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Guy Clastres
2012/1 N° 11 | pages 65 à 85
ISSN 1767-6827
ISBN 9782916810119
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-champ-lacanien-2012-1-page-65.htm
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Lacan a donné une définition de la civilisation qui nous fait rire. Lacan
me faisait beaucoup rire parce qu’il osait dire des choses que personne
n’osait dire. Le drame c’est qu’aujourd’hui nous sommes entrés dans une
époque où le conformisme est général.
Lacan disait « La civilisation c’est le déchet ». Ce n’était pas pour faire
déchoir la civilisation. C’est vrai, la civilisation c’est le déchet et quand
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Quatre discours
Alors, les discours qu’est-ce que c’est ? Les quatre discours, je dirais
que c’est la dernière élaboration structurale de Lacan. Il l’a produite après
les événements de mai 68, exactement en 1970. C’est sa dernière produc-
tion structurale, ensuite il est passé à la topologie des nœuds pour rendre
compte des difficultés qu’il rencontrait dans la pratique et pour saisir la
jouissance, les Noms-du-Père, etc. Il a terminé sa vie en essayant de penser
le nœud qui pourrait rendre compte de cette tripartition particulière que
nous connaissons tous : le réel, le symbolique et l’imaginaire – tripartition
à laquelle il ajoutait un quatrième qui est le symptôme.
Alors les quatre discours sont juste antérieurs à ce passage nouveau
que Lacan va faire vers les nœuds.
1 Intervention faite dans le cadre du Pôle 9, dans le séminaire animé par Elisabeth Léturgie
au Havre le 17 mai 2003.
Foucault et d’autres ont parlé du discours. Mais pour Lacan, cela a une
définition très précise, c’est ce qui détermine les conditions de la parole.
Ces discours constituent la réalité – ce que nous appelons la réalité – à
notre insu. C’est pour ça que Lacan n’a pas intitulé ce Séminaire Les quatre
discours, il l’a intitulé L’envers de la psychanalyse.
C’est-à-dire que tant qu’il y aura du parlêtre sur cette terre… peut-être
qu’un jour il disparaîtra. Imaginez par exemple, je dis ça en passant, que la
pneumopathie qui vient de Chine se mette à exploser de tous les côtés et
que ça rétame toute la planète, il n’y aurait plus de parlêtres. Nous sommes
donc à la merci d’une mutation virale qui pourrait… enfin n’envisageons
pas le pire, nous allons essayer de terminer notre conférence d’abord.
Alors donc, c’est très fort de la part de Lacan de calculer. Il faut bien
comprendre que les quatre discours tels qu’il les compose, il les calcule.
C’est ainsi qu’il a tenté de penser la réalité, il l’a composée de quatre
discours.
Ce qui est sûr c’est que si les hommes continuent à fonctionner ils ne
pourront pas faire autre chose que de tourner à l’intérieur de ce quater-
naire de discours qu’il va falloir définir les uns après les autres. C’est ce
que je vais faire rapidement.
Il y a un discours qui n’est pas écrit là et que Lacan n’a jamais écrit,
et ce n’est pas par hasard s’il ne l’a pas écrit même s’il l’a mentionné. Il
l’appelle le discours capitaliste. Le discours capitaliste, c’est ce discours
particulier qui n’est pas celui dans lequel nous vivons parce que nous
vivons malgré tout – même sous l’ère libérale du capitalisme – dans des
discours qui existent encore, qui sont encore repérables…
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Les quatre termes en question sont, comme je l’ai dit, le fait que quand
on parle, on parle à quelqu’un, donc il y a un locuteur, il y a celui qui
reçoit le message, etc.
Il compose les discours à partir d’une place dite de l’agent, c’est-à-dire
celui qui est acteur, ou la place dite dominante.
À partir de cette place-là quelque chose s’institue qui peut être un
ordre, une intention, une intimation qui vise un autre. On pourrait écrire
l’Autre avec un grand A. Et comme il s’agit de langage, il s’agit de parole
aussi, donc la question de la vérité se pose, elle se pose de toute façon. S’il
n’y avait pas de langage on ne se poserait pas la question de la vérité. On
ne s’est jamais posé la question de la vérité de l’escargot par exemple. Il
fait ses trucs, on ne se demande pas s’il ment ou s’il dit la vérité. Pour un
être humain, on est bien obligé de se demander s’il dit la vérité, surtout
quand il s’adresse à vous.
On s’adresse aussi aux médecins, on leur demande des tas de choses,
mais enfin le médecin n’exige jamais de son patient qu’il lui dise la vérité.
