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EYROLLES
Collection dirigée par Anne Ghesquière •
Relevez le défi que vous propose
Christine Lewicki:
Osez devenir
celui ou celle
que vous voulez
vraiment être !
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Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
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w En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou
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0 partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit. sans autorisation
N de l'éditeur ou du Centre français d'ex ploitation du droit de copie, 20, rue des Grands
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.µ Augustins, 75006 Paris.
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> © Groupe Eyrolles, 2014
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0 978-2-212-55842-5
u ISBN :
CHRISTINE LEWICKI
4 principes fondamentaux
pour arrêter de vivre sa vie
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à moitié endormi
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EYROLLES
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REMERCIEMENTS 7
AVERTISSEMENT 9
INTRODUCTION 11
!=ONDATIONS 15
• J'active ma réceptivité 16
• Je m'ouvre aux possibilités 19
• Un cocktail détonnant �1
• Je change mes requêtes �6
Conclusion
77
!
Ce qu'il faut savoir 78
• Je suis acteur et créateur 81
Je vis ma vocation 8�
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• Je prends exemple sur des personnes inspirantes 87 "'
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·J'ose agir 9� '
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• J'ose /'imperfection 96 ,,,.
4 WAK[;: U P !
l=aites votre chemin ! 10::?
• Choisissez une mission qui vous dépasse 10::?
• !=ixez-vous des objectifs à la hauteur de vos ambitions 111
• Lancez-vous de nouveaux challenges
• Créez votre tableau de vision
137
Conclusion 166
0 • Créez de l'espace pour vous reconnecter avec votre force de vie ::?08
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w • Adoptez une discipline quotidienne ::?15
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Conclusion
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SOMMAIRE 5
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REMERCIEMENTS
Je suis pleine de gratitude pour le soutien, l'amour et la sagesse de toutes les
personnes qui ont énormément contribué à ma vie et à la maturation du travail
Wake-Up, qui ont bien voulu partager gracieusement leurs histoires. Votre
riche et celui-ci n'aurait pu arriver entre vos mains sans la riche expertise et
forme et en valeur mes propos (votre patience a été vitale pour mener à bien
éditions Eyra/les qui contribue grandement à ce que mon message puisse être
partagé avec le monde. Sans votre engagement et vos efforts, tout cela ne
Je tiens aussi à remercier Anne Ghesquière qui m'a ouvert les portes du monde
Je voudrais aussi remercier mon mari Philippe et mes trois filles Anna, Alice et
Domitille, qui ont fait preuve d'une immense patience et qui m'ont entourée
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"" J'ai écrit ce livre avec mon cœur, j'espère qu'il vous plaira.
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Ol 0 Christine
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R�M�RCl�M�NTS 7
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AVERTISS EMENT
e trava i l q u e j e vous p ropose d a n s cet ouvra g e est u n
trava i l d e développement personnel. Certa ins d'entre vous
se sentiront i n s p i rés d'en a p p l i q uer tous les princi pes, et
d'autres choisiront les approches q u i leur convi e nnent le
m ieux à ce moment de leur vie. À chacun d e prendre dans
ce l ivre u niq uement ce qui lui convient et ce qui l u i permet d'avancer,
et de la isser de côté ce q u i ne l u i s e m b l e pas ada pté, pour l u i ,
sans jugement n i c u l pa b i l ité. Toute démarche d e déve l o ppement
personnel ne se fait pas sans efforts car elle nécessite parfois d e
dépasser nos plus grosses l i m ites pour oser récolter les preuves q ue,
malgré nos croyances, rien ne peut nous empêcher de vivre notre vie
plei nement révei l lés avec bri l l ance, puissance et authentic ité.
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AV�RTISS�M�NT 9
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INTRODUCTION
ous vivons dans une société très perturbée q u i semble
avoir perdu ses repères. La négativité a tout envahi et un
grand nom bre de personnes vivent leur vie dans un état
de demi-sommeil, à errer sans horizon et trop souvent
malheureusement sans espoir. La p l u part d'entre nous
vivons notre vie avec les mêmes pensées et les mêmes habitudes
q u i nous ont été transmises par notre éducation, notre cu lture et la
société . . . Et nous su ivons le courant en faisant tout notre poss ib le
po ur être conformes à ce que l'on attend d e nous, débordés mais à
moitié endormis car, au fond, nous n'osons pas être vraiment vivants ...
jusqu'au jour de notre mort.
Nous vivons dans une époque où nous avons accès à tout le savoir
du monde en quelques cl i cs de souris. Nos besoins basiques sont
satisfaits, nous avons à manger dans nos assiettes, un toit au-dessus
de nos têtes, nous avons une télévision, une voiture et une multitude
de gadgets pour améliorer notre qual ité d e vie. Les pays n'ont p l u s
de frontières et n o u s avons la l i berté e t la poss i b i l ité d e visiter le
monde. Nous vivons dans un monde d'opportunités. Nous partons
en vacances, bénéficions d'un système médical qui nous permet tous
d'avoir accès aux soins . . . Nous sommes hyper connectés les uns a u x
autres grâce a u x réseaux sociaux, e t pourtant, à la f i n de la journée,
nous nous sentons vidés. Nous possédons un maximum d e choses,
avons m i l l e et une activités à faire, et pou rtant, nous ne nous sentons
toujours pas remplis.
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0 Notre société est de p l u s e n p l u s a b o n d a nte m a i s force est d e
""
@ w
"' constater que cette abondance matérielle masque u n vide i ntérieur.
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Ol 0 Nous sommes de p l u s en p l u s connectés aux autres mais final ement
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I N TRODUCT I O N 11
nous nous retrouvons décon nectés d e nous-mêmes et de ce q u i
nous ani me.
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finalement trop souvent nous renonçons. Nos élans
<lJ sont arrêtés net par des « oui mais ... ». I l faudrait être
0
1....
> réa l i ste, il faudrait être ra isonnable, il faudrait retenir nos
w
"<j" rêves et nos projets (ou les reporter à plus tard) et affronter « la
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0 d u re réa l ité de la vie ». "'
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...... Alors pour échapper à tout cela, nous cherchons par tous le s moyens "
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Ol à nous « d i stra i re » pour un peu o u b l ier ce sentiment de l i m itation
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12 WAK� UP !
et de non-réa l i sation. Nous fuyons derrière nos écrans de télévision
ou le nez dans nos téléphones portables. Nous préférons voir la v ie
des autres défi ler sur l es réseaux sociaux ou cu ltiver le fantas me
de partir loin en vacances, e t nous comblons nos manques par des
achats parfois désabusés.
Le constat final est que beaucoup trop de personnes sont aujourd ' h u i
enfermées d a n s u n monde d e l i m itation et de peur. E t pourtant nous
ne pouvons pas nier que nous vivons bel et bien dans u n monde
d'opportunités.
vi
<lJ À travers ce l i vre, je souha ite partager avec vous quatre principes
0
1....
fondamentaux que je remets sans cesse au cœur de ma vie, q uatre
>-
w pil iers q u i m'ont permis ces dernières an nées d'avoir l'audace de me
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.-t créer une vie (extra)ordinaire tout en étant a u final - comme nous
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tous - une personne plutôt ord i n a i re.
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I N TRODUCT I O N 13
Ces g ra nds pri ncipes, je les applique moi-même tous les jours de
ma vie et i l s me permettent d e développer ma performance, ma
créativité, ma réussite et mon plaisir.
Ce l ivre, je l'écris pour moi et pour vous. S'il vous touche, partag ez- le
avec vos amis et venez me retrouver sur mon blog pour échanger
(www.c hristinelewicki.com).
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14 WAKt: UP !
FONDATIONS
e sais qu e vous êtes sûrement curieux d e d écouvrir les
fameux quatre princ ipes fondamentaux et d e voir comment
ils peuvent vous aider dans votre vie.
Pour être honnête, je crois vrai ment que si vous n'essayez pas d e
mettre ces deux ingrédients a u cœur d e votre vie, i l n e sert à rien
que vous continu iez à l i re le reste de ce livre, car il ne vous sera pas
possible d'en appliquer les principes d e man ière durab le. Vous al lez
peut-être (je l'espère) passer un bon moment à me l i re, mais ces deux
ingrédients dont je vais vous pa rler mai ntenant sont incontournables
pour pouvoir recevoi r, transformer et ancrer dans votre vie et votre
quotidien ce qui est écrit dans ce l i vre. Sans ces i n g rédients, vous
vi risquez de retourner sans plus atte nd re à vos vieux schémas de
<lJ
0
1....
fonct i o nnement. Combien d e livres d e développement perso n n e l
>- sont en tra i n de prendre la poussière sur vos étagères e t dont vous
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.-t avez oublié 95 % du contenu ?
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w Pour util iser une i mage qui me vient en tête au moment où j'éc ris
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-, ces l i g nes, ne pas i ntégrer ces deux éléments serait comme s'acheter
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!=ON DATIONS 15
une belle voiture pour voyager, mais s'i nsta ller dans un lotissement
entouré de murs q u i vous empêchent d e sortir.
* 'active ma réceptivité
Votre récept iv ité, c'est votre capa cité à recevo ir ce q u e ce l i v re
peut vous apporter. C'est aussi votre capacité à entendre et ne pas
ignorer les messages ou les idées q u i vont remonter à la su rface d e
votre conscience a u fil de votre lecture. Cela commence par l e fait
d'écouter votre âme, votre source intérieure, et laisser votre i ntuition
et vos bel l es i dées entrer dans votre cœur et dans votre cerveau
pour leur permettre d'enregistrer et de vraiment prendre en compte
tous les mystères et toutes les possibil ités q u i vont se révéler à vous
pendant la lecture de ce l i vre (et ensu ite pendant tous les autres
jours de votre vie).
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16 WAK� U P !
Tout au long de la lecture d e ce livre, ayez avec vous u n petit carnet
q u e vous aurez pris le temps d e c h o i s i r. Vous pouvez, si vous l e
vou l ez, l 'appeler votre Carnet de p épites. A i n s i q u a n d u n e b u l l e
remonte, quand u n e phrase q u e vous l isez vous touche particuliè
rement, notez-la dans votre Carnet de pépites. En étant dans votre
carnet, e l l e aura déjà moins de chance de d i sparaître q ue si e lle reste
dans votre tête. Attention à ce q ue votre Carnet de pépites reste u n
carnet de pépites. N e notez pas votre liste d e course o u l e numéro
de téléphone du dentiste dedans ! Notre tête est tellement pleine
1 / ; ;
d'autres choses « urgentes » (en généra l ce sont des choses
\\ \ \
à fai re), que nous avons en effet tendance à oublier les
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choses « i mportantes » (comme nos grandes idées).
Ce carnet sera votre lieu « sacré » où vous pourrez "-
prendre note, capturer et enregistrer toutes ces "-
"-
choses bel les et grandes q u i vous font vi brer.
«Lorsque vous
--
Sachez que si, à la lecture de ce l ivre, quelque
-
êtes réceptif, vous
chose vous parle ou vous touche, ce n'est pas
laissez les miracles
par hasard. Ce n'est pas parce que j'écris bien
ou parce qu e ce q u e j'écris est i ntell igent ! -
se produire. »
Non, si quelque chose vous touche, c'est parce
SHAJEN Jov AZIZ ET
que cela vient titi ller q uelque chose q u i est en
DEMIAN LICHTENSTEIN
vous et q u i demande à être révélé. Si ça vous
i nterpel l e, al ors c'est que c'est i mportant et q u ' i l
\ \\
ne faut pas l 'i gnorer. Ces bul les q u i remontent sont
I I 11 \ \
précieuses car el les portent en e lles les trésors d e ce
que vous voulez vraiment pour vous-même. Alors soyez
à l'écoute et à l 'affût des bul les et des pépites, et notez-les
dans votre carnet.
vi Trop souvent no us ne sommes pas réceptifs à ces pépites. Dès
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0
1...
qu'el les s u rg issent, nous les i g norons ou nous les rejetons sous
>-
w prétexte que ce n'est pas possible, que nous ne sommes pas capabl es,
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0 que c'est n'i mporte quoi, qu e ce n'est pas réa l i ste ou ra isonnable. Je
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voudrais vous i nviter à renverser cette tendance e t à a u contraire
@ w
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....... Q vous serv i r de votre pet ite vo i x négat ive comme u n i n d i cate u r
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Ol 0-,
·;:::: 0 q ue, sous vos l i mites, s e cache u n e pépite. Si vous avez u n e idée et
>- <9
a.
0
u
i=ON DATIONS 17
q u'immédiatement derrière vous vous retrouvez à penser q ue « c'est
vra i m ent n' i mporte q u o i », alors soyez en a l erte ! Ce « n'i mporte
quoi » est un ind icateur qu e vous êtes en train de toucher du doigt
q uelque chose d ' important pour vous. En effet, ne pensez-vous pas
q ue, si votre idée était médi ocre, petite, confortable ou sans impor
tance, vous n'auriez pas besoin d e la rejeter ou de la d i m i nuer ? Si
vous la rejetez, si vous cherchez à la nier, c'est que quelque part vous
avez peur. Si l'enjeu était sans importance, alors vous n'auriez aucune
raison d'avoir peu r. S i vous avez peu r, c'est que c'est i mportant. Je
vais répéter cela : si vous avez peur, c'est q ue c'est important.
Quand vous êtes récept if, vous arrivez à voir et entendre les opportu
nités. Vous êtes en alerte co mme u n animal à l'affût et vous arrivez à
sentir les choses, vous arrivez à voir ce q u i ne se voit pas forcément
à l'œil nu ou à voir ce q u i est important dans la masse des choses
qui vous entourent.
Être réceptif, c'est se lever le matin curieux et en a l erte pour recevoir
ce que la vie va nous donner. En activant notre réceptivité petit à
petit, nous nous retrouvons face à d e plus en plus de coïncid ences
et de plus en p l u s d'oppo rtun ités d e vivre notre vie plei nement
réve i l l és et enga gés. S i n o u s n e sommes pas réceptifs, n o u s ne
pourrons n i voi r, ni entendre, ni sentir ce q u i est possible pour nous,
et nous resterons coi ncés dans une réa l ité qui ne nous convient pas
forcément car nous ne saurons pas comment faire autrement.
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Ol que ce n'est pas faci le. Cela demande de la pratiq ue. C'est aussi et
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18 WAK � UP !
surtout u n choix profond de « perspective », mais je vous encourage
vraiment à essayer et vous verrez que c'est mervei l leux.
Votre ouverture aux possi b i l ités est importante je pense, car si vous
êtes en tra in de l i re ce l i vre, c'est q u ' u n e part de vo us a envie d e
vi reprendre sa vie e n m ai n. Vous sentez bien que vous êtes en tra i n d e
<lJ
0
1....
vivre votre vie à moitié endormi et vous avez envie d'être pleinement
>-
w réveil lé. Pour reprendre votre vie en main, vous avez envie d e ne plus
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.-t fonctionner en pilote automatique et vous voulez faire des choix plus
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conscients. Or pour pouvoir faire des choix, il faut d'abord accepter
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,'.)_ que vous ayez le choix ! S inon vous ne pourrez rien choisir ! C'est
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Ol 0 pourquoi, au fil de votre lecture, je veux vous inviter à vous ouvrir
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a.
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!=ON DATIONS 19
à la possi b i l ité q u ' i l y a quelque chose de puissant et de bril lant e n
vous q u i est prêt à être révélé.
Je sais que ce n'est pas toujours évident. Certains d'entre vous sont
peut-être dans une phase de leur vie où vous vous sentez plus fragiles
Vl
<lJ et vulnérables. Si vraiment vous vous sentez complètement meurtri
0
1....
> par la vie et coi ncé dans vos blessures, a l ors ce n'est peut-être pas
w
'<j" le mei l l eu r moment pou r vous de l i re ce l ivre. Il est peut-être plus
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0 important que vous preniez le temps de prendre soin de vous d'abord, "'
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@ et q ue vous trouviez la bonne personne q u i a les outils adaptés pour >,
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....... <lJ
"
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..c vous accompagner ( un médecin, un psychiatre, un psychologue ... ) . -,
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20 WAK� U P !
Mais si vous vous sentez prêt à affronter vos l i m ites, à sort i r de votre
zone de confort et à prendre votre vie en main, alors je voudrais vous
demander de vous engager à ne pas fermer la porte a u x possi b i l ités
q u i vont émerger q uand vous a l lez l i re ce livre. Autrement ce serait
fra nchement du gâchis.
* n cocktail détonnant
Q u a n d vous c o m b i nez votre récept i v ité e t votre ouvertu re a u x
poss i b i l ités, a l ors vous pouvez vous ouvrir a u x « possi b i l ités des
poss i b i l ités ».
Je tiens à vous préve n i r aussi q ue s'ouvrir aux possi b i l ités, c'est aussi
accepter que ce q u i va devenir possible pour vous (suite à la lecture
de ce livre) n'est peut-être pas ce que vous aviez prévu !
N
0
"" ]'avais essayé, raté, recommencé, douté. Je m'étais longtemps comparée
@ w
"'
.......
..c ,'.)_
-,
0
aux autres (et sentie moins bien qu 'eux). Pendant longtemps, je m 'étais
Ol 0
·;::::
>- <9 sentie petite, nulle et insignifiante. ]'avais passé plusieurs années à
a.
0
u
i=ON DATIONS 21
tourner en rond, mais à la date de ce séminaire, cela faisait environ
dix-huit mois que mon cabinet de coaching prenait enfin forme, que je
développais une réelle clientèle et queje générais enfin des revenus décents.
]'accompagnais (et je le fais toujours) des experts à s 'affirmer à travers
toute une série de programmes individuels et de groupes. Ma clientèle
était locale et je commençais à être connue sur le marché californien.
Mon mari travaillait aussi d 'arrache-pied pour développer son activité
aux États- Unis et, après plusieurs années de galères, nous étions enfin en
train de récolter lesfruits de notre travail. Nous commencions toutjuste à
sortir la tête de l 'eau. Tout commençait à rouler et je m 'étais inscrite à ce
séminairepour allerplus loin etpousser le développement de mon activité.
Ce jour-là, je me retrouvais donc seule sur ma chaise au milieu d 'une
salle de cent cinquante personnes. Tim Kelly nous demandait de suivre
les étapes d 'un exercice pour nous aider à connecter notre entreprise avec
notre vocation (purpose en anglais). Je trouvais l 'idée de donnerplus de
sens et deprofondeur à mon business très intéressante, alorsje notais mes
réponses aux questions de Tim Kelly aufur et à mesure dans mon carnet.
Alors que l 'exercice avançait, j'ai commencé à sentir une grosse boule
dans mon ventre. Au fur et à mesure de ses questions, je me retrouvais à
écrire des choses sur mon carnet qui n'allaient pas du tout dans le sens
que j'avais prévu et qui, même, chamboulaient tous mes plans. Toutes
mes réponses semblaient m 'indiquer que ma vocation était de travailler
avec la France. A priori l 'idée n'était pas forcément mauvaise mais,
moi, cela ne me convenait pas du tout. ]'avais passé tellement de temps
à développer mon activité aux États- Unis, je commençais tout juste à en
profiter, je me versais enfin un salaire. ]'avais passé tellement de temps à
Vl
<lJ tourner en rond, il n'était pas question que je recommence tout. Personne
0
1....
> ne me connaissait en France. Je n'avais pas de site Internet français, je
n'avais rien à proposer aux Français. nfaudrait tout recommencer à zéro,
w
'<j"
.-t
0 il n'en était pas question. "'
<lJ
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@ >,
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<lJ
....... Alors que l 'exercice continuait, je me retrouvais à résister et j'essayais "
0
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Ol
·;:::: d'orienter mes réponses pour qu 'elles prennent le sens que je voulais. Le
>
a.
0
u
22 WAK� U P !
sens qui me semblait être le bon sens pour moi et mafamille. Et pourtant,
alors que je résistais, je commençais à comprendre que si je voulais faire
cet exercicejusqu 'au bout, je devais baisser ma garde et laisser tomber mes
barrières. Je devais en profiterpour oser explorer ce qui était en moi et qui
demandait à être révélé.
Et c 'est ainsi que je me suis retrouvée à la fin de l'exercice debout devant
toute la salle avec le micro dans les mains, pour déclarer que ma grande
découverte (suite à cet exercice) était de contribuer à changer l'état d 'esprit
français en commençant par changer mon propre état d 'esprit sur la vie.
]'avais le souffle coupé, les bras m 'en tombaient. Comment faire pour
tout recommencer ? Pourquoi tout recommencer ? Ce fut un tel effort de
développer mon activité aux États- Unis. Et mon mari et mes enfants, ils
ont leur vie ici. Je n'ai pas prévu de déménager! Et puis, franchement,
contribuer à changer l 'état d 'esprit des Français en me changeant
moi-même, franchement«c 'est n'importe quoi », et puis ce n'est pas un
business. Je ne vais jamais réussir à générer des revenus d 'un truc aussi
dingue. Une petite voix dans ma tête me disait :«Pour qui tu teprends! »,
et surtout«que vontpenser les autres ? » D 'ailleurs au moment où j'écris
ces lignes, je suis toujours inquiète de ce que les autres (y compris vous
lecteurs !) peuvent penser.
Et pourtant, ce jour où j'ai osé être réceptive à ce qui voulait se révéler à
travers moi (même si ce n'était pas du tout ce que j'avais prévu) fut le
tournant de ma vie.
Ensuite des «miracles » ont commencé à se produire. Pendant ce même
séminaire, j'ai entendu parler du livre d 'Edwene Gaines, Les 4 lois de
la prospérité (voir Bibliographie, p. '.4'.43), qui proposait de ne pas râler
vi
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0
1....
>- pendant '.41 jours. Je me suis sentie profondément vibrer à la découverte
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de cette idée, alors j'ai choisi de ne pas l 'ignorer. ]'ai choisi d 'entendre
0 "'
V>
(réceptivité) cette chose qui me faisait vibrer et, lorsqu 'un soir, quelques
N
0
""
@ w
"' moisplus tard,je me suis retrouvée épuisée sur mon lit àprendre conscience
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0 que j'avais râlé toute la journée, j'ai eu comme un déclic, etje me suis dit
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
!=ON DATIONS 23
queje devais relever ce challenge dans ma vie, pour moi et pour mafamille.
Toute l 'aventure de J'arrête de râler (voir Bibliographie, p. 223) a
commencé là. rai débuté mon challenge et le mêmejourj'ai ouvert un blog
enfrançais pourpartager en vidéo avec mes amis mon cheminement vers le
changement. À ma grande surprise, les vidéos de mon blog ontfait le tour
des réseaux sociaux en seulement quelques jours, et avant que je puisse
m'en rendre compte, j'avais des milliers de visiteurs qui voulaient suivre
mon histoire et commencer eux aussi le même challenge. Les journalistes
ont commencé à me contacter et ma vocation est devenue réalité comme
par magie. Le blog a donné naissance un an plus tard à un livre.
Aujourd'hui, à l 'heure oùje vous écris, le livre est devenu un best-seller en
développement personnel. Il est sur le point d 'être édité en format poche
et je fais des conférences en entreprises et dans toutes les villes de France
pourparler de mon histoire.
(Vous pouvez visiter le blog www.jarretederaler. com pour retrouver toute
cette aventure.)
D 'a i l l eu rs, pour vi vre p l e i nement révei l l és, nous a l lons sûrement
devoir faire des choses que nous n'avions absolument pas prévues.
Des choses peut-être même inconforta bles car nous devrons sortir
Vl
<lJ de notre zone de confort et lâcher ce que nous conna issons ou ce
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1....
> que nous croyons ra isonnable.
w
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.-t Quand nous fi l t rons les poss i b i l i tés par rapport à notre zone d e
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N confort, nous nous l i m itons (comme lorsque j e voulais ig norer mes 0
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....... réponses lors de mon sém inaire). <lJ
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24 WAK � U P !
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Q u a n d n o u s fe r m o n s l a porte
""-""
"
aux c h oses que no u s vo u l o n s « L'homme devient souvent
v ra i m e n t fa i r e p a r c e q u e
ce qu'il croit être. Si je
continue à me dire que je ne
c e l a n o u s fa i t p e u r, a l o r s
no us passons à côté d e l a
peux pas faire une certaine chose,
-
p u i s s a n c e d e n otr e v i e .
-
D ' a i l l e u r s , j e re m a rq u e il est possible que je puisse finir
souvent que l a pu issa nce
de notre vie est justement
par devenir vraiment incapable
de l'autre côté de la peu r. de la faire. Au contraire, si j'ai la
Vous ne pensez pas ? - conviction que je peux la foire, je
O u i , n o u s avons t o u s e n vois sûrement acquérir la capacité
no us une puissance e t une de la faire, même si je ne peux
force i n croya b l e ( o u i vo u s
a u s s i ! ) , m a i s b i e n s o u ve n t
pas l'avoir dès le début.»
n o u s n e s a i s i s s o n s pas l e s MAMATMA GANDMI
opportunités, nous n e voyons pas
ce q u i est possi ble pour nous car
no us sommes enfermés d a n s notre
zone de confort. I I I
Aujourd'hui, je voudrais vous inviter à bien consi-
dérer votre zone de confort et à être attentif à ce qu'el le
ne soit pas en réa l ité votre zone d e médiocrité. En restant dans ce
que vous connai ssez, ce que vous maîtrisez ou ce q u i vous semble
confortab l e (ou ra isonnab le), vous l i m itez votre v ie et vous v ivez
peut-être à moitié endormi.
"','.)_
0
.......
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0-,
@ w
Souvenez-vous, c'est e n écrivant u n l i vre q u 'on devient a u t e u r,
..c
Ol 0 en montant sa propre entreprise q u 'on devient entrepre neur, e n
·;:::: <9
>-
a.
0
u
i=ON DATIONS 25
décrochant sa promotion qu'on devient manager... N e laissons pas
les circonstances ou le présent l imiter notre devenir. Arrêtons de nous
empêcher de voi r les poss i b i l ités et d e saisir les opportun ités. I l est
temps que nous acceptions q ue c'est justement en sortant de notre
zone de confort que nous pouvons activer nos talents, nous dépasser
et révéler la nouvelle version de nous-mêmes.
0
..c -,
0
g
Ol
·;::::
>
a.
0
u
26 WAK � UP !
plus de nous corriger, mais de nous révéler tous les jours davantage.
Je voudrais vous inviter à les noter dans votre Carnet de pépites.
0
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Ol 0
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a.
0
u
28 WAK� U P !
Ava nt d'écrire le livre, c'était en effet i mporta n t pour moi de valider
q u e ces quatre pri n c i pes, qui m'a i da ient moi, pouva i e n t a ussi
s'appliquer à d'a utres. Le résultat de ce sémina ire fut époustoufla nt
(vous trouverez de nombreux témoignages sur www.chri stinelewicki.
com/wa ke-up). Les participants ont joué le jeu jusqu'au bout et grâce
à leur ouverture et leur authentici té, nous avons pu ensemble co-créer
de la magie. À l'issue de ces troi s jours, j'ai su q u'il falla i t que j'ose
mettre tout cela dans un livre pour le rendre plus a ccessible. S i bien
qu'aujourd'hui, je suis en tra i n d'écrire ce livre pour vous et je prépa re
les nouvelles versi ons de ce séminaire sur plusi eurs continents d e
notre belle planète !
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C � Q U ' I L FAUT
S AVO R
Savez-vous que nous avons tous en nous de la brillance et que vous
avez été mis sur cette terre avec des dons qui vous sont uniques ?
En effet, nous avons en nous certaines habilités ainsi qu'une richesse
intérieure qui nous est propre, et la vie nous donne une merveilleuse
opportunité de les partager.
* 'active ma brillance
Nous avons pris l'habitude de mettre en avant les compétences que
nous avons acquises durant nos études ou grâce à notre expérience
professionnelle, mais je voudrais aujourd'hui vous inviter à réaliser que
nos dons sont bien plus vastes que ceux répertoriés dans des grilles
de compétences professionn elles bien pensées, et c'est justemen t
pour cela que bien souvent nous leur accordons peu d'importance
(comme si ces dons devaient être d'abord reconnus par la société
pour avoir de la valeur à nos yeux).
0
..c -,
g
Ol 0
·;::::
>
a.
0
u
32 WAK� U P !
Nos dons sont variés. Aussi variés qu'il existe d'êtres vivants sur cette
terre ! Quand je parle de don, j'aime bien a u ssi parler de zone de
génie ou de sweet-spot. J e mets sous ces mots toutes ces choses ou
ces situations qui activent le meilleur de nous-mêmes a pparemment
sans effort. Ces situations où nous pouvons « être génia ux » car nou s
a vons su nous libérer de notre carcan et nous nous sommes donné
la permission d'être tout simplement nous-mêmes.
Peut-être que vous vous servez déjà de votre brilla nce, ou peut-être
que vos talents ne sont pas a ujourd'hui exploités dans votre vie car
vous êtes trop occupé à rentrer dans le moule des compétences
officiellement reconnues par la société.
0
""
nommer mes talents, pour accepter leurs valeurs, et surtout pour
@ w
"'
....... ,'.)_ oser les activer. Et a ujourd'hui je dois bien a dmettre q ue ce sont eux
..c -,
0
Ol 0 qui sont à la source de mes plus belles réussites.
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a.
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u
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..c sentons pas accomplis . -,
0
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Ol
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>
a.
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u
34 WAK � U P !
Personnellement, je crois profondément q ue ces talents uniques
sont le cadeau q ue la vie nous a donné, et q ue finalement notre
devoir et notre plus gra nde mission de vie seraient de nous donner la
permission de les activer pleinement, et non pas « modestemen t ». J e
dis « modestement » pour parler de toutes ces fois où l'on se limite,
où l'on n'ose pas, où l'on ne veut pas déranger ou se mettre en avant...
parce q u'on a peur de ce q ue les a utres vont penser.
