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RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL

MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE,


DE L’ÉQUITÉ SOCIALE ET TERRITORIALE
-----------------------
PROGRAMME D’URGENCE DE MODERNISATION DES AXES ET
TERRITOIRES FRONTLIERS (PUMA)

ETUDE SUR LES EFFETS DES REALISATIONS


DU PUMA DANS LES DIX REGIONS
FRONTALIERES

RAPPORT DE L’ETUDE

Région : Sédhiou
Domaines d’intervention concernés par l’étude dans la région : : SANTE
(Dotation en ambulances médicalisées), PROMOTION ECONOMIQUE
(équipements post-récoltes), (Formation des jeunes et des femmes et , appui
en équipements)

Nom et prénom du Superviseur : Samsidy SANE

Noms et Prénoms des enquêteurs : Abdoulaye DIEDHIOU

Période de l’étude : 29 Octobre au 12 Décembre 2019

1
SOMMAIRE

INTRODUCTION…………………………………………………………………………………….3
I. METHODOLOGIE......................................................................................................................3
II. PLANNING et OUTILS ADMINISTRES..............................................................................3
III. PERSONNES RENCONTREES.............................................................................................3
IV. PRESENTATION SOMMAIRE DE LA ZONE DE L’ETUDE...........................................3
V. PRINCIPAUX RESULTATS OBTENUS ET ANALYSES......................................................3
5.1. SANTE...................................................................................................................................3
5.2. PROMOTION ECONOMIQUE : Equipements post-récoltes..........................................4
5.3. PROMOTION ECONOMIQUE : Formation, appui en équipements..............................5
VI. SYNTHESES ET ORIENTATIONS.......................................................................................5
VII. CONTRAINTES GLOBALES RENCONTREES.................................................................6
VIII. BONNES PRATIQUES – ACQUIS....................................................................................6
IX. RECOMMANDATIONS.........................................................................................................6
X. CONCLUSION.............................................................................................................................6
XI. ANNEXES :..............................................................................................................................6
INTRODUCTION
Le programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers est une
initiative du gouvernement du Sénégal qui a pour vision le développement harmonieux et
équitable des axes et territoires frontaliers.

Ce vaste programme, a pour objectif global la contribution à l’amélioration des


conditions de vie des populations et à la réduction de la pauvreté au niveau des axes et
territoires frontaliers par leur modernisation. Cet objectif général est éclaté en quatre (04)
objectifs spécifiques que sont :

 Favoriser le désenclavement des zones et populations frontalières par le renforcement


des infrastructures routières, fluviales, maritimes, téléphonique et numérique ;
 Assurer aux populations l’accès aux services sociaux de base par la réalisation
d’infrastructure et équipements hydrauliques, sanitaires, scolaires et électriques ;
 Réduire l’instabilité au niveau des axes et territoires frontaliers sources d’exode rural
et de migration par la création et le développement d’opportunités économiques pour
les jeunes et les femmes ;
 Améliorer la sécurité des zones et axes frontaliers par la réalisation d’infrastructure de
sécurité terrestre, fluviale et maritimes.

Ainsi après deux (02) ans et demi de fonctionnement, une étude sur les effets des
réalisations dans la région de Sédhiou a été commanditée.

La mission de supervision des enquêtes et d’animation des focus groupe a été assurer
par le service du développement communautaire dans les départements de Bounkiling et
Goudomp.

Ce présent rapport va décrire l’ensemble des domaines touchés par le programme au niveau
de ces deux (02) départements et faire le point sur l’identification des équipements, leur degré
de polarisation et les indicateurs globaux des investissements.

Enfin de manière synthétique, le rapport va ressortir les contraintes rencontrées, les bonnes
pratiques recensées et apporter quelques recommandations en guise de solutions pour
déboucher sur la synthèse et orientation du programme.
I. METHODOLOGIE

La réalisation de la présente étude s’est déroulée en quatre étapes :

- la phase préparatoire ;
- la phase d’enquête ;
- la phase d’analyse et de production du rapport d’étude ;
- la phase de restitution.

La phase préparatoire
La mission de collecte de données est précédée d’un atelier de formation organisé par le
PUMA, les 24 et 25 octobre 2019 à la sphère ministérielle de Diamniadio pour les
superviseurs et les enquêteurs sélectionnés à cet effet. L’atelier a permis aux participants de
s’approprier des missions du PUMA, des outils de collecte et du masque de saisie.

La phase d’enquête
La mission de terrain effectuée du 29 octobre au 08 novembre 2019 dans la région de Sédhiou
a concerné deux (02) départements et sept (07) communes :
N° Les départements Les communes
01 Bounkiling Diacounda, Djinany, Kandiong Mangana
02 Goudomp Niagha, Mangaroungou Santo, Simbandi Balante
Simbandi Brassou
total 02 07

La méthodologie mixte de recherche utilisée a permis de recueillir à la fois des données


quantitatives (questionnaire) et qualitatives (focus group).

 Le questionnaire
Le questionnaire est une méthode quantitative de recueil des données. Au total, 31
questionnaires ont été administrés auprès des populations bénéficiaires en fonction des actions
effectuées par le PUMA (voir tableau 1). Les questionnaires déjà élaborés par le PUMA
étaient destinés aux comités de gestion et aux bénéficiaires des investissements.
Tableau 1  : Répartition du nombre de questionnaires en fonction des actions

Actions Nombre de questionnaires Nombre de focus groupes

Dotation de moulin 15 03
multifonctionnel
Formation et appui en 05 01
équipements
Dotation en ambulances 06 01
médicalisées
TOTAL 26 05

Il est à noter que les enquêtes concernaient huit localités issues des sept
communes bénéficiaires. Le tableau ci-dessous récapitule la répartition du
nombre de questionnaires en fonction des actions et des localités cibles.

