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Définition et types de dividende :

Lors de la création d’une entreprise, il est nécessaire de créer un capital social, ce


dernier se compose de fonds en nature ou en numéraire apportés par les associés. En fait, en
contrepartie de ces fonds les associés reçoivent une rémunération appelée ‘’dividende’’ qui
est offerte en fonction de la part que l’associé détient du capital. En général les dividendes
sont prélevés sur les bénéfices de l’exercice écoulé.

Toutefois, on constate l’existence de plusieurs types de dividendes qui sont regroupés


en deux catégories :

 Dividendes en numéraire  : Cette catégorie englobe cinq types, à savoir :

 Dividende classique : L’AGO a lieu à la fin de chaque exercice pour


déterminer la part de bénéfice qui sera distribuée comme dividendes aux actionnaires et
cela en fonction de nombre d’actions détenues.

 Dividende prioritaire : Ce type de dividende n’est accordé qu’aux


actionnaires qui détient des Actions à Dividendes Prioritaires, ce type d’action donne à
son titulaire le droit de participer aux décisions de l’entreprise.

 Dividende exceptionnel : Ce type de dividende est accordé lorsque la


trésorerie de l’entreprise dispose d’une somme d’argent dont elle n’a pas besoin.

 L’acompte sur dividende : C’est une partie de dividende qui peut être versée
par l’entreprise avant la confirmation de l’AGO.

 Dividende majoré : C’est une sorte de compensation par l’entreprise pour


certains actionnaires fidèles, mais cette compensation ne peut pas dépasser 10% du
montant des dividendes.

 Dividende en actions : c’est une méthode que les entreprises utilisent afin de rémunérer
ses actionnaires, et cela par l’attribution de nouvelles actions. Cette méthode constitue un
avantage pour l’entreprise et les actionnaires.

Les principales politiques de dividendes :

La politique de dividende a toujours pris une place importante et centrale dans la


stratégie adoptée par les gestionnaires. Une importance qui reste, toutefois, complexe et
controversée. Les décisions attachées aux politiques des dividendes déterminent,
conjointement aux décisions d’investissement et de financement, les flux monétaires anticipés
de l’entreprise, leurs chronologies et leurs degrés de risque.

Ce point portera sur trois types de politique de distribution des dividendes, à savoir : La
politique de distribution de la totalité des bénéfices, la politique résiduelle des dividendes et
la politique d’un dividende stable.

 La politique de distribution de la totalité des bénéfices :

Rubner en 1996 propose une distribution de la totalité du  bénéfice sous forme de


dividendes. Suivant cette proposition certaines entreprises distribuent les dividendes au lieu
de les épargner en trésorerie même lorsque leurs résultats diminuent d’un exercice à un autre
ou lorsque leurs endettements augmentent. Elles peuvent aller jusqu’à la distribution de
l’intégralité de leurs résultats bénéficiaires pour fidéliser leurs actionnaires ou bien afin de les
préparer à la réalisation d’une opération importante ou un changement de stratégie.

 La politique résiduelle des dividendes :

C’est notamment le cas où la société ne s’engage que dans les projets ayant une valeur
nette positive, à cet égard tout bénéfice additionnel doit être réparti sous forme de dividendes,
ou ce que l’on appelle l’approche d’un dividende résiduel. Le comportement des sociétés face
à la distribution prouve que le dividende augmente avec un retard de phase d’une période en
comparaison de l’augmentation du bénéfice. Ce qui signifie que le dividende n’augmente que
si la société réalise un bénéfice plus élevé. En pratique, cette politique n’est pas suivie par les
dirigeants car les sociétés optent pour une politique caractérisée par une hausse du bénéfice
par action au cours du temps, de façon à ce que le dividende par action soit moins variable
que le bénéfice par action.