* e débride ma modestie
Peut-être a vons-nous été élevés dans une famille où on nous a
répété : « tu n'es pas le centre du monde », « pour q ui tu te prends » .
Nos parents o n t voulu nous a p prendre la modestie afin d e ne pa s
devenir des personnes imbues d'elles-mêmes avec une fâcheuse
tenda nce à écraser les a utres. J e suis moi-même maman de trois
jeunes enfan ts, et je comprends tout à fait le rôle q ue nous avons à
jouer, nous parents, pour a ider nos enfants à grandir et à devenir des
adultes q ui pourront trouver leur place dans la société.
Et pourtant, je dois bien faire le consta t que pour la gra nde majorité
des personnes q ue je rencontre (y compris moi-même), cet idéal
de modestie nous limite plus q u'il nous pousse à nous positionner
dans la vie.
N
0 pauvre ? On ne peut pas se permettre d'être brillant et de réussir
""
@ w
....... "'
,'.)_ notre vie sous prétexte q u'en faisant ainsi on risquerait de laisser
..c -,
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Ol
·;::::
>
a.
0
u
36 WAK � UP !
Pourquoi avons-nous a utant peur de la réussite? Comment pouvons
nous bâtir le monde de demain si, par peur de perdre nos va leurs,
nous choisissons de voir petit et de rester à la charge de ce même
monde ? Comment pouvons-nous bâtir le monde de demain sa n s
oser nous permettre de sortir des rails pour créer le changement qui
aille dans le sens de nos valeurs?
I l est urgent que nous nous réveillions et que nous prenions conscience
que nous sommes capables de bien plus que ce que nous pensons.
Nous avons été mis sur cette terre avec des ressources, des talents,
et une grande richesse intérieure. Et c'est à nous de devenir des
exemples et de prouver qu'il est possible de réussir et d'étendre notre
pouvoir tout en ne perda n t pas notre âme. Bien au contraire ! Qua n d
nous activons notre brilla nce, nous nous donnons la permission
d'être encore plus nous-mêmes et de partager avec le monde notre
richesse.
vi
<lJ
0
1.... D ura nt l'écriture de ce livre, je me suis découvert un intérêt tout
>-
w particulier pour cette notion de modestie et j'ai eu envie d'aller voir
"<j"
.-t
0 "'
V> la définition exacte de ce mot dans le dictionnaire.
N
0
""
@ w
"' Modestie (Laro usse) : modéra tion, réserve, retenue dans l'appré
......
..c ,'.)_
-,
Ol 0 ciation de soi-même.
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
Donc la modestie serait cette chose qu'il faudrait prati quer pour
reten i r notre bri llance. Pour être modeste, nous devrions cacher un e
partie de nous-mêmes (peut-être séduisante) qui pourrait déranger
les autres ?
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, tout cela me pose
questi on. Quelle est la règle de bienséance ou de politesse qui
voudrai t qu'on se diminue pour ne pas déranger ? Sommes-nous
condamnés à retenir notre brillance et contenir notre puissance pour
trouver notre place dans la société?
Le problème avec cette notion de modestie, c'est que c'est une notion
qui nous fait perdre nos moyens. U n e notion qui nous fait douter de
nous-mêmes et de nos capacités à prendre notre vie en main ou à
accomplir ce qui nous tient à cœur. À force de modestie, on fin i t
par oublier qui nous sommes. On oublie la force, la ri chesse et la
puissance qui sont en nous et, du coup, on n'en fait pas profiter le
monde. Nous finissons par croire que nous ne sommes pas capables
de réaliser nos rêves ou d'aller au bout de nos grands projets . Et à
force de nous dimin uer, nous commençons à vivre notre vie à moi tié
endormis. Nous nous laissons aller dans le courant du quotidien, nous
faisons comme tout le monde, nous nous conformons à ce que nous
croyons que la société attend de nous et nous passons à côté de la
grande vie que nous aurions pu vivre. À force d'ignorer cette brillance
qui est en nous, nous nous retrouvons un jour à nous demander si
nous sommes vraiment en trai n de vivre la vie que nous voulons. Nous
Vl
<lJ nous retrouvons avec l'impression d'avoi r laissé notre personnalité et
0
1....
> nos talents à la porte d'entrée de notre vie d'adulte (et même souvent
w
'<j" bien avant, dès notre entrée à l'école) afin de pouvoir nous i ntégrer.
.-t
0 "'
<lJ
N Nous nous retrouvons à vivre notre vie en sui veurs et, bien souvent, 0
@ >,
w
<lJ
....... en tourés de sui veurs. N ous n'osons pas être bri llants car bien souvent D.
0
..c 0
g
Ol
-,
·;:::: nous avons oublié que nous possédons cette brillance en nous.
>
a.
0
u
38 WAK � U P !
Nous n'osons pas être brillants parce que nous n'avons pas a ssez
d'exemples de personnes a utour de nous qui activent leur brilla n ce.
Nous n'osons pas être brillants car nous ne voulons pas « sortir d u
lot ».
Pour oser être brilla nt, i l fa udra i t commencer par oser se laisser
réellement i nspirer par ceux qui ont l'audace de l'être. Il faudrait que
nous a p prenions à ne pas juger ceux qui réussissent, à ne pas douter
de leur bonté et de leur bienvei lla nce. I magi nez une culture, un pays
où la réussite sera i t célébrée, une communauté où on souti endra i t
ceux qui vont de l'avant, ceux qui osent prendre des ri sques et voir
gra nd.
N
0 brillants tout en sachant que les autres a utour de nous, a vec leurs
""
@ w
....... "'
,'.)_ propres imperfections, sont aussi bri lla nts que nous, et qu'en aucun
..c -,
0
Ol 0 cas nous ne prétendons être supérieurs. Nous avons autant de choses
·;:::: <9
>-
a.
0
u
J 'O S E � T R E B R I LLAN T( E) 39
à partager a vec le monde que nous avons à recevo ir de toutes les
personnes qui nous entourent.
0
..c vécu mon adolescence et les quinze premières années de ma vie d 'adulte en -,
g
Ol 0
·;::::
>
a.
0
u
40 WAK � U P !
pensant que je n'avais rien à dire sur la société carje n'avais pas assez de
culture générale. Et surtout par peur de dire une bêtise et d 'être humiliée
par mes professeurs, mes collègues ou même mes amis pendant un dîner.
]'ai réussi toutes mes études uniquementparce queje me suis disciplinée à
apprendre par cœur mes cours, à étudier les grands penseurs (eux étaient
intelligents et leur point de vue importait) et à faire du bachotage. Je me
souviens de soirées entières à apprendre toutes les dates importantes par
cœur. Je me cachais derrière mes cours et jamais je ne me donnais la
permission de donner mon avis dans mes dissertations ou pendant les
débats en classe parce que j'avais trop peur que ce soit hors sujet, que cela
manque de profondeur ou que je puisse avoir une mauvaise note ! Alors
je ne prenais pas de risque. Je ressortais les cours, et ensuite vous pensez
bien que j'oubliais tout ce que j'avais appris.
À plusieurs reprises pendant des réunions professionnelles ou pendant
des dîners, je me suis retenue de donner mon avis sur certains sujets parce
que j'avais peur que mon avis soit jugé comme trop léger. Je me cachais
derrière ceux ou celles qui avaient l'air de savoir de quoi ils parlaient et si
leurs propos semblaient pertinents, éventuellement je ressortais ce qu'ils
disaient lors du dîner suivant !
Quinze ans plus tard, j'ai ouvert mon premier blog (www.jarretederaler.
com) qui, grâce à son succès imprévu, m'a donné l 'incroyable opportunité
d'écrire mon premier livre.
Quand mon livre r arrête de râler est sorti, je pensais qu'on n'en vendrait
pas plus de 3 ooo exemplaires. L'écriture de ce premier livre fut un réel
parcours du combattant contre moi-même. C'était mon tout premier livre.
vi
<lJ Je n'avaisjamais écrit avant ! ]'étais inconnue de tous, je me disais :«Qui
0
1....
>- es-tupour oser écrire un livre ? Qui es-tupour oserparler de développement
personnel ? Il y a en plein qui le font déjà ou qui l 'ont fait avant toi, et
w
'<j"
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0 "'
V>
surtout ils l 'ontfait mieux que toi. . . Alors laisse tomber, ne t 'embête pas . . .
N
0
""
@ w
"' Cela ne marchera jamais. Personne ne va être intéressé par le sujet. »
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0 ]'étais terrifiée à l'idée de ce que mes pairs allaient penser. Est-ce que ce
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J 'OSE � TRE B R I LLANT(E) 41
que j'écrivais allait être assez pertinent à leurs yeux ? En plus, je faisais
plein de fautes d 'orthographe car, après dix ans aux États- Unis, j'avais
un peu perdu mon français!« Un auteur qui fait des fautes . . . Ce n'est
paspermis . . . nonfranchement, laisse tomber ! » Enplus certains lecteurs
agressifs de mon blog ne se privaient pas pour dénoncer haut et fort mes
fautes et titiller mes démons (merci aux lecteurs bienveillants qui sont
venus à ma rescousse, sans euxj'aurais probablement tout abandonné).
Finalement, j'ai choisi d'écrire avec mon cœur et de ne laisser sur le papier
que ce qui mefaisait vraiment vibrer. ]'ai choisi d 'écrire pour mes lecteurs
et non pas pour mes pairs.
Aujourd'hui J'arrête de râler a été traduit en italien, espagnol, japonais
et je l 'espère bientôt en chinois et en anglais, et à mon immense surprise
nous en avons vendu plus de 1 oo ooo exemplaires. Deux ans après sa
sortie, il est encore dans les vitrines des librairies et classé numéro � des
ventes de livres en développement personnel (classement Fnac, vu dans
Psychologie Magazine). Je suis moi-même sous le choc!
Depuis j'ai aussi écrit le Carnet d'exercices et le livre J'arrête de râler
sur mes enfants et mon conjoint (que j'ai coécrit avec ma sœur aînée
Florence Leroy, experte en communicationfamiliale). Et aujourd 'hui vous
êtes en train de lire mon quatrième ouvrage.
0
..c ou de ce que mes pairs vont penser, c'est cela la clé de mon succès . -,
0
g
Ol
·;:::: Je suis en train de comprendre que, parfois, la chose sur laquelle
>
a.
0
u
42 WAK� U P !
nous doutons le plus est justement la chose à travers la quelle notre
puissa nce et notre brillance peuvent se révéler !
La zone d'incompétence
N
0 ma zone d'incompétence est un réel gaspillage, car tout ce temps et
""
@ w
"' cette énergie perdus ne pourront pas être exploités pour activer ma
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0 brillance ! I l peut donc être fort utile d'éviter ce gaspillage et de faire
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J 'OSE � TRE B R I LLANT(E) 43
en sorte de se libérer de cette zone, soit en évitant d'avoir à faire
cette tâche, soit en trouvant les moyens de la déléguer.
La zone de compétence
La zone d'excellence
0
..c » 0
g
«
Ol
-,
·;::::
>
a.
0
u
44 WAK� U P !
de sens, à quoi bon continuer à jouer ce jeu où toute une partie de
moi est i gnorée ? Ces personnes qui sont venues à moi ont eu un
jour l'impression qu'une part d'elles éta i t en tra i n de mourir si elles en
resta ient là. Elles sont venues me voir car elles se senta ient coincées.
Leur famille étant habi tuée à un certa i n niveau de vie, elles culpabi
lisaient de vouloir prendre le ri sque du cha ngement et de remettre
en ca use leur stabili té.
La zone de génie
Et nous arri vons enfin à notre zone de génie. Cette zone où nous
activons plei nement notre brillance et nos talents uni ques. Cette
zone où nous sommes a menés à être tous les jours encore plus nous
mêmes. Je vous souha i te à tous de trouver votre zone de génie car,
d'une manière générale, on constate si l'on n'a pas trouvé sa zone de
génie entre quarante et ci nquante ans, alors nos talents commencent
à sérieusement étouffer à l'i ntérieur de nous. Cette part de nous
qui a ura été i gnorée trop longtemps va vouloir jai llir. Et parfois, si
nous attendons trop longtemps, cela peut avoir des conséquences
rava geuses telles que des troubles du sommeil, des dépressions, de
l'alcoolisme, etc.
L'i ntérêt du livre de Gay Hendricks est qu'il nous explique qu'entre
notre zone d'excellence et notre zone de géni e, i l y a notre upper
limit (notre limite ha ute). Cette limite a pparaît quand nous sommes
justement à l'approche de notre zone de génie, quand nous sommes
sur le point de faire « le grand saut » pour oser révéler ce qui est en
nous. Cette li mite se présente sous des formes inattendues. C'est ainsi
que certai ns, alors qu'ils se trouvent sur la bonne voie et qu'ils sont
sur le point d'a cti ver pleinement leurs talents, se retrouvent souda i
vi nement frappés par une maladie ou bien coincés dans u n conflit
<lJ
0 relationnel qui vire au drame. Certa i ns même seront victi mes d'un
1....
>- acci dent de voiture ou développeront une toute nouvelle a llergi e.
w
"<j-
.-t
0 "'
V> Ces obstacles sont en fa i t le reflet d'un blocage i nterne lié à nos
N
0
@ ""
w doutes et nos peurs. Ainsi nous commençons à écouter notre « petite
"'
.......
..c ,'.)_
-, voie rabat-joie qui nous tire vers le bas », qui nous di t que nous ne
Ol 0
·;:::: 0 sommes pas capables, que nous ne méritons pas de réussir, que nous
>- <9
a.
0
u
J 'OSE � TRE B R I LLANT(E) 45
n'avons pas de valeurs. Nous pensons que nous som mes i llégi t i m es
et que les a utres vont s'en apercevoir. C'est le fameux syndrome de
l'usurpa teur.
Nous a vons des rési stances car nous pensons que si nous activons
notre zone de génie, nous allons nous retrouver déconnectés de nos
racines et des personnes q ui nous sont chères. N ous a vons peur de
les aba ndonner. Nous a vons peur q u'elles nous jugent et q ue notre
réussi te i m pacte le rapport q ue nous a vons avec elles. Nous avons
peur que les a utres nous trouvent prétentieux ou q u'ils se sentent
mal à l'a i se en notre présence.
Vl
<lJ 1 y a peu de temps, j 'ai animé une session de coaching avec une
0
1....
de mes clientes venue me voir car elle n'en pouvait plus de
>
w tourner en rond professionnellement. Bardée de diplômes, elle
'<j"
.-t
0 passait de petits jobs en petits jobs, et ça commençait à sérieusement "'
<lJ
N 0
@ bouillonner à l'intérieur. Elle n' en pouvait plus de ne pas trouver sa
place et, au fond d'elle - même, elle savait qu'il y avait une vraie belle
>,
w
....... <lJ
D.
0
..c 0
g
Ol
-,
·;::::
>
a.
0
u
46 WAK� U P !
place pour elle dans la société. Elle avait tellement à donner . . . mais
en même temps elle était totalement victime de ses doutes.
Après avoir fait un sérieux travail d'introspection pour trouver sa zone
de brillance et mettre enfin au point le projet qui lui tenait à cœur, elle
me raconte qu'elle vient de passer quinze jours extrêmement intenses
car confrontée à sa upper limit. Incapable de fournir le moindre travail
de qualité, elle papillonnait, procrastinait et produisait finalement un
travail extrêmement médiocre qui, elle le savait, n'était absolument
pas à la hauteur de ce dont elle était capable.
Cette quinzaine désastreuse fut un électrochoc pour elle. Consciente
que sa « limite haute » la rendait incapable d'avancer sur son projet,
ni même d'accomplir des tâches qui relevaient normalement de sa
zone d'excellence, elle a délibérément pu prendre la décision d'aller
au-delà et de ne pas se laisser saborder. Durant les jours qui ont
suivi, elle a réussi à contourner ses mécanismes bloquants et à aller
de l'avant pour mener enfin à terme son projet.
N
0
"" Alors prenez le temps d'identifier ce que vous répète votre voix. C'est
@ w
"'
.......
..c ,'.)_
-, important parce que notre vie s'aligne trop souvent avec nos croyances
Ol 0
·;:::: 0 limitantes, et nous finissons par croire que nos croyances sont vraies.
>- <9
a.
0
u
48 WAK� U P !
des explications sur les devoirs à rendre. Bien que Clémence soit
studieuse, elle se laisse distraire par toutes les demandes des autres
qui ont moins de rigueur qu'elle.
Après quelques questions qui confirment mes doutes, je comprends
enfin ce qui se passe. La petite voix rabat-joie de Clémence lui dit :
« Tu n'y arrivera jamais. » Alors dans son quotidien, elle se tue la
santé à étudier des heures et des heures (se laissant distraire, tout
en étant persuadée qu'elle n'y arrivera pas), et une fois sans force
elle récolte la preuve, évidemment, qu'elle ne peut pas y arriver.
J 'ai alors cherché à faire changer Clémence de perspective. Et si
elle mettait la priorité sur la qualité de son temps de travail, plutôt
que sur la quantité (le « pas assez » qu'elle a entendu toute son
enfance) ? Et si elle se disciplinait à ne pas laisser les demandes
des autres l'envahir ? Et si elle coupait son téléphone deux heures
tous les soirs pour se concentrer ? Et si elle mettait son attention sur
les tâches qu'elle a à accomplir plutôt que sur le nombre d'heures
qu'elle y consacre ? Et si elle s' autorisait à être brillante et à faire du
bon travail en peu de temps ?
Clémence est emballée à l'idée de travailler mieux et moins. Elle
s'ouvre la possibilité de prendre le temps de souffler, de faire
d'autres choses sans être obligée de culpabiliser pour ensuite
pouvoir travailler plus sainement. Elle se met, suite à mes conseils,
à utiliser des outils de gestion des tâches et prend le temps de se
fixer des objectifs clairs et précis sur ce qu'elle veut et ce qu'elle ne
veut plus.
vi
<lJ
0
1...
>-
w
'<j" Je voudrais vous inviter à penser à quoi pourrait ressembler votre vie
..-t
0 "'
V>
si vos actions s'alignaient avec le meilleur de vous-même et non plus
N
0
"" avec l'image limitée que vous avez de vous-même.
@ w
"'
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
\ \ 1 f / //
Et nous finissons par penser que, si nous ne sommes pa s
\\
nés dans le bon quartier, si nous n'avons pas fait la
1
1 1 11 \ \ \
comparer et de penser que nous sommes moins
Vl
<lJ bien. Arrêtons de nous limiter et de nous juger. Nous
0
1....
> ne sommes pas parfaits, personne ne l'est, mais a u milieu
w
'<j" de nos imperfections réside un trésor que ne demande qu'à
.-t
0 être utilisé. "'
<lJ
N 0
@ >,
w
....... Certains utilisent leurs talents dans leur ca rrière professionnelle, <lJ
D.
0
..c 0-,
g
Ol mais bea ucoup font de grandes carrières sans jamais les activer
·;::::
>
a.
0
u
50 WAK� U P !
pour a utant. I ls sont coincés dans leur zone d'excellence, ils savent
jouer le jeu de la réussite professionnelle et accèdent à une certaine
puissa nce mais cela ne veut pas dire pour a utant qu'ils se sentent
« accomplis » personn ellement.
Observez dans votre vie ce qui vous fait vibrer. Allez à la découverte
de ces moments, pendant la semaine ou penda n t la journée, où vous
vous sentez pleinement activé ou engagé dans ce que vous êtes en
train de faire. En général, dans ces moments-là, nous avons tendance
à perdre la notion du temps et nous ressentons un sentiment de
bien-être absolu.
Soyons vigila nts, car lorsque nous commençons à explorer les choses
qui nous font vibrer dans notre vie, nous avons notre petite voix
raba t-joie qui (sans être invitée) vient nous souffler à l'oreille : « c'est
n'importe quoi », « ça n'a pas de va leur », « je ne suis pas si doué
que ça », « pour qui je me prends » ou « je ne peux pas gagner ma
vie avec ça ».
Moi je crois vraiment que si, par exemple, vous êtes pa ssionné de
peinture, ce n 'est pas un hasard. Tout le monde n'a pas le même
intérêt que vous pour ce sujet. Et si vous avez dévelop pé cet intérêt,
c'est important, il ne faut pas l'ignorer.
vi
<lJ
0
1....
>- élène est une maman de trois enfants en bas âge. Quand elle
w
'<j"
.-t
vient participer au séminaire Wake Up, elle est accompagnée
0 "'
V>
de son petit dernier qu'elle allaite encore. Hélène est une maman
N
0
""
@ w
"' bienveillante qui se consacre corps et âme à sa famille et à l'éducation
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0 de ses enfants. Hélène sent bien aussi que, au- delà d'être maman,
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J 'O S E � T R E B R I LLAN T( E) 51
elle a un pouvoir créateur en elle qu'elle a envie d'exploiter. Hélène
a deux centres d'intérêts, la non-violence sur les tout-petits et la
peinture qu'elle a mis de côté depuis plusieurs années. Au moment
où je la rencontre, elle ressent tout particulièrement un profond
besoin de se remettre à la peinture mais elle n'a pas beaucoup de
temps, elle doute d'elle- même et, de plus, son désir de peinture lui
paraît être un loisir égoïste qu'elle ne se donne pas le droit d'exercer,
prise dans le tourbillon de ses tâches quotidiennes.
Quand je croise Hélène dans les couloirs à l'issue du premier jour du
séminaire, elle est en larmes. Elle a du mal à entendre mon message
sur la zone de génie et la brillance qui est en elle. Elle ne se sent pas
capable, pas prête, elle se demande si elle a eu raison de venir à ce
séminaire . . .
Alors qu'une autre participante propose de s' occuper de son bébé, j e
lui recommande d'aller pleurer un bon coup sous s a douche !
À l'issue des trois jours, ce fut un réel bonheur, pour moi et pour tous
les participants, d'avoir été le témoin de la déclaration radieuse et
souriante d'Hélène : « Je vais mettre un point d'honneur à prendre
le temps de me remettre à la peinture en commençant par faire le
portrait de mes enfants. »
Le plus fascinant, c'est que deux mois plus tard, Hélène vient me
raconter ce qui est en train de lui arriver : non seulement elle donne
du sens à sa peinture et se donne le droit de créer l'espace pour son
art au milieu de sa vie de famille (et de se réaliser pleinement), mais
en plus elle prépare une exposition de peinture pour mettre en image
Vl
<lJ la non-violence sur les tout-petits et présentera ses œuvres pour la
0
1....
> première fois lors de la Journée nationale de la non-violence. Elle
w
'<j" a aussi été approchée pour que ses peintures soient utilisées pour
.-t
0 illustrer un livre sur la parentalité. "'
<lJ
N 0
@ >,
w
<lJ
....... Les deux passions d'Hélène sont en train de se combiner pour "
0
..c -,
0
g
Ol
·;::::
>
donner forme à un « métier » qui n'existe pas mais qui dégage une
a.
0
u
52 WAK � U P !
telle brillance qu'il commence à être reconnu. Voilà ce qui se passe
quand on se libère de sa petite voix rabat-joie qui nous tire vers le
bas, et qu'on crée de l' espace dans notre vie pour activer nos talents.
N otre zone de génie, c'est en effet cette « chose » que nous savons
faire « naturellement ». Et il est essentiel de comprendre que cette
chose n'a pas besoin d'être parfa i te pour être de l'ordre de notre
zone de génie. Elle n'a pas besoin d'être parfa i te, mais elle doit être
en nous, a u fond de nous. Elle doit nous a pporter une profonde
satisfaction.
\ \ \ 1 1 / / /
"\
Souvent les parti c i pa nts de mes sémina ires ont du
mal à trouver leur zone de génie car ils pensent I;
"" /
""'
que ce talent doit être parfait et très performant.
Ce qui se passe, au contraire, c'est que souvent « La chose
"
notre brillance est un peu rouillée justement importante à
-
parce qu'on s'est rarement donné l'oppor
garder en tête est
tunité de l'activer. Quand H élène a repris la
peinture, je peux mettre ma ma in à couper qu'il ne fau t jamais
-
qu'elle a trouvé que ses tableaux n'éta ient a ttendre une minute
pas parfaits, mais toute son âme éta i t dans \
"','.)_
0
""
0-,
@ w et a i guiser son talent. C'est pareil pour moi et l'écriture ou la prise de
.......
..c parole, c'est pareil pour vous !
Ol 0
·;:::: <9
>-
a.
0
u
\ 1 f / /
\ \ \ \
du sens à notre vie, mais c'est aussi ce qui va nous
//
\\
permettre de contribuer à l'épanouissement
/
I;
du monde ! Et nous avons tous le devoi r
\
/
« Chacun de nous est de le fai re.
//
comme une cellule dans le Nous le savons, le monde change.
corps humain, et quand choque / N ous sommes en trai n d'entrer
cellule fait son travail, le corps / dans une nouvelle ère et nos
anci ens repères s'écroulent.
fonctionne. Si les cellules de mon
Nous avons cette i ncroyable
rein arrêtent de fonctionner, alors mon
o p po r t u n i té d e v i v r e la
cerveau est en danger. Si les cellules
-
- naissance d ' u n n o u v e a u
de mon foie arrêtent de marcher, si monde. Le monde qui est
mon cœur arrête de marcher, si mon en tra i n d'émerger est un
systeme digestif ne marche plus, que monde où nous nous recen-
se posse-t-il ? Chacune des cellules
-
trons sur nos valeurs, où la
-
�
Vl
monde où les discours d'aus
l'épanouissement de l'humanité, de
1....
térité n'ex i stent plus, un monde
>
w notre destinée, de notre joie. » où nous arrêtons d'être hypno
'<j"
.-t tisés par la morosité ambi ante
0 JACK CAH FIELD "'
<lJ
N
�
pour accéder enfin à notre pouvoir 0
>,
w
\
i ntéri eur. Un monde où nous arrêtons <lJ
\ \
D.
0
..c 0-,
g
Ol d'être victi mes et où nous prenons notre v i e
·;::::
>
a.
0
u
54 WAK� UP !
\ \ \ l i / //
\\ //
"'"" /
"'
en main. Un monde où nous activons nos talents
« Lorsqu'un seul
« quoi qu'il arrive » parce que nous prenons
"'-
conscience que ce n'est plus possible de les homme rêve, ce
ignorer. Un monde où nous arrêtons de nous -- n'e st qu'un rêve. Mais
conformer pour rayonner et contrib uer. -
si beaucoup d'hommes
Certains d'entre vous qui lisent ces lignes rêvent ensemble,
ont déjà conscience de ce nouveau monde -
c'e st le début d'une
qui est en train d'émerger. E t d'au tres --
//
nouveau monde est vraiment en train d'arriver.
l; l / / i \ \
S i nous regardons autour de nous, il y a u ne
multitude de projets qui sont en train d'émerger
et qui vont donner forme au monde de demain. Oui,
je dois bien admettre que nous n'en sommes qu'aux balbu
tiements de cette nouvelle ère, et pourtant nou s avons un grand
rôle à jouer dans le développement de la société de demain. Si nous
voulons que le monde change, nous avons besoin de tous nous y
mettre, au trement l'évolution risque d'être lente. Ce monde ne peut
pas exister sans notre contribution. Nous sommes les artisans de ce
nouveau monde. Nous avons besoin de tous les talents, de tous les
cœurs, de la brillance de chacun d'entre nous.
"','.)_
0
""
yeux respectivement sur ce que nous pouvons apporter à la société.
@ w
...... Poussons-nous les uns les autres à être brillants sans modestie mais
..c
Ol 0-,
·;:::: 0 avec humilité. Arrêtons de c ultiver les maux de la société et metton s
>- <9
a.
0
u
J 'OSE � TRE B R I LLANT(E) SS
l'accent sur le bon et le beau qui est en chacun de nous. Refusons de
perdre espoir en l'humanité. Refusons de croire que l'homme puisse
être mauvais. Au contraire, posons-nous la question de notre respon
sabilité dans ce qui a amené certains à ne plus croire en leur brillance
et leur bonté, et activons nos dons pour changer cela.
FAITES VOT R �
C� �M I N 1 •
0
..c complètement l'éradiquer, il est primordial de pouvoir la contenir. 0
g
Ol
-,
·;:::: Quelles que soient l'énergie et les techniques que nous utilisons pour
>
a.
0
u
56 WAK � U P !
nous forcer à penser positif et à a ugmenter notre confiance en nous,
cette voix sera toujours là.
Sachez que cette voix est a ussi da n s ma tête, je l'entends tous les
jours qui me dit : « Pour qui tu te prends? », « Ce que tu écris est nul »,
« Pourquoi tu te prends la tête, tu devrais peut-être tout a rrêter ? »
Je ne suis pas différente de vous !
(.l '\_
'Afl6fd
Que vous dit votre voix rabat-j oie q ui vous tire vers
le bas ?
0
..c
g
Ol
-,
0
·;::::
>
a.
0
u
58 WAK � UP !
Ce q ue je vous propose ic i n'est pa s forcément de chercher à
contrôler vos pensées (ce qui est presq ue impossible), mais plutôt d e
commencer à développer une nouvelle conversation avec vous-même
autour de votre vraie valeur et de, petit à petit, parvenir à influencer
vos actions.
S i vous développez une nouvelle voix qui vous tire vers le haut, alors
celle-là pourra vous donner des ailes pour oser agir progressivement,
et c'est dans vos actions que vous pourrez récolter les preuves q u e
votre voix rabat-joie a vait tort ! Vous allez donc ainsi perdre confiance
en la véracité de ses jugements et, petit à petit, lui accorder moins
d'importance.