Tableau 2: Répartition du nombre de questionnaires en fonction des actions et des localités


cibles

N° Actions Département Commune Localité Nombre de


questionnaires
1 Dotation moulin multifonctionnel Bounkiling Diacounda Mafongo 3

2 Dotation moulin multifonctionnel Bounkiling Kandiong Mangana Faraba 3

2 Dotation moulin multifonctionnel Goudomp Simbandi Brassou Dafia 3

3 Dotation moulin multifonctionnel Goudomp Simbandi Balante Sanaco 3

Dotation moulin multifonctionnel Goudomp Niagha Bantanguel 3

4 Dotation d'ambulance médicalisée Bounkiling Djinany Djinany 3

5 Dotation d'ambulance médicalisée Goudomp Mangaroungou Mangaroungou 3

7 Formation et appui en équipement Goudomp Simbandi Balante Simbandi Balante 5

TOTAL 26

 Le focus group
Le focus group est une méthode qualitative de recueil de données où les groupes cibles étaient
invités à s’exprimer. Animé par le superviseur qui s’est servi d’un guide d’entretien,
confectionné par le PUMA, il a oriente les débats pendant une à deux heures d’horloge. Le
tableau suivant indique la répartition des focus groups.

Tableau 3 : Répartition des focus groups en fonction des localités des activités et les dates
N Départemen Dates
° Action t Commune Localité

1 Dotation moulin Bounkiling Diacounda 29/10/2019 01

Dotation moulin Bounkiling Kandiong Mangana 31/10/2019 01

2 Dotation moulin Goudomp Sombandi Brassou 06/11/2019 01

3 Dotation d'ambulance médicalisée Bounkiling Djinany 01/11/2019 01

4 Formation et appui en équipement Goudomp Silmbandi Balante 08/11/2019 01

Total 03 différentes 02 05 05 05

Phase d’analyse des données et d’élaboration du rapport

Aux fins d’analyse des données, un masque de saisie sous Sphinx déjà élaboré par le PUMA a
été mis à la disposition des superviseurs et des enquêteurs ; ce qui a permis de renseigner les
données d’enquête pour en faciliter le traitement informatique. Les données ont aussi fait
l’objet d’un traitement sur Excel.

La compilation des données ont permis d’obtenir différentes statistiques descriptives et


comparatives sous formes de tableaux.
Les données qualitatives ont également été capitalisées dans l’analyse.

Les données étant analysées, il s’en est suivi l’élaboration du rapport d’étude dégageant pour
chacune des deux domaines d’intervention du PUMA (santé et promotion économique)
l’identification des infrastructures et équipements, les indicateurs globaux, les acquis majeurs,
les contraintes et les recommandations.

I. PERSONNES RENCONTREES

La réussite de cette étude résulte de plusieurs rencontres faites auprès des personnes
ressources. Il s’agit notamment des autorités locales (maires et adjoints aux maires, chefs
coutumiers) et des bénéficiaires des investissements en matière de santé et de promotion
économique.

Pour la santé, les acteurs rencontrés sont :


- le Comité de Développement Sanitaire (CDS) tels que les Infirmiers Chefs de Poste
(ICP), les ambulanciers, les maires et les membres des GPF ;
- les chefs de villages et les habitants concernés.
Pour ce qui est de la promotion économique, les personnes rencontrées concernent :
- le comité de gestion du moulin (présidentes, vice-présidentes, responsables de gestion,
trésorières, peseuse et meuniers) ;

Tableau 4 : Liste des personnes rencontrées

N° Communes Personnes rencontrées Fonction Village Téléphone


Département de Boukiling (liste des personnes rencontrées par commune et leur
fonction
01 Séckou NIASSY Meunier 78 570 62 24
02 Diacounda Souleymane Badji Cultivateur 76 920 06 72
Mafongo
03 Astou SANE Ménagère 78 323 31 24
04 Kandion Fatou SABALY Ménagère 78 530 77 79
05 Mangana Ndidso DIAO Cultvateur Farba 77 173 91 07
06 Pathé DIAO Meunier 77 336 66 74
07 SOW Yoro Assistant 77 406 89 84
Djinany communautaire Djinany
08 Moussa Sylla Chauffeur 77 148 42 24
09 Moussa Sylla Enseignant 77 916 65 62
Sous 03 communes 09 personnes 7 professions 03 09
total rencontrées différentes villages
visités
N° Communes Personnes rencontrées Fonction Village
Département de Goudomp (liste des personnes rencontrées par commune et
leur fonction
10 Binta SADIO Ménagère Néant
11 Lansana Cultivateur SANACO 77 023 59 34
Simbandi SAMNACO
12 Balante Dianco Cultivateur 77 023 59 34
SAMAKANE
13 Mariama DIAITE Commerçante 77 366 52 98
14 Ansoumana SONKO Agent d’état civil SIMBANDI 77 904 88 25
15 Anta BA Ménagère BALANTE 77 690 19 48
16 Bintou DIABY Commerçante 78 354 94 69
17 Awa SADIO Monitrice en 77 149 76 31
alphabétisation
18 Mariétou KANDE Ménagère 77 563 28 87
19 Niagha Abibalaye BALDE Maitre coranique Bantanguél 77 590 65 02
20 Abdou Salam BALDE Tailleur 77 157 89 68
21 Moustapha KOUYATE Boulanger 78 510 43 29
22 Simbandi Koyo KOUYATE Cultivateur Dafia 77 272 64 29
23 Brassou Fatou MARENA Ménagère 77 407 13 05
24 Malamine Gomis cultivateur 77 214 24 08
25 Sébasien Mancabou ICP 77 685 72 02
26 Mangaroung Mangaroung 77 997 75 46
ou Souncarou Sadio Chauffeur ou
Sous 04 05 17
Tota Communes 17 personnes 09 professions communes
l rencontrées différentes
Tota 07communes 08 villages 25 contacts
l 26 personnes 12 professions

