donc à des récoltes mauvaises.
La Pyrale du maïs

Il fallait donc trouver un moyen pour lutter contre cette larve, autre que les
insecticides, très onéreux. Pour cela, le point faible de la larve a été exploité : il
s’agit d’une bactérie produisant une toxine, Bacillus thuringiensis, (nommé toxine
Bt) qui a comme effet de tuer la larve.

Des chercheurs ont donc manipulé l’ADN de la bactérie de manière à isoler le gène
produisant la toxine. Une fois le gène repéré, ils l’ont intégré dans le génome des
plantes en culture. Celles-ci pouvaient dont produire la toxine pour lutter contre la
larve et résister à ses attaques.

UNE TECHNIQUE CONTROVERSEE

Cependant, malgré les prouesses de génomique dont sont issus les OGM,
la technique elle-même ne fait pas l'unanimité.

Lorsque les scientifiques insèrent le gène produisant la toxine bactérienne dans le


génome de la plante, ils insèrent aussi un second gène, que l’on appelle « un gène
marqueur », qui servira à repérer que le gène bactérien a bien été transmis à la
plante. C’est un petit peu comme un signal qui dira que le transfert s’est bien passé.

Or, il se trouve que ce gène marqueur est un gène de résistance à un


antibiotique et un bon nombre de consommateurs ont développé une crainte de
devenir à leur tour résistant aux antibiotiques s’ils consommaient des aliments
transgéniques. La crainte est parfaitement légitime mais la probabilité que ce
risque survienne est très très faible. Une élimination progressive des gènes de
résistance aux antibiotiques dans les OGM est par ailleurs stipulée dans une
directive de 2001 de la Commission Européenne.
UN RETOUR A L’ENVOYEUR ?

Une autre crainte liée aux organismes génétiquement modifiés est celle
concernant les insectes contre qui ces OGM sont censés résister. Pourraient-ils un
jour devenir eux-aussi résistants ?

Il est en effet probable qu’avec une évolution du patrimoine génétique des Pyrales


(pour s’adapter à leur environnement) que celles-ci développent de nouveaux
caractères dont celui de la résistance à cette toxine Bt. Il suffirait qu’une larve
développe cette résistance et qu’en se reproduisant, elle transmette cette capacité à
ses descendants, qui seraient eux aussi résistants à la toxine et pourraient alors
sans mal attaquer de nouveau ces cultures.

LES OGM : QUELS EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT ?

Les écologistes et les agriculteurs prônant une agriculture sans OGM reprochent un
manque de contrôle en ce qui concerne la dissémination des OGM, qui serait à
l’origine d’une contamination des autres cultures.

En effet, le pollen issu de plantes transgéniques peut se disséminer jusqu’à plus de


10 km et pourrait ainsi aller féconder des plantes se trouvant dans des champs non
OGM, ce qui donnerait des plantes transgéniques, sans que l’agriculteur ne le sache.
Et cela poserait un vrai problème au niveau de l’étiquetage de produits dits « SANS
OGM », rendant celui-ci erroné.
UN ETAT ACTUEL MITIGE

Un seul OGM est actuellement cultivé en Europe depuis 1998 : il s’agit du maïs


MON180, produit par la société Monsanto (dont nous avions parlé dans un
précédent dossier, à propos du glyphosate, un herbicide commercialisé par cette
même entreprise).

Des tentatives afin d’utiliser d’autres organismes génétiquement modifiés avaient été
essayées mais n’ont mené à rien.

Le 27 janvier dernier, les Etats membres de l’Union Européenne devaient se


prononcer sur la poursuite d’utilisation de ce maïs transgénique de l’entreprise
Monsanto ainsi que sur l’introduction de 2 autres maïs génétiquement modifiés.
Les Etats membres, partagés entre les pro OGM que représentent l’Espagne, les
Pays-Bas et le Royaume-Uni et les anti-OGM, dont la France ne sont pas parvenus
à se mettre d’accord et un second vote sera organisé au niveau du printemps. Si
aucune décision n’est alors prise, il reviendra à la Commission européenne de
trancher sur le sujet.

Preuve que le débat sur les OGM ne se joue pas que dans les champs de coton,
mais également dans les hautes sphères européennes.

https://www.echosciences-grenoble.fr/communautes/le-magazine-des-sciences-de-rcf-
isere/articles/les-organismes-genetiquement-modifies-ogm

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