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Les ouvrages d’art

IV- Les tunnels

Généralités :

 Les tunnels sont des passages souterrains utilisés pour le transport. Ils peuvent être utilisés
pour transporter des marchandises et des passagers, de l'eau, des égouts, etc.
 Les tunnels sont plus économiques que les ouvertures au-delà de certaines profondeurs.
 Les tunnels évitent de perturber ou d'interférer la vie en surface et la circulation pendant la
construction.
 Les tunnels s'avèrent moins chers que les ponts ou les ouvertures pour transporter des
services d'utilité publique comme l'eau, les égouts et le gaz.
 Les tunnels sont des solutions attrayantes pour les chemins de fer, les routes, les services
publics et les télécommunications.
IV- Les tunnels

Généralités :

 Dans les voies de transport, la construction de tunnels devient de plus en plus importante
dans le monde.
 D’une part, le transport est accéléré, d’autre part, une protection optimale est assurée pour
l’environnement et le paysage.
 De nombreux tunnels sont considérés comme des chefs-d'œuvre technologiques et les
gouvernements ont honoré les ingénieurs des tunnels en tant que héros.
IV- Les tunnels

Le tunnel routier de l'Arlberg (Autriche): 1974 et 1978, avec une longueur de 13972 m
IV- Les tunnels

Le mode de fonctionnement des tunnels:

 Le tunnel est un passage souterrain construit artificiellement pour contourner les obstacles en
toute sécurité.
 Les tunnels sont créés par le processus d'excavation.
 Open Cut est un passage "à ciel ouvert" creusé à travers une énorme masse d'obstacles du sol,
dans les directions requises pour relier deux routes ou voies ferrées.
 Le pont est une construction aérienne permettant de franchir des obstacles sans déranger la
voie naturelle en dessous.
 Les tunnels sont des passages souterrains pour le trafic routier ou ferroviaire, les piétons, les
services publics, les conduites d'eau douce ou d'égout. Un tunnel doit être complètement fermé
de tous les côtés sur toute la longueur
IV- Les tunnels

Open Cut road (route ouverte)


IV- Les tunnels

Le mode de fonctionnement des tunnels:


 L'ouverture du tunnel est le portail.
 Le "toit" du tunnel, ou la moitié supérieure du
tube, est la couronne.
 La moitié inférieure est l'inverti.
 La géométrie de base du tunnel est une arche
continue.
 Parce que les tunnels doivent résister à une
pression énorme de tous les côtés, l'arche est
de forme idéale.

 les puits (shaft) sont construits soit dans le cadre d'un projet de tunnel pour analyser la
roche ou le sol, soit en construction de tunnel pour fournir des en-têtes ou des emplacements
à partir desquels un tunnel peut être creusé.
IV- Les tunnels

La stabilité des tunnels:

L'ingénierie de tunnel est comme l'ingénierie de ponts, il doivent s'intéresser à un domaine de


la physique connu sous le nom de statique.
La statique décrit comment les forces suivantes interagissent pour produire un équilibre sur
des structures telles que les tunnels et les ponts:
• Tension: qui se dilate ou tire sur le matériau
• Compression: qui raccourcit ou serre le matériau
• Cisaillement: qui fait glisser des parties d'un matériau les uns des autres dans des
directions opposées
• Torsion: c’est la déformation donnée à un corps allongé par une rotation dans le sens
transversal
IV- Les tunnels

Facteurs affectant la construction des tunnels

 Chaque projet de tunnel doit commencer par une étude approfondie des conditions du sol en
collectant des échantillons par des forages (puits) et par d'autres techniques géophysiques.
 Pour plus d’informations sur la nature et le type de sol, un tunnel pilote peut être réalisé avant
l’excavation principale.
 Le tunnel pilote est plus petit est moins susceptible de s’effondrer de manière catastrophique
dans des conditions inattendues.
 Le tunnel pilote peut être incorporé dans le tunnel principal ou utilisé comme passage
d’évacuation ou d’urgence.
IV- Les tunnels

Facteurs affectant la construction des tunnels

Le temps de repos (Stand-up time) :


