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LA FONCTION COMMERCIALE

AUJOURD’HUI
Voici vingt ans que je dirige des équipes
commerciales. Comme vous, j’ai vu évoluer les
attitudes et les comportements tant des vendeurs
que des acheteurs, depuis les opérationnels
jusqu’aux directions générales. Dans un contexte de
transformation numérique, le moins que l’on puisse
dire, c’est que ces changements sont loin d’être
terminés.

Tant mieux ! C’est dans le mouvement que l’on juge


de l’efficacité d’une organisation, et dans le sens de
l’adaptation que l’on mesure le dynamisme d’une
fonction. Mais pour réussir dans les dix ans à venir, il
faut comprendre ce qui a changé – et aussi ce qui n’a
pas changé – dans la fonction commerciale.

Technologies, travail à distance, apprentissage,


réseaux sociaux, reporting… : comment intégrer
ces éléments dans ses pratiques de management ?
Qu’attend-on d’un bon vendeur aujourd’hui ? Le
vendeur d’élite existe-t-il encore ? Quelles sont les
qualités qu’un manager commercial doit développer
pour construire ou consolider son succès ?

Autant de questions auxquelles notre magazine


Manager Attitude apporte son éclairage dans ce
dossier, avec la participation de professionnels
aguerris et de visionnaires pragmatiques. Je vous en
souhaite bonne lecture !

Par Richard KERZAN


Directeur activité motivation et récompenses,
Edenred France
Sommaire

Qu’attend-on d’un manager commercial aujourd’hui ?


Nouvelles exigences, nouveaux alliés et nouvelles qualités à développer

Qu’est-ce qu’un bon vendeur ?


Entretien avec Nicolas Caron, Halifax Consulting

Le vendeur d’élite existe-t-il ?


Entretien avec Michael Aguilar, conférencier, expert en vente et motivation

Où en est l’incentive en France ?


Stimulation, motivation, fidélisation :
les points clés du Baromètre Edenred-Ipsos de la Stim’ 2016
QU’ATTEND-ON
D’UN MANAGER
COMMERCIAL
AUJOURD’HUI ?

Motiver et piloter des commerciaux moins engagés qu’avant ; maîtriser les nouvelles technologies,
logiciels et réseaux sociaux en tête ; respecter des procédures de reporting devenues omniprésentes.
Autant d’exigences avec lesquelles les responsables commerciaux doivent aujourd’hui composer.
Mais c’est souvent en solo qu’ils doivent trouver les solutions.

