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Olympique lyonnais

L’Olympique lyonnais (couramment abrégé en OL) est un club de football français


fondé en 1899 sous le nom Lyon olympique et qui acquiert le nom Olympique
lyonnais en 1950. Le club, basé dans le quartier de Gerland, est présidé depuis juin
1987 par Jean-Michel Aulas et l'équipe est entraînée par Claude Puel depuis le 18
juin 2008. Il évolue depuis 1989 en Ligue 1.

L'Olympique lyonnais évolue dans le Stade de Gerland et s'entraîne au centre Tola


Vologe, à Lyon. Il possède à son palmarès sept titres de champion de France, quatre
Coupes de France et une Coupe de la Ligue, ce qui en fait l'un des clubs les plus titrés
de France.

Le club connaît son apogée au cours des années 2000 avec sept titres consécutifs de
champion de France, ce qui constitue un record françaisnote 2, entre 2002 et 2008, une
Coupe de France et une Coupe de la Ligue. La section féminine du club a remporté
quant à elle le championnat féminin à huit reprisesnote 3. En 2007, les sections
masculines et féminines remportent chacune leur championnat de France, pour la
première fois dans l'histoire du football français. En 2008, l’Olympique lyonnais fait
mieux en remportant un doublé coupe-championnat.

Sur le plan international, le club participe régulièrement à la plus prestigieuse des


coupes européennes, la Ligue des champions. Après avoir été membre du G14,
organisation des clubs les plus importants et riches d'Europe, jusqu'à sa dissolution en
janvier 2008, il fait partie des fondateurs de l'association européenne des clubs

. Sommaire
• 1 Histoire
o 1.1 Repères historiques
 1.1.1 Création du club
 1.1.2 1950-1965 : premiers résultats nationaux
 1.1.3 1965-1987 : stagnation en milieu de tableau
 1.1.4 1987-2001 : arrivée de Jean-Michel Aulas
 1.1.5 2001-2008 : au sommet de la Ligue 1
 1.1.6 2008-2010 : Claude Puel et les podiums
o 1.2 Histoire du logo
o 1.3 Couleurs
o 1.4 Palmarès et distinctions
o 1.5 Records
o 1.6 Personnalités historiques du club
 1.6.1 Joueurs emblématiques
 1.6.2 Entraîneurs

Histoire
Repères historiques

Création du club

Le Lyon olympique est un club omnisports fondé en 1896, initialement issu de la


fusion du Racing club de Vaise et du Rugby club de Lyon, pour devenir le Racing
club3. Le club se dote d'une section football en 1899. Premier club du Lyonnais
qualifié en phases finales du championnat de France de football USFSA 1906, il
affronte l'Olympique de Marseille en huitièmes de finale3. Après un match nul deux
buts partout, les Lyonnais ne se rendent pas à Marseille pour rejouer la rencontre.
Éclipsé par le FC Lyon en 1908 et 1909, le Racing club, devenu le Lyon olympique
universitaire en 19103, retrouve le championnat de France en 1910. Écartant Besançon
sur un score de quatre buts à un, les Lyonnais s'inclinent par cinq buts à zéro face au
Stade helvétique de Marseille, en quarts de finale3. Le club est encore présent en
championnat de France USFSA en 1913 et se retrouve éliminé en huitièmes de finale,
par cinq buts à un, par Saint-Raphaël3. Le « LOU » évolue alors au stade des Iris en
attendant la fin de la construction du Stade de Gerland, finalement achevé en 19264.

Sous l'impulsion de Félix Louot qui investit une somme de treize millions de francsa 1,
le LOU rejoint les rangs professionnels en 1942 et enlève, avec deux points d'avance
sur Bordeaux, la poule sud du dernier « championnat de guerre » (Champion de
France Zone Sud(Lyon) qui affronte le Champion de France Zone Nord(Rouen))en
19455. La finale nationale du championnat oppose Lyon à Rouen. Les Rouennais
s'imposent par quatre buts à zéro. Malgré tout, ces bons résultats récoltés en temps de
guerre permettent au LOU d'être promu en Division 1 à la reprise de la saison 1945-
1946. Le club est présidé alors par Félix Louot, et est relégué en D2 à la fin de cette
saison6.

