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Déroulement des TP :
TP1 TP2 : Vous devrez rédiger un compte rendu avec Libre office (dans lequel vous donnerez
la représentation de chaque structure ainsi que le tableau des coordonnées) et le sauvegarder
sur la clef de l’enseignant avant d’éteindre l’ordinateur. Un compte rendu papier comprenant
un tableau complété sera aussi rendu. Chaque construction devra être validée par
l’enseignant.
Pour le TP 1, vous devrez avoir trouvé avant la séance les coordonnées des ions des structures
étudiées dans ce TP.
Pour le TP3, une fiche de préparation est à rendre en début de séance à l’enseignant. Les
réponses comptent pour 1/3 de la note du TP
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TP1 : Comment les atomes s'arrangent naturellement pour
Vous devez d'abord trouver les coordonnées des ions à l'aide de la description suivante :
ZnS wurtzite (a= b=3.811Å c=6.234 Å)
anions AB + cation sites t+ ou t-
Fichier
Nouveau cristal
Maille
création liste
(ou groupe d'espace si on a pas le groupe d'espace)
Après avoir choisi le groupe d'espace, il apparaît alors un tableau que vous devez remplir. Penser à
choisir des couleurs différentes pour les différents ions. Comme l'impression sera en noir et blanc
prenez une couleur claire et une foncée.
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Remarque : Pour obtenir un dessin avec des rayons ioniques corrects : Mendelleiv.
4
Remarques :
Les positions atomiques sont des coordonnées réduites (comprises entre 0 et 1) et peuvent être
entrées sous formes de fractions. L'utilisation de fractions est utile pour bénéficier de la précision
qu'utilise CaRIne : 1/100 000.
Pour éditer les caractéristiques d'un atome, vous devez sélectionner à la souris la ligne à modifier,
puis effectuer les changements dans les champs situés en haut de la fenêtre, puis cliquer sur le
bouton.
*Modifier : Modifie la position sélectionnée (Attention : il ne suffit pas de modifier les valeurs dans
le champs de saisie, il faut ensuite confirmer avec ajouter ou modifier)
*Mod. Ident : Modifie toutes les positions de même attributs que celle sélectionnée, cad modifie
une position si elle a le même symbole chimique, le même degrés d'oxydation, le même rayon et la
même couleur que la position sélectionnée.
2- Echelle
a) Pour obtenir des sphères de rayon différents :
La taille des atomes d'un cristal peut être modifiée indépendamment des autres objets.
Pour les cristaux, ceci permet d'obtenir des vues compactes (échelle rayons=100%) ou des vues
éclatées (échelle rayons<100%). La valeur de cette échelle doit être comprise entre 1 et 400%.
Vue
Echelle rayon
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3- Les rotations
- En utilisant la souris :
Vous essaierez successivement de déplacer la souris en ayant simultanément la touche Ctrl de votre
clavier et le bouton gauche enfoncé, puis le bouton droit, puis les deux. Ces combinaisons
permettent de faire des rotations autour des 3 axes ainsi que de zoomer.
Si en plus vous appuyez sur la touche shift (majuscule) du clavier, vous modifiez l'échelle des
rayons des atomes de votre cristal.
4- Etendue du cristal
Il est souvent utile de visualiser plusieurs mailles afin de mettre en évidence par exemple les
polyèdres de coordination.
Cristal
Etendu cristal
Choisir na=3
nb = 3
nc = 2
La maille sera multipliée par 3 suivant a et b et par 2 suivant c.
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Choisir une orientation permettant de bien visualiser la structure..
Pivoter la structure de façon à obtenir une quasi projection perpendiculairement à c. Observer la
relation perspective projection.
Puis cliquer sur l'ion dont vous voulez connaître l'environnement. Ne pas prendre les ions en
bordure de maille car il leur manque des voisins.
Sélectionner les plus courtes distances. Demander de chercher les polyèdres équivalents et de ne
pas cacher les atomes sommet.
Remarque : pour dessiner les polyèdres de coordination le logiciel ne prend en compte que les
atomes à l'écran. Pour être sure d'avoir tous les voisins étendre la maille à 3x3x3 et choisir un
atome au centre.
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Pourquoi les structures des matériaux sont importantes ?
