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Chapitre VI Physiologie respiratoire

6.1. Données anatomiques


L’appareil respiratoire est constitué, de haut en
bas, par :
- les cavités nasales
- le pharynx (commun aux appareils digestifs et
respiratoires)
- le larynx
- la trachée et les bronches
- les poumons

6.1 .1. Les cavités nasales


On distingue :
6.1 .1.1. Les naseaux 
Ce sont des orifices extérieurs, dilatables,
soutenus par des ailes cartilagineuses. A leur
niveau, la peau se continue dans la fosse nasale par
la muqueuse pituitaire. Elle est recouverte de poils
fins entremêlés de quelques tentacules.
6.1.1.2. Les fosses nasales
Ce sont des cavités étendues des naseaux jusqu’à
l’ethmoïde (L'ethmoïde est situé immédiatement en
arrière du nez, entre les deux orbites) et séparées
l’une de l’autre par la cloison médiane du nez. Sur
la paroi externe, s’insèrent 2 lames osseuses
enroulées sur elles-mêmes, les cornets ethmoïdal et
maxillaire.
6.1.1.3. Les sinus 
Ce sont des anfractuosités creusées dans les os de
la tête. Leur nombre et leur disposition sont
variables suivant les espèces animales.
6. 1.2. Pharynx
C’est un conduit cylindrique situé entre les
branches de l’hyoïde (os isolé situé en avant du
cou, au-dessus du larynx) et composé de deux
parties :
- la partie supérieure comprenant les 4/5 de son
étendue, correspondant au pharynx nasal
(respiration) ;
- la partie inférieure : pharynx buccal
(digestion).
6.1.3. Larynx
C’est un court canal compris entre le pharynx et la
trachée,et suspendu à la base du crâne par
l’appareil hyoïdien. Sa cavité intérieure montre un
espace étroit, la glotte comprise entre 2 replis
élastiques, les cordes vocales.
6.1.4. La trachée
C’est un large conduit constitué par la succession
de cerceaux cartilagineux réunis par des ligaments.
Elle se termine par les bronches, au-dessus du
cœur.
6.1.5. Les bronches
Se divisent pour former l’arbre bronchique.
6.1.6. Les poumons
Au nombre de deux, chacun de forme conique
et divisé par de profondes échancrures (coupures
en forme de croissant) délimitant un nombre
variable de lobes selon les espèces (3+ 5 chez le
bœuf, 2 + 4 chez le porc …). A l’intérieur, se
divisent les bronches.A leur origine, elles ont 3-4
cm diamètre, lorsqu’elles n’ont plus qu’un
millimètre de diamètre, elles pénètrent dans les
lobules pulmonaires, petits lobules polyédriques de
quelques cm3, séparés par du tissu conjonctif plus
ou moins abondant selon les espèces (abondant
chez les bovins, rare chez le cheval et le mouton).
Les fines ramifications bronchiques continuent de
se diviser à l’intérieur de ces lobules et se
terminent en cul-de-sac au niveau des alvéoles
pulmonaires.
6.1.7. Cavite thoracique et plèvre
La cavité thoracique est délimitée par les vertèbres,
les côtes et le sternum, et séparée de la cavité
abdominale par le diaphragme. Outre les poumons,
la cavité thoracique loge le cœur et les gros
vaisseaux. Elle est tapissée par une séreuse, la
plèvre, formant 2 sacs adossés sur la ligne
médiane, dessinant ainsi une cloison verticale
appelée le médiastin.
Outre ce feuillet pariétal, il existe un feuillet
viscéral, accolé aux poumons et en continuité avec
le premier, au niveau d’un méso (Repli du péritoine qui
unit un segment du tube digestif à la paroi abdominale)

