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Correction des applications

système Vis-écrou
Correction application 1:

1) Réversibilité du système vis écrou:


dans cet exemple:
- le moment est moteur
- 𝑡𝑡𝑡𝑡 𝜑𝜑 = 𝑓𝑓 � 𝜑𝜑 = 𝟓𝟓, 𝟕𝟕𝟕𝟕°
𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃
- l’angle d’inclinaison de l’hélice: 𝑡𝑡𝑡𝑡 𝛽𝛽 = ;d = dmoy= d – 0,5*Pas = 30 – 0,5·6 = 27 mm
𝜋𝜋 𝑑𝑑2 2

6
𝛽𝛽 = 𝑡𝑡𝑡𝑡−1 𝜋𝜋 ×27
= 𝟒𝟒, 𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎°

𝛽𝛽 < 𝜑𝜑 ⇒ le système est donc irréversible.

2) Le couple nécessaire pour déplacer la charge vers le haut (écrou progresse contre la charge
𝑑𝑑𝑚𝑚𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑑𝑑𝑚𝑚𝑜𝑜𝑜𝑜
axiale): 𝐶𝐶 = 𝐹𝐹𝑡𝑡 × = 𝐹𝐹𝑎𝑎 × × tan(𝛽𝛽 + 𝜑𝜑) ; Fa = Q
2 2
30−0,5×6 �10−3
𝐶𝐶 = 18000 × × tan(5,71 + 4,046) = 𝟒𝟒𝟒𝟒, 𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕𝟕 𝑵𝑵. 𝒎𝒎
2

3) Le rendement est donné dans ce cas (couple moteur) par:

𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝛽𝛽 tan(4,046)
𝜂𝜂 = tan(𝛽𝛽+𝜑𝜑) = tan(5,71+4,046) = 𝟎𝟎, 𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒 = 41,14 %
2
4) Résistance de la vis (en montée):
La vis est sollicité à la compression et la torsion . Le critère de résistance correspond à :
𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝
𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 𝑘𝑘𝑡𝑡 � 𝜎𝜎𝑒𝑒𝑒𝑒 ≤ 𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝 ⇔ 𝜎𝜎𝑒𝑒𝑒𝑒 ≤ avec 𝜎𝜎𝑒𝑒𝑒𝑒 = 𝜎𝜎 2 + 3𝜏𝜏 2
𝑘𝑘𝑡𝑡
4𝑁𝑁 4×18000 16𝑀𝑀𝑡𝑡 16×41,781 �103
𝜎𝜎 = 2 = = 𝟒𝟒𝟒𝟒, 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑/𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 et 𝜏𝜏 = 3 = = 𝟏𝟏𝟏𝟏, 𝟒𝟒𝟒𝟒 𝑵𝑵/𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎
𝜋𝜋𝑑𝑑𝑒𝑒𝑒𝑒 𝜋𝜋(30−6−2×0,5)2 𝜋𝜋𝑑𝑑𝑒𝑒𝑒𝑒 𝜋𝜋(30−6−2×0,5)3

𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝 50
𝜎𝜎𝑒𝑒𝑒𝑒 = 4,3332 + 3 × 1,7492 = 𝟓𝟓, 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅⁄𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐 ≤ = = 𝟑𝟑𝟑𝟑, 𝟒𝟒𝟒𝟒 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅⁄𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐
𝑘𝑘𝑡𝑡 1,3

⇒ la vis résiste à la compression.

5) Résistance des filets au cisaillement:


𝑄𝑄
Le critère de résistance des filets au cisaillement s’écrit τ ≤ 𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝 ⇔ 𝜏𝜏 = ≤ 𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝
𝜋𝜋𝑑𝑑𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 �𝐻𝐻
18000
Soit
𝜋𝜋×23×72
= 𝟎𝟎, 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅⁄𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐 < 𝟏𝟏𝟏𝟏 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅⁄𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐 ⇒ les filets résistent au cisaillement.

