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Cher luonsleur,
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T.Â:\ii~èli.si6~';tIi~Ô~'-· 'iië ""u;,tv6Jri\v'ôBe;~d'iètiiiîttf~~",iM', .~iii ,~~t- '"
4QYÉ'gllia;)·omltû.J-~ :IÏl'~~fès1ê'b'e'li.\i~(fup;; ,'ijqiêi'ù·e.}~ ifij' piit't~M:' ~ûJl6"
fii'ë!tl'lôll idéés nii\:(vëlles "lie~ VG' '~. aveÎ' rlui~ê61i'~ l'é6j'>le"Q'eTh' ~811V~nO
J"~' '~iùem;
m"l" ,,'':rU c~iIlJs q~
, qvoüs' &rit l'ê~:ê~~ VO~~ '~rell' d~ }'E'glifje" aw
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~~!lt ,~'ji~ dor''; 'lifli~(Ya dèict'r'int{!WmaiIi'èciue le~ n1~fia'é' èsf d:J.r sr.;'
Uans la note que VQus ,avez in~érée à.la p.ago 5, lëf àliJiea:l ,vQ,"W
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ciè~\ du-B"aJ1t1i'~il" et;lil' ~~~~'Clid.ë;., e'tJ:u~1d# .n~ogr:e~ïi~Er:con~~~~
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ara'il~rlt !ljis"''n\~iîstrue[jil'Q qJ'('1JEi'Q'èf ab:stitde 'l']'.. , , ,,," ,,'
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4 trlllt d\l fa\l;[ .prophho' lt'IahoUl.$t il '"
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8i 'von. a"81 lu IlVIC la même' attention 11l.11évélatioll Dil'iue conte.
nuedllnslllo Bi1~le, que Tons aVl'zlu la prétendue révélation de Sweden-
borg ,:o\le ~ure~ . appris que vos idées r du ciel ne sont ~ue des id~e.
~4J:iJ!'P~1 ~eJI,~ e~SFJl&p:çll~ l , . .. .' ., ;
··~'PftO'ns· Swê!enl:lorgilvec Mahomet- sur 111.- doctrme du clet:
" . 't'oyons c,ommejlll·8.·iCcord~ Pll.ti'lJÏteD\6Ilt entl':eu~ .. Swedenbory fait
,dire à l'.fIngS'~ot:':NQ/73f\)~ '''lB:m's 'le' ciel; aé: &î~e"que dans le
mol). de. il y a des aliments et dei b()is~ons, il y a des festins et dei
banquets,; etlàchez les,principaux, il y a d.s tables sur lesquellel
lont 9111'VIS des met3 déhcats, det. c.h..osell, friandes et recherchées, par
leequels les mentaIs ~ont égayés et récréés; il Y Il aussi des, jeux et des
lpeétacles ! !" '
Mahomet dalls le Coran LVI, dit: ns hahiteront le jardin des
ll~licei, autour d'eux des eofans éterl'lcllement jeunes ll.vec des gobelets,
dee aiguière~, remplies d'Ull vin exquis dont ils n'éprouvent ni maux
de'~te, ni étourdissements, Jluis Ill. chair des oi~eau~ qu:ils aiment,
puiiles vierges aux yeux noir8, &11.., &a. ! ! . . '.
, C'est une chose à remarquer que tous les imposteurs et faux pro-
,...è~f§Cp~ml}'Mo)laquue-d, S~rSmjt,h, ,Sw.édep.bol'g~ &.cA., s.~sont· fait
:~ ~~cjs: mPricrjtl!le~, 8~~ip.~I1es ~f.pli,Jia:ntl~e~d1J' c~e~' ëF:d,ii.:rilli:p~~~!;
,V~~ ~f ,qu.e,:no~ dlt l:Evll-0gJ.1e. ql'll,ll~ ~~,mapag,e : . ~e,l)',est'~I\
~tI;~ ~.i!\ ~r ~9~el. ~ ~?UJll1e es~ up'~.o.!\1~,f~~~~'ffif>U~:8 eW·
àtder ei' s almer mutue1lement lIUtant que cette UDlon terrestre dJ.u:e.
!l:.li~ e~.in«4ssolubJe, la.mort '6eule dégl\gp Itli-,p.a.rti~s.QOntrllcbmtes·
:~~tl~g,,%~eri~' p'ru' et' acqorq.~:al!sur,vi.vant 1.~lîDer,té' de
s~:~~i~17
tlAe!!e,c~nde, fœ,s. (!:oy. l Corlpth!e~ 7;~39). "4. ~~m~ ~~hétllllr~
~~l!l8P.' paT l~~ql; tout. ktemp!!:'U\ 11, e~t. en.. Vle:-;, tp,lUi, ~~ s.ç>~.m!'f.\ -
1Q~1p.$'I ..l1e.. e.qt libre de sc reIQll.r1er à. qUi èlle v.ou(J'r.a. nq~~,qWl, ,c"
i~~lorile Se~rieur." " . ' . 11, . _ . '
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Swéde.n~drg bien.loirid:êtrel'e.n':.~:yédü Seigneut,El~t a~ CQ;tt!.&i!e ~.•
1plusrerrlbI~~nneml\
a~ derniers temps!
et's~ sy.steme CBt cet Ante·Christ qUl 'Vre~.
. .
