Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
Thème :
Présenté par :
ARAB Karima
BOUZIANE Hadjer
Promotion : 2008/2009
REMERCIEMENTS
BOUZIANE HADJER
Dédicace
Mon père qui par son courage a consacré tous ses efforts, et ses
moyens pour me faire réussir dans ma vie ;
Mes chers frères : Fouad, Mohamed, Mahdi ;
Mes chères sœurs : Ghania, Hana ;
Ma nièce Rahma ;
Ma grande mère ;
Mes amis, mes collègues sans exception ;
Toute les étudiantes, et tous les étudiants de 5éme année, promotion
2008/2009 ;
Mes enseignants sans exception.
Arab
Karima
SOMMAIRE Page
01
Introduction………………………………………………………………
CHAPITRE I : Le ballast
I.1. Définition………………………………………………………………………….. 04
I.2. Nature et origine du ballast……………………………………………………… 04
I.3. Qualité requise pour les ballasts et leurs propriétés…………………………… 05
- La densité………………………………………………………………………….. 05
- La dureté ………………………………………………………………………….. 05
- l’angularité et la rugosité…………………………………………………………... 05
- la perméabilité …………………………………………………………………….. 05
- l’élasticité …………………………………………………………………………. 05
- la non gélivité……………………………………………………………………… 06
- la dilatation………………………………………………………………………… 06
- la rétraction/contraction…………………………………………………………… 06
I.4. Fonctions du ballast ……………………………………………………………… 07
I.5. Types de détériorations du ballast ……………………………………………… 08
I.5.1. Détérioration par usure mécanique …………………………………………. 08
I.5.2. Détérioration par pollution…………………………………………………... 10
I.5.3. Détérioration par l’altération………………………………………………… 12
I.6. Les caractéristiques du ballast ………………………………………………….. 13
I.6.1. Les caractéristiques géologiques …………………………………………… 13
a. La composition minéralogique……………………………………………… 13
b. La Texture ………………………………………………………………….. 13
c. L’altération………………………………………………………………….. 13
d. La tectonique ………………………………………………………………. 13
I.6.2. Les caractéristiques géotechniques………………………………………….. 14
a. Les caractéristiques physiques (géométriques)…………………………….. 14
a.1. La granulométrie……………………………………………………….. 14
a.2. Forme des granulats……………………………………………………. 14
a.3. L’homogénéité des granulats ………………………………………….. 14
a.4. Propreté des granulats………………………………………………….. 14
b. Les caractéristiques mécaniques…………………………………………… 15
b.1. La résistance à l’attrition et à l’usure (Essai Micro-Deval)……………. 15
b.2. La résistance à la fragmentation par chocs et l’usure par frottement
réciproque des granulats………………………………………………. 16
b.3. Dureté relative global (DRG)………………………………………….. 17
CHAPITRE II: Carrières à granulats étudiées 19
CONCLUSION GENERALE…………………………………………… 57
Bibliographie……………………………………………………………... 58
Annexe……………………………………………………………………. 60
Page
Figure III.1. Abaque de dureté relative globale (DRG) (d’après J.Alias ,1984
Echantillons de la carrière du Djebel Gustar-…………………………… 46
Figure III.2. Abaque de dureté relative globale (DRG) (d’après J.Alias ,1984)-
Echantillons de la carrière de Bou Adjil-………………………………... 47
Figure III.3. Variation du coefficient de Deval sec en fonction du coefficient Los
Angeles………………………………………………………………….. 52
Figure III.4. Variation du coefficient de Deval humide en fonction du coefficient Los
Angeles………………………………………………………………….. 52
Figure III.5. Variation du coefficient de Deval sec en fonction de la teneur en CaCO3
des échantillons étudiés…………………………………………………. 53
Figure III.6. Variation du coefficient de Deval humide en fonction de la teneur en
CaCO3 des échantillons étudiés…………………………………………. 54
Figure III.7. Variation du coefficient de Los Angeles en fonction de la teneur en
CaCO3 des échantillons étudiés…………………………………………. 54
Chapitre I
Le ballast
Chapitre I Le ballast
Ce chapitre est largement inspiré de (F. Aissat, 2000 ; L. Chanane, 2008 ; A. Fattah et
A. Ghemmour, 2002 et U. Lamalle, ).
I.1. Définition
Le ballast constitue la couche supérieure de la structure d’une voie ferrée sur laquelle
repose les traverses supportant le rail .C’est un tapis de concassé rocheux dur, élastique,
calibré, creux et compact, bloquant les traverses, dont le nivellement peut être réalisé au
millimètre en emboîtant entre eux des grands cailloux de 2 ,5 à 5 cm de taille.
Couche de ballast
C. sous ballast
Plate forme
Les qualités et défauts des pierres concassées dérivent des caractères des roches dont
elles sont extraites :
Les roches magmatiques et métamorphiques, sont des roches massives, compactes,
exemptes de porosité, non gélive et dépourvues de stratification où de joints de
clivage, et résistent parfaitement aux agents atmosphériques (ex : porphyre, granite,
basalte, gneiss, diorite).
Les roches sédimentaires peuvent fournir des pierres suffisamment dures pour
constituer un ballast de bonne qualité. Les roches siliceuses (grés, quartzites) résistent
bien aux altérations dues aux agents atmosphériques. Les calcaires s’altèrent par
dissolution et par l’abondance des joints. Cependant, les calcaires durs peuvent donner
un ballast de bonne qualité. Les roches schisteuses, donnant de l’argile par altération,
sont peu recommandables.