Les attentes des directions générales à l’égard du Altruiste et protecteur, le manager commercial ?
manager commercial ont toujours été importantes. « Un manager commercial doit montrer un altruisme,
Dans un contexte économique tendu et face à au sens de l’intérêt à l’autre, encore plus développé
des concurrences renforcées, elles deviennent que lorsqu’il était commercial de base. Désormais,
impérieuses. Après tout, rappelle Nicolas Caron il a un collectif à gérer, avec un affect d’autant plus
d’Halifax Consulting, le manager commercial important que ce travail est moins normé que dans
représente « ce lien fondamental entre la stratégie d’autres métiers ». Alain Lime, lui-même ancien
de l’entreprise et les commerciaux chargés de manager commercial, conseille aujourd’hui des
la mettre en œuvre au quotidien ». La liste des directions commerciales, et intervient en formation
exigences qui pèsent sur le manager commercial initiale dans des écoles de commerce. S’il met
est longue. Elles vont de l’excellence dans le la priorité sur cet aspect du comportement des
coaching et la motivation de son équipe, jusqu’à managers commerciaux, c’est parce qu’il constate
l’atteinte des objectifs et la mise en œuvre de la que les temps se sont durcis, et qu’il faut parfois se
stratégie d’entreprise, en passant par le respect dresser comme un bouclier entre le management
des procédures – notamment de reporting. et les commerciaux. « Expliquer, valoriser son rôle,
Si l’on ajoute à ce profil la nécessité de composer cela devient d’autant plus critique que le contexte
avec des commerciaux de la génération Y qui économique fait peser de très fortes exigences sur
n’ont plus les mêmes capacités d’engagement, cette population ».
l’émergence du télétravail qui ne favorise pas la Nicolas Caron ne dit pas autre chose, en rappelant
communication et la cohésion dans l’équipe, ou que le bon manager commercial maîtrise avant tout
encore la multiplication des outils informatiques, les fondamentaux… du management : « capacité
indispensables à maîtriser mais qui ne s’intègrent d’écoute, intégrité, fiabilité, gestion efficace des
pas facilement les uns aux autres, notre portrait rituels du management collectif et individuel. Mais
chinois ressemble décidément à celui du mouton en plus, il se doit d’être un excellent vendeur, un
à cinq pattes. excellent coach et un excellent leader commercial  ».
Créativité bienvenue La motivation au travail… à distance
Cette excellence commerciale ne peut évidemment La réponse est claire. Le manager commercial doit
plus se traduire par une présence de tous les aussi se montrer créatif dans son animation d’équipe,
instants sur le terrain, en clientèle. En revanche, savoir recréer du « fun » et un esprit de corps. Une
elle doit s’exprimer dans les situations complexes, ambition qui peut se heurter… à la distance. Ses
en soutien de son équipe, face à des acheteurs qui commerciaux sont souvent sur la route, loin du
banalisent l’offre de l’entreprise, ou dans la manière siège, couvrant parfois des territoires très vastes.
originale de répondre à la demande d’un client. Lui-même peut se « délocaliser » désormais, grâce
On voit l’intérêt que représente aussi cette créativité aux nouveaux outils de communication, de télétravail
pour le leadership du manager, et la cohésion de et de mobilité, qui permettent aussi bien d’échanger
son équipe. Un sujet qu’on gérait autrefois à coup que de réaliser son reporting, sans se rendre dans les
de séminaires et de primes d’objectifs. Mais qui bureaux de l’entreprise.
prend aujourd’hui une tournure inattendue.
« Le manager doit désormais gérer de jeunes Ces possibilités représentent un plus, notamment
commerciaux, nettement moins enclins à s’engager en termes de qualité de vie au travail – temps de
pour l’entreprise. Ils se montrent plus soucieux de transports économisé – mais aussi d’efficacité –
leur temps de travail, plus volatils aussi lorsque la productivité, qualité du travail effectué au calme,
concurrence leur fait miroiter quelques avantages loin des open-spaces bruyants. Néanmoins,
supplémentaires ». Alain Lime reconnait que la elles impliquent aussi un pilotage des équipes à
situation est aussi due à la pression que les distance  : le manager commercial a tout intérêt à
entreprises mettent sur leurs salariés, qui peut les repenser sa communication, notamment dans sa
rendre quelquefois cyniques. Mais le résultat est dimension informelle, si importante dans ce métier.
là : « il y a des problèmes de turn-over. Ils sont Pour la dimension formelle, les emails peuvent
d’autant plus difficiles à régler pour le manager que encore faire l’affaire.
la direction générale ne les voit pas toujours comme Tout cela nécessite la maîtrise d’outils désormais
une mauvaise nouvelle pour sa masse salariale, aussi répandus que Skype, les chats ou les
oubliant au passage l’énergie que demande un messageries instantanées, What’s app, sans oublier
recrutement puis l’accompagnement d’une nouvelle les bons vieux SMS. Les intégrer à ses pratiques de
recrue dans sa montée en charge ». management nécessite du doigté.

Le manager commercial doit


aussi se montrer créatif dans
son animation d’équipe,
savoir recréer du « fun »
et un esprit de corps.
Les réseaux sociaux d’entreprise, nouveaux alliés
du manager commercial
Ce n’est pas la seule irruption des nouvelles
technologies dans son univers professionnel. « Les
réseaux sociaux font désormais partie intégrante de
la vie des commerciaux, que ce soit en prospection
ou pour l’entretien de leur carnet d’adresses ».
Alain Lime estime qu’a minima, le manager, souvent
plus âgé que ses collaborateurs, doit être à l’aise
avec ces outils. Pour faire prendre conscience à ses
troupes de leur intérêt d’abord, pour les structurer
dans leurs démarches ensuite. Et éventuellement
pour canaliser des débordements.
Décidément un oiseau rare, le bon manager
commercial se doit aussi de connaître les logiciels
qui font la différence dans son métier, solutions de
CRM, de marketing automation et de BI en tête. Deux
situations peuvent alors se présenter. Soit il est lui-
même promoteur de la solution dans l’entreprise, et
il doit convaincre sa direction générale, sa direction
financière et surtout, sa direction informatique,
de l’intérêt de l’investissement. Soit le logiciel
est déjà en place, et il va devoir s’y adapter, mais
aussi convaincre ses commerciaux de l’utiliser
éventuellement. « Ce n’est pas toujours facile,
surtout si l’intégration entre les différentes briques
logicielles s’avère médiocre » reconnait Alain Lime.

Qualité clé du manager commercial : la résilience ?