En mai 1950, des dissensions fortes7 entre les sections football et rugby du LOU
provoquent une scission entre ces deux sections. Les dirigeants du LOU préférant
mettre en avant la section rugby avec une activité universitaire plus répanduea 2. La
première réunion à la création du club a lieu le 19 mai 1950 à la Brasserie de la
République pour une annonce officielle le 23 maia 3 depuis le Café Neuf, un glacier
situé au bord de la place Bellecour. Le départ de la section de football professionnel
est effectif le 27 mai 1950 lorsque les statuts sont déposés en préfecture du Rhôneb 1.
Cette décision a eu lieue sous l'impulsion du Docteur Trillat et de Groslevin, Vitalis,
Marceau, Carrel, Daurensan et Maillet8. Cette dernière opte alors pour un nouveau
nom : l’Olympique de Lyon et du Rhône8. Le 31 mai 1950, la Commission de football
amateur du Lyon olympique universitaire se réunit pour demander le rattachement de
la section amateur au nouveau clubb 2. En réplique à cette guerre football-rugby, le
LOU a été interdit de football pendant deux saisons par la Ligue du Lyonnais et après
cette peine purgée, le LOU refonde une nouvelle section de football en son sein, créant
à l'occasion un nouveau club, avec nouveau numéro d'affiliation à la FFF, qui existe
aujourd'hui encore9.

1950-1965 : premiers résultats nationaux

Oscar Heisserer est le premier entraîneur de cette nouvelle structure. Il conserve donc
son poste de l'ancienne section football du LOUa 3. D'un point de vue économique, la
direction installée dans le quartier de la Part-Dieu lance un emprunt public pour
trouver les 15 millions de francs réclamés par la Fédération française de football. Lors
d'une réunion le 6 juin 1950, une décision stipule que « Tout prêt de 25 000 francs
donnera droit à une voix » est établiea 3. La semaine suivante, lors de la réunion du 12
juin, onze promesses de dons ont été effectuéesb 3. Le président Félix Louot investit un
million de francs, tout comme la paire Forest-Rochet. Le futur directeur sportif,
Marceau, investit quant à lui un million six-cent mille francsa 3. Le montant total des
engagements s'élève à 6 900 000 francsb 3. Le premier match officiel de l'Olympique
lyonnais en deuxième division a lieu le 26 août 1950 contre le Cercle athlétique de
Paris pour une victoire par trois buts à zéroa 3. Les débuts sont par ailleurs prometteurs
pour l'équipe puisqu'elle enchaîne une série de neuf victoires et un match nul lors des
dix premières journées de la saison 1950-1951a 4. Le titre de champion de France est
acquis après la victoire sur l'AS Monaco par trois buts à zéro dans le stade de Gerland
devant cinq mille spectateursa 4. Cette accession permet à la direction d'obtenir des
subventions municipales. Édouard Herriot alors maire de Lyon offre jusqu'à cent-mille
francs en 1954a 4. Lors de cette première saison, le 23 novembre 1950, l'association
Olympique lyonnais est crééeb 4. Elle a pour but de « promouvoir la pratique et le
développement du football et la création entre tous ses membres de liens d'amitié et de
solidarités ». Elle est affiliée à la Fédération française de football et permet notamment
le développement de la section jeune et la diffusion de bulletins et de publicationsb 4.

L'OL fait donc son entrée en première division en 1951 pour redescendre aussitôt en
deuxième division en 1952 après s'être classé à l'avant-dernière place8. Promus en
1954, ils débutent alors une longue présence en première division. Le club connait une
première période faste au milieu des années 1960, avec comme avant-centre vedette
Fleury Di Nallo.
Les Lyonnais atteignent la cinquième place en 1963 et même la quatrième place en
196410. Surtout, ils remportent le premier trophée du club cette année-là. Après avoir
échoué l'année précédente en finale face à l'AS Monaco, auteur du doublé Coupe-
Championnat11, ils parviennent à remporter la Coupe de France 1964 en battant en
finale les Girondins de Bordeaux par deux buts à zéro après avoir éliminé le RC Lens
en quarts de finale et le Valenciennes FC en demi-finales12.

Entrée principale du stade de Gerland

Cette époque est également celle des premières compétitions européennes. Les trois
premières participations sont difficiles et voient le club ne pas passer pas un seul tour
de compétition. Le club découvre l'Europe avec la deuxième édition de la coupe des
villes de foire en 1958. Les Lyonnais sont éliminés par l'Inter de Milan par un score de
zéro but à sept en match aller à San Siro et un partout au retour13. En 1960note 4, ils sont
battus par Cologne XI14, une sélection des joueurs de la ville de Cologne. Défaite par
trois buts à un en Allemagne, la victoire deux buts à un à Lyon ne suffit pas. Enfin en
1961, l'équipe est éliminée par Sheffield Wednesday15. Malgré une victoire par quatre
buts à deux au match aller, les Lyonnais s'inclinent par cinq buts à deux au retour.