4
Chapitre I Le ballast
Un bon ballast doit présenter des qualités physico-mécaniques qui sont exprimées par les
propriétés physiques correspondant à la résistance externe et interne aux contraintes qui
s’exercent sur le matériau solide et les propriétés mécaniques correspondant à la dynamique
interne et externe d’un matériau solide .
- La densité : qui doit être élevée pour mieux résister aux différents efforts auxquels le
matériau est soumis. Un bon matériau devra avoir une densité apparente au moins égale à 2,5
g /cm³ par rapport à un optimum de masse volumique compris entre 2 et 2,8 g/cm³ .
- La dureté : le ballast doit être assez dur pour résister aux chocs ainsi qu’à l’usure par
abrasion provoqués par les charges roulantes (broiement) et pour supporter l’action
destructrice des outils de bourrage (émiettement).
- l’angularité et la rugosité : les granulats du ballast doivent présenter des surfaces assez
rugueuses et des arêtes vives pour assurer la cohésion de la masse. Elles permettent donc aux
éléments du ballast de s’assembler entre eux de façon à former un ensemble compact et
cohérent. Cette cohésion assure le contact et le frottement ballast /traverses, le bon maintien
en place et l’immobilisation de ses dernières par pénétration des arêtes vives des éléments de
ballast dans la masse des traverses (bois, rugosité ou alvéoles du béton).
- la perméabilité : le ballast doit assurer un bon drainage ou écoulement des eaux pluviales
avec une pente suffisante ; car l’eau qui reste dans le ballast y forme finalement de la boue, les
traverses qui s’appuient sont mal assises (traverses boueuses ou danseuses) ; cette eau se
congèle en hiver, d’où gonflement du ballast et soulèvement de la voie. En outre, la voie gelée
perd son élasticité.
5
Chapitre I Le ballast
- la non gélivité : plus un granulat est imperméable, plus il est mieux protéger et insensible
aux effets du gel, qui se traduit par la résistance à l’écaillage et aux cycles d’imbibition-
dessiccation en présence des eaux et des solutions minérales tels que les sels fondants.
Le ballast est un des éléments support de la voie, faisant partie des couches d’assise
comprenant la couche de ballast, les sous couches et la plate forme, qui contribuent à assurer
par leurs natures et leurs épaisseurs le bon comportement de la voie ferrée.
Cependant, les principales fonctions auquel le ballast est destiné, et qui sont étroitement
liées aux propriétés physico-mécaniques et géométriques, sont les suivantes :
6
Chapitre I Le ballast
7
Chapitre I Le ballast
Les observations et l’expérience ont montré que le ballast ne se détériore pas d’une
manière sensible sous les effets d’un seul processus, d’une cause unique. Généralement, c’est
une combinaison de plusieurs facteurs provenant de diverses origines.
L’ensemble des travaux de recherche et d’analyse issues des études réalisées jusqu’à lors
ont confirmé que les granulats du ballast provenant des roches calcaires sont très sensibles
aux détériorations physiques (usure et fragmentation) et chimiques (souillure) et les causes
principales en sont les suivantes :
l’usure mécanique ;
la pollution ;
l’altération physico-chimique.
D’autres parts, les granulats calcaires favorisent les tassements, de plus de 2 cm, après la
mise en service de la voie. Ces tassements sont souvent de grandes amplitudes et de longueurs
d’ondes, favorisant aussi des défauts inacceptables de nivellement, et augmentant par la suite
des risques de basculement et de déraillement des véhicules.
L’usure s’exprime par l’émoussement des angles sous l’effet de frottement et de chocs, sous
l’influence de l’augmentation importante des vitesses et des charges des trains (trafics
intenses), et au cours des opérations de bourrage.
8
Chapitre I Le ballast
Aux défauts de nivellement et des bourrages, qui exercent une action nocive sur les
bogies de chaque véhicule qui réagissent sur les éléments de la voie (rail, traverses et
attaches) en provoquant un comportement non uniforme de l’ensemble qui se met à
osciller anormalement (phénomène de danse) transmettant des chocs intenses au
ballast.
9
Chapitre I Le ballast
rapides induit une augmentation de l’usure du ballast et peut en résulter une attrition
plus importante de ce dernier ; enfin (3) l’existence de défauts au niveau de la voie et
des véhicules provoque une très forte augmentation des sollicitations anormales, d’où
la désagrégation accélérée du ballast.
Au droit des joints : au niveau des joints, le ballast est très sollicité mécaniquement ;
le boudin en sautant d’un rail à l’autre, donne des coups à ce dernier, d’où
l’application brutale de la traverse sur les ballasts, qui prend une couleur particulière
(claire) et les grains s’arrondissent.
Aux produits transportés ou déversés sur la voie : des produits abrasifs, tel que le
sable quartzeux, transportés ou utilisés par les machines pour éviter le patinage,
peuvent par friction, accélérer la désagrégation du ballast.
10
Chapitre I Le ballast
Les sables : du fait de sa consistance et son déplacement sous l’action des vents,
principalement dans les zones côtières et désertiques, le sable s’introduit facilement
dans les cavités du ballast donnant lieu à deux cas distincts :
o remplissage partiel du lit de ballast par le sable ;
o lit de ballast complètement remblayé par les sables.