6.2. Données histologiques

6.2.1. Voies respiratoires


Les voies respiratoires sont constituées d’un
épithélium cylindrique pseudo-stratifié, cilié, avec
cellules de remplacement. Les extrémités des
anneaux de la trachée sont réunies par des fibres
musculaires lisses.
6.2.2. Les poumons
6.2.2.1. Bronches extralobulaires
Possèdent un épithélium de type respiratoire
entouré de pièces cartilagineuses disparaissant au
fur et à mesure que l’on pénètre dans le poumon.
Les fibres musculaires lisses quant à elles,
forment une tunique complète. 
6.2.2.2. Lobules pulmonaires
Ce sont des formations prismatiques de 2-3cm
de haut sur ,1-2cm de large, limitées par de minces
cloisons fibreuses renfermant les veines péri-
lobulaires.
A l’intérieur, pénètre un paquet bronco-
vasculaire, comprenant l’artère et la bronchiole
intra lobulaires. Celle-ci se divise encore pour
donner finalement les conduits alvéolaires perforés
de nombreuses petites niches, correspondant aux
alvéoles.
6.2.2.3. Alvéoles pulmonaires
Ce sont de petits sacs à paroi très mince tassés
les uns contre les autres. Les parois de deux
alvéoles s’accolent pour former les cloisons inter
alvéolaires. Celles-ci comprennent donc deux
revêtements cellulaires séparés par une mince
couche de tissu conjonctif très vascularisé par les
capillaires inter alvéolaires. L’épithélium est
continu, mais à certains endroits, le cytoplasme n’a
que 2/10μ d’épaisseur.
Le poumon est l’organe où se produisent les
échanges gazeux entre le sang et l’air. Cette
fonction se réalise grâce à :
- une énorme étendue de la surface respiratoire ;
- un réseau capillaire très abondant ;
- une extrême minceur des tissus à travers
lesquels s’opèrent les échanges gazeux.
Au niveau des alvéoles, on note la présence de
cellules histiocytaires (Cellule phagocyte
possédant la capacité de faire pénétrer dans
son cytoplasme des germes et des débris
divers et de les digérer) phagocytant les
particules étrangères et les poussières qui
pénètrent avec l’air inspiré. Ces cellules peuvent
alors :
- être rejetées en remontant les voies
respiratoires,
- passer en profondeur dans la lymphe et se
bloquer au niveau des ganglions pulmonaires.
6. 3. Données fonctionnelles
Toute l’énergie dépensée par l’organisme provient
de l’oxydation de molécules carbonées et l’un des
produits de dégradation de cette oxydation est le
CO2, d’où la nécessité d’un apport constant d’O2
et d’une élimination régulière de CO2.
Chez les animaux supérieurs, il faut différencier :
-la respiration externe : échanges gazeux entre
le sang et l’environnement, au niveau des
capillaires pulmonaires ;
-la respiration interne ou tissulaire : échanges
gazeux entre le sang et les tissus, au niveau des
ramifications capillaires tissulaires et phénomènes
d’oxydation cellulaire. C’est le phénomène
principal, la respiration externe n’étant que la
manifestation extérieure.
Les mouvements respiratoires sont :
- inspiration : avec expansion du thorax,
- expiration : avec affaissement du thorax.
6.3.1. Mécanisme de l’inspiration
L’inspiration est due à la dilatation du thorax dans
ses trois diamètres :
-longitudinal suite à la contraction du
diaphragme. Celui-ci refoule de ce fait les viscères
vers l’arrière qui, soulèvent les hypocondres
(Région abdominale antérolatérale, située
sous les côtes).
-transversal : les arcs costaux pivotent et se
portent vers l’avant.
-vertical : le sternum est mobilisé suite aux
mouvements des arcs costaux.
6.3.2. Mécanisme de l’expiration
C’est le retour des diamètres à leur position
d’origine. Il se faisant en 2 temps :
-temps passif : les parois thoraciques reviennent
à leur position d’origine sans effort musculaire ;
-temps actif : dû à l’action des muscles