6) Vérification de la résistances des filets au matage:


𝐹𝐹𝑎𝑎 𝐻𝐻 72
𝑃𝑃 = 𝜋𝜋(𝑑𝑑2 −𝐷𝐷2
≤ 𝑃𝑃𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ; 𝑛𝑛 = 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 = 6
= 𝟏𝟏𝟏𝟏 𝒇𝒇𝒇𝒇𝒇𝒇𝒇𝒇𝒇𝒇𝒇𝒇 et D1 = d – Pas (filetage carré)
1)×𝑛𝑛
4
4×18000
Soit = 𝟓𝟓, 𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅⁄𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐 < 𝟏𝟏𝟏𝟏 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅⁄𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐 ⇒les filets résistent au matage.
𝜋𝜋(302 −(30−6)2 )×12

3
Correction application 2:

1) Pour faire monter la charge Q il faut tourner la vis dans le sens 1


2) Pendant la montée de la charge la vis reste horizontale et l’angle α diminue. De plus, en toute
position le système, on considère qu’il est en équilibre (et par conséquent chacune des pièces).
En isolant la tête (4), puis une des biellettes (3) et un des deux écrous on peut relever les
sollicitations suivantes:

Sachant que la tête (4), qui est reliée à 4 biellettes, est sollicitée par la charge Q et les réactions
identiques des 4 biellettes (comme le montre la figure de la tête dans le plan), on peut montrer
aisément que :
𝑄𝑄 𝐹𝐹 𝜶𝜶
𝑅𝑅 = 4 cos(𝛼𝛼⁄2) = ⇔ 𝑭𝑭 = 𝑸𝑸 𝒕𝒕𝒕𝒕 ; d’où F est variable.
4 cos(𝜋𝜋⁄2−𝛼𝛼 ⁄2) 𝟐𝟐

Q étant une charge constante et tn(α/2) est décroissante lors de la montée (vu que α diminue)
alors F est décroissante aussi.

4
3) On vient de montrer que F est décroissante pendant la montée. C’est-à-dire qu’elle est
maximale dans la position initiale (début) où α = α1 = 120°.
Puisque CM , dans ce cas de figure (progression contre la charge axiale), correspond à :
𝑑𝑑2
𝐶𝐶𝑀𝑀 = 2 𝐹𝐹 � � 𝑡𝑡𝑡𝑡 (𝛽𝛽 + 𝜑𝜑 ′ )
2
Alors il est maximal à α1 = 120° (parce que F est maximale et d2 , β φ sont constants).
De même, les contraintes de traction (en négligeant la torsion) de la vis, de cisaillement et de
matage des filets s’écrivant respectivement:
𝐹𝐹 𝐹𝐹 𝐹𝐹
𝜎𝜎𝑁𝑁 = 𝑆𝑆 ; τ = 𝑆𝑆 ; 𝑃𝑃 = 𝑆𝑆 sont maximales à α1 = 120° (parce que F est maximale).
𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 2 1

Pour la biellette, soumise à la compression, la contrainte interne s’écrit :


𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏 𝑅𝑅
𝜎𝜎𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = 𝑆𝑆
(R: effort de compression dans une biellette, S: section droite d’une biellette)
𝐹𝐹
Avec 𝑅𝑅 = (comme déjà avancé en 1.)
cos(𝜋𝜋⁄2−𝛼𝛼 ⁄2)