Les zones industrielles : les poussières rejetées dans l’atmosphère par les grandes
usines sidérurgiques, les cimenteries, carrières et autres industries viennent se déposer
sur le ballast et finissent par le colmater. De plus, ces poussières renferment des
résidus chimiques qui peuvent se révéler très agressifs pour le ballast.
11
Chapitre I Le ballast
Le ballast, sous les actions conjuguées de l’eau, du climat et d’agents polluants, subit
une altération physico-chimique, dont les effets se traduisent par une évolution de la
granulométrie (apparition de fines) et une baisse des caractéristiques mécaniques. L’eau agit
sur le ballast de différentes manières en provoquant :
La diminution de la portance dans les sols saturés accidentellement : dans les cas
d’inondations de la plate-forme, l’apparition des pressions interstitielles et l’imbibition
des matériaux sensibles à l’eau provoquent :
o une diminution de la portance de la voie ;
o un poinçonnement de la plate-forme par le ballast ;
o une remontée des fines ;
La réduction de l’élasticité du ballast : l’imbibition des fines et des granulats du
ballast lubrifie ce matériau, le frottement grain à grain diminue. Ainsi, le rôle
d’amortisseur du ballast se trouve réduit du fait de la diminution de son élasticité.
La pollution par des fines et des agents agressifs : l’eau peut véhiculer :
o Le dépôt des fines et autres tels le sable, l’argile…remplit les vides en
engendrant une forte diminution de la perméabilité globale. Ce phénomène va
en s’aggravant jusqu’à à la rigidification complète du lit de ballast.
o En présence d’agents agressifs pour le ballast calcaire, comme le gaz
carbonique et l’acide sulfurique, il y dissolution de ce dernier.
o Les effets de ces phénomènes sont d’autant plus importants que la roche de
ballast soit poreuse, perméable et que les stagnations d’eau sont plus
prolongées.
L’altération par hydratation : l’altération par hydratation entraîne la décomposition
de la roche de ballast. Pour atténuer l’effet de ce phénomène, il est indispensable de
dimensionner convenablement les ouvrages de drainage.
12
Chapitre I Le ballast
b. La Texture
La texture est l’agencement des minéraux dans les roches ; pour les roches magmatiques
plutoniques qui présentent une texture grenue, le comportement mécanique est généralement
très bon. Pour les roches sédimentaires, l’homogénéité de la composition joue un rôle
beaucoup plus important que la texture.
c. L’altération
C’est le vieillissement naturel d’un matériau et son adaptation à de nouvelles conditions
physico-chimiques différentes de celle qui régnaient lors de sa formation. Elle induit des
modifications physiques, chimiques et minéralogiques dans les roches.
L’altération dépend de plusieurs facteurs et conduit à des mécanismes très diversifiés :
1. L’hydrolyse : fixation d’eau provoquant la destruction d’un corps et son remplacement
par un autre. Exemples: feldspaths → kaolinite ; Anhydrite (CaSO4) → gypse
2. L’altération météorique : à l’échelle du massif, elle se propage de haut en bas et
concerne uniquement les parties superficielles, dites stériles.
3. Altération profonde : dite aussi transformation hydrothermale ; elle se propage de bas
en haut et concerne le massif en entier. Les minéraux tels que : les argiles, les
hydroxydes de fer, zéolites, la pyrite, le charbon et les inclusions organiques peuvent,
dans le cas où ils constitueraient un pourcentage important, avoir des effets néfastes
sur les caractéristiques mécaniques des roches.
d. La tectonique :
La connaissance de la tectonique nous permettra, d’une part, de situer les roches par
rapport aux contraintes de déformation et d’autre par, de retrouver les périodes d’accalmie
ayant permis la formation de roches homogènes, massives et dures.
13
Chapitre I Le ballast
14
Chapitre I Le ballast
Granularité 25/55 mm
Echantillon 44 pierres 5000 ± 50 g
Charge de frottement aucune
Nombre de rotation 10000 avec 2000 rotations/Heure
Maille de tamis 1,60 mm
Calcul du coefficient Deval Deval = 2800/m
m étant la masse sèche, en grammes,
de la fraction du matériau passant,
après l’essai, au tamis de 1,6 mm.
15
Chapitre I Le ballast
Remarque : l’eau étant le plus souvent présente dans le ballast et favorise fortement l’usure,
ainsi c’est l’essai Deval (micro- Deval) en présence d’eau qui est plus proche à la réalité.
Granularité 10/14 mm
Echantillon 500 g
Charge de frottement 5 kg de billes de d=10 mm en acier
inox
Nombre de rotation 12000-6000 tours/heure
Maille de tamis 1,60 mm
Calcul du coefficient Deval 100*m/500
16
Chapitre I Le ballast
Tableau I.3. Exemple d’essai Los Angeles pour du ballast utilisé en France
Dans le cas des graves, la valeur de la dureté relative est obtenue à partir du seul couple de
coefficient (MDE, LA).
Où : MDS : Micro-Deval sec ;
MDE : Micro-Deval en présence d’eau ;
LA : Los Angeles.