D’ailleurs le psychanalyste non plus ne l’exige pas mais enfin c’est impli-
cite. Quand l’analysant se plaint, sa crainte est justement de ne pas arriver
à dire la vérité qui le concerne, cette vérité la plus intime, celle-là même
qu’il ne voudrait pas savoir.
Donc il faudrait que l’analyste lui-même ne soit pas trop effrayé par la
vérité que l’analysant pourrait avoir à dire, qu’il soit prêt à l’accueillir et à
la recueillir. Même s’il a essayé d’épurer les préjugés – tous les analystes
en ont – qui tiennent à son histoire, ses fantasmes, ses croyances, il n’em-
pêche qu’il en subsiste.
La question de la vérité va se poser et donc Lacan inscrit une place de
la vérité qui soutient, qui est au-dessous de la place de celui qui donne
l’ordre, qui intime. Et puis il propose aussi une place de la production.
Alors la conséquence, voyez comment ça marche : il y a un agent qui vise
l’autre, un autre, les termes vont changer de place selon la structure des
discours Si on est par exemple dans le discours de l’université, cela ne va
pas être la même chose que si on est dans le discours du maître.
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Le discours du maître
maître. Pourquoi ? Parce qu’il ne veut rien savoir, c’est vraiment patent. Il
a reçu quand même quelques avertissements, il aurait dû savoir. Il ne veut
pas savoir, il vit sur un mensonge absolu. Il vivait aussi sur un monceau
de cadavres – on est en train de découvrir des charniers en pagaille – il
voulait que ça marche mais il ne voulait rien savoir. C’est la position d’un
maître : il avait autour de lui des esclaves. C’est ça le discours du maître.
Dans l’histoire de la cité grecque le maître ne veut pas savoir, c’est l’es-
clave qui sait, ça c’est une thèse classique de Lacan et des philosophes.
Mais évidemment, Saddam Hussein ce n’est pas le maître grec !
L’esclave sait ce que le maître veut et même on pourrait dire qu’il évite-
rait presque au maître cette petite difficulté, enfin cette grande difficulté,
d’avoir à désirer. L’esclave a un certain savoir-faire, c’est sa fonction. Ce
savoir-faire lui permet d’occuper cette place qui est la place de l’Autre, et
qui donc essaie de répondre à l’intimation du maître : « Je veux ci, je veux
ça, faites-ci, faites-ça. » C’est pourquoi Lacan a écrit cette place, S1 S2, S2
représentant le symbole, l’écriture, le mathème du savoir. Ce peut être à la
fois un petit mot sur une feuille et ça peut représenter tout le savoir de la
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Lacan évoque les maîtres antiques parce que c’est avec eux que le
discours du maître s’est institué dans la société humaine. C’est comme
ça que les choses ont commencé à se répartir, quand nous étions des
Gaulois sauvages complètement abrutis qui pensaient que les choses nous
tombaient sur la gueule et que les Romains sont arrivés pour nous civi-
liser. Parce que c’est ce qu’ils ont fait ! Il ne faut pas l’oublier : on a été civi-
lisés par les Romains. Les Romains nous ont fait entrer dans un discours
policé comme son nom l’indique. Ils nous ont appris ce que c’était que le
maître, l’esclave, le savoir. Il y a eu des philosophes qui ont contribué, en
quelque sorte, à donner appui à cette structure. C’est comme ça que les
choses se sont passées.
Le discours de l’universitaire
J’ai mis là, dans le petit tableau, le discours du maître… J’ai évoqué
l’ordre, la position dominante, ici le savoir et le fait qu’on ne peut pas
commander au savoir, sauf – c’est un peu la thèse de Lacan – quand on a
l’appui d’un philosophe.