II. PRESENTATION SOMMAIRE DE LA ZONE DE L’ETUDE

La région de Sédhiou est créée par la loi n° 2008-14 du 18 mars 2008. Elle est limitée

 A l’est par la région de Kolda,


 A l’ouest par celle de Ziguinchor,
 Au sud par la Guinée Bissau (département de Goudomp)
 au nord par la Gambie. (département Bounkiling)

Elle couvre une superficie de 7 330 km2 et présente une population estimée à 534 655
habitants (ANSD – projection 2018), soit une densité de 73 habitants/km2avec une forte
proportion de jeunes de moins de 25 ans (67%).
La région est composée de 3 départements (Sédhiou, Goudomp et Bounkiling), neuf (0 9)
arrondissements, quarante six (46) collectivités territoriales (dont 43 communes et trois (03)
Conseils départementaux) et neuf cent vingt (920) villages officiels.
Cette position, fait d’elle une région au centre de la Casamance, lui conférant un potentiel
géostratégique énorme dans les domaines économiques, sociales et culturelles; même si force
est reconnaitre que Sédhiou présente un niveau de développement parmi les plus faibles des
régions du Sénégal : troisième région la plus pauvre, avec 68,3% de la population qui vivent
en dessous du seuil de pauvreté (85,6% pour le département de Sédhiou ; 68,8% pour celui de
Goudomp et 56,7% pour le département de Bounkiling).

Figure 1 : Carte de la région de Sédhiou


III. PRINCIPAUX RESULTATS OBTENUS ET ANALYSES

III.1. SANTE

III.1.1.Identification des infrastructures et équipements de santé

Dans le souci d’améliorer les conditions sanitaires des populations frontalières, le PUMA a
mis à la disposition de la région médicale de Sédhiou deux (02) ambulances médicalisées.
Les districts de Bounkiling et de Goudomp ont eu à bénéficier chacun d’une ambulance
médicalisées affectées aux postes de santé de Djinany pour le compte district de Bounkiling et
Mangaroungou Santo pour le district de Goudomp. Chacune d’elle est composée d’une cabine
de conduite, d’une cellule sanitaire séparée, de revêtements intérieurs et d’équipements
médicaux de dernière génération dont un cardio semi-automatique et des masques
respiratoires d’oxygène. Ces actions très importantes réduisent les difficultés d’évacuation des
urgences dans les zones frontalières très enclavées.
Tableau 5 : identification et localisation des ambulances

Département Poste de Coordonnée


N° Equipement Communes santé s
s /Villages GPS
Une Poste de
13.201135
01 Ambulance Bounkiling Djinany santé de
-15777512
médicalisée Djinany
Mangaroungo Poste de
Une ambulance 12533435
02 médicalisée
Goudomp santé de
-15527818
u Mangaroun
02
02
Tota ambulances 02 02 Postes
Département 02
l médicalisée Communes de santé
s
s

Figure 2 : vue intérieur de l’ambulance médicalisée

III.1.2.Indicateurs globaux
Il ressort des enquêtes que les ambulances médicalisées ont beaucoup contribuées à
la gestion des urgences au niveau des postes de santé. En effet, depuis leur mis en service le
07 juin 2018, elles ont permis d’assurer l’évacuation de 107 urgences dont 58 femmes
enceintes soit 54% des évacuations, les 46% autres constituent différentes urgences telles que
les accidents, le palu chronique,...

Pour la commune de Djinany l’ambulance médicalisée a effectué des distances


d’évacuations allant de 25 à 119 km, alors que pour Mangarougou santo les distances sont
comprises entre 22 à 52 km. Ces évacuations ont permis de décanter de manière considérable
la situation sanitaire des zones couvertes. Ce qui veut dire que ces équipements (ambulances
médicalisées) sont d’une importance capitale pour ces postes de santé. Les structures
sanitaires d’accueil sont au nombre de 05 à savoir les districts de Bounkiling et Goudomp,
l’Etablissement Public de Santé niveau 1 (EPS1) de Sédhiou, et les Hôpitaux régionaux de
Kolda et Ziguinchor.

Pour une gestion intégrée et pérenne des équipements, le patient participe à l’achat de
carburant. Pour Djinany, le montant d’évacuation est fixé à 7 000 francs alors que
Mangaroungou Santo il est à 15 000 francs du fait de l’enclavement du poste par rapport aux
structures d’accueil.

Tableau 6 : Distance de parcours des ambulances par rapport aux structures d’accueilles

Villages polarisés Distance par Les structures Distance par Montant


par rapport au rapport au poste
d’accueil
Les mbulances poste (en km) (en km)
Bounkiling (l’ambulance médicalisée du poste de santé de Djinany
Sindialon 05 Poste de santé 06 7000 francs
de Boudouck
Badjicounda 17 15 7000 francs
Sandial 18 Poste de santé 7000 francs
Saré yoro 16 Diamacouta 18 7000 francs
Stnthiou Tsmaila 11 Poste de santé 7000 francs
Sankandi 6 Bogal 7000 francs
Diawnar 05 EPS1 51 7000 francs
Badougha Mammado 13 Sédhiou 7000 francs
Kita 23 District de 25 7000 francs
Kandiong Mangana 19 Bounkilig 7000 francs
Faraba 09 Ziguinchor 119 7000 francs
Goudomp (l’ambulance médicalisée du poste de santé de Mangroungou)
Yarang 1.5 District de 52 15 000
Soucoutoto 03 Goudomp francs
Bafata 02 Hôpital de 110 15 000
Binaco 08 Ziguinchor francs
Kignil 07 EPS1 de 85 15 000
Soumacounda 09 Sédhiou francs
Ségafoula 06 Hôpital de 165 1 5000
Marakissa 03 Kolda francs

III.1.3.Polarisation

Au total, 57 localités sont polarisées par les 2 ambulances du PUMA. Le poste de santé
de Djinany en dehors des villages de sa commune polarise les villages de la commune de
Kandion Mangana qui jusqu’ici attend la construction de leur poste de santé.