 C’est le temps pendant lequel une cavité nouvellement excavée peut se soutenir sans aucune
structure supplémentaire.
 La connaissance de ce paramètre permet aux ingénieurs de déterminer dans quelle mesure
une excavation peut se poursuivre avant que l'assistance ne soit nécessaire, ce qui affecte à
son tour la vitesse, l'efficacité et le coût de la construction.
 Généralement, certaines configurations de roche et d'argile auront le plus grand temps de
stand-up, tandis que le sable et les sols fins auront un temps de stand-up beaucoup plus court
IV- Les tunnels

Facteurs affectant la construction des tunnels

 Le contrôle des eaux souterraines est très important dans la construction de tunnels.
 L'eau qui fuit dans un tunnel ou un puits vertical réduira considérablement le temps de repos,
ce qui rendra l'excavation instable et risquera de s'effondrer.
 La façon la plus courante de contrôler les eaux souterraines est d'installer des tuyaux
d'assèchement dans le sol et de simplement pomper l'eau.
 Une technologie très efficace mais coûteuse est la congélation du sol, en utilisant des tuyaux
qui sont insérés dans le sol entourant l'excavation, qui sont ensuite refroidis avec des fluides
réfrigérants spéciaux. Cela gèle le sol autour de chaque tuyau jusqu'à ce que tout l'espace
soit entouré de sol gelé, empêchant l'eau d'entrer jusqu'à ce qu'une structure permanente
puisse être construite.
La congélation du sol
IV- Les tunnels

Facteurs affectant la construction des tunnels

La forme en coupe transversale du tunnel est également très importante pour déterminer le
temps de stand-up.
 Si une excavation de tunnel est plus large que haute, elle aura plus de mal à subvenir à ses
besoins, ce qui diminuera son temps de stand-up.
 Une excavation carrée ou rectangulaire est plus difficile à réaliser, en raison d'une
concentration de contraintes aux coins.
IV- Les tunnels

Exemple sur les projets d’avenir :

Un tunnel de 1 000 km devrait voir le jour en Chine. Il pourrait être le plus long du monde.
Ce projet est destiné à acheminer l'eau des montagnes du Tibet vers le désert du Taklamakan,
au Xinjiang, à l'extrême ouest de la Chine.
IV- Les tunnels

Exemple sur les projets d’avenir :

Le premier tunnel pour bateaux immergé de la planète en Norvège :

Appelé Stad Ship Tunnel, ce projet est un tunnel-canal long de 1,7 km sous le Sognefjord, le fjord
IV- Les tunnels

Exemple sur les projets d’avenir :

Un tunnel sous-marin de 126 km est un projet afin de relier Taïwan à la Chine continentale. C'est
le plus long ouvrage de ce type au monde.
Sa construction devrait être achevée d'ici 2030. Il s'agira d'un tunnel pour les trains qui se
déplacent à 250 km/h.
IV- Les tunnels

Exemple sur les projets d’avenir :

Un tunnel ferroviaire sous la mer reliant Helsinki (Finlande) à Tallinn (Estonie): (103km)
Conçu par Peter Vesterbacka
La mise en service est prévue pour décembre 2024.
V- Les murs de soutènement:

 Les murs de soutènement sont des


constructions destinées à prévenir
l’éboulement ou le glissement d’un talus raide.
 Le but aussi est de maintenir le sol en place en
cas des remblais, déblais. Soutenir des fouilles
et tranchées de chantier pour travailler à
l’abri de l’eau. Établir des fondations ou créer
des parkings souterrains. Ou pour des
ouvrages tels que : quais, canaux, culées de
port….etc.
 Leur mise en œuvre peut être faite à titre
temporaire ou définitif.
V- Les murs de soutènement:

 Un mur de soutènement est constitué de deux parties essentielles :


o Un fut, paroi résistante destinée à retenir les terres situées en arrière,
o Une semelle de fondation, dans laquelle s’encastre le fut, qui assure la stabilité de
l’ouvrage.
V- Les murs de soutènement:

Différents types de murs:

 Les murs de soutènement sont classés en deux grandes catégories :


o Les murs gravitaires ou murs-poids ;
o Les murs-voiles.

