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ATELIER 01 : PETITS RUMINANTS (BERGERIE ET CHEVRERIE)

INTRODUCTION
L’Afrique Subsaharien compte parmi les régions les plus sous-alimentées du monde (FAO, 2002), à
cause d’une démographie galopante dont le taux d’accroissement est de 2,7% par an (World Bank,
2002). En effet, selon la FAO, 34% soit le tiers de la population est atteint de la mal nutrition. En
Afrique centrale, cette catégorie de la population est passée de 36% entre 1978-1981 à 37 et 50%
entre 1990-1992 et 1996-1998 respectivement (FAO, 2002).Si les besoins énergétiques sont
relativement satisfaits, le déficit en protéines, plus particulièrement celle d’origine animale reste
élevé à cause de l’insuffisance des productions animales conventionnelles. Parmi les alternatives
envisagées comme solution, figure l’élevage des petits ruminants. C’est dans ce sens que s’est
tenue comme prévu par la FASA (Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l’UDs) des
séances de travaux pratiques de Zootechnie à la Ferme d’Application et de Recherche de la FASA le
07/06/2013 sous la supervision du Dr DEFANG, ses collègues , et les étudiants du niveau 4.

I ESPECES RENCONTRES
I.1 MOUTON (ovise aries)
Au Cameroun on élève plusieurs races de Moutons : mouton peul (Balamie et Ouda), mouton
sahel. A la ferme on a la race de mouton Djallonké encore appelé Fouta Djallonké, ou mouton
naine d’Afrique de l’ouest.
I.1.1 Caractéristiques remarquables
Les moutons qu’on trouve à la ferme sont nains avec une taille au garrot allant de 40 à 55 cm. Leur
poids adulte est de 25 à 30 kg. Généralement les mâles, femelles, petits mâles, et petites femelles
sont appelés respectivement béliers, brebis, agneaux, et agnelles. Leur dimorphisme sexuel est en
faveur du mâle. La couleur du pelage n’est pas précise et passe du noir au blanc. A la portée on a
un agneau par portée et le taux de naissance jumelai varie entre 10 et 15%. La durée de gestation
est de 5 mois et le sevrage est de 3 mois. Chez les moutons on a un cycle de 17 à 21 jours et la
chaleur dure 48 à 72 heures. La femelle présente plusieurs signes de chaleurs comme : agitation,
gonflement et rougissement de la vulve etc. Les cornes du mouton sont en arrière et ressortent de
côté. Le mouton est docile. On a la production de la Leine chez le mouton et la présence d’une
longue queue.
I.2 CHEVRE (Capra aegagrus lircus)
La chèvre a été domestiquée pendant le néolithique au Moyen-Orient, plus de 7000 ans avant J-C
et près de 1500 ans après le mouton. Au Cameroun on a la chèvre Sahélienne, la chèvre Rous de
Maradi. Et à la ferme, on élève la chèvre naine d’Afrique de l’ouest parce qu’elles sont
trypanotolerantes (tolèrent la trypanosomose).
I.2.1 Caractéristiques remarquables
Chez la chèvre naine d’Afrique de l’ouest, la taille au garrot varie entre 35 et 45 cm. Leur poids
adulte est de 20 à 25 kg. Ici les mâles et les femelles portent les longues cornes et sont pointues
vers le haut. La couleur du pelage ramène à deux types : brun à extrémités noires avec raie de
mulet, et blanc avec les tâches noires et parfois tricolore. La durée de gestation, le cycle, et la
période de sevrage sont identiques chez les moutons. L’âge adulte chez les chèvres est de 1,5an et
la puberté varie entre 6-8 mois. Le taux de naissance jumelai est croissant et atteint 30%. Leurs
pattes sont courtes, les oreilles longues et fines. Poils ras. Les ruminants ont la même formule
dentaire mais n’ont pas d’incisives sur la partie supérieure de la mâchoire mais un boulet pour la
mastication.
II TECHNIQUE D’ELEVAGE
Pour élever efficacement certaines mesures doivent être respectées notamment :
II.1 Logement
Le bâtiment visité est construit en semi dure : une partie en dure et une autre en planche reposée
sur les pilotis où on a des meilleurs résultats. Etant en zone froide, la hauteur du mure est 1,5m,
complété par le grillage pour la circulation de l’air et l’ensemble recouvert en tôle ondulé. La
Bergerie est orientée dans le sens EST-OUEST. Et les rayons lumineuses traversent par les pignons.
A l’intérieur, on a plusieurs loges : loge de groupe et individuel. On stocke le fourrage dans un
endroit précis. Ici on a un couloir de contention (traitement, insémination des animaux), la bascule
(pesage), les abreuvoirs, les râteliers (pour la suspension des fourrages).