Jour après jour, vous allez c umuler des expériences qui vous redon
neront confiance en vous et en vos capacités. Au final, vous pourrez
dire : « Je l'ai fait, j'ai fait cette chose que je ne me pensais pas capable
de faire. . . »
Voici un exercice pour vous aider à développer cette nou velle voix
qui vous donne des a iles.
POUR DEVEN I R LA F E M M E
(OU L' H O M M E) Q U E J'AI E N V I E D'ÊTRE
(inspiré d u travai l de Brendan Burchard dans son livre The charge, voir Biblio
graphie p. 223)
> Étape 1
vi
<lJ Il s'agit dans cet exercice de mettre son attention sur la personne que nous
0
1....
>- souhaitons être et de mettre des mots qui puissent nous qualifier dans notre
w
'<j" brilla nce. Dans un premier temps, il s'agit de faire une liste exhaustive des
.-t
0 "'
V>
adjectifs qual ificatifs que vous ai meriez uti liser (ou que vous ai meriez que
N
0
"" les autres - votre mari, votre femme, vos enfants, vos collègues, vos a m i s,
@ w
"'
.......
..c ,'.)_
Ol
-,
0 vos vo isins - utilisent) pour vous décrire. Vous pouvez y indiquer des qualités
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
> Étape 2
Parmi cette liste, i l vous faut mai ntenant choisir trois mots q u i sont selon vous
les p l u s i m portants et les p l u s a l ignés avec vos aspirations profondes, avec
ce qui est vrai au fond de vous. Choisissez des mots q u i vont vraiment vous
permettre de faire rayonner votre beauté et votre force h u ma i ne ! Ces mots
sont pour vous, ils vous permettent de nommer et de vous souvenir de ce q u i
est en vous. À chaque fois que vous pensez à ces trois mots, vous aug mentez
vos chances de rayonner ces trois mots dans votre vie.
> Étape 3
À côté de chacun des mots, écrivez deux à trois p h rases pour expliquer pourquoi
vous avez choisi ce mot. Cette étape va vous permettre de comprendre pourquoi
ces mots sont les vôtres, pourquoi vous avez choisi ces trois-là et non pas trois
autres tout aussi attractifs.
En ce qui me concerne, quand j'ai fait cet exercice, j'ai choisi « claire » car c'est
le feed-back que je reço i s de toutes mes interventions de coach i n g et de prise
de parole et cela me convient bien. J e pense que je suis c l a i re parce je laisse
mon cœur et mon intuition me g u ider, et ça, cela me va encore mieux !
Vl J'ai choisi « vi brante » car j'aime l ' idée que je suis vivante pour être la l u m i è re
<lJ
0
1....
que je veux voir dans le monde et j'ai la volonté de me mettre au service des
>
w autres. J e veux constamment provoquer des situations pou r activer la force de
'<j"
.-t vie qui est en moi, rayonner et inspirer les autres à en faire autant.
0 "'
<lJ
N 0
@ J'ai ensuite choisi « percutante » car je souhaite cultiver mon audace pour activer >,
w
....... <lJ
D.
0
..c la pu issance q u i est en moi et oser sortir du conform isme. J'aime provoquer 0
g
Ol
-,
·;::::
>
a.
0
u
60 WAK � UP !
des prises de conscience (en moi en premier), titiller et remettre en cause des
l i m ites dont o n peut se li bérer.
> Étape 4
Répondez aux deux questions suivantes :
J'espère qu'en lisant ces lignes vous arriverez à voir que c'est votre
choix. Je peux vous assurer que les choses sur lesquelles vous mettez
votre attention vont grandir et deveni r de plus en plus pui ssantes
dans votre vie. Alors la question à laquelle je vous invi te à répondre
maintenant est : où voulez-vous mettre votre attention ?
vi
<lJ
0 Le séminaire Wake Up m 'a permis de mettre des mots sur les
1....
>- qualités qui sont à la source de ma réussite professionnelle afin de pouvoir
w
'<j"
.-t les exploiter de manière plus profonde à l 'avenir.
0 "'
V>
N
0
@ ""
w
"'
Trois adjectifs inspirent aujourd'hui mes actespersonnels etprofessionnels :
...... ,'.)_
..c
Ol
-,
0 unique, puissant et brillant!
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J 'OSE � TRE B R I LLANT(E) 61
Toute modestie mise à part, cette description de moi-même me convient
bien carj'ai envie de croire avec humilité qu'elle me ressemble vraiment.
C'est l'un des principaux bénéfices du séminaire Wake Up que d 'avoir créé
la confiance en moi dont j'avais simplement besoin.
/
Nous faison s tous des erreurs, parfois nous avançons sans vraiment
savoir ce que nous faisons, nous avons tous en nous des zones
d'incompétences et des moments où nous n'avons pas réussi à être
qui nous voulions être vraiment. Et pourtant notre brillance est en
nous tout le temps, nous n'avons pas besoin de nous corriger ou de
lutter pour progresser, nous devons juste nous donner la permission
de laisser émerger ce qui est en nous.
\ \ / / /
N e laissons pas nos erreurs du passé nous définir. N e
I;
Vl vie et prendre le risque d'être nous-mêmes,
<lJ
/ /
0
1....
de contribuer au monde et d'inspirer les autres?
>-
w
"<j"
.-t
0 "'
<lJ
N 0
......
0-,
@ >,
w
<lJ
D.
0
..c
g
Ol
·;::::
>-
a.
0
u
62 WAKt: UP !
Les trois mots que j'ai choisis pour définir la femme brillante
queje souhaite être sont : pétillante, inspirante et pertinente.
Lorsque je « crée l 'espace » (voir Principe n 4, p. 1 88), je commence
°
N
0 Quand j'étais enfant, ma maman me disait : « Mets tes envies dans ta
""
@ w
"'
.......
..c ,'.)_
-, poche et ton mouchoir par-dessus ! » Elle avait hérité cette phrase
Ol 0
·;:::: 0 de sa propre enfance et n'a que très récem ment pris conscience de
>- <9
a.
0
u
J 'OSE � TRE B R I LLANT(E) 63
l'i mpact de tels propos sur une vie. En effet, le problème est qu'à
quarante ans, nous sommes encore comme un jeune enfa n t. Nous
lai ssons la rai son im poser son poids sur notre vie. Nous mettons nos
envies dans notre poche et notre mouchoir pa r-dessus ! Toute
1
\\ \ \ f / //
notre vie nous vivons avec la croyance que nous devons
à tout prix nous contrôler (pour ne pas trop déranger
"'- \ / //
les a utres) et limiter nos dési rs ou nos prises de
N otre vie est alors remplie de rai sonnable (et de doutes) et pas assez
Vl
<lJ de « résonance » (et de confiance en notre richesse intéri eure).
0
1....
>
w
'<j"
.-t
0 "'
<lJ
N 0
0-,
@ >,
w
<lJ
....... D.
0
..c
g
Ol
·;::::
>
a.
0
u
64 WAK� U P !
'ai eu le grand plaisir de faire la connaissance récemment de
Stéphanie sur la scène du TEDx de La Rochelle. Cette jeune
femme est remarquable et son histoire m'a profondément touchée.
Stéphanie est kinésithérapeute et elle exerçait à Toulouse lorsqu'un
ami lui demande de venir soigner les marins traversant l'Atlantique
en solitaire (La Rochelle - Salvador de Bahia) et faisant une escale à
Madère. Stéphanie accepte et se rend à Madère pour prendre soin
de quatre-vingt-quatre navigateurs qui reprennent des forces avant
la grande traversée vers le Brésil.
Le j our du grand départ arrive et ce petit bout de j eune femme
(elle a tout juste trente ans) se retrouve en mer sur le zodiac à
admirer tous ces bateaux qui s' apprêtent à affronter la mer, et à leur
souhaiter « bon vent » . Alors que le départ est donné, les marins
s'engagent en direction de l'horizon à bord de leur bateau pour
cette belle aventure et Stéphanie, quant à elle, retourne à terre car
sa mission est terminée. Pourtant ce jour-là, la vie de Stéphanie
va prendre un tournant déterminant car elle a été profondément
touchée par toutes ces voiles qui prenaient le large et elle a senti
quelque chose émerger en elle, un désir, un rêve, un projet dingue
de larguer à son tour les amarres. Une voix en elle est en train de lui
parler et de dire « la prochaine fois c'est moi qui prend le départ » .
Il faut que vous sachiez qu'au moment où Stéphanie sent cette envie
de prendre le large monter en elle, elle n'y connaît rien en voile,
vi
<lJ
n'a jamais navigué ni même habité en bord de mer, et pourtant elle
0
1....
sent cette profonde vérité, ce désir profond en elle et elle prend la
>-
w décision de ne pas la refouler.
'<j"
.-t
0 "'
V>
Vous vous doutez bien que sur son chemin Stéphanie a rencontré de
N
0
""
@ w
"' nombreux obstacles dont l'incompréhension des personnes de son
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0 entourage, sa mère qui acceptait mal cette décision complètement
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J 'OSE � TRE B R I LLANT(E) 65
irrationnelle à ses yeux, ou même son père qui, au contraire, projetait
en elle ses propres rêves. Il fallait arriver à se détacher de tout ça !
Comment Stéphanie a-t -elle réussi à se faire embarquer sur un
bateau pour sa première traversée alors qu'elle était si piètre
équipière ? Elle a su vaincre ses démons et ne pas perdre son cap car
au fond d'elle, elle se souvenait de ce qui avait vibré si profondément
en elle à Madère quelques mois plus tôt.
Un mois après notre rencontre sur la scène du TEDx, Stéphanie
était à bord de son propre bateau pour le départ de la Transat
Jacques -Vabre.
L'aventure de Stéphanie est absolument merveilleuse et inspirante,
vous pouvez la voir elle -même raconter son histoire en écoutant
l'enregistrement de son intervention (christinelewicki.wordpress.
corn/stephanie-alran/) .
TED est une organisation à but non lucratif destinée à mettre en avant
les idées qui méritent d'être partagées. Depuis '.45 ans, la conférence
américaine TED rassemble des esprits brillants dans leur domaine
pour partager leurs idées avec le monde. TEDx a été créé dans l'esprit
de la mission de TED pour donner aux communautés l'opportunité
de stimuler le dialogue et d'organiser des conférences sur le même
format au niveau local. (http://www. ted.com) .
0
..c 0
g
Ol
-,
·;:::: il est urgent de mettre nos centres d'in térêts et nos dons a u cœur
>
a.
0
u
66 WAK� UP !
\ \ \ \ \ 1 I
\ 1 / / 1 I;
\
de nos vies car si nous ne le fai sons \\ « Notre plus grande /
pas maintenant, nous allons nous \ peur n'est pas que nous
retrouver en fin de vie avec trop ne soyons pas parfaits. Notre
de regrets. peur la plus profonde est que nous
soyons puissants au-delà de ce qui est
Nous n'avons ja ma i s entendu
mesurable. C 'e st notre lumière, pas notre
q uelqu'un sur son l i t de
obscurité qui nous effraie le plus. Nous nous
mort dire : « j'a ura i s dû
demandons : qui suis-je pour être brillant,
être plus rai sonnable »,
merveilleux, talentueux, fabuleux ? fn fait, qui
sommes-nous pour ne pas l'être ? Jouer petit ne
-
« j ' a ura i s dû r a nger
-
plus ma ma i s o n », sert pas le monde. Se rétrécir devant les a u tres
« j'a ura is dû regarder pour qu'ils ne se sentent pas en insécurité ne
davantage la télévision fait pas preuve d'une attitude éclairée. Nous
pour me di stra ire ». sommes tous voués à briller, comme le sont les
Au contra i re, nous - enfants. Nous sommes nés pour manifester
entendons dava ntage - la gloire de Dieu qui est en nous. Ce n'es t
dire : « j'aurais dû avoir pas réservé seulement à certains. ft quand
plus conf i a nce en moi .,.....,,... nous laissons notre propre lumière briller,
/ nous donnons, sans en ê tre conscients, la
pour réaliser mes rêves »,
/ possibilité aux au tres de faire la même
« j'a ura i s dû avoir le courage
/
chose. Quand nous sommes libérés de
de sortir du cadre », « j'aura i s /
dû oser faire ce que mon cœur / no tre propre peur, notre présence libère
11 1
! 1 1 1 1 \ \ \ \
confrontée avec cette vérité dans ma
propre v i e, je repense à ce magnifique
poème de Marianne Wi llia mson :
« Pour oser être brillant, i l faut oser a ller chercher a u fond de nous ce
qui nous fa i t vibrer, ce qui a u fond de nous demande à être révélé, et
vi
<lJ i l faut surtout être prêt à entendre ce q ue notre cœur et notre âme
0
1....
>- vont nous dire. »
w
"<j"
.--t Pour parvenir à nous reconnecter avec ce q ui résonne en nous,
0 "'
V>
N
0
""
commençons par prendre le temps de regarder nos vies et d'identifier
@ w
"'
....... ,'.)_ q uelles sont ces choses q ue nous a i mons vrai ment fai re.
..c 0-,
Ol 0
·;:::: <9
>-
a.
0
u
J 'O S E � T R E B R I LLANT(E) 67
Posez-vous les questions suivantes :
Le jour où j'ai fait cet exercice moi-m ême, il en est ressorti que mon
passe-temps préféré (si c'était possible) était d'être au soleil dans un
cadre inspirant (idéalement au bord d'une piscine) et d'engager une
conversation profonde et pleine de sens avec un ami.
0
..c en arrière et j'ai foncé. Deux ans plus tard j'obtenais ma certification 0
g
Ol
-,
68 WAK � U P !
avoir tout de même bien galéré pour développer mon activité), je
m'organise pour proposer mes rendez-vous de coaching ou mes
séminaires dans des lieux in spira nts et pleins de charme (si possible
a vec piscine car je n'a i pas oublié ma vision initiale !).
Ce qui est important, c'est que j'ai réussi à rendre réel, dans mon
quotidien, ce qui résonnait en moi, même si a u départ cela n e
semblait pas être un métier raisonnable. Pour cela, il a fallu que je sois
à l'écoute de ce qui est a u fond de moi et que j'accepte d'en tendre ce
qui remontait en moi. I l a ensuite fallu que je saisisse les opportunités
de la vie pour ancrer cette inspiration dans ma réalité.
I l a aussi fallu que je ne baisse pas les bra s et que je garde mon cap
qua nd le doute (le mien et celui des a utres) commençait à envahir
ma vie.
maginez un marteau. Il est conçu pour taper sur des clous. Il a été
vi créé pour ça. Maintenant imaginez que ce marteau ne soit jamais
<lJ
0
1.... utilisé . Il est juste là dans la boîte à outils. Ça lui est égal. Maintenant
>-
w imaginez que ce même marteau ait une âme, une conscience. Les
'<j"
.-t
0 "'
V> jours passent et il reste dans la boîte à outils. Il se sent bizarre à
N
0
@ ""
w l'intérieur mais il ne sait pas exactement pourquoi. Quelque chose
"'
.......
..c ,'.)_
Ol
-,
0 lui manque mais il ne sait pas ce que c'est .
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J 'OSE � TRE B R I LLANT(E) 69
Et puis un jour quelqu'un le sort de la boîte à outils et l'utilise pour
casser des branches pour la cheminée. Le marteau est en transe. Être
tenu, servir à quelque chose, taper sur les branches ! Il adore. À la fin
de la journée, pourtant, il ne se sent pas pleinement accompli. Taper
sur les branches, c'était sympa mais cela ne suffit pas. Il manque
quelque chose.
Dans les j ours qui suivent, il est souvent utilisé. Il redonne forme à
un enjoliveur, il est utilisé pour casser des cailloux, il remet en place
un pied de table. Il ne se sent toujours pas accompli. Il a envie de
plus d'action. Il veut qu'on se serve encore plus de lui pour taper sur
des trucs, pour casser des trucs, pour faire exploser des trucs, pour
cabosser des trucs. Il se dit qu'il n'a juste pas eu assez d'occasions
pour se sentir satisfait. Plus de la même chose, pense -t-il, est la
solution à son manque de satisfaction.
Et puis un j our, quelqu'un l'utilise pour taper sur un clou. Soudain,
une lumière s' allume dans l'âme du marteau. Il comprend désormais
pourquoi il a vraiment été conçu. Il était destiné à taper sur des
clous. Toutes les autres choses ne sont que de pâles comparaisons.
Maintenant il sait ce que son âme de marteau cherchait pendant
tout ce temps.
Source : http://www.everystudent.com
0
..c Je vous encourage à ne pas con sidérer ce qui remonte comme 0
g
Ol
-,
·;::::
>
a.
0
u
70 WAK� U P !
des choses à mettre de côté, à faire plus tard pendant votre temps
libre ou quand vous a urez plus d'argent. Au contraire, cherchez à
mettre le plus possible de ces choses au cœur de votre quotidien
dès demain. Donnez-vous la permission d'activer ce qui résonne en
vous. I l n'est pas question de tout pla quer et d'opérer un demi-tour
radical dans votre vie, mais plutôt de prendre ce qui résonne et
ensuite de le rendre raisonnable pour l'intégrer dans votre vie. Au
début progressivement, et ensuite dès que c'est possible, de plus en
plus systématiquement.
_______ H��N�-ANW
e vais vous raconter l'histoire d'une de mes clientes, Marie-Anne.
Cette femme entrepreneuse est venue à moi car elle était à la tête
depuis plusieurs années d'une agence de photographes et elle sentait
qu'elle plafonnait dans son métier. Elle avait envie de voir plus grand
et d'être parmi les grands de son industrie mais elle tournait en rond.
Son entreprise générait du chiffre d'affaires et était profitable, mais il
manquait quelque chose pour passer à la vitesse supérieure.
Après notre première conversation, j ' ai compris que le plus gros
vi problème était que son agence n'était pas vraiment à son image et
<lJ
0
1.... manquait de cohérence avec elle. Quand nous avons exploré avec
>-
w
"<j- Marie -Anne quelles étaient les activités qui faisaient chanter son
.-t
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cœur et lui faisaient perdre la notion du temps, il est ressorti que ce
0
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w
"'
qu'elle aimait faire par-dessus tout quand elle avait du temps libre
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0 (et surtout quand elle se donnait la permission de le faire) , c'était de
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
0
..c -,
0
g
Ol
·;:::: contrat avec une des stars du métier à l'étranger.
>
a.
0
u
72 WAK� U P !
À la suite de ses premiers rendez-vous commerciaux, Marie-Anne
m'a envoyé un message pour me dire à quel point elle se sentait forte
et puissante car surtout en cohérence. Elle sentait que désormais ses
interlocuteurs comprenaient ce qu'elle pouvait proposer, et surtout
qu'ils sentaient son expertise sur ce créneau de la photographie.
"','.)_
\\
0
""
0-,
@ w
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rencontrer. Ils me disent : « Tu viens de
1 \ \ \
.µ
..c loin, tu n'as jamais baissé les bras, on t'a vu
Ol 0
·;:::: <9
>-
a.
0
u
Mon plus profond désir est que ce livre soit un réel déclic dans votre
vie et surtout que vous parveniez à mettre en œuvre pour vous ce
que vous lisez. Alors pour vous permettre d'ava n cer je voudrais vous
demander de prendre le temps de noter sur votre Carnet de pépites
les réponses aux question s suivantes.
Listez dans votre carnet ce q u e vous avez toujours rêvé d e faire o u de devenir
dans le présent et dans le passé, et surtout quand vous étiez enfant avant que
l'opinion des autres ne devienne importante.
Listez dans votre carnet les choses que vous a imiez le plus faire dans le passé
(avant que vous ne soyez trop occupé ou débordé par la vie).
Qu'est-ce que vous regretteriez de ne pas avoir fait (faire), eu (avoir) ou été
Vl (être) dans votre vie ?
<lJ
0
1....
> Imaginez que vous avez gagné au loto, vous avez réalisé tous vos rêves matériels
w
'<j" (maison, voiture, voyages ... ). Maintenant, qu'est-ce que vous voulez faire ?
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0 "'
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w
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Ol
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>
a.
0
u
74 WAK� U P !
QUELQ U ES Q U ESTI O NS À VO US POSER
POUR I DENTI F I E R VOTRE « ZONE DE G É N I E »
Quelles sont les activités qui font chanter votre cœur, vous donnent un profond
sentiment de joie et vous mettent de bonne humeur ?
Parmi ces activités, est-ce qu'il y en a qui vous font tout particulièrement perdre
la notion du temps ?
Quels sont les sujets qui attirent toujours i ntensément votre attention (à la
radio, sur Internet, dans la presse, lors de conversations ... ) ? Qu'est-ce qui vous
attire en eux ?
Souvenez-vous d'une fois où vous vous êtes couché profondément satisfait de
ce que vous aviez accompli ce jour-là :
Qu'aviez-vous fait ce jour-là ?
À quel moment avez-vous fait preuve de « génie » durant cette journée ?
Qu'est-ce que cela vous permet de découvrir sur vous-même ?
Envoyez un e-mail ou bien ayez une conversation avec cinq personnes de votre
entourage (amis, collègues, ancien patron ... ). Demandez-leur quel les sont,
selon eux, vos deux plus grandes qualités et demandez-leur aussi de partager
avec vous une (ou plusieurs) situation spécifique pendant laquelle vous avez
brillamment activé cette qualité.
Quelle était la situation ?
Qu'est-ce que vous avez fait ?
• Quel a été le résultat de vos actions ?
vi Qu'est-ce qui est devenu possible ?
<lJ
0
1....
>- En général, quand je demande à mes clients de faire cet exercice, nombreux
w
'<j"
.-t sont ceux qui ont beaucoup de réticences à oser demander. Et pourtant, je
0 "'
V>
voudrais vous encourager à avoir l'audace de réellement faire cet exercice avec
N
0
""
@ w
"'
cinq personnes. Vous ne serez pas déçu des réponses que vous a llez recevoir,
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0 je peux vous le garantir !
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
CO N C LU S I O N
Oser être brillant, c'est important car une fois que nous arrivons à
faire cela, nous ne ressentons plus le besoin de remplir le vide de
notre vie par des objets ou que sais-je encore. Nous n'avons plus
besoin de fuir notre vie cachés derrière nos écrans ou dans nos rêves
de voyages lointains. Nous ne sommes plus affectés par les mauvaises
nouvelles et la morosité ambiante. Nous n'avons plus peur de ce q ui
peut nous arriver car nous sentons notre puissance et nous savons
que nous pouvons tout surmonter.
Quand nous osons être brillants, nous devenons vivants car nous
activons nos talents et nous provoq uons des situations pour être tous
les jours encore plus en cohérence avec nous-mêmes. Nous avons la
grande audace de croire que ce q ui résonne en nous est important.
Nous avons le courage de bâtir notre vie autour de ce q ui nous fait
vibrer, q uitte à vivre une vie ou exercer un métier q ui ne ressemble à
rien de ce qu'on aurait imaginé. Nous activons alors notre créativité
et rien q u'en étant davantage nous-mêmes nous innovons !
Vl En osant être brillants, nous révélons nos talents et nous les parta
<lJ
0
1.... geons avec le monde. En osant être brillants, nous vivons une vie
>
w cohérente et impactante. En osant être brillants, nous arrêtons d'être
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0 victimes et nous osons devenir pleinement entrepreneurs et acteurs "'
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de cette formidable vie qui est la nôtre.
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w
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....... "
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a.
0
u
76 WAK� U P !
P R I NCI P� N°
C � Q U ' I L FAUT
S AVO R
Je rencontre souvent des hommes et des femmes qui, à un moment
donné de leur vie, co mmencent à se poser des questions sur le sens
de leur vie justement. Souvent ils ont commencé leur carrière sur
les chapeaux de roue sans trop réfléchir à autre chose qu'à leurs
augmentations de salaire, leurs responsabilités et la linéarité de leur
curriculum vitae. Ils ont souvent para llèlement fondé une famille et ont
répondu prioritairement a u besoin d'argent toujours grandissa n t
de leur famille : d e l'argent pour la maison, d e l'a rgent pour les
courses, de l'argent pour les vêtements, de l'argent pour
les cadeaux, de l'argent pour les vacances, de l'a rgent
pour une nouvelle voiture, de l'a rgent pour les derniers
gadgets à la mode... Et puis un matin, proba blement
« L'homme est --
- quoi bon? »
ANDR É MALRAUX
Ils ont l'impression d'être un hamster dans sa roue à
/ courir a près l'a rgent et le temps, et ne peuvent plus
tolérer l'idée de continuer à fonctionner a insi penda nt
les trente prochaines années de leur vie.
0
..c -,
0
g
Ol
·;:::: temps, mais co mbien de temps a duré ce sentiment de satisfaction?
>
a.
0
u
78 WAK� U P !
Au bout de combien de jours votre attention a-t-elle été attirée par
une nouvelle chose, un nouveau désir, une nouvelle envie q u'il fallait
absolument assouvir ?
I f / /
\ \ \ /
vie. Le bonheur ne vient pas des choses brillantes
dans les vitrines ou dans les m agazines, mais de
\ \ I;
\
la brillance qui est en nous. Le bonheur vient
quand on grandit, q uand on se développe,
,
'- " /
quand on a un impact positif dans la vie
« Etre le type
des autres. le p lus riche du
On nous fait croire q ue notre destinée ---
cimetière ne m'intéresse
est d'être consom m ateur. E t n o u s - pas ... Me coucher le
sommes d e plus e n plus nom breux à
soir en me disant que
nous réveiller et à nous rendre compte
q u e n ous avons au fond de nous un
- nous a vons fait un truc
pouvoir créateur qui est complètement formidable ... c'e st ce
sous-exploité. qui m'intéresse. »
Nous ne voyons plus l'intérêt de travailler
""
STEVE Joe
pour gagner de l'argent et pouvoir ensuite
'\
\\
le dépenser. Nous avons envie de donner plus
de sens à notre travail et à nos vies.
I 1 \ \ \
Au-delà de tout, nous avons envie de nous réaliser et
de nous sentir utiles.
N
0
""
années car elles ont trop peur des con séquences éventuelles du
@ w
"'
...... ,'.)_ changement. Elles pensent q u'elles vont devoir renier tout ce q u'elles
..c
Ol 0-,
·;:::: 0 ont bâti (leur carrière, leur famille) et du coup elles sont paralysées.
>- <9
a.
0
u
\\ \ \ 1 1 ! ;
Je tiens à vous rassurer : ce qui est importa nt, c'est de prendre
conscience que nous n'avons pas besoin de renier nos
/
"\.\ /
choix passés pour activer notre brillance dans nos
0
..c -,
g
Ol 0
·;::::
>
a.
0
u
80 WAK � U P !
Aujourd'hui, ce qui est i mporta nt, c'est que nous acception s de n e
plus rester spectateur et consommateur de la v i e mais, a u contra i re,
de prendre notre place d'acteur et de créateur ! Partir a u trava i l tous
les matins n'est plus suffisant. I l est urgent que nous acti vions notre
pouvoir créateur et que nous a pporti ons notre bon té, notre talent et
notre richesse i ntérieure dans notre travail, da n s nos actes.
Refusons de rester sur les gradins, sur le banc, sur le bas-côté, levons
vi nous et osons a ller faire la différence a vec nos actions (i m)parfa ites
<lJ
0
1....
sur le terra in. Ne laissons pas nos « amis » qui, pour nous protéger
>-
w (ou pour que nous leur tenions compagn ie), veulent nous retenir sur
'<j"
.-t les gradins, ne la i ssons pas nos peurs nous empêcher de descendre
0 "'
N
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0 sur le terrain. N e laissons pas notre perfectionn i sme nous faire croire
""
@ w
....... "'
,'.)_ que nous ne sommes pas légitimes et que nous devons contin uer à
..c -,
0
Ol 0 nous préparer ! Arrêtons de « commen ter » et osons poser des actes à
·;:::: <9
>-
a.
0
u
J � POS� D � S ACT�S À LA HAU T�U R D � M O N A M B I T I O N 81
« Le critique ne raconte
absolument rien : tout ce qu'il fait
la hauteur de ce que souhaiton s
c'es t pointer du doigt l'homme fort
vo i r dans l e monde.
quand il chute ou quand il se trompe
en faisant quelque chose. Le vrai crédit Nous le sentons bien tous au
va pourtant à celui qui se trouve dans -
fond de no tre c œur. N o us
l'arène, avec le visage sali de pouss ière, de - voulons apporter de la vraie
sueur et de sang, lu ttant courageusement. valeur au monde et no us
Le vrai crédit va vers celui qui commet des devons prendre conscience
erreurs, qui se trompe mais qui, a u fur e t à q u e nos belles intenti o n s
mesure, réussit car il n'existe pas d 'effort sans
-
(et surtout nos critiq ues) ne
-
erre ur. Il connaît le grand entho usias me, suffisent pas pour d o nner
la grande dévotion, et dépense son forme à cette soci été qui est
la nôtre. Ce sont nos actions
énergie s ur ce qui vau t la peine. »
q ui feront la d i fférence. N ous
!; ! ;
avons envie d'humanité ? N o us avon s
1 / / / 1 \ \ \ \
env i e d e collaborati on et de solidarité ?
N o us rêvons de vo i r notre économie se trans
former et notre société se recentrer? Eh bien pour
cela, nous avons un rôle à jouer. N o us sommes la soci été, nous
sommes l'économie.
0
..c -,
g
Ol 0
82 WAK � U P !
vocation, q u'elles soient hommes ou femmes, parents, entrepreneurs,
professeurs, avocats, employés ou managers. V i vre sa vocation, c'est
rattacher sa vie à une mission qui nous dépasse, c'est s'engager à
acti ver nos ta lents pour contribuer a u monde.
