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Résumé:
Les Bororos, éleveurs nomades s’installent progressivement dans la caldeira du mont Manengouba (dorsale
camerounaise) pour y mener des activités agropastorales. On constate que depuis plusieurs décennies leur nombre
va croissant et leur territorialité devient de plus en plus perceptible. Il y a lieu de s’interroger sur l’opportunité de la
construction d’un territoire Bororo dans une caldeira. La méthode de recherche utilisée repose sur les observations
de terrain. Une enquête dirigée et semi-dirigée a permis d’obtenir des données primaires sur les Bororos et les
personnes ressources. Les données secondaires ont été obtenues à partir des documents administratifs
disponibles. Le traitement des données a été à la fois manuel et numérique. Les résultats ont été présentés sous
forme de tableaux, d’histogrammes, et de diagrammes cercle. Les relevés de terrain ont été combinés aux
données statistiques pour des représentations cartographiques. L’utilisation délétère de la caldeira et ses environs
par les Bororo soulève des inquiétudes parmi les populations bakossi.
Abstract:
The Bororos, nomadic breeders settle progressively in the Manengouba Caldera that belongs to the Cameroon trend
for some agro pastoral activities. It’s has been noticed that for some decades now, their number have been
increasing and their territoriality becomes more audible. There is a ground to question the opportunity of creating a
Bororo’s territory in a Caldera. The method of research used is based on the field observations, a direct and semi-
direct investigation for primary data collection, on a very representative sample of the Bororos and resource
persons. The secondary data have been gotten from the available administrative documents. The treatment of the
data was at the same time manual and numeric. The results have been presented in tables, pictures, histograms,
and pie charts. Field observation combined with statistical data favoured cartographic representation. The harmful
use of the caldera and its surroundings by the Bororos raises concerns among Bakossi populations.
INTRODUCTION
La question des Bororos des hautes terres de l’Ouest du Cameroun retient toujours l’attention des
scientifiques, car elle expose au grand jour la crise du nomadisme-pastoral et la tentative de
sédentarisation des Bororos en quête d’espace vital (Tazo et Haman, 2002). La présente étude porte sur
l’analyse de la nouvelle territorialité en pays Bakossi, de cette minorité ethnique traditionnellement
connue comme éleveur nomade. Cette nouvelle territorialité qui s’affirme dans l’une des caldeiras du
mont Manengouba soulève la question suivante : les Bororos peuvent-ils s’installer définitivement dans
ce fragile espace géographique à la fois riche et exposé aux risques géodynamiques internes? La volonté
manifeste de se construire un territoire dans un des espaces géographiques les plus sacrés chez les
Bakossi et les Mbos devrait dès à présent être l’objet de clarifications et d’entente mutuelle, car aux
risques géodynamiques internes s’ajoutent d’éventuels conflits ethniques liés à l’utilisation et à la gestion
des ressources naturelles.
Seront abordés tour à tour le cadre spatial, le cadre conceptuel, le cadre méthodologique, les facteurs de
construction de la territorialité bororo, les mécanismes de construction de la territorialité bororo, la
diversification des activités économiques et l’amélioration du niveau de vie, la construction territoriale
hypothétique et enfin les stratégies adoptées, leurs limites et les perspectives d’avenir.
CADRE SPATIAL
Le mont Manengouba, un des sommets de la dorsale camerounaise, culmine à 2411m. Il comporte deux
caldeiras (Elengoum et Ebouh ou Éboga). Cette dernière qui fait l’objet de la présente étude s’ouvre vers
Bangem en formant un demi-cercle de 4 km de diamètre. Sa superficie est de 12,56 km2 environ. Située
entre 5°00′ et 5°2′ de latitude Nord, et entre 9°48′ et 9°50′ de longitude Est, la caldeira d’Éboga se pare
de deux lacs : le lac mâle et le lac femelle. Ce vaste espace géographique représente un important
château d’eau du versant est du mont Manengouba. Les rivières Mbwe, Mekounge, Ndep, Chide y
prennent leur source. La caldeira d’Éboga jouxte les villages Muabi, Mbat, Puola, à l’Ouest et Nkack,
Muebah au Sud-Est. Bien que situés très à l’extérieur de la caldeira, les villages Mbouroukou et
Muamenam conservent des liens de sacralité avec ce lieu tellurique qui tient une place importante dans
leur mythologie (Figure 1). Le symbolisme du pic (Elengoum) et celui des deux lacs revêt une place
essentielle dans la cosmogonie Mbo -Bakossi qui fait correspondre la caldeira et ses environs à la tête de
leur peuple.
