Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
La comptabilité a connue beaucoup de changements ainsi que toutes les sciences, a cause
des relations commerciales et du développement du commerce qui a changé la structure des
entreprises. Ces changements nous ont obligé de tenir la comptabilité en utilisant les registres
et les livres pour enregistrer toutes les opérations commerciales et les mouvements financiers
de l’entreprise.
L’étude du mécanisme de la numérotation, nous emmène à dénombrer des unités ou
valeurs en mouvement.
Ceci permet d’expliquer les règles auxquelles le dénombrement des « entrées » et « sorties »
doit obéir à une approche exacte et rationnelle qui caractérise la méthodologie comptable.
Les unités en mouvement peuvent être quelconques : pièces, machines, boulon etc.…et c’est
d’ailleurs ce qui caractérise l’universalité de la comptabilité, laquelle, à travers le compte ou
virement de fondre les unités distinctes présentant, dans un temps ponctuel une situation bien
définie.
Les causes de la tenue comptable ;
Les unités économiques sont devenues plus vastes et plus complexes donc il faut utiliser des
registres exacts pour savoir la situation de ces unités.
La comptabilité nous permet de contrôler le travail de l’administration par exemple : le cas
des sociétés par actions qui sont gérées par des administrateurs qui ne sont pas les
propriétaires de ces sociétés.
La concurrence : les données enregistrées dans les registres comptables sont devenus très
importants pour l’administration et les entreprise privés en vue de la maîtrise des prix.
La variété des produits, les lieux de livraison et la nature des services.
Impôts et le contrôle de gouvernement : c’est la meilleure méthode pour le contrôle externe
effectué par l’état.
Donc la loi oblige les commerçant a tenir la comptabilité pour cela il faut avoir :
* Des documents comptables justificatifs, qui sont la base de toute opération comptable et
ceux-ci se distinguent en deux types :
- documents internes : les reçus des entrées et sorties de l’entreprise qui concernent tous les
traitements internes.
- les traitements externes qui nous oblige a utiliser des documents spéciaux qui possèdent des
fort arguments en cas de litige, par exemple : les factures des fournisseurs, les quittances de
l’électricité, gaz, l’eau et téléphone.
* les registres ou les livres : le journal ; le grand livre et la balance
Il est bien compris que l’objet de la comptabilité est la recherche des moyens propres a
garantir les droits de l’entreprise, et ceux des tiers en relation avec cette dernière.
Cette donc un moyen de preuve irréfutable et une base certaine au règlement des litiges qui
surgir entre les acheteurs et les vendeurs.
I. Notion de la comptabilité
1-Définition :
La comptabilité est un moyen d’information pour connaître la situation de l’entreprise à un
moment donné.
2-Objet :
- de faire apparaître la situation active et passive et passive du patrimoine commercial.
- De déterminer le résultat global de l’exploitation.
A- Le compte :
C’est un tableau qui nous permet d’enregistrer toutes les opérations effectuées, il est composé
en deux parties :
La partie gauche appelée « Débit »
La partie droite appelée « Crédit »
Classe (1) Fonds propres : comprend les moyens de financement laissés à la disposition de
l’entreprise de façon durable par le ou les propriétaire (s).
Classe (2) Investissements : comprend l’ensemble des biens et valeurs durable acquis ou
créés par l’entreprise.
Classe (3) Stocks : comprend l’ensemble des biens acquis ou créés par l’entreprise et qui sont
destinés à être consommés pour les besoins de la fabrication ou de l’exploitation.
Classe (4) Créances : comprend l’ensemble des droits acquis par l’entreprise par suite de ses
relations avec les tiers.
Classe (5) Dettes : comprend l’ensemble des obligations contractées par l’entreprise.
2
Classe (6) Charges : se sont des emplois et coûts nécessaires à l’exploitation de l’entreprise
au cours d’une période précisée.
Classe (7) Produits : tout les revenus acquis par l’entreprise à cause des opérations
d’exploitations
Classe (8) Les résultats : le compte de résultat nous permet de constater quels sont les postes
ou opérations qui sont à l’origine du bénéfice ou de perte.