Il n'y a qu'une centaine d'atomes dans l'univers. et la façon dont ils sont agencée conditionne leur
fonction : arbres, ou pneus, cendres ou animaux, eau ou air…Les mêmes atomes sont utilisés encore
et encore. Les structures ne déterminent pas seulement l'apparence des matériaux mais aussi leurs
propriétés. Quand un isolant devient un supraconducteur, un crayon un diamant , nous commençons
à comprendre comme il est important de comprendre la structure des matériaux. Tous les ans des
progrès rapide sont fait dans le développement de nouveaux outils pour comprendre les structures :
rayons X et accélérateurs, microscopes électroniques et réacteurs nucléaires …Un des outil les plus
important est bien sûr l'ordinateur à la fois pour calculer les structures et les visualiser. Ainsi les
secrets et la beauté des structures peut être communiquée à tout le monde. Nous allons essayer de
comprendre comment les atomes s'arrangent naturellement pour former une structure.
Est-ce que cette structure correspond à quelque chose dans la nature (mise à part les oranges dans le
supermarché)? Bien sûr ! Un empilement de type ABC ABC représente l'empilement cubique faces
centrée de la structure de l'or. D'autres métaux ont cette structure. En réalité il existe un autre type
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d'empilement commun de couches : ABAB ou ACAC (ils sont équivalents). Il s'appelle assemblage
Hexagonal Compact et la compétition entre cfc et hc est déterminée par des forces à longue distance
entre les atomes. C'est la structure du sodium à basse température. Le troisième type de structure
communément rencontré est cubique centré. Cette structure n'est pas compacte. C'est souvent la
forme haute température des métaux qui sont compact à basse température. Par exemple le sodium
hc à température ambiante se transforme en structure centrée aux alentour de 237 °C. La structure
du fer peut être soit CFC ou centré selon le traitement thermique. Le chrome est toujours centré. Les
métaux qui sont centrés comme le chrome sont en général plus durs et moins malléables que les
métaux compact comme l'or. Quand le métal est déformé, les plans d'atomes doivent glisser les uns
sur les autre et c'est plus difficile dans la structure centrée. Voilà ce qui se passe lorsque l'on a un
seul type d'atome, mais comment faire lorsque l'on a plusieurs type d'atomes ?
Très souvent quand on a plusieurs atomes l'assemblage est déterminé par les plus gros atomes
– l'atome le plus petit se débrouillent avec les espaces libres. C'est le cas du chlorure de
lithium. Le lithium est le plus petit atome après l'hydrogène, et les gros atomes de chlore
s'assemblent ensemble avec la structure CFC, laissant le petit atome de lithium se serrer dans
les trous de formes octaédriques. Pourquoi ces trous sont appelés octaédriques ? Parce que
chaque trou occupé par un atome de lithium est entouré par 6 atomes de chlore formant un
octaèdre. C'est ce que l'on appelle le polyèdre de coordination du lithium. De la même façon
qu'il existe des trous octaédriques il existe des interstices tétraédriques. Dans la structure ZnS
blende, le cation préfère occuper ce trou tétraédrique (en fait il occupe la moitié des
interstices). Sa coordination, c'est à dire ses plus proches voisins, est donc 4 tétraédrique.
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I-Empilement compacts dans la maille hexagonale
b
C C
B A B
C C a
B B B
A (0 0 z)
C (1/3 2/3 z)
B (2/3 1/3 z)
B
Tétra a
h Octa c
3/4h
Tétra b 1/2h
1/4h
A
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d) dessiner les structures suivantes à l’aide du logiciel Carine en créant vous- même les
mailles et en représentant un polyèdre de coordination du cation et de l’anion. Puis répondre
aux questions pour chaque structure.
CR info :
- Quelles sont les coordonnées des différents ions (recopier le tableau Carine) ?
- Représenter un polyèdre de coordination de l’anion et un du cation sur une
représentation de la structure.
CR papier : remplir le tableau en répondant aux questions suivantes
- Quel est le réseau ?
- Quelle est la coordinence de chaque ion ?
- Quel est le contenu de la maille ?
- Quel est le motif ?
- Quelle est l’unité formulaire ?
1) ZnS wurtzite (a= b=3.811Å c=6.234 Å) est l’exemple traité dans la familiarisation avec
le logiciel Carine (fin du texte TP).
Les anions se trouvent dans un empilement AB et les cations dans la moitié des sites
tétraèdriques (t+ ou t-).
Construire le modèle éclaté sur la planche II avant de le dessiner à l’aide du logiciel.