CADRE CONCEPTUEL
Deux concepts majeurs, la construction territoriale et le risque naturel sous-tendent l’ensemble de la
réflexion sur la crise du nomadisme pastoral dans les Régions administratives du Nord-ouest et de
l’Ouest. La diminution des pâturages et des troupeaux a fait prendre conscience aux Bororos de la
nécessité de changer leur mode de vie, car la poursuite d’une vie nomade dans un environnement
désormais hostile conduit à un suicide collectif. La sédentarisation s’impose alors comme une nécessité.
Ainsi, le concept de territoire délimité, construit et mis en valeur doit désormais apparaitre dans leurs
rapports à l’espace. Or, les seuls espaces géographiques encore accessibles comportent de nombreuses
difficultés et d’importants risques naturels d’où leur caractère marginal. L’un de ces espaces
géographiques est la caldeira d’Éboga, sorte d’immense cuvette d’effondrement liée au volcanisme du
mont Manengouba. Même en état de repos prolongé, ce volcan présente toujours des risques certains.
Cette certitude bien que connue des autorités camerounaises et du monde scientifique, n’inquiète pas
autant les Bororos en quête d’un espace vital. Aux risques naturels s’ajoutent les risques anthropiques
qui se présentent sous forme de déforestation, d’érosion, de pollution. L’habitude de vivre en altitude,
l’indifférence face aux risques naturels, la disponibilité d’un espace géographique non exploité aux
potentialités certaines et la nécessité absolue de satisfaire les besoins vitaux expliquent la prédominance
chez les Bororos du concept de construction territoriale sur celui de risque naturels.
CADRE MÉTHODOLOGIQUE
L’évaluation des avantages et des inconvénients de l’installation des Bororos dans la caldeira d’Éboga a
nécessité le choix d’une méthodologie bien articulée. Elle s’appuie sur la recherche documentaire au
Centre de Recherche sur les Hautes Terres (CEREHT), aux universités de Buea et de Yaoundé I ainsi que
la consultation des bases de données des différentes branches de l’administration camerounaise. La
collecte des données repose sur les travaux de terrain, des observations empiriques du phénomène
étudié et sur des travaux cartographiques. Un échantillon représentatif des chefs de ménage a été
constitué à partir des archives de la préfecture, des listes électorales et des données du recensement
démographique effectué à Bangem en 2005.
Un questionnaire administré aux chefs de ménage a permis d’obtenir des données sur les activités, la
production, le niveau de vie des Bororos vivant dans la caldeira d’Éboga. Une enquête semi-dirigée
réalisée auprès des Bororos et des chefs des villages voisins de la caldeira a permis d’identifier, de
déterminer l’origine des bergers migrants et les inquiétudes des Bakossi. Des clarifications sont alors
apparues dans les caractéristiques et les manifestations de la crise du nomadisme pastoral dans la
dorsale camerounaise. L’entretien réalisé en 2009 avec des personnes ressources (sous-préfet, maire de
Bangem, chef de la communauté Bororo de la caldeira, agents de la WWF, délégués des services
compétents) met en évidence l’existence d’un certain nombre d’inquiétudes. Les données ont été
compilées et traitées manuellement avant d’être informatisées. Elles ont ensuite été présentées sous
forme de tableaux statistiques et d’illustrations qui aident à mieux comprendre les facteurs de la
construction de la territorialité bororo dans la caldeira d’Éboga.
L’analyse sociodémographique indique pour sa part que des 36 éleveurs recensés, 22 ont rejoint les
monts Manengouba entre 1950 et 2005 alors que 14 y sont nés.
On constate qu’entre 1970 et 2010, le nombre des troupeaux est passé de 12 à 33 alors que leur taille
qui variait entre 15 et 35 connait un bond prodigieux soit 20-250. Chaque éleveur conduit son troupeau
dans son espace géographique. Afin de limiter les risques de conflits, on érige des fils barbelés autour des
champs cultivés qui se trouvent soit proches des pâturages soit le long des voies de pacages. Les
éleveurs bororos bénéficient de l’encadrement technique des Ministères de l’Élevage, de la Pèche et de
l’Industrie Animale (MINEPIA). Ce soutien technique permet d’améliorer le rendement des troupeaux.