Elle est souvent sollicitée pour la prise en charge des urgences des postes de santé de
Bogal et Boudouck. Les structures sanitaires d’accueil pour l’ambulance de Djinany sont :

- le district de Bounkiling ;
- l’EPS1 de Sédhiou ;
- les hôpitaux régionaux de Kolda et de Ziguinchor.

L’ambulance de Mangaroungou santo quant à elle polarise les communes de Niagha et


Yarang Balante. De même, elle désert le district de Goudomp et les hôpitaux régionaux de
Ziguinchor et Kolda. Du fait de la barrière naturelle qu’est le fleuve Casamance, il arrive
qu’elle évacue les malades auprès des pirogues ambulances qui assurent la traversée vers
l’EPS1 de Sédhiou.

Tableau 7 : Postes de santé et communes polarisés par les ambulances

Postes
Nombre Autres
de santé Structures
N° Equipements de Commune
Polarisé d’accueil
villages s
s
Ambulance Districts de Bounkiling,
Médicalisée Kolda, Ziguinchor et
01 29 02 03 l’EPS1 de Sédhiou
de
Djinany
02 Ambulance 23 02 02 Districts de Goudomp,
Médicalisée Sédhiou, Kolda,
de Ziguinchor et l’EPS1 de
Sédhiou
Mangaroungo
u
52 04 05 Postes
TOTAL 02 Ambulances 05
villages Communes santé

III.1.4.Acquis majeurs

La fourniture des ambulances a contribué de façon considérable à l’évacuation rapide des


urgences ce qui a mis en évidence les acquis ci après :

 la participation des populations à l’achat de carburant pour l’évacuation des urgences ;


 du gain de temps dans l’évacuation
 l’amélioration de la gestion des urgences sanitaires
 la baisse de la mortalité maternelle et infantile
 l’engagement des chauffeurs dans l’espoir des lendemains meilleur pour leur situation
financière ;
 l’esprit de partage et de solidarité vis-à-vis des autres structures sanitaires dans
l’évacuation des malades ;

III.1.5.Contraintes

Les résultats de l’étude font état de six (06) principales contraintes concernant la gestion des
ambulances médicalisées.

 les difficultés liées à la motivation des conducteurs des ambulances médicalisées ;


 les contraintes liées à la disponibilité permanente du carburant pour faire face aux
urgences ;
 le besoin en formation des chauffeurs, des ASC pour une utilisation optimale des
équipements de l’ambulance médicalisée ;
 l’état cahoteux des pistes de production entraine des retards lors des évacuations
 l’absence de ligne de prise en charge des conducteurs et du carburant dans les fonds
de dotation alloués aux postes de santé ;
 L’absence des comités de développement sanitaires dans la gestion des ambulances
médicalisées.
III.1.6.Recommandations

Compte tenu des contraintes, cinq (05) principales recommandations ont été formulées en
guise de solutions à savoir :
 L’amélioration des conditions financières des conducteurs d’ambulances ;
 La formation des conducteurs et ASC pour une utilisation optimale des équipements
de l’ambulance médicalisée durant les évacuations;
 L’amélioration de l’état de pistes de production des zones bénéficiaires d’ambulances
médicalisées pour augmenter leur longévité ;
 L’implication des comités de développement sanitaire (CDS) dans la gestion des
ambulances pour plus de transparence dans l’utilisation de l’équipement ;
 La prévision d’une ligne d’achat du carburant et de motivation des chauffeurs dans les
fonds de dotation alloués aux postes par les communes ;

Figure 3 : Photo de famille prise à la sortie du focus groupe sur l’ambulance de Djinany
III.2. PROMOTION ECONOMIQUE : Equipements post-récoltes

III.2.1.Identification des équipements

Il ressort de l’étude que cinq (05) équipements post-récoltes constitués de moulins multifonctionnels ont été répertoriés dont deux dans le département de
Bounkiling et trois dans le département de Goudomp.

Sur le terrain, l’équipe de collecte s’est rendu compte d’une désorganisation des comités de gestion dans plusieurs villages à l’exception de Faraba et
Mafongo qui ont des comités fonctionnels dont chaque membre joue pleinement son rôle et ont des adjointes en cas d’indisponibilité de la présidente.

On a constaté que le comité de gestion de Faraba en dehors de cette bonne organisation est allé jusqu’ a ouvrir un compte et verse régulièrement ses
bénéfices dans un mutuel. Une bonne pratique qui a été partagée par l’équipe tout au long de la collecte des données.

Tableau 7  : Le tableau ci-dessous facilite l’identification desdits équipements dans les départements.

N° Equipements Départements villages Communes Cordonnées Communes villages

01 Moulin multi Bounkiling Mafongo Diacounda 13.042711 Diacounda Mafongo


fonctionnel - 15916163
02 Moulin multi Bounkiling farba Kandion 13200683 Kandion farba
fonctionnel -15777534
03 Moulin multi Goudomp Dafia Simbandi Brassou 12.544865 Simbandi Dafia
fonctionnel - 15426123 Brassou
04 Moulin multi Goudomp Bantanguél Niagha 12.708212 Niagha Bantanguél
fonctionnel - 15264136
05 Moulin multi Goudomp Sanaco Simbandi Balante 12.457366 Simbandi Sanaco
fonctionnel - 15746403 Balante

Total 05 moulins 02 Départements 05 villages 05 communes 05 coordonnées 05 communes 05 villages

III.2.2.Gestion du moulin

Il ressort de l’analyse des données que six (06) femmes s’occupent de la gestion du moulin (la Présidente, la secrétaire, la trésorière et leurs adjointes).

Cependant, il a été noté que dans les comités de gestion des villages de Dafia, Sanaco et Bantaguel la plupart des postes n’ont pas d’adjointes.