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Empilement hexagonal compact hc
Sites octaédriques
c
Empilement hexagonal compact hc
Sites tétraédriques
bA
a
Coordonnées B
Coordonnées
A
(1/3, 2/3, 1/4) b
(0, 0, 3/8 ) (1/3, 2/3, 3/4)
T+ (2/3, 1/3, 7/8)
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II-Relation empilement ABC dans la maille hexagonale -
maille cubique (Démonstration par l’enseignant)
1)
Construire sur la planche III un modèle éclaté de la maille cubique faces centrées. Cette
maille est représentative de la seconde forme d'empilement. Mettre en évidence les différents plans
compacts par des boules de différentes couleurs.et retrouver la direction de l'empilement
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a) Questions
CR info :
- Quelles sont les coordonnées des différents ions (recopier le tableau Carine) ?
- Représenter un polyèdre de coordination de l’anion et un du cation sur une
représentation de la structure.
CR papier : remplir le tableau en répondant aux questions suivantes
- Quel est le type de réseau ?
- Quel est le contenu de la maille ?
- Quel est le motif ?
- Quelle est l’unité formulaire ?
- Quelle est la coordinence de chaque ion ? Pour visualiser ces coordinence il peut être utile
de construire plusieurs mailles. Les dessiner et mettre ce dessin dans le compte rendu.
-Exprimer la distance cation-anion en fonction de a.
-Visualiser les plans familles de plans réticulaires (100) (200) (110) et (111) et exprimer la
distance interréticulaire en fonction de a pour NaCl.
2- ZnS blende
3- Na2O antifluorine
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TP 2 : De la structure à la propriété
De la structure à la propriété ou comment la connaissance de la structure est
essentielle pour expliquer les propriétés des matériaux
Il n'y a qu'une centaine d'atomes dans l'univers. et la façon dont ils sont agencés conditionne
leur fonction : arbres, ou pneus, cendres ou animaux, eau ou air…Les mêmes atomes sont utilisés
encore et encore. Les structures ne déterminent pas seulement l'apparence des matériaux mais aussi
leurs propriétés. Quand un isolant devient un supraconducteur, un crayon un diamant , nous
commençons à comprendre comme il est important de comprendre la structure des matériaux. Tous
les ans des progrès rapide sont fait dans le développement de nouveaux outils pour comprendre les
structures : rayons X et accélérateurs, microscopes électroniques et réacteurs nucléaires …Un des
outil les plus important est bien sûr l'ordinateur à la fois pour calculer les structures et les visualiser.
Ainsi les secrets et la beauté des structures peut être communiquée à tout le monde. Nous allons
tenter de d'expliquer à partir des structures de matériaux innovants leurs propriétés.
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I- Empilements déformés
Les systèmes d’empilement classiques se retrouvent déformés dans d’autres structures présentant
des mailles pouvant être différentes des mailles hexagonales ou cubique faces centrées (comme vu
précédemment).
1- Rutile
Voici les données nécessaires au dessin de la structure
La maille est quadratique (tetragonal en anglais) a = 4.594 Å c = 2.958 Å. Les ions Titane (Ti 4+)
occupent la position (0 0 0) et (1/2 ½ ½), les ions oxygène (O2-) la position (0.3 0.3 0) (0.7 0.7 0)
(0.8 0.2 ½) (0.2 0.8 ½).
2- Brucite Mg(OH)2
Décrire cette structure sous forme d’un enchaînement d’octaèdres puis retrouver l’empilement des
couches A et B dans cette structure et les indiquer sur une impression. Quel est le taux
d’occupation des octaèdres ?
x y z
Mg 0 0 0
O 1/3 2/3 0.228
O 2/3 1/3 0.772
H 1/3 2/3 0.4340
H 2/3 1/3 0.566
3- Lawrencite Fe(Cl)2
Décrire cette structure sous forme d’un enchaînement d’octaèdres puis retrouver l’empilement des
couches A B C déformées dans cette structure et les indiquer sur une impression. Quel est le taux
d’occupation des octaèdres ?
x y z
Fe 0 0 0
Fe 1/3 2/3 2/3
Fe 2/3 1/3 1/3
Cl 0 0 0.2543
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Cl 1/3 2/3 0.92
Cl 2/3 1/3 0.587
Cl 0 0 0.746
Cl 1/3 2/3 0.41
Cl 2/3 1/3 0.08
* Fe3O4 : Dessiner la structure à l'aide du logiciel. La saisir avec le groupe d'espace cubique
Fd3m (n° 227), le paramètre 8.397Å et les positions
- Décrire cette structure à l’aide d’empilement de couches ABC avec occupation des sites
- Fe3O4 est-il inverse ou direct ?
