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Jean Leclerc
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œuvres le plus souvent condamnées par la critique. L’un des premiers problèmes
qui s’est posé a été d’attribuer des valeurs fixes aux mots « burlesque » et « traves-
tissement » desquels les œuvres se revendiquaient explicitement, de savoir à quel
genre appartenaient ces textes et de définir des termes connexes comme « satire »,
« parodie » et « pastiche », termes ambivalents qui s’avèrent souvent interchangea-
bles dans les meilleurs dictionnaires. Certes3, l’ouvrage Palimpsestes. La littérature au
second degré de Gérard Genette4 me fournissait d’entrée plusieurs pistes de réflexion,
des définitions précises qui évitaient les confusions, un système cohérent qui per-
mettait d’appréhender les différentes relations intertextuelles entre un modèle et sa
réécriture. Les « travestissements burlesques » occupaient une part importante de son
schéma des pratiques hypertextuelles, et il consacrait tout un chapitre à analyser le
Virgile travesti de Paul Scarron dans ses rapports avec l’Énéide de Virgile5.
Or, en raison de mon approche délibérément orientée vers l’histoire littéraire,
et surtout devant la variété de la trentaine de textes burlesques que les recherches
bibliographiques m’avaient fait intégrer à cette étude6, qui comprenait autant des tra-
vestissements d’épopées latines et grecques, de mythes isolés tirés des Métamorphoses
d’Ovide, de satires ou d’œuvres didactiques comme l’Art d’aimer d’Ovide, le « Tableau
général des pratiques hypertextuelles »7 de Genette s’est vite révélé lacunaire, voire
1. Publiée en 2008 aux Presses de l’Université Laval, dans les « Collections de la République des
Lettres, Études », sous le titre L’Antiquité travestie et la vogue du burlesque en France (1643-1661).
2. Les mieux connus sont le Virgile travesti de Paul Scarron, L’Ovide en belle humeur de Charles
Dassoucy, Les Murs de Troie ou L’Origine du burlesque des frères Perrault et le Voyage de Mercure
d’Antoine Furetière.
3. C’était avant que ne paraissent les livres de Claudine Nédelec, Les États et empires du burlesque,
Paris, Honoré Champion, 2004, de Daniel Sangsue, La Relation parodique, Paris, José Corti, 2007 et de
Paul Aron, Histoire du pastiche. Le pastiche littéraire français de la Renaissance à nos jours, Paris, Presses
universitaires de France, 2008.
4. Gérard Genette, Palimpsestes. La littérature au second degré, Paris, Éditions du Seuil, « Poétique », 1982.
5. Ibid., p. 77-88.
6. Au contraire de l’Allemand Thomas Stauder, qui s’est contenté d’un corpus un peu plus étroit
dans son ouvrage Die Literarische Travestie : terminologische systematik und paradigmatische Analyse
(Deutschland, England, Frankreich, Italien), Francfort-sur-le-Main, Peter Lang, 1993.
7. Palimpsestes, op. cit., p. 45 et la discussion qui entoure ce tableau.
XVIIe siècle, n° 252, 63e année, n° 3-2011
502 Trente années d’études canadiennes sur la parodie
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d’hypertextualité, mais qu’il impliquait des enjeux plus vastes, des questions culturelles
rattachées à l’enseignement, au partage des connaissances parmi les lettrés, aux rap-
ports entre l’auteur, son public et une attitude ludique envers des modèles connus de
tous. La réception de ces textes qui dépendent de la compétence culturelle des lecteurs
pour que jaillisse leur potentiel comique devait donc jouer un rôle dans l’invention de
cet humour hautement codifié et demandait en retour une enquête plus poussée dans
le but d’en arriver à une meilleure compréhension du phénomène.
Il faut bien avouer que ces réserves, qui formeront les différentes articulations de
la présente contribution, ne m’étaient pas toutes personnelles9. Elles m’étaient en
fait dictées par une série de travaux canadiens sur la parodie publiés dans les mêmes
années que Palimpsestes. Alors que Gérard Genette a longtemps été l’un des rares cri-
tiques français à s’intéresser à la parodie et aux autres modes de réécriture10, il existait
au Canada des chercheurs et des groupes de recherche qui faisaient de cette question
le centre de leurs préoccupations. Dès les années 1978 et 1981, Linda Hutcheon11 a
publié dans la revue Poétique deux articles fondateurs sur notre compréhension de cette
pratique intertextuelle, en proposant un modèle souple et dynamique montrant les inte-
ractions entre la parodie, la satire et l’ironie12. Au début des années 1980 en Ontario, et
particulièrement à l’université Queen’s à Kingston, Max Vernet, Jean-Jacques Hamm,