4-Le Bilan :
A- Définition : Le Bilan est un document comptable qui présente l’ensemble des comptes
retraçant le patrimoine d’une entreprise à un moment donné.
Le Bilan se présente comme un tableau dans lequel il y a deux colonnes :
Celle de gauche est appelée Actif.
Celle de droite, passif.
L’Actif représente tout ce que l’entreprise possède « terrains, constructions, matériels, stocks,
créances auprès de la clientèle, dépôts bancaires, caisse…. »
Le passif représente tout ce que l’entreprise doit à ses actionnaires « capital social et
réserves » et à ses prêteurs « emprunts » à long, moyen et court terme »
1/- Bilan d’ouverture : c’est un bilan qu’on doit le préparer dés la construction au début de
l’exercice là ou on trouve une égalité entre l’actif et le passif.
2/- Bilan final : c’est un tableau que l’entreprise doit le préparer à la fin le l’année financière
on distingue trois cas :
Bénéfice, perte, ou égalité.
Actif > Passif = Bénéfice
Actif < Passif = Perte
Actif = Passif = égalité.
C- Tracé du Bilan
3
5- Le Tableau des Comptes de Résultats (TCR)
Le résultat global d’une entreprise est décomposé en résultats partiels après avoir utilisé les
comptes de gestion.
80 Marge brut
80 Marge brut
71 Production vendue
72 Production stockée
73 Production immobilisée
74 Prestations fournies
75 Transfert de charges de productions
61 Matières et fournitures consommées
62 Services
81 Valeur ajoutée
81 Valeur ajoutée
77 Produits divers
78 Transfert de charges d’exploitation
63 Frais de personnel
64 Impôts et taxes
65 Frais financiers
66 Frais divers
68 Dotations aux amortissements et provisions
83 Résultat d’exploitation
79 Produits hors exploitation
69 Charges hors exploitation
4
1- Le Journal :
A- Définition et utilité du journal :
Selon le code de commerce, la comptabilité des entreprises commerciales doit comporter
obligatoirement les livres suivants :
1/ un livre journal, ou plus simplement, un journal.
2/ un livre de copies de lettres, constitué actuellement par la liasse les lettres reçues et la
liasse des double de lettres envoyées, classées en principe par ordre chronologique.
3/ un livre d’inventaire, sur lequel on noté la fin de chaque exercice le résultat de l’inventaire
qui est effectué.
Le code ne donne au qu’une indication concernant la méthode comptable qu’il y a lieu
d’employer. Il prévoit seulement la manière suivant la quelle doivent être tenus les livres
obligatoires, pour qu’ils puissent être représentes et faire foi en justice, et être admis par les
tribunaux de commerce pour faire preuve entre commerçants en cas de contestation.
La tenue des livres doit répondre à cet effet aux prescriptions suivantes :
1/ les opérations sont inscrites par ordre de dates (chronologiquement) sans blancs, lacunes ni
transports en marge.
2/ les livres sont cotés, paraphés et visés, soit par un juge de tribunal de commerce, soit par le
maire ou son adjoint.
La cote est un simple numérotage de tous les feuilles des registres le paraphe est la signature
apposée par le juge, le maire ou son adjoint, à coté du numéro des feuilles, le visa est un
procès verbal consigné sur la première page des registres constatant que les formalités de cote
et de paraphe ont été dûment accomplies.
3/ les livres sont conservés pendant dix nans.
B- Nécessité du journal :
L’enregistrement des opérations courantes dans les comptes ne peut se faire immédiatement
en raison de leur multiplicité, cet enregistrement direct serait en effet la source de
nombreuses erreurs (compte mouvementé à la place d’un autre, compte débiter au lieu d’être
crédité, etc.) et omissions un comptable peux scrupuleux pourrait facilement commettre des
fraudes,
Le contrôle s’avérerait très difficile.
Ce mode de comptabilisation ne répond pas, d’autre part, aux prescriptions du code de
commerce, qui ordonne la relation chronologique de toutes les opérations de l’entreprise sur
un livre spécial, il faut donc prévoir une inscription préalable des faits économiques sur le
registre appelé journal établi au jour le jour le journal constitue la base de la comptabilité.