Vi vre sa voca tion, c'est choisir d'a ligner son tra va i l a vec ce que
\ \ \ \ 1 / / /
nous voulons voir dans le monde. J e parle i c i du trava i l
au sens large et pas forcément un iq uement du travail
\. \ / //
sala r i é. Le tra va i l peut être de produire q uelque
chose, de servir des personnes, de prendre soin
des personnes, des a n i ma ux ou des lieux, de
créer ou d'étudi er. Cela peut correspondre
Chacun a été
«
0
""
@ w gement dans laq uelle nous centrons notre vie sur notre trava i l, notre
"'
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0 rôle de parents, nos relati ons a moureuses et nos loi sirs ; et la vie
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
\ \ \ / / / //
fait vivre notre vocation tout en gardant notre trava il,
\\ tout e n restant d ans n otre v i l l e . Nous p ouvo n s
/
, '\ /
c h o i s i r d e transformer notre trava i l p o u r q u ' i l
"--. '
prenne la forme d'une vocation.
/
' /
r Nous pouvons même vivre notre vocation et
« Le bonheur se générer des revenus ! Il y a en effet désormais
---
trouve dans l'a ction - une multitude d'exemples d'entreprises q u i
et non pas dans ont s u trouver des solutions pour a l ig ne r
croissance économique et contribution à
la possession. » - l'humanité !
....._
N APOLÉON l-l lLL J e rencontre e n effet d e p l u s e n p l u s d e
"
/ " p rofe s s i o n n e l s q u i , t o u t e n g a r d a n t l e u r
/ "' emploi, ont s u activer leurs tal ents, mettre plus
// \ "'
11 1 1 1 \ \ \\
d'eux-mêmes dans leur trava i l et ainsi contribuer
à rendre le monde meilleur autour d'eux.
0
..c -,
0
g
Ol
·;::::
>
a.
0
u
84 WAK� U P !
Apprenons à bâti r de no uvea ux mod è les économiq ues, n'ayo n s
pas p e u r d ' inventer de nouveaux métiers, de nouveaux produits, d e
nouveaux services q u i no us permettent d'activer nos talents pour
donner forme au monde qui est le nôtre tout en créant de la richesse.
Nous avons beso i n de richesses pour nous nourrir, nous loger, nous
éduquer et profiter des plaisirs de la vie, c'est indéniable. Cessons d e
cultiver l a croyance qu e les « riches » manquent forcément d'intégrité
et q ue les personnes ne sont « bonnes » q ue si e lles sont modestes
et démunies (une grande partie de mon activité de coaching tourne
autour de ce sujet).
Pour contri buer au monde et vivre son trava i l co mme une vocation,
il est important, une fois que nous avons pu identifier nos tal ents, d e
les mettre en action et a u service d e quelque chose q u i nous dépasse.
I l s'agit en effet de choisir là où nous avons envie d 'i ntervenir, d'iden
tifier peut-être un prob lème ou un manque dans notre vie ou dans
notre entreprise, et ensu ite de nous engager cœur et âme à créer du
changement dans ce domai ne.
_______ H�d��et.li�
our illustrer ce point, j e voudrais vous parler d'Audrey et
Isabelle . Ces deux femmes travaillaient ensemble dans
leur cabinet de psy et elles en ont eu marre de voir des enfants
en échec scolaire, ou totalement paralysés par des angoisses de
performance excessive. Elles en ont eu marre aussi de rencontrer
des parents stressés par la réussite de leurs enfants. Elles en ont eu
vi
assez, également, de voir autant d'adultes en difficulté, se sentant
<lJ coincés et doutant profondément de leurs capacités à évoluer.
0
1....
>-
w Plutôt que de râler sur le système éducatif en place et de passer leurs
'<j"
.-t
0 "'
V> journées à panser les blessures de leurs patients, elles sont parties en
N
0
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w mission pour changer la pédagogie. Elles ont développé la Pédagogie
"'
.......
..c ,'.)_
-, positive® faite de psychologie positive, de pédagogies douces et d'outils
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
0
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Ol
-,
86 WAK� U P !
* le prends exemple sur des
personnes inspirantes
Je pense que nous manquons g rand ement d'exemples de réussite
dans ce domai ne, et cela me semble crucial q ue nous appren ions à
admirer et à nous inspirer de ceux q u i ont l'audace d'avancer sur ce
chem i n . C'est pourquoi je voudrais vous raconter certa ines h i stoires
inspirantes de personnes que j'ai eu la chance de croiser sur mon
chemin. Certaines de ces personnes sont entrepreneurs, d'autres ont
su se créer u n métier sur-mesure qui n'existait pas pour activer leurs
tal ents et contribuer à u n e cause q u i les faisait v ib rer. Toutes ont s u
oser sortir d u cadre et mettre ce q ui le ur semblait juste e t vrai s ur
le devant de la scène de l e ur vie d ans l 'espoir d e pouvoir contribuer
à l'humanité.
0
..c de co m m u n ication de la p l ace d e Pa ris). P u i s, q uand Marlène -,
0
g
Ol
·;::::
>
a.
0
u
88 WAK � U P !
devient maman à 23 ans, elle prend co nscience des d ifficultés à
voul o i r concilier carrière et maternité. Ses hora i res sont intenables
(crèche q u i ferme à 17 h 45, briefs q u i d u rent jusqu'à 20 heures).
Tout con c i l ier devient extrêmement d ifficile et e lle sent que son
statut de jeune maman l i m ite son évolution professionnelle. E l l e
prend aussi conscience de la man ière dont les médias ont tendance
à réduire les femmes au statut de ménagères toujours au régime et
destinées à s'acheter le dernier it bag pour combler leur existence.
Elle la nce al ors Les Passionarias : le premier féminin sans pub, sans
régime et sans Paris Hilton . Puis son chemin l'amène à la ncer le
blog « Maman trava i l l e » (www.mama ntrava i l le.fr) qui rencontre
imméd iatement un vif succès. Elle monte une association du même
nom et publie une douzaine de livres, fait des conférences et d u
conseil en entreprises s u r le sujet d e l'égal ité des femmes e t des
hommes au trava i l . Marlène est aussi jurée de plusieu rs concours
l iés à la carrière des femmes (Tro phée 1001 Vies, Traj ectoi res HEC
au fé m i n i n . . . ) et a été auditionnée à l'Asse mblée nationale.
Marlène s'est emparée d e la cause d e l'égal ité hommes/femmes
et e n a fa it so n métier. E l l e est a i ns i b l a g ue us e, co n s u l tan te,
formatrice, chroniqueuse, présidente d'associations, organisatrice
de conférences, chef d 'entreprise, auteu re, l o b by i ste ... E l l e se
considère co mme u n e « m i l itante » , et ce m i l itantisme s'exprime
sous différentes formes. Qu'elle anime une formation sur l'ég alité
hommes/femmes auprès de managers d'une entreprise du CAC40,
q u 'e l l e i ntervienne dans u n e i n stitution de la Rép u b l i q u e pour
défe n d re les mères q u i trava i l l ent, q u 'el l e écrive un l ivre, u n e
chronique hu moristique o u sérieuse, o u qu'elle organise o u a n i me
une conférence sur la concil iation vie professionnel le/vie fam i l iale,
finalement Marlène est toujours en tra i n d e s uivre sa vocation.
vi Rien ne pou rra l'arrêter car son trava i l est porteur de sens et l u i
<lJ
0
1....
permet d e combiner réussite professionnelle et contribution pour
>-
w l'humanité.
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0 "'
V>
J ' a i réce m m e n t fa it la c o n n a i ssance de Frédéric L i p p i q u i se
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présente à moi en me d isant q u ' i l est devenu chef d'entreprise
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0 par héritage et entrepreneur par cœur. Il est président d u conseil
·;:::: 0
>- <9
a.
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J � POS� D�S ACT�S À L A H AUT�U R D� MON A M B I T I O N 89
d'a d m i n istration d ' u n e entreprise fa m i l i a l e q u i porte son n o m
( L i p p i , www. l i p p i .fr, est u n e société méta l l urg i q u e imp lantée e n
Poitou-Charentes). I l se d é g ag e d e Frédéric un profond d é s ir
d'innover e t de développer u n nouveau paradigme notamment e n
termes de management. Frédéric est e n m i ssion. I l ne supporte
pas l ' idée que l'entreprise puisse être u n lieu qui vide et pompe
les sala riés de leur énergie et d e leur potentiel. Il a pour ambition
de créer u n environnement d e trava i l où règ ne le bien-être de
tous. Pour l ui , mettre en place une salle de sport ou faire inter
veni r un masseur dans les burea u x ne peut pas avoir d'im pact sur
le réel bien-être des salariés. Non, ce q ue Frédéric souha ite, c'est
supprimer les barrières h iérarchiques et activer la rée l l e contri
bution de chacu n . Frédéric me dit : « À partir d u moment où o n
nomme u n responsable, p l u s personne n e prend ses responsab i
l ités. » ( Waouh !) Frédéric fait l e pari d e laisser plus de l i berté a u
personnel e t c e n'est pas évident tous les jours. N o u s sommes
en effet nombreux à partager l'avis d e Frédéric et à penser qu'il
est u rgent d 'offrir p l u s d 'a utonom ie, d e d i a l og u e, d e parta g e
et de l i bertés dans les é q u i pes, mais rares sont ceux q u i osent
chercher à mettre en œuvre u n e sol ution q u i fonctionne sur le
terra i n . Ce n'est pas le tout de d i re que le système ne marche pas,
il faut des personnes comme Frédéric pour a l ler sur le terra in et
prendre des risques pour essayer de faire autrement. Il faut d e
bonnes âmes pour récolter des échecs et essuyer les plâtres pour
pouvoir tirer les leçons et développer petit à petit un nouveau
modèle managérial sur lequel l e reste des entreprises d u monde
pou rra s'appuyer pour com b iner bien-être des équi pes et santé
du bi l an financier ( i ndispensable pour, une fois de p l us, garantir la
« d u rabil ité » du modèle !). Mais je vous rassure, Frédéric ne semble
Vl aucu nement se sacrifier. Quand il parle de ce q u ' i l fait, on le sent
<lJ
0
1....
vi brer. Sa bri l l a nce est activée pour le bien-être de l'humanité !
>
w
'<j" Avez-vous entendu parler d'Amma ? Cette femme q u i parcourt le
.-t
0 monde pour faire des câ l i ns à tous ceux qui veulent bien ven i r dans "'
<lJ
N 0
@ ses bras ouverts ? Très jeune, Amma constate la souffrance autour >,
w
<lJ
....... D.
..c d'elle et, bien qu'elle soit une femme et q u'elle vive en I nde (on 0
Ol
-,
·;:::: 0
> g
a.
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90 WAK � UP !
dit que les femmes en I nde doivent rester en retrait et que même
les murs ne doivent pas les entendre), elle décide de consacrer sa
vie à a l l éger cette souffrance. Dans sa rel i g ion ( l ' h i ndouisme), i l
est d i t que l a souffrance d ' u n individu est d u e à son propre karma
(le résultat de ses actions passées). Bien q u 'Amma croie en cela,
elle refuse de se retrancher derrière cette croyance pour ne rien
faire. Sur son site I nternet (http://amma .org/), il est écrit qu'el l e a
contem pl é ce principe de karma jusqu'à ce qu'elle parvienne à u ne
vérité encore plus profonde. Elle nous pose alors la question qu'el le
conti nue de se poser tous les jours : « Si c'est le karma de l'homme
de souffrir, n'est-il pas notre dharma (notre responsabil ité) d'aider
à a l léger cette souffrance et cette douleur ? » Al ors, bien que dans
sa communauté il soit interdit aux femmes de toucher les hommes,
Amma ne peut s'empêcher de les prendre dans ses bras. M a l g ré
de nombreuses réactions violentes, e lle a su suivre son cœur. E l l e
expl i que : « U n flot cont i n u d'amour me traverse p o u r toucher
toutes les créations. Je suis née avec cette nature. Le devoir du
docteur est de soigner ses patients, d e la même manière m o n
devoir est de consoler ceux qui souffrent. »
Alors vous aussi qui l isez ce l ivre, osez partir « en mission ». Votre
mission vo us don nera l'opport u n ité d'activer vos dons, e l l e vous
rendra vivant e t vous perm ettra de vous rendre utile avec sens et
puissance. Votre m ission n'a pas besoin d'être forcément publiq ue.
vi Vous pouvez être en m ission en gardant votre emploi, vous pouvez
<lJ
0
1....
être en m ission au sein de votre fa m i l le, dans votre v i l lage ou avec
>-
w vos co l l ègues.
'<j"
.-t
0 "'
V>
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0
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@ w
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.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
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J'ai appris que pour vivre ma vocation, il fallait que j'accepte d'essayer,
de recommencer, de me remettre en question, de m'amél iorer. I l fa l l a it
que j'accepte que ce q ue je faisais ne marchait pas forcément
\ \ \ \ l / f ;;
d u premier coup.
\ //
" /
Dans son l i v re Outlier (vo i r B i b l iogra p h i e p. 223),
M a l c o l m G l a d w e l l é c r i t q u ' u ne d e s c l és d e l a
« Demande-toi /
où est ta vraie
/ réussite est d'accepter de passer 10 000 heures
à prat iquer son « art ».
"'""-.
ÂJ0
amène à prendre conscience que notre puissance
\
I .
> 1 1 1 1 \ \ \
\
est souvent plus dans notre état d'esprit que dans
1....
n otre c o m pétence i n i t i a l e. E l l e pose l a q ue s tion :
w
'<j" « Q u'est-ce qui a fait la différence, l e don de Mozart pour
.-t
0 la musique ou le fait qu'il ait trava i l l é son piano j usq u'à ce q ue "'
<lJ
N 0
@ ses m a i ns soient déformées ? » Est-ce q ue c'est la compétence >,
w
<lJ
...... "
0
..c s c i e n t i f i q u e de D a r w i n o u l e fa it q u ' i l a c o l l ecté des spéc i m e n s -,
0
g
Ol
·;::::
>
a.
0
u
92 WAK � U P !
sans a r rêt d e p u i s sa p l u s tendre e nfance ? Ce
q u i a fa it la réussite de Mozart et d e Darwin, ! l existe une
«
c'est leur pass ion et leur persistance dans leur
place que vous
trava i l . Ces deux génies dans leurs domaines
ne se sont jamais arrêtés car ils ne pouvaient --
devez occuper et
finalement pas fa i re autrement. I l s éta ient - que personne d'a utre
en m ission. I ls ont suivi leur dest inée, suivi
ne peut occuper, vous
a vez une tâche a faire
ce qui les faisait vi brer et trava i l l é sans fin
pour constamment deve n i r mei l l eurs. C'est -
C'est pourquoi, une fois que nous sommes sur le point de rendre notre
vocation une réa l i té, i l ne faut pas avoir peur de rester dans notre
mission pendant des a n nées, de trava i l ler dessus avec concentration
pendant dix ans s'il le faut. C'est a i nsi q ue nous pourrons faire une
vraie différence et avoir le premier rôle de notre vie.
Dans la vi e, tout est créé deux fois : d'abord dans nos esprits où
na issent nos idées et où notre inspiration est activée, et ensuite dans
nos actions q u i ancrent notre projet dans la réa l ité. L'un ne peut pas
se fa i re sans l'autre.
vi Gay Endri cks, dans son livre The big Leap, nous dit que généralement
<lJ
0
1....
nous avons des fa iblesses dans l'un ou l'autre de ces deux domaines :
>-
w soit nous faisons partie de ces personnes q u i font, font, font... sans
'<j"
.-t
0 savoir vra i ment où elles vont (sans vision), soit nous nous perdons
"'
V>
N
0
""
dans la vision et dans l'élaboration de nos idées et nous sommes
@ w
"'
....... ,'.)_ i ncapables de poser des actes concrets.
..c -,
0
Ol 0
·;:::: <9
>-
a.
0
u
0
..c -,
0
g
Ol elle va tout plaquer et partir ouvrir une chambre d'hôtes en Floride.
·;::::
>
a.
0
u
94 WAK� U P !
Laeticia peut parler de ce projet pendant des heures. Elle a tout en
tête, le style de décoration, l'esprit de l' accueil qu'elle veut proposer.
Quand je rencontre Laeticia lors d'un de mes séminaires Wake Up,
elle approche de ses cinquante ans et son rêve est encore à l'état de
grande idée. Elle se rattache à ce rêve pour donner du sens à sa vie,
mais le temps passe et elle prend soudain conscience qu'elle ne peut
plus en rester là.
Pendant le séminaire , Laeticia ressent un électrocho c . Elle
comprend qu'elle vit sa vie par procuration en gardant ce rêve à
l'état d'idée et de projet. Elle prend conscience qu'elle doit faire un
choix important et déterminant : soit elle commence à poser des
actes à la hauteur de son projet (et arrête de le reporter) , soit elle
l'abandonne et choisit un autre projet sur lequel elle se sent prête
à avoir l'audace d'avancer. Elle refuse de se retrouver à un nouveau
dîner sans avoir fait quelque chose de concret. Elle voit le comique
et le dramatique de la situation et décide que cela ne peut plus durer.
Laeticia prend conscience qu'elle n'envisage pas d'abandonner ce
projet qui a pris une réelle place dans sa vie. Elle décide alors de
changer la trajectoire de sa vie.
Quelques semaines plus tard, je fais le point avec elle. Suite à une
conversation avec son mari, un business plan bien ficelé (grâce à
ses compétences en finance) et un rendez-vous avec le banquier,
Laeticia sait maintenant que le premier obstacle à surmonter est un
gros besoin de trésorerie pour permettre la viabilité de son projet.
Laeticia a alors l'audace de mettre leur appartement en vente et
vi
<lJ d'emménager dans leur petite maison de campagne que son mari
0
1....
>- s'est engagé à retaper pour la revendre avant le grand départ. Elle
w
'<j"
.-t
garde son travail encore quelque temps et fait les trajets jusqu'au jour
0 "'
V>
où ils pourront enfin voler de leurs propres ailes avec suffisamment
N
0
""
@ w
"' d'argent en poche pour mener à bien leur projet.
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J � POS� D�S ACT�S À L A H AUT�U R D� MON A M B I T I O N 95
Pour vivre notre vie plei nement réve i l lés, nous devons oser poser des
actes à la hauteur de notre ambition. Ces actes ne sont pas toujours
fac i l es et peuvent parfois nous s e m b l e r trop e ng ag e ants. Nous
pouvons parfois vou l o i r l es l i m iter sous prétexte q ue nous devons
rester ra isonnables et ne pas prendre de risques démesurés. Le vrai
risque que nous devons éva luer est surtout le risque de passer à côté
de notre vie, le risque d'avoir vécu à moitié endormis dominés par
nos peurs, le risque d'avoir abandonné nos rêves avant même d'avoir
essayé de l e s rendre réels.
·;:::: dans nos actions et de parven ir à vivre plei nement notre vocation. 0
> g
a.
0
u
96 WAK� UP !
d'e n savoir
J'ai pu remarquer au cours de mes nombreux
sémina i res Wake Up, que ce q u i nous empêche
- assez pour agtr
d'avancer, c'est notre lég itim ité. On se dit : « Q u i en toute lumière,
su is-je pour oser prétendre q ue je peux faire - c'es t se condamner
à !'inaction. »
ceci ? » On se dit qu'on manque de créd i b i l ité.
On a peur de ce que les autres vont penser. On
pense q u'on n'est pas capable, qu'on ne va pas y
arriver. O n pense q u 'on doit encore apprendre des
choses, obtenir un d i plôme. On a peur de se trom per,
on a i merait bien avoir la garantie d'un plan déta i l lé q u i
nous permettrait de tout prévoir e t de tout antici per. O n
rêve de trouver quelqu'un q u i va nous guider et nous d i re exactement
ce q ue nous devons fa i re. Bref, on est en pleine crise de légitimité car
nous avons trop l ' habitude d'être d i rigés, managés et pris en charge.
Et quand il s'agit de voler de nos prop res a i les, nous nous retrouvons
à être constamment en tra in d e « nous préparer ».
J'ai moi-même beaucoup appris sur ce sujet. J'ai compris q ue, pour
vivre ma vie plei nement révei l l ée, je deva i s être prête à faire d es
choses non finies et i m parfaites. Je devais être prête à ce qu'on se
moque de moi et même à ce q u 'on ne comprenne pas ce que je suis
en tra i n de faire. Je sais mai ntenant q ue c'est par l'erreur et le rejet
que je peux affiner et repos itionner mes idées pour q ue mes actions
vi aient plus d ' impact. Je sais mai ntenant que rien de ce que je peux
<lJ
0
1....
apprendre sur le terra i n ne pourra m'être enseigné en théorie. Quand
>-
w on se plante, on peut t i rer des leçons, se relever pour mieux recom
'<j"
.-t
0 mencer, s'ajuster et finalement « briller » .
"'
V>
N
0
""
@ w
"'
Je me souviendra i touj o u rs des premi ères semaines ap rès avoir
......
..c ,'.)_
-,
Ol 0 ouvert mon blog « J 'arrête d e râ ler » . Sur ce blog, je postais des
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
'
« If meurt /
fentement/cefui /
,,.....,...
qui devient f'escfo ve --
-
de l'habitude/(...) v i d éos d a n s l e sq u e l l es j e ra c o n t a i s l e s
journées du challenge q u e j e m'étais lancé
cefui qui ne prend à moi-même : ne pas râler pendant 21 jours
pas de risques/pour --
consécutifs. Je filmais mes vidéos sur mon
réa liser ses rêves. » ordinateur, le soir sous u n éclairage douteux
/
/ et avec u n message parfo i s cafo u i l l a n t e t
PA BLO N ER U DA hésitant. Comme le titre du blog était percutant
/
1 1 ;
et mon ap proche i n novante, les visiteurs d u b log
ve n a i e n t d e p lus e n p lus nom breux e t certa i n s
d'entre eux n e s e privaient pas pour m'envoyer d es
comme nta i res d ésag réa b le s s u r mes propos ou s u r l e s
fautes d'orthographe q u e j'avais laissées passer dans mes messages.
Je ne peux pas vous d i re le nombre de fois où des personnes proches
et moins proches ont mis en doute ma démarche. Certains trouvaient
mon idée « mignonne », « naïve » et un peu déconnectée de la réa l ité ;
d'autres, carrément, affirmaient qu'ils n'y voyaient aucun i ntérêt.
0
..c « merve i l l euse » sur le papier mais, derri ère le rideau, j'ai d û moi aussi -,
0
g
Ol
·;::::
>
a.
0
u
98 WAK� UP !
lutter avec moi-même et tout faire pour continuer à avancer. J'ai d û
apprendre à n e pas écouter mes démons et mes détracteurs, et oser
faire des petits pas imparfaits tous les jours .
/ /
d'une leçon pour a l ler plus loin. C'est quand l'échec ne cond uit à
\ \ I
aucune remise en question qu'on se retrouve à stagner et
à tourner en ro nd.
\ //
\ //
L'échec est d'ail leurs au cœur d u progrès scienti
"'-'\
fique. On connaît la fameuse thèse de Bachelard, '-.,_
dans La Formation de l'esprit scien tifique q u i '-....
Une personne
«
d i t : « Le p ro g rès s c i e n t i f i q u e n 'est q u ' u n e . ' . .
---
Ei nstein, l u i aussi, le di t si bien dans la formule
A L B ERT E I NSTEI N
s u i va nte : « Une i n fin ité d e succès ne s uffira
jamais à me prouver que j'ai ra ison, tandis qu'un
vi seul échec expérimental suffit à me prouver que j'ai
<lJ
0
1....
tort. » C'est surtout de nos erreurs que nous pouvons
>-
w apprendre. Nos erreurs ont une valeur corrective.
'<j"
.-t
0 "'
V>
I l paraît que Thomas Edison a d û faire plus de 10 000 essais et
N
0
""
@ w
"'
essuyer autant d'échecs avant d'inventer l'ampoule. I l pa raît même
.......
..c ,'.)_
Ol 0-, que quelqu'un l u i a u rai t demandé comment il se sentait d e s'être
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
""-..........__
/ MARI LVH MONROE Dans cet ouvrage, i l nous d it qu'apprendre
l ' i mperfection, c'est apprendre à être huma in
// ""-""
11 1 1 1 1 \ \ \ \\
et que don ner le meilleur d e soi-même est le
contraire d u souci de perfection.
0
..c -,
0
g
Ol à plus tard. J'ai cherché à poser la meilleure action i m parfaite q ue
·;::::
>
a.
0
u
100 WAK� U P !
je pouvais poser dans l ' i nstant présent. Si nous attendons que les
conditions soient les meilleures, nous sommes al ors coincés dans
notre perfectionnisme q u i nous empêche d'a ller s ur le terrain d e jeu
de notre vie.
N
0
""
@ w
"' d e jeu de la v i e en trai n d'apprendre e t d e prog resser, nous sommes
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0 gag nants ! Vous ne pensez pas ?
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J � POS� D�S ACT�S À L A H AUT�U R D� MON A M B I T I O N 101
FAITES VOT R �
C� �M I N 1 •
Je sais bien que bea ucoup d'entre vous doivent se sentir désormais
i m patients et peut-être fébriles à l ' idée d'avancer sur cette nouvel le
voie que je vous propose. Je voudrais dans cette partie vous donner
q ue l q u es p i stes pour vous aider à avoir une vision p l u s c l a i re d e
comment tout cela peut s'i ntégrer d ans votre vie. Il faut q ue vous
compreniez que ce q u i est i m portant, c'est que vous avanciez à votre
rythme. Ce n'est pas la g ra ndeur de votre mission ou l'audace de vos
actes q u i fera la p l u s grande différence. Ce q u i compte, c'est votre
engagement à avancer avec consistance pas à pas sur ce chemin.
0
..c 0-,
g
Ol
·;:::: ayant un i m pact positif sur la com m u nauté.
>
a.
0
u
102 WAK � U P !
...... Le chemin de
«
--
Laurence aide les professionnels à développer
-
fa réussite est
une image personnelle q u i leur colle à la peau
de do ubfer votre
pour q u ' i l s puissent avoir confiance en eux -
dans leurs re ncontres et a i ns i d évelopper --
taux d'e rreur. »
leur carrière.
ÎMOMAS J. WATSON
•
Hélène a choisi de contribuer à plus de bienveil
la nce envers les nourrissons.
'o "
Demandez-vous quelle contribution vous souhaitez apporter à
Vl cette situation et quel problème vous souhaitez résoudre.
<lJ
0
1....
> Par exemple :
w
'<j"
.-t Je souhaite transmettre aux entrepreneurs des stratégies pour qu'ils osent
0 "'
<lJ
N voir grand. 0
@ >,
w
<lJ
...... "
0
..c Je souhaite aider les professionnels à combiner travail et épanouissement. -,
0
g
Ol
·;::::
>
a.
0
u
104 WAK� U P !
Je souhaite permettre aux personnes q u i ont été victimes d'une catastrophe
de recevoir du soutien jusqu'au bout.
Je souhaite permettre aux parents de savourer leur vie quotidienne avec
leur nourrisson.
• Je souhaite qu'il soit possible de faire fabriquer en Chine sans pour autant
devoir faire un compromis sur la qualité et l'impact environnemental et social.
Je souhaite permettre aux enfants de savoir qu'ils sont tout à fait capables
d'apprendre sans en « baver ».
Je souhaite mettre sur le devant de la scène les efforts de chacun pour
insuffler plus de reconnaissance et de joie dans le quotidien.
N
0
""
convaincre, quel serait votre message ?
@ w
"'
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
106 WAK[;: U P !
Note : votre mission peut être l'action elle-même ou le fait d'aider un groupe
de personnes à faire cette action. Par exemple : « Je souhaite me lancer dans
la mission d'aider les parents à inculquer. »
En vous inspirant des réponses que vous avez apportées aux questions
précédentes, formulez votre mission ainsi :
Ma mission de vie est de (verbe d'action) + (les personnes que vous voulez
vi
<lJ aider) + (votre contribution).
0
1....
>-
w Par exemple :
"<j"
.-t
0 "'
V>
Ma m ission est d'inspirer et d'accompagner les hommes et les femmes
N
0
"" ordinaires à vivre une vie (extra)ordinaire grâce à la force de leur talent.
@ w
"'
...... ,'.)_
..c -,
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
0
D.
..c
g
Ol
-,
0
108 WAK� U P !
e me souviens comme si c'était hier des premiers pas de ma
fille Alice (qui a aujourd'hui onze ans) , sûrement aussi parce
que nous les avons filmés et que nous les regardons en rigolant avec
tendresse régulièrement !
Le j our de ses premiers pas, Alice nous a donné une belle leçon de
vie (eh oui, ce sont les enfants les professeurs de la vie, et nous les
adultes qui sommes les élèves ! ) .
Quand Alice a fait ses premiers pas, elle s'est levée, elle s'est lancée
avec courage et détermination et au bout d'un demi -pas, elle est
tombée ! Elle s'est littéralement ratatinée par terre. Pensez -vous
qu'à ce moment -là elle se soit dit : « Oh non, c'est trop dur, je ne vais
jamais y arriver, je ferais peut-être mieux de rester à quatre pattes. Je
risque de me faire trop mal si je continue. » Non évidemment, Alice
comme tous les enfants du monde d'ailleurs s'est relevée après sa
chute et a essayé à nouveau parce qu'elle savait que marcher debout
était sa destinée. Alice s'est relevée, elle s' est lancée une deuxième
fois et évidemment . . . elle est tombée à nouveau. Pensez-vous qu'à
ce moment-là encore, alors qu'elle avait le nez sur la moquette, elle
se soit dit : « Oh grrr ! Je suis vraiment nulle, je ne vais jamais y
arriver ! » Non, Alice s'est relevée et a recommencé. À sa troisième
chute, elle aurait pu se dire : « Je ne dois pas être faite pour cela, je
devrais sûrement tout laisser tomber ! » Non, Alice a fait une petite
pause allongée sur le sol pour se reposer et elle s' est relevée pour
vi
<lJ tenter à nouveau sa chance.