En 1963, l'OL réalise son premier parcours en coupe d'Europe. Finaliste de la


précédente Coupe de France — et étant donné que le vainqueur, l'AS Monaco,
participe à la Coupe d'Europe des clubs Champions —, l'équipe fait ses grands débuts
en Coupe des Coupes16. Le club effectue un brillant parcours dans la compétition :
après avoir battu Boldklubben 1913 par deux fois trois buts à un, ils éliminent
l'Olympiakos par quatre buts à deux et une défaite deux buts à un au match retour.
Vient alors le premier exploit en quarts de finale face à Hambourg qu'ils éliminent
malgré un match nul un partout au match aller, grâce à une victoire par deux buts à
zéro au match retour17. En demi-finale, ils sont tenus en échec à Gerland par le
Sporting Club du Portugal par zéro à zéro avant d'aller chercher un match nul un
partout à Lisbonne17 mais la règle du but à l'extérieur ne sera mise en application que
quelques années plus tardnote 5. Ils doivent donc jouer un match d'appui à Madrid où ils
sont défaits par un but à zéro, laissant les Portugais aller en finale, qu'ils gagnent face
au MTK Budapest17. Cette première épopée européenne ne se reproduit pas lors de
l'édition suivante où ils sont éliminés dès le premier tour par le FC Porto sur des scores
de trois à zéro, puis un but à zéro18.
1965-1987 : stagnation en milieu de tableau [modifier]

Aimé Jacquet entraîneur de 1976 à 1980

Sixièmes en 1965, les Lyonnais retrouvent les années suivantes la monotonie du


milieu de classement10. En 1967, une deuxième victoire en Coupe de France19, grâce à
un succès par trois buts à un face à Sochaux en finale, leur permet de retrouver la
Coupe des Coupes dans laquelle ils éliminent Aris Bonnevoie par deux victoires
conclues sur des scores de trois buts à zéro et deux buts à un ; puis Tottenham par une
victoire un but à zéro et une défaite trois buts à quatre ; avant de tomber encore une
fois face à Hambourg, en quarts de finale. Les deux premières rencontres ayant été
remportées par deux buts à zéro par l'une et l'autre des équipes, un match d'appui a eu
lieu avec une victoire de Hambourg par deux buts à zéro20.

L'année suivante, ils effectuent un bref parcours en Coupe des villes de foire, contre
deux clubs portugais, Coimbra et le Vitória Setúbal FC. Ils franchissent le premier tour
grâce au tirage à la pièce, chaque club ayant remporté son match à domicile un but à
zéro. Les trois dernières saisons des années 1960 voient l'Olympique lyonnais rester
dans le milieu de tableau, et échouer chaque année en huitième de finale de la coupe
de France.

Un nouveau cycle démarre au début des années 1970. Les Lyonnais, dirigés par Aimé
Mignot et renforcés par Bernard Lacombe, Serge Chiesa ou encore Raymond
Domenech, atteignent la cinquième place en 197221 et se placent pour la première fois
de leur histoire sur le podium du championnat de France en 1974 et 197521, loin
derrière l'ASSE, champion de France ces deux années-là. Ils remportent l'édition 1973
de la Coupe de France en battant en finale le FC Nantes 2 buts à 122, les empêchant du
même coup de réaliser le doublé Coupe-Championnat qui leur était promis23. Le club
commence dès lors à devenir un habitué de la Coupe des Coupes dont il atteint encore
les huitièmes de finales en 197424. Malgré ces coups d'éclat, jamais l'OL n'est en
mesure de se mêler à la lutte pour le titre.

L'OL a de profond problèmes financiers en 1977 car le monde professionnel instaure


les contrats dit « à temps » qui oblige les clubs à être propriétaire de ses joueurs en
leur versant un salaire mensuelb 5. La masse salariale étant de 4,9 millions de francs en
1976, l'OL n'a pas les moyens financiers suffisants, il possède un passif de cinq
millions de francsb 5. Pour survivre, le club est donc obligé de vendre, et cela
commence avec le départ de Raymond Domenech à Strasbourg pour 600 000 francs,
et la proposition de l'OL à ses joueurs de diminuer les salaires. En 1978, c'est Bernard
Lacombe qui est obligé de quitter le club pour 1,6 millions de francsb 5.

À la fin des années 1970, le cycle s'achève et l'équipe retrouve les dernières places du
championnat avec notamment une 18e place en 1980 qui lui fait frôler la relégation21.
Un barrage victorieux face à Avignon, grâce une victoire par six buts à zéro au match
aller et une défaite quatre buts à deux au retour, sauve pour un temps la situation. La
saison suivante, l'ASSE remporte son 10e titre de champion. Jamais la célèbre phrase25
prononcée par le président des Verts dans les années 1970, Roger Rocher : « En
matière de football, Lyon a toujours été la banlieue de Saint-Étienne » n'a eu autant de
sens qu'à cet instant. Finalement relégués à l'issue de la saison 1982-1983, les
Lyonnais, qui détiennent alors le record de la plus longue période consécutive dans
l'élite avec vingt-neuf saisons25, commencent un long purgatoire de six ans26.

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