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L’acompte sur dividende : C’est une partie de dividende qui peut être versée
par l’entreprise avant la confirmation de l’AGO.
Dividende en actions : c’est une méthode que les entreprises utilisent afin de rémunérer
ses actionnaires, et cela par l’attribution de nouvelles actions. Cette méthode constitue un
avantage pour l’entreprise et les actionnaires.
Ce point portera sur trois types de politique de distribution des dividendes, à savoir : La
politique de distribution de la totalité des bénéfices, la politique résiduelle des dividendes et
la politique d’un dividende stable.
C’est notamment le cas où la société ne s’engage que dans les projets ayant une valeur
nette positive, à cet égard tout bénéfice additionnel doit être réparti sous forme de dividendes,
ou ce que l’on appelle l’approche d’un dividende résiduel. Le comportement des sociétés face
à la distribution prouve que le dividende augmente avec un retard de phase d’une période en
comparaison de l’augmentation du bénéfice. Ce qui signifie que le dividende n’augmente que
si la société réalise un bénéfice plus élevé. En pratique, cette politique n’est pas suivie par les
dirigeants car les sociétés optent pour une politique caractérisée par une hausse du bénéfice
par action au cours du temps, de façon à ce que le dividende par action soit moins variable
que le bénéfice par action.
En fait, le modèle de Walter 1959 est un modèle qui décrit le paiement des dividendes
comme le paiement d’un solde résiduel de l’investissement, si l’entreprise dispose d’un
ensemble d’investissements dont la rentabilité est certaine et attractive, elle décidera donc de
réinvestir la totalité de ses bénéfices, mais si les investissements ne présentent pas de
rentabilité ou présentent une rentabilité incertaine, l’entreprise décidera de distribuer la
totalité de bénéfices sous forme de dividendes. Alors on est devant un versement de
dividendes qui varie entre 0% et 100%.
r
DPA + ×(BPA−DPA)
Kc
Va=
Kc
D’où :
Va : La valeur de l’action.
DPA : Dividende par action.
BP : Le bénéfice par action.
r : Le taux de rendement des investissement.
Kc : Le taux de rendement requis par les actionnaires.
Dans les années 1961, les auteurs F. Modigliani et M. Miller (MM) ont travaillé sur
l’approche théorique de la neutralité de la politique de dividendes. Ils considèrent qu'il n'y a
pas de structure financière meilleure que l'autre, et que la valeur de l'entreprise est
indépendante de sa structure financière. Sous l’hypothèse qu’un marché des capitaux est
parfait si :
Par ailleurs, les conséquences sont que l'actionnaire est indifférent aux bénéfices ou
plus-values (distribution ou non-distribution) et que l'entreprise elle-même est indifférente aux
modes de financement qu'elle peut utiliser. D’une manière générale, la politique de dividende
est sans incidence sur la valeur de l’action.
Gordon et Shapiro ont montré que le montant des dividendes et surtout leur croissance
devrait être les principaux facteurs explicatifs des cours des actions, pour cela, ils ont utilisé
un certain nombre d’hypothèses qui sont :
La seule source de financement pour une firme est la rétention des bénéfices.
L’entreprise retient une proportion constante de ses bénéfices par action.
Les investisseurs opèrent dans un marché pur et parfait caractérisé par l’absence de
taxes et de coûts de transactions.
La certitude et l’absence de dette.
Pour Gordon, la valeur d’un actif financier est la somme des revenus actualisés de cet
actif susceptible de procurer à son propriétaire pendant la durée de vie de l’actif. Ainsi, la
valeur d’une action s’apprécie en fonction des dividendes futurs qui seront versés par
l’entreprise.
Partant de ce fait, ce modèle trouve que le dividende a un impact plus important sur les
cours que celui des bénéfices mis en réserve. Ce qui permet d’expliquer un tel résultat est
l’incertitude associé aux bénéfices futurs.
La théorie d’agence :
Généralement, les dividendes en actions sont imposés aux impôts plus que les plus
-values, la distribution des dividendes peut entrer en conflit avec les intérêts fiscaux des
actionnaires, car il est admis qu'ils appartiennent souvent à la plupart des tranches
d'imposition élevées, ce qui reflète que les intérêts des dirigeants et des actionnaires ne sont
pas toujours convergents.