0
1....
>-
w Alice est tombée au moins un vingtaine de fois (preuve vidéo à
'<j"
.-t
0 "'
V>
l'appui ! ) . Elle a dû littéralement essayer pendant plus d'une heure
N
0
@ ""
w
sans répit avant d'y arriver. Elle était épuisée mais gardait le sourire.
....... "'
,'.)_
..c
Ol
-,
0 Régulièrement elle faisait des pauses à plat sur le sol pour souffler
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
//
"'-\
l a d é press i o n , ce n'est pas l e b o n h e u r m a i s c'est l a
/ rés i l i e nce. La rés i l i e nce c'est notre capacité à nous
/
'
relever après être tom bé. Notre capacité à ne pas
« Tombe sept
prendre personnel l e ment ce q u i nous arrive et à
fois, relève-toi ---
@ >,
w
....... <lJ
0
"
..c 0
-,
g
Ol
·;::::
>
a.
0
u
110 WAK� UP !
* ixez-vous des objectifs à la
auteur de vos ambitions
Dans la vie, nous avons tous des hauts et des bas et c'est norma l .
Parfois nous arrivons à avancer sur les projets q u i nous tien nent à
cœur, et parfois tout ce qu e nous arrivons à faire, c'est gérer plus
ou moins sere i nement ce q u i vient à nous. Nous avons aussi des
moments où nous sommes envahis par nos peu rs, nos doutes, nos
l i m ites et nos manques. Des moments où nous « faisons a l ler » et
des moments où nous nous sentons débordés par toutes ces choses
urgentes que nous avons à fa ire et avons franchement l'imp ress ion
d'être comme un hamster d ans s a roue q ui court toute la jou rnée
mais q u i ne va n u l l e part !
N
0
""
soien t p l u s rem p l ies par n otre m i s s ion q u e par nos p ro b l è m e s
@ w
....... "'
,'.)_ (qu itte à rencontrer de vrais bons problèmes s ur le c h e m i n de notre
..c -,
Ol 0
·;:::: 0 destinée !) ?
>- <9
a.
0
u
J � POS� D�S ACT�S À L A H AUT�U R D� MON A M B I T I O N 111
Pour cela, je vous propose de mettre votre attention sur les actes q u i
vont vrai ment donner forme à l a vie que vous avez envie d e vivre.
@ >,
w
....... En fa isant l'exercice ci-après, je voudra i s vous i nv iter à vous fixer <lJ
0
"
..c 0
-,
g
Ol au moins deux ou trois objectifs tel lement fous que le « n'i mporte
·;::::
>
a.
0
u
112 WAK� U P !
quoi ! » q u i sera déclenché deviendra votre repère. Osez rêver, osez
vo ir grand, osez écrire noir sur blanc ce que vous voulez vraiment.
Poussez la l i mite de ce que vous croyez possible jusq u'à entendre
ce « n'importe quoi ! » dans votre tête. Si le « n'importe quoi ! » est
là, c'est que vo us avez vu assez grand. S ' i l n'est pas là, c'est q u e
peut-être vous êtes encore trop coincé dans votre zone d e confort !
------ H�mJ!tlH �
n jour, un professeur en charge de former ses élèves à la
gestion du temps décida de réaliser une expérience. De
dessous la table qui le séparait de ses élèves, il sortit un grand vase
qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit plusieurs gros
cailloux et les plaça, un par un, dans le vase. Lorsque le réceptacle fut
rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter une pierre
supplémentaire, il leva les yeux vers ses élèves et leur demanda :
« Est-ce que ce vase est plein ? » Tous répondirent par l'affirmative.
Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? » Alors, il se
pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli
de graviers. Doucement, il versa des graviers sur les gros cailloux,
puis secoua légèrement le vase. Les graviers s'infiltrèrent entre les
cailloux jusqu'au fond du vase. Le professeur s'adressa à nouveau
à son auditoire et réitéra sa question : « Est - c e que ce vase est
vi plein ? » Ses élèves commençaient à comprendre son manège.
<lJ
0
1....
>- L'un deux répondit : « Probablement pas ! » « Bien ! », répondit le
w
"<j- professeur. Il se pencha encore et, cette fois, sortit de sous la table
.-t
0 "'
V>
un sac de sable. Avec attention, il versa le sac dans le vase. Le sable
N
0
""
@ w
"'
alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore
....... ,'.)_
-,
..c
Ol 0
0
une fois, il demanda : « Est-ce que ce vase est plein ? » Cette fois,
·;:::: <9
>-
a.
0
u
C'est parti !
Vous avez précéd emment réussi à formuler votre mission. Vous avez
aussi sûrement autour de vous des personnes que vous a i mez : votre
Vl conjoi n t, vos enfants, vos am is, etc. Vous avez certa i n ement d es
<lJ
0 désirs, des rêves et des projets. Dans cet exercice, je vous propose
1....
> de vous bâtir une vie q u i vous satisfasse sur tous ces plans. Projetez
w
'<j"
.-t vous douze m o i s p l u s tard. N o u s sommes exactement le m ê m e
0 "'
N jour q u'auj o urd ' h u i m a i s u n an plus tard. I mag i nez q ue vous vous <lJ
0
0
"
..c 0
-,
g
Ol un profond sentiment de fierté, d'épanouissement et de satisfact ion.
·;::::
>
a.
0
u
114 WAK � U P !
Vous vous di tes : « Waouh, ça c'était une a nnée qui méritait d'être
vécue, une an née bien co mplète et vi brante sur tous les plans ! » Une
an née que j'ai pu vivre en étant bien réve i l l é !
Remarque : i l s'agit ici de noter toutes ces choses qui vous semblent
« justes » (même si certaines idées vous semblent d i n g ues et impos
sibles), les choses à propos desquelles vous vous dites : « Ma intenant
il est temps que ce genre de choses m'arrive ! »
Vo ici quelques exemples qui ont pu être sur ma l iste lorsque j'ai fait
cet exercice il y a quelques années :
Sort i r avec mon mari deux fois par mois. Nous avions tellement
trava i l l é ces dernières an nées, et les enfants étaient enfin un peu
plus grands, i l était temps que nous prenions un peu plus d e temps
ensemble pour nous amuser, nous séd u i re et nous reconnecter
en tant qu'homme et femme, et non pas seulement en tant q ue
parents de no s enfants. Une fois de p l u s à cette époque, nous
vi
<lJ n'avions pas les moyens de financer la baby-sitter deux fois par
0
1....
>- mois, mais pourtant cela me semblait « j uste » et « i m portant » à
w
'<j" ce moment de notre vie.
.-t
0 "'
V>
N
0
""
E n g a g e r u n e femme de m é n a g e d e u x fois par m o i s . C'éta i t
@ w
"'
...... ,'.)_ n'importe quoi ! Déjà u n e fois par mois, j e trouvais cela cher et
..c -,
Ol 0
·;:::: 0 pourtant, je senta i s bien q u'une femme de ménage apporterait
>- <9
a.
0
u
Vl Danser deux à trois fois par semaine. J'avais déjà tellement peu d e
<lJ
0
1....
temps po ur développer mon activité en tant que « Mampreneur »
>
w (contraction de « maman » et « entrepreneur » ), mes enfants
sortant de l'école à 1 5 heures. À l'époque, je ne trouvais le temps
'<j"
.-t
0 "'
N pour danser que le d i manche mais cela me faisait tellement d e
<lJ
0
@ >,
w
....... bien que je rêva i s de danser plus souvent. <lJ
0
"
..c 0
-,
g
Ol
·;::::
>
a.
0
u
116 WAK � U P !
É crire u n e lettre à mon papa pour prendre le temps de l u i d i re q ue
je l 'aime ! C'est le genre de truc auq ue l je peux penser l e s oir e n
me couchant, sous m a douche ou e n cond uisant, mais c'est plus
dur de prendre l e temps et d e passer à l'action ! Parce q ue c'est
profondément i m portant mais jamais urgent.
Et vous, quels sont vos désirs, tout petits ou très grands ? Faites une
l iste non exhaustive et assurez-vous q u'au moins u n tiers de cette
l iste soit u n peu dél i rant et provoque la réaction d u « n ' i m p o r t e
q u o i ! » , comme je vous l ' a i exp l i q u é p. 1 1 3 . Vous devez en avo i r
a u total a u moins q u i nze !
Projetez-vous bien dans l'an née à ven i r et notez ce qui vous semble
« j uste » et, même si u n peu fo u, ada pté à la phase d e v ie dans
laquelle vous êtes.
Pensez à l ister des désirs l iés à votre carrière, à votre vie amoureuse, à
votre fam i lle, à votre santé, à votre bien-être ... Certains peuvent vous
sembler inatteignables mais mettez-en aussi q u i vous semblent tout
à fait possibl es ( ranger mon placard, écrire u n e lettre... ).
,
Etape 2 : Priorisez
N
0 mais « l i re un l ivre à ma fille au moins trois fois par sema i ne », ça c'est
""
@ w
"' précis. On doit pouvo i r mesurer et val ider l'objectif. On doit pouvoir
...... ,'.)_
..c -,
Ol 0 clairement d i re s' i l est atteint ou non. Attention si l i re vous ennuie,
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J � POS� D�S ACT�S À LA HAUT�U R D� MON A M B I T I O N 117
mais que ce q u i vous plaît c'est de bricoler avec votre enfant, alors
votre objectif pourra être « construire une voiture télécom mandée
avec mon fils. »
0
"
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g
Ol
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>
a.
0
u
118 WAK � UP !
Ne vous inqu iétez pas trop de savoir s i vos désirs sont poss i b les ou
réalistes. Assurez-vous q u ' i l s sont excitants, grands e t q u'ils vous
semblent « j ustes » pour l'année à venir !
Par exemple :
N
0 que je peux fa i re mai ntenant.
""
@ w
"'
..... Q
..c -,
0 Réserver la baby-sitter pour la sema i n e prochaine et lui d i re q ue
Ol 0
·;:::: <9 nous avons l ' i ntention de la fa ire ven i r tous le s qui nze jours ! Oui,
>-
a.
0
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....... <lJ
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Ol
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u
120 WAKt: U P !
Mon désir/objectif Mon action « comme si »
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
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.......
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-, 12.
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
Regardez votre l i ste ci -dessus. Fermez les yeux ... Prenez une grande
respiration et posez-vous la q uestion : « Q u'est-ce que je vais devoir
changer à propos de moi-même pour que la vie que je veux réa l i ser
dans les douze mois à ven i r pu isse devenir réal ité ? »
Vl
<lJ Étape 5 : Choisissez des dates
0
'
> Nous al lons encore plus entrer dans le concret. Je vous invite maintenant
w
'<j"
.-t à mettre une date (dans les douze prochains mois) à côté de chacun d e
0 "'
N vos dési rs/objectifs pour définir quand vous souha itez qu'il soit atteint. <lJ
0
@ >,
w
....... Remarque : même si nous avons douze objectifs et douze mois, il
<lJ
0
D.
..c 0
g
Ol
-,
122 WAK� UP !
objectif avec u n mois d i fférent. Vous pouvez avoir d e ux ou trois
objectifs plani fiés pour la même période.
Sachez que si vous ne réussissez pas à choisir une date, c'est peut-être
un signe que vous n'êtes pas prêt à vous engager s ur cet objectif
spécifique. Surtout ne vous jugez pas ou ne vous forcez pas. Il est
sûrement plus intéressant de tout simpl ement retirer cet objectif d e
votre l i ste et d e l e remplacer par un autre. Gardez-en toujours douze.
N
0 sens de votre objectif, al ors revenez à l 'étape 3 et demandez-vous si
""
@ w
"' vous devez changer quelque chose pour vous li bérer de vos blocages
...... ,'.)_
..c -,
Ol 0 i ntérieurs.
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
Une fois qu'un de vos objectifs est atteint, remplacez-le par u n nouveau
(si beso in, refaites l'étape 2 pour reprioriser votre nouve l l e l iste e n
i ncluant le ou l es nouveaux venus) ! L'idée est de constamment avoir
une l iste de douze objectifs q ui évolue. Douze, c'est u n b on nombre
pour s'assurer que tous les domaines de votre vie sont en mouvement
(fami l le, travail, vocation, développement personnel, bien-être, sa nté,
sp iritu a l ité . . . ) et pour avoir u n e bonne variété de petits objectifs et
de plus gros (parfois c'est bon de pouvoir « cocher » la réa l isation
d'un petit objectif, a l ors que les gros peuvent mettre plus d e tem ps
à prendre forme).
0
"
..c 0
-,
g
Ol c'est normal. Ce qui est important, c'est de prendre conscience que
·;::::
>
a.
0
u
124 WAK i; U P !
croire en ses rêves, c'est aussi une question d'entraînement. Si votre
« muscle du rêve » n'a pas fonctionné pendant longtemps, il sera
sans doute un peu atrophié. Cela peut prendre un peu de temps, mais
je peux vous assurer que si vous activez vos rêves tous les jours en
commençant avec des rêves qui sont peut- être plus petits au début
(comme les poids que vous soulevez à la salle de sport), vous verrez
que vous progresserez rapidement.
Sachez reconnaître que si vous savez comment y arriver facilement,
c'est que votre idée n'est pas assez grande. En revanche, si votre idée
est assez grande, alors vous trouverez les solutions !
N
0
"" changement commence par toi. »
@ w
"'
....... ,'.)_
..c -,
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J � POS� D�S ACT�S À LA HAUT�U R D� MON A M B I T I O N 125
« S i vous n'a imez
Rien ne sert d e passer votre vie à ruminer des
pas quelque
- « faut que je fasse ceci », « il faudrait q ue
chose, chang ez-le. j'arrive à faire cela », etc.
S i vous ne pouvez pas
C o m b i e n d e fois p ar j o u r pouvons-nous
le changer, changez marteler nos manq ues et les an crer dans
--
@ >,
w
....... mani ère dont nous organisons nos journées, la man ière dont nous <lJ
0
"
..c -,
g
Ol consommons, dont nous comm u n i quons ...
0
·;::::
>
a.
0
u
126 WAK� U P !
Même si nous avons la ferme i ntention de chang er, notre cerveau
revient a utomatiquement en terra i n connu et nous ra mène à nos
vieux modes de fonctionnement. Ces habitudes tellement a ncrées
i nconsciemment en nous viennent court-circuiter nos beaux projets
et provoquer des résista nces q u i bien souvent g a g nent et nous
amènent à baisser l e s bras.
N
0
""
challenges sur 21 jours. M e lancer des chall enges e n 2 1 jours est devenu
@ w
"'
....... ,'.)_
-,
un petit jeu simple mais pu issant auquel je joue avec moi-même pour
..c 0
Ol 0 rég ul ièrement me remettre en question et prendre en main ce q u i me
·;:::: <9
>-
a.
0
u
J � POS� D�S ACT�S À L A H AUT�U R D� MON A M B I T I O N 127
semble im portant et q u i pourrait vra i ment rendre ma vie plus riche,
joyeuse et satisfa isante.
C'est a i nsi q u ' u n soir, a l ors que je venais de me coucher épu isée et
éreintée en faisant le constat que j'avais passé une journée pourrie à
râ ler, je me suis la ncé le chal lenge de ne plus râler pendant 21 jours
consécutifs.
J'ai égal ement fait « 21 jours en robes », am usant mais aussi un peu
électrisant (vous pouvez suivre ce challenge sur www.21daysindresses.
corn) ! Quatre-vingt-dix femmes ont choisi d'y participer et de faire
Vl ce challenge avec moi ! Tous les jours nous postions une photo sur
<lJ
0
1....
Facebook accompagnée d e nos i mpress ions. Mon i ntention d u rant
>
w ces 21 jours en robe éta it de changer mon habitude de toujours me
cacher dans mes pantalons. À plusieu rs reprises, je m'étais su rprise
'<j"
.-t
0 "'
N à enfiler une robe le matin pour ensuite l'enlever moins d'une demi
<lJ
0
@ >,
w
....... heure plus tard. Je n'avais plus l'habitude de voir mes jam bes et je me <lJ
0
"
..c -,
g
Ol jugeais. I l y avait toujours quelque chose q u i n'allait pas ! Un jour, je
0
·;::::
>
a.
0
u
128 WAK� U P !
me su i s dit que finalement c'était du gâchis. J'étais en train de passer
à côté de toute une part de ma fém i n ité (et de tout une partie de ma
garde-robe !). Alors j'ai décidé de transformer cette frustration e n
challenge. 2 1 jours o ù le pantalon n'était plus u n e option, pour q u e
je sois en paix avec mon corps, pour q ue je réap prenne à m e vo ir e n
robe, po ur que je me réhabitue à être plus fém in ine. Pour q ue j'arrête
de garder mes belles tenues u n iquement pour les occasions spéc iales
car chaque jour est u n cadeau à célébrer.
Depuis je propose à mes clients de, eux aussi, se lancer des chall enges.
I l y a eu « 21 jours sans parler négativement de ma mère ! », « 21 jours
sans d i re des propos q u i me d i m inuent », « 21 jours pour méditer »,
« 21 révei l s sans râler (entre le révei l et l e début de la journée d e
trava i l ) », « 2 1 jours pour célébrer », « 2 1 jours pour a l ler bosser à
vélo », « 21 jours sans médias », etc.
Et vous ? Quel sera votre procha i n challenge ? Quelle est cette chose
que vous ne vou lez p l u s ruminer et q u e vous êtes prêt à é l i m i ner
de votre vie ? Quel challenge am usant et électrifiant pourriez-vous
i nventer pour vous engager et vous assurer que vos belles intentions
ne seront pas noyées dans la spira l e de votre quotidien ?
vi
<lJ
0
1....
>-
w
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* réez votre tableau de vision
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w
Soyons clairs, nous sommes humains et notre nature humaine va tout
....... "'
,'.)_ faire pour que nous ne changions pas ! Même si la vie que nous avons
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Ol 0
·;:::: 0 ne nous convient pas vraiment, nous trouvons un certa in confort dans
>- <9
a.
0
u
Même si nous avons des rêves et des beaux projets pour notre v ie,
nous a l lons avoir tendance à les noyer dans notre quotidien et à les
o u b l ier. Ce phénomène est en grande partie d û a u fa it q ue notre
cerveau a du mal à croire en nos projets et en nos rêves.
La bonne nouve l l e, c'est que nous ne sommes pas obl igés de vivre
comme cela. Nous pouvons tout à fait nous réve ille r et créer u n e
nouve l l e réalité. A u cœur d e notre v i e réside le trésor d ' u n potentiel
i l l i m ité si seu lement nous avons l'audace de sortir des sentiers battus
pour l'explo iter.
@ >,
w
....... faudra peut-être un peu de temps pour sentir l'impact qu'il peut avoir <lJ
0
"
..c 0
-,
g
Ol dan s votre vie, m ai s si vous restez ouvert aux possi b i l ités vous verrez
·;::::
>
a.
0
u
130 WAK � U P !
que rapidement vous pourrez récolter les preuves de la pu issance d e
cet o ut i l sur des petites choses d e votre vie.
Sachez que si certa i nes choses sont encore floues, c'est norma l. Si
cela vous met mal à l'aise et que franchement vous a i meriez avoir des
réponses précises aux exercices que vous avez faits, c'est normal !
Souvenez-vous, nous sommes en train d e sort ir des sentiers battus
et d'avancer pour vous créer une réa l ité q u i n'existe pas encore pour
vous. Une réal ité plus grande et plus vi brante, mais c'est aussi une
réal ité qui vient sans mode d'emploi préexistant.
Je vous en suppl ie, ne prenez pas ce flou comme une excuse pour
reporter à plus tard cet exerc ice. Ce flou est normal. Vous êtes en
tra i n de sortir de votre zone de confort, et c'est normal que vous
ne sachiez pas exactement où vous a l l ez. Ce qui compte, c'est q ue
vous ayez confiance dans le s réponses q ue vous avez données aux
exercices précédents et que ce sont le s meilleures réponses que vous
pouviez apporter à ce moment-là de votre vie. Maintenant ce q u i
vi est i m portant, c'est que vous n'oubli iez pas cette nouve lle vers ion
<lJ
0
1....
de vous-même et de votre vie q ue vous avez entraperçue en l isant
>-
w les deux premiers chapitres de ce l ivre. C'est pour cela que je vous
"<j-
.-t
0 recommande vivement de l u i donner forme et couleur en réa l i sant
"'
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N
0
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maintenant votre propre tableau de vision.
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....... Q
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Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
> Étape 1
Pour créer votre tableau de vision, reprenez vos réponses à tous les exercices
précédents que vous avez notées dans votre Carnet de pépites :
les mots-clés pour parler de votre zone de génie et de ce q u i vous fait
vibrer (voir p. 68, 74 à 76) ;
les trois mots qui définissent qui vous voulez être (voir p. 59 à 61) ;
la phrase que vous avez formulée pour parler de votre mission (voir p. 104 à 108) ;
vos douze objectifs de folie (voir p. 1 1 4 à 124).
> Étape 2
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0 "'
N > Étape 3 <lJ
0
@ >,
w
....... Trouver des images représentant vos mots ou vos idées clés, découpez-les et <lJ
0
D.
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g
Ol
-,
·;:::: collez-les sur votre support. Vous pouvez aussi, si vous le voulez, coller sur ce
>
a.
0
u
132 WAK� U P !
tableau votre liste d'objectifs ou bien les garder sur un carton séparé. Vous
pouvez écrire avec des feutres, faire des superpositions et des dessins. Débridez
votre créativité ! L'important est de transformer votre vision en œuvre d'a rt,
imparfaite évidemment !
> Étape 4
Affichez votre tableau à un endroit où vous pouvez « tomber dessus » tous les
jours : votre chambre, votre cuisine, votre bureau, etc.
> Étape 5
Quand vous voyez ce tableau (idéalement une à trois fois par jour), posez-vous
la question : « Qu'est-ce que je peux faire différemment aujourd'hui - même une
action (im)parfaite - pour avancer et rendre cette vision réalité ? »
Voici au final à quoi peut ressembler votre tableau de vision.
oècouvrir \e MonD•
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....... garde des enfants, puis la culpabilité de partir, et aussi le fait que mon w
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Ol mari avait également de gros projets en cours, et surtout la pression pour
·;::::
>
a.
0
u
134 WAK i; U P !
finir le manuscrit de mon prochain livre (celui que vous êtes en train de
lire !).
Et puis, lors d 'une conversation avec mon mari (alors que j'espérais
n y aille pas), je me suis rendue compte que sous toutes mes « excuses »
secrètement qu 'il me confirme que ce serait plus « raisonnable » que je
Vl
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136 WAK� U P !
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u
C � Q U ' I L FAUT
S AVO R
J'ai eu récemment u n e grande révélation q ue je voudrais partager
avec vous. En effet u n soir, a lors que je me remémorais ma journée,
j'ai réa l isé qu'elle avait finalement été en grande partie faite d'une
succession de conversations : les conversations q ue j'avais eues avec
mes enfants et mon conjoint au révei l et en fin de journée, avec mes
co l lègues ou mes amis autour de la machine à café ou pendant ma
pause déjeuner, des mots partagés lors de rendez-vous avec mes
c l ie nts, avec la d i rectrice d e l'école des enfants, sans o u b l i er l e s
paroles échangées avec m a sœur, m o n frère ou mes parents, avec
mes voisins ou encore les commerçants de mon quartier... Ma journée
avait été remp l i e de conversations.
Les conversations avec les autres mais aussi tous les monologues
intérieurs que je peux avoir à longueur de journée avec moi-même.
D'ailleurs, j'ai un jour entendu quelqu'un d i re que s i on devait rendre
publ iques nos pensées intérieures, on nous mettrait directement tous à
l'asile ! Et c'est bien vrai, je crois même que nous irions volontairement
nous inscrire nous-mêmes à l'accueil de l'institution la plus proche !
Ainsi j'ai soudain réa l i sé l ' i mpact que tous ces mots échangés avaient
su r ma perception de ma propre vie. En effet, si d ans la journée
j'avais eu la chance d'avoir des conversations riches, porteuses de
bienve i l la nce et de possi b i l ités, a l ors je finissais ma jou rnée comblée
Vl
<lJ et confiante en la vie ; tandis que s i les mots échangés avaient été
0
1.... l i m itants, pleins de jugements, de critiques ou de doutes, a l ors je me
>
w couchais vidée, éreintée, avec l'envie d'échapper à ma réalité à l'aide
'<j"
.-t
0 d'une bonne série télévisée ou d i rectement la tête dans mon ore i l l er. "'
N <lJ
0
0
D.
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g
Ol d i rect avec l a q u a l ité d e m a com m u n i cation. C'était u n constat
-,
0
·;::::
>
a.
0
u
138 WAK� U P !
puissant et en même temps merveilleux car je réalisais ainsi que si
je voulais changer ma vie, je pouvais tout simplement commencer
par changer mes conversations. En effet, même s'il est vrai que je ne
peux pas toujours choisir ce qui m'arrive dans la vie, je peux toujours
choisir comment je transforme et j'ancre les événements dans mes
conversations.
I I 1 \ \
accrocher à nos frustrations et à les ressasser avec
nos am i s, nos collègues et notre femme ou notre mari.
O n s'accroche à nos frustrations et, le soir dans notre l it, o n
constate q u e l a frustration a pris toute l a place et q u 'on est passé à
côté de ce q u ' i l y avait à vivre dans la journée.
@ >,
w
....... et contam i ner toute notre journée. Nous avons parfois tellement peur <lJ
0
"
..c 0
-,
g
Ol de ne pas être entendus que nous ne regardons pas le problème pour
·;::::
>
a.
0
u
140 WAK� UP !
ce qu'il est vraiment et nous exagérons. Dans nos conversations, nous
transformons nos problèmes en drames en util isant des superlatifs
et des général isations catégoriques comme « toujours », « j amais »,
« personne », « tout le monde », etc. On va d i re « ça me tue », « c'est
affreux » ou même « quelle bande de débi les et d ' incompétents »,
ou encore « mais vous ne vous rendez pas compte », « c'est i naccep
table », « appelez-moi le d i recteur ! » ...
I l est donc primord ia l d'ap prendre à avo i r le mot j u ste dans nos
échanges.
Avo i r le mot juste est une pratique absolu ment fa b u l euse que je
vous encourage vivement à essayer. C'est a b s o l u ment m a g i q u e
d'apprendre à parler d e ses problèmes pour c e q u ' i l s sont vraiment,
parce que du coup o n réa l i s e que nous pouvons les vi vre et les
traverser ! Soudai n nos soucis ne sont plus des montagnes infran
chissables ou des orages i m poss i b les à traverser, mais des obstacles
sur le chemin de notre vie.
vi Don M igue l Ruiz parle brillamm ent d e ce sujet dans son l ivre Les
<lJ
0
1....
quatre accords toltèques q ue je vous recommande vivement (voir
>-
w bibl iographie p. 223).
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....... ,'.)_
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Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J � C R � � MA R � AL IT � AV�C M �S MOTS 141
* le refuse d'être victime
Quand nous nous sentons victimes de notre emploi (ou notre manque
d 'em p l o i ) , de notre patron, d e l a cri se, d e la p o l i t i q u e, d e not re
conjoint, de notre fa m i l l e . . . c'est bien souvent nous-mêmes q u i nous
positionnons en victi mes lors de nos conversations. Nous mettons
en effet beaucoup d'énergie à d i re que ce n'est pas notre faute, q ue
c'est la faute de l'autre si nous sommes d ans cette galère.
@ >,
w
....... peux choisir quel les catégories d e pensées je veux ancrer dans ma <lJ
0
D.
..c 0
g
Ol
-,
·;:::: vie. Ai-je envie d'an crer mon sentiment d ' i njustice et d 'imp u issance,
>
a.
0
u
142 WAK i; U P !
ou ai-je envie d'ancrer mon sentiment d'espoir, de possibilités infinies
et de gratitude?
Mes con versation s sont des écha nges a vec les a utres et elles
impactent profondément mon expérience de la vie : la façon dont je
me vois, la façon dont les a u tres me voient et la vision qu'ensemble
nous créons de la société. Voulons-nou s voir la vie comme u n e
montagne de soucis infra nchissable où nous donnon s le pouvoir à
nos coupables, ou bien préférons-nous voir la vie comme un terrain
de jeux au milieu du quel nous sommes acteurs, en faisa nt de notre
mieux et où nous nous réinventons, nous nous renouvelons et a u final
nous nous révélons?
FAITES VOT R �
C� �M I N 1 •
@ >,
w
....... leur im poser d'obéir à mes râleries, et petit à petit j'arrive à deve nir <lJ
0
D.
..c
g
Ol
-,
0
144 WAK� UP !
envie d'être. Ce n'est pas facile, mais ça vaut le coup. On ap prend
énormément sur soi !
\ \ 1 f / //
\ \
Ta ndi s que le fa it de râ ler crista l lise nos manq ues, nos
peurs et nos doutes, la célébration, e lle, li bère l'abon-
i ' ""
par le collègue avant notre arrivée ... ).
0
1....
> 1 ; / /I \ \ \ \\ Célébrer n'est pas u n e frivolité. En célébrant, nous
w an crons ce qui va dans l e bon sens dans notre v ie.
