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BIOCARBURANTS ET DÉVELOPPEMENT
DURABLE :
LES POLITIQUES FRANÇAISES ET
BRÉSILIENNES
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PLAN
INTRODUCTION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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INTRODUCTION
HISTORIQUE
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Lors des deux guerres mondiales, les gazogènes sont rapidement
apparus pour parer au manque de gazole ou d'essence.
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En 2007, les demandes de subvention à l’Europe ont porté sur 2,84
millions d’ha, alors que le dispositif d’aide de la PAC a été prévu (en 2004) pour 2
millions d’ha consacrés aux agrocarburants. Seuls 70 % de l'aire pourra donc être
subventionnée (45€ par ha - alors qu’on en cultivait 1,23 million d’ha). Cette subvention
pourrait être remise en question par la commissaire européenne à l’agriculture Mariann
Fischer Boel car d'après une étude intitulée le « Bilan de santé de la PAC », le prix du
pétrole (100 USD le baril en janvier 2008) ne justifierait plus cette aide. Le dernier
écobilan effectué en France a été réalisé par PWC (consultants) en 2002. Suite au
Grenelle de l'Environnement (en octobre 2007), le gouvernement français en a
commandé un nouveau à l'ADEME.
CONCEPTS ET DÉFINITIONS
Biocarburant.
Agrocarburant.
L'expression « agrocarburant » (du latin ager, le champ), plus récente (2004), indique
que le carburant est obtenu à partir de produits issus de l'agriculture. Elle est
privilégiée par certains scientifiques, une partie de la classe politique française (à
sensibilité écologiste) et des médias qui estiment que le préfixe « bio » est associé en
France au mode de production de l'agriculture biologique et soupçonnent les industriels
de la filière de profiter de l'image positive de celle-ci. En 2007, l'association Bio Suisse
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demande dans un communiqué de presse à l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) de
modifier les textes de lois et l'usage en Suisse pour que ne soit plus utilisé que le
terme agrocarburant. « Agrocarburant » est le plus souvent utilisé pour marquer la
provenance agricole de ces produits, et la différence avec les produits issus de
l'agriculture bio.
Nécrocarburant.
Carburant végétal.
Cette expression est utilisée par l'ADECA, une association dédiée au développement
de ce type de carburant.
Carburant vert.
Une autre définition repose sur les moyens utilisés pour produire le
carburant avec d'une part les biocarburants produits à partir de processus techniques
simples et d'autre part ceux produits à partir de techniques avancées. Une troisième
définition distingue les cultures agricoles à vocation générique (utilisables pour remplir
des besoins alimentaires, industriels ou énergétiques), de cultures à vocation
strictement énergétique.
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production de biocarburants de deuxième génération nuit moins aux productions à
visée alimentaire.
Les critères pouvant être pris en compte sont les suivants : les matières
premières utilisées, les technologies utilisées ou encore la capacité à lutter contre les
émissions de gaz à effet de serre…
-Obtenir du biogazole à partir de la biomasse (des tiges et des troncs) par un procédé
appelé BTL (Biomasse To Liquid - Production de biocarburants de synthèse issu de la
biomasse.). La gazéification de cette biomasse transforme les résidus en gaz de
synthèse, qui est ensuite transformé en hydrocarbure.
-La voie biochimique, qui transforme les cultures en sucre dont la fermentation produit
du bioéthanol.
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Il faudra sans doute attendre 2015-2020 pour obtenir des solutions de
biocarburants qui s'inscrivent dans les principes du développement durable.
BIOCARBURANTS X PÉTROLE
-Consommation d'énergie pour produire les engrais, les machines, tous les traitements
après la récolte : par exemple, la distillation est effectuée avec des énergies fossiles,
qui émettent beaucoup de gaz à effet de serre.
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Au final, si l’on prend en considération toutes ces consommations
intermédiaires, il faut utiliser pour produire les biocarburants nécessaires aux
transports, 104 % de surface du territoire français pour le colza, 118 % pour le
tournesol, 420 % pour la betterave, et 9400 % pour le blé.