8. Voir Paul Scarron, Le Virgile travesti, éd. Jean Serroy, Paris, Garnier, 1988.
9. On lit par exemple cette réserve sur l’emploi que fait Genette de la parodie dans le livre de
Linda Hutcheon : « [He] wants to limit parody to such short texts as poems, proverbs, puns, and titles,
but modern parody discounts this limitation, as it does Genette’s restricted definition of parody as a
minimal transformation of another text » (A Theory of Parody. The Teachings of Twentieth-Century Art
Forms, New York - Londres, Methuen, 1985, p. 10). Voir aussi l’introduction de Max Vernet au collectif
Le Singe à la porte. Vers une théorie de la parodie, Groupar, New York - Berne - Francfort-sur-le-Main,
Peter Lang, 1984, p. VIII-XI.
10. Du moins jusqu’en 1994 avec la parution du livre de Daniel Sangsue, La Parodie, Paris,
Hachette, 1994. Il faut toutefois mentionner le livre de Lionel Duisit, qui a été publié aux États-Unis,
Satire, parodie, calembour. Esquisse d’une théorie des modes dévalués, Sarratoga, Anna Libri, 1978.
11. À cette époque, elle était en poste à l’université McMaster à Hamilton en Ontario.
12. Linda Hutcheon, « Ironie et parodie : stratégie et structure », Poétique, no 36, 1978, p. 467-
477, et « Ironie, satire et parodie : Une approche pragmatique de l’ironie », Poétique, no 46, 1981,
p. 141-155. Ses réflexions ont fait par la suite l’objet d’un livre en anglais, déjà cité.
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1. L’apport des définitions contemporaines
13. Leurs principales contributions sont : Le Singe à la porte, op. cit., Essays on Parody, Clive Thomson
(éd.), Toronto, Victoria University, 1986, un numéro de la revue Études littéraires, vol. XIX, no 1, prin-
temps 1986, et Dire la parodie. Colloque de Cerisy, Clive Thomson et Alain Pagès (éd.), New York
- Berne - Francfort-sur-le-Main - Paris, Peter Lang, 1989.
14. Inséré plus tard avec un titre écourté dans La Mémoire du texte. Essais de poétique classique, Paris,
Honoré Champion, 1994, p. 333-347. C’est cette dernière édition que je citerai.
15. Telles qu’on les retrouve encore dans la première moitié du xxe siècle, notamment chez
Ferdinand Brunetière, « La maladie du Burlesque », Revue des deux mondes, 1906, p. 667-691,
Gustave Lanson, Histoire de la littérature française, Paris, Hachette, 1985 [1re éd. 1905], et Antoine Adam,
Histoire de la littérature française du xvii e siècle, Paris, Albin Michel, 3 vol., 1997 [1re éd. 1948-1956].
16. Il faut préciser, avant de commencer, que ces chercheurs n’étaient pas tous nés au Canada,
mais ils avaient tous un ancrage institutionnel en Ontario ou au Québec. Le phénomène n’était
pas entièrement local non plus, ces chercheurs étant en contact et en dialogue avec le reste du
monde comme en témoignent leurs échanges et leurs bibliographies, où l’on retrouve des Français
(Geneviève Idt, « La parodie : rhétorique ou lecture ? », 1973 et Claude Abastado, « Situation de la
parodie », 1976), des Allemands (Wolfgang Karrer, Parodie, travestie, pastiche, 1977), des Américains
(Sanda Golopentia-Eretescu, « Grammaire de la parodie », 1969), des Australiens (Margaret A. Rose,
Parody // Meta-fiction, 1979), et d’autres sémioticiens et structuralistes européens. Il ne faut pas
oublier non plus les formalistes russes publiés et traduits par Tzvetan Todorov (Théorie de la littéra-
ture, 1965), en particulier Mikhaïl Bakhtine dont les travaux sur Rabelais et Dostoïevski étaient une
source constante d’inspiration.
17. « L’invention parodique », art. cité, p. 334-337.
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une définition succincte qu’il traduit : « La parodie est la rhapsodie renversée qui, par
changement des termes, ravale le sérieux au niveau du plaisant » (p. 335). Cette défi-
nition éclaire en perspective celles de Richelet et de Furetière puisque les deux traits
fondamentaux que constituent la reprise textuelle et le ravalement vers le comique se
maintiendront dans leurs propres définitions. Une recherche respectant l’approche
historique se devait donc de maintenir ces traits définitoires.