De même, le pourcentage de femmes dans les comités de gestion de Mafongo, Faraba, Dafia et Bantaguel est à 100% alors que pour Sanoco il est à 25%.

III.2.3.Indicateurs globaux

Il est important de rappeler que sur les cinq (05) moulins fournis, seuls deux sont fonctionnels : le moulin de Bantanguel et celui de Mafongo. De
même, l’étude a montré que le maïs, le riz, le mil et le sorgho sont principalement moulues dans cette zone.

Selon les équipes qui assurent la mesure au niveau des cinq (05) moulins multifonctionnel le mil est la céréale la plus moulue 49% selon le poids total,
suivi du maïs 34%, le sorgho 12% et le riz avec 05%.

Les quantités de céréales moulues varient de 25 kg à 35 kg dans les différents sites bénéficiaires.
Tableau 8: Céréale Moulue

Types de céréales moulues Pourcentage des céréales

Mil 49%
Mais 34%
Sorgho 12%
Riz 05%
Total 100%

La fréquence moyenne journalière est six (06) reprises par jours pour les cinq moulins.
Le revenu moyen journalier est de 5 000 FCFA pour Mafongo, Dafia, Sanaco et Bantaguel et
5 500 FCFA pour Faraba.

D’une manière générale, les recettes tirées des moulins fonctionnels sont destinées à
l’entretien et à la maintenance, au paiement de la motivation des meuniers et comme crédit
revolving pour les membres.

Tableau 9 : Utilisation des recettes obtenues

Entretien et Paiement de Epargne pour crédit


Localité maintenance salaire revolving
Médinatou
Salam 4 X X X
Kélimane Gouye X X - 

I.1.1. Polarisation

Le nombre de localités polarisées par les moulins est variable d’un site à l’autre.

La liste des localités polarisées par les moulins est la suivante :

Le moulin de Bantanguél (17) villages soit 43,5% de l’ensemble des villages, Faraba (08)
villages soit (20,51%) dont trois villages gambiens, Dafia 08 villages soit (20,51%) dont 04
sont des villages Bissau guinéens, Mafongo (05) villages soit (12,82%), Sanaco en phase test
ne polarise pour le moment aucun village, 
Tableau 10 : Villages, communes et pays polarisés

N Equipement Nombre de Nbre de Autres


villages communes Pays
° s Polarisé polarisées polarisés
s
01 Moulin de Faraba 08 01 Gambie

02 Moulin de Mafongo 05 01 0

03 Moulin de Sanaco 01 00 0

04 Moulin Bantanguél 17 02 0
05 Moulin de Dafia 08 01 Guinée
Bissau

T 05 moulins 39 05 02
villages commune
s

I.1.2. Acquis majeurs

Au vu des résultats de l’enquête, il paraît clair que l’introduction du moulin a eu des


retombées considérables dans les localités bénéficiaires surtout pour les femmes. Elles leurs a
permis :

 L’allégement des travaux domestiques ;


 le gain de temps permettant à certaines femmes de s’adonner aux activités génératrices
de revenus;
 Le développement d’un esprit associatif  leur permettant d’ouvrir un compte au nom
du GIE;
 La responsabilisation des femmes ;
 La création d’une autonomie financière leur permettant de faire face aux éventuelles
pannes ;
 Le soutien de certains maires au fonctionnement des moulins ;
 La participation des jeunes dans le rôle de meunier de façon bénévole dans plusieurs
villages.
Figure 4 : La photo ci dessous illustre le degré d’organisation du comité de gestion de Faraba

I.1.3. Contraintes

Les contraintes majeures rencontrées à l’utilisation ou à la gestion des équipements sont :


 Panne des moulins ;
 Difficultés dans l’utilisation des moulins ;
 Puissance du moteur par rapport à la carcasse ;
 Problème de motivation des meuniers ;
 Sécurité dans l’utilisation des moulins (les nombreux accidents occasionnés pendant le
démarrage ont installé une psychose auprès des meuniers).

I.1.4. Recommandations

Comme solutions apportées aux contraintes soulevées, on peut noter :

 Doter des moulins adaptés aux moteurs pour éviter les pannes constatées sur la
presque totalité des matériels post-récoltes ;
 Installer et former les comités de gestion des moulins en gestion administrative et
financières ;
 Tenue régulière de réunion par le comité de gestion afin de présenter la situation
financière des moulins ;
 Développer des stratégies de motivation des meuniers pour leur maintien dans les
postes ;
Figure 5 : La photo prise à Dabia : Réunion publique

Figure 6 : La photo prise à Mafongo montrant le rôle des jeunes meuniers dans le fonctionnement
des moulins
I.2. PROMOTION ECONOMIQUE : Formation, appui en équipements

I.2.1. Identification des localités et associations bénéficiaires,

Entre autres réalisations du PUMA dans la région de Sédhiou figurent la formation des femmes du GIE Takku Denn et des filles du village Simbandi
Balante en transformation du lait et du « made ». L’unité est pour le moment logé dans les locaux de la commune, ce qui réduit les charges du GIE du point
de vue électricité et location.
Tableau 11  : Localités et associations bénéficiaires, des modules et équipements fournis au GIE et les coordonnées GPS de l’unité

N0 Désignation Associations Modules enseignés Equipements mis à la disposition Coordonnées


bénéficiaires/ de l’unit é GPS
Village
Une unité de GIE/ TAKKU DENN de 01 localisation de l’unité de (1)Frigidaire
transformation Simbandi balante transformation (le bâtiment) 08 pairs gants latex
De lait et de made dans le 02 Le matériel nécessaire 02 pots mesureurs
Village de Simbandi 3 La transformation (réception
50 bocaux en verre
balante stockage, standardisation/
Dans le département de 180 bouteilles plastique
écrémage,
01 Goudomp 02 bouteilles gaz 12559216
thermisation, refroidissement,)
(10) Couteaux inox
04 le conditionnement
(02) fouets inox -15775390
05 la conservation
02 bruleurs détendeur
06 l’écoulement
(06) paquets masques
(03)Marmites inox
(01) thermo soudeur
(02)Passoir en plastique
5 bassines, 10 plateaux
(02) louche inox
(01) Thermomètre
Total 01 Unité de 01association bénéficiaire 06 modules enseignés Plus de28 équipements
transformation
fournis
I.1.1. indicateurs globaux

L’unité de transformation emploie 43 personnes dont 05 jeunes constitués de 4 filles et un


garçon. Le produit en dehors de la vente sur place est commercialisé dans les marchés
hebdomadaires ou sur commande. Afin d’alimenter l’unité, les membres du GIE se rencontre
cinq (05) jours dans la semaine.