5
Chaque opération donne lieu à la création d’un article c'est-à-dire un ensemble d’écritures
comprenant :
La date de l’opération placée entre deux traites sur la première ligne.
Le nom du ou des comptes crédités inscrits à gauche les uns au dessous des autres sur des
lignes différentes
Le nom du ou des comptes crédités décalés vers la droite « le crédit correspond, en effet à la
partie droite des comptes » et inscrits également sur des lignes différentes, on fait souvent
précéder l’intitulé de ces comptes de la préposition « à »
Les sommes à porter au débit au crédit des comptes inscrits sur la même ligne que les comptes
correspondants dans les colonnes du débit ou du crédit
Le « libellé » explicatif c'est-à-dire une indication succincte de l’opération devant
nécessairement comporter le numéro de référence des pièces justificatives.
Préconisée par le plan comptable, est préférable.
Enfin, les deux traits entre lesquels on écrit, s’il y a lieu, la date de l’opération suivante. Pour
répondre aux prescriptions du code de commerce, il est indispensable de ne laisser aucune
ligne en blanc. Dans ce but, les lignes qui resteraient blanches, enfin de page par exemple,
devraient être barrées par un trait oblique.
6
colonnes placées dans la partie droite de la page sont réservées, l’une à l’inscription des
sommes au débit du compte, l’autre à l’inscription des sommes au crédit.
Grand livre tenu sur feuilles mobiles :
Les inconvénients énumérés ci-contre ou fait abandonner les registres cousus. On a recours,
aujourd’hui, aux grands livres à feuilles mobiles réunis dans une reliure démontable. Chaque
compte est alors représenté par un ou plusieurs feuilles que l’on peut déplacer à volonté.
Reports du journal au grand livre :
Les opérations inscrites préalablement au journal sont ensuite reportées dans les comptes.
1- Procédé théorique : les reports doivent s’effectuer en principe article par article en
considérant successivement les comptes débités ou crédités au journal. Le comptable ouvre le
grand livre au folio du premier compte débité à l’aide des numéros indiqués dans les petites
colonnes de gauche du journal ou à l’aide du répertoire alphabétique. Il transcrit alors au débit
du compte les indications fournies par l’écriture de journal, soit :
1/- la date de l’opération
2/- le libellé accompagné parfois du nom du compte mouvementé en contre partie.
3/- le folio du journal
4/- la somme.
Le comptable prend ensuite les deuxième, troisième, etc., comptes débités ou crédités et
effectue un travail identique. Il est bon de pointer au journal par un petit trait oblique au
crayon dans la marge ou dans l’une des petites colonnes de gauche, les comptes qui viennent
de faire l’objet d’un report. Cette pratique permet, en effet, d’éviter des omissions ou des
doubles emplois au grand livre.
B- Procédé pratique :
Le procédé envisagé ci-dessus présente l’inconvénient d’occasionner une perte de temps
appréciable, il faut feuilleter continuellement le grand livre à la recherche des comptes, dont
certains ont pu déjà être imputés. Il parait préférable de procéder compte par compte, de la
manière suivante :
Le journal étant ouvert à sa gauche, on cherche le premier compte à débiter, « caisse » par
exemple ; on transcrit l’opération au grand livre, et l’on point sur le journal le report –
effectué. Puis, en descend la suite des comptes débités au cours des articles successifs pour
s’arrêter quand le compte « caisse » réapparaît. On opère la nouvelle transcription nécessaire
et le pointage. Cette recherche peut s’effectuer dans la colonne du journal ou sont portés, en
référence, les numéros des comptes, mais l’attention et mieux attirée, en général, par la vision
du nom, que par, du numéros. Lorsqu’on a épuisé toute les écritures intéressant le débit contre
« caisse »on revient au début des article à reporter et l’on exécute, en utilisant les procédés,
les reports relatifs au crédit du compte « caisse ». le même travaille sera effectué pour chacun
des comptes en suivant dans lequel il se succèdent au journal le pointage évite les erreurs .