Je vais vous donner un exemple récent, puisque nous l’avons tous
connu, auquel nous avons parfois adhéré : le discours des maîtres sovié-
tiques, celui qui s’est constitué après la révolution d’Octobre et qui a
institué un régime de fer, c’est un discours du maître. Il était prévu que
quelque chose de la liberté se produise, or c’est exactement l’inverse qui
est arrivé, cela a été le retour dans le réel d’un ordre de fer – vous voyez
qu’entre réel et réalité, il y a une différence. Dans le régime soviétique,
c’est Marx qui a servi d’appui, Marx qui par ailleurs n’avait jamais pensé
dans sa réflexion sur le capital à instituer un tel État. C’est le détourne-
ment par Lénine du discours marxiste qui a donné appui dans le savoir à
l’institution particulière de ce discours et au fait qu’il est devenu tellement
féroce qu’il a abouti exactement au résultat inverse de ce qui avait été rêvé
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Le discours de l’hystérique
J’en reviens à mon hystérique. Elle montre quelque chose qui ne corres-
pond pas à l’imaginaire qu’on se fait de ce qu’est le sujet, de ce qu’est
le Moi. Elle montre justement un sujet qu’on appelle le sujet divisé. Elle
montre un corps ou des symptômes qui révèlent qu’au sein d’elle-même
quelque chose se manifeste malgré elle et malgré ce qu’elle voudrait en
dire. Ce sujet divisé a évidemment attiré l’attention des cliniciens et celle
de Freud. Et Freud, ce sujet divisé, il l’a fait parler. C’est ainsi que de sa
rencontre avec l’hystérique est né ce que Freud a appelé l’inconscient,
c’est-à-dire un langage qui se déchiffre, qui se montre dans les rêves, dans
les lapsus, etc. – on ne va pas reprendre toute l’histoire – et qui témoigne
de la division du sujet.
Après, j’ai écrit ici le sujet, $, mais qu’est-ce que c’est que le sujet ? C’est
la question si j’ose dire…
Le sujet c’est que je ne peux pas me dire « je », je ne suis pas le « je » de
mon être. Mon être, il est comme question ou comme résultat, le produit
de l’Autre et le produit de mon rapport à l’Autre, le produit de ce que je
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J’ai écrit aussi a : l’objet perdu. La philosophie voit une relation dialec-
tique entre le sujet et l’objet, elle essaie de définir le sujet à partir de l’objet.
Je vais vite, je demande pardon aux spécialistes de la philosophie. C’est
justement ce que la psychanalyse ne fait pas. Elle ne peut pas le faire,
c’est-à-dire que dans la psychanalyse, l’objet est perdu, il est absolument
perdu, il ne sera jamais retrouvé. Tous les objets qui se proposent comme
manifestation de la jouissance, sont des objets de substitution. Le névrosé
peut en trouver dans son corps propre : le regard, la voix, les fèces… Ce
sont des objets que le corps produit, qui ont une relation intime avec cette
question du manque-à-être du sujet, mais ça ne sera jamais l’objet perdu
qui est de toute façon toujours perdu.
Dire cela institue de fait la fonction du manque comme détermi-
nante du manque-à-être, comme déterminante dans la psychanalyse. Le
discours analytique ne propose pas un objet, il propose des concepts.
L’objet de la psychanalyse est un objet qui a essentiellement la structure
d’un manque. Et donc le psychanalyste s’il prétend occuper cette place,
moi-même je le prétends, cela suppose qu’il soit toujours à la hauteur de
cette fonction du manque. C’est une question. C’est pour ça que Lacan ne
comprenait pas très bien pourquoi il y avait tant de sujets qui voulaient
devenir psychanalystes. Parce qu’après tout c’est une place pratiquement
impossible à soutenir, de se faire le support du manque, or c’est ça qui est
important.
Le discours de l’analyste
être ravie. Les filles c’est pour les garçons, Monsieur K, par exemple. C’est
un total préjugé et il dit très clairement que Dora, ce n’était pas le sexe
de Monsieur K qui l’intéressait. Monsieur K l’intéressait parce qu’il avait
un sexe masculin mais surtout parce qu’il était le mari de Madame K. Et
comme elle s’intéressait à ce que c’est qu’être une femme, il fallait que
Monsieur K désire sa femme pour qu’elle puisse continuer à avoir une
relation d’intrigue avec Madame K, Monsieur K et son père. Tout ça c’est
l’histoire du cas Dora. Et Freud est tombé dans le panneau de Dora qui lui
a en quelque sorte fait croire un certain nombre de choses.
Comme Freud est un honnête homme, il écrit très clairement dans son
cas Dora qu’il n’avait pas mesuré ce qu’il a appelé l’homosexualité hysté-
rique. Il ne s’agit pas d’homosexualité au sens de jouissance du terme, au
sens pervers du terme, il s’agit d’intérêt, d’interrogation sur ce qu’est une
femme, ce qu’elle veut, ce qu’elle désire.
C’est un des intérêts premiers de l’hystérie.
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Question : — Est-ce que vous savez pourquoi Lacan n’a pas pris du tout le
discours de l’obsessionnel comme mode de…
Ah oui voilà un point que j’avais pensé évoquer. D’abord il n’y a pas
de discours de l’obsessionnel. L’obsessionnel ne fait pas lien social, mais
attention il n’est pas hors discours. Les obsessionnels font des maîtres, des
politiques, des universitaires excellents. Évidemment, parfois, ils souf-
frent, ils souffrent beaucoup de la pensée, vous savez bien que c’est bien
là le pire, ils souffrent du signifiant. Ils souffrent d’éprouver cette relation
au langage comme intrusive. Ils ne la trouvent pas intrusive au point de
la croire étrangère, mais parfois une pensée obsédante ça fait intrusion.