Vous avez donû renoncé à ce peu do lumière, à ce peu de vérité q;ui.
se tronve dans. l'Église, R:OIilaine .pour vous pl'ongar têtc baiBs~B d~...
le$ ténèbNJl, les hérésies et les blasphèmes de l'Eglise de la N,()~elllt.
~rén.18alem ! Il ne, T'IÙ4!t guère lu. péine . de changer! ! c'est sa.uter d1ll
pot dans le feu! ! ! . .'
..
.Ai vous entencWe pl1rle.T, on croit'l'it que le mari~ge Etst ips.titné po~
réprimer la nature, pour vaincre les peu chans immodérés de notre ••'
turc, pour nous détourner de la satisfa.ction immodérée .-de nOS dé~
charnel!!, p~ l,a réforme- de,nos pas~ions bestialea-, etc., eU·,.llt. pJ1.,Î8.pl>.Ui
DOUS cbn~<,!ndre ~~)'llnion sp'ii':ituelle. dans l'llQ.ité diVin,e. ! r! .- .,.-1>;
Dans une partie de votrep~sée·ou. plutôtdè la pensée de Sweden7.
borg, vous:afez'toul7 ce qù~il y a ~d'impnr, de grossier et dè_dé!7Qut~
dans la liturgie de 'l'Eglise Anglieane: qui dit à tous ceux qui viennent'
pour se marier" l'on ne doitJjas y Elnti'el'd'cuna manièl:,e irréfléchie.
l légère ou licencieuse, pour- sHsÎlnre les désirs et les convoitises de 1.
chair, comme des bêtes brutes qui n:ont point d'intelligence; et qu'ils
se marient par Cectl!'~li,n:ont pas)e don d~ eontinl!!!e~ et g~'ils ~~ l:
( Dent chercher le remedè oontre le . péche et pout falTe eVlLar 1un
pureté! l,! . '
Quarrd IIblis remontons 'à l'institution du mariage dans le Param.
Terrestre, nous ne voyons pas qlle Dieu ait rien dit de semblable;· in
que le mariage fnt établi avant que l'homme ait perdu Bes facUltés pri
mitives ou en d'autres termes son libre arbitre !-Le mariage existait.
dans l'état d'innocence et est par conséquent itmoeent, pur. ehlUlteet
honorable entre tous. .
Vous semblez conl'ondre l'union de l'homme et de la femme avec
l'union mystique d8 Christ et de l'Egliee : c'est vouloir confondI'e Ill.
chair et l'esprit. On peut à la rigueur se servir du matériel pour ex
pliquer l'immatériel. et des choses charnelles peuvent représenter c.Blles
'l f qui sont spirituelles; mais les choses matérielles et charnelles ne peu
\ T,ent plUl produire les choses immatérielles et spirituelles ; "ca.r ce qui
est né d", la chail',est chair et ce qui est né de l'Esprit est esprit:'
On peut par le mariage représenter L'UNION mystique de Christ et de
l'Eglise ;- mais le mariage n'a rien de commun avec cette union de 1'i.
me aveC' son Sauvenr, donc le mariage monogame chrétien ne peut pu
opérel' J;/lnion A. VEe LA. DIVINITÉ.
Le mariage étant matériel et charnel n'est que pOUT ce bas monde où
l'homme et la femme ont besoin d'aiùe et de protecteur. Dans le ciel
il n'y \~Qint de sexes, on ne se mariera pas; mais on sera comme lell
Il.Dges. omme Christ l'a très bien enseigné: ". N'êtes-vous plUl' -dans
l'erreur, parceque vous n'entendez pas les Ecritures, ni quelle est ls
puissance de Dieu il Car qliand on ressllscitera, ni les homme!! ne pren
dront point de femmes, fil le~ femmes de maris; mais ils seront co~
les Mlgel! qui sont dans le ciel:' (MRrc 12124, 25.) ..
Valls confondez la r~forme morale avec]a Régénér,ation! L'homna
peut avoir feaucoup de moralité-sa~s piété, mais celui qui a de!ll: J1i~ti
ne peut qu être un hommemota.l ! . '- ,
. Je .ter.inineici m~l~ttl'e : {aurlÛl biep TO~~ VQP.~ écril'e sudé Cb:riilt
ou Dieu-sur le Samt-Esprlt et sur 1& Timlt.é, -car flQyez pe~a.di;
cher Monsieur, queSwédenborg bien loin d.'élner C~t, r.t'b,J!1e ' . _'.
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o - Ionie et Itt crucifie de no~ellu i et quant au Slint-'Eap~1 'b~ ~~:.~~~~
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« E~jour-là,i1 y aura ~ sentier de l'Egnt,
én Ascor afin que vienne Ascbor en Egypte
Cl
Cl et l'Egypte en Aschur, et serviront les Eg)'p-
2 « tiens avec Aschur.-En ce lour-Ià Israël sera
Cl eidr-oÎsième à l'Egypte et Aschur, bénédic·
~;tion au .m,ilieu de la terr.e que bénira Je~o.vah
c Sebaotb, en disant: Béni soit mon ~uple
«1'E:gyptc Î et l'œuvre de mes mains Aschur;
Cl et mon héritage IsrOël.»-({E~~lXia, 24,~~•
ber 'soilprolilll~rn.