De toute façon, le manager n’a guère le choix face
à cette informatisation à marche forcée. Car elle
supporte le plus souvent ce qu’il ne porte pas dans
son cœur - comme la plupart des commerciaux  :
le reporting et le respect des procédures de
l’entreprise. Comme nous le confiait récemment
un directeur commercial, « de procédures à
procédurier il n’y a pas beaucoup de différence ».
Et si un manager commercial doit bien entendu
respecter les nouveaux « musts » du métier, « il
sera toujours farouchement opposé aux pertes de
temps, pour lui comme pour ses commerciaux, et
à ce qu’il considérerait comme une surveillance
exagérée de leurs faits et gestes ».
Reste à savoir si le manager commercial
d’aujourd’hui a vraiment le choix. Comme le souligne
ironiquement Nicolas Caron, « nombre de dirigeants
sont convaincus qu’il faut être différent pour gagner
sur le terrain commercial (…). Et donc, face au
client, être original, créatif, passionné. Mais est-
ce que l’espace de liberté laissé aux responsables
commerciaux leur laisse vraiment la possibilité
de cultiver ces différences   ? ». Alors, le manager
commercial est-il contraint de s’adapter pour ne pas
disparaître, au moins des effectifs de son entreprise  ?
Heureusement il existe des chemins médians...
Et si sa principale qualité, désormais, était la
malléabilité – d’aucuns diraient la résilience ?
QU’EST-CE QU’UN
BON VENDEUR ?

Comment décrire un bon vendeur ?


Co-fondateur et dirigeant d’Halifax C’est avant tout un professionnel. On a longtemps
Consulting, un cabinet spécialisé considéré que ce métier s’exerçait par défaut. Ce
dans la performance commerciale, et n’est plus vrai. Faire des affaires devient de plus en
auteur de “Vendre aux clients difficiles” plus difficile et complexe. Comme dans tout métier,
il faut maîtriser les fondamentaux et développer
(éditions Dunod), Nicolas Caron nous
sans cesse son expertise. Les meilleurs vendeurs
explique ce qu’est un bon vendeur
sont souvent ceux qui sont les plus demandeurs de
avec précision dans cet entretien
formation pour améliorer leurs techniques.
avec Manager Attitude.
C’est ensuite quelqu’un qui s’est constitué un
réseau et qui l’entretient. Un réseau de personnes
qui compte au point que le bon commercial finit par
moins vendre que d’être acheté par ses clients. L’actif
Titulaire d’un troisième cycle de commerce du commercial, c’est son capital relationnel, issu de
international, Nicolas Caron a exercé des sa vie professionnelle mais également personnelle.
responsabilités de vente dans plusieurs
grandes entreprises de services financiers.
Il est ensuite devenu consultant, avant de Faut-il une personnalité particulière pour devenir un
créer, avec Frédéric Vendeuvre, Halifax bon vendeur ?

Consulting, un cabinet de conseil et Comme dans le sport, il peut exister quelques anti-
formation spécialisé sur la performance doués ! Mais j’ai tendance à penser que tout le monde
commerciale. Il est l’auteur notamment peut devenir un bon commercial. Des personnes
de “Vendre aux clients difficiles” introverties peuvent faire d’excellents commerciaux.
À l’inverse, les extravertis ne sont pas forcément les
aux éditions Dunod qui a été vendu
meilleurs du métier. Le meilleur, c’est celui qui vous
à 25 000 exemplaires.
donne envie d’acheter le produit, pas celui qui brille.

Décider d’acheter, c’est toujours prendre un risque


Lorsque je réalise des simulations d’entretien, il
m’arrive de dire à certains : “Bon, il y a encore du
travail, mais je vais acheter votre produit. Votre offre
n’est peut-être pas assez mise en valeur, mais elle
a l’air pertinente”. Un bon commercial est avant tout
quelqu’un qui rassure, en qui on peut avoir confiance.
Décider d’acheter, c’est toujours prendre un risque, il
faut donc placer le client en confiance.
« Quand il rencontre le client, le commercial doit déjà avoir
tous les renseignements sur l’entreprise
et sur son interlocuteur »

Le bon vendeur a-t-il un état d’esprit particulier ? Et la capacité d’écoute ?