Le coefficient de dureté globale DRG est égal à la plus faible des deux valeurs ci-
après :
DR 0,5 DR
DRmin + 2
17
Chapitre I Le ballast
18
Chapitre II
Carrières à granulats
étudiées
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
20
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
II.1.1. Généralités
Latitude = 36°00’37’’N
Longitude = 05°33’02’’E
La région d’étude fait partie des cartes topographiques et géologiques au 1/50.000 de Bir
El Ahrech (ex. Navarin). Cette région est caractérisée par l’existence de plusieurs lacs salés
ou Sebkha, dont les principaux sont (figure II.1 et II.2) : la Sebkhet Bazer (910 d’altitude,
superficie : 13,5 km2), et le Chott el Frain (900 m d’altitude, 15 km de long et 2,35 km de
largeur au maximum). Ces lacs forment des cuvettes qui ne sont remplies d’eau qu’à partir
des pluies d’automne. En été, ce ne sont que des croûtes blanches de sel.
La région se caractérise par un relief plat (plaines alluviales, altitude moyenne : 950 m)
où apparaît des montagnes isolées dont les principaux sont dans la région étudiée : le Djebel
Gustar (ou Guetar, sommet à 1196 m d’altitude) qui est la partie orientale du Djebel Youssef,
long de plus de 15 kilomètres et où est localisé la carrière ; le Djebel Braou (appelé aussi « le
Pain de sucre ») qui se présente sous la forme d’un piton pyramidal, dont la base à un
diamètre de 1,5 kilomètres et dont le sommet est à la côte 1263 m.
21
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
Djebel
Braou
Sebkhet
Bazer
Djebel Youssef Djebel
Gustar
Chott
El Frain
Sebkhet
El Hamiet
Djebel Sekrine
22
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
L’ensemble allochtone sud-sétifien est constitué des séries des Djebels Guergour,
Anini, Zdimm, Youssef, Braou, Tnoutit, Sékirine, Tafourer, Agmérouel, Zana, Azraouat,
Hammam, Ain el Ahdjar, Koudiat Tella et série supérieure du Djebel Kalaoun. Ces séries sont
à matériel carbonaté et marneux du Jurassique au Miocène et se présentent sous la forme d’un
vaste empilement d’écailles limité par des accidents cisaillant.
a. Stratigraphie
Le Mésozoïque
23
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
Le Quaternaire
Glacis polygéniques (éboulis de pentes consolidés) : sur toute la périphérie du
Djebel Gustar (comme sur l’ensemble des reliefs de la région) existe une sorte de
glacis polygéniques continu, jonché de fragments de roches non roulés et mêlés de
terres de décalcification et de sables argilo-calcaire.
Quaternaire récent indéterminé : formant les terres arables qui sont installées sur
des placages limoneux et supportent un sol brun peu ou pas calcaire.
Figure II.3 : Colonne stratigraphique synthétique du Djebel Gustar. Les calcaires massifs
soulignés sont ceux qui ont exploités dans la carrière di Djebel Gustar.
24
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
Figure II.4 : Carte géologique du Djebel Gustar (d’après Carte Géologique de l’Algérie au
1/50000, Bir et Ahrech)
b. Tectonique
La masse chevauchante Youssef-Braou-Tnoutit qui apparaît en fenêtre appartient à
l’ensemble allochtone sud-sétifien. Cet ensemble est situé entre les séries telliennes
marneuses et marno-calcaire (nappe de Djemila) qui les recouvrent au Nord et le domaine
plissé hodnéen au Sud. Le contact de cet ensemble avec les chaînons du Hodna (front sud-
25
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
sétifien) donne lieu à des structures tectoniques (convergentes) diversifiées : plis emboutis à
axe tordu, plis à axe décroché, plis écrasés et replissés en accordéon, failles inverses (Vila,
1977).
Le Djebel Youssef est constitué d’un anticlinal de direction Est-Ouest dont la voûte a
subi un effondrement à la terminaison oriental donnant deux rameaux constitués par Djebel
Sekkakene au Nord et Djebel Gustar au Sud.
Le massif de Djebel Youssef est découpé essentiellement par trois familles de failles ;
NE-SW, E-W et NW-SE. Sa partie orientale montre une fracturation plus intense que la partie
occidentale. On trouve aussi des failles de direction N-S.
a. Stratigraphie
Les calcaires exploités dans la carrière du Djebel Gustar sont ceux de l’Aptien. On
distingue de bas en haut (Achiri et Kerkour, 2007) (figure II.5) :
L’Aptien inférieur : constitué à la base par des marnes et au sommet par des calcaires
en banc de couleur gris foncé intercalés avec des rares lits argileux. L’épaisseur totale
de l’Aptien inférieur est de 60 m environ.
L’Aptien supérieur : composé de calcaires micritiques bien lités en bancs ne
dépassant pas 3 m. Ces calcaires sont riches en orbitolines à la base, surmontés de
calcaires massifs gris avec intercalation de rares lits marneux puis on passe à des
calcaires en bancs. L’épaisseur totale de l’Aptien supérieur est de 80 m environ.
Le Quaternaire : il recouvre les formations de l’Aptien dans les pentes et au pied des
versants. Il est formé d’éboulis et d’alluvions (sables, limons et graviers).
b. Tectonique
Les formations calcaires du gisement constituent le flanc sud de l’anticlinal du Djebel
Gustar avec un pendage assez doux qui varie de 10 à 15°S.