l
\ besoin de neli;qque J~ell al tr()u~·é· dans la dernière 'léllr~
} que- vous m'avez atlrè5sée, 'et·~ li laq.uelte je suis appelé ~
r~ondre:_, ' ".:,. '. . l ,
-14
~1J;FOçhaiQ;,' mait~llver8 le·Saig.nel:Jf. à qui nous ,devontl.
i t9ut."'!"":"e'"t5t prier \>()llr que· .viaooo· lérèg~ neDJ.elJ,- et
i q!Je~ s& _s.oIonlé SQit-r .fai.' ·liu,r la terre com~· au ciel;
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lt·~SJoltd9J'~~!;~m -b~û6'U:p.~a~'Çh~
'~l~ , .,
-16
1 il,
l'â!1l~ humaine n'est plus ce que Dieu rav-aitfaite. mais
qu'elle n'est ni mâle femelle l ,-/ - .!'
. ,~'est -ce pasJill'.abus le plus grand q.u'iL soit· possibl-e
,J'homme de faire de 8&0 lIbre arbitre, et de la Bonté qllî
loi a permis, sans . ~ncq,urir la damnation éternelle, dt;
parler cOfltrc~' l'homm)) a'est- à-dire d'interprète!'
~ ~a gui!le, Sl1.ivallt l'iptelligence bUlllélin~ le sens liltéral'
de la Par()le '1 ,
, Votre erreur, mon cb~t- Mbbsiénr, tiènt ~viaeüimeDt
de ce que vo,us voulez iutérprêtér flllturellma.ent;' d'àpr~$,
re.i\!n8 littéral, t.etle Parole qui né pinU être l~ chemin dt
la 'V;rité ,d lq, 'Vie pour nous, qu'autant qu'e Dobs la com..:
pren.ions dans son sens spiriluel, l'OUT telle "ie spiritaeIJ.e
éternelle même pour laquelle elle a été écrite ~ . .
• «( V-Ous êtes dans l'erreur, parceqtl'.ixjùs n'entendu pas les
~ f..'triturea, ni quelle est la puissiuu;e (le Dieu. Car ,après la
. ù rêsurrtctibtl. le. hommes fl/l prendronl poini de femmes, fli
(( :lt~ ft mmt'S de maris, 'mais ils ~erOnt, comme les ~rtge.s d~
{( Diéu; qui !ont 'dnns te tiel.~Ma\h. XXII.~9. 30,.
Je~v~us réponJs s Mons'ie~r, par votre propre ·.èjl~ÜOD,.
"b1l8~~'y.îfy,ez. di~es-~ous,. vj) ia 'preuve de mes· idées dt.
ù
p
'u!'f~ati~e, ~"de,A!àho~~tisme,.·et ck P~g,a-ni$me
pa:~èe:qùe. j'~i écrii:que l'un:ion spiirl~uelle de l'hornm~,~t de t
-~o-
/.
~pi ..ituelle . 1l cet égard, ce que r~s.e...R9.maiDe a fail ell~
'Sll'j\
~ l/r::.
/l ( 'Volonté au p~bso1u du p'rétendu vicairé ~u Christ ; ~
,damnation MeTn~lI? po~r:'~elui qU,i tle s~lJmet pas è~\Îère::', \_ tf
'L ( ment ~a pen~ée if ,J 'arhll~alre deI, ~Clr de'} mtellJgence Ji 3
hnmame. "N esl-ce'P3s 1 heure pretllte pour une noùvetle '
manifestà-tion Divine ?-" «Le soleil est obscurci, lu lune nè
(t donne plus $~ IUl1lie,'re, les ~toites" d,u cie/sont tombées sur la'
\
"~ieil ~du ",rai lÎ'éxist~nt plus, c~ p'est plus l'Esprit du'
Iclel qUI gouv~rne; malll les erreurs da la terre. "
.Ouï; '",ien..; Seign6'lÎf Jésus, viens 1» (ApoGJ XXllr 20)
Que mon à.me te'glorifiè', ~ Seignenr ,Lde Ce que tu as ou.,;
ntt mes yeu~à ta Divine Lumière ! D()nil~moi )a force
e\ le coorage de proclamer tOt1l'(O~( par toute la terre.
Les bornes decetleeorrespondâm:e nè me permettent'
pas de dêvelopper d'une maoi~re suffisante, d'après le8-
preuves ti~es des auteurs les plus célèbres, qui onté'té'
pour ainsi dire, le résumé et le criterium de la, raison hu'"
maine, et d'après )~S écritures, toi.1tes les erreùl's qui ré,;;
Bultent des principes c{Jntenus daus votre lettre, et qui
découlent de la doctrin'e d~ la t"inité de trois personms DP;
r vines de toute Eternifé, et d~ ln Foi salvi(tqtie sans les œuvre;'
de la charité. Il faudrait des yolumespour prouver l'ilico'''
hérence de vos argUmentseotremèlés cependant de 'cita
trons Bibliques de Ja plus grande vérilé, mais donlles coilsé.:.l.
q'lences sont fausses par l'application injudicieuse ' qlié'
'Vous en failes au moyen de l'interprétation naturelle et ar..:.,
bitraire sur laquelle vous ",ons appuyez,'"'-Chosè étrangè f
(", -/1'VOiJS' condamne! l'EgJ.ise Romaibe l'our le lD:êniera:rr-~oDt '
-, vOJ'!! ètès èoujablé~;' ,VOUf lui refusez la fllcullé. de se 'ser," '0,
"'Vîr du 'm~me.·mode 'œ-confirmatioD' 'que "YOUS éD;ipl, '0
.,.1
.1I~M I!st ·.parvëDue troll' 1es sciences naturelles et le jug~
•...U
;/J tbèlil 'rationD~1 à· s'éle'yer à l'état spirituel, l'Eglise, c'e&t-à
".:1 dîte '1.e sentiliIent êt la pensM du Divin dans le cœur et
.