Oui. Il faut être positif, optimiste. Dans la vente, il n’y a On a formé des générations de vendeurs sur la capacité
pas de place pour les Calimeros. Ainsi, le bon vendeur d’écoute. Mais à l’heure du zapping et de la pression
doit être capable d’accepter la frustration de l’échec qui pèse sur eux, les clients ont changé. Ils n’ont pas
pour mieux rebondir. Dans ce métier, on peut échouer, droit à l’erreur et pas beaucoup de temps à consacrer
alors que l’on a bien travaillé et que l’on a tout déployé à la décision. Il faut donc arriver à convaincre très
pour réussir. Car on ne maîtrise pas tout. rapidement. Le sas d’entrée devient de plus en plus
dur à franchir : le commercial doit donner à son client
Une forte détermination est également indispensable. l’envie de continuer à discuter et de remettre en cause
Les affaires sont de plus en plus difficiles, la concurrence ce qu’il a déjà.
de plus en plus forte et le niveau d’exigence des clients
par rapport à l’offre que porte le commercial ne cesse Ce n’est pas en posant des dizaines de questions
de croître. Il est indispensable de se remettre en cause pour soi-disant comprendre le besoin du client qu’on y
tous les jours. arrive. L’écoute et l’empathie se travaillent en amont du
rendez-vous, sur Internet. Quand il rencontre le client,
Quelles sont les qualités indispensables d’un bon le commercial doit déjà avoir tous les renseignements
vendeur ? sur l’entreprise et sur son interlocuteur.
Un bon commercial doit avoir une agilité et une
souplesse intellectuelle. La vente, c’est le métier de
l’adaptation à des modes de réflexion différents.
Il faut également avoir de l’empathie, une forme de
générosité qui rend capable de donner sans forcément
recevoir. Celui qui est uniquement en mode preneur ne
durera pas longtemps dans le métier.

Autre qualité indispensable : une force de travail


importante. Les bons vendeurs sont de grands
travailleurs. Enfin, il convient d’avoir une forme
d’ambition et le goût de la compétition. La concurrence
s’exerce davantage entre les commerciaux eux-mêmes
qu’entre les entreprises. Elle existe également parfois
entre commerciaux d’une même société, ce qui peut
être sain si elle est organisée de manière intelligente.
LE VENDEUR
D’ÉLITE EST
UN OPTIMISTE

Le rôle du commercial a évolué, mais le


Qu’est-ce qui caractérise un vendeur d’élite ?
vendeur d’élite demeure un optimiste,
passionné, convaincu de rendre service, Michaël Aguilar : Le vendeur d’élite vend le même
produit, au même prix que ses collègues. Ce qui le
et doté d’une grande résistance à l’échec.
distingue des autres, c’est son mental, exactement
Entretien avec Michaël Aguilar, conférencier,
comme les sportifs de haut niveau.
expert en vente et motivation, et auteur de
« Vendeur d’élite » (éditions Dunod). En particulier, il a une résistance très forte à l’échec.
La vente est un métier où l’on en connaît beaucoup !
Mais pour lui, l’échec n’a pas d’importance. Il en tire
rapidement les leçons… et il est déjà loin quand les
autres ruminent et se remettent perpétuellement en
cause.
Membre de la GSF (Global Speakers
Federation) et de l’AFCP (Association
Française des Conférenciers Professionnels),
Michaël Aguilar, est expert de la vente et de « Le vendeur d’élite est
la motivation. Il anime des séminaires, des
conventions et des congrès. Il est l’auteur optimiste, enthousiaste,
de « Vendeur d’élite » (éditions Dunod), opiniâtre, enjoué.
un ouvrage qui aborde toutes les étapes
de l’acte de vente, de la prospection à
Il aime les relations humaines
l’entretien de vente, en s’appuyant sur et la communication.
l’expérience et la pratique mises en œuvre
par des vendeurs reconnus comme les Il aime ce qu’il fait,
meilleurs de France dans leur secteur. il aime la vente. »

Pourquoi aime-t-il la vente ?


Le vendeur d’élite ne se voit pas comme un vendeur,
mais comme quelqu’un qui rend service. Par ailleurs,
il est persuadé que son produit est le meilleur. Il
considère donc comme un devoir de convaincre le
client de l’acheter. Sans cette passion, il ne résisterait
pas à l’échec. Et parce qu’il est passionné par ce qu’il
vend, il est convaincant : les clients le croient.
Qu’attend-on d’un commercial aujourd’hui ?
Les techniques de vente ont largement évolué, sous
l’influence du consommateur qui est devenu surinformé.
Il n’a plus besoin de vendeur pour connaître le produit.
Autrefois, un client visitait quatre concessions pour
acheter une voiture, aujourd’hui, une seule lui suffit. Il
allait voir son banquier pour se faire expliquer ce qu’est
un PEL ou un livret ; aujourd’hui, tous ces produits
n’ont plus de secret pour lui quand il franchit la porte
de la banque.

Le rôle du vendeur, c’est de provoquer le client dans


son choix, de l’alerter, de lui apporter des ficelles,
des astuces, de créer une relation de confiance et
d’humaniser la marque par son attitude. Voilà pourquoi
le bon vendeur aime les relations humaines et fait
preuve d’empathie.

