Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
Maths A. LAATAOUI
1 2
On considère la suite ( un ) nÎ¥ définie par u0 = 0 , u1 = 1 et, pour tout n Î ¥ , un+ 2 = un+1 + un
3 3
2
On définit les suites ( vn )nÎ¥ et ( wn )nÎ¥ par vn = un+1 - un et wn = un+1 + un .
3
3
c. Pour tout n Î ¥ , on a : un = ( wn - vn ) .
5
Exercice n°2 : Q – C – M :
1 - x n +1
Soit nÎ ¥ * . On considère la fonction f définie sur ]1 ; +¥ [ par : f ( x ) = .
1- x
Affirmation c.
f est dérivable sur ]1 ; +¥ [ et pour tout x > 1, on a : f’(x) = 1+2x + 3x2 + 4x3 + · · · +
nxn−1.
Exercice n°3 : Cet exercice constitue une restitution organisée de connaissances (ROC).
(1) deux suites (un) et (vn) sont adjacentes lorsque : l'une est croissante, l'autre est décroissante et un − vn
tend vers 0 quand n tend vers +¥ ;
(2) si (un) et (vn) sont deux suites adjacentes telles que (un) est croissante et (vn) est décroissante, alors
pour tout n appartenant à ¥ , on a un £ vn ;
(3) toute suite croissante et majorée est convergente ; toute suite décroissante et minorée est
convergente.
1 Suites réelles 1. 4ème Maths 09 – 10. www.espacemaths.com
http://b-mehdi.jimdo.com
Démontrer alors la proposition suivante : « Deux suites adjacentes sont convergentes et elles ont la
même limite ».
PARTIE B
On considère une suite (un), définie sur ¥ dont aucun terme n'est nul.
-2
On définit alors la suite (vn) sur ¥ par vn = .
un
Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse et proposer une démonstration pour la
réponse indiquée. Dans le cas d'une proposition fausse, la démonstration consistera à fournir un contre
exemple. Une réponse non démontrée ne rapporte aucun point.
2. Si (un) est minorée par 2, alors (vn) est minorée par −1.
Correction ex1
1 2 5 5 5
vn+1 - vn = (un+ 2 - un+1 ) - ( un+1 - un ) = un+1 + un - 2un+1 + un = - un+1 + un = - vn ;
3 3 3 3 3
5 2
c’est donc faux, mais nous gagnons une information intéressante : vn+1 = - vn + vn = - vn ; vn est
3 3
n
et de premier terme v0 = 1 - 0 = 1 d’où vn = æç - ö÷ .
2 2
géométrique de raison -
3 è 3ø
b. Vrai : Recommençons :
2 2 1 2 2 2
wn+1 - wn = un+ 2 + un+1 - un+1 - un = un+1 + un + un+1 - un+1 - un = 0 donc c’est vrai. En plus on a
3 3 3 3 3 3
2
wn = w0 = u1 + u0 = 1 .
3
3 3æ 2 ö 3æ 5 ö
c. Vrai : ( wn - vn ) = ç un+1 + un - un+1 + un ÷= ç un ÷ = un .
5 5è 3 ø 5è 3 ø
3æ ö
n
d. Faux : Remplaçons pour calculer un : un = çç 1 - æç - ö÷ ÷÷ dont la limite est .
2 3
5è è 3ø ø 5
Correction ex2
est bornée.
Correction ex3
PARTIE A : « Deux suites adjacentes sont convergentes et elles ont la même limite ».
On a un £ vn et (vn) décroissante donc un £ vn £ ... £ v0 d’où (un) est majorée et converge vers l ; même
chose pour (vn) qui est décroissante et minorée par u0 et converge vers l’.
Faux : n’importe quelle suite convergente vers 0 ne marche pas, prendre par exemple 1/n.
1 1 1 1 2 2
Vrai : 2 £ un Þ ³ Þ - £ - Þ - £ - Þ -1 £ vn .
2 un 2 un 2 un
-2 -2 -2( un - un+1 )
Faux ; vn+1 - vn = - = ; si (un) est décroissante, un+1 £ un Þ 0 £ un - un+1 , le numérateur est
un+1 un un un+1
négatif, si le dénominateur est positif, soit lorsque la suite (un) n’a que des termes positifs, (vn) est
décroissante.
Faux : une suite peut être divergente sans tendre vers l’infini, par exemple un = ( -1)n diverge, de même
évidemment que vn .