- Décrire la structure en termes d'enchaînement de tétraèdres et octaèdres ?
- Mn3O4 une spinelle directe. Par rapport aux positions précédentes où se placent Mn 2+ et
Mn3+ ?
- Fe3O4 est semi-conducteur par saut, Mn3O4 est isolant. Expliquer cette différence.
ReO3
Cubique a = 3.73 Å
Description de la structure :
Re à l'origine et O aux milieux des arêtes.
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Quel est le réseau ?
Quelle est la composition de la maille ?
Quelles sont les coordinences des ions ?
Les pérovskite naturelles sont les minéraux les plus abondant sur la terre. Le premier minéral ayant
été décrit et possédant cette structure, le titanate de calcium, CaTiO3 l'a été par le minéralogiste
russe Lev Alexevitch von Perovki. Les pérovkites présentent un grand nombre de propriétés
physiques allant par exemple de l'isolant au supraconducteur, ce qui en fait un composé de base
pour l'industrie. Ces propriétés proviennent de leur structure cristallographique. La formule de base
est ABX3 où A et B sont des cations et X un anion.
a) Utilisation du logiciel
Dessiner cette structure et la représenter comme un enchaînement d'octaèdres.
d) relation de Goldschmidt
on definit
t = (RA+Rx)/((RB+Rx) 2 )
Pour une pérovskite cubique t=1.(critère de Goldschmidt)
Démontrer cette relation (t=1 pour une pérovskite cubique) en considérant que les éléments
A et B sont en contact avec les anions X.
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Voici les diffractogrammes de deux pérovskites ABX3. A première vue, ces deux composés
ont-ils la même structure ? Quel composé a le paramètre le plus petit ? Est-ce en accord
avec les rayons ioniques : rMn2+=0.8Å rNi2+=0.68Å.
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IV- De la pérovskite à la pile à combustible ?
Matériaux d'électrode et électrolytes
L'un des facteurs déterminants de cette évolution vient des problèmes climatiques et de la
nécessité de réduire les émissions (notamment de CO2). On recherche des moyens de production
d'énergie moins polluants, notamment en accentuant la part du renouvelable dans le mix européen.
Un autre facteur clef vient des réserves limitées en énergies fossiles (pétrole, gaz naturel,
charbon). Ces énergies fossiles sont pour la plupart des pays industrialisés un facteur de dépendance
énergétique important. Les tensions grandissantes avec le Moyen Orient et les problèmes connus
avec le Vénézuela début 2003 ne font que renforcer la nécessité de trouver une source d'énergie
plus fiable. Par ailleurs, l'accroissement de la population mondiale et l'industrialisation des pays en
voie de développement va entraîner à terme une augmentation des besoins énergétiques
(électricité...).
L'un des intérêts de la pile à combustible est que les températures sont d'un plus faible niveau que
dans les turbines ou les moteurs à combustion. Ceci permet entre autres d'éviter la formation de
NOx. Cependant à ce niveau de température, la plupart des carburants carbonés traditionnels sont
trop peu réactifs et seul l'hydrogène convient. Le méthanol peut aussi être utilisé dans les piles
directes à méthanol, mais leurs performances restent pour le moment inférieures à celles des piles à
hydrogène. Pour utiliser des combustibles type méthane ou autres alcools, il faut des températures
de fonctionnement bien plus élevées: 800 à 1000°C. La réalisation de piles fonctionnant à de telles
températures est problématique: on préfère donc utiliser de l'hydrogène.
Une cellule élémentaire est constituée de 3 éléments:
deux électrodes,
un électrolyte
Les deux électrodes sont séparées par l'électrolyte. A l'anode, on amène le combustible (le plus
souvent de l'hydrogène, parfois du méthanol). La cathode est alimentée en oxygène (ou plus
simplement en air, enrichi ou non en oxygène).
Il existe plusieurs type de piles. Nous étudierons la SOFC
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Pile SOFC : Solid Oxid Fuel Cell
A la cathode, le catalyseur est un système d'oxydes de structure perovskite à base de terre rare et
d'un métal de transition.
