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LEXIQUE

Les arbres du jardin d’Éden

<p>Le récit de la création dans la Bible


évoque deux arbres dans le jardin d'Éden, qui
symbolise le bonheur auquel l'être humain est
appelé : l'arbre de vie, et l'arbre de la
connaissance du bien et du mal.</p>

Au jardin d’Éden, il y a deux arbres remarquables : l’arbre de vie, au milieu du jardin (Gn 2,
9), et l’arbre interdit, l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Tout le malheur d’Ève et
d’Adam consiste à s’être comme «décentrés» par rapport à la place que Dieu leur avait
assignée au point de considérer l’arbre de la connaissance comme occupant le centre du
jardin (Gn 3,3).

Pour le prophète Ézéchiel, l’Égypte est comparable à un arbre sans pareil : «Fils d’homme,
dis à Pharaon, roi d’Égypte, et à sa multitude : “À qui te comparer dans ta grandeur ? Voici :
un cèdre du Liban avait une belle ramure, des branchages produisant de l’ombre, et une taille
si élevée que son sommet était au milieu des nuages. […] sa taille était plus élevée que celle de
tous les arbres de la campagne, ses surgeons s’étaient multipliés, ses branches, allongées,
grâce aux eaux abondantes qui coulaient vers lui. Dans ses rameaux nichaient tous les
oiseaux du ciel, sous ses branches toutes les bêtes sauvages mettaient bas, et à son ombre
habitaient de nombreuses nations. Il était beau par sa grandeur, par l’ampleur de son
branchage ; ses racines s’étendaient jusqu’aux eaux abondantes. Les cèdres ne l’égalaient
pas dans le jardin de Dieu.[…] aucun arbre dans le jardin de Dieu ne lui était comparable en
beauté”» (Ez 31, 5-8) Mais voilà que, comme dans la Genèse, l’arbre n’a pas reconnu celui
qui l’avait fait croître et «son coeur s’est élevé avec orgueil».

Il faudra donc attendre le prophète des derniers temps, le Messie, pour que la «Bonne nouvelle
soit annoncée aux pauvres». À ce moment-là, l’arbre du jardin produira son fruit : «Comme la
terre fait éclore son germe, et le jardin germer ses semences, le Seigneur Dieu fera germer la
justice et la louange devant toutes les nations» (Is 61, 1.11).

Il est clair que l’évangéliste avait toutes ces images et ces comparaisons en tête lorsque,
évoquant le Royaume de Dieu, il met dans la bouche de Jésus ces paroles : «À quoi le règne
de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de
moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un
arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches» (Lc 13, 18-19).

Jean-Pierre Rosa

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