Par ailleurs, plusieurs familles de failles existent dans le secteur, dont les plus importants
sont de direction NW-SE et NE-SW. Leurs rejets est de quelques mètres. Une faille
longitudinale à fort pendage (80-85°) vers le sud existe également.
Notons enfin que les calcaires du gisement se caractérisent par deux systèmes de
fissuration de direction NW et SE.
26
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
c. Hydrogéologie
Lors des travaux de recherche sur la carrière, aucun sondage n’a rencontré des eaux
souterraines, ce qui s’explique par le fait que la carrière se trouve sur le versant de la chaîne
de montagne : aussi il n’existe aucun obstacle au déversement des eaux pendant la saison des
pluies.
27
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
28
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
29
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
II.2.1. Généralités
Latitude = 36°31’26’’N
Longitude = 05°07’35’’E
30
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
La région du Djebel Youcef est constituée par les unités et les formations suivantes
(figure II.7) :
31
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
Figure II.7 : Carte géologique des environs du Djebel Youcef (d’après Carte Géologique de
l’Algérie au 1/50000, Oued Amizour)
Flysch Numidien
Nappes telliennes
Unité de Barbacha
Sinémurien - Carixien : calcaires
Rhétien-Hettangien : dolomies
massifs contenants des silex à leur
litées parfois marneuses
sommet.
32
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
Albien supérieur-Cénomanien :
Marnes brunes et calcaires
Campanien-Maëstrichtien :
Pélites calcareuses noires à
lentilles de calcaires et boules de
calcaires jaunes
Unité S4
Unité S3
Formations post-nappes
Burdigalien – Helvétien : conglomérats hétérogéniques transgressifs et discordants
sur des formations numidiennes et des formations du Sénonien supérieur à faciès
argilo-marneux.
33
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
a. Stratigraphie
Les calcaires exploités dans la carrière du Djebel Youcef appartiennent à la nappe de
type Barbacha et plus précisément aux formations calcaires du Sinémurien. Il s’agit de
calcaires massifs intercalés parfois avec des traces de silex.
b. Tectonique
Le gisement présente une structure anticlinale avec un aspect massif et compact.
c. caractéristiques du gisement
La teneur en CaCO3 du gisement dépasse 90 %. La longueur maximale du gisement (selon
les limites du périmètre de la carrière) est de 400 m et sa largeur est de 400 m. Sa profondeur
atteint 95 m.
d. Réserves
Les réserves géologiques du gisement sont estimées à 5.861.325 t. Les réserves
exploitables sont de: 4.306.419 t.
34
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
35
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
II.3.1. Généralités
Le gisement de calcaire de Kef er Rand est situé au nord de Sétif entre la commune
d’Ain Roua et d’Ain Abassa (figure II.8). La formation de direction Est-Ouest longe la
nationale et s’étend sur plus de 3 km de large. Elle met en évidence par endroit des indices de
gypse, de barytine ainsi que du minerai de fer.
Figure II.8 : Situation géographique des carrières de Kef er Rand (Adjil et Bouadjil)
36
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
Du point de vue géologique, la région appartient au domaine externe des nappes. Cet
ensemble est constitué près d’Ain Roua des unités allochtones de la nappe de Djemila (Lias à
l’Eocène) et celles de l’allochtone sud-sétifien du Djebel Anini (Vraconien-Cénomanien-
Turonien).
37
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
Figure II.9 : Carte géologique des environs de Kef er Rand (d’après Carte Géologique de
l’Algérie au 1/50000, Ain Roua)
38
Chapitre II Carrières à granulats étudiées
a. Stratigraphie
Les calcaires exploités dans les carrières de Kef er Rand appartiennent à la nappe de
Djemila et plus précisément aux formations calcaires de l’Éocène inférieur (Yprésien –
Lutétien inférieur) représenté en grande partie par des calcaires cristallins de couleur blanche
intercalés par de minces couches de marnes. On note également la présence de crevasses et de
karsts remplies d’argiles de couleur rougeâtre par les eaux de ruissellements.
c. Tectonique
Les couches très régulières de direction Nord-Sud ont subit d’importants plissement avec
des pendages qui avoisinent 40°. De nombreuses failles apparaissent également au nord de la
région. Une faille de direction Nord-Sud relativement importante traverse le gisement.
d. Hydrogéologie
Le gisement calcaire de Kef er Rand, fait partie du bassin hydrogéologique d’Oued Atteba,
cours d’eau alimenté par des ravines qui prennent leurs sources aux niveaux des formations
montagneuses limitrophes au site. Ces cours d’eau sont à sec en été, saison marqué par des
grandes sécheresses, et en crues en hiver à cause de chutes de neiges qui alimentent les
bassins versants de l’Oued Atteba et qui se déversent dans le barrage de Kherrata.
e. Réserves
39
Chapitre III
Etude expérimentale
Chapitre III Etude expérimentale
a) Préparation de l’échantillon
L’échantillon comprend au moins 15 kg de la classe granulaire 25-50 mm. Il est
ensuite lavé et séché à l’étuve à 105°C jusqu’à l'obtention de masse constante.
L’essai s’effectue sur 7000 g de granulats secs répartis de la façon suivante :
4200g de 25/40 mm.