expirateurs et au relâchement du diaphragme.
Selon la prédominance de l’un ou l’autre de ces
mouvements, on distingue divers types
respiratoires : abdominal, costal postérieur et costal
antérieur.
Outre la cage thoracique, d’autres organes sont
animés de mouvements :
les naseaux ;
le larynx : mouvements de la glotte ;
les bronches : le muscle de reissessen (Muscle de
la tunique moyenne de la paroi des petites
bronches, essentiellement formé de fibres
circulaires) est soumis au contrôle du système
nerveux parasympathique dont l’excitation
provoque sa contraction.
6.3.3. Fréquence et amplitude de la respiration
La fréquence et l’amplitude des mouvements
respiratoires peuvent présenter des variations très
importantes. Elles dépendent de l’âge, du sexe, de
la taille et de bien d’autres facteurs.
La fréquence respiratoire augmente avec le travail
musculaire, avec l’élévation de la température
externe, après l’absorption des grosses quantités
d’aliments, au cours de la gestation ; elle diminue
avec l’âge et avec la taille des animaux.
L’amplitude des mouvements respiratoires
augmente au cours d’un effort musculaire intense
ou à la suite d’une forte émotion ; elle diminue au
repos, en cas de réplétion (remplissage) exagérée
du tube digestif et pendant la gestation. Par
ailleurs, la fréquence et l’amplitude des
mouvements respiratoires varient suivant les
individus mais dans des limites définies pour
chaque espèce.
Les divers volumes de la capacité pulmonaire sont
définis du point de vue physiologique comme suit :
- l’air courant correspond au volume d’air qui
est échangé entre le poumon et l’air extérieur
au cours d’une inspiration et d’une expiration
normale (cheval 40000-60000ml ; bœuf 3500
ml ; chèvre 300 ml ; petit chien 100 ml ;
Homme 500 ml).
- L’air complémentaire (air de réserve
inspiratoire) représente la quantité d’air qui
peut être aspiré dans les poumons en plus de
celle d’une inspiration normale, à la suite
d’une inspiration forcée soudaine (par exemple
à la suite d’une frayeur ou d’une douleur).
Chez le cheval 10000-12000 ml ; Homme
2000 ml.
- L’air de réserve (air de réserve inspiratoire)
désigne la quantité d’air qui peut être expulsée,
en plus de celle d’une expiration normale, au
cours d’une expiration forcée (par exemple, à
la suite d’une chute brutale). Elle est à peu près
du même ordre de grandeur que l’air
complémentaire (cheval 10 000-12 000 ml ;
Homme 2000 ml).
- La capacité vitale est le volume d’air qui peut
être échangé entre les poumons et le milieu
extérieur par le jeu d’une inspiration et d’une
expiration forcées. cheval 30 000 ml ; homme
3700 ml.
- L’air résiduel représente la quantité d’air qui
ne peut être rejetée des poumons même après
une expiration forcée. cheval 10 000-12 000
ml ; Homme 1250 ml.
La capacité vitale plus l’air résiduel constituent
la capacité totale ; 40 000-42 000 ml chez le
cheval ; 5000-6000 chez l’homme.
L’air résiduel est lui-même divisé en air de
rétraction ou air de collapsus et en air minimal.
L’air de rétraction ou air de collapsus est le volume
d’air qui peut être expulsé des poumons lorsque
ceux-ci se rétractent sur eux-mêmes, à la suite d’un
collapsus (faiblesse soudaine) ou d’un
pneumothorax (Épanchement d'air dans la
plèvre) ; l’air minimal correspond à l’air qui reste
dans le parenchyme pulmonaire même après la
rétraction maximale du tissu élastique après la
mort de l’animal.
Tableau 1: Nombre de mouvements respiratoires
chez les animaux domestiques (par mn)
Espèce Valeur Limite de
moyenne variation
Cheval 12 8-16
Bœuf 20 12-28
Mouton 15 12-20
porc 13 8-18
chèvre 15 12-20
Chien 15 10-20
(grande
taille)
Chien 25 20-30
(petite
taille)
chat 25 20-30
poule 45 40-50
pigeon 60 50-70