La vente est-elle donc avant tout une question d’état


d’esprit ?
Tout à fait. Notre monde intérieur a une influence sur
ce qui nous arrive. Ce que vous croyez a beaucoup de
chance de devenir réalité. Si vous pensez que le monde
est dur et impitoyable, vous avez peu de chance de
réussir. Le vendeur d’élite pense, lui, que le monde est
rempli d’opportunités. Or, beaucoup de ce qui nous
arrive dans la vie est le fruit de notre monde intérieur.

Par exemple, si le vendeur pense que son produit est


cher, il aura tendance à laisser un silence après avoir
annoncé ce prix, comme s’il attendait le verdict. Si, en
revanche, il est convaincu qu’il en donne beaucoup
plus à son client que le prix affiché, il vendra. Le
vendeur d’élite est un croyant dans son produit, il est
plus fort que les autres dans ses convictions, dans son
estime de soi, dans l’avenir.

Est-ce que devenir vendeur d’élite, cela s’apprend ?


Tout s’acquiert. Lincoln disait : « la formation peut tout,
même faire danser des ours ». Évidemment, à trente
ans, c’est plus difficile qu’à dix, car la personnalité
est déjà forgée par l’expérience. Mais il existe des
formations, des coachs et des ouvrages.
INCENTIVE
LE BAROMÈTRE
EDENRED-IPSOS
DE LA STIM’
Où en est l’incentive en France aujourd’hui ? Edenred France et Ipsos ont mené une enquête auprès de
plus de 500 directeurs généraux, marketing, commerciaux, achats et ressources humaines, afin d’analyser
les comportements des entreprises françaises en matière de stimulation, motivation et fidélisation.
Il en résulte un panorama complet du marché de l’incentive en France aujourd’hui, que vous pouvez
télécharger pour compléter cet article.

La majorité des entreprises mettent aujourd’hui Augmenter le chiffre d’affaires, fidéliser les clients
en place des incentives, et ce quelle que soit leur Les objectifs dépendent de la taille des entreprises :
taille. Les cibles prioritaires de ces opérations • 75 % des organisations de plus de 1 000 salariés
sont les forces de vente, aussi bien en interne ont pour but d’augmenter leur chiffre d’affaires,
(commerciaux) qu’en externe (réseaux de • 65 % des PME ont principalement un objectif de
distribution). fidélisation des clients.
Les entreprises ayant recours aux incentives
déploient généralement plusieurs opérations par
an (3 ou plus pour 64 % d’entre elles). Le budget
moyen s’élève à 500 € par participant, mais cette
somme varie selon la taille de l’entreprise et la
nature de la cible concernée (clients, réseaux de
distribution, collaborateurs, force de vente…).

Les challenges sont de loin la forme d’incentive


la plus prisée. Opérations à budget ouvert qui
récompensent tous les participants atteignant
leurs objectifs, ils sont déployés dans 78 % des
entreprises. Dans les PME, les opérations de
fidélisation sont les plus fréquentes (53 %).
Le chèque cadeau plébiscité par les incentives
Pour 66 % des personnes sondées, l’attractivité LE BAROMÈTRE EDENRED-IPSOS DE LA
des récompenses proposées est déterminante STIM’ 2016 PRÉSENTE ÉGALEMENT :
dans la réussite d’une telle opération. Parmi les
récompenses offertes, le chèque cadeau papier
est plébiscité : il est choisi le plus souvent par Les publics concernés
56 % des entreprises. Arrivent ensuite les cadeaux et les objectifs recherchés
(24 %) et les voyages de groupes (16 %). Les pratiques : nombre et nature
Pour la mise en place et le suivi de ces opérations des opérations, budgets consacrés
d’incentive, plus du quart des entreprises de plus de par type d’entreprise
200 salariés ont recours à un prestataire extérieur.
 es récompenses : réglementation,
L
Parmi les services les plus souvent externalisés,
critères de choix, canaux de distribution,
on trouve la mise en place de sites internet pour
remise de dotations
gérer et animer les opérations de stimulation.
La mise en place et le suivi par un
Enfin, l’enquête laisse entrevoir l’avenir de ces prestataire extérieur : services
programmes puisqu’elle révèle que les entreprises externalisés, outils de communication
sont aujourd’hui prêtes à s’orienter vers des utilisés, dématérialisation et solutions
récompenses dématérialisées : près de 60 % d’entre innovantes
elles sont déjà intéressées par ce type d’innovation.

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DE LA STIM’ 2016
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