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RAMPE
République du Congo
Mars 2005
CONGO
FICHE SIGNALETIQUE
Superficie: 342 000 km²
Environnement:
Population: 3,724 millions d'hab.
Projection 2050 : millions d'hab.
Croissance démographique : 3,5 %
Population de -15 ans: 45,5 %
Densité de la population : 7,5 hab./km²
Population urbaine : 61 %
Espérance de vie : 48,2 ans
Mortalité infantile : 9,6 %
Alphabétisation: 72,4 %
Scolarisation: 48 %
Indice de développement humain Indicateur : 0,502
(2003) : Rang : 142 (sur 175 pays)
Langues usitées : Français, (officielle), Kituba, Lingala (nationales)
Peuplement:
Religions: Animistes, chrétiens, musulmans.
RNB par habitant :
RNB par habitant PPA :
Primaire : 6,3%
Répartition du PIB : Secondaire : 68,5%
Tertiaire : 25,2 %
Inflation: 2,9 %
Investissement intérieur brut : 18 % du PIB
Investissements Directs Etrangers : $
Exportations: $
Importations : $
Principales ressources : Pétrole, bois,
Risque pays (Coface) : C
I.
II.CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE GENERAL
La disponibilité des ressources (bois, pétrole, métaux non ferreux, étendue de terres
fertiles…), le climat, l’hydrologie et la situation géographique (pays de transit situé entre la
RCA, la RDC, le Cameroun, le Gabon, l’Angola, avec une façade maritime sur l’océan
atlantique et un port doté des meilleures conditions naturelles sur la côte-ouest de l’Afrique)
constituent un atout important pour la république du Congo. Cependant le rôle longtemps
dévolu au secteur économique d’Etat « élément primordial du développement du pays»,
l’encouragement des investisseurs privés étrangers par le biais des exonérations et exemptions
fiscales (codes des investissements), ainsi que les textes réglementant les activités
commerciales ont créé un cadre relativement protectionniste pour les grandes entreprises
étrangères et les entreprises publiques.
Outre la politique protectionniste, qui a longtemps mis à l’abri de la concurrence étrangère les
entreprises locales, le poids des coûts des facteurs constitue une des contraintes majeures de
l’industrie congolaise. Le niveau élevé des coûts de production (et parfois leur disponibilité)
grève les prix de vente des produits. Il ne permet pas aux produits de l’industrie d’être
compétitifs par rapport à ceux de certains pays de la sous région (Cameroun notamment) et à
ceux des autres pays africains ou hors Afrique. En effet, les produits importés, malgré la
structure protectionniste des droits d’importation et de la fiscalité intérieure sont moins chers
que les produits fabriqués sur place.
Le marché intérieur est très étroit. Il se limite essentiellement aux deux principales villes du
pays, Brazzaville et Pointe-Noire, qui renferment 60% environ des consommateurs congolais
et dont le pouvoir d’achat est relativement faible.
A.
B. Caractéristiques générales de l’économie congolaise
L’industrie pétrolière
Les premières recherches concernant le pétrole au Congo ont débuté en 1928 et l’exploitation
du pétrole sur le gisement de la pointe indienne a débuté en 1960 avec comme opérateur la
SPAEF. Actuellement on distingue deux types d’opérateurs et d’exploiteurs dans ce secteur,
les multinationales et une société publique congolaise.
Pour les principales multinationales, on distingue : TOTAL, c’est l’opérateur le plus important
(étendue des champs et investissements), ENI-Congo, filiale du groupe ENI (installée depuis
1969), Chevron Overseas, CMS Nomeco (1996), ZETAH, filiale du groupe Maurel et Prom
(2000), Congo Rep, filiale de Perenco (2001). La SNPC, opérateur public, dispose de titres
miniers et est chargée de la commercialisation de la part du pétrole revenant à l’Etat
conformément au contrat de partage. La SNPC occupe une place importante dans la filière
pétrole et dans la politique gouvernementale.
L’agriculture
Elle occupe 0,6% de l’étendue du territoire national. La culture mécanisée qui occupait dans
la décennie 1980, 31,51% des superficies cultivées, est actuellement limitée aux activités de
SARIS-CONGO, filiale du Groupe SOMDIAA (culture industrielle de la canne à sucre) et à
quelques exploitations agricoles individuelles au nord de Brazzaville (culture du manioc).
La culture non mécanisée occupe 68,49% des surfaces cultivées, elle relève principalement du
secteur paysan individuel.