Dans le mois, le GIE fait 8 productions en raison de 12 000 FCFA par production soit un total
de 96 000 FCFA de recette brute.

Les recettes sont logées dans un compte ouvert au CMS.

I.1.2. Polarisation

Seules les femmes du GIE Takku Denn avec quelques jeunes filles du village ont bénéficié
de la formation laitière et du « made ». La vente quant à elle s’effectue jusqu'à Ziguinchor et
polarise 05 villages et deux communes environnantes surtout le lait qui est prisé pendant les
cérémonies religieuses et familiales.
Tableau 12  : Degré de polarisation de l’unité de transformation

N° Désignations Nombre de Nombre de Nombres de Nombre


villages Communes Départements Régions
polarisés polarisées polarisés polarisées

01 Formation de 01 01 01 01
Jeunes et femmes

01 Appui 05 02 03 02
d’équipements

total 02 activités 05 02 03 02

I.1.3. Acquis majeurs

Au vu des résultats de l’enquête, il paraît clair que la formation et équipement livrés a eu des retombées considérables auprès du GIE.
En effet, les acquis suivants ont été notés :
 L’engagement des femmes du GIE à avoir une autonomie financière à travers cette unité de transformation ;
 Le soutien de la commune en logeant l’unité et en prenant en charge les factures d’électricité ;
 Un bon fonctionnement du comité de gestion qui a ouvert un compte au CMS et tient des réunions périodiques pour partager avec l’assemblée
générale sur la situation financière de l’unité.
Figure 7 : Carte d’ouverture de compte du GIE Takkou Denn

I.1.4. Contraintes

Les contraintes auxquelles sont confrontées les bénéficiaires de l’unité de transformation sont
les suivantes :

 La rupture de matière première (lait) surtout accentuée pendant la saison sèche ;


 Le vol répétitif de bétail est un autre facteur qui fait que le lait devient rare dans la
zone ;
 La rupture du made qui se trouve être un fruit sauvage saisonnier et se fait rare à une
période de l’année ;
 L’insuffisance de matériel de conservation oblige les femmes à limiter leur
production ;
I.1.5. Recommandations

Les recommandations suivantes ont été formulées à savoir :

 Diversifier les fournisseurs pour rendre le lait disponible tous les jours ;
 Transformer le made en sirop et confiture pendant la cueillette pour faciliter la
conservation en dehors des frigos et congélateurs ;
 Diversifier les offres pour éviter des ruptures pendant les périodes de manque de
matière première ;
 Doter le GIE en congélateur pour multiplier la production de l’unité de transformation
 Contractualiser avec les radios communautaires pour une meilleure sensibilisation des
populations sur l’existence de l’unité de transformation (lait et made) ;
 Offrir une journée de dégustation aux autorités et aux potentiels demandeurs pour
mieux vendre le produit et du coup facilités son écoulement ;
 Former les membres du GIE en labellisation pour sécuriser la circulation du produit,

Figure 8 : Photo du produit de la transformation du lait et du made dans le réfrigérateur


II CONTRAINTES GLOBALES RENCONTREES

Globalement, les contraintes ci après ont été relevées :

7.1 les ambulances médicalisées


 les difficultés liées à la motivation des conducteurs des ambulances médicalisées
 les contraintes liées à la disponibilité permanente du carburant pour faire face aux urgences
 le besoin en formation des chauffeurs, des ASC pour une utilisation optimale des équipements
de l’ambulance médicalisée ;
 l’état cahoteux des pistes de production entraine des retards lors des évacuations
 l’absence de ligne de prise en charge des conducteurs et du carburant dans les fonds de
dotation alloués aux postes de santé ;
 L’absence des comités développement sanitaires dans la gestion des ambulances médicalisées.
7.2 la promotion Economique (les matériels post récoltes)
 Le dysfonctionnement de la plupart des comités de gestion entrave la prise en charge des
meuniers, la maintenance et le dépannage du matériel post-récolte
 La puissance du moteur sur le moulin a entrainé beaucoup de dégâts matériels bougiant ainsi
les économies de certains comités de gestion de moulins
 Problème de motivation des meuniers ;
 Sécurité dans l’utilisation des moulins (les nombreux accidents occasionnés pendant le
démarrage ont installé une psychose auprès des meuniers).
7.2 la promotion Economique (formation et appui en équipement)
 La rupture de matière première (lait) surtout accentuée pendant la saison sèche ;
 Le vol répétitif de bétail est un autre facteur qui fait que le lait devient rare dans la zone ;
 La rupture du made qui se trouve être un fruit sauvage saisonnier et se fait rare à une période
de l’année ;
 L’insuffisance de matériel de conservation oblige les femmes à limiter leur production ;

II. BONNES PRATIQUES – ACQUIS


Le tableau ci-dessous illustre quelques bonnes pratiques qui ont été recensées lors des
enquêtes faites auprès des populations bénéficiaires selon les domaines d’intervention :