Ainsi a-t-on noté une augmentation annuelle de 38% du nombre de têtes de bétail entre 2003 et 2009
(Figure 2). Le lecteur voudra bien se souvenir que les Bororos pratiquent un élevage sentimental. Ils
accordent beaucoup d’attention à leurs bêtes avec lesquelles ils finissent par tisser des rapports
sentimentaux. Elles produisent le lait, aliment essentiel à l’alimentation des Bororos. Sa production et sa
commercialisation ainsi que celles des produits dérivés relèvent des obligations communautaires des
femmes et des enfants.
Ânes Volaille
Chèvres
1% 3%
6%
Moutons
10%
Cheveaux
8% Boeufs
73%
La production laitière dépend de la capacité de production de l’animal, du nombre des vaches laitières, de
la taille de la famille, de leur consommation journalière et de la demande locale. Outre la
commercialisation du lait et ses produits dérivés, les Bororos vendent les peaux de moutons et de
chèvres, ce qui ajoute à leurs sources de revenus (Tableau 2).
Tableau 2: La répartition d’espèces d’animaux vendus, prix unitaire et revenu obtenu en 2009 (FCFA)
La vente des bœufs se fait sur place ou aux marchés de Bangem, Mélong et de Santchou. Le prix d’une
espèce animale varie en fonction de la taille, du sexe, de la circonstance, de la distance parcourue, de la
période de l’année et du nombre de bêtes par espèce que l’éleveur souhaite vendre au cours de l’année.
Les animaux qui se pressentent mieux valent plus chers que d’autres. Ce fait s’explique soit par
l’importance du temps de croissance soit par le nombre total d’animaux dont l’éleveur souhaite se
départir (Figure 3).
25000000
20.650.000
20000000
Revenu en FCFA
15000000
10000000
6.400.000
5000000
1.320.000
4.725 525
0
x
es
ns
s
ille
au
uf
to
vr
oe
la
ve
hè
ou
Vo
he
B
Types d'animaux
C
M
C
La nouvelle activité agricole des Bororos se distingue également par l’association élevage-agriculture
puisqu’après les récoltes, les bergers conduisent les troupeaux dans les champs où ils paissent et
fertilisent le sol par déjection.
1 2 3 4
Un abreuvoir
Agriculture;
12011000;
27%
Elevage;
28893500;
67%
Figure 4 : Contribution des différentes activités économiques au revenu (en franc CFA) dans la caldeira en
2009
Mosquée dans
De la caldeira vers Bangem le Quartier Ahladji Un point d’adduction d’eau
École primaire
Les troupeaux connaissent eux-aussi leur part de problèmes. La Délégation départementale du ministère
de l’élevage et de la production animale du Koupé-Manengouba a enregistré huit (8) cas de maladie de
foie (2005 – 2009), trois cas de tuberculose (2004–2007), des tiques sur tous les animaux (2008), deux
cas de maladie de la peau en 2009 et de la fièvre de New Castle1. En deux ans, soit de 2008 à 2010 un
total de 37 cas d’animaux dévorés par des prédateurs ont été signalés (Photo 3). On a également
enregistré 24 cas de noyade de bêtes (Tableau 4).
Total 10 25 3 9 37
S’agissant des problèmes de santé publique, plusieurs cas de toux récurrente ont été relevés parmi la
majorité de la population peu importe la saison. En 2009, 35% des Bororos souffraient du mal
d’estomac, 10% de la malaria, 15% des maux de tête, 37% des problèmes de genoux et 3% du cancer
de jambe2.
Le caractère récent des cônes adventifs de la caldeira indique que même si les monts Manengouba
dorment depuis fort longtemps, ils peuvent rentrer en activité à tout moment (Kagou, 1998 ; 2001a).
Plusieurs signes précurseurs comme de faibles tremblements, de légers mouvements de masse, des
perturbations thermiques, une température élevée de l’eau de source y ont été observés (Kagou al.,
1998 ; 2001a, 1999, 2001b ; Lee, 1994; Nkouathio, 1997 ; Zangmo, 2007). Il importe de mentionner
qu’en plus des risques naturels, l’utilisation délétère de la caldeira et ses environs mérite de retenir
l’attention. L’eau qui alimente les 15000 habitants de la ville de Bangem provient des lacs Manengouba.