Malgré l’abondance des terres cultivables, l’agriculture congolaise est en net recul. Il n’existe
pas à proprement parler d’entreprises agricoles modernes (exception faite de Saris-Congo)
depuis l’effondrement des grandes entreprises agro-industrielles d’Etat, notamment les
huileries, les minoteries, les fermes avicoles et de gros bétail… Actuellement, la production
agricole satisfait à peine 15 à 20% de la demande locale, le reste étant couvert par les
importations (100 milliards de FCFA environ en 2002).
L’exploitation forestière
La filière bois est principalement exploitée par des grandes entreprises modernes. La
production est essentiellement destinée à l’exportation. Suite au retrait du groupe Shell, la
société ECO (sylviculture) est détenue à 100% par l’Etat. Les autres entreprises sont à
capitaux étrangers, français, allemands, portugais ou chinois. Les principales sociétés dans le
Nord du pays (17 millions d’ha exploités) sont :
L’Industrie de Transformation des Bois de la Likouala ;
le Groupe Rougier présent sur le territoire par le biais de sa filiale Mokabi ;
le Groupe Thanry ;
Likouala Timber ;
La Congolaise Industriel de Bois, filiale du Groupe Heinrich Feldmeyer et Danzer.
Les principales entreprises localisées dans le sud du pays (4,5 millions d’ha exploités) sont :
la STCPA, BISSON et Cie, CONGOBOIS, FORALAC, MAN FAN TAI (capitaux chinois).
Le secteur du bois offre d’énormes possibilités de développement, notamment dans la
deuxième et troisième transformations, (fabrication de contre plaqués, des composants de
meubles…)
L’élevage et la pêche
Le secteur de l’élevage ne connaît pas un grand développement, du fait de certaines
contraintes (effondrement de la filière aliments de bétail, insuffisance de vastes parcours de
bétail, zones infestées par la mouche tsé-tsé, constitution de souches trypanorésistantes…).
Le secteur de la pêche permet de couvrir 20 à 30 % de la demande locale.
2. Le secteur des industries manufacturières
3. Le secteur tertiaire
D’un point de vue de la structuration, l’économie congolaise est très fortement tertiaire. Le
pourcentage important du secteur secondaire traduit le poids considérable de la filière
« pétrole » au sein de l’économie en terme de rapports au PIB mais c’est plutôt dans le secteur
tertiaire que sont en réalité cantonnés l’essentiel des activités.
Les guerres civiles de 1997, 1998-2000 ont désorganisé l’économie congolaise. L’Etat a dû
conclure des programmes d’urgence (Programme d’urgence post-conflit et programme
intérimaire post-conflit 2000-2001) avec le Fonds Monétaire International (FMI). Il est à
noter que la reprise des conflits armés en 1998 et les mauvais résultats de la gestion
économique et financière en 2001 ont conduit le FMI à interrompre chaque fois ces
programmes en 1998 et 2001.
1
Source : Banque de France : Rapport Zone Franc 2003
2
Conférence de presse du Ministre congolais de l’économie et des finances
En 2003, le Congo a enregistré une forte décélération de sa croissance économique, tombée
de 4,6 % d’augmentation du PIB en 2002 à 1%, en liaison avec, sur le plan intérieur, une
baisse de la production pétrolière et l’ajournement des négociations avec les institutions
internationales et, sur le plan extérieur, une dépréciation notable du dollar américain. Au total,
les termes de l’échange se sont toutefois appréciés de 3,7 %. Cette amélioration résulte d’une
baisse des prix plus importante à l’importation (– 4,6 %) qu’à l’exportation (– 2,8 %). La
lettre d’intention du 11 avril 2003 couvrant un programme intérimaire FMI de 6 mois (Staff
Monitored Program – SMP), sans décaissement, allant de janvier à juin 2003 avait été signée.
Les résultats de ce programme n’ont pas été jugés satisfaisants lors de la revue d’octobre
20033.
Une nouvelle lettre d’intention, couvrant le 1er semestre 2004, a été approuvée en mars 2004.
La première revue de ce programme, effectuée en mai, a été jugée satisfaisante et a permis
d’entamer les négociations en vue d’un accord FRPC. La revue du deuxième trimestre 2004
intervenue en juillet a conduit à la conclusion d’une négociation pour un passage au conseil
d’administration du FMI à l’automne 2004. Le paiement des arriérés vis-à-vis de l’AFD et de
la BAD est une condition désormais remplie et les perspectives de croissance pour l’année
2005 sont optimistes (hausse du prix du baril et hausse de la production globale pétrolière).