'<j"
.-t
0 Nous devenons conscients de ce q ue les autres font pour "'
N nous, même si ce sont des toutes petites choses, comme un enfant
<lJ
0
@ >,
w
....... q u i pense à mettre ses chaussures à temps pour partir à l'école, le <lJ
0
D.
..c 0-,
g
Ol service c l ient de la banque qui trouve la réponse à notre question o u
·;::::
>
a.
0
u
146 WAK � UP !
un mem bre de notre équipe q u i respecte ses délais. En pratiquant la
célébration, nous prenons conscience de toutes ces choses qui, avant,
passaient inaperçues. Nous capital isons sur les efforts de chacun et
nous récoltons le bon, le merveilleux et le sacré de notre quotidien.
'\ \ //
par la vie. On se sent satisfait et non plus frustré.
On fait du bien aux autres et on se fait du bien "' /
à soi-même. "-.
....... « La gratitude
Le seul problème avec la célébration, c'est ....., es t non seulement
-
q u'on a tendance parfois (et même souvent)
la plus g rande des
à l'ou bl ier. Dans la spira l e du q u otidien, nos
bel l es i n t e n t i o n s s'éva n o u is s e nt et n o u s vertus, mais c'e s t
- également la mère de
oubl ions trop vite e t trop souvent q ue nous
avons envie de changer nos conversations. - tou tes les au tres. »
C'est tel lement faci l e de retomber dans nos
vieil les habitudes de râleur(se). C'est tellement CICÉRON
facile de se laisser contaminer par les râ leries
des autres ou l'ambiance morose et l i m itante de
notre environnement.
"','.)_
0
.......
""
@ w donne envie d'al ler vers le lendemain (nous avons aussi décidé d'avoir
..c
Ol 0-, toujours du champagne ou u n e boisson de fête au frais, a i nsi nous
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J � C R � � MA R � AL IT � AV�C M �S MOTS 147
1 I ; ;
\ \ \
'\ \ //
/
avons l 'apéro dînato i re fac i l e q u a n d nous avons
"
/ envie d'apporter un peu de légèreté et de festivité
/ à nos soirées) !
« La gratitude
Je connais des entreprises qui ont fait le choix
p e u t transformer
- d'adopter le même rituel en réu nion. Quand on
votre ro u tine en commence une réu n ion en faisant un tour d e
jours de fête. » table où est évoqué ce q ui va d ans le b on sens,
-
où on prend le temps de nommer et d e recon
WI L LI AM ARTHUR
naître les efforts de chacun, où on se réjouit
WARD
des dossiers bouclés ou des nouveaux contrats
décrochés, cela permet de ne pas mettre toute
l'attention sur les problèmes q u i restent à rég ler.
Cela permet aussi de renforcer l' idée q ue chacun fait
de son mieux. L'équip e se sent alors plus forte et plus
solide pour appréhender les aléas d u quotidien.
@ >,
w
....... <lJ
0
D.
..c 0-,
g
Ol
·;::::
>
a.
0
u
148 WAK� U P !
PETITS EXERCICES PO U R CÉLÉBRER
> Exercice 1
Prenez votre agenda et fixez un soir cette semaine pour faire un petit apéro festif
et célébrer vos joies quotidiennes. Notez le nom des participants et n'oubliez
pas de les prévenir ! Pensez également à la liste des petites courses à faire pour
rendre la soirée festive.
> Exercice 2
Comme dans le tableau ci-dessous, listez trois belles choses de votre journée
à célébrer, mais qui sont passées inaperçues car noyées sous vos râleries (un
projet bouclé, un souci réglé, un rayon de soleil, votre enfant qui vous tient la
main ... ). En suivant les quatre étapes, vous pourrez facilement formuler votre
gratitude, pour pouvoir ensuite la partager avec les autres.
> Exercice 3
Demain au milieu de votre journée ordinaire, prenez le temps d'exprimer votre
gratitude à au moins cinq inconnus. Vous verrez, c'est absolument magique
d'ouvrir ainsi votre cœur à la gratitude.
Cela peut-être la personne qui retient l'ascenseur pour que vous puissiez monter,
le vendeur qui vous renseigne dans le magasin, l'employé q u i vous répond a u
téléphone, l'infirmière qui a pris soin d e vous o u l a personne qui vous a servi
votre repas à la cafétéria du bureau ...
* sez l'affirmation
Savez-vous que nous avons en moyenne 60 000 pensées par jour
q u i circu lent dans notre tête ? Cela correspond à environ 40 pensées
par m i nute. Les psychologues nous d isent que 95 % de ces pensées
sont les mêmes que la vei l l e et que le jour d'avant et le jour encore
d'avant... et que 80 % de ces pensées sont négatives. Vous imag inez
Vl bien que toutes ces pensées négatives ont un i m pact considérable
<lJ
0 sur notre vie. Un ancien professeur d e médecine d e l ' u n iversité d e
1....
> Stanford, le docteur Bruce Lipton, a fait des recherches fascinantes e n
w
'<j"
.-t biologie e t a prouvé que l a façon dont nous percevons et interprétons
0 notre environnement peut alle r jusq u'à i m pacter d i rectement nos
"'
N <lJ
0
0
"
..c transformer des ce l l u les malades en cel lules sai nes en mod ifiant 0
-,
g
Ol
·;::::
>
a.
0
u
150 WAK � UP !
« L'expression de
Ia gra titude a trois
notre perception de la vie. Ces découvertes --
niveaux : l'a mour
en épigénétique sont révolutionnaires car -
s o m m e s , n o u s p o u v o n s re p rog ra m m e r ---
Ainsi, pour tous ceux d'entre vous q u i veulent se réve i l ler à leur vie,
i l devient vital et essentiel d e réussir à transformer vos croya nces
négatives. Et pour cela j e vous invite à puiser dans le pouvoir d e
l'affirmation.
N
0
""
@ w
"'
Affirmer nous permet de changer nos croyances l i mitantes et d'en
....... ,'.)_
..c -, développer de nouvelles qui nous autorisent à saisir les opportunités de
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J � CR�� MA R �ALIT� AV�C M �S MOTS 151
\ 1 / / ;
\\ \ /
I;
\\
//
« De même q u 'un /
s inge qui prend ses ébats / la vie. Nos actions ainsi transformées
vont nous permettre de récolter les
dans la forê t saisit une preuves de notre nouvelle croya nce
branche p u is !'abandonne -
et a i n s i i m pacter notre s u bcons
c i e n t . N o u s p a s s o n s du cerc l e
aussitôt pour se raccrocher
vicieux a u cerc l e vertueux.
à une au tre, a insi, ce que -
I N o s m ots créent notre réa l it é .
vous nommez pensee, -
Quand nous râ lons ou quand nous
connaissance, se forme et laissons notre petite voix rabat-joie
se dissout sans cesse. » q u i nous tire vers le bas prendre le
dessus de notre v ie, nous metton s
/
/
BOUDDMA notre attention sur nos manq ues, nos
frustrations, nos doutes et nos peurs ;
//j / j I I 1
tandis q ue répéter une affirmation positive
nous permet d e mettre notre attention s ur
les poss i b i l ités d e l a vie, nos ressources, notre
confiance et notre force.
Affirmer, c'est donc le fait d'util iser nos mots pour rendre man ifeste
et éclatant ce que nous voulons dans notre vie. C'est le fait d'util iser
Vl
<lJ nos mots pour d i re ce que nous voulons qui soit vrai ou poss ible dans
0
1....
> notre vie. C'est l e fait de d i re et de croire en ce q u 'on d it.
w
'<j"
.-t La pratique de l'affirmation, tel l e que je la connais, consiste à répéter
0 "'
N une phrase pl usieurs fois par jour. On peut le fa ire, par exemple, sous
<lJ
0
@ >,
w
....... la douche, en co ndu isant, quand nous passons le balai ou quand nous <lJ
"
..c 0
-,
Ol faisons la vaisselle. 0
·;:::: g
>
a.
0
u
152 WAK� UP !
7 CLÉS POUR FORMULER MON AFFI RMATION
\ \ \ 1 / / //
> Je formule mon affirmation
La première chose à faire est bien évidemment d e \ \ \
"' \
réussir à form uler son affi rmation.
""
"-..
« C 'es t la
> Clé 1 : J'affirme pour contrecarrer une
croyance lim itante
" répé tition
Je fais moi-même appel aux affirmations quand d 'affirma tions q u i
-
mène à la croyance.
--
je sens que ma vie est trop fortement impactée
par une croyance limitante. Si je m'entends croire ft une fois que la
trop souvent que « je ne vaux rien », qu'« à mon
âge, ça devient dur de garder la ligne », que « je - croyance devient une
ne peux pas tout faire », que « si ça se trouve, je - conviction profonde, les
ne suis pas quelqu'un de bien » ou que « je ne suis -
choses commencent
/
à se produire. »
pas assez légitime pour faire ce que je veux faire
dans ma vie », je choisis alors de formuler une affir- /
/
mation pour contrecarrer mes doutes et développer // C L AUDE M . BRISTOL
progressivement une nouvelle croyance qui me semble
1;! ;
plus juste et qui me convient mieux.
Pour contrecarrer « je ne vaux rien », je vais affirmer « ma / /
destinée est de partager mes talents avec le monde » ou bien « le
monde a été béni le jour où je suis né ».
Pour contrecarrer mes craintes de prise de poids à l'aube de la quarantaine,
je vais affirmer « je suis radieuse et belle et j'accède à toute la puissance de
mon corps ».
vi Pour m'aider à gérer le stress de ma l iste interminable de choses à faire, je vais
<lJ
0
1.... affirmer « je peux gérer mes priorités avec grâce et détermination ».
>-
w
'<j"
"'
.-t Pour apaiser ma peur ultime qu'il y a quelque chose qui cloche en moi, ou que
0
je ne suis pas légitime, j'affirme « j'apporte le bon dans ma vie et dans la vie
V>
"','.)_
0
""
@ w
des personnes qui m'entourent ».
.......
..c 0-,
Ol 0
·;:::: <9 Et ainsi de suite pour chaque pensée limitante.
>-
a.
0
u
J � CR�� MA R �ALIT� AV�C M �S MOTS 153
> Clé 2 : Je positive
Vous pouvez remarquer que je fais attention quand je formule mon affirmation
d'utiliser des mots positifs qui n'ont pas de connotations négatives. Par exemple,
je ne dis pas « je ne suis pas grosse » ou « je suis capable de perdre du poids »,
car mon subconscient ne sait pas forcément faire le tri et risque de retenir les
mots « grosse » et « poids ». Mon subconscient ne fait pas forcément la diffé
rence entre ce que je veux et ce que je ne veux pas. Alors i l est important que
mon affirmation soit précise et vraiment dirigée dans la direction de ce que je
veux faire apparaître dans ma vie (car souvenez-vous que votre subconscient
va tout faire pour prouver que nos croyances sont vraies).
@ >,
w
....... <lJ
"
..c 0
-,
Ol 0
·;:::: g
>
a.
0
u
154 WAK � UP !
\ \ \ 1 I / / ; ;/
\
> Clé 5 : Je m'impl ique totalement \\ /
Att e n t i o n , l e s affi r m a t i o n s n e d o i v e n t ""-
"'..
« Jésus prit la parole, e t
//
'-..... -
""
absolument pas être considérées comme leur dit : Ayez foi en Dieu.
des formules magiques qui se réalisent du
..:: Je vous le dis en vérité, si
........_
premier coup en claquant des doigts (ou
quelqu'un dit à cette montagne :
en bougeant son nez comme dans la
série télévisée Ma sorcière bien aimée).
Ô te-toi de là e t J·ette-toi dans la
_
I 1 1 \ \ \
réussir à changer notre subconscient de s'engager
à répéter la même affirmation et surtout de le faire en
étant pleinement engagé dans ce que nous disons. Il ne s'agit
pas de répéter mécaniquement, mais plutôt de le dire avec nos tripes et surtout
d'y croire nous-mêmes. Au moment où nous disons notre affirmation, il faut
vraiment être ouverts à la possibilité que cela puisse être la réalité. Si je n'y
crois pas moi-même, comment puis-je m'attendre à ce que mon subconscient
intègre le message ? Je peux, si cela m'aide, prendre une grande respiration
avant de commencer.
N
0 et penser négatif ensuite pour le reste de la journée nous empêche de récolter
.......
""
0-,
@ w
"' les bénéfices de nos efforts. La négativité nous empêche de voir ce qui est
,'.)_
..c
Ol 0 possible. Elle nous limite, nous amène à avoir peur et à constamment craindre
·;:::: <9
>-
a.
0
u
@ >,
w
....... Ma vie m'offre tous les jours une série d'opportunités pour activer mon talent <lJ
D.
..c 0
Ol
-,
·;:::: et me dépasser. 0
> g
a.
0
u
156 WAK� U P !
Je veux être intéressée par ma vocation plus que par mes problèmes.
• Je cherche à toujours me lancer de nouveaux chal lenges pour révéler la
nouvelle version de moi-même.
Je suis réceptive aux messages de mon cœur et de mon âme.
• Mes mots créent ma réalité. Si je change mon message, je peux transformer
ma vie.
J'arrête de râler et je m'engage à être la lumière que je veux voir dans ce
monde.
Célébrer n'est pas une frivolité.
Je pose des actes à la hauteur de mon ambition, une action (im)parfaite à
la fois.
Ma zone de confort est en fait ma zone de médiocrité.
J'ose faire de ma vie une épopée.
Vous voyez que ces affirmations sont imparfaites. Certaines ne suivent même
pas exactement les conseils que je viens de vous donner ci-dessus. Mais ce
sont mes affirmations. Elles me parlent. Elles me font vibrer. Elles me donnent
envie d'avancer.
Peut-être que certaines de ces affirmations vous parlent, et l ibre à vous de les
adopter dans votre vie si cela peut vous aider autant que moi. Sachez toutefois
que vos affirmations ne fonctionneront que si vous y croyez vraiment et que
si vous vous sentez vraiment prêt à les activer. Une part de vous doit se sentir
prête à agir et à poser des actes à la hauteur de vos affirmations. Rien ne sert
en effet de plaquer sur votre vie une affirmation q u i sera finalement un poids,
une charge ou une pression. Une affirmation doit vous donner des ailes. Elle doit
vi être excitante et un peu « électrisante » car elle vous invite à activer quelque
<lJ
0
1....
chose qui est en vous, prêt à émerger.
>-
w
"<j-
..-t
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"'
....... ,'.)_
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Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J � CR�� MA R �ALIT� AV�C M �S MOTS 157
E n vous laissant guider par les 7 clés, prenez le
temps d'écrire dans votre Carnet de pépites votre
prochaine affirmation.
@ >,
w
....... <lJ
D.
..c
Ol
-,
0
·;:::: 0
> g
a.
0
u
158 WAK� U P !
* uisez dans le pouvoir de la déclaration
La déclaration est une pratique que j'utilise très souvent dans m a
vie e t qui me permet de pousser un peu plus loin le pouvoir d e
l'affirmation. L a déclaration, c'est l'acte de porter à la connaissance
du public, des autres, des personnes qui vous entourent, votre
affirmation.
!;
entend (Romains 10:17). Que nous soyons catholiques
ou pas, je pense q u ' i l y a beaucoup de vérité dans
// ces écrits. Ce q ue nous entend o n s i n fluence
/ é n o r m é m ent ce e n q u o i nous croyons, et
« Tu déclareras /
quand nous entendons un flux de plaintes,
une chose, et elle de peurs, de doutes et de râleries à longueur
- de journée, eh bien nous finissons par croire
te ré uss ira, et la
qu e le monde est dangereux, que les autres
lumière resplendira sont mauvais et que rien n'est possible. Nous
sur tes voies. » -
finissons par douter de la nature humaine et
donc d e nous-mêmes.
JOB 22:28
P o u r avo i r c o n f i a n c e en s o i , p o u r a v o i r
confiance e n les autres, pour avoir confiance
en la vie, nous devons changer nos conversations
car, quand on parle, on entend ce qu'on dit et surtout
on fi n it par croire ce q u 'on d it.
160 WAK� UP !
Je me souviens d'une des prem ières fois où j'ai pratiqué la décla
ration. C'était il y a mai ntenant quelq ues an nées.
À peine q uelques semai nes plus tard, lors du jour d e la rentrée des
classes de mes fil les à Los Angeles, j'ai parlé d e mon projet à une
maman à la sortie de l 'école, et c'est ainsi que j'ai découvert qu'el le
était el l e-même coach depuis plus d e dix ans. Elle m'a proposé d e
m'accompagner et de deve n i r mon coach e t mon mentor. J e me
souviens avoir eu l ' i mpression d e vivre q ue lq ue chose d e magique
dans la cour de l'école, comme si ma vie était en train de s'a l i g ner
avec ma déclaration. Quelq ues semaines aupa ravant j'ignorais tout
du métier de coach et je me retrouvais souda in avec cette maman
devant moi. Cette femme, je l'avais déjà croisée plusieurs fois dans
vi
<lJ la cour de l'école, nous avions déjà d i scuté d e nos enfants, mais
0
1....
>- c'éta it seulement ce jour-là q ue je découvrais s on métier ! É tait-ce
w
'<j" une rencontre du destin ? Le seul souci, c'est qu'el le me demandait
.-t
0 "'
V>
d'i nvestir 2 000 do l l ars pour ses services. Je me souviens avoir été
N
0
""
@ w
"'
téta n i sée par cet i nvestissement car je n'ava is pas vra i ment cet
....... ,'.)_
..c -, argent. Je ne me voya is pas demander à mon mari (qui trava i l la it très
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
Laissez-moi vous parler mai ntenant d'une autre déclaration qui a été
Vl capitale dans ma vie.
<lJ
0
1....
> I l y a q u e l q ues a n nées, a l o rs q u e j 'éta is chez mes p a rents e n
w
'<j" Normandie, une coupe d e champagne à la main pour fêter l e réveillon,
.-t
0 je me suis entendu déclarer : « Cette a n née, j'écris u n livre. » À cette "'
N <lJ
0
@ époque, je me souviens avo i r eu cette i m press ion b iza rre d'être >,
w
....... <lJ
"
..c « enceinte » d'un livre. Je senta is q ue j'avais des choses à d i re et u n -,
Ol 0
0
·;:::: g
>
a.
0
u
162 WAK� U P !
message à partager. Je ne savais pas encore exactement ce que je
voulais écrire, mais je savais que cela parlerait de l'i mportance de
célébrer. À cette époque, j'étais une coach quasi i nconnue, noyée
parmi tous les autres coachs de l'annuaire. Ma petite voix rabat-jo i e
me di sait : « Franchement, pour qui t u te prends », et pourtant je
sentai s qu'il était temps. J'étais « enceinte » d'un li vre, je le sentais
au fond de moi, malgré tous mes efforts pour l'ignorer et il alla i t
bien fallo ir « accoucher ». À peine rentrée chez moi en Californie,
j'ai reçu un message d'une femme de mon réseau qui me propo sait
de m'inscrire à son cours pour apprendre à écrire un synopsis. Vous
savez, le synopsis, c'est ce fameux document de quelques pages qui
présente un projet de livre, et qu'on dépose solennellement dans u ne
enveloppe en embrassant le ti mbre et en faisant une pri ère et des
i ncantations avant de l'envoyer aux éditeurs !
Une fois de plus, je connaissais cette femme depu i s plusi eurs mois et
je trouvai s tout de même i ncroyable que ce soit juste à mon retour,
juste après ma fameuse déclaration, qu'elle me co ntacte. J'avais
probablement eu connai ssance de ses acti v i tés avant, mai s cela
n'avait pas retenu mon attention. Je peux vous assurer que cette
fois-là, quand j'ai lu son mail, elle a eu toute mon attention ! Pourtant,
une fois de plus, cette formation avait un coû t et la machine à doutes
a commencé à se mettre en marche. J'avai s mes trois enfants de 8, 6
et 2 ans à la maison, et je me disais que jamais je n'allais pouvoir suivre
la formation (et encore moins faire les devoirs entre chaque module) .
Et pourtant, au fond de moi, je savai s que si je ne m'inscrivais pas
à ce programme, alors j'allais procrastiner, et justement parce que
j'avai s des enfants en bas âge à la maison, je trouverai s toujours une
bonne excuse et je n'arriverai s jamais à avancer sur mon projet. U n e
fois de plus, je devais poser des actes à la hauteur d e ma déclaration !
vi
<lJ
0
1....
Alors j'ai foncé. J'ai osé rentrer mon numéro de carte de crédit sur
>-
w le site I nternet et je me suis i nscrite (gloups !). Ensu ite la formation
'<j"
.-t
0 a commencé. Entre chaque module, j'ai fait des échanges de garde
"'
V>
N
0 d'enfants avec mes amies et j'ai passé des heures à travailler avec
mon binôme Tabby dans la bi bliothèque de Santa Monica. À cette
""
@ w
"'
.......
..c ,'.)_
-,
Ol 0
·;:::: 0 époque, j'étais sur un projet de livre en anglais qui devait s'appeler
>- <9
a.
0
u
\ \ / / //
\ \
dans l e challenge d'a rrêter de râler pour changer ma
\
\ //
vie et être le changement q ue je voulais vo ir dans
l e monde. J'ai ouvert un blog q u i a ensu ite attiré
/
/ l ' ipremier
ntérêt d ' u n éditeur et c'est a i n s i q u e m o n
/ livre est né, deux ans e t demi après
« Vous obtiendrez ma déclaration ! Le plus drôle, c'est que mon
tou tes f es ré ussites - éditeur n'a pas eu besoin d e mon synopsis
p o u r accepter l e projet. Je n'ai pas écrit
q u e vous ê tes p rê t
mon l ivre l'année d e ma déclaration, mais
à dé cfarer. » -
c'est bien cette an née-là que j'ai commencé
à prendre corps dans mon identité d'auteur.
GORGIA O ' KEE F F E .......
"
Mon livre au final a été écrit en français et non
"'- pas en ang lais comme je l 'ava is i n itialement
""-
\
\
prévu, et l'ang l e adopté n'avait finalement plus
@ >,
w
....... <lJ
"
..c -,
Ol 0
0
·;:::: g
>
a.
0
u
164 WAK � U P !
La déclaration, en a n nonçant officiellement deva nt les autres ce que
nous voulons a ncrer dans nos vies, nous permet de ne pas remettre
à plus tard nos projets. Car trop souvent nous avons tenda nce à nous
dire : « peut-être un jour » , « ce serait bien mais dans la réalité ce n'est
pas possible » ou bien « je vais prier pour l'avoir ». La déclaration, a u
contraire, nous invite à penser le futur dès main tena nt.
Qua nd nous déclarons, nous ne pensons pas les choses pour plus
tard. N ous n e sommes plus da n s la dimension du souhait, mais
davantage dans la réa lité. Nous décla rons comme si la « chose »
était déjà en train de se produire. On ne dit pas « j'aimerais écrire un
livre » mais plutôt « j'écris un livre » . On ne dit pas « j'aimerais pouvoir
voyager plus souvent » mais plutôt « je pars en voyage cette a nnée » .
vi
<lJ
0
1....
>-
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J � CR � � M A R � ALIT � AV�C M �S MOTS 165
Faites l e point dans votre vie.
CO N C LU S I O N
Au début, q u a n d j ' a i commencé à célébrer, affi rmer et décl a re r
d a n s m a vi e, j ' a i ressenti bea u c o u p d e rés i stances. Tout d'a bord
parce que ça fait drôle de parler de ce q u i va bien et d e ce qui est
possibl e. O n a tellement l ' habitude d e parler d e ce q u i va mal et d e
s e mettre e n position de victime qu'au début o n a l'im pression d'être
un extraterrestre qui vient d 'une autre planète ! On a l'imp ression
Vl d'apprendre à parler une langue étrangère et on a peur que les autres
<lJ
0
1.... ne comprennent pas de quoi on parle. On a peur d'être en marge
>
w et que les autres soient mal à l'a ise avec notre man ière d e voir les
'<j"
.-t
0 choses. C'est d iffic i l e de prendre ses d i stances par rapport à la tri bu "'
N <lJ
des râleurs et des victimes, car la nature humaine fait que nous avo ns 0
@ >,
w
....... tous profondément beso in d'être en l ien les uns avec les autres. <lJ
D.
..c 0
Ol
-,
·;:::: 0
> g
a.
0
u
166 WAK � U P !
Souvent on n'ose pas célébrer, affirmer et déclarer parce qu'on a peur
de ce que les autres vont penser. On a peur qu'on nous prenne pour
des i l l u minés, des idéal istes, des personnes qui sont déconnectées
de la réal ité.
O u i , nous avons sans cesse des « preuves » que le monde peut être
mauvais. O u i , nous pouvons constater q u e nous avo ns tous d e s
fa iblesses, que nous ne sommes pas parfaits, mais est-ce q ue cela
justifie que nous ignorions l'énorme potentiel d e bonté q u i est en
chacun de nous et l ' i mmense beauté qui est autour d e nous ? Nous
pouvons choisir de mettre notre attention sur le bon qui est en nous
et sur le bon qui est en chacune des personnes que nous rencon
trons. Nous pouvons fa i re le choix de rayonner cette confiance dans
la vie et dans la nature h u maine (y compris notre propre nature). En
choisissant de mettre l e bon au cœur de nos conversations, nous
vi
<lJ permettons al ors à ce bon d'apparaître et de rayonner dans notre
0
1....
>- réal ité.
w
'<j"
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0 "'
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...... ,'.)_
..c -,
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
S AVO R
Cet ouvrage s'ad resse aux personnes qui ont envie d e vivre leur v ie
révei l l ées, aux personnes qui ont envie de prendre le ur vie en main,
de s'accom p l i r et de saisir toute la beauté et tout l e potentiel de
leur vie. J e vous ai i nvité plusieurs fois dans ce livre à écouter ce q u i
vous fait vi brer dans votre vie, à la isser vos talents s e révéler, à laisser
votre lum ière rayonner, à vous donner la permission d'être tous les
jours un peu p l u s vous-même dans votre bri l l a nce, votre perti nence
et votre un icité.
C'est vrai ment une décision à prendre tous les matins q ue de laisser
sa l u m ière rayo n ner, car le monde est parfois décevant avec ses
sca ndales, ses d ram es, ses catastro phes. La crise, la morosité et
l'austérité nous envahissent et c'est souvent difficile de vo ir ce q u i
reste possible, d'avoir confiance, d'avoir envie d'avancer, d'avoir d e
l'espoi r. Nous pouvons rapidement nous sentir écrasés par l e poids
des mauvaises nouve l l es, découragés par l'ampleur de toutes ces
choses qui ne vont pas dans le bon sens, ou l i mités par les peurs
des personnes q u i nous entourent. En plus d e cela, nous doutons
énormément de nous-mêmes, ce q u i n'arrange rien.
@ absol u ment nous donner les moyens d'entreten i r et de nourrir notre >,
w
....... espoir, notre intuition, notre créativité et notre inspiration .
<lJ
"
..c 0
-,
Ol 0
·;:::: g
>
a.
0
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170 WAK i; U P !
\ \ \ \ 1 I J ;
\ ;I;
\\
Pour oser être bri l l a nts, pour oser '\ \ Il
"'""
« Il ne s'agit pas, bien sûr,
d'o pposer à ce c a tas trophisme
po se r des ac tes à la h a u t e u r
"'-
""
de n o s a m b i ti o ns, p o u r oser
'--..
permanent, un angélisme béat et naif
célébrer, affirmer et déclarer,
mais de sortir de l 'a lternative stérile entre
i l est v i t a l d 'a p p re n d re à
a ttitude "pessimiste" o u "optimis te" face à
p r e n d r e s o i n d e n ot r e
source, berceau d e notre l'avenir, et de la remplacer par une approche
-
flamme intérieure. Cette
--
réaliste, lucide, pragmatique et construc tive.
flamme est la flamme de Car des fa its positifs existent, e n masse, dans
notre cœur et de notre la vie quo tidienne du monde : découvertes
âme. C'est elle q u i nous déterminan tes pour le fu tur, créations collectives,
fait vibrer, c'est elle q u i - solidarités, générosités, bénévolat, liens
n o u s p a r l e, q u i n o u s - transculturels, etc. Il fau t aussi savoir les mettre
g u i d e p o u r a ctiver nos --
en avant. La mémoire n'e st pas seulement
tal ents. C'est elle qui nous mémoire de s urvie, elle est aussi mémoire de
p e r m e t d 'être i n s p i rés création. Les fa its positifs, reliés entre eux,
e t d e vo i r t o u t l e b o n et nous aident à avoir l'envie de construire
l'immensité des possibles qui demain, les mois qui viennent, l'avenir. »
nous entourent.
DE
'\
JO Ë L ROSNAY
\\
Ces dernières années, j'ai vraiment
\
\ \
pris conscience que si je ne prenais
pas soin de ma source, personne ne le
I f / 1 1 i \ \
ferait à ma place ! J e dois en prendre soin
comme si c'était mon plus beau trésor. Je ne peux
pas me permettre de la isser les autres éteindre ma flamme avec leurs
peurs, leurs doutes, leurs craintes et leurs ango isses, sinon je peux
être certai ne que petit à petit mon inspiration, mon intuition et mon
espoir vont d i sparaître, et je va is me retrouver anéantie à vivre ma
vie à moitié endormie.
vi
<lJ
0
1....
J'ai vra i m ent pu comprendre que les optim istes ne sont pas d e s
>-
w utopistes comme on peut avoir tendance à le croire. Au contraire !
'<j"
"'
.-t Ce sont eux q u i ont le p l u s de chances d e changer le monde car i l s
0 V>
"','.)_
0
""
pensent que c'est possi ble. Ta ndis q ue les pessim istes, eux, certains
@ w
....... qu'il n'y a pas de so l uti o n s à leurs prob lèmes, mettent toute leur
..c 0..,
Ol 0 énerg i e à accuser les autres.