La théorie de signale :
« La théorie du signal vise à analyser les mécanismes de fonctionnement des marchés
financiers, sachant qu’il existe des problèmes d’asymétrie d’information entre principal et
agent. Elle a pour objet d’expliquer les variations de cours grâce aux signaux émis par les
dirigeants à travers leurs décisions stratégiques et leur politique financière »1
En outre, la politique de dividendes est l’un des signaux utilisés par l’entreprise pour
révéler au marché son état de santé. Plusieurs modèles de signalisation par les dividendes ont
été élaborés, notamment ceux de :
Ross (1977), Battacharya (1979), Hakansson (1982) ont utilisé la théorie du signal pour
signaler l’état de la situation financière future de la société, dans la mesure où les dirigeants
disposent d’une meilleure information sur les résultats de la société.
Selon Bhattacharya (1979)2 , les dirigeant évitent les opérations de rachat d’actions et
optent pour la distribution des dividendes. Ces derniers maximisent la richesse des
actionnaires. L’entreprise peut emprunter pour distribuer des dividendes lorsque les bénéfices
sont insuffisants. En revanche, elle est pénalisée puisqu’elle subit un coût sur l’endettement.
Dumontier (1984)4 arrive à la conclusion que lorsque le dividende versé est supérieur au
dividende anticipé, dans ce cas l’entreprise envoie un signal positif au marché et vice-versa.
La thèse de Modigliani et Miller est dans un monde sans impôts, d’une autre manière, il
est neutre en termes de réalisation du revenu. Cette hypothèse ne correspond pas à la réalité.
D'une manière générale, le taux d'imposition des dividendes est plus pénalisé que celui des
1
Fadil. N, Op.cit., p6
2
Bhattacharya. S, Op.cit, PP 259-270
3
John K. et Williams, Op.cit, PP 1053-1069
4
Dumontier. P., 1984, « Dividendes et information des actionnaires : Le comportement des entreprises et la
création du marché parisien », Thèse de 3e cycle en sciences de gestion, Université de Grenoble II.
plus-values. Les investisseurs incluent nécessairement leurs considérations fiscales dans leur
choix, et à propos de leurs situations fiscales.
L'effet clientèle :
Grâce à des raisons fiscales et personnelles, les investisseurs n'ont pas nécessairement le
même comportement à l'égard des investissements financiers, certains préfèrent les actions
qui fournissent un revenu régulier, tandis que d'autres seront davantage liées aux gains en
capital. Les premiers se concentreront davantage vers les entreprises en phase de maturité,
distribuant des bénéfices régulièrement, tandis que d'autres chercheront plutôt des entreprises
en croissance qui recèlent des gains en capital et distribuent peu, pour obtenir un financement
pour se développer. L'entreprise devrait alors intégrer cet « effet clientèle » dans sa
politique de dividendes.
Thèse radicale :
Par conséquent, une relation inverse devrait donc pouvoir être observée entre, d’une
part, le différentiel d’imposition entre dividendes et plus-values et, d’autre part, leur
rendement en dividende. Plus globalement, la valeur de marché des actions devrait refléter
cet écart fiscal.
La réalité et les contraintes relatives à chaque pays ont rendu difficile de donner une
définition standard et universelle au terme « PME». Les débats qui ont traite cette définition
l’ont qualifiée de complexe, d’où le recours aux statuts juridiques adéquats à chaque pays.
Cooley et Edwards 1982 ont affirmé que les propriétaire-dirigeant perçoivent des
salaires disproportionnés par rapport au travail fournit, de façon que la politique de
dividendes n’a que très peu de signification ;
Watson 1990 affirme que le dirigeant-propriétaires d’une PME se voit effectuer sa
rémunération en maximisant les profits après impôt ;
Par ailleurs, les études entamées dans le cadre de ce sujet ont abouti à des conclusions
qui sont en quelque sorte peu robuste pour être généraliser, cela met en évidence l’incapacité
de la théorie financière classique à éclairer d’avance le comportement des PME, et à prendre
en considération que les ressources financières dues aux actionnaires peuvent être versées
autrement.