2800g de 40/50 mm.
b) Exécution de l’essai
La prise d’essai est introduite dans le cylindre de la machine Deval, telle quelle pour
un essai Deval sec, ou avec 2,5 litre d’eau pour un essai Deval humide. On ferme le cylindre
en vérifiant son étanchéité et on lui fait subir 10 000 rotations à une vitesse comprise entre 30
tr /min et 33 tr/min.
Une fois l’essai achevé, l’échantillon est retiré du cylindre afin de le laver sur un
tamis de 1,6 mm puis de le placer dans l’étuve pendant 24 heures. La phase d’étuvage
terminée, on pèse le refus et le passant notés respectivement m’ et m.
41
Chapitre III Etude expérimentale
Les résultats de l’essai Deval des échantillons des quatre carrières sont résumés dans le
tableau suivant :
Tableau III.1. Résultats des essais Deval. Les numéros renvoient aux échantillons 1, 2 et
3
42
Chapitre III Etude expérimentale
Etant donné les faibles valeurs du Deval obtenu sur les échantillons de la carrière du
Djebel Gustar, des essais Micro-Deval ont été effectué sur ces mêmes échantillons afin de
vérifier les valeurs du Deval obtenus. Les résultats sont donnés dans le tableau III.2.
Tableau III.2. Résultats des essais Micro-Deval des échantillons de la carrière du Djebel
Gustar
Note : il existe une corrélation entre le Deval (D) et le Micro-Deval (MD). On peut
passer de l’un à l’autre à l’aide de la formule suivante :
80
D=
MD
Les résultats du MDE obtenus sont conformes à ceux que nous avions obtenus pour le
Deval.
43
Chapitre III Etude expérimentale
Nous avons réalisé l’expérimentation des essais Los Angeles avec l’aide d’un opérateur
du laboratoire géotechnique (Laboratoire des Travaux Publics de l’Est, Sétif), sur la base des
dernières normes françaises (NF P 18-573 Décembre 1990) éditée par l’AFNOR. Nos essais
ont porté sur la classe granulométrique 25/50mm.
a) Préparation de l’échantillon
Après tamisage de l’échantillon à sec sur chacun des tamis de la classe granulaire 25-
40-50, on lave le matériau tamisé et on le sèche à l’étuve à 105°C jusqu’à masse constante.
L’essai s’effectue sur 5000 g de granulats sec répartis de la façon suivante :
3000 g de classe 25/40mm.
2000 g de classe 40/50mm.
b) Exécution de l’essai
Après l’essai de granulométrie, les tamis sont choisis en fonction de la classe
granulaire du matériau (dans notre cas la classe granulaire est de 25/50).
On introduite dans la machine une masse M=5000 g de l’échantillon avec la charge de
boulets correspondant à la classe granulaire choisie (tableau III.2).
La machine effectue le nombre de rotation à une vitesse régulière comprise entre 30 et
33 tr /min. Les granulats soigneusement recueillis dans un bac sont tamisés sur le tamis de
1,6 mm.
Finalement le refus est lavé puis séché à l’étuve à 105°C jusqu’à masse constante.
m
LA * 100
M
où :
m = M-m’ : est la masse sèche de la fraction du matériau passant après l’essai au tamis de 1,6
mm.
44
Chapitre III Etude expérimentale
Les résultats de l’essai Los Angeles des échantillons des quatre carrières sont résumés
dans le tableau suivant :
45
Chapitre III Etude expérimentale
Figure III.1. Abaque de dureté relative globale (DRG) (d’après J.Alias ,1984)- Echantillons
de la carrière du Djebel Gustar-
46
Chapitre III Etude expérimentale
Figure III.2. Abaque de dureté relative globale (DRG) (d’après J.Alias ,1984)- Echantillons
de la carrière de Bou Adjil-
47
Chapitre III Etude expérimentale
Après un séchage préalable, le matériau est broyé dans le mortier afin d'obtenir une
poudre passant en totalité à un tamis d'ouverture de maille inférieure ou égale à 400µm. Le
séchage du matériau est poursuivi à une température de 105°C. Après homogénéisation, on
prélève deux prises d'essai de masse identique.
On introduit la prise d'essai, une fois pesée (de masse m) dans le flacon propre et sec.
On Met en place un système réfrigérant.
On Remplit le flacon et la burette d'eau distillée ou déminéralisée.
On Fait coïncider le niveau bas du flacon avec le zéro en partie haute de la
burette.
On Introduit environ 10 cm3 d'acide chlorhydrique concentré dans un tube à essai
placé dans le flacon (ou, selon le matériel utilisé, dans la tubulure latérale du flacon
au moyen d'une pipette à bout recourbé).
On Ouvre le robinet. On obture le flacon à réaction au moyen de son bouchon. La
tubulure qui traverse ce dernier est reliée à la partie supérieure de la burette.
On Règle le niveau du flacon sur le zéro de la burette.
On Ferme le robinet. On Met en contact l'acide chlorhydrique contenu dans le
réservoir du flacon ou dans le tube d'essai avec le matériau. Au fur et à mesure que le
dégagement gazeux exerce une pression sur l'eau de la burette, on fait coïncider, en
déplaçant le flacon, le niveau dans le flacon et la burette. On agite le flacon jusqu'à ce
que le niveau d'eau ne varie plus. On Attend 5 min environ et on place le flacon dans
le bac d'eau de refroidissement à la température ambiante.