8.1 les ambulances médicalisées


 la participation des populations à l’achat de carburant pour l’évacuation des urgences ;
 du gain de temps dans l’évacuation
 l’amélioration de la gestion des urgences sanitaires
 la baisse de la mortalité maternelle et infantile
 l’engagement des chauffeurs dans l’espoir des lendemains meilleur pour leur situation
financière ;
 l’esprit de partage et de solidarité vis-à-vis des autres structures sanitaires dans l’évacuation
des malades ;
8.2 Promotion Economique les matériels post récoltes

 L’allégement des travaux domestiques ;


 le gain de temps permettant à certaines femmes de s’adonner aux activités génératrices de
revenus;
 Le développement d’un esprit associatif  leur permettant d’ouvrir un compte au nom du GIE;
 La responsabilisation des femmes ;
 La création d’une autonomie financière leur permettant de faire face aux éventuelles pannes ;
 Le soutien de certains maires au fonctionnement des moulins ;
 La participation des jeunes dans le rôle de meunier de façon bénévole dans plusieurs villages.
8.3 la promotion économique : la formation et appui en équipements
 L’engagement des femmes du GIE à avoir une autonomie financière à travers cette unité de
transformation ;
 Le soutien de la commune en logeant l’unité et en prenant en charge les factures d’électricité ;
 Un bon fonctionnement du comité de gestion qui a ouvert un compte au CMS et tient des
réunions périodiques pour partager avec l’assemblée générale sur la situation financière de
l’unité
 La disponibilité du lait de qualité pour la consommation familiale et l’approvisionnement des
cérémonies
 La conservation du made pendant une période après sa saison suite à sa transformation en sirop
confiture et marmelade

III. RECOMMANDATIONS

Le tableau ci-dessous illustre quelques bonnes pratiques qui ont été recensées lors des
enquêtes faites auprès des populations bénéficiaires dans chaque domaine d’intervention :
9.1 les ambulances médicalisées
 Former les chauffeurs d’ambulances et les ASC à mieux connaitre l’ambulance médicalisée afin
de faire bénéficier aux évacués toutes les opportunités offertes par les ambulances médicalisées
 Améliorer les conditions traitements financiers des chauffeurs pour un meilleur fonctionnement
des ambulances médicalisées
 Créer un comité de suivi évaluation composé (service technique et collectivités locales) de
toutes les infrastructures et équipements mis en place par le PUMA.
 Améliorer l’état de pistes de production des zones bénéficiaires d’ambulances pour augmenter la
longévité des ambulances
 Impliquer les comités de développement sanitaire (CDS) dans la gestion des ambulances pour
plus de transparence dans l’utilisation de l’équipement
9.2 Promotion Economique les matériels post récoltes
 Compléter la chaine de transformation des céréales locales dans les zones d’intervention en
dotant les bénéficiaires de batteuses, moulins décortiques en vue de diversifier l’offre de services
 Revoir le fonctionnement des comités de gestion pour une meilleure pérennisation des
programmes
 Renforcer les capacités des membres des comités en gestion administrative et financière
 Créer un comité de suivi évaluation composé (service technique et collectivités locales et un
membre du comité de gestion) de tous les moulins mis en place par PUMA.
9.3 la promotion économique : la formation et appui en équipements
 Multiplier la formation des femmes sur la transformation des produits locaux afin de mieux les
valoriser
 Accompagner les femmes de la région de Sédhiou dans la fabrication de vinaigre local à partir de
la pomme d’acajou
 Diversifier les fournisseurs pour rendre le lait disponible tous les jours,
 Doter le GIE en congélateur pour multiplier la production de l’unité de transformation,
 Former les membres du GIE en labellisation pour sécuriser la circulation du produit,

IV. CONCLUSION

Suite au résultats notés dans le cadre du projet rapport, le programme d’Urgence et de


Modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) est bien parti pour atteindre son
objectif qu’est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations et à la
réduction de la pauvreté au niveau des axes et territoires frontaliers.
Cependant, le défis est d’élargir son intervention qui se trouve être faible dans la
région de Sédhiou. Sur les vingt neuf (29) communes que comptent les départements de
Bounkiling et Goudomp, seulement sept (07) sont touchées par les interventions.

La plupart des populations bénéficiaires des moulins, sont confrontées à des


problèmes d’entretien et de maintenance, leur éloignement par rapport aux lieux de
ravitaillement du carburant augmente les dépenses de fonctionnement des moulins.

Pour le secteur de la santé, les mêmes effets ont été relevés à savoir l’amélioration des
conditions d’évacuation des populations. Cependant, l’état des tronçons et l’enclavement des
zones frontalières entravent considérablement sur la longévité des équipements.

La formation reçue par les femmes de l’unité de transformation leur a permis d’atteindre une
certaine autonomie financière malgré quelques contraintes notées et relatives à
l’approvisionnement en matière première.

Suite à l’analyse des résultats de l’étude, l’équipe pense que pour consolider et pérenniser les
acquis du PUMA, il faudrait nécessairement un accompagnement des populations
bénéficiaires des investissements du programme.

Dans les investissements futurs, le PUMA devrait nécessairement : i) consolider


les acquis dans le secteur de la santé ; ii) insister sur le désenclavement, l’électrification,
l’accès aux services sociaux de base ; iii) mais également renforcer la dotation en matériel
d’allégement des travaux des femmes en complétant la chaine de transformation des céréales
(batteuse- décortiqueuse- moulin) dans ces zones d’intervention. Il faut aussi mettre le focus
dans la formation des jeunes et des femmes pour renforcer le capital humain et participer
ainsi à l’atteinte des objectifs fixés dans le PSE.
ANNEXES
I. SYNTHESES ET ORIENTATIONS