La distribution du dividende
a- Le résultat distribuable :
La distribution des dividendes exige l’existence d’un résultat bénéficiaire distribuable
ou à distribuer. Le report à nouveau déficitaire et les dotations aux différentes réserves
viennent en réduction du résultat de l’exercice pour définir le résultat à distribuer. Au
contraire, les reports à nouveau bénéficiaires viennent en augmentation du résultat à
distribuer. Certaines réserves, dites libres, peuvent également faire l’objet d’une distribution.
Résultat de l’exercice
– Pertes antérieures
– Dotation aux réserves (légales, réglementées et statutaires)
+ Reports bénéficiaires
= Bénéfice distribuable
Conjointement à cette règle juridique, il y a une règle financière à compter, pour faire
face à ce flux de trésorerie négatif l’entreprise doit disposer d’une trésorerie suffisante. Dans
le cas contraire, elle doit être capable de la procurer avant la date de versement fixée.
Le versement du dividende doit s’effectuer dans un délai de neuf mois après la clôture
de l’exercice. L’assemblée générale ordinaire des actionnaires doit déterminer le montant du
dividende ainsi que son calendrier de versement :
La date d’enregistrement La date de détachement La date de distribution
Date de recensement des Date dans laquelle le droit à Date dans laquelle le dividende est
détenteurs des actions ayant un dividende est détaché de l’action, véritablement versé aux
droit à dividende. c'est-à-dire que l’action ne donne propriétaires des actions.
plus, à son détenteur, un droit au
dividende qui va être versé.
Pour pouvoir distribuer des dividendes, l’assemblée générale doit avoir approuvé les
comptes annuels, et avoir constaté l'existence d’une somme distribuable. Si ces deux
conditions sont remplies, l'AGO va donc déterminer le montant qui sera distribué aux
actionnaires sous forme de dividendes.
Le choix entre les deux formules de paiement appartient à l'actionnaire : dès lors qu'il
est éligible au paiement en actions, c'est lui qui décide la forme du dividende qu'il va
percevoir. En l’absence d’option pour le paiement en actions, l’actionnaire recevra
automatiquement le dividende qui lui revient en numéraire.
Exemple:
90 % du cours moyen de l'action X est égal à 10 MAD avec un dividende unitaire de 1 MAD.
Il faut donc 10 actions anciennes pour obtenir 1 action nouvelle en paiement du dividende.
Pour un portefeuille de 500 actions, l’investisseur bénéficie de 50 actions nouvelles
(500 / 10).
Comment l’actionnaire peut-il exprimer son choix (entre numéraire et actions
nouvelles) ?
Cette option est accessible uniquement aux sociétés par actions : SA, SAS et SCA. Pour
l’activer, ce type d’opération doit être prévu dans les statuts. Sinon, il faut convoquer une
Assemblée Générale extraordinaire, voire une assemblée mixte, pour l’autoriser et la mettre
en place.
Il présente le pourcentage de bénéfices que la société verse aux actionnaires sous forme
de dividende. Autrement dit, il mesure la ‘’générosité’’ de la société envers ses actionnaires.
Dividendes
.Taux de distribution=
Bénéfice net
Remarque : Certaines sociétés préfèrent d’adopter à cet égard un taux de distribution stable
ou ce que l’on appelle ‘’la politique de stabilité’’.
B- Le rendement :
Le rendement d’une action est un ratio financier qui montre combien l’entreprise paie
chaque année en dividendes par rapport au cours de l’action. Ce ratio permet à chaque
actionnaire de vérifier le montant de cashflow qu’il génère pour chaque Dirham investi dans
une action. Le rendement de l’action dépend certainement des performances de l’entreprise.
Dividende par action par an
Rendement sur dividendes=
Cours de l ' action
Avec :
Dividendes
Dividende par action=
Nombre d ' action
Un rendement élevé signifie deux choses :
Les bénéfices sont importants et que l'entreprise est généreuse.
Le cours de l'action est très bas.