.'
dau's l'entendement de l'hommel proQuiront les frnits 'que
dOit tWtfeùdrcde nous CELUI à qui nous devons toot, CRÉ
,."
À"'t16N, id:t>èIllPTION, SANi:TIFtCATION, le TOUT PllISSANT eo
" llb ljnot, NÔTRE SE1Gl'ŒUR JÉsus ClInlST, SRIlL DIEU DU CI EL
it 'DE LA TERR'E. La' science n'est plus chose vaine, lors
qo'eUe 'PAt béni.nIf) Seigneur; notre raison est bien 1'0u
'tra'gé de sa seule Pùitl'~nce, comme tout ce qui existe; et
'. -notre -élat spirittlel 6n angélique est ~ien le .Trésor qu'il
iroù~ ,réservait depuis le Commencement: Ton héritage vé""'
filable, Ô mon Se'gnenr et mon Dieo, le pins précieux don
èle ton il'tnoùr infini, pounu que noUs 't'aimions et te ser
~ioDs libre-ment et ualontaire~nt 1 - \.
îe vieDsde loin; Monsieur, de l'Esclavage en :egypte,
aont m'a déli"rê la puissante miséricorde de notre 1)ivin
. Sâùve'ur. Cette même miséricorde m:'a fait franchIr Aschur
èt je suis presque en israël, au pied de la colline de cette
~~lêtn d~BS le sanctuaire de laquelle j'aperçois déJà
notre Divin Mallre, tn'enco~rageant à franchir Jes der'"
niersopstacles,du sentier épineux qui mène à son Ta'ber
Dade. Vouhoudriez, vous" me prouver que je suis dans
la faùsse voîe, et me' faire reloorner en arrière ver.$ cett~
Égypte dans litqueiJe me tenait captif l'esprit de l'erreur
'ët du mal J Arrière, "ous, dis-je, et laissez-moi paiSer,
laissez-moi süivre ceux qui m'ont indiqué la route r
laissez-moi; puisque j'en ai le courage,~trronter les ~r
-Dières difticultês de Dion douloureux pélérinsge ; laissez
'moÏ'tlbattreèncore les dernières ronces qui obstruent le pas..
'~age, et 'rendre plus facile le, sentier dans lequel je vOis
;déj.â~ gravissant péniblement après moi, cette foule im
inense qu'aïiime également ce 'besoin impérieux DE. L). "BOl
;llrfÉ ET DU liONDEUR !
"-.; La "érité', oui la 'Voilà, Monsieur, et DOUs latrou'on~
iont entière dans les écrits de ce fou, de ce visionnaire.
-de cet imposteur, qui nous prouve iOëontestablement sa
"_'mission Divine, en nOus faisant connaftre le sens spiri
:toel-d~s Saintes tcritures, seul moyen· de comprendre le
èiglu~nri et de pouvoir l'aimer el le servir. -Je ne pum
,'·"\'0o.s' donnêr ici toutes les preoves de sa mission,
-préùves 'renférm~es dans ses oUvrages IÏlèmes, cal'
.t'C5t ùn niôme de :vérité r~coDDa, que la Révélation
-:t7
•
le prouve .par la Révélation mème; mais il nt une
preuve générale à laquelle le Seigneur s'est soumis
)üi~même pour prouver sa propre mission: (( Par h
fnût, on cannait la qualité de 1'arbre. »
Toute l'Ecriture fail foi que le Seigneur a voulu être jn.
gé et cni d'après ~es œuvres; toulle chapitre X de Jean, en
est, entr'autres, une preuv~ d'un bout ,à l'autre: « /6
1( suiJ la. porte, dit-il, .je suis le bon berger; je connais
«mes bre~is ;·/a.i ~ore d'alJJres, brebil qtÛ ne son~
« plU ds cetiebergerie, il faut (Jussi que je les amène ';:
« les œuvres que ie fais /:lU Rem de ~on père ren.
« dent témoigJJage, ~ moi; moi et mon père flOUS ne
« sommes qu'un; sije ne fa,iapas les O!uvres de mon père, m
u me croyez pas; mais si je les fais et que vous NB VOtlLIE~
« P A.S rn~ croire ~croyerf .iL mesi .œuvrcs, a~n que VOUS connais-
CI. siez et que t}ous croyiez que le père est en moi et que je suis,
« en lui,») etc ... ete. Il faudrait des volumes, même au
faible dl!ir~, auqnel je suis parvenu, de la connaissance da
Ben~ ~p~rit~el de la parol~, pour rendre compte du monde,
4' affection.' et de pt::nsées que soulève dans l'esprit la leclur&_ '
41e ç~, seul chapitre compris dans le sens spirituel 1••• Oh,
c'eit que la Parole n'a point été écrite seule~ent pour u~'
peuple, ni pour une portion de l'huDÏapité, ni seule~eD~
pour les .J nifs, ou pour ceux qui sont de l'Eglise, ni po~~
ce monde, mais pour l'éternité,. pour tous ceux qui sont ,e~
.ce mQnde et dans l'autfe, pour tous les gwbts de l'univers,
kbi-té, pour ceux qui sont de l'Eglise comnJ.e pour ceux qo~
n'co sont .pll,!. pour les Juifs comme-pour les gentils.-.L~
Parole du Seigneur est le Divin, l'Infini daus ~~qoel il c.st
&out entier_. daoi lequel nous pouvons touiour& pôiser, e.t
par lequel nous p.ou von~ toujours pro~resser, depuii réta,t
§ensuel du .rellrésentatif de t'Eglise Juive, j,usqu'au céJesto
du cier i,ntim~, dans ulle ',progression toujours croissan~
d'aOlour et de sagesse, dans le sein de l'Infini par le Sei ..