 La politique d’un dividende stable :

Linter en 1956 conclut que les actionnaires préfèrent opter un dividende


raisonnablement stable. De ce fait, les sociétés adoptent fréquemment un ratio de distribution
permanent dans lequel le dividende est un pourcentage donné des bénéfices. Selon cette
approche, les chefs d’entreprises essaient de maintenir un niveau stable de dividende en
soumettant à un ratio de distribution des bénéfices stables ou ce que Linter appelle « Linter
payout ratio ».

La relation entre les politiques de distribution dividendes et les décisions financières  :


Certains auteurs considèrent que la décision de distribution de dividendes ne peut être
faite que lorsque les opportunités d’investissement apparaissant à l’entreprise sont
satisfaisantes. D’un autre côté, d’autres considèrent que les investissements peuvent se faire
par le recours aux sources de financement externes (emprunts…), alors que dans les deux cas,
la valeur de l’entreprise augmente.

En fait, le modèle de Walter 1959 est un modèle qui décrit le paiement des dividendes
comme le paiement d’un solde résiduel de l’investissement, si l’entreprise dispose d’un
ensemble d’investissements dont la rentabilité est certaine et attractive, elle décidera donc de
réinvestir la totalité de ses bénéfices, mais si les investissements ne présentent pas de
rentabilité ou présentent une rentabilité incertaine, l’entreprise décidera de distribuer la
totalité de bénéfices sous forme de dividendes. Alors on est devant un versement de
dividendes qui varie entre 0% et 100%.

Le modèle de Walter peut être formulé comme suit :

r
DPA + ×(BPA−DPA)
Kc
Va=
Kc

D’où :
Va  : La valeur de l’action.
DPA  : Dividende par action.
BP : Le bénéfice par action.
r  : Le taux de rendement des investissement.
Kc  : Le taux de rendement requis par les actionnaires.

De ce fait, on peut dire que :

 Si Kc<r, l’entreprise réinvesti la totalité de ses bénéfices et donc ne distribue pas


de dividendes.

 Si Kc>r, l’entreprise verse la totalité de ses bénéfices aux actionnaires.

La controverse théorique du dividende :

La politique de dividende demeure toujours un sujet de controverse. Plusieurs


économistes ont essayé de confronter la théorie de Modigliani et Miller à la réalité des
marchés des capitaux. L’influence de la politique de dividende sur la valeur de la firme a fait
l’objet d’une importance littérature. L’approche néoclassique des marchés en équilibre
considère que la politique de dividendes est neutre et n’a pas d’impact sur la richesse des
actionnaires. La théorie des signaux considère le dividende comme un outil de communication
entre l’entreprise et son marché. La théorie d’agence montre qu’en cas de conflits entre les
actionnaires et les dirigeants, l’actionnaire peut utiliser le dividende pour discipliner le
dirigeant.

 La neutralité de la structure financière :

Dans les années 1961, les auteurs F. Modigliani et M. Miller (MM) ont travaillé sur
l’approche théorique de la neutralité de la politique de dividendes. Ils considèrent qu'il n'y a
pas de structure financière meilleure que l'autre, et que la valeur de l'entreprise est
indépendante de sa structure financière. Sous l’hypothèse qu’un marché des capitaux est
parfait si :

 Il n’y a pas de fiscalité entre l’imposition des plus-values et des dividendes.


 Il n’y a pas d’asymétrie d’information.
 Il n’y a des conflits d’intérêts entre les actionnaires et les dirigeants.
 Il n’y a pas de coût d’augmentation du capital ni frais de transaction.

Dans la mesure où les investisseurs ont le choix entre s’autofinancer c’est-à-dire ne


distribuer pas de dividende et n’émet pas d’action, ou distribuer largement son bénéfice (pas
d’autofinancement) et émet des actions. D’après les démonstrations mathématiques du MM
concernant l’évaluation des actions, le modèle a pu démontrer que la valeur de l’action reste
la même dans tous les cas.