L'électrolyte
Les SOFC ont un électrolyte solide: celui ci doit être un bon conducteur ionique pour les ions O2-
(qui diffusent à travers l'électrolyte), d'où le choix d'une température de fonctionnement élevée:
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entre 800 et 1000°C imposée par l'électrolyte. Il doit aussi ne pas conduire les électrons et avoir une
bonne résistance mécanique et chimique.
Si dans une pérovskite La3+Al+3O3 isolante on substitue le La3+ par du Ca2+ on obtient
un électrolyte de SOFC. Expliquer pourquoi ?
Si dans une pérovskite La3+Mn3+O3 isolante on remplace une partie de La3+ par du
Mn2+ on obtient un matériau d'électrode. Expliquer pourquoi ?
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V- De la pérovskite au supraconducteur ou comment un
isolant devient supraconducteur ?
N° 47
x y z
23
-YBa2Cu3O6 . Si on chauffe ce supraconducteur remarquable en l'absence d'oxygène il devient
isolant. Voici les coordonnées de ce composé YBa2Cu3O6.
- Dessiner cette structure Comment se deduit-elle de la précédente ?
- Calculer le degré d’oxydation du cuivre. Ce matériau est-il supraconducteur ?
N° 123
x y z
- Si on chauffe cet isolant sous flux d'oxygène il redevient supraconducteur
Expliquer l'influence de cette transition structurale sur les propriétés supraconductrices ?
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TP3 : ETUDE D’ALLIAGES CUIVREUX
Nous proposons d’étudier les alliages constituant une pièce de 2 euro.
Partie I
Partie II
Partie I :
A partir de l’étude du diagramme de diffraction des rayons X (alliage2Ecentre.raw) enregistré en
géométrie Bragg-Brentano (Cuk1=1.54056Å, Cuk=1.54449Å et Cuk1/Cuk et de son
traitement à l’aide du logiciel Match !, nous allons déterminer de quel alliage le centre de la pièce est
constitué.
1- Observez les structures (ICSD) des métaux fournies (Fe.cel, Ni.cel, Cu.cel, Zn.cel), à l’aide du
programme Powdercell. Donnez pour chaque structure les systèmes cristallins correspondants, que
remarquez-vous ?
2- A l’aide du programme Match ! visualisez le diagramme d’un mélange de métaux (fichier
« Mélange » correspondant au diagramme de diffraction des rayons X enregistré en géométrie
Bragg-Brentano (Cuk1=1.54056Å, Cuk=1.54449Å et Cuk1/Cuk). Qu’observez-vous ?
3- Faites une recherche de phase sur ce diagramme en vous aidant des structures connues (cf
question1). Indexez les différents pics du diagramme présents, c’est à dire donner les indices des
plans interéticulaires correspondant à chaque pics de diffraction (vous présenterez vos résultats
sous forme de tableau en précisant la position des pics et l’indexation associée). Que pouvez-vous
conclure ?
4- Faites la même chose (questions 2 et 3) sur le diagramme de diffraction correspondant à l’alliage
du centre de la pièce de 2 euro. Quelle différence importante existe-il entre le diffractogramme
correspondant à l’alliage et celui du mélange ? conclusion ?
5- A partir de la position des pics sur le diagramme de l’alliage, déterminez par le calcul (à la main !)
les paramètres de maille de l’alliage.
6- A partir des données cristallographiques correspondant à la structure de votre alliage (cf questions
1-2-3-), en utilisant la loi de Vegard, déterminez le taux des différents constituants de l’alliage (vous
repréciserez quelles sont les limites d’utilisation de cette loi).
Partie II
La partie extérieure de la pièce est composée de trois couches CuZnNi/Ni/CuZnNi. Pour simplifier l’étude,
nous nous proposons d’étudier uniquement le système binaire Cu-Zn.
1- Comme dans la première partie, faites une identification de phase sur les différents
diffractogrammes enregistrés pour des alliages de proportions Zn/Cu variables (mêmes conditions
expérimentales que précédemment). A partir du diagramme binaire Cu-Zn et des fichiers de
références correspondants remplir le tableau suivant :
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Nom Formule % % Type Système Paramètres de Réseau
fichier chimique massique massique structural cristallin maille de
Cu Zn αβγδε Bravais
Cu
Cu-Zn1
Cu-Zn2
Cu-Zn3
Cu-Zn4
Zn
QUELQUES RAPPELS
(à lire !!! les définitions données ici seront considérées comme acquises pour la
séance de TP)
Il est difficile de prévoir l’allure d’un diagramme quel que soit le mélange binaire aussi simple et, a
fortiori, aussi compliqué soit-il. On peut cependant classer les solutions solides en deux catégories : les
solutions interstitielles et les solutions par substitution.