J’ai poursuivi cette piste dans mes travaux en interrogeant d’autres définitions
contemporaines afin d’en arriver à un portrait plus représentatif et sensible aux
conceptions littéraires de l’époque. Il s’est avéré que pour Furetière, le burlesque
et le travestissement constituaient deux réalités très différentes, complémentaires
certes, mais assez distinctes pour éviter le fâcheux rapprochement qu’occasionnait le
syntagme « travestissement burlesque », ou cette double définition d’un burlesque
générique – toute forme de comique outré – et d’un burlesque spécifique – celui des
travestissements d’œuvres antiques au xviie siècle18. Cette constatation m’a permis
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de restreindre le burlesque à une sorte d’humour ayant connu une vogue au milieu
du siècle, de même qu’à un style cultivant la trivialité et la variété du vocabulaire,
l’artifice, le décalage et les ruptures de ton. Travestir devenait alors un mode de réé-
criture qui transformait le style de l’original, ayant des caractéristiques communes
avec la parodie évidemment, mais avec la catégorie encore plus large de traduction.
Cette distinction permettait ultimement d’envisager un burlesque qui ne soit pas
parodique au même titre que le Virgile travesti, celui notamment des poésies mon-
daines de Scarron, ou les pamphlets politiques de la Fronde.
Tandis que le système de Genette admettait une certaine porosité entre les caté-
gories hypertextuelles, celui de Linda Hutcheon a l’avantage de penser des zones
où se superposent la satire, la parodie et l’ironie : « L’état pour ainsi dire “pur” dans
lequel on a tenté de décrire chacun des trois ethos du schéma se présente rarement
dans des textes littéraires. Il y a presque toujours interférence d’un cercle avec les
autres : d’où les entrelacements (et les déplacements constants) des cercles. »19 En
d’autres termes, alors que Gérard Genette semblait formuler des règles d’exclusion
(la parodie n’est pas pastiche, le travestissement n’est pas charge, etc.), le schéma
de Linda Hutcheon prévoit une part de chevauchement de ces mêmes catégories,
des frontières gommées où la parodie pourra partager des traits avec le satirique
et l’ironie. Bernard Beugnot affirmait pour sa part que le burlesque est « souvent
considéré comme la forme privilégiée, sinon unique, de la parodie classique »20, ce
qui m’incitait à ne pas conceptualiser une distinction trop étanche entre parodie,
travestissement et burlesque.
18. Que l’on retrouve notamment dans l’introduction de Dominique Bertrand au collectif Poétiques
du burlesque, Dominique Bertrand (éd.), Paris, Honoré Champion, 1998, p. 9-24.
19. « Ironie, satire et parodie : une approche pragmatique de l’ironie », art. cité, p. 148. Voir aussi
ses deux schémas p. 145 et 149.
20. « L’invention parodique », art. cité, p. 337.
Jean Leclerc 505
Mes analyses ont grandement bénéficié de ces indications : au lieu d’envisager mon
corpus d’une manière monolithique et restreinte (par exemple : « ils appartiennent
tous au genre du travestissement burlesque »), j’ai pu montrer en quoi ici Scarron
était ironique, là Furetière faisait la satire des mœurs, ici Dassoucy empruntait à la
chanson populaire, là Perrault pastichait le style galant des romans. Cet assouplisse-
ment des catégories esthétiques a aussi permis de tracer des degrés d’intensité dans
le burlesque lui-même, allant de la vulgarité des invectives présentes dans certains
pamphlets de la Fronde, jusqu’à un enjouement tout mondain qui se permet à peine
le mot bas, celui des poésies de Scarron ou de Dassoucy, voire les derniers travestis-
sements en vers burlesques après la Fronde. Il a même été possible de déceler dans
les œuvres burlesques des passages qui intégraient une esthétique de la laideur propre
au grotesque ou un mélange de l’héroïsme et d’un style élevé plus représentatif de
ce qu’on a l’habitude de nommer l’héroï-comique. Ainsi, après avoir été en mesure
de dissocier le travestissement du burlesque pour mieux appliquer les catégories à
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l’analyse des textes, on pouvait se servir d’autres termes connexes pour mettre en
valeur toute la richesse et la complexité de ces œuvres, de voir à quel moment les
œuvres faisaient la parodie des textes antiques ou des œuvres modernes, pastichaient
les auteurs à la mode, satirisaient les vices des contemporains.
Anciens ou plustost contre celle des Modernes qui ont affecté d’imiter les Anciens »21.
L’ambivalence de cette formule, qui semble se diriger vers une cible moderne sans pour
autant épargner le statut du texte canonique, prouve bien que le rapport aux textes de
l’Antiquité est, au xviie siècle, une question de culture indissociable de la réception et
qu’il importe de la traiter dans toute sa profondeur historique.