3- La Balance ;h
A- Notion de la balance :
La balance est un tableau récapitulatif des totaux Débit et Crédit et des soldes de tous les
comptes ayant joué simultanément du fait des opérations commerciales effectuées au cours
d’une période comptable déterminée.
B- Confection de la balance et contrôles arithmétiques :
1- Etablissement de la balance :
Pour établir la balance, il y a lieu de suivre le processus suivant :
1. On additionne au crayon sur le grand livre le total des débits et le total des crédits de
chaque compte.
2. Après avoir inscrit sur la balance le numéro du compte et son titre, on reporte pour chaque
compte le total des débits dans les colonnes « totaux » de la balance ;
7
3. on tire le solde du compte sur la balance, et on l’inscrit dans une des colonnes « Soldes » ;
dans la colonne « Débit », si le solde est débiteur, dans la colonne « Crédit », si le solde est
créditeur ;
4. On additionne les colonnes de la balance (colonnes de totaux et colonnes de soldes).
2- Contrôles fournis par la balance :
Une balance exacte fait apparaître une triple égalité :
1. Egalité des totaux des colonnes « Débit » et « Crédit » entre eux.
Cette égalité résulte du principe de la comptabilité en partie double, des sommes égales ayant
été portées à la fois au débit de certains comptes et au crédit d’autres comptes.
2. Egalité des totaux des colonnes « Débit » et « Crédit » avec ceux du journal.
Cette deuxième égalité provient du fait que toutes les sommes inscrites au journal ont été
reportées au grand livre. Elle permet de vérifie par cela même l’exactitude des travaux de
report.
3. Egalité des totaux des colonnes de soldes débiteurs et créditeurs.
Le calcul du solde d’un compte revient à soustraire de ses totaux Débit et Crédit une même
somme : le total Crédit ; s’il est le plus faible ou, inversement, le total Débit.
Au point de vue arithmétique, on enlève donc la même somme globale à la fois au total de la
colonne Débit et au total de colonne Crédit de la balance (la démonstration numérique ci-
contre éclairera ce point).
Si les conditions ci-dessus sont remplies, on peut présumer de l’exactitude des reports du
journal au grand livre.
8
III. Exercice d’application :
L’enregistrement des opérations du mois de janvier dans le journal, le grand livre, la balance,
TCR et le Bilan final au 31/01/X.
9
1-Le Journal :
01/02
17000
470 Clients 17000
70 Vente de marchandise
M/Facture N°…
// 14500
60 Marchandise consommée 14500
30 Marchandise
04/01
530 Fournisseur 7500
485 Banque 7500
Règlement une somme des dettes
08/01
380 Achat de marchandise 4500
487 Caisse 1500
530 Fournisseur 3000
Achat marchandise fact N°…..
//
30 Marchandise 4500
380 Achat marchandise 4500
Entrée de la marchandise
10
Reports………. 308000 308000
16/01
487 12000
470 12000
Caisse
Clients
Règlement des dettes
628 115
17/01
487 115
P et T
Caisse
Règlement fac de tél Fac N°…..
245 2400
22/01
52 2400
Equipements de bureau
Dettes d’investissements
28/01
63 15000
563 15000
Frais du personnel
Personnel
Enregistrement des frais du personnel
11
2- Le grand livre :
55000 14200
5500 14200
S.D S.D
12
C/521 Crédit bancaire C/52 Dettes d’investissements
10000 37600
10000 2400
S.C 40000
S.C
115 15000
115 15000
S.D S.D
13
C/245 Equipements de bureau C/486 Comptes postaux
2400 10000
2400 10000
S.D S.D
450 15000
450 15000
S.D S.C
14
3- La Balance :
15
4- Le TCR :
16
5- Le Bilan final :
17
Conclusion :
Ainsi donc la tenue régulière d’une comptabilité permet de prendre les décisions en
relation avec les divers renseignements enregistrés par la comptabilisation des documents
fiables pour assurer une bonne gestion comptable et être en conformité avec la loi.
18