Dans le premier cas, les atomes d’un soluté B viennent s’installer dans les interstices (cavités
disponibles) entre les atomes du solvant A. Ces solutions ne sont possibles que si le diamètre des individus
B est très inférieur à celui des cavités disponibles dans le réseau cristallin du solvant A. En général, les
atomes ou molécules B ont un diamètre beaucoup plus petit que ceux ou celles de A.
+
+
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Fig.2 : Formation d’une solution solide par substitution.
Expérimentalement on observe que pour qu’il y ait miscibilité réciproque complète, de A dans B et de B
dans A, il faut qu’un certain nombre de conditions soient respectées :
i- les diamètres des individus A et B sont voisins : la différence maximum tolérable est de ± 15 %.
On traduit cette réalité en disant que le facteur de dimension doit être inférieur à 15 % :
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o conductivité et résistivité électriques
o module d’élasticité : il croît continûment avec la teneur en nickel et, pour un alliage donné, diminue
avec l’écrouissage ; ce dernier effet est probablement associé à une modification de la texture
préférentielle.
o températures d’adoucissement et de recristallisation : pour des cupro-nickels à 5 à 44 % Ni, la
température de recuit croît jusqu’à 650 à 875 oC.
28
avec la température. Pour une composition donnée, la structure + d’un alliage sera donc fonction de
l’histoire thermique de cet alliage au cours de sa transformation à chaud.
29
Propriétés mécaniques et électriques des principales nuances de maillechorts
bronzes : ce nom sera réservé aux cupro-étains mais, sur le plan de la normalisation, le terme bronze
s’applique à tout alliage contenant au moins 65 % de cuivre, éventuellement même sans étain ; il
subsiste donc les appellations courantes : bronzes d’aluminium, bronzes au silicium, bronzes au
manganèse, mais nous préférons les termes cupro-aluminiums, cupro-siliciums et laitons HR (où HR
signifie à haute résistance mécanique)
Les bronzes sont généralement coulés en sable mais également obtenus par centrifugation ou
coulée continue. Les utilisations sont extrêmement variées. Parmi les applications les plus
courantes, on peut citer la robinetterie (moyenne pression, robinetterie anti-acide, robinetterie
cryogénique), les pompes et leurs accessoires, les pièces mécaniques, de nombreuses pièces de
frottement (paliers, coussinets), mais aussi parfois de petites hélices et, dans un tout autre
domaine, les cloches et les bronzes d’art.
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NOM : ______________________ Prénom :____________________Groupe :________________
Cristallographie
Donnez la loi de Bragg :
A partir des listes 2/hkl suivantes (λ=1.54056Å), déterminez le réseau et les paramètres de maille pour le
cuivre : et le nickel :
h k l 2 (°) h k l 2 (°)
1 1 1 43.32 1 1 1 44.48
2 0 0 50.45 2 0 0 51.83
2 2 0 74.13 2 2 0 76.35
3 1 1 89.94 3 1 1 92.90
2 2 2 95.15 2 2 2 98.40
4 0 0 116.93 4 0 0 121.87
Alliages cuivreux
* Cupro-nickels
Existe t-il une solution solide entre le cuivre et le nickel? Donnez les bornes de son domaine d’existence et
son type (insertion ou substitution) ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur les informations
données dans votre topo et sur les réponses de la question précédente.
* Laitons
A l’aide du diagramme de phase donné dans le topo, remplissez le tableau suivant :
Formule % % Type
chimique massique massique structural
Cu Zn αβγδε
Cu
Cu3Zn
Cu0.64Zn0.36
CuZn
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Cu5Zn8
Zn
Est ce que la structure de la forme est différente de celle d’un alliage Cu-Ni ? Justifiez votre réponse
Le zinc cristallise dans une maille hexagonale, est-il possible de substituer le cuivre par le zinc sans changer
de structure ? Justifiez votre réponse à l’aide des informations données dans votre topo.
* Maillechorts
L’ajout de nickel dans un alliage CuZn20 va t-il changer la structure de l’alliage ? Justifiez votre réponse à
l’aide des informations données dans votre topo
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Maille hexagonale
Zns
blende
NiAs
CdI2
CdCl2
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Maille cubique
NaCl
ZnS
Na2O
CsCl
35