.gneur, avec le Seigneur, et dans le Seizneijr. S~.yement~.
il faut vouloir et 60mpfendre 1
L'autre preuv-e générale qui nous est donSlée par Je Sei;.
g~eu~ poor nous guider dans l'appréciation de ce qui vient
.de,iLui.c'cst-à-dire «le J}ieu, 00 de ce qui ne vient .p~s de
Dieu.c>es~ que D9qjdevons toujQurs retr~uv,er.l'amo~
.de Diell et ~u. pr~~o ."tout ce 'Q1;Û se dit 'V6ir da
~llÎi cal',1l ~eDsoigné:·âimei~,DI.~i, par 'de,',,,$.
'tQu~~h,
~C ~ pr~~~,"~ ~~-$~~.m!l!~!'c;·t~ !! t~ài!1 ~i pr~4~:'1 ...,~f;f.l~"~2,~I'~
et",-'.. - . . ~"~"l~f'; ".
"~'t~>!,~;"'1~~ ~",..:::'l
~ ~~~~-.~:~~ -... 1-" -~ . _-:.
-2'8
te~ j, .. LOI fODdamen~ale dont perso'Doe ne peut s'é~ltter
sans errer. ..
Il noos . est' donc bien facile de reconnaHre, même en
nous;-fllêmes, si dans nos prol)res inspirations, nos pensées
1.'
l d 'Iio~ alrectioDs Jlous ,'ienDent du Seigneur par le cie!, 0\1
1 de l'e~p-l:it,du mal et <lu faux par les sphères infernales, C~jr
•
1 c'èst du ciel 'el de l'enfer, dobt l'influence est l'enue en
" é91)Uibi~e. par la Puissance d.,! Seigneur, 'que nOtl~ vi~l1f no
tre lih~~ 'arbitre, 'et n6nd'aülrËl p~rt.-A plos forte raison
ri~,uS:·èsl:.-il faéilede reconnliilre ~i quelqu·~n parle au nom
'du:Seigneur, ou s'il parle de lui-même; car dit enborele
. ~.élgDeür ;..(Jcan XVI, 13, 14; f5;) « quanâccl/Li-là sera
«'"'=vcnu, sat;otr "ESPRiT OK' VÉRITÉ: il vous 'conduira dans
,"
i tOt~iè 'ld vérifif, ca:r U 'Ilè pàilerlJ pas par sQi.;rnéme', mais
il
~-"i( dHq; (91l.t. ~è \qn'-cf aura e1l,tmrlu, èt vous allrlon1:'era les'
«c7ig~.es·à 'l\~rtft" C'est I.:U!'q~i'.Li1ne gIOrifief.a,lJaf~e ?jü"il prèn
•<t'piâ' d'ë'ce qui,lest à moi et qi/il vous l'atitl'07tcer!t. Tout ce.
(rqp,e~ÎoN"pÊI\E d est à MOI; i:' est poûr({uoi'je, 'VOUS 'ài 'd-i-t
Ç(; Jt~' il,',~re~d:a d~ ,~~,'9,!hi:c~.t AtriOi. te _q~' il ~0l!S ~: a~~~nf~~1'» •
C~s parole~. ,~.?nt ~aIis cobt~dI,~ lO~ompre~enslbJ~s et l~'ex-
, ,)1i.çab.lès)sr1iô~'~·a'·(jps d~ Ia,'Tdnité l'idée 'de trojs' péiSq,n:~
- ;réS dl~ïDeS"aJ'àiiféllacu'Ife oilé irtlribution divine parlicu
, 11~~r~ 'çl3'j(si. PQûs' s3l.v'ô'rrs ,'qite. le Tlmh: nivir{ est dans la:
ï?é,rsi1nne.ù'nique de Î\'ôtRE SÉIGNimn }É5US--CuRls'r' « en q'uiJ
( lt~bite ,ce~pore~!e!1ièti~ . t?'Llle cà' plénitude de;la Divinité, ;1
é6P,1~i,e. ren$ëignë:~ai:Jt; si pal' PimE nous 'com'pre-
#on{lè~,:oiyiN qpi.: élâit:"p~r:conéeptior;"l)ans le Sciglieqr.