II.2 Alimentation
Elle représente 60% du coût de production et est essentiellement basée sur le fourrage (90%). On
a deux grands groupe de fourrage (énergétique : graminées et protéiniques : légumineuses). Les
10% restant sont apportés par les compléments minéraux (farines d’os, croquis, ciment) et
organiques (mélange canne à sucre, feuilles de légumineuse etc.). Il faut l’équilibre entre l’énergie
et la protéine pour éviter éventuels problèmes.
II.3 Mode de nutrition
En ce concerne la nutrition, à la ferme on utilise les râteliers pour suspendre les aliments du sol.
Les râteliers jouent un rôle important en nutrition car les animaux ne consomment pas les
aliments embaumés d’urines.
II.4 Maladies et traitements sanitaires
A la ferme de la FASA on rencontre généralement plusieurs cas de maladie notamment :
La peste des petits ruminants (PPR) qui est une maladie contagieuse due à un virus spécifique
causant la mort des chèvres les plus infestés entre 8-10 jours. Ces virus (PPR), mycoplasmes
(péripneumonie contagieuse caprine PPCC), causent aussi les maladies respiratoires. On a aussi le
trypanosome qui est transmise par des glossines présentent en zone humide et le long des cours
d’eau. A la ferme on utilise une lutte préventive et l’achat des animaux tolérants à la maladie.
Nous avons acquiert beaucoup de chose car notre encadreur maitrisait très bien le Domaine et
expliquait avait certitude.
CONCLUSION
Au terme de notre TP sur le système d’élevage des petits ruminants (PR), on constate qu’à l’atelier
des PR, on utilise un système intensif c’est-à-dire fort intervention de l’Homme. Les choix des
animaux se font en fonction des conditions écologiques de la ferme. On assiste au respect des
normes dans les techniques (logement, alimentation, santé) des petits ruminants.
SUGGETIONS
A l’issu de ce TP, on constate plusieurs manques :
 Effectifs des animaux réduits,
 Insuffisance des matériels (abreuvoir adaptée),
 Abandons de plusieurs loges dans l’atelier,
 Ancienneté des équipements existants,
 Manque des dispositifs pour le stockage des fourrages car les fourrages stockés à l’air livre
sont exposés aux maladies transportées par le vent,
RECOMMANDATIONS
Après ce TP nous avons plusieurs recommandations :
 Résoudre les suggestions apportées si nécessaires,
 Augmenter les séances des Travaux Pratiques vu son importance dans la formation,
 Etudier l’impact de la castration des petits ruminants sur le plan économique et de la
sélection,
 Rechercher d’autres méthodes de castration en dehors de la castration ouverte sanglante
et de la castration non sanglante.
ATELIER 02 : PORCHERIE
INTRODUCTION
L’Afrique Subsaharien compte parmi les régions les plus sous-alimentées du monde (FAO, 2002), à
cause d’une démographie galopante dont le taux d’accroissement est de 2,7% par an (World Bank,
2002). En effet, selon la FAO, 34% soit le tiers de la population est atteint de la mal nutrition. En
Afrique centrale, cette catégorie de la population est passée de 36% entre 1978-1981 à 37 et 50%
entre 1990-1992 et 1996-1998 respectivement (FAO, 2002).Si les besoins énergétiques sont
relativement satisfaits, le déficit en protéines, plus particulièrement celle d’origine animale reste
élevé à cause de l’insuffisance des productions animales conventionnelles. Parmi les alternatives
envisagées comme solution, figure l’élevage des porcs. C’est dans ce sens que s’est tenue comme
prévu par la FASA (Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l’UDs) des séances de travaux
pratiques de Zootechnie à la Ferme d’Application et de Recherche de la FASA le 07/06/2013 sous
la supervision du Dr DEFANG, et ses collègues.

I. ESPECE
L’espèce que nous allons étudier ici est le porc charcutier de 03 mois qui doivent être amené à
100kg poids total de la vente par les étudiants du Niveau 04 production animale pour le compte de
leur Pratique Professionnelle(PP).
I.1 PORC (Koundé)
Notre étude portera sur le porc de race Koundé ou race Bamiléké.
I.2 Caractéristiques remarquables
Les porcs Bamiléké se caractérisent par plusieurs traits. On a deux types de sevrages : sevrage
précoce, va de 45 à 60 jours et présente les avantages (la femelle entre très tôt en gestation) et les
inconvénients (nécessite un coût très élevé pour la fabrication ou l’achat des aliments
complémentaires). On a aussi le sevrage le sevrage normale qui va jusqu’à 60jours. A la naissance
le jeune porcelet a un poids compris entre 600 et 2000g. Le porcelet naï nu avec parfois, une
partie de ses enveloppes fœtales. Ses réserves énergétique sont faibles, il est mouillé il doit donc
rapidement trouver une source de chaleur pour se réchauffer et pouvoir se nourrir. L’environnent
thermique doit être compris entre 30 et 32%. Il faut éviter les courants d’air. Après la mise bas, on
enlève progressivement la truie et laisser les porcelets s’habituer avec le milieu où ils sont nés
pour éviter le stress. Au premier jour la truie s’absente pendant 06 heures, au second jour 10
heures et troisièmement, elle s’absente pour la dernière fois. Après une semaine, les petits sont
déplacer et on fait le vide sanitaire afin de désinfecter les locaux.