Dès 1978, dans son article « Ironie et parodie : stratégie et structure », Linda
Hutcheon marque le rôle actif du lecteur dans la relation parodique : « Comme
tout texte littéraire, une parodie réclame également un lecteur, un collaborateur qui
actualise et appelle à l’existence l’univers des mots. »22 Sans la reconnaissance de la
dimension parodique, l’œuvre perd une grande part de son potentiel de toucher, de
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faire rire, dynamique analysée par Jean-Jacques Hamm dans « Parodie, pastiche :
de l’écriture à la lecture »23. La tendance des études hypertextuelles était de passer
sous silence cet apport du public, du moins de le prendre pour acquis. Or, travestir
Virgile dans un siècle encore humaniste à bien des égards était un choix motivé par
le partage d’une culture classique apprise à l’école et accessible à presque tous les let-
trés de l’époque. En même temps, le travestir en langue française impliquait simul-
tanément de le rendre accessible à un nouveau public, féminin en grande partie, qui
avait plus difficilement accès à l’éducation transmise dans les collèges.
Cette recherche sur les indices d’une réception m’a également permis de dres-
ser un portrait plus nuancé de la vogue, de ses phases et des débats que cette
littérature a suscités dans les années 1640 à 1660. Il faut bien avouer que cer-
tains témoignages étaient déjà mentionnés par Antoine Adam dans son article
« Note sur le burlesque »24, les plus significatifs étant ceux de Gabriel Naudé, de
Jean Chapelain, de Mlle de Scudéry ou de Charles Sorel. Mais ici encore, l’article
de Bernard Beugnot s’est révélé d’un grand secours, notamment par son com-
mentaire sur l’échange entre Balzac et Vavasseur à propos des textes burlesques25,
qui offre un exemple particulièrement éloquent de la critique envers ces textes et
du type de réaction que pouvaient susciter ces œuvres à la frontière d’une culture
savante et d’une culture mondaine. Une recherche dans les bibliothèques françai-
ses a révélé de plus que ce n’était qu’un exemple parmi d’autres témoignant de la
réception des œuvres burlesques, des attentes des auteurs et des fluctuations dans
les réactions des lecteurs parisiens.
21. Claude Perrault, « Mythologie des Murs de Troye », dans Les Murs de Troie ou L’Origine du
burlesque, manuscrit de l’Arsenal, MS 2956.
22. « Ironie et parodie : stratégie et structure », art. cité, p. 472. Elle affirmera aussi en 1981 :
« la présence du trope souligne la postulation nécessaire à la fois de l’intention de l’auteur-encodeur
et la reconnaissance du lecteur-récepteur afin de pouvoir affirmer même l’existence de la parodie ou
de la satire » (« Ironie, satire et parodie : une approche pragmatique de l’ironie », art. cité, p. 141).
23. Voir Le Singe à la porte, op. cit., p. 105-116.
24. Antoine Adam, « Note sur le burlesque », xvii e siècle, Bulletin de la Société d’étude du
xviie siècle, no 4, 1949, p. 81-91.
25. Voir « L’invention parodique », art. cité, p. 337-340.
Jean Leclerc 507
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se trouvait confirmée par les textes eux-mêmes : « Il faut au moins rappeler que la
parodie burlesque n’est pas un genre populaire, mais le divertissement d’une élite qui
joue sur la connivence d’une culture partagée et que, même s’il s’élargit, le public
littéraire ne change pas fondamentalement. »26
26. Ibid., p. 340. Il affirme ailleurs : l’écrivain « noue avec son public une relation de complicité,
dont le texte de référence implicite ne sort pas totalement indemne » (p. 345).
27. Jean Chapelain, « Lettre I, datée du 8 janvier 1649 », Soixante-dix-sept lettres inédites à
Nicolas Heinsius, 1649-1658, éd. Bernard Bray, La Haye, Martinus Nijhoff, 1966, p. 128.
508 Trente années d’études canadiennes sur la parodie
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isolée au phénomène Groupar, résorbée dans la suite de leurs travaux par des échan-
ges internationaux toujours plus féconds. Il est éloquent de voir à cet égard que
la dernière contribution de Groupar s’avère la publication des actes d’un colloque
tenu à Cerisy et qui faisait intervenir des chercheurs de la France et du Canada.
Ce clivage est encore moins sensible quand il s’agit des recherches sur la parodie
et le burlesque du xviie siècle, dans la mesure où le dialogue est constant et que la
curiosité d’apprendre de l’autre semble mutuelle. Aussi faut-il continuer à nourrir
les possibilités d’échanger et de nourrir en commun nos réflexions, un élan que
concrétise heureusement ce numéro de xvii e siècle.
Jean Leclerc
University of Western Ontario
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