Selon les données de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), la sylviculture
(72.000 ha de plantation) a contribué pour 0,6 points à la croissance, les industries
manufacturières ont crû de 8% et le secteur tertiaire a crû de 9,5%, la contribution des
branches commerce, et hôtels à la croissance sont de 1%, tandis que le taux de croissance de
la branche des transports et télécommunications, pour la même période est de 10%.
Toujours selon les mêmes sources, la consommation globale a augmenté de 14,5%, ce résultat
est imputable à l’amélioration des revenus des ménages induite par la reprise des activités et
le paiement régulier des salaires des fonctionnaires et autres agents de l’Etat. Autre facteur
explicatif de cette augmentation, le recul des tensions inflationnistes. Le taux d’inflation
moyen pour 2001 est estimé à 0,4%.
3
Notamment en raison de l’opacité de la gestion des recettes pétrolières et la gestion des finances publiques
marquée par des utilisations hors budget des ressources supplémentaires dégagées par la hausse des cours du
pétrole.
Les investissements quant à eux se sont accrus de 25%. Cette croissance s’explique par le
haut niveau d’investissement du secteur pétrolier. Le rapport taux d’investissement/PIB qui
était de 25,3% en 2000 est passé à 31,9% en 2001.
L’étude du secteur privé permet de distinguer deux catégories d’entreprises, les entreprises du
secteur formel ou moderne : ce sont les entreprises à capitaux étrangers et les entreprises à
capitaux congolais, et, les entreprises du secteur informel, généralement non immatriculées au
CNSEE4, les propriétaires des entreprises du secteur informel, sont principalement des
congolais et des étrangers d’origine ouest-africaine (Maliens, Mauritaniens, Sénégalais et
Guinéens).
Les entreprises du secteur formel se retrouvent dans les branches d’activités suivantes :
Agriculture, pêche, forêts et sylviculture, industries extractives, industries, métalliques,
industries chimiques, industries textiles , tabac et boissons, bâtiments et travaux publics,
tourisme et hôtellerie, transports et services… Les fichiers du CNSEE, révèlent l’existence
d’environ 24.500 entreprises immatriculées. Les 95% sont des entreprises individuelles et la
majorité exerce dans le commerce et l’importation. Le fichier d’UNICONGO révèle
l’existence de 230 entreprises du secteur formel réparties comme suit dans les différents
secteurs d’activités :
4
Centre National de la statistique et des Etudes Economiques
Secteur économique Nombre d’entreprises
Agriculture et forêt 14
BTP 22
Commerce 54
Hôtellerie 15
Industriel 30
Services et banques 50
Transports 25
Marine marchande 1
Il est à noter que 68,26% de ces entreprises sont installées à Pointe Noire.
Les entreprises du secteur informel, bien que non immatriculées au CNSEE, sont connues des
services fiscaux et des administrations municipales auprès desquels elles paient chaque année
la patente, et des taxes diverses dont les montants sont généralement fixés sans rapport avec le
niveau réel de l’activité. Les entreprises du secteur informel, concurrencent fortement celles
du secteur formel. La législation en matière commerciale leur reconnaît le droit d’existence et
de développement.
D.
E. Analyse de l’environnement des PME congolaises
L’environnement des PME est constitué principalement par les institutions et pratiques
juridiques, administratives, fiscales et financières. Il a une double nature en ce qu’il constitue
à la fois un facteur de développement et une entrave à la croissance du secteur privé au
Congo. Différentes études réalisées sur l’industrie congolaise ont mis en relief les contraintes
qui pèsent sur les entreprises. Elles sont d’ordre institutionnel, physique, humain et
informationnel.
1. L’environnement institutionnel
Le nouveau cadre juridique des affaires (OHADA), applicable en principe depuis le 1 er janvier
1998, est confronté à la quasi-inexistence de textes réglementaires pouvant permettre son
application. Les textes réglementaires en cours se rapportent plutôt à des lois abrogées de fait
par les actes uniformes.
Les lois qui font de la libéralisation des prix la règle, sont en contradiction avec les textes
d’application qui maintiennent les régimes de prix administrés.
En ce qui concerne le commerce extérieur, les procédures imposées par les administrations
dans certains cas (répartition des quotas d’importation, multiplicité des autorisations
d’importation délivrées par diverses administrations…), relèvent de la régulation
administrative.
2.
3. L’environnement physique
L’insuffisance et la vétusté d’une infrastructure physique adéquate constituent une contrainte
importante pour les entreprises, aussi bien en matière de commerce extérieur que de
commerce intérieur.