1- Murs gravitaire ou murs poids :

Ce sont des ouvrages résistants par leur poids propre à la majeure partie de la poussée des
terres. Ces murs sont massifs et réalisés en béton non armé ou en maçonnerie épaisse de
pierres ou de briques. On distingue principalement:
V- Les murs de soutènement:
1- Murs gravitaire ou murs poids :

1-1 Murs poids simple :

 Ces murs s'opposent au renversement par leur poids.


 Il est plus large à sa base et décroit progressivement avec la hauteur
 Pour ce type de mur de soutènement, il est nécessaire d'installer un système de barbacane pour
faciliter l'écoulement des eaux d'infiltration
V- Les murs de soutènement:
1- Murs gravitaire ou murs poids :

1-2 Murs poids à redans:

Afin d’éviter l’accumulation de l’eau dans le remblai à l’arrière du mur poids et ainsi ne pas
accentuer la poussée, il est important de mettre en place des barbacanes et le cas échéant
de réaliser un système de drainage.
V- Les murs de soutènement:
1- Murs gravitaire ou murs poids :

1-3 Murs à caissons:

Le mur à caissons est le type le plus résistant. Il est constitué d’un ensemble de boites
alignées, superposées, ou encore alignées et superposées. Chaque boite ou caisson est remplie
de sol, de pierres ou d’un autre matériau de poids volumique élevé. La stabilité du mur est
assurée par la largeur des caissons et le poids du matériau de remplissage.
V- Les murs de soutènement:
1- Murs gravitaire ou murs poids :

1-4 Murs en maçonnerie:

Ce sont des murs constitués de pierres, de moellons ou de briques jointoyés


V- Les murs de soutènement:
2- Les murs voiles :

 Ce sont des ouvrages utilisant comme élément de stabilisation le poids des terres soutenues
par l’intermédiaire de leur semelle de fondation.
 De tels murs sont réalisés en voiles minces de béton armé (d’où leur nom) et peuvent avoir
des formes plus ou moins compliquées.
 Les semelles de tels murs comportent un patin ou bec et un talon avec parfois une bêche à
l’arrière.
 Leur fut comporte parfois une chaise de lestage.
 On rencontre également des murs voiles à contreforts avec radier de lestage.
 On distingue :
V- Les murs de soutènement:
2- Les murs voiles :

2-1 Murs en T renversé classique :


 Dite encore cantilever du fait du voile encastré dans
la semelle
 Le mur en «T renversé» est la forme classique pour
un mur en béton armé de treillis soudé.
 Il est économique sans contreforts, tant que sa
hauteur n’excède pas 5 à 6 mètres, et peut-être
réalisé sur un sol de qualités mécaniques peu élevées.
 En effet, par rapport à un mur- poids de même
hauteur, il engendre des contraintes sur le sol plus
faibles pour une même largeur de semelle.
V- Les murs de soutènement:
2- Les murs voiles :

2-1 Murs en T renversé classique :

 Dans le cas de murs en déblai, c’est-à-dire réalisés en terrassant un talus, les limitations
de volume de terrassement et les difficultés de tenue provisoire des fouilles obligent à
réduire la longueur du talon et à augmenter celle du patin
V- Les murs de soutènement:
2- Les murs voiles :

2-1 Murs en T renversé classique :

 Parfois, la stabilité au glissement du mur nécessite de disposer sous la semelle une bêche.
Celle-ci peut être mise soit, à l’avant ou à l’arrière de la semelle, ou parfois encore en
prolongement du voile.
V- Les murs de soutènement:
2- Les murs voiles :

2-2 Murs à contreforts:

 Lorsque la hauteur du mur devient importante ou que les coefficients de


poussée sont élevés, le moment d’encastrement du voile sur la semelle
devient grand. Une première solution consiste à disposer des
contreforts ayant pour but de raidir le voile.
V- Les murs de soutènement:
2- Les murs voiles :

2-2 Murs à contreforts:

 Les contreforts encastrés sur la semelle sont disposés soit à l’arrière soit à l’avant du
voile, ils sont espacés de 2.5 à 5m.
V- Les murs de soutènement:
2- Les murs voiles :