Par ailleurs, les conséquences sont que l'actionnaire est indifférent aux bénéfices ou
plus-values (distribution ou non-distribution) et que l'entreprise elle-même est indifférente aux
modes de financement qu'elle peut utiliser. D’une manière générale, la politique de dividende
est sans incidence sur la valeur de l’action.

 Le non neutralité de dividende :

Gordon et Shapiro ont montré que le montant des dividendes et surtout leur croissance
devrait être les principaux facteurs explicatifs des cours des actions, pour cela, ils ont utilisé
un certain nombre d’hypothèses qui sont :

 La seule source de financement pour une firme est la rétention des bénéfices.
 L’entreprise retient une proportion constante de ses bénéfices par action.
 Les investisseurs opèrent dans un marché pur et parfait caractérisé par l’absence de
taxes et de coûts de transactions.
 La certitude et l’absence de dette.

Pour Gordon, la valeur d’un actif financier est la somme des revenus actualisés de cet
actif susceptible de procurer à son propriétaire pendant la durée de vie de l’actif. Ainsi, la
valeur d’une action s’apprécie en fonction des dividendes futurs qui seront versés par
l’entreprise.

Partant de ce fait, ce modèle trouve que le dividende a un impact plus important sur les
cours que celui des bénéfices mis en réserve. Ce qui permet d’expliquer un tel résultat est
l’incertitude associé aux bénéfices futurs.

 La théorie d’agence :

La politique de distribution des dividendes affecte trois types d’agents économiques


d’une entreprise : les actionnaires, les dirigeants et les créanciers obligataires. La théorie
d’agence permet de mieux comprendre les conflits d’intérêts et comment peut-on les résoudre.
Donc, la politique de dividendes peut être utilisée pour minimiser les coûts d’agence.

Généralement, les dividendes en actions sont imposés aux impôts plus que les plus
-values, la distribution des dividendes peut entrer en conflit avec les intérêts fiscaux des
actionnaires, car il est admis qu'ils appartiennent souvent à la plupart des tranches
d'imposition élevées, ce qui reflète que les intérêts des dirigeants et des actionnaires ne sont
pas toujours convergents.

Essentiellement, pour réduire la dette, accroître l’indépendance financière et réduire le


risque de faillite les dirigeants peuvent donner la priorité aux liquidités excédentaires par
rapport aux dividendes. Richard Lambert, William Lanen et David Larcker expliquent que les
dirigeants, dont la rémunération repose sur l’option d'achat d'actions, sont encouragés à
réduire la distribution des dividendes pour ne pas diminuer la valeur de leur option.

Dans l’ensemble, la théorie de l’agence la distribution de dividendes constitue un


moyen de contrôle du dirigeant car elle permet de réduire le risque d’utilisation inefficiente de
la trésorerie disponible.

 La théorie de signale :
« La théorie du signal vise à analyser les mécanismes de fonctionnement des marchés
financiers, sachant qu’il existe des problèmes d’asymétrie d’information entre principal et
agent. Elle a pour objet d’expliquer les variations de cours grâce aux signaux émis par les
dirigeants à travers leurs décisions stratégiques et leur politique financière »1

En outre, la politique de dividendes est l’un des signaux utilisés par l’entreprise pour
révéler au marché son état de santé. Plusieurs modèles de signalisation par les dividendes ont
été élaborés, notamment ceux de :

Ross (1977), Battacharya (1979), Hakansson (1982) ont utilisé la théorie du signal pour
signaler l’état de la situation financière future de la société, dans la mesure où les dirigeants
disposent d’une meilleure information sur les résultats de la société.

Selon Bhattacharya (1979)2 , les dirigeant évitent les opérations de rachat d’actions et
optent pour la distribution des dividendes. Ces derniers maximisent la richesse des
actionnaires. L’entreprise peut emprunter pour distribuer des dividendes lorsque les bénéfices
sont insuffisants. En revanche, elle est pénalisée puisqu’elle subit un coût sur l’endettement.