Les voies de communications routières aménagées entre 1982 et 1986, se sont complètement
dégradées. Sur un réseau évalué à 11.000 Km, le Congo ne dispose que de 1.000 Km environ
de voies bitumées, généralement en très mauvais état. Les voies d’accès aux pays voisins, sont
soit entretenues par les sociétés forestières (Cameroun), soit en construction (Gabon).
L’exploitation des communications routières relève essentiellement du secteur informel. Le
secteur des transports routiers n’est pas organisé.
Les voies fluviales, avec un réseau national de cours d’eau navigables de 4500 Km environ,
desservent principalement le nord du pays, la RDC et la RCA. Tout comme les autres modes
de transport, elles souffrent de la vétusté du matériel de navigation et de l’absence d’entretien.
Le trafic fluvial des marchandises se présente sous deux aspects : le trafic cargo couvrant les
marchandises, et le trafic radeaux couvrant le bois flotté.
Les voies fluviales disposent d’un grand port : Brazzaville, d’un port moyen par le tonnage
des marchandises qui y transitent : Ouesso et de ports secondaires : Mossaka, Owando,
Makoua, Impfondo et Boundji.
Les communications aériennes, elles connaissent un développement important du fait de la
libéralisation du secteur et des difficultés des autres modes de communication. Un nouvel
aéroport international d’une plus grande capacité d’accueil que ceux de Brazzaville et de
Pointe-Noire, est en cours de construction à Ollombo.
Malgré la diversité des modes de transport, il n’existe pas de concurrence entre eux, chaque
mode étant en situation de monopole selon les zones géographiques et la nature des
marchandises à transporter. Les PME n’ont par conséquent aucune possibilité de choix en
fonction de leurs objectifs et de la qualité des services qui leur sont offerts. Les faibles
performances du secteur des transports ont des conséquences négatives sur les coûts des
entreprises, la qualité de leurs prestations et leur image.
4. L’environnement économique
L’environnement économique général qui s’est dégradé suite aux différentes guerres a connu
une sensible amélioration. Le taux de croissance du PIB est passé de - 3% en 1999 à 8,2% en
2000, 3,1% en 2001 et 2,6% en 2002. Le gouvernement, en pourparler avec les institutions de
Bretton Woods, négocie un traitement de sa dette dans le cadre de l’initiative en faveur des
pays pauvres très endettés (PPTE). Il a élaboré en ce sens son document stratégique de
réduction de la pauvreté (DRSP).
Des réformes structurelles sont en cours, notamment l’adoption d’une nouvelle fiscalité
forestière, l’amélioration de la perception des taxes douanières. Le budget 2003 a mis l’accent
sur le remboursement de la dette (31% des recettes). Le programme des privatisations des
entreprises publiques du premier périmètre est en cours de réalisation, Hydro Congo est
privatisée, elle laisse la place à des entreprises privées (Total, X-OIL, Puma, Texaco…). Le
chemin de fer est en cours de restructuration, de même que Sotelco, ces entreprises sont en
attente de repreneurs.
L’analyse du facteur travail dans les PME congolaises, permet de distinguer le management et
la main d’œuvre et l’information comme facteurs essentiels.
Le management :
Il s’agit des personnes constituant l’encadrement (ingénieurs, cadres de gestion, spécialistes
du droit, de l’administration…). Dans les entreprises privées installées au Congo, le
management est constitué par des cadres étrangers, et des cadres nationaux. La rémunération
des cadres nationaux est généralement fixée par les conventions collectives locales, celle des
« expatriés », l’est dans le cadre de contrats individuels de travail.
La main d’œuvre :
Elle est constituée par les agents de maîtrise, les employés et les ouvriers. Selon les secteurs
d’activité, la complexité des tâches et le niveau de compétence requis, on peut trouver dans
cette catégorie de personnel, des étrangers. Le recours aux « expatriés » se justifierait par les
orientations du système éducatif, qui met l’accent sur la formation générale au détriment de la
formation professionnelle et technique
Les PME se heurtent à une contrainte cruciale en matière de main d’œuvre : la disponibilité et
la qualité. D’une part, les filières de formation du système éducatif, notamment dans les
domaines technique et professionnel, ne sont pas adaptées aux besoins des entreprises, et
d’autre part, les produits du système n’ont ni les compétences requises ni la flexibilité
nécessaire pour leur permettre de s’adapter au changement rapide de l’environnement
technologique.
La rémunération des salaires est régie par les conventions collectives des différents secteurs.
De manière générale, la durée hebdomadaire de travail est de 40 heures.
Les salaires bruts mensuels se présentent de la manière suivante :
- secteur agricole : le salaire varie entre 36 250 et 219 480 FCFA
- secteur commercial : le salaire des employés varie entre 56 100 et 250 