Nul n’ignore que les déjections d’animaux ainsi que des produits phytosanitaires utilisés dans le
traitement des champs rejoignent les eaux des lacs soit par ruissellement soit par infiltration soit encore
par retombée. Elles ne subissent aucun traitement particulier avant d’être acheminée aux citoyens de
Bangem. Sans le savoir, ces derniers s’exposent aux éventuels ennuis de santé. Parce que les activités
agropastorales bororos exercent une pression de plus en plus grande sur les écosystèmes qu’elles ont
fini par perturber. Il devient possible d’envisager des conflits latents entre les Bororos et les Bakossi qui
ne doutent plus de l’origine des changements biophysiques qui les affectent et qu’ils associent volontiers
à la présence des Bororos dans la caldeira.
PERSPECTIVES D’AVENIR
Les chefs bakossi parlent de plus en plus ouvertement de revenir sur leur entente avec les Bororos.
Même si une disposition de la constitution camerounaise de 1996 recommande la protection des groupes
minoritaires et le droit de s’installer partout sur le territoire national, nombreux sont ceux qui
demandent le départ des Bororos de la caldeira, car l’article 9 de la loi N° 2004-003 du 21 avril 2004
classe la caldeira dans les zones à risques, impropres aux installations humaines. Les Bororos accepteront
à contre cœur de quitter ce territoire qu’ils ont construit péniblement au fil des années et qui leur apporte
entière satisfaction. Leur plus grand souhait c’est taire toutes velléités qui remettent leur présence en
question peu importe le risque naturel auquel ils s’exposent. Encourager le départ des Bororos de la
caldeira ferait perdre aux populations bakossi une importante source de protéines du fait que chaque
année, au moins 43 bœufs et 96 chevaux sont abattus au marché de Bangem. Ce départ entrainerait la
perte de 114 emplois à Bangem soit 19 soyer men, 16 bouchers, 64 vendeurs de nourriture, 4 bergers
et 14 petits producteurs de yaourt. En appliquant la loi ci-haut mentionnée, il sera possible de diriger les
Bororos vers un autre espace géographique disposant des mêmes atouts que ceux de la caldeira mais pas
de l’exposition aux risques naturels. Mais où trouver cet espace géographique ? Maintenir les Bororos
dans la caldeira et ses environs, mettre sur pied un système de surveillance et d’alerte efficace semble
être la solution de compromis.
CONCLUSION
Malgré les risques naturels inhérents, la caldeira du mont Manengouba offre un cadre de vie idéal aux
Bororos en enquête d’une espace vital. Dès leur arrivée dans la caldeira et ses environs, ils ont pris soin
de s’entendre avec les chefs Bakossi des villages voisins, ce qui a facilité leur installation. Nous avons
identifié et expliqué les facteurs de leur insertion spatiale ainsi que les mécanismes de la construction de
la territorialité bororo qui existe bel et bien en pays Bakossi. L’insertion bororo dans la caldeira et ses
environs constitue une réussite socioéconomique puisque la population croît et que les activités
économiques se diversifient. Cette présence bororo autrefois acceptée, pose néanmoins de plus en plus
de problèmes à cause d’une utilisation délétère des milieux biophysiques imputable aux Bororos. Sans nul
doute, elle induit des ruptures d’équilibre fortement ressenties par les populations autochtones qui voient
leurs modes de vie changer un peu trop vite. Ces derniers n’hésitent pas alors à pointer du doigt les
auteurs présumés des ruptures d’équilibre et à souhaiter leur départ. Ce souhait n’est ni bien perçu des
Bororos ni des autorités administratives qui font la sourde oreille.
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Notes
1. Rapports Annuelle 2005, 2006, 2007, 2008, and 2009. MINEPIA, Bangem.
2. Enquête de terrain, 2010.
Référence électronique
Diabe Etam Sone, «La construction d’un territoire Bororo dans la caldeira du mont Manengouba», Revue
canadienne de géographie tropicale/Canadian journal of tropical geography [En ligne], mis en ligne le 15
mai 2014. URL: laurentienne.ca/rcgt
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