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Si elle
est maniée par-dessus l’épaule d’un piéton ami (ce
qui n’est possible qu’en ordre serré) elle est comptée
Armes en usage à la fin du XVIIe siècle,
comme une arme semi-longue.
au XVIIIe siècle, au début du XIXe siècle,
et sur le thème des « pirates »
Lance légère (LLEG)
Version: avril 2011 arme longue maniée à pied ou monté, en extérieur
Esponton d’officier d’infanterie, lance de
cavalerie, lance courte de marin.
ARMES DE MÊLÉE Un piéton avec une lance légère qui reste
immobile pendant le tour de jeu a +1 au dé contre un
Armes courtes cavalier qui vient le charger (mais comme un piéton
arme courte maniée à pied ou monté a –1 pour frapper un cavalier, cela lui fait en tout 0).
Il s’agit des armes les plus usuelles : épée, rapière, Un monté ou cavalier a –1 au dé contre un piéton
sabre, petite hache d’abordage, tomahawk... immobile avec lance.
Elles frappent normalement, sauf l’« épée de Un monté ou cavalier avec lance légère au contact
soldat » des troupes d’infanterie qui est surtout de plusieurs ennemis depuis le tour de jeu précédent
décorative (–1 en mêlée pour les épées des soldats et doit abandonner sa lance s’il veut frapper (pour sortir
sous-officiers d’infanterie régulière). son épée) et ne pourra plus la récupérer.
En ordre serré la lance légère à pied peut être
Armes très courtes maniée par-dessus l’épaule d’un piéton ami, elle
arme très courte maniée à pied compte alors comme une arme semi-longue.
Couteau ou dague. Les Européens de cette époque ne savent pas jeter
leur lance comme un javelot.
Outil agricole (OUT) et armes improvisées
arme courte, ou bien semi-longue, maniée à pied Baïonnette (au bout du fusil)
Il peut s’agir d’armes courtes (gourdin, gros arme semi-longue maniée à pied
maillet, penn-bazh, etc) ou semi-longues (faux, La baïonnette-bouchon s’emmanche au bout du
fourche). Ces outils et armes improvisées, n’étant pas fusil et ne permet pas de tirer. La baïonnette à douille
conçus comme des armes, ont toujours un malus –1. n’empêche pas de tirer.
Une grande masse de forgeron cumule ce malus –1 Par exception aux règles habituelles, un soldat
d’« arme improvisée » avec le bonus +1 d’« arme à immobile avec fusil à baïonnette à douille peut, dans
deux mains lourde » ce qui lui fait zéro. un même tour de jeu, tirer « avant le contact » puis
frapper un ennemi qui vient se jeter sur lui.
Arme à deux mains lourde (A2M) Pour placer ou enlever la baïonnette-bouchon il
arme semi-longue maniée à pied, en extérieur faut rester immobile pendant au moins la moitié du
Armes peu fréquentes à cette époque ; il peut tour de jeu, sans se déplacer, tirer, ni faire quoi que
s’agir d’une très grande hache, ou d’une grande ce soit d’autre. Un soldat qui n’a pas eu le temps de
masse de forgeron. Un piéton avec une grande hache placer la baïonnette sur son mousquet ou fusil peut
à deux mains a +1 au dé. choisir de frapper avec la crosse (arme semi-longue
Une telle arme à deux mains ne peut pas être bien improvisée, malus –1) ou avec son « épée de soldat »
maniée en ordre serré, ni en intérieur ; dans ces (arme courte, malus –1).
situations elle n’a pas le bonus +1. Il n’est pas possible de frapper sur deux rangs
contre des piétons, même en ordre serré : le soldat du
Hallebarde (H2M) second rang garde sa baïonnette vers le ciel, prêts à
arme longue maniée à pied, en extérieur l’abaisser si le soldat du premier rang est tué. Mais à
La hallebarde arme les sergents d’infanterie et partir de la mi-XVIIIe siècle, le premier rang d’un
certains autres combattants. groupe en ordre serré est entraîné à mettre un genou
Un piéton avec hallebarde a +1 au dé contre un en terre pour recevoir une attaque montée ; dans ce
monté ou un cavalier qui ne le charge pas (mais cas seulement le second rang peut alors frapper par-
comme un piéton a –1 pour frapper un cavalier, cela dessus lui, le fusil avec baïonnette du second rang
fait en tout 0). Si le cavalier le charge directement, la compte alors comme une arme courte.
piéton n’a ce bonus qu’en recevant immobile la
charge avec la pointe de son arme (comme avec une La très longue pique d’infanterie maniée par de
lance légère). gros bataillons de piétons n’est pas encore prise en
La hallebarde peut être maniée en ordre serré, dans compte dans ces règles d’escarmouche.
ARMES À FEU deux de carabines. Qu’à chaque 3 ou 4 coups de
carabine il faut la nettoyer, et qu’enfin on aura plutôt tiré
Mousquet sans fourquine (à mèche) six coups de fusil que trois de carabine. Tout cela est de
à pied seulement fait, et je puis l’assurer comme en ayant fait plusieurs fois
l’expérience » (Vauban).
Au milieu du XVIIe siècle le mousquet s’allège et
peut être tiré sans fourquine. Il faut attendre la fin du XVIIIe et le début du XIXe
(le mousquet à fourquine est traité dans les suppléments siècle pour que les carabines rayées (notamment le
XVIe - début XVIIe siècle de la règle) Baker rifle anglais) soient réellement efficaces.
« Mousquet » ou « fusil » ?
Les termes « mousquet » et « fusil » désignent
parfois des choses différentes. Certains ouvrages et
d’autres règles de jeu appellent « mousquet » toutes
les armes à poudre noire, y compris à silex ou à
capsule. D’autres nomment « mousquet » les armes à
canon lisse, et « fusil » les armes à canon rayés.
Nous restons fidèles aux anciens textes et
règlements militaires français pour lesquels un
«mousquet » est mis à feu par une mèche, un
« fusil » par un silex : « Le mousquet diffère du fusil,
en ce qu’au lieu de la pierre dont on se sert pour faire
prendre feu à cette dernière arme, on se sert de
mèche dans la première » (Encyclopédie Diderot).
Néanmoins, le mot « mousqueton » peut désigner
un fusil court surtout en usage dans la cavalerie.