Selon John et Williams (1985)3 , l’annonce d’une augmentation du montant du


dividende conduit généralement à une hausse des cours boursiers.

Dumontier (1984)4 arrive à la conclusion que lorsque le dividende versé est supérieur au
dividende anticipé, dans ce cas l’entreprise envoie un signal positif au marché et vice-versa.

Les considérations fiscales :

La fiscalité est un facteur déterminant de la politique de dividende qui dépend des


attentes des actionnaires. Pour ces derniers, les résultats fiscaux de la distribution de
dividendes ou de plus-values sur les titres ne sont pas identiques. Les actionnaires préfèrent
un mode de paiement qui leur permet de minimiser l'impact fiscal. Cette hétérogénéité des
choix des actionnaires conduit à des effets de clientèles.

La thèse de Modigliani et Miller est dans un monde sans impôts, d’une autre manière, il
est neutre en termes de réalisation du revenu. Cette hypothèse ne correspond pas à la réalité.
D'une manière générale, le taux d'imposition des dividendes est plus pénalisé que celui des
1
Fadil. N, Op.cit., p6
2
Bhattacharya. S, Op.cit, PP 259-270
3
John K. et Williams, Op.cit, PP 1053-1069
4
Dumontier. P., 1984, « Dividendes et information des actionnaires : Le comportement des entreprises et la
création du marché parisien », Thèse de 3e cycle en sciences de gestion, Université de Grenoble II.
plus-values. Les investisseurs incluent nécessairement leurs considérations fiscales dans leur
choix, et à propos de leurs situations fiscales.

Bénéficiaire Dividendes Plus-Values


Entreprises Imposition au taux de droit commun.
(IS) Le dividende étant une distribution Ce sont des produits à caractère
d’un bénéfice ayant déjà subi l’impôt exceptionnel par rapport à l’activité
au niveau de la société distributrice, normale de l’entreprise. Ces plus-
ils se trouvent exonérés de l’impôt values bénéficiaient auparavant d’un
chez la société bénéficiaire. régime de faveur prévoyant leurs
L’article 6 du CGI stipule que ces exonérations totales ou partielles
produits financiers bénéfice d’un sous forme d’abattement.
abattement à 100%. A partir du 1er janvier 2009, les plus-
values réalisés ne bénéficient plus
d’aucun abattement et sont devenus
imposables.
Particuliers Taxation au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
(IR) Ces produits sont soumis à l’IR par Ils sont imposables.
voie de retenue à la source au taux de
15% libératoire de l’impôt. Les
revenus des actions parts sociales et
revenues assimilés sont donc à
déduire du résultat pour
l’établissement de l’IR
professionnels.

 L'effet clientèle :

Grâce à des raisons fiscales et personnelles, les investisseurs n'ont pas nécessairement le
même comportement à l'égard des investissements financiers, certains préfèrent les actions
qui fournissent un revenu régulier, tandis que d'autres seront davantage liées aux gains en
capital. Les premiers se concentreront davantage vers les entreprises en phase de maturité,
distribuant des bénéfices régulièrement, tandis que d'autres chercheront plutôt des entreprises
en croissance qui recèlent des gains en capital et distribuent peu, pour obtenir un financement
pour se développer. L'entreprise devrait alors intégrer cet « effet clientèle » dans sa
politique de dividendes.

 Thèse radicale :

Un comportement rationnel intégrant les imperfections fiscales devrait conduire à


pratiquer une distribution aussi faible que possible. Tel est le point de vue des « radicaux »
qui prennent la contrepartie de la thèse de neutralité.
Dans l’ensemble, les sociétés ayant des taux de distribution élevés chercheraient à
attirer vers elles des investisseurs ayant des taux d’imposition marginaux faibles en récolte de
revenus réguliers, alors que celles distribuant très peu seraient choisies par les actionnaires
fortement imposés et plus intéressés par les plus-values. Cet effet de clientèle pourrait donc
expliquer l’existence d’une certaine stabilité observé dans les distributions de dividendes
menées par les entreprises, à condition que les actionnaires visent à augmenter leurs
investissements après impôts.