Après équilibre de la température (environ 5 min), on amène les niveaux dans le
même plan horizontal, et on lit le volume Vb correspondant sur la burette. On Note la
température de la salle d'essai et, le cas échéant, la pression atmosphérique.
48
Chapitre III Etude expérimentale
On s'assurer que le gaz recueilli dans la burette ne contient pas d'hydrogène sulfuré
(H2S) à l'odeur très caractéristique. Ce serait un indice que la prise d'essai contenait
des sulfures. Si cela était le cas, il faudrait refaire un essai en ajoutant à l'acide
chlorhydrique quelques centimètres cubes d'acétate de calcium à 5 % afin de
neutraliser les dégagements gazeux parasites qui s'ajoutaient à ceux du dioxyde de
carbone.
Un dégagement gazeux ininterrompu et lent peut être dû au fait que le matériau est
constitué de carbonate double de calcium et de magnésium MgCa (CO3)2 (dolomite).
Dans ce cas, l'essai doit être poursuivi pendant au moins 15 min.
49
Chapitre III Etude expérimentale
En tenant compte des normes sur les ballasts adoptées par l’Algérie (Deval > 9 et Los
Angeles < 40%), les résultats des essais géotechniques que nous avons obtenus (tableaux
III.1, III.3 et III.4) ont donné des valeurs qu’on peut qualifiées de moyennes à médiocres
étant donné que toutes ces valeurs sont légèrement inférieures et parfois supérieures aux
limites supérieures acceptables fixées par les normes.
Les résultats des essais obtenus sur les échantillons des carrières de Bouadjil (Kef
Errand) et du Djebel Gustar sont relativement acceptables et conformes aux spécifications
exigées pour la production des granulats de ballast.
Quant aux résultats des essais obtenus pour les deux autres carrières (Adjel et Djebel
Youssef), on note une différence entre les valeurs des essais Deval qui sont relativement
acceptables compte tenu des normes adoptées par l’Algérie et certains pays, tandis que les
essais Los Angeles ont donnés des valeurs à la limite où qui dépassent les normes exigées.
Cette différences entre les deux essais (Deval et Los Angeles) peut s’expliquer par la
présence de fissures dans les échantillons analysées, ce qui peut avoir une grande influence
sur les valeurs du coefficient Los Angeles qui est très sensible à la présence de fissures dans
un échantillon, étant donné que l’essai Los Angeles vérifie la sollicitation des éléments du
ballast pas chocs.
En ce qui concerne la DRG, le critère de classement des granulats de ballast reste relatif
d’un pays à l’autre, ainsi pour :
La norme européenne : une DRG hors abaque (<6 et > 32) : le matériau est non
conforme et inutilisable ; et une DRG normative (de >6 à<32) : le matériau est
considéré comme médiocre, bon ou excellent ; un matériau avec une DRG>14, est
considéré comme excellent.
La norme américaine : une DRG hors abaque (<5 et >30) : le matériau est non
conforme et inutilisable ; une DRG normative (de >5 à < 30) : le matériau est
considéré comme médiocre, bon ou excellent ; un matériau d’une DRG>18, est
considéré comme excellent.
50
Chapitre III Etude expérimentale
Les DRG ont été obtenues uniquement sur les échantillons des carrières de Bouadjil et du
Djebel Gustar. Elles sont de qualités médiocres par rapport aux normes françaises et
américaines. Les DRG des échantillons des deux autres carrières sont hors abaque car les
valeurs de Los Angeles dépassent la limite supérieure fixée à l’abaque.
Afin de vérifier d’éventuelles relations entre les caractéristiques géotechniques entre eux
et avec la composition chimique (teneur en carbonate) des échantillons étudiés, nous avons
tracé des courbes de variations entre les coefficients Deval (sec et humide) et Los Angeles, et
entre les coefficients Deval (sec et humide) et Los Angeles et la teneur en CaCO3 des
échantillons (figure III.3 à III.7).
La première remarque est la corrélation évidente qui existe entre le coefficient Deval sec
et la teneur en CaCO3 des échantillons (figure III.5). La valeur faible du Deval sec (2,06) de
l’échantillon du Djebel Gustar est probablement du à la valeur relativement faible de la
teneur en carbonate (65 %) de cet échantillon.
Il en de même pour le coefficient Deval humide qui montre une corrélation avec la teneur
en CaCO3 (mis à part l’échantillon de la carrière Adjal qui montre une valeur anormalement
faible du Deval humide). Cependant l’augmentation de la valeur du Deval humide en
fonction de la teneur en carbonate est moins prononcée que dans le cas du Deval sec.
Cette corrélation est moins évidente entre le coefficient Los Angeles et la teneur en
carbonate des échantillons, ce qui indique que ce coefficient est plutôt sensible à d’autres
facteurs (comme la fissuration des échantillons) qu’à la composition chimique des roches.
Enfin, la corrélation entre les coefficients Deval et Los Angeles n’est pas très évidente
dans nos échantillons.
En conclusion, selon le tableau III.7 et les figures III.3. à III.7, les résultats des essais
géotechniques des échantillons de roches étudiés dans le cadre de notre étude, montrent que :
51
Chapitre III Etude expérimentale
Les valeurs du coefficient Los Angeles des échantillons des carrières de Bouadjil et
du Djebel Gustar sont acceptables par rapport aux normes algériennes et
américaines, tandis que celles des autres carrières ne sont pas acceptables compte tenu
des spécifications exigées.