ëômIiié l'ârrié est dàns'le c6rps ;' p,tf FIL~'ta m~:inifeshition
~u Divin GÎl'-:~hcYird-àns'le lèlri.'S·; er pàt SAl~T-Es~IT, fin
rl'nx; lô Dn;lN HU~"A!~ de JéSus Glorifié, du SEIGNEUR seul
, i)ic.u dû ~iel el de'la 'lerrci ; nous pou vons enfin parvenit
,~~à\,~~~i: UI!(.j>,8~~~P.~~?D de . l~ ~u,issance pi:vine agissant
en no-us par Je Clc1, SI DOUS nOllS laissons gUlder par la pa
'role du Selgnetft ; nous concevons enfin ceUe sagesse 'infi
nie" qui nous 'a Gonné Iii: facuIte du LIBRE AHBlTRF, avec la
1.1olOl~té .et l'entendement pour pouvoir librement comprendre
'ét' ai'mer ce Dieu de (ou te ëternité, notre Créateur jDotre
.:.Réde())Pte~lr,. notreSa~'ctifickteur, même au risque d~s
1ip~lh~iùs que n6us'de,'ions attirer sur nous par' notre pro
-. p-i'eJêl~te; caf te_ Seigneur '-'~avait, par sa Toute-Science,
. q~e : El'i. ce jo:ur-.là,~1' sa; ptiissanèe ef sa miséricorde' rn
. fioies; «Béni sàait 'son pe-uple l'Egyple, Aschul' l'ouvrage de
!- $CS 71HtÎItS, er-/sraél sàn hériwgé, »
"
- 29-
Cet héritage, ô 1D<Jn\Se~gneur; t. mon Dieo., "préparé pm'
U fils de nunnme G't\st#br~~ évidem'ment la vie suiva.ilt lJ~s_
Trît d-e vérité qùi çoo st.i lue :dorénavànt le droi t de le possé
der.-Tous nous sommes appelés àlc rccueiHir! hifs com..
me gentils; ~'esll-à, 11. Ii.'en plus douter, l'esprit de la lellre
de ta Divine 'PalOle.-IHaI1ait avanll'heu-re voulue pour'
l'Ere noo,'eUe <p:réparée poUT ta' Divine· M:mifcs'tation en'
Esprit' de ver-ité,que cet 'Evangile de ton ,Royaume r~t pre"":
ché par t01ite' let 'terre.-. ll:fallaitavant que lon NO:'ll"UT
UN'ET TON PBUPLE UN/que tous les peuples ct toutes les
nations de' l'univers' (ossent préparés pal' les bienfaits de.
la' vie civile; 'sociale et moraie, d'D1H"èJ.la leltre de ta· Pa
role,' à' ·la, vie ;spiriÙwll8'Ïei·bas 'comIne au ciel, pre O"e dé...
finilivé que toil règne ~èr-aveDu,- que la' ,'oloBt'é ,auta·été
faile'sor fa terre 'eomme /lU ciehbul d~finilif de ton infinie
miséric?rJej bntq\lc, bOll~ 'Dé' pou" ions voir 'et ool\lprcoore
qu'à-rliéure"oultied~ ton 'secondAv~uement, sa"oir : Ta
manife.station lm'~sprit de vérité par la Révélalion, du seils
spi.rituel·qui:· constilue le Divin: même de ta Parole. .
...C~ JOI1R ~A, :e~t, certainement . ton avènement '-en espr'it
de ·';érité, comnie ie premier avènement eul litu par' î'1N'
C:,\llN,(hoN; ·,pour annoncer la Parole de vérité dans son· sens
littéral. ·Le premier a'vènement c~est le' (tls de l'1L011lme ;'. te
seconti·a-vènème-n\c· est \' esprit de .'Cé,.ité~
, Jou~Eltl gloire dans le ciel ct. su l' la 'ferre, jour d'&lccom~
plisSément'des '(lropheties de l'ancien el du nouveau Tesla
meüt ;~io"Ur ,de glorification pour la chair et pour l'Esprit'l'
savi)ir';fEs'P'l'itde vérité, c'est l~i qui. l'a glori(té !..C'est:
lui qui',faisa,ot disi)araî-tre les ténèbres de l'imelligence ~u-
maine, flOUS! monlre eofio dans toule sa gloire et dam,
toule sa puisiance, ;1.E· VBRBE INCAllNÉ, « ~ette lumièl:e qt.i·
« était au commencem~,lt auc Dieu; el qui étmt Dieu, par
«' qui toutes·ikoses ;-ottt élé 'faite~; et Rien de'ce qui a été~1(Jrit
« n'aétf.fnÜ sansellerqui était dans le monde:, mais ,que le
.., « ,mElttde"n'a pas ·connue.» (Jean 1 ) .' ,
- ( ,Je su,is tlivan't·; j'ai~été mort, mais maintenant Je 'StUS
« vit1an'·auxsiècles des siècles, AMEN,. et je h:ens les· clés'··de
«. -l'enft!t' et de la môrt.»·'(Apoc. L 18.)- 1 "'."'"
- 30-,
~bl' et ~trt 'U T~rre, -le: P3p~ ne serait bientôt plas qu'an
. ()bjet de déri~ion à caus_e de ses folles pré tentions, et serllit
'i~ntôl cbass-é de ses Etàts par ses propres sujets.