Par conséquent, une relation inverse devrait donc pouvoir être observée entre, d’une
part, le différentiel d’imposition entre dividendes et plus-values et, d’autre part, leur
rendement en dividende. Plus globalement, la valeur de marché des actions devrait refléter
cet écart fiscal.

La distribution des dividendes dans les PME :

La réalité et les contraintes relatives à chaque pays ont rendu difficile de donner une
définition standard et universelle au terme « PME». Les débats qui ont traite cette définition
l’ont qualifiée de complexe, d’où le recours aux statuts juridiques adéquats à chaque pays.

Toutefois, au Maroc et selon l’article premier de la charte de la PME du juillet 2002 :


« une PME est une entreprise gérée et/ou administrée directement par les personnes
physiques en sont les propriétaires, copropriétaires ou actionnaires et qui n’est pas détenue
de plus de 25%du capital ou des droits de vote par une entreprise, ou conjointement par
plusieurs entreprises. »

En effet, les PME qui n’ont qu’un seul actionnaire, propriétaire-dirigeant, se


caractérisent par une grande flexibilité en ce qui concerne leur politique de dividende. Ainsi,
lorsqu’il s’agit de son rémunération, l’entrepreneur peut, soit opter pour une politique de
distribution de dividendes ou la substituer en quelque sorte en une politique de rémunération
laquelle va lui permettre de

 Minimiser son fardeau fiscal en percevant un salaire élevé et consommant a


la charge de l’entreprise.
 Favoriser les projets d’investissements qui visant le développement de
l’entreprise.
Certaines études ont essayé de mesurer l’ampleur de la politique de dividendes au sein
d’une PME, les principales conclusions ont été les suivantes :

 Cooley et Edwards 1982 ont affirmé que les propriétaire-dirigeant perçoivent des
salaires disproportionnés par rapport au travail fournit, de façon que la politique de
dividendes n’a que très peu de signification ;
 Watson 1990 affirme que le dirigeant-propriétaires d’une PME se voit effectuer sa
rémunération en maximisant les profits après impôt ;

Par ailleurs, les études entamées dans le cadre de ce sujet ont abouti à des conclusions
qui sont en quelque sorte peu robuste pour être généraliser, cela met en évidence l’incapacité
de la théorie financière classique à éclairer d’avance le comportement des PME, et à prendre
en considération que les ressources financières dues aux actionnaires peuvent être versées
autrement.

La distribution du dividende

a- Le résultat distribuable :
La distribution des dividendes exige l’existence d’un résultat bénéficiaire distribuable
ou à distribuer. Le report à nouveau déficitaire et les dotations aux différentes réserves
viennent en réduction du résultat de l’exercice pour définir le résultat à distribuer. Au
contraire, les reports à nouveau bénéficiaires viennent en augmentation du résultat à
distribuer. Certaines réserves, dites libres, peuvent également faire l’objet d’une distribution.

Résultat de l’exercice
– Pertes antérieures
– Dotation aux réserves (légales, réglementées et statutaires)
+ Reports bénéficiaires
= Bénéfice distribuable

Conjointement à cette règle juridique, il y a une règle financière à compter, pour faire
face à ce flux de trésorerie négatif l’entreprise doit disposer d’une trésorerie suffisante. Dans
le cas contraire, elle doit être capable de la procurer avant la date de versement fixée.