Les valeurs du Deval sec des échantillons des carrières de Kef Errand et du Djebel
Youcef nous donnent des valeurs excellentes et conformes par rapport aux normes
algériennes et françaises.
Les DRG sont obtenues seulement des échantillons de la carrière Bouadjil et du
Djebel Gustar, et sont de qualités médiocres par rapport aux normes françaises et
américaines.
Il existe une corrélation entre les coefficients Deval (sec et humide) et la teneur en
CaCO3 des échantillons. Les calcaires pauvres en CaCO3 présentent une faible valeur
du Deval.
50
Coefficient Los Angeles
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20
Coefficient Deval sec
Figure III.3. Variation du coefficient de Deval sec en fonction du coefficient Los Angeles
52
Chapitre III Etude expérimentale
50
Coefficient Los Angeles
40
30
20
10
0
0 2 4 6 8 10
Coefficient Deval humide
20
Coefficient Deval Sec
15
10
0
60 70 80 90 100
CaCO3 (%)
Figure III.5. Variation du coefficient de Deval sec en fonction de la teneur en CaCO3 des
échantillons étudiés
53
Chapitre III Etude expérimentale
10
Coefficient Deval humide
0
60 70 80 90 100
CaCO3 (%)
50
Coefficient Los Angeles
40
30
20
10
0
60 70 80 90 100
CaCO3 (%)
Figure III.7. Variation du coefficient de Los Angeles en fonction de la teneur en CaCO3 des
échantillons étudiés
54
Essai Essai Deval DRG
Carrières Ech. Los Angeles
Valeur N.A NF N.am Valeur N.A N.F Valeur N.am N.E
(%) <40 <25 < 35 >9 >12
Ech 34.86 AC NAC Ac 7.68* 7 Médiocre
Bouadjil 1
Ech 33.60 Ac NAc Ac 18.06 Ac Ac 8 Médiocre
2
Ech - - - - 17.79 Ac Ac /
3
Ech 30.18 Ac NAc Ac 4.07* 9 Médiocre
Djebel 1
Ech 20.06 Ac Ac Ac 2.06 NAc 13.5 Moyenne
Gustar
2
Ech - - - - 3.20* /
3
Ech 41.16 NAc NAc NAc 4.33* /
1
Ech 46 NAc NAc NAc 12.7 Ac Ac /
Djebel
2
Youssef
Ech - - - - 13.60 Ac Ac /
3
/
Ech 40.8 NAc NAc NAc 3.5*
Adjal 1
Tableau III.7. Comparaison des valeurs de LA, Deval et DRG par rapport aux normes : algérienne (N.A), française (N.F), et américaine (N.am).
Ac: Acceptable ; NAc : Non acceptable. (*) : Deval humide.
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
(1) Le ballast est un élément important dans la constitution de la voie ferrée, et
les granulats utilisés comme matériaux de ballast doivent être de bonnes
qualités, répondant aux exigences et aux normes internationales.
(2) La construction de la voie ferrée Sétif-Jijel nécessitera pour le ballast
l’utilisation de granulats provenant des carrières de la région. Les carrières
étudiées dans notre travail exploitent des calcaires qui proviennent des
formations allochtones du domaine externe : nappes telliennes et allochtone
sud-sétifien.
(3) Les résultats des essais géotechniques que nous avons réalisés sur des
échantillons provenant des carrières de Kef Er Rand (Bouadjil et Adjel), du
Djebel Youcef et du Djebel Gustar montrent que ces échantillons
correspondant à des granulats de ballast de qualité moyenne à médiocre par
rapport aux normes algériennes, européennes ou américaines. Ceci peut
s'expliquer par la présence de fractures ou de fissures, ou bien de diaclases
au sein des roches étudiées, étant donné le contexte géologique très
complexe de la région (mise en place des nappes durant la tectonique
alpine).
(4) Il semble exister une corrélation entre les coefficients Deval (sec et
humide) et la teneur en CaCO3 des échantillons. Des études sur un grand
nombre d’échantillons de calcaire doivent être réalisées pour confirmer
cette relation entre caractéristiques géotechniques et teneur en carbonate.
(5) Il est préférable pour le ballast d’opter pour d’autres types de roches
réputés pour leurs bonnes qualités du point de vue géotechniques, à
l’exemple des roches magmatiques. Ces roches sont abondantes dans la
région de Bejaïa (roches magmatiques de la région d’Ouest Amizour) et de
Jijel (le massif d’El Aouana).
57
Bibliographie
Bibliographie
Aissat F., (2000). Propriétés géologiques du ballast utilisé par les chemins de fer
algériens. Mémoire PFE, ENP, Alger. 59 p.
Chanane L., (2008). Influence des qualités du ballast sur la circulation des
trains. Mémoire de Magister, ISFF, Alger. 60 p.
Leikine M., Gravelle M., Semroud B., (1988). Carte géologique détaillée de
l’Algérie au 1/50.000, feuille n°47 Oued Amizour.
58
Annexe
Annexes
60
Annexes
Echantillons de la carrière du
Echantillons à la sortie de la
Djebel Youcef après lavage au
machine Deval sec
tamis 1,6 mm. A gauche,
Deval sec; à droite, Deval
humide
Echantillons à la sortie de la
machine Deval humide
61
Annexes
62