- "'-Lè Protestantisme a succédê au Cathûlieisme Romain
~nsTe monde' ci-nlisé, c'est un point incontestable; ce
tot.t les principes de libre examen et de liberté de cons
ci~Dce, droits conquis par le Pt'ûtéslaotisme sur' le Pouvoir
qtih'onlàh tout dominu, le ciel comme la terre, ce sont
~!i''Pritrcipes et ces d-roits qui sont la base de la constitn
lioti"(le' la eivitisation depuis III Réforme ët la Pragmatiqoe
. 8.anctÎ9D.-.De même qu'autrefois sous le drapeau ea.t-holi
-que romidn de YEspagM, Je soleil non plus ne se couche
'Pà~' surîes Gontrées soumises- aux puissances protestantes..
"'Qù'à~e'Z-"-ous fait-, Romains et Protestants, de cette sapré
'1JiaUê qtiivous a été accordée par la Di\'ine PJ:ovittence?
Partout où la Doctrine Romaioca dominé sans contrôlej~
''il :eSi·-eer'~:l.ift qu'il n~est résul't-é qùe 'superstitioD,et par COD
quent dégradation morale ponr lès peuples entièrement
·-toiijiiis àn principe -de cf?l1science qui y-a chercher sa. règlè
1fe 'eQnd~i~è dans 'une volonté étrangère à ses propres ÏDs
p'ira:îioîis, dans la volonté; d'un pouvoir sPirituel hftmain~
-300t la~:lk'étention -d'infaillibilité est· impossible et mons
-rrueu~é ~.. ,0" ••
_. . . ::~~~~#:~/
~36-=
leS âmes ne seront plus denx majs une seule chair; c'est-,
.i·" dJ~ e,t femellç s~ro!1t "{lis CQm'~e IJa ce qni .est signifié par
'lIeHI. 60 pe.
Spiri-~'CJui leU le ·CODllitu la eopditÎOD de'la "Îe: ~r
"i:n-t'l,d..,,.. ~civi1e. sociale,
"nie, 1UlÏ 6lr. -JMHUIwela ,dMI ~)..... -.Wrlluel
-40~
Ile: pent 'JWls être dam. J:.uni()D spirilflcUë saM êlrè. en même
tems .dans l'union civile, 50eiale ct murale. Si nous étions
-dnns l'intégrité de no~ facultés primiti~es, l'union des épou~
.Sèrail également nalurelle ~t spirituelle et par conséquent
'été·roelle à comme~cr dës ce bas monde ; mais dans l '.état
ac~uèl,le nos facullés dégénér~es, l'union. des époux n'est
la. p·lu{!8.rt d,otemps que. l'accomplissement naturel de la
Loi de. coopération avec la' Di v,inité ..pour... la propagation de
r~pèee humaine; la pureté morale de. cette' uoioonaturelle
penL'amener, l'onion spiriluelle des époux" mais c'est co à
quoi le Seigneur seul pourvoit.-Nous pouvons donc noos
·remarier à la mort d'un conjoint, pouru«- -que ce soit tou
'J.ours suivant la' Loi 4e.Dieu,. c'est-à'--dire selon le·Stigrumr ,
ie 'sort à venir éternél de chacun·est réglé par .celui seul qm
'~onde les cœurs et les reins.-EocoDséqùenée, là Nouvelle
"Révélation qui nous' enseigne qo!il y a .des mariages dans-
le· ci$l• .est une vérité d!après notre intelligence, nos senti
mens ·o,t:Dotre raison, el. d'après les Ecritures; mais (",es
bléJIlÎ31ges;nesont pas.naturels mais spirituels. Il DOUS reste'
· à·en acquérir la cer·tÏlude par la connaiss'ance et [étude
de c-ette Révélal-ion. »
·,',..La résW'rectioD nlest pas .autre çh-ose que la C'Onlioua
·tmn daDS" une sphère ,plus élevée' de·la vie d~affeclÎons et
-'de pensées de l'âme humaineaprèsla mor:t du corps. c'est
· à-dire~~près 'fa 'séparation de la forme, snbstantielle créée
,our la' vii d'Eternité, de l'envelnppe matérielle qni ser
·"ait 1 ses 'f~ne\ion8 pour la vie dans Je tems et dans J'es
pace. L'âme humaine resle après sa vie d'épreuves en ce
bas moooo, teUe qu'était sa vie d'affections et de pensées,
~'est~à-dite..ses. œuvres d::lprès son amour dominant ou
sa volonlé ;-bonne, si l'homme a voulu vivre d'après la
v'ôlonlé de Diêu; 'mauvàise, s.'il-fl'a, voulu obéir qu'à ses
't<prop:l"es iinpu-lskms. ,.,
,. Des sphères différentes ont été prépa1!ées pour la récep
,tiQn des bons ët .de~ mauvais et afin dé ,les séparer; .car,
·danS' la vie'spiriteUe,lebien elle maIlle nui et le faux ne
peuvent plus rester con fondus et il n'est pl us possible dans
, "te:ciekde cacher cb de·dissimuler ses affeclioDS> et ses pen
_- sées1 comme da.tJs le monde matériel.· Ces sphères 'sont a~
.: pelé.es sphèr0s angéHques 'ct sphères infernales ~;--:elles sont
." .ét8bl~s' suivant les treis . degrés par lesquels l'âme hu
maine subit les préparations indispensables poùr,. parvenir
du degré le'moinsêlcv~ ùe ~ODépuration dans l'état ,an"
--
-41-
g~liqllè, à~.~i.~é)!\"p}.J.!s è'~v,é ~:iL !~i*':soit
temdre dans .8114iécep.l1»l,,'ae la- vu~ DiVIDe. . _
Agir suivant sa conscience est ce qui détermine la qua-
lité éternelle de chacun, èTlâ-coiiscieu.ce de chacun el! 8ui-
~a.Rt le~~g~>.de .vêrittqu'i~ reçoit d'i!-pt..ès iOn.. degré riel
- h '. .. . ) '" . > ' "
de c ante; ,~, '-',:--' ,",
Quanlà 00u8,.1e se\ll r~su1tat ,éritable de l'e1:amen tl
notre conscience, à l'be'ore actuelle, serait que nolis' poo'.'