EN EUROPE
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par la directive ne seraient d’ailleurs sans doute pas au rendez-vous, malgré des
efforts actuels très volontaristes.
EN FRANCE
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Etats-Membres qui définissent les modalités spécifiques des politiques. Les
instruments de cette politique sont en France : une défiscalisation partielle par
réduction de la taxe intérieure à la consommation (TIC) appliquée aux biocarburants
par rapport aux carburants traditionnels et une exonération de la taxe générale sur les
activités polluantes (TGAP) payée par les distributeurs de carburants, en cas
d’incorporation de biocarburants.
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Les niveaux de défiscalisation sont ajustés annuellement pour tenir
compte des conditions du marché. Le niveau de la défiscalisation était, en 2004 et
2005, de 33 E/hl pour l’EMHV, et de 38 E/hl pour l’éthanol. Il a été réduit, une première
fois en 2006, à 25 E/hl pour l’EMHV et à 33 E/hl pour l’éthanol, puis de nouveau, début
2008, où les montants ont été fixés à 22 E/hl pour le biodiesel et à 27 E/hl pour l’ETBE.
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– d’un rendement de 3,7 t/ha pour le colza et 2,47 t/ha pour le tournesol en 2015 (3,5
t/ha et 2,4 t/ha en 2010) ;
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2.B – LES BIOCARBURANTS AU BRÉSIL
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11 ans, depuis le début de la phase 2 du PROALCOOL. La flotte de voitures déplacées
seulement la bioéthanol hydratée, E100, a augmenté continument à partir de 1979, et,
en 1985, la participation dans les ventes a atteint 96% de la flotte commercialisée.
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l'agriculture familière, en fixant l'homme dans le champ et en fournissant l’hausse du
revenu. Un ensemble de mesures spécifiques en visant à stimuler inclusion sociale de
l'agriculture, dans cette importante chaîne productive. La zone plantée nécessaire pour
atteindre au pourcentage de mélange de 2% de biodiesel au diesel de pétrole est
estimée en 1.5 million d'hectares, de ce qui équivaut à 1% des 150 millions d'hectares
plantés et disponibles pour agriculture au Brésil. Ce nombre n'inclut pas les régions
occupées par des pâturages et les forêts. La production peut être faite à partir de
différents oléagineux et itinéraires technologiques, en rendre possible la participation
de l'agrobusiness et de l'agriculture familière.
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charge de l'Union, des États, du District Fédéral et des Villes dans l’égalité de
responsabilité. La législation environnementale brésilienne, y compris des normes de
contrôle de la production jusqu'à l'utilisation et de la disposition des matériels, inclut
tous les secteurs importants engagés avec l'agriculture et l'agro-énergie.
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aires d'interdiction comme des bandes de protection dans les proximités de périmètres
urbains, routes, voies ferrées, aéroports, réserves forestiers et unités de conservation,
entre autres. Pour atteindre à la législation, la mécanisation de la récolte doit atteindre
dans le pays, dans les proches sept ans (2018), 100% de secteur cultivé. Dans l'État
de São Paulo on a été établie une législation en interdisant graduellement la brûlure de
paille, avec un programme qui considère les technologies disponibles et le chômage
attendu, y compris l'interdiction immédiate dans des aires de risque. La Société de
Technologie d'Assainissement Environnemental - Cetesb, agence du gouvernement de
l'État de São Paulo chargé de garantir la qualité de l'environnement, surveille
l'exécution de cette loi.
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respectivement les études et l'élaboration de normes pour contrôler les effluents des
distilleries d'alcool et l'obligation du EIA et du RIMA pour les nouvelles unités ou pour
ces agrandissements. La Loi nº 6.134, 1988, art. 5º, de l'État de São Paulo, a
déterminé que les résidus des activités (industriels et autres) ne pourraient pas polluer
les eaux souterraines.
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CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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