Domaines Acquis majeurs Principales contraintes Principales recommandations Responsables Acteurs à impliquer
au niveau de la
région
♦ la participation des ♦ les difficultés liées à la ♦ Améliorer les conditions
populations à l’achat motivation des financières des conducteurs
du carburant pour conducteurs des d’ambulances • Gouverneur
l’évacuation des ambulances médicalisées
• Région Médicale
urgences ♦ les contraintes liées à la ♦ Faire un plaidoyer auprès des
1 Santé ♦ l’engagement des
disponibilité permanente
de carburant pour faire
districts et CT pour la
subvention du carburant ;  PUMA
• District/
Goudomp
(Dotation en chauffeurs dans face aux urgences ;  MSAS • District/Bounkilin
ambulances l’espoir d’un ♦ le besoin en formation ♦ Former les conducteurs et les g
médicalisées) lendemain meilleur du chauffeurs, des ASC ASC à mieux prendre en • Poste de santé de
pour leur situation pour une utilisation charge les malades pendant leur Djinany
financière ; optimale des équipements évacuation
• Poste de santé de
de l’ambulance ♦ Améliorer l’état des pistes de
♦ l’esprit de partage et médicalisée production des zones Mangaroungou
de solidarité de ♦ l’état difficile des pistes bénéficiaires longévité des • DRDC
l’équipement avec les de production dans les ambulances
autres structures zones bénéficiaires ♦ faire un plaidoyer auprès des
sanitaires ♦ l’oubli de la prise en CT pour la prise en charge des
charge des conducteurs chauffeurs dans les fonds de
♦ la prise de dans les fonds de dotation dotation ;
conscience des alloués aux postes de ♦ Impliquer les comités de
populations sur l’utilité santé ; développement sanitaire dans
de l’ambulance dans ♦ La non implication des la gestion des ambulances
leur zone. des CDS dans la gestion
des ambulances.
Domaines Acquis majeurs Principales contraintes Principales recommandations Responsables Acteurs à impliquer
au niveau de la
région
♦ Soutien de certains ♦ Doter les moulins de moteurs
maires au ♦ La presque totalité des adaptés pour éviter les pannes
(02) fonctionnement des moulins fournis aux constatées
moulins bénéficiaires sont tombés
en pannes ♦ Former les meuniers sur
♦ L’adhésion des ♦ les difficultés l’utilisation et l’entretien des -PUMA
Promotion -Communes
villages au projet rencontrées par tous les moulins
d’allégement des meuniers à faire démarrer -Les comités de Gouverneur
Economique  travaux de la femme les moulins multi gestion DRDC
fonctionnels ♦ Développer des stratégies de -Chefs de DRDL
♦ La participation des ♦ le problème de motivation des meuniers pour villages
: Equipements jeunes dans le rôle de motivation des meuniers à leur maintien dans ces postes
meunier de façon entrainer la démission de
post-récoltes bénévole dans certains d’entre eux ♦ Installer et former les comités
plusieurs villages ♦ Des accidents de gestion des moulins en
occasionnés pendant le gestion administrative et
♦ L’existence de démarrage ont installé une financières
quelques comités de psychose auprès des
gestion fonctionnels meuniers
dans certains villages ♦ le problème d’accès au
gasoil suite à
l’enclavement des villages
bénéficiaire augmente les
frais de fonctionnement
des moulins
Domaines Acquis majeurs Principales contraintes Principales recommandations Responsables Acteurs à impliquer
au niveau de la
région

Promotion -L’engagement des -Rupture de la matière - Diversifier les fournisseurs


femmes du GIE à avoir première (lait) surtout pour rendre le lait disponible
une autonomie accentuée pendant la tous les jours,
financière à travers saison sèche
cette unité de
transformation -Le vol répétitif du bétail -Transformer le made en sirop
(03) est un autre facteur qui fait et confiture pendant la PUMA Gouverneur
-Le soutien de la que le lait devient rare cueillette pour faciliter la
commune en logeant dans la zone conservation en dehors des ONFP Préfet
Promotion l’unité et en prenant en frigos et congélateurs ;
économique : charge les factures -Le « made » est une Commune Sous Préfet
Formation en d’électricité matière première -Doter le GIE en congélateur
saisonnier ce qui entraine pour multiplier la production SDDCEST
transformation
-Un bon une rupture à un moment de l’unité de transformation
du lait du made fonctionnement du de l’année
comité de gestion qui a -Contractualiser avec les radios
ouvert un compte au -L’insuffisance du communautaires pour une
CMS et tient des matériel de conservation meilleur information et
réunions périodiques oblige les femmes à sensibilisation des populations
pour partager avec limiter leur production sur l’existence de l’unité de
l’assemblée générale transformation (lait et made) ;
sur la situation
financière de l’unité Former les membres du GIE en
labellisation pour sécuriser la
. circulation du produit,
II. PLANNING (sommaire par semaine) et OUTILS ADMINISTRES

N° Communes Villages dates Equipement Outils administrés


Département de Bounkiling (première semaine d’enquête du 29/10 au 02/11/2019
01 Mafongo 29/10/2019 01 Moulin 3 questionnaires
02 Sita 30/10/2019 01Moulin 0 outil
Diacounda
03 Kandion Mangana Faraba 31/10/2019 01 Moulin 03 questionnaires 1 fiche de
causerie
04 Djinany Djinany 01/11/2019 1Ambulance
Département de Goudomp (première semaine d’enquête du 29/10 au 02/11/2019
05 Simbandi Balante Sanaco 04/11/2019 01Moulin 03 questionnaires
06 Niagha Bantanguel 05/11/2019 01 Moulin 03 questionnaires
07 Simbabdi Brassou Dafi 06/11/2019 01Moulin 03 questionnaires
1 fiche de causerie
08 Mangaroungo Mangaroungou 07/11/2019 1Ambulance 03 questionnaires
09 Simbandi Balante S. balante 08/11/2019 1Unité de lait et made 05 questionnaires
1 fiche de causerie
Total 07 communes 09 villages visités 08 sorties effectuées 08 équipements 31 outils administrés
touchées
- Liste des personnes physiques, personnes morales, groupements et associations rencontrés
- Planning détaillé
- Illustrations

Date de restitution:

Validation du Gouverneur de la Région

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