·;:::: <9
>-
a.
0
u
J E P R E N DS S O I N DE MA S O U R C E 171
Si je veux vivre ma vie p l ei nement réve i l lée, s i je veux voir le bon
et les poss i b i l ités, si j e veux célébrer et mettre à l'honne ur cette
mervei l l euse vie q u i m'est donnée, al ors je dois prendre la respon
sabil ité de me protéger et de prendre soin de cette flamme riche et
positive q u i est en moi, pour q ue non seulement elle ne meure pas,
mais encore p l u s qu'e l l e pu isse g randir et rayonner au-delà d e ce
que je crois possible.
Je dois bien avouer que prendre soin de ma source n'est pas toujours
facile car le tou rbillon de mon quotidien (et parfois, c'est vrai, ma
flemme ou mes mauvaises habitudes) me détourne parfois de mes
belles i ntentions. C'est pourquoi j'ai d û aussi apprendre à mettre la
d isci p l i n e au cœur de ma vie, et c'est vers elle q ue je reviens tout le
temps q uand je veux retrouver joie, pu issance et sérénité. Ce q ue je
fais entrer dans mon mode d e vie peut soit éteindre ma flamme, soit
la nourrir. Et c'est à moi de choisir.
@ >,
w
....... i nforme que nos assi ettes sont empoisonnées et qu'un fou a tiré sur <lJ
"
..c -,
Ol 0
0
·;:::: g
>
a.
0
u
172 WAK� U P !
des enfants dans u n e école d e q uartier, comment pouvons-nous
conti nuer à croire en l'humanité ?
/ être conscient). »
journal de 2 0 heures o u dans l e s journaux
OSCAR WIL DE "'.."""
m'amènent à vivre ma vie dans un cli mat d e /
//
\ \\
peur. J'ai l'impress ion que je d ois toujours fai re
/I
I I I 1 \ \
attention, que je dois constamment me protéger
(et protéger mes enfants). Je me retrouve à craindre
vi cette vie, à craindre les autres et surtout à perdre espoir
<lJ
0
1....
et à douter. Je me retrouve anéantie et immobil isée par toute cette
>-
w anxiété.
'<j"
.-t
0 "'
V>
Je voudrais vous inviter à prendre conscience q ue nous ne sommes
N
0
""
@ w
"'
pas o b l i gés de nous la isser gaver ( o u i gaver !) par toute cette
....... ,'.)_
..c -, négativité. Nous pouvons fermer les magazines polémiques, éteindre
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J E P R E N DS S O I N D E MA S O U R C E 173
la ra d i o, mettre l a télév i s i o n a u g arage et c h o i s i r e n conscience
q uelles i nformations nous absorbons.
Je voudrais vous éclairer sur un fait. Les « nouvelles » par défi n ition
sont censées parler de ce q u i est nouveau, n'est-ce pas ? Elles doivent
parler de ce q u i sort de l'ord i naire, de ce q u i est différent, de ce q u i est
anorma l . Or j'ai finalement récemment pris conscience que les bonnes
nouvelles sont souvent moins i ncroyables, moins sensationnell es ...
finalement pl u s normales ; c'est pourquoi le s médias n'en parlent pas.
Ainsi, l'homme politique malhon nête sera en première page tandis
q u'on ne parlera pas de tous les élus hon nêtes et i ntègres, car a u
fond c'est normal : i l s font ce q u'on attend d'eux a l ors nous n'avons
pas forcément beso i n d'en parler.
174 WAK � U P !
prendre de l'ampleur et à développer leur audience car - nous devons
bien l'ad mettre - nous sommes souvent déjà trop occupés pour nous
i ntéresser aux i nformations q u ' i l s diffusent.
Oui, nous sommes tous très occupés, nous avons des journées trop
courtes et trop de choses à gé rer, a l ors les médias ont beso i n d e
nous « frapper » pour q u e nous nous arrêtions et q u e nous nous
i ntéressions à ce q u ' i l s nous proposent. Ils ont besoin d'atti rer notre
attention. C'est ce q u i explique les titres exagérément percutants e n
première page des journaux. Les médias ont besoin d e nous choquer
pour nous extraire de ce que nous sommes en tra i n d e faire et nous
amener à eux.
Le fait est que le modèle financier de l'i ndustrie des médias est basé
sur la vente d'encarts publicita i res et s i le lectorat ou l'aud i mat ne
sont pas au rendez-vous, a l ors les jou rna l i stes ne peuvent plus faire
leur métier. De su rcroît, ce q u i est embêtant c'est q u 'ensuite on peut
être amené à penser que cette négativité bénéficie aussi a u x annon
ceurs car, une fois accablés par nos doutes et nos peurs, nous allons
consommer (plus de médias, de gadgets ou de médicaments ... ) pour
o u b l i er ou combler notre sentiment d'impuissance (C.Q. F.D.).
vi
<lJ
0
1....
De plus, la natu re même de l'actualité étant d e nous d i re ce qui « vient
>-
w de se passer », je reg rette parfois la place prédomina nte des scoops
'<j"
.-t
0 dans les médias. Car la p l upart du temps, nous n'avons absol ument
"'
V>
N
0
""
pas assez d'éléments pour d igérer et comprendre réellement ce q u i
@ w
"'
...... ,'.)_
-,
est en trai n d e se passer. E t avant même q u e nous ayons pu faire
..c 0
Ol 0
·;:::: <9
>-
a.
0
u
J E P R E N DS S O I N DE MA S O U R C E 175
ce trava i l d'analyse et de digestion, le jour su ivant se lève avec son
nouveau lot de d rames et d e scandales.
Attention, je ne dis pas ici que les médias ne servent à rien. Ce sont
bien les journalistes qui, de par leur travail d'investigation, découvrent
certa ines choses i mportantes et nous informent sur des dérives q ue
nous ne pouvons pas tolérer. C e q u e je dénonce s urtout, c'est la
place sacrée que nous avons don née dans nos vies à l'actualité et aux
scoops. Notre attention est captée par les détails lugubres d u dernier
sca ndale ou d u dern ier drame. Nous sommes concentrés à poi nter
du doigt les coupables et à p lai ndre les victimes mais nous passons
à côté de la vraie opportunité d e comprendre en profondeur ce q u i a
permis à ce drame de se produ i re et d e prendre nos responsab il ités
pour éviter qu'il ne se reproduise.
176 WAK� UP !
marg i n a l . Le problème aujourd'hui, c'est q u 'en seulement quelques
décennies, avec le développement des médias et d ' I nternet, nous
nous retrouvons à capter des i nformations non plus seulement à
l'échelle de notre com m u nauté mais à l'échelle d u monde entier ! Le
docteur Chozen, dans un article de l'American Pediatric Association,
nous dit que nous sommes passés d'absorber des nouve l l es d'une
communauté de 10 à 100 habitants à absorber les malheurs de m i l l ions
de personnes. Elle pense que notre cerveau n'a tout simplement pas
encore pu s'ada pter.
Notre cerveau n'est pas fait pour absorber un tel n iveau d 'informa
tions négatives. Cela nous angoisse, cela nous fra g i l ise et nous fend
le cœur, et au final nous n'arrivons p l u s à fonctionner normalement
(d'où sans doute l ' i mportante aug mentation de la consommatio n
d'antid épresseurs).
N
0 puissent souffrir ? » Final ement parfois, nous avons envie de savoir
""
@ w
"' car cela nous permet de montrer notre compassion, cela nous permet
...... ,'.)_
..c -,
Ol 0 de nous connecter avec notre humanité. Et c'est peut-être pour cela
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J E P R E N DS S O I N DE MA S O U R C E 177
q u'on se retrouve à échanger s ur tous les malheurs d u monde autour
de la machine à café.
Par contre, j'ai réalisé que le fait d e « savoir » ne m'amenait pas pour
autant à passer à l'action. En fait, toutes ces mauvaises nouvelles nous
amènent à nous sentir mal, el les occupent notre esprit et finalement
nous paralysent plutôt q u 'autre chose.
178 WAK� U P !
cerveau soit « activé » par les médias q ue j'éta is petit à petit en tra i n
d e perdre m a propre capacité à l'activer moi-même.
\ \ / /
\
Quand j'ai commencé mon blog « J'a rrête d e râ ler »,
p l usieurs perso n nes sont venues à moi pour me
\\
I
//
'\ \ //
d i re qu'el les ne voya ient pas l ' intérêt de mon
challenge. D'autres m'ont donné l ' i m pression
""- « �ntourez-vous
""-
dans leur propos que mon challenge était
g e n t i l l et, et j ' ai e u l ' i m p ress i o n d e n e des rêveu rs et des
pas être prise a u sérieux. Je n'accuse faiseurs, les croyants
-
pers o n n e i c i , j e par tage s u rt o u t ce
e t les penseurs mais plus
que j'ai ressenti, et ce que j'ai ressenti
m'appartient évidemment. que tou t, entourez-vo us
Je pense q u ' i l y a des personnes dans
des personnes qui voient
notre vie qui nous coupent u n peu les - la g randeur q u i est en
pattes, q u i nous sto ppent dans notre ---
vous, même quand
élan et qui nous font douter (alors qu'on _.,,.....,.,
vi doute s u ffi s a m m ent a ssez tout s e u l ) .
/ vous ne la voyez pas
<lJ / 1\
vous-meme.
0
1....
>-
Nous avons tous e n nous certaines zones / »
//
w sensibles au niveau de notre estime de soi,
I; \
\
ANONYME
\ \
'<j"
"'
1
.-t et certa i nes perso nnes peuvent parfois tenir
I I / 1 \ \
0 V>
N
des propos qui nous heurtent et nous font vacil ler.
"','.)_
0
""
0-,
@ w
.......
..c
Ol 0
·;:::: <9
>-
a.
0
u
J E P R E N DS S O I N D E MA S O U R C E 179
Ce que j'a i compris, c'est que nous ne pouvons pas toujours choisir
les personnes qui sont présentes dans notre vie. Nous ne pouvons
pas non plus contrôler ce que les autres vont nous d i re. En revanche,
ce q ue nous pouvons tous faire, c'est d e nous assurer que nous avons
au moins autour de nous un noyau solide de personnes q u i voient
notre brilla nce, q u i nous donnent des ai les, qui nous entourent d e
bienve i l la nce ou qui viennent nous titil ler exactement où i l faut, non
pas p o ur no us fa i re va cil ler mais p our nous catapulter d ans notre vie.
Je suis conva i ncue q ue, sans ces personnes autour de moi, je serais
i ncapable d'acco m pl i r l a moindre chose. Quand j'échange avec e l les,
q uand je les écoute, quand je suis témoin de leur chemin, des risques
q u'elles prennent et de leurs actions, j'ai envie d'avancer moi aussi,
j'ai envie de voi r plus grand, j'ai envie de créer et d ' i n nover, j'ai envie
d'oser me dépasser. Il n'y a rien de plus inspirant q ue d'écouter une
personne qui est pass ion née par ce qu'elle fait. Cela me donne envie,
moi aussi, de me concentrer sur ce q u i me fait vi brer.
@ >,
w
....... parler de mes projets à u n e personne q u i m'écoute vra i ment. Je <lJ
"
..c 0
-,
Ol vous ai expl i qué dans le Principe n° 3 (voir p. 137) que « mes mots 0
·;:::: g
>
a.
0
u
180 WAK� U P !
créent ma réa l i té ». C'est vra i m ent u n e croyance q u i est profon
dément an crée en moi. Quand je peux parler de mes projets avec
une personne bienve i l l a nte (ou u n groupe de personnes), cela me
permet de débroussai l ler mes idées e t de progressivement le s affiner
et les amél iorer. Je crois véritablement que mon génie vient à moi
par la parole (c'est peut-être u n trait fém i n i n qui sait ?). J'ai bes oin
de pouvo i r échanger, de pouvoir partager mes idées e t cela n'est
possibl e que si j'ai en face d e moi une personne q u i ne va pas
\ \ 1 / j //
\
rejeter, renier ou dénigrer ce que je suis en train de d i re.
\\ //
J'ai besoi n q u'on me questionne, qu'on me donne d u
""-
"
feedback constructif, qu'on me force à clarifier mes
idées pour pouvoir les fa i re avancer. J'ai besoi n
"-...
d e quelqu'un q u i m'aide à pointer du doigt ce ...... « �n tourez-vous
qui est bon dans mon projet pour q ue je puisse
développer ce q u i va dans le bon sens, plutôt - uniquement des
que de parler à quelqu'un q u i va u n i q uement personnes q w
poi nter le manque d'analyse d e mon idée ou
-
von t vous tirer
la lo ngue l i ste de tous les obstacles que je
--- vers le haut. »
vais rencontrer.
"','.)_
""
@ w suffisamment vibrer.
.......
..c
Ol 0-,
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J E P R E N DS S O I N D E MA S O U R C E 181
aëlle a récemment participé à un de mes p rogrammes
de coaching de groupe . Lors d'une de nos rencontres
bimensuelles, elle partageait avec le groupe son engagement à
avancer sur sa zone de brillance. Elle expliquait au groupe comment
elle se retrouvait souvent confrontée à ses propres peurs et à ses
limites tout en étant bien décidée à les dépasser.
Alors qu' ensemble nous cherchions des réponses à ses plus grands
questionnements, elle a fini par dire : « Le plus dur, c'est que mon
entourage commence à me faire douter. Au lieu de me soutenir et de
me redonner confiance en moi, chacun me conseille de tout arrêter
et de rentrer à nouveau dans le moule de la conformité (moins risqué
aux yeux de tous) . Ce n'est pas du tout ce que j 'ai envie ni besoin
d'entendre. »
Notre inspiration est précieuse mais aussi fragile. Il est de notre
responsabilité de la nourrir et de la protéger.
Gaëlle a compris ce jour-là qu'il lui fallait s'entourer de personnes
de qualité qui lui permettraient plus facilement d'atteindre ses
objectifs, plutôt que de se résoudre à les revoir à la baisse en laissant
les doutes des autres prendre le dessus.
@ >,
w
....... <lJ
D.
..c 0
Ol
-,
·;:::: 0
> g
a.
0
u
182 WAK� U P !
Des personnes qui m'inspirent
Des personnes qui sont sur le même terrain de jeu que moi
Je m'assure aussi d'avoir autour de moi des personnes qui sont sur l e
terrain d e jeux d e l a v i e comme moi, e t q u i n'ont pas froid a u x yeux.
En ce q u i me concerne, ces personnes sont souvent des entrepre
neurs car c'est le m i l ieu dans lequel j'évol ue.
vi
<lJ J'ai fait le choix, il y a mai ntenant plus de deux ans, de prendre u n
0
1....
>- bureau dans u n espace d e coworking (réseau d'entrepreneurs encou
w
'<j" rageant l'échange et l'ouvertu re) car je commençais à me sentir isolée
.-t
0 "'
V>
à force de trava i l ler seule dans le beau bureau que j'ava is insta l l é
N
0
@ ""
w dans m a maison. Mon bureau chez moi était l u mineux et calme avec
....... "'
,'.)_
..c -,
0 vue s ur le jardi n, mais à la longue je senta is q ue je commençais à
Ol 0
·;:::: <9 tourner un peu en rond « dans mon petit monde », et je senta is q ue
>-
a.
0
u
JE P R E N DS SOIN D E MA S O U R C E 183
cela m'empêchait de me développer et d e découvrir de nouvelles
choses. Dans cet espace de coworking, je re ncontre des gens de
tous m i l i eux, passionnés, qui évol uent dans des domai nes très variés.
Je m'ento ure de personnes qui avancent sur des projets aussi fous
que pass ionnants. Je peux avoir avec eux des conversations que je
n'aurais jamais eues dans un cercle relationnel plus réd u it.
Toutes ces personnes sont comme moi, sur le terra i n de la vie avec
leurs imperfections en trai n d'essayer de contribuer à la société. El les
savent que le seul moyen d'avancer c'est d'oser, et q uand je les vois
faire, cela me donne du courage pour en faire autant, et inversement.
J'ai également à plusieurs reprises rej oint, pour me souten ir dans mes
projets, des groupes MasterMind. Ces groupes permettent à plusieurs
personnes de fa i re le point rég u l ièrement sur leur projet (une à deux
fois par mois idéalement) avec le soutien et l'accompagnement d ' u n
coach. O n peut y parler de nos réussites mais aussi d e nos p l u s gros
obstacles. L'objectif premier d e ce genre d e g roupes est d e trouver
des solutions à nos problèmes et d'avancer de manière consistante
et tangible dans nos projets. Le principe des g roupes MasterMind est
q u'en mettant plusieurs cerveaux ensemble, on peut accéder à une
intell igence supérieure. Ces groupes ont eu u n tel impact dans ma vie
que j'ai fait l e choix d'accompagner moi-même certa i nes personnes
dans le cadre de mes activités d e coach.
@ >,
w
....... <lJ
"
..c 0
-,
Ol 0
·;:::: g
>
a.
0
u
184 WAK � UP !
]'ai dernièrement ressenti la magie d'être entourée de bonnes
personnes lors de ma dernière conférence TEDx. Je devais préparer un
discours qui allie expériencepersonnelle, expertise, légèreté etpuissance. . .
et le tout en dix-huit minutes maximum. Je devais le préparer en anglais
et en français ! Le challenge était donc double pour moi.
Deux semaines avant le grandjour, j'ai étéprise de panique. Préparer mon
discours était déjà un objectif qui me faisait sortir de ma zone de confort
mais en plus le faire dans deux langues s 'avérait être beaucoup plus
difficile queje l 'avais envisagé. ]'avais beau être bilingue - mon discours
en français était presque au point - au moment d 'aborder la version
anglaise, j'étais stupéfaite de constater que les mots ne sortaient pas de
ma bouche. C'était comme si toute une partie de mon cerveau n'arrivait
pas à s'activer, et je me retrouvais incapable d 'exprimer clairement mes
idées. À chaque fois que j'essayais, j'étais comme bloquée et je n'avais
qu 'une envie, c'était de fuir, d 'aller faire du shopping ou de manger du
chocolat pour compenser !
C'est alors que j'ai pris la décision de demander de l 'aide et du soutien à
mes collègues de mon espace de cowo rking. ]'aifixé une date, j'ai réservé
une salle de réunion etj'ai envoyé un e-mail à tout mon réseau pour leur
annoncer que dans 7'2. heures jeferais mon discours en anglais à la pause
déjeuner, et quej'avais besoin de leurs conseils pourm 'aider à progresser.
Au moment d 'envoyer mon message, j'étais terrifiée carje n'étais pas du
toutprête (mais alors vraiment pas !), maisje savais qu 'en me mettant en
situation avec un vraipublic, j'allais être obligée de relever mon challenge.
vi
<lJ
0 Je savais aussi que mon public serait plein de bienveillance et qu 'au
1....
>- final ma vulnérabilité m'amènerait à progresser. Ce que je ne savais pas,
w
'<j"
.-t c'est qu'à peine cinq minutes après avoir envoyé mon e-mail, j'allais
0 "'
V>
N
0
""
recevoir une multitude de messages de félicitations et d 'encouragements
@ w
.......
..c
"'
,'.)_
-,
de mes collègues entrepreneurs qui comprenaient mon stress et qui me
Ol 0
·;:::: 0 soutenaient. Rien que lefait de les savoir tous derrière moi alors queje me
>- <9
a.
0
u
J E P R E N DS S O I N DE MA S O U R C E 185
sentais aufond du trou etfranchement minable, j'ai ressenti une nouvelle
vague d 'espoir déferler.
Je me suis mise au travail etj'ai répété, répété, répété, devant mon mari et
devant mes enfants qui, je l 'avoue, n'en pouvaient plus ! Soixante-douze
heures plus tard, ma présentation était quasi achevée. Devant mon public
bienveillant, j'ai alors branché mon rétroprojecteur et je me suis lancée.
Lesparticipants m 'ont guidée, ils ont corrigé mon accent sur certains mots
et ajusté mes petites erreurs de vocabulaire. Ils ont pointé du doigt ce qui
était bon, et m'ont donné des conseils pour corriger mesfaiblesses, tout en
me poussant continuellement à aller de l 'avant. C'est bien grâce à eux que
j'ai repris confiance en moi et que j'ai pu activer ma brillance.
186 WAK � U P !
À plusieurs reprises dans ma carri ère, j'ai aussi fait le choix d'i nvestir
dans les services d'un coach pour jouer ce rô l e dans ma vie. Je me
senta i s u n peu enfermée dans l ' imag e q ue j'ava is d e m o i - m ê m e
et d a n s le regard qu e l e s autres porta ient s u r moi. Ce n'était pas
s i m p l e de sortir du « rô le » l i m ité et défin i dans lequel je m'étais
laissé enfermer, et pas forcément évident d'oser révéler une autre
version de moi-même. Q u i étais-je pour prétendre que je pouvais
être excellente et bri l l a nte ? Qui étais-je p our oser prétendre q ue
je pouvais acco m pl i r de grandes choses alors q ue concrètement je
n'ava is aucune garantie d'y arriver (car c'est ça la vie !). Cet accompa
g nement de coaching m'a permis d'ap prend re, de créer, d'oser, mais
aussi d'approfondir m o n intériorité. Fina lement, cela m'a permis d e
découvri r que je pouvais tous le s jours être u n peu p lus moi-même
et que c'est justement quand je le faisais q ue je pouvais accéder à
ma vraie pu issance authentique.
À ces personnes qui nous font confiance, nous pouvons montrer nos
fa iblesses et partager nos doutes car nous sommes certains q u 'elles
n'ad mettront jamais que nous en fassions notre identité. El les nous
aident à traverser des périodes de doutes en nous montrant toujours
la lu mière q u i est en nous.
Une chose est certa i n e pour moi : c'est q ue, sans le soutien des
personnes que j'ai personnel lement choisies de garder proche de moi
dans ma vie - mes mentors, ma fa m i l le, mes coachs, mes co l lègues
entrepre n e u rs, certa i n s de mes a m i s , les mem bres d es g roupes
MasterM i n d auxquels j'ai participé -, je n'aurais jamais pu fa ire tout le
chemin que j'ai pu accomplir ces dix dernières an nées. Il est importa nt
d'avoir dans son cercle proche des personnes q u i comptent sur nous
et qui prennent le temps aussi de nous rappeler nos réussites et nos
vi acco m pl i ssements.
<lJ
0
1....
>- Je vous donnerai des pi stes et des exercices pour que vous aussi vous
w
'<j" puissiez vous entourer de personnes qui vous poussent à avancer
.-t
0 "'
V>
dans vos rêves, des personnes q u i ne frei nent pas votre élan avec
N
0
""
@ w
"'
leurs peurs et avec leurs l i m ites (p. 206).
....... ,'.)_
..c -,
Ol 0
·;:::: 0
>- <9
a.
0
u
J E P R E N DS S O I N DE MA S O U R C E 187
* le crée de l 'espace pour me
reconnecter avec ma force de vie
Je vo u d ra i s m a i n t e n a n t vo u s p a r l e r du c a d e a u p r é c i e u x q u e
nous pouvons recevoi r quand nous créons d e l'espace pour nous
reconnecter avec la force d e vie. Quand nous arrivons à faire de la
place dans la spiral e de notre q u otid ien pour nous reconnecter avec
notre flamme i ntérieure. Je voudrais partager avec vous les q uatre
axes qui me permettent d 'accéder à cela dans ma vie.
Nos vies sont rem pl ies, remplies de choses à faire, remplies de respon
sabil ités, rempl ies d'i nformations, rempl ies de choses q u i viennent à
nous presque malgré nous (des messages sur nos répondeurs, des
SMS, des e-ma i l s, des a l ertes sur les résea ux sociaux, des courriers
dans nos boîtes aux lettres ... ). Nous sommes hyper connectés et
pourtant souvent complètement déconnectés de nous-mêmes ! Nous
vivons à m i l l e à l'heure, nous faisons du multitâche en permanence.
Notre quotidien est souvent ingéra b l e, nous jonglons avec nos vies
professionnelle et personnelle, et nous sommes nom breux à parfois
avo ir l 'i m press ion que nous a l lons exploser. Il est aujourd'h u i essentiel
d'apprendre à faire du vide dans notre vie pour « créer de l'espace »
dans nos agendas et aussi dans nos têtes, pour nous reconnecter
avec nous-mêmes et la force de vie q u i nous hab ite.
@ Je vous l i vrerai les techn iq ues précises que j'uti l ise pour pratiquer
>,
w
....... <lJ
D.
..c
Ol cet i m mobilisme dans ma vie (voir p. 208).
-,
0
·;:::: 0
> g
a.
0
u
188 WAK i; U P !
' Créer de l 'espace . . .
Parmi tout ce quej'ai appris lors du séminaire Wake Up, voilà un principe
qui est maintenant ancré dans ma vie. Que ce soit par les gestes, par la
méditation, par l 'isolement, c 'est facile à mettre en place. Je le ressens
comme une bulle d 'air concentrée sur moi qui me permet d 'exister et
d 'accueillir sereinement ce qui va suivre. Je le conseille vraiment.
..... -,
0 "'
V>
dans la sal le, y compris le mien ... j'ai fait ce jour-là une découverte
N
0
@ ""
w mervei l l euse : j'ava i s un corps ! Et ce corps n'était pas un accessoire.
"'
,'.)_
..c 0 I l n'était pas juste cette chose q ue je devais g arder « en forme »
Ol 0
·;:::: <9 pour correspondre aux critères de beauté. Mon corps n'éta it pas
>-
a.
0
u
JE P R E N DS S O I N DE MA S O U R C E 189
« Entre fa tête
et fes pieds de --
juste cette chose q u i perturbait mes p l a n s
chaque personne -
quand i l tombait malade. J'étais m o n corps
if y a un billion de et dans ce corps il y avait u n e sagesse et u n
potentiel i nfini q u e j'avais ignorés depuis des
kilomètres de désert -
an nées. Dans ce corps, il y avait d e l'amour,
sauvage inexpforé. »
de la grâce, de l'espoir, de l'inspiration, de la
.......
créativité et de la bonté !
"'
GABRIELLE ROTH "-..
! 1 1 1 \ \ \
conscience que c'était mon cœur q u i devait g u ider
ma vie et que je devais remettre mon cerveau à sa place
de brillant exécutant des g ra ndes idées de mon cœur.
Oui, mon corps est remp l i de sagesse et, quand je prends l e temps d e
me connecter à l u i et que j'écoute, i l me parle. C e corps me permet
même d'accéder à une i ntell igence q u i est bien plus pu issante q ue
mo n cerveau seu l . C'est personnel lement en da nsant q ue j'ai reçu
les plus beaux messages de ma vie. C'est en dansant que j'ai eu mes
mei l l eu res idées. C'est en dansant que j'ai pu cicatriser mes plaies et
faire les deuils de ma vie. Toutes ces choses, mon cerveau seul a u ra i t
été incapable d ' y accéder.
Nous vivons nos vies assises : assis à table, assis devant nos ord i n a
teurs, a s s i s dans notre voiture, a s s i s devant la télévision, etc. E n
moyenne u n adulte passe entre 5 0 et 7 0 % d e s on temps assis.
En restant assis, nous passons à côté d e toute la mobil ité, toute la
flex i b i l ité et toute la sagesse qui est en nous. Si notre corps reste
en position figée et coincée toute la journée, non seulement nous
risquons de tomber malade, mais nous perdons notre flex ibil ité vitale
(au sens propre comme au sens figuré). À force d'être physiquement
Vl
<lJ figés, nous perdons l ' habitude de jouer avec la vie, de nous engager,
0
1....
> d'explorer, d'exploiter toutes les poss i b i l ités q u i nous sont offertes.
w
'<j"
.-t
0 La danse peut nous permettre d'explorer la fluidité de notre existence . "'
N La danse nous permet de nous reco nnecter avec notre beauté, notre
<lJ
0
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w
....... puissance et notre human ité, et la certitude que nous faisons partie <lJ
-,
D.
..c
Ol de quelque chose qui est plus grand que nous. La danse nous permet
0
0
·;:::: g
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a.
0
u
190 WAK� UP !
d'o u b l ier les soucis d u passé et les a n go isses d u futur. E l l e nous
entraîne à lâcher prise et à explorer les possi b i l i tés. E lle est notre
accès d i rect à la paix de l'i nstant présent et nous permet de réactiver
l'espoi r q u i nous donne des ai les pour vivre notre quotidien.
J E P R E N DS S O I N D E MA S O U R C E 191
Je me reconnecte avec la force de la nature
\ \ \ 1 / / / //
cha nce d'en avo i r un). Parfois il est vra i , quand nous
\ /
\\
avons l e temps, nous faisons u n tour dans l e parc
ou l e jard i n public d'à côté.
\
11 Faites un petit effort, souvenez-vous d e la
« La na ture ne bat pas // dernière fois où vous vous êtes retrouvé
tambour lorsqu'e lle éclate / en p l e i n e n a t u re ( l 'été d e r n i e r l o rs
en fleur, ni ne sonne le glas
/
d'une randonnée, la semaine dernière
lorsque les arbres perdent leurs p e n d a n t u n e b a l a d e en forê t . . . ) .
feuilles en au tomne. Mais lorsque Comment vous sentiez-vous ?