Ce n’est pas interprété par l’obsessionnel comme une intrusion du grand
Autre, de là-bas, de l’Autre. Donc quand ça ne va pas ils vont voir un
analyste. Et là quand ils vont en analyse, ils s’hystérisent, c’est ce que dit
Lacan.
— Oui mais justement, quand ils ne sont pas en analyse, est-ce qu’à ce
moment-là ils sont dans le discours de l’universitaire ?
Pas forcément, ils sont dans le discours qui peut être dans le discours
du maître. Ils ne sont pas dans le discours hystérique, parce que ce qui
les fait entrer dans le discours de l’hystérique c’est la psychanalyse.
Pourquoi ? Parce qu’elle met l’accent sur la division du sujet qui est juste-
ment ce que les obsessionnels supportent le moins bien. Puisque au fond,
quand quelque chose fait intrusion dans la pensée, c’est l’expression de
cette division à laquelle ils sont assujettis. C’est ce que Lacan appelle dans
un texte à propos de l’obsessionnel : « L’impossible évanouissement du
sujet. » Cet impossible, c’est dans le texte « Subversion du sujet et dialec-
tique du désir ». Quand il parle de l’impossible évanouissement du sujet,
il veut dire par là à cette époque que contrairement à l’hystérique qui
peut s’évanouir, y compris sur la scène pour vraiment en mettre plein
la vue à tout le monde, l’obsessionnel ne le peut pas. Donc il est vigilant,
toujours campé sur ses deux pieds, le regard attentif, retenant tout etc.
C’est simplement l’analyse qui l’hystérise, parce que ça le fait rêver. Pas
seulement que ça le fait rêver, ça le met en relation avec la cause, la cause
que j’ai évoquée tout à l’heure, et aussi avec le manque. C’est pourquoi
une analyse d’obsessionnel ne peut pas se faire sans angoisse. Elle est
toujours la rencontre pour le sujet avec l’angoisse, c’est-à-dire avec le point
de manque que l’être rencontre.
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— Justement quand vous disiez que tous les analystes, même les non laca-
niens sont en position de « a » comme agent…
Ils le sont
— Pas forcément puisque s’il y a des analystes qui veulent au contraire
combler le sujet…
Oui mais ça ne marche pas.
— C’est pas de l’analyse, mais dans certaines écoles il y a quand même quelque
chose qui…
Mais qu’est-ce qu’ils font ? Ils se sont bien aperçus que ça ne marchait
pas. Ils se taisent, ça devient des puits de silence.
Question : — Et le pervers ?
Le pervers, il y a un seul discours qui lui convient, c’est le discours de
l’analyste. Attention… il y a sûrement des analystes pervers… Pourquoi ?
D’abord, je vais répondre à cette question sérieuse. Les vrais pervers ne
viennent jamais en analyse.
— Ils sont dans un discours…
Ils peuvent être des maîtres, des politiques, des universitaires, ils
peuvent être aussi des analystes. Le seul lien de perversion où il y a un
lien, c’est ce qu’on appelle le couple sado-masochiste, mais enfin est-ce que
ça fait couple ? Il y a des réseaux pervers, on ne les connaît que quand on
en fait partie. Ce sont des petites associations où se protège la jouissance
dans la clandestinité, dans les marges d’un certain nombre de discours
existants.
La jouissance est toujours interdite, parce que la jouissance dans le
discours du maître, elle ne peut être que là, au lieu de la production. Il y
a des pervers qui se plaisent vraiment à produire l’effet d’angoisse dans
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crois que pour une part, nous en sommes là. Dieu merci pas partout, c’est
le cas de le dire, mais enfin pour ceux qui mettent toute la gomme pour
y croire et pour incarner le retour de sa vengeance, c’est clair qu’il est là.
En plus ceux-là, comme leur jouissance c’est de mourir, vous imaginez…
C’est très difficile de se protéger de gens comme ça.
Question : — C’est-à-dire que tel que c’est construit, il ne peut pas y en avoir
d’autre puisqu’il y a quatre places et quatre termes et que chacun est obtenu
toujours dans le même ordre.
Dans cette écriture-là c’est vrai. Ensuite il passe au nœud borroméen,
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Je vous remercie.