Vu que R est maximale à α1 = 120° , parce que F est maximale et cos(𝜋𝜋⁄2 − 𝛼𝛼⁄2) est minimal,
𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏
alors la contrainte 𝜎𝜎𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 est aussi maximale.
En conclusion, la position début de montée α = α1 = 120° est la plus défavorable pour effectuer
les calculs.
𝛼𝛼
a) Sachant que : - 𝐹𝐹 = 𝑄𝑄 𝑡𝑡𝑡𝑡 = 500 × 𝑡𝑡𝑡𝑡 60 = 𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖𝟖, 𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅
2
- 𝑑𝑑2 = 𝑑𝑑 − 0,5 × 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 = 𝟏𝟏𝟏𝟏, 𝟓𝟓 𝒎𝒎𝒎𝒎 5
𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 3
- 𝑡𝑡𝑡𝑡 𝛽𝛽 = = = 𝟎𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 ⇒ β = 2,95 °
𝜋𝜋𝑑𝑑2 𝜋𝜋×18,5
𝑓𝑓 0,1
- 𝑡𝑡𝑡𝑡 𝜑𝜑′ = = = 𝟎𝟎, 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 ⇒ φ’ = 5,91 °
𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(15°) 0,9659
𝑑𝑑 18,5
Alors, 𝐶𝐶𝑀𝑀 = 2 𝐹𝐹 � 22 � 𝑡𝑡𝑡𝑡 𝛽𝛽 + 𝜑𝜑 ′ = 2 × 866,025 × × 𝑡𝑡𝑡𝑡 2,95 + 5,91 = 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐. 𝒎𝒎𝒎𝒎
2
𝐶𝐶𝑀𝑀 ≈ 𝟐𝟐, 𝟓𝟓 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅. 𝒎𝒎
b) Résistance de la vis à la traction:
En négligeant la torsion, la contrainte maximale au fond du filet s’écrit: σmax = kt · σeq , avec
𝐹𝐹 4𝐹𝐹 16𝑀𝑀𝑡𝑡
𝜎𝜎𝑒𝑒𝑒𝑒 = 𝜎𝜎 2 + 3𝜏𝜏 2 , σ = 𝑆𝑆 = 𝜋𝜋𝑑𝑑2 , 𝜏𝜏 = 3
𝜋𝜋𝑑𝑑𝑒𝑒𝑒𝑒
, 𝑑𝑑3 = 𝑑𝑑 − 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 − 2𝑎𝑎
𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 3
4×8660,25
𝑑𝑑3 = 20 − 3 − 2 × 0,25 = 𝟏𝟏𝟏𝟏, 𝟓𝟓 𝒎𝒎𝒎𝒎, 𝜎𝜎 = = 𝟒𝟒𝟎𝟎, 𝟓𝟓 𝑵𝑵/𝒎𝒎𝒎𝒎²,
𝜋𝜋 (16,5)2
16×2500
𝜏𝜏 = = 𝟐𝟐𝟐𝟐, 𝟑𝟑 𝑵𝑵/𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 , 𝜎𝜎𝑒𝑒𝑒𝑒 = 4,052 + 3 × 2,832 = 𝟔𝟔, 𝟑𝟑𝟑𝟑 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅/𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 , kt = 1,3
𝜋𝜋(16,5)3

D’où finalement, 𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 1,3 × 6,35 = 𝟖𝟖, 𝟐𝟐𝟐𝟐 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅⁄𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐 < 𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏/𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐
⇒ La vis résiste à la charge de traction.
c) Résistance des filets au matage:
𝐹𝐹 𝐹𝐹
La pression entre les filets de la vis et de l’écrou correspond à 𝑃𝑃 = = 𝜋𝜋(𝑑𝑑2 −𝐷𝐷2
𝑆𝑆1 1)×𝑛𝑛
4
6
n étant le nombre de filets: n = H/Pas = 30/3 = 10 filets
et D1 = d – Pas = 20 – 3 = 17 mm (voir cours, filetage trapézoïdal)
4×866,025
D’où finalement 𝑃𝑃 =
𝜋𝜋(202 −172 )×10
= 𝟎𝟎, 𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅⁄𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐 < 𝑃𝑃𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 = 𝟏𝟏 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅⁄𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐

⇒ Les filets résistent au matage.


d) Résistance des biellettes à la compression:
Chaque biellette, de section constante, étant soumise sur ses deux extrémités à une même charge
de compression R alors la contrainte interne de compression dans chaque section droite doit
vérifier:
𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏
𝑅𝑅
𝜎𝜎𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = ≤ 𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
𝑆𝑆𝐵𝐵
𝑄𝑄 500
Avec SB = e · b = 25 x 2 = 50 mm2 et 𝑅𝑅 = = = 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐
4 cos(𝛼𝛼 ⁄2) 4 cos(60°)

𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏 250
Soit 𝜎𝜎𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = 50
= 𝟓𝟓 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅⁄𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐 ≤ 𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 = 𝟖𝟖 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅⁄𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐
⇒ Les biellettes résistent à la compression.
4) course du vérin entre (α1, α2) est la distance parcourue entre les hauteurs initiale HI et finale
HII.
- Position 1: α = α1 = 120°
7
la hauteur du vérin est 𝐻𝐻𝐼𝐼 = 2 × 200 × sin 90° − 60° + 80 = 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝒎𝒎𝒎𝒎
- Position 1: α = α2 = 60°
la hauteur du vérin est 𝐻𝐻𝐼𝐼𝐼𝐼 = 2 × 200 × sin 90° − 30° + 80 = 𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒, 𝟒𝟒 𝒎𝒎𝒎𝒎

D’où la course = HII – HI = 426,4 – 280 = 146,4 mm

𝐻𝐻𝐼𝐼𝐼𝐼 −𝐻𝐻𝐼𝐼 146,4


5) La course d’un écrou correspond à: 𝐶𝐶 = = = 𝟕𝟕𝟕𝟕, 𝟐𝟐 𝒎𝒎𝒎𝒎
2 2

𝐶𝐶 73,2
D’où le nombre de tours de la vis à effectuer : 𝑁𝑁𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 = = = 𝟐𝟐𝟐𝟐, 𝟒𝟒 𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕
𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 3

8
Correction application 3:

Écrou

Vis

d = dnoy+ Pas = 60 + 12 = 72 mm
dmoy = dnoy+ Pas/2 = 60 + 6 = 66 mm

1) ~ φ’ = φ = tn-1( f ) = tn-1(0,15) = 8,53° 𝛗𝛗′ = 𝜑𝜑 = 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡−1 𝒇𝒇 = 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡−1 𝟎𝟎, 𝟏𝟏𝟏𝟏 = 𝟖𝟖, 𝟓𝟓𝟑𝟑°
𝑷𝑷𝑷𝑷𝑷𝑷 𝟏𝟏𝟏𝟏
~ 𝜷𝜷 = 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡−1 = 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡−1 = 𝟑𝟑, 𝟑𝟑𝟑𝟑°
𝝅𝝅𝒅𝒅𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 𝝅𝝅×𝟔𝟔𝟔𝟔

Puisque β < φ alors le système est irréversible, c’est-à-dire que la vis est autobloquante.

2) Soit 𝐹𝐹⃗ l’effort à appliquer à l’extrémité du levier. Le couple qui en découle correspond à :
CM = F · D ; D : distance entre l’axe de rotation de la vis et l’extrémité du levier = 1 m

Ce couple doit être capable de soulever la charge axiale A et vaincre le frottement entre la vis et
le collier.
9
D’après les données, le frottement entre la vis et le collier, dû au contact sous la charge axiale A,
a lieu sur une surface coronaire S de diamètres intérieur di (rayon ri) et extérieur de (rayon re).
En considérant la pression P en tout point de cette surface constante (A/S), on écrit l’effort
tangentiel élémentaire dT minimal en un point de la surface, capable de faire tourner la vis par
rapport au collier en présence d’un effort normal élémentaire dN sur la surface élémentaire ds
autour du point considéré, comme:
dT = μ· dN = μ · P · ds = μ · P · rdθdr = μ ·(A/S) · rdθdr
Le couple élémentaire qui en découle par rapport à l’axe vertical de la vis est:
dCf = r · dT = μ ·(A/S) · r2dθdr
En intégrant par rapport à θ et r respectivement entre [0, 2π] et [ri, re] et en
remplaçant S par π(𝑟𝑟𝑒𝑒2 − 𝑟𝑟𝑖𝑖2 ) on obtient :
𝐴𝐴 1 3 3 2 𝑟𝑟𝑒𝑒3 −𝑟𝑟𝑖𝑖3
𝐶𝐶𝑓𝑓 = × 𝜇𝜇 × 2𝜋𝜋 × (𝑟𝑟
𝑒𝑒 −𝑟𝑟𝑖𝑖 ) = 𝐴𝐴 × 𝜇𝜇 × 𝑟𝑟 2 −𝑟𝑟 2
π(𝑟𝑟𝑒𝑒2 −𝑟𝑟𝑖𝑖2 ) 3 3 𝑒𝑒 𝑖𝑖