--
nous l'approchons avec de bonnes - Je n e s a i s p as p o u r vous, m a i s
intentions, elle a beaucoup de pour m o i l a nature a l e pouvoir
secrets à partager. profond de me cal mer e t d e me
Si récemment vous n'avez pas recentrer. Quand je suis au m i l ieu
entendu la nature vous chuchoter
-
d e la natu re, mon cœur se rem p l it
d e g ratitude, j e peux fac i l ement
à l'o reille, alors c'e st maintenant
m 'e xtra i re de mes p e n s é e s et
le bon moment pour lui en
respi rer. Je m'émervei l l e a l o rs d e
donner l'o ccasion. » l a beauté et d e l a m a g i e d e l a v i e .
E n t e n d re l e b r u i t d u ve n t d a n s l e s
0SHO
I
branches, observer les formes des feu i l les
/
�I/ 1 1 \ \
et des fleurs sur le bord du c h e m i n ou l a
/ I
Vl petite grotte magique q u i s'est formée dans l e
<lJ
tronc d'un arbre, sentir le sol vi brer sous mes pieds,
0
1....
>- surprendre un a n i mal au m i l ieu d'une prairie, tout cela me
w
"<j"
.-t fait prendre conscience de la vision l i m itée que j'ai d e la vie.
0 "'
N <lJ
@ >,
w
.......
..c études scientifiques sur l e pouvoir de la forêt et de la nature. Ses <lJ
D.
Ol 0
..,
192 WAK � U P !
notre stress, notre colère, notre fatigue et notre confusion de manière
s i g n ificative. Cela permet a u s s i d e fai re baisser notre press i o n
artérielle et notre fréquence card iaque, d e booster notre système
i m m u nita i re et même d'augme nter notre production de protéines
anti-cancers. La forêt a le pouvoir d e réd uire les symptômes d e la
dépression et d'augmenter notre vigueur psychologique (« Science
of Natural Therapy », by Yoshifumi Miyazaki, Center for Environment,
Health and Field Sciences, Chiba Un iversity).
Je développe ma spiritualité
J E P R E N DS S O I N DE MA S O U R C E 193
Le problème, c'est qu'en vou lant nous l i bérer d e la re l i g ion, nous
avons fait l'erreur de tourner le dos à notre q uête d e spiritual ité. Le
résultat est que nous vivons mai ntenant dans une société qui semble
partir dans tous les sens et nous échapper.
Nous sentons bien qu'il est temps de stopper cette spira l e infernale
et d e retrouver u n espace pour nous reconnecter avec notre être
intérieur et le rôle que nous vou lons jouer dans la société. Il est temps
d'arrêter la course de l 'avoir et d'entamer la quête d e l'être en nous
ouvrant à nouveau à la sp iritu a l ité q u i nous réserve de bea u x trésors.
@
personnel. Mais c'est tellementplus facile dejuger les autres et de pointer 0
>,
w
....... du doigt leurs faiblesses, leurs fautes ou leur propre manque de bon sens <lJ
"
..c 0
-,
Ol 0
·;:::: et d'intégrité, plutôt que de s'occuper de soi ! g
>
a.
0
u
194 WAK � U P !
Une fois de plus, je crois que le changement commence par soi. Si nous
voulons un monde qui a du sens, nous devons commencerpar donner du
sens à notre propre vie. Si nous voulons un monde de paix, nous devons
commencerparfaire la paix avec nous-mêmes et notre vision des autres
et du monde. Nous devons commencer par aller écouter l 'inaudible et le
bon qui est aufond de nous et qui aujourd'hui est noyé dans le brouhaha
de nos pensées et de la négativité ambiante.
La spiritualité, pour moi, c 'est un temps sacré pendant lequel je me
déconnecte de mon quotidien et je peuxfaire une pause pour retrouver le
calme, la paix, le bon et lajoie qui sont en moi. C'est aussi une démarche
d 'introspection et de développement personnel à vivre seul ou en
communauté dans laquelle je m 'engage pour partager le meilleur de
moi-même avec la société. Personnellement, je vis ma spiritualité en
méditant, en dansant, en observant la nature mais aussi en allant à
l 'église (je suis baptisée catholique) et en participant à différents groupes
spirituels à Los Angeles. C'est tellement bon de se retrouver ensemble avec
des personnes qui sont sur le même chemin, deprier ensemble, de chanter
ensemble, d'entendre un enseignement inspiré et inspirant et de repartir
ensuite pour l 'incamer sur le terrain dejeux de la vie.
J E P R E N DS S O I N DE MA S O U R C E 195
* le mets la discipline au coeur de ma vie
Filtrer et choisir les i nformations qui rentrent dans mon champ d e
conscience, créer et entreten i r autour d e moi u n cercle d e personnes
q u i réve i l lent ma bri l l ance, créer de l'espace pour me reconnecter
avec mon intériorité dans l'immobil ité, la danse ou dans la natu re,
développer ma spiritual ité, toutes ces choses ont l ittéra l ement trans-
formé ma vie en profondeur. Et pourtant je tiens à ce q u e vous
sachiez que bien souvent ce n'était pas fac i l e d e trouver une place
pour tout cela dans mes semai nes bien occupées. Noyée dans ma
longue l i ste de choses urgentes à faire, il était parfois extrêmement
d i ffi c i l e de prendre du rec u l pour créer ma vie en conscience et
encore plus de trouver de la place dans mon agenda pour prendre
soin de ma source. J'avais souvent une bonne excuse pour reporter
à plus tard ma promenade dans la nature ou mon cours de danse.
Cela me semblait parfois ég oïste de rater le dîner des enfants le soir
pour a l l er écouter des conférences ou des enseignements spirituels.
196 WAKt: U P !
Nous associons souvent la discipline à la notion d e soum ission, d e
sacrifice et d e contrainte.
Alors que vous l isez ces quelques lig nes, je voudrais vous inviter à
penser le contra i re. La d i sci p l i ne est justement une porte d'accès
à plus de puissance et de l i berté dans nos vies. Grâce à e lle, nous
pouvons a l igner notre vie avec notre conscience su périeure - cel le
qui sait ce qui est bon pour nous, celle qui sait ce qui est poss ib le
po ur nous, cel l e qui sait ce q ue nous voulons vrai ment au fond d e
nous - e t vraiment prendre le contrôle de notre vie p our lui donner
un sens profond. Sans disci p l i ne, nous sub issons le cours de notre vie
sans pouvoir l u i donner de d i rection. Sans discipline, nous sommes
ra pidement subm ergés et débordés par toutes les choses que les
autres attendent de nous, nous avons l'impression de ne plus pouvo i r
exister.
J E P R E N DS S O I N D E MA S O U R C E 197
À présent, je vais vous donner quelques pistes pour que vous puissiez
choisir une forme de discipline qui puisse être au service de votre vie.
FAITES VOT R �
C� �M I N 1 •
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198 WAK � U P !
PETIT EXERCICE D'OBSERVATION
Dernièrement, j'ai fait un exercice très intéressant qui m'a ouvert les yeux sur
les subtil ités du négativisme ambiant !
J'ai pris un journal gratuit, vous savez, celui qu'on attrape en descendant les
marches du métro (et que nous lisons alors même que nous avions emporté
un livre choisi dans notre sac).
J'ai analysé les textes des trois premières pages en essayant d'identifier un
indicateur pour déterminer si le contenu du journal diffusait une information
qui amenait le lecteur à se sentir victime ou acteur de sa vie. Je dois dire qu'au
début j'ai été un peu déçue car, au fond de moi, je manquais d'impartialité et
j'avais envie de prouver que le journal diffusait des informations négatives.
Or je faisais le constat que je pouvais tout de même trouver un bon nombre
d'informations positives, ou du moins neutres dans ce journal.
Il y avait un article sur l'économie sociale et solidaire en pleine forme, un article
sur la création de 1 000 emplois dans un centre commercial, un article mettant à
l'honneur le cinéma belge et un titre en première page sur les 75 ans de Spirou.
Les articles plus négatifs parlaient de grève, de garde à vue, de trafic d'argent,
d'enfants décédés, de licenciements ...
C'est alors que j'ai pu voir quelque chose que je n'avais jamais remarqué avant.
J'ai pu constater que les mots utilisés pour décrire les bonnes nouvelles et les
mauvaises nouvelles n'étaient pas du même registre. Dans les articles relatant
les mauvaises nouvelles, nous pouvions lire les mots : exaspéré, décevant, peur,
résiste, envahi, braqueuse, austérité, revendications, dénoncent, chantage,
gros bras, perquisition, caïd ... Tandis que dans les articles relatant les bonnes
nouvelles, nous avions un langage beaucoup plus neutre et retenu. Le négatif
était dramatisé, plein d'emphase et teinté de jugement, tandis que le positif
vi
<lJ était transmis sans interprétations, comme une simple descri ption des faits.
0
1....
>- Ceci n'est absolument pas une recherche menée de manière scientifique, mais
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.-t juste un petit exercice que je me suis amusée à faire.
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Je voudrais vous inviter à le faire vous aussi pour voir si vous arrivez au même
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constat que moi .
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0
u
J E P R E N DS S O I N D E MA SOURCE 199
Nous devons être vigi la nts avec l'information q ue nous absorbons.
Nous avons le pouvoir de choisir ce que nous voulons voir et entendre.
À nous de choisir quel type d'i nformation nous avons besoi n pour
notre vie, à nous de choisir des sources qui sont a l i g nées avec nos
va l e u rs, à nous de sélectionner d e s médias q u i nourri ssent n o s
centres d'i ntérêts e t q u i n'étouffent pas notre flamme.
Ainsi les Grecs ont fait ce choix. Un reportage sur le site I nternet
du journal Le Monde nous explique comment dans une population
acca b l ée par un taux de ch ômage qui dépasse les 25 %, des baisses
de revenus de 30 % et toutes les mesu res i m posées par l'austérité,
certa ins ont fait le choix de ne plus écouter la rad i o ni regarder les
i nformations à la télévision. Une femme dit : « Je sais ce qu'ils vont
d i re aux i nformations quand je regarde, peu importe ce q u ' i l s d isent,
les choses arrivent quand même. »
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w
....... vo ler notre optimisme, notre espoir, nos projets et notre joie. <lJ
"
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a.
0
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200 WAK� UP !
Arrêtons de passer à côté d e notre vie. Cessons cette addiction
aux i nformations croust i l l antes et choquantes, et cherchons p l utôt
à transformer notre vie o rd i n a i re en une aventure (extra)ord inaire
dans laquelle nous laissons notre cœur, notre i n s pirat ion et notre
âme nous g u ider. Il est u rgent que nous prenions le temps de choisir
des i nformations qui nous nou rrissent et nous portent vraiment. Les
informations que nous absorbons sont comme la nourriture que nous
i ngérons. Il faut faire la différence entre la junk food et la nourriture
saine faite d'ali ments complets et d e vitamines.
Les mauva i ses nouvel l es, une fo is rentrées dans notre champ d e
conscience, sont difficiles à é l i m iner. Notre champ de conscience ne
fonctionne pas comme notre corps qui, lui, pourra peut-être é limine r
des a l i m ents qui ne l u i conviennent p as . Al ors mettons-nous a u
régime des mauvaises nouvelles et établissons u n plan d e consom
vi mation médiatique s a i n et éq u i l ibré.
<lJ
0
1....
>- Vo i c i q u e l q u e s s u g g e s t i o n s d e ce q u e n o u s p o u v o n s fa i re
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.-t concrètement.
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J E P R E N DS S O I N DE MA S O U R C E 201
POUR FAI R E U N B I LAN D E VOTRE
CONSOM MATION M É D IATIQUE H EBDOMADAIRE
Presse
Vl
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202 WAKt: U P !
Radio
Nom D u rée hebdo Apport + Apport -
Télévision
Nom D u rée hebdo Apport + Apport -
Internet
Nom D u rée hebdo Apport + Apport -
vi
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>- <9
a.
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J E P R E N DS S O I N D E MA S O U R C E 203
Regardez maintenant le tableau que vous venez de remplir et posez-vous les
questions suivantes :
Suis-je satisfait de ma consommation médiatique ?
Quelles sont les sources d'information que j'aimerais ne plus absorber ?
• Quelles sont au contraire les émissions, les magazines ou les sources d'infor
mations que j'aimerais consommer plus régulièrement ?
Qu'est-ce que je vais faire autrement dès demain ?
Commencez donc par un jeûne. Eh oui, je vous propose l e chal lenge « J'arrête
mon addiction aux médias » ! Ce challenge consiste à vous couper de tous les
médias pendant 21 jours consécutifs (télévision, radio, presse, réseaux sociaux).
Je peux vous garantir qu'à la fin des 21 jours, le monde continuera de tourner
et que tout ce que vous aurez « raté » n'arrivera pas à la cheville de tout ce que
vous aurez vécu pendant votre challenge. Il ne s'agit pas de se couper de tous
médias pour tout le reste de votre vie, il s'agit juste de vous sevrer de l'habitude
de vous laisser gaver par les médias, vous sevrer de votre habitude de laisser la
radio, la presse, la télévision ou I nternet vous inonder d'informations que vous
n'avez pas sélectionnées. Reprenez le contrôle de ce que vous consommez et
redevenez maître de votre cerveau.
Pendant ce challenge, vous pouvez l i re vos e-mails mais sans cliquer sur les
l iens vers des articles dramatiques que vous pourriez avoir reçus (vous en
vi profiterez pour vous désabonner de tous les messages qui polluent votre boîte
<lJ
0
1....
mail). De votre côté, autant que possible, préférez le téléphone pour entrer en
>-
w contact avec les autres. Vous pouvez l i re tous les l ivres que vous voulez, écrire
des lettres (ou un l ivre !) et recommencer à écouter vos albums de musique
'<j"
.-t
0 "'
<lJ
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préférés. En revanche, pas de radio, pas de réseaux sociaux, pas de presse et 0
@ >,
w
...... pas de télévision. <lJ
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..c 0-,
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204 WAK� U P !
1 I I I
I;
« Pour vivre
Ce chal lenge permet de se rendre compte de son p le inemen t, tu dois
monter la garde à
--
addiction aux médias et surtout de remettre au
-
cœur de sa vie toutes ces autres choses que nous
la porte de ton jardin
avons oubliées.
e t ne laisser pénétrer
Après le jeûne, nous pourrons reprendre notre -
consommation de médias tout en restant maîtres --- que les me illeures
de ce q u i rentre dans notre champ de conscience. informa tions. »
Pour garder l'analogie diététique, nous choisirons
R o e u.- SHARMA
des sources d'i nformations riches en fibres et en
vitamines !
Préférez les magazines mensuels qui pourront vous donner
des articles de fond (les fibres !), tandis que les journaux
hebdomadai res, eux, se concentrent sur une actualité dominée par
les scoops et donc une information qui n'a pas été forcément digérée.
À la radio, faites de même. Évitez les « nouvelles » et préférez les émissions de
fond. Certains animateurs radio ont ce talent de traiter leurs sujets avec brio.
Choisissez des sources de médias qui vous font du bien et vous apportent
vraiment ce que vous cherchez.
Ne cliquez plus sur tous les liens aux titres percutants qui défilent sur vos écrans
toute la journée. Personnellement, j'ai fait le choix il y a maintenant plusieurs
mois de retirer toutes les applications de réseaux sociaux de mon téléphone
afi n de pouvoir naturellement limiter ma consommation et m'apprendre à être
plus dans le moment présent.
Choisissez en conscience com bien de temps vous voulez passer à « vous
distraire » devant la télévision ou votre écran. Remplacez une partie de ce temps
pour le partager en famille, faire de l'exercice, l ire, écrire, vous reposer, faire de
vi la musique, prier ou méditer.
<lJ
0
.....
>- Compensez le flot d'informations négatives par un flot d'informations positives
w
"<j- (les vitamines !) afi n d'avoir une représentation plus adéquate de la société.
.-t
0 "'
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Je vous recommande un ratio d'au moins trois bonnes nouvel les pour une
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mauvaise. Comme la publicité qui dit de manger cinq fruits et légumes par jour,
....... ,'.)_
..c -, vous pourrez vous servir de cela pour évaluer votre consommation médiatique.
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0
u
J E P R E N DS S O I N D E MA S O U R C E 205
* hoisissez en conscience les
personnes qui vous entourent
Il faut savoir que l e manque de soutien est la principale raison pour
laquelle les personnes n'osent pas passer à l'action et prendre leur vie
en main. Quand on se positionne en victi me, au moins on a toutes les
autres victimes à ses côtés, on est bien entouré dans sa m isère ! M a i s
q uand on décide de prendre s a vie en m a i n , i l est vital de s'entourer
aussi de personnes qui sont déjà passées « de l'autre côté du m i roir »
car si on se sent seul dans le clan d e ceux q u i veulent vivre leur v ie
plei nement réveil lés, si l e s autres pensent q ue nous sommes fous ou
i nconscients, al ors immanquablement nous a l lons finir par le s croire
et nous ren dormir.
Qui sont-elles ?
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....... ces personnes ? <lJ
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206 WAK� U P !
Si non, comment puis-je amél iorer cela ?
Qui sont-elles ?
208 WAKt: U P !
____. POUR APPRE NDRE À CRÉER
DE L'ESPACE E N RESPI RANT
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J E P R E N DS S O I N DE MA S O U R C E 209
POUR ACC ÉDER À L' I N F I N I
D E L'INSTANT PRÉSENT E N D I X M I N UTES
Lorsque j'ai découvert ce rituel, finalement très proche de la méditation, j'ai eu
énormément de résistance et de difficulté à le mettre en œuvre !
Le rituel nous invite à pratiquer l'immobilité pendant dix minutes et je dois bien
avouer qu'au début, rester à ne rien faire me semblait littéralement impossib le.
Voici à quoi cela ressemble :
• Immobilité du corps : je ferme les yeux et je cherche pendant dix minutes à
ne pas bouger mon corps. Je calme mes jambes, mes bras, mon nez, j'évite
que mes paupières ne s'agitent. Je cherche à rester complètement immobi le.
En général, je m'assieds sur un coussin à même le sol. Je m'assure que je suis
confortable et que je n'ai mal nulle part.
• Immobilité des pensées : je calme le cours de mes pensées et je mets fin à
mon dialogue intérieur.
• Immobilité des émotions : je me concentre à rester neutre et je ne juge pas
ce qui se passe dans l'instant présent.
Immobilité de l'esprit : le passé n'existe plus et le futur n'existe pas encore. Je
me connecte avec l'instant présent, qui est la seule chose à vivre.
En restant immobi le, je retire les distractions de ma vie : les distractions de mon
corps, de mes pensées, de mes émotions et de mon esprit, et je me connecte
avec l'instant présent. Ce qui est purement magique et délicieux dans cette
pratique, c'est qu'on a l'impression de pouvoir allonger le temps. En créant ainsi
de l'espace, on se libère de l'oppression de la vie et on accède à l'infini et à la paix
immense qui se cachent au creux de l'instant présent. Essayez, c'est magique !
Je vous recommande tout particulièrement de vous servir de cette technique
Vl à chaque fois que vous vous sentez débordé ou déconnecté, à chaque fois que
<lJ
0
1....
vous avez envie d'être plus présent.
>
w
'<j" Personnellement, j'utilise ce rituel parfois le matin au réveil ou avant une réunion
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0 importante ou une session de coaching avec un client. Je me suis aussi retrouvée "'
N <lJ
0
@ plusieurs fois à le faire dans ma voiture (à l'arrêt) sur le parking de l'école des >,
w
....... enfants juste avant de les récupérer et avant d'entamer ma « deuxième » journée
<lJ
D.
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> de travail avec ma casquette de maman. g
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210 WAK � U P !
Levez-vous et dansez
Attention, il ne s'agit pas ici de monter sur scène et de réal iser une
performance artistique. Je parle ici d'ouvrir votre curiosité, d'écouter
la musique et d'aller explorer toutes les possibil ités de mouvements
de votre corps aux quatre coins de la piste de danse (q ue ce soit dans
un studio avec un professeur pour vous g uider ou simplement dans
votre salon !). Je n'ai aucun doute que vous a l lez découvrir des trésors.
vi
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0
1....
>-
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'<j" ]'ai découvert le NIA lors d'un séminaire Wake Up. Je ne sais
.-t
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pas bien danser, etje danse rarement, maisje me suis laisséprendre dans
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le mouvement sans trop réfléchir. En quelques minutes, mon stress est
....... ,'.)_
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tombé et ma respiration s'est comme déployée. Je me suis senti bien et léger.
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a.
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J E P R E N DS S O I N D E MA S O U R C E 211
C'est cette légèreté, j'en suis convaincu, qui m 'a aidé à rebondir dans ma
vie professionnelle et à me bougerpour lui donnerplus de sens.
À lafin du séminaire, j'ai réussi à reconsidérer la proposition de mon boss
de m 'affecter à Dublin avec de toutes nouvelles responsabilités. En effet,
un plan social se préparait etj'hésitaisjusque-là à accepter la proposition
qui m 'étaitfaite.
En revancheje voyais mes équipes se moifondre et attendre avec angoisse
le verdict final, jusqu'au jour où l 'annonce officielle des licenciements
est tombée.
Pour dénouer toutes ces tensions bien palpables et ô combien
compréhensibles, j'ai aussitôtpensé à organiser un cours de danse dans les
locaux de l'entreprise pour aider mes équipes à lâcherprise. Unpeu mal à
l'aise (cela allait certainement luiparaître saugrenu), j'en ai infarmé mon
directeurgénéral qui, à magrande surprise, a trouvé l'idée intéressante. Ce
qui s'est alors passé a été exceptionnel. Les salariés licenciés quifaisaient
une tête d 'enterrement en entrant dans la salle sont tous ressortis avec le
sourire. Ils avaient vraimentjoué lejeu de se laisser aller aux mouvements
amples, aux regards attentionnés portés les uns sur les autres et même au
cri de défoulementproposépar leprofesseur v·e l'ai moi-même expérimenté
pendant mon séminaire, cela fait un bien fou !) .
]'ai découvertpeu de temps après qu'un cours étaitproposé dans une salle
de danse à quelques minutes de mon nouveau bureau à Dublin . . .
Vl
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212 WAKt: U P !
I nterrogez-vous : comment pourriez-vous apporter plus de
danse dans votre vie ?
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corn/).
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J E P R E N DS S O I N D E MA S O U R C E 213
Puisez dans les vertus réparatrices de la nature
\ \ \ I I I
étude sur les effets d'une promenade dans la nature sur le
cerveau h u m a i n . Selon l u i, u n e promenade à p ied d e
"' \ 1 1/
cinq uante m i n utes dans la nature (q u ' i l fasse beau
o u q u ' i l fasse fro i d ) peut a m é l i orer la m é m o i re
\
« A chaque
/ e t la concentration d'envi ron 2 0 %. Ta n d i s q ue
l es effets ne sont pas d u tout aus s i sign ificatifs
promenade en
-- en ce q u i concerne les promenades en m i l i e u
nature, on reçoit -
u r ba i n . Se lon l u i , c'est parce q ue l a nature a
bien da vantage cette capacité de légèrement nous sti m u ler et
q u e ce q u 'o n es t nous fasc iner sans pour autant nous demander
-
venu y chercher. »
trop d'attention. Nous sommes bercés par le
bruit de l'eau, intrigués par la forme des arbres
JOHN MUIR et des feu i l les et inspirés par le paysage q u i nous
entoure et nous avons a i nsi un réel espace mental
et environnemental pour nous détendre, réfléch i r
sur nous-mêmes et plei nement nous ressou rcer.
214 WAK i; U P !
Si vous ne pouvez pas trouver de temps pendant
votre semaine de travail, pourriez-vous bloquer un
créneau le week-end ?
JE P R E N DS S O I N DE MA S O U R C E 215
Je sais que vous aussi q u i lisez ces lignes vous avez sûrement plusieurs
excuses tout à fait va lables pour reporter à plus tard, pour penser
que tout cela est frivole par rapport à vos soucis et vos obl igations
du moment. Pourtant je voudrais vous inviter à vous projeter et à
envisager comment pourrait être votre vie si vous parveniez à mettre
en prat ique certaines de ces ressources. Si vous êtes encore en tra i n
d e l i re c e livre alors q u e nous arrivons à s a fin, je su ppose q u e c'est
parce que certaines choses vous ont parlé, n'est-ce pas ?
1.Avez-vous des moments dans l a semaine o ù vous vous retrouvez seul avec
vous-même sans distraction (sans e-mail, téléphone, télévision, radio, Internet...) ?
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Êtes-vous satisfait de cette situation ?
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216 WAK� UP !
2. Avez-vous une activité qui puisse vous permettre de trouver une certaine
connexion spirituelle avec la vie (pratique de l'immobilité, danse, promenade
en nature, enseignements spirituels) ?
Êtes-vous satisfait de cette situation ?
• Qu'est-ce que vous aimeriez changer (faire plus d'une chose ou moins d'une
autre) ?
Comment pourriez-vous le faire ?
3. Avez-vous une activité qui fait chanter votre cœur mais que vous ne vous
donnez pas la permission de pratiquer régulièrement ?
Êtes-vous satisfait de cette situation ?
Qu'est-ce que vous aimeriez changer (faire plus d'une chose ou moins d'une
autre) ?
Comment pourriez-vous le faire ?
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JE P R E N DS S O I N DE MA S O U R C E 217
POUR VISUALISER
VOTRE SEMA I N E I D ÉALE
En vous aidant du schéma ci-dessous (libre à vous aussi de créer le vôtre), créez
une représentation visuelle de votre semaine idéale. Utilisez ce schéma pour
ancrer l'hygiène et le rythme de vie idéal pour prendre soin de votre source.
Prenez le temps de regarder comment vous pouvez éliminer les distractions et
les sources de pollutions mentales dans votre vie et former un rythme de vie qui
intègre ce dont vous avez besoin pour prendre soin de votre source.
Quel les sont ces choses que vous voulez mettre au cœur de votre nouvelle
discipline de vie, ces choses que vous voulez répéter avec régularité de manière
l- -f
quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle car vous savez que cela va vous fai re
profondément du bien ?
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Qu i Quoi ?
0u . Où ?
Pratiquer Filtrer les informa
Quand ? Quand ?
l'immobilité tions que j'absorbe
Comment rendre Comment rendre
cela possible ? cela possible ?
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Où ? Ma semaine
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Où ?
Développer ma M'entourer de
Quand ? idéale
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spiritualité bonnes personnes Quand ?
Comment rendre
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Comment rendre
cela possible ? cela possible ?
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Quoi ? Quoi ?
Où ? Où ?
Me ressourcer en
Danser
nature Quand ?
Quand ?
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0 cela possible ? cela possible ?
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218 WAK� U P !
Affichez votre visuel près de votre table de chevet ou dans un endro it
où vous pourrez le voir souvent. I l est là pour vous rappeler cette
vision que vous avez pour votre rythme de vie.
CO N C LU S I O N
Je l'ai déjà d it et je le répète, prendre soin de sa sou rce est finalement
le principe q u i rend les trois autres p rincipes possi b les. Vous ne
pouvez pas activer votre bril la nce s i vous êtes décon necté d e ce
q u i vi bre au fond de vous. Vous ne pouvez pas a g i r s ur le terra i n
d e jeu de l a vie si vous vous sentez figé, l i mité et que vous la issez
la négativ ité, la pe ur et les senti ments de manque et de danger
envahir votre conscience. Vous ne pouvez pas sortir de votre zone de
confort si vous n'êtes pas entouré de personnes q u i vous inspirent et
vous soutiennent. Vous ne pouvez pas célébrer, affirmer et déclarer
ce que vous voulez dans votre vie si vous n'avez pas cultivé votre
propre croyance en !'infiniment grand, !'i nfi n i ment bon et ! ' i nfini ment
possibl e q u i est en vous, en chacun de nous et partout grâce à votre
sp iritu a l ité. Pour pouvo i r arrêter de vivre votre vie à moitié endormi,
j'ai merais que vous aussi vous pu issiez prendre conscience q u ' i l est
de votre devoir de prendre soin de votre flamme intérieure com m e
si c'était votre p l u s beau trésor. J'espère vous avoir suffisa m ment
conva i ncu pour que ce principe ne reste pas coincé dans les pages
de ce l i vre (qui bientôt prendra la poussière sur votre étagère), mais
q u'au contraire i l devienne l e cœur d e votre existence.
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CONCLUSION
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ous êtes sur le point de fermer ce l ivre. Je voudrais vous inviter
avant de tourner cette d e r n ière page à prendre le temps
d'apporter vos réponses à ces q uestions :
Quelles sont les trois pépites les p l u s i mportantes que vous avez
reçues de ce l i vre, cel les q u i vous ont le plus parlées ?
Quelles sont cel les que vous ai meriez vrai ment mettre au cœur
de votre vie ?
Qu'est-ce que ces trois pépites vous ont appris que vous ne saviez
pas avant ?
I magi nez comment serait votre vie si, vous aussi, vous parveniez à
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<lJ oser être brillant, si vous parveniez à oser être tous les jours un peu
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0 osons a l l er sur le terrain de jeux de la vie, osons poser des actes à
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"' la hauteur de nos am bitions. Régalons-nous avec notre entourage
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Ol 0 en cha ngeant nos conversations, et ainsi accédons à une tout autre
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C O N C LU S I O N 221
réalité. Faisons de la place dans nos semai nes chargées pour prendre
de soi n de notre source. A i n s i nous a l lons enfi n pouvo i r rem p l i r
véritablement nos vies.
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222 WAK� UP !
BIB L I OG RA P H I E
Du même auteur
Ouvrages en anglais
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"" Shajen Joy Aziz, Demian Lichtenstein, Discover the gift, Harmony,
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-, 2011
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BI BLIOGRAPH I � 223
Gay Hend ricks, The big leap: conquer your hidden fear and take
life to the n ext level, Ha rperOne, 2010
Lisa N ichols, No matter what: 9 steps to living the life you love,
Grand Central Life & Style, 2009
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224 WAK� U P !
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