Une partie seulement de l’air échangé au cours du


cycle respiratoire vient au contact de l’épithélium
respiratoire des alvéoles. Toutes les autres parties
des voies respiratoires qui ne possèdent pas
d’épithélium respiratoire sont désignés sous le nom
d’espace mort ; celui-ci comprend les cavités
nasales, le pharynx, la trachée et les bronches.
L’espace-mort des organes respiratoires sert à
plusieurs phénomènes physiologiques, à savoir :
a)la formation des sons ;
b) la régulation de la température du corps ;
c)l’absorption des substances odorantes ;
d) réchauffement et épuration de l’air.

6.3.4. Pression s’exerçant sur le poumon


a) Pression interne : intra-pulmonaire = pression
atmosphérique avec quelques petites variantes :
- la pression interne est supérieure à la pression
atmosphérique au début de l’expiration ;
- la pression interne est inférieure à la pression
atmosphérique au début de l’inspiration.
b) Pression externe : intra thoracique
C’est en fait une dépression trouvant naissance lors
de la première inspiration. En effet, suite au tonus
musculaire, après la première inspiration, la cage
thoracique ne revient pas sur elle-même. Comme
son expansion est supérieure à celle du poumon, il
en résulte une dépression empêchant ce dernier de
revenir complètement sur lui-même.
6.3.5. Transport et échanges gazeux
Tableau 2 : composition (en pourcent) de l’air
inspiré et de l’air expiré
% O2 CO2 N2
Air 20,9 0,03 79,04
inspiré 3
Air 16,2 4,21 79,50
expiré 9
différenc - + +
e 4,64 4,18 0,46

On peut déterminer le quotient respiratoire qui est


fonction des nutriments dégradés :
vol. CO2 dégagé
QR=
vol. O2 absorbé
6.3.6- Transport des gaz sanguins
a) Azote : il n’est pas utilisé par les tissus. Sa
concentration dans le sang est directement
proportionnelle à sa pression.
b) oxygène : 15-20 ml /100 ml de sang, plus
qu’une simple dissolution. Il existe donc une autre
forme dans le sang, c’est l’oxyhémoglobine, 1 gr
d’hémoglobine transportant 1,36 cc d’O2.
L’hémoglobine :
- fixe l’O2 au niveau des poumons où la pression
en O2 est forte.
- libère l’O2 au niveau des tissus où la pression
en O2 est faible ;
Hb + O2 HbO2
Ce n’est pas une oxydation, mais bien une
oxygénation. Cependant, celle-ci est incomplète, le
sang contenant 95% de ce qu’il pourrait contenir à
saturation.
c) Anhydride carbonique : seuls 2,8% de CO2
peuvent être dissous dans le sang (la dissolution est
fonction de la pression).
LeCO2 est donc présent sous une autre forme que
le CO2 pur. En fait, il est sous forme d’une
combinaison chimique : le bicarbonate de soude
(NaHCO3). Cette réaction se passe dans les
globules rouges suite à l’intervention d’un
enzyme : la carboanhydrase. A côté du
bicarbonate, existe encore une autre substance
captant le CO2 : c’est l’hémoglobine par son NH2,
selon la réaction suivante :
(HbNH2+CO2⇆HbNHCOOH)

Les échanges gazeux au niveau des poumons et des


tissus  se font par le simple phénomène de
diffusion
Tableau : Pression partielle de l’O2 et du CO2
dans l’air alvéolaire, le sang veineux, le
sang artériel et les tissus
Pression 02 CO2
artérielle
Air 106 40
alvéolaire
Sang 40 46
veineux
Sang 100 40
artériel
Tissus 20-40 50

6.3.7. Respiration du nouveau-né


Le fœtus n’a pas de poumons fonctionnels.
A la naissance, la circulation placentaire cesse
et le sang s’enrichit dès lors en CO2, ce qui induit
la première respiration. Certains stimuli cutanés
agiraient comme facteurs supplémentaires (à la
naissance, on frotte le veau avec de la paille au
niveau du garrot).
Une fois déployé, le poumon reste tel, grâce à
la dépression intra thoracique résultant de
l’expansion thoracique plus importante que celle
du poumon, et que l’on ne pourra supprimer
qu’après ouverture du thorax.

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