2-2 Murs à contreforts:

 Pour limiter les poussées des terres sur le voile des murs, on peut encore adopter les solutions,
mais d’emploi peu fréquent.
 Ces solutions, certes astucieuses et séduisantes, ont l’inconvénient d’être d’exécution difficile
et de grever le coût du mur, même si l’on peut économiser par ailleurs sur la matière.
V- Les murs de soutènement:

Stabilité des murs de soutènement :

Efforts qui s'appliquent sur un ouvrage

Dans le cas général schématisé ci-dessus, les forces


agissant sur le mur sont :
o W : poids propre du mur dont le point d’application
est le centre de gravité de celui-ci,
o P : résultante des forces de poussée des terres
o B : résultante des forces de butée côté aval (en
général, ce terme est négligé par sécurité)
o R : réaction du sol d’assise
V- Les murs de soutènement:

Stabilité des murs de soutènement :

Stabilité au renversement :
Cette vérification se fait par rapport à l'axe de rotation du mur (généralement l'arrête
inferieur de l'aval de la fondation).
On compare la somme des moments des forces qui tendent à renverser le mur et la somme des
moments des forces stabilisantes.
Le rapport de ces deux sommes est le coefficient de stabilisé au renversement.
Le mur est stable vis-à-vis du renversement, si ce coefficient de stabilité (sécurité) est
supérieur ou égal à 1.5.
renversement
V- Les murs de soutènement:

Stabilité des murs de soutènement :

Stabilité au poinçonnement :
La stabilité au poinçonnement consiste à vérifier que l'on se trouve
suffisamment loin des conditions de rupture du sol de fondation.
Dans son principe, sa justification consiste à vérifier que la contrainte normale
appliquée au sol de fondation reste inférieure à une fraction de la contrainte
de rupture du sol. R>w
V- Les murs de soutènement:

Stabilité des murs de soutènement :

Stabilité au glissement: Cette justification consiste à vérifier que l'ouvrage ne glisse pas sur
sa base.
On vérifie que le rapport entre les forces résistantes et les forces motrices est supérieur à
un coefficient de sécurité généralement pris égal à 1,5.
La nature du matériau en contact avec le sol aura une influence sur le glissement par
l'intermédiaire de l'angle de frottement sol-mur.
des efforts horizontaux retenant l′ ouvrage
des efforts horizontaux faisant glisser l′ ouvrage
> 1.5
VI- Les châteaux d’eaux:

 Le château d’eau, a pour mission principale de stocker l’eau, il


permet de diminuer l’utilisation des pompes électriques.
 Pour que l’eau soit envoyée dans les habitations avoisinantes, sans
l’utilisation de pompes électriques, il faut que le réseau soit
gravitaire. Cela signifie que les habitations doivent être situées en
contrebas du château d’eau.
 Si une habitation est située plus en hauteur que le réservoir, elle
ne pourra pas être approvisionnée.
 C’est le principe des vases communicants. Un premier tuyau
achemine l’eau dans la cuve de stockage qui se trouve au sommet
du château tandis qu’un second conduit permet à l’eau de
redescendre.
VI- Les châteaux d’eaux:

Principe de fonctionnement;

L’eau est pompée des nappes phréatiques ou des


stations de traitements par un gros moteur via un
large tuyau.
Cette eau aspirée remplit constamment le
réservoir situé en hauteur
Le château d’eau étant en hauteur, la pression de
sortie de l’eau est constante et, selon le principe
des vases communicants, alimente par des tuyaux
plus fins, les différentes maisons de la région.
C’est cette eau qui sort du robinet lorsqu’on
l’ouvre.
VI- Les châteaux d’eaux:

Les différents type de château d’eau:

Il existe deux types différents de réservoirs :


- le réservoir surélevé
- le réservoir au sol.
Lorsque la topographie permet de disposer d'un point haut pour construire un réservoir au
sol, c'est la solution ‘ réservoir au sol ‘ qui est en général retenue.
En revanche, lorsque le terrain ne présente pas de point suffisamment élevé, nous pouvons
opter pour l’autre solution ‘réservoir surélevé’.

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