Le versement du dividende doit s’effectuer dans un délai de neuf mois après la clôture
de l’exercice. L’assemblée générale ordinaire des actionnaires doit déterminer le montant du
dividende ainsi que son calendrier de versement :
La date d’enregistrement La date de détachement La date de distribution

Date de recensement des Date dans laquelle le droit à Date dans laquelle le dividende est
détenteurs des actions ayant un dividende est détaché de l’action, véritablement versé aux
droit à dividende. c'est-à-dire que l’action ne donne propriétaires des actions.
plus, à son détenteur, un droit au
dividende qui va être versé.

b- Les modalités de paiement :

Pour pouvoir distribuer des dividendes, l’assemblée générale doit avoir approuvé les
comptes annuels, et avoir constaté l'existence d’une somme distribuable. Si ces deux
conditions sont remplies, l'AGO va donc déterminer le montant qui sera distribué aux
actionnaires sous forme de dividendes.

L’assemblée générale doit également prévoir les modalités de mise en paiement des


dividendes, dans un délai de 9 mois à compter de la date de clôture de l’exercice. De ce fait,
les actionnaires pourront choisir de recevoir le dividende soit:

 En numéraires (versement sur le compte bancaire de l’actionnaire).

 En actions ordinaires nouvelles de la société.

Le paiement du dividende en actions peut être limitée à une partie du dividende


distribué, auquel cas le dividende peut être réglé pour partie en espèces et pour partie sous
forme d’actions nouvelles.

Le choix entre les deux formules de paiement appartient à l'actionnaire : dès lors qu'il
est éligible au paiement en actions, c'est lui qui décide la forme du dividende qu'il va
percevoir. En l’absence d’option pour le paiement en actions, l’actionnaire recevra
automatiquement le dividende qui lui revient en numéraire.

Exemple:

90 % du cours moyen de l'action X est égal à 10 MAD avec un dividende unitaire de 1 MAD.
Il faut donc 10 actions anciennes pour obtenir 1 action nouvelle en paiement du dividende.
Pour un portefeuille de 500 actions, l’investisseur bénéficie de 50 actions nouvelles
(500 / 10).
 Comment l’actionnaire peut-il exprimer son choix (entre numéraire et actions
nouvelles) ?

L’actionnaire doit informer son intermédiaire financier en remplissant et lui retournant


le formulaire d’option de paiement du dividende en actions. Si l’actionnaire est éligible au
paiement du dividende en actions, son intermédiaire financier lui adressera automatiquement
ce formulaire. En cas de non réception, il convient pour chaque actionnaire de se renseigner
auprès de son intermédiaire financier.

 Quelles conditions faut-il respecter pour procéder à la distribution du dividende en


actions ?

Cette option est accessible uniquement aux sociétés par actions : SA, SAS et SCA. Pour
l’activer, ce type d’opération doit être prévu dans les statuts. Sinon, il faut convoquer une
Assemblée Générale extraordinaire, voire une assemblée mixte, pour l’autoriser et la mettre
en place.

c- Caractéristiques chiffrées du dividende :

L’importance relative au dividende peut être mesurée de deux façons différentes :


 Le taux de distribution.
 Le rendement.
A- Le taux de distribution :

Il présente le pourcentage de bénéfices que la société verse aux actionnaires sous forme
de dividende. Autrement dit, il mesure la ‘’générosité’’ de la société envers ses actionnaires.
Dividendes
.Taux de distribution=
Bénéfice net
Remarque : Certaines sociétés préfèrent d’adopter à cet égard un taux de distribution stable
ou ce que l’on appelle ‘’la politique de stabilité’’.
B- Le rendement :
Le rendement d’une action est un ratio financier qui montre combien l’entreprise paie
chaque année en dividendes par rapport au cours de l’action. Ce ratio permet à chaque
actionnaire de vérifier le montant de cashflow qu’il génère pour chaque Dirham investi dans
une action. Le rendement de l’action dépend certainement des performances de l’entreprise.
Dividende par action par an
Rendement sur dividendes=
Cours de l ' action
Avec :
Dividendes
Dividende par action=
Nombre d ' action
Un rendement élevé signifie deux choses :
 Les bénéfices sont importants et que l'entreprise est généreuse.
 Le cours de l'action est très bas.

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