D’où CM écrit :
𝑑𝑑𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 2 𝑟𝑟𝑒𝑒3 −𝑟𝑟𝑖𝑖3
𝐶𝐶𝑀𝑀 = 𝐴𝐴 × × tan 𝛽𝛽 + 𝜑𝜑 + 𝐴𝐴 × 𝜇𝜇 × 𝑟𝑟 2 −𝑟𝑟 2 = 𝐹𝐹 × 𝐷𝐷
2 3 𝑒𝑒 𝑖𝑖
couple pour déplacer la charge couple minimal pour vaincre le
axiale A (voir cours) frottement entre la vis et le collier

𝐴𝐴 𝑑𝑑𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 2 𝐴𝐴 𝑟𝑟𝑒𝑒3 −𝑟𝑟𝑖𝑖3


Finalement, 𝐹𝐹 = 𝐷𝐷 × 2 × tan 𝛽𝛽 + 𝜑𝜑 + 3 × 𝐷𝐷 × 𝜇𝜇 × 𝑟𝑟 2 −𝑟𝑟 2
𝑒𝑒 𝑖𝑖
90 2 90 403 −363
= 1 × 33 × tan 3,31 + 8,53 + 3 × 1 × 𝜇𝜇 × 402 −362 = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏, 𝟏𝟏 𝑵𝑵 10
3) Le critère de Von Misès pour la vis s’écrit:
𝑅𝑅𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐴𝐴 4𝐴𝐴 16𝑀𝑀𝑡𝑡 𝑑𝑑𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
𝜎𝜎𝑒𝑒𝑒𝑒 = 𝜎𝜎 2 + 3𝜏𝜏 2 ≤ ; avec σ = = 2 ;τ= 3 et 𝑀𝑀𝑡𝑡 = 𝐴𝐴 × × tan 𝛽𝛽 + 𝜑𝜑
𝑠𝑠𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 𝑆𝑆 𝜋𝜋𝑑𝑑𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝜋𝜋𝑑𝑑𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 2
= 90 × 33 × tan 11,84
= 622,6 N. m
4×90×103 16×622,6×103
𝜎𝜎 = = 31,83 𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀 et τ= = 14,68 𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀
𝜋𝜋 602 𝜋𝜋 603

𝑅𝑅𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒
Finalement, 𝜎𝜎𝑒𝑒𝑒𝑒 = 31,832 + 3 × 14,682 = 40,74 𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀 ≤ 𝑠𝑠𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣
𝑅𝑅𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 180
C’est-à-dire 𝑠𝑠𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 ≤ = = 4,42 ⇒ On choisit svis = 4
𝜎𝜎𝑒𝑒𝑒𝑒 40,74

4) – vérification au matage pour la vis et l’écrou:


𝐴𝐴 4×𝐴𝐴 4 × 90�103
𝑃𝑃 = = 𝜋𝜋(𝑑𝑑 2 −(𝑑𝑑𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 +2𝑎𝑎)2 )×𝑛𝑛1
⇒ 𝑛𝑛1 ≥ = 5,22
𝑆𝑆1 𝜋𝜋 722 − 60+1 2 ×15

– vérification au cisaillement des filets de la vis :


𝐴𝐴 𝐴𝐴 𝑅𝑅𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 2×90�103 ×2×4
𝜏𝜏𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 = 𝑆𝑆2
= 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 ≤ ⇒ 𝑛𝑛2 ≥ = 4,48
×𝜋𝜋(𝑑𝑑𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 +2𝑎𝑎)×𝑛𝑛2 2×𝑠𝑠𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 𝜋𝜋 60+1 ×180×12
2

- vérification au cisaillement des filets de l’écrou:


𝐴𝐴 𝐴𝐴 𝑅𝑅𝑒𝑒𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 2×3×90�103 ×2
𝜏𝜏𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 = 𝑆𝑆2′
= 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 ≤ ⇒ 𝑛𝑛3 ≥ = 3,13
×𝜋𝜋𝑑𝑑×𝑛𝑛3 2×𝑠𝑠 𝜋𝜋 ×72×12×127
2
11
D’où finalement, 𝑛𝑛 ≥ max 𝑛𝑛1 , 𝑛𝑛2 , 𝑛𝑛3 = 5,22 ⇒ On choisit n = 6

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