vons ii'pemc'dislioguer 'én : nons-mèines le sentiment da.~'
juste' enl~ l'rojUsté,'dnl:fra! ei du . faux; n()U~" D'avon,':
plus' àu.çuneeo'nriais~ancè dlflliçnet du Vt~i; a"(ec la pert~,:·
la
du s~ritinient,dé cliarité,: o,ud~ l'amour de Dieue~ :dtl~
proçhain, m~ùs âvoll~per4û. ~a.conqaissancede tout ce-'qul'
l'ept éle~erl~b()mme au..dessûR de:,sa nature animale ; 'n08s'
s()81~es plongé.s dalJ~' les. te~è:br~s ,d'où peut seuI~.nous·
retirèr'1àPniss-allcecêlo"Sèigneorr savoir-L'EsPRIT DB "VÉJit:}
Tif, ·par'Ja.!Bf~-;rhé tt la Rl!gehération:: ,,'
'C~t"tiou~.~ns~jgüeJeSèigneur: :.
,~~S~:~ii.lt9m~l! -ne.,naît de"nouveau. d'cau et d'esprit,· il
«ne f16Y,t.Y()1~.l'U-ENTl;\~l\daus .le ,Royaume de. Dieu.)j,J
(Jean Ill. 3 e~ 5.)" .' '
C'ëstL~dirè'êtr~ -réfor!f!l-6, par J'instruction Divine 'suivanf
le,5'veri{~'Sèlà Parolé~\'eCvivit'~èlon cesvédté~:' ou ê(f'e.'
regè~~ri 'par Jav~~ s~irl~u,~l1e .'iu,lh~ peu ~ nous .venir quê"r
du .Seigneur.~uli p"u: IeSeig~è,u.f"; et Ja~s Je Seig~eu.. t;
C~ qui s-'opèrepar le. Bilptèlpe et Ja,SaiDte-Cèn~, letJ,
deux seuls. sl,leremens institués par le, Seigneur Jésus- .
Gh rid, "td, Dieu du' ciel ctrlle la terre. . ....... '
Oui, viens; Sè.ign8u.1' JÈSIlS; "ièns 1 . ,
« wgrâcede notf'è Sei:gneur JÉSUS"-C~RIST soit a"eé fioUl ..
«tous:Amen/» (Apoc: XXlI. 20. 21.) " ~.-
.. ~L'apbèi1YP8ê·és'Ùil/pi()p1reti~!dh·:résultatà venir-
dès' pen
J1l.êQt;ÀIl.8ci'gneur/
. princll>alement pour nous héritiers' de
.
~~
. ~
" tous ceux qui sont de l'Eglise,et dans le sens abstrltit toutes
~'. .les ,clJ.o~e~ cte ~'Egli&~ ; qu'il eu soit ainsi, Oll peut le voir en
- 43'
If te que' par tèptil est signifié Tous et tontes, choQ:es, et que
cc par les uQma il est entendu des choses,; q~e par les,
I f Ch08es qui ont été écrites à ces sept Eglises, il soit cnt~mdl1
" DE LA FOI ,SEULE, 'eF qu'il: la-,fin'ila aüssi été qtfestioi{d~\ ia:c
Il Foi de III Charité, Tl faut, à ée qui a été déjà, dit, aj'outer
Il ici, que l'amour fait le Ciel, et que parce qu'il fait le Ciel,
. " .,' . ". ,,',', . ,'.' '"'J" _., _ ,,' ' ,,' t','" ','''\' '
Page.J6, 2m~ .. pnra~aphe, l~me, ligne, au, li~\:l' d~,,;. où
vOJ18 ·t1'.01.~V~Z, JlSCf& : Q.U !O~!J pou-r:r..ç~.trQu.ve! .. '\ "'.' .
" P~g~ ~6, 3me...p.ar.agr,app~... ~ la, ~I!-JJ.!:q.Jie~ dlf,,: PlI-f.: ~a pu
reté sl!l1'lt\J,elle~ l}s~~: J>ar 8~ Pll~~W"BI~H~tueU.~. Ol1 SPH'ltll"e,lle,
• -,,, .. - - .• 6.
p.al' J!~;P_Qrete·.i .!, • -, ' .•'" ' ,,_. ,,:' ';'3) _ ~ ..;,"'" ','.,,' ,
Pllge"IS~,,4me. pal'agrap'4e,.,aù1i~u dé.,.:, le çpemi~ de la rérité
ett~}'ie,l~l!iez~: ~e:-è~~!pin,! !a.l~fijé·41~,Vt~. ,'r:;. '. :'.• "
""14'~me:,hgpe,,,auJleude~ IlQttB la,..cotnprentons, hsez :.}lQUS'
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