II. Techniques d’ELEVAGE
II.1 Logement
Dans le logement il y a certaines conditions que doivent remplir les différents bâtiments qui
composent un élevage porcin. En effet le bâtiment où nous avons mené notre étude est un
bâtiment de maternité. Dans ce bâtiment on a les loges de naissance. A la ferme on a deux
bâtiments. Lorsque l’animal est en gestation on lui fait monter au bâtiment de maternité presque
deux semaines de mise bas en fonction de loge. Et par rapport à la fiche technique on suit les
animaux de prêt, contrôle sa nutrition afin d’assurer une bonne mise bas. Pour réduire la mortalité
à la mise basse on aménage un dispositif de chaleur. Pour éviter la grippe de 3 semaines, on
aménage aussi un CREEP FEED. Généralement à 3 semaines la croissance de l’animal est
exponentielle et la production laitière chute, il n’y a pas de nourriture, le porcelet est exposé au
risque de mortalité. Pour cela à deux semaines dans le CREEP FEED la nourriture et le chauffage
pour apprendre à manger au porcelet et prévoir donc la troisième semaine où il sera exposé à la
grippe. Comme autre dispositif de logement on a l’abreuvoir et mangeoire qui sont en béton. Les
animaux sont logés individuellement. On a aussi dans ce bâtiment un couloir pour la contention
des animaux. Les mures à l’intérieur du bâtiment ont une hauteur de 1,20m compléter par le
grillage, et l’ensemble recouvert par les tôles ondulées. Nous voyons à chaque loge une ouverture
pour l’évacuation des déchets. A l’entrée du bâtiment on a à la traversée de la porte un dispositif
contenant un liquide chimique pour désinfecter les pieds des visiteurs confondus de l’atelier.
II.2 Alimentation
L’animal est nourrit en fonction de l’âge et de son état physiologique. Pour la truie on augmente
son alimentation en fonction du nombre des porcelets allaitants de leur croissance jusqu’au
sevrage. A la ferme pour la nutrition des porcs on fabrique les aliments concentrés en trois partis :
 l’aliment énergétique constitués des ingrédients simple : le maïs, le son du blé, du
riz etc. et en fonction des éléments disponibles dans la localité,
 l’aliment protéinique
 les minéraux et vitamines.
II.3 Santé
L’élevage des porcs au Cameroun n’est pas rassurant à cause de la présence de la peste porcine.
Ce problème est nationale voir internationale. Ceci à cause de l’absence d’un centre certifié qui
peut produire les souches saines. Même si on créait un centre pour la production des souches, le
problème persistera toujours parce qu’au Cameroun tout le monde est éleveur des porcs.
L’éradication de cette peste est difficile car la viande du porc est stockée dans les mêmes
chambres froides avec d’autres aliments qui peuvent porter aussi la maladie et transporter aussi
dans les mêmes véhicules. Comme autre cas de maladie, on a aussi la grippe de 3 semaines qui
menassent les porcelets après leurs sevrages.
CONCLUSION
Au terme de notre travaux pratiques à l’atelier de porcherie, nous avons acquiert les
connaissances sur la race de porc élevé au Cameroun et à la ferme de la FASA, le logement normal
et aussi les meilleurs techniques de nutrition et de santé. L’élevage du porc à la ferme peut
s’améliorer malgré les difficultés rencontrées. Ainsi nous avons plusieurs suggestions et des
recommandations :
SUGGESTIONS :
 L’élevage du porc n’est pas pris au sérieux car initier par les étudiants pour leur Pratiques
Professionnelles,
 On note un effectif très réduit des porcs par rapport aux loges et des bâtiments
disponibles,
 Absences de plusieurs matériels d’élevage,
 Insuffisances des loges (engraissement, etc.),
 Insuffisance d’aliments ou rareté d’aliments, etc.
RECOMMANDATIONS :
 Construction d’un centre à la FAR (ferme d’application et de recherche) de la FASA pour la
production des souches de porc ou semences saines,
 Augmenter l’effectif des porcs ou abandonner cet élevage,
 Améliorer les loges en augmentant les loges manquantes,
 Augmenter les matériels manquants,
 Augmenter le nombre de séances de TP pour compléter notre formation,
 Encourager (bourses aux étudiants, financement etc.) les recherches pour la lutte contre la
peste porcine au Cameroun et dans le monde entier,
 Essayer d’autres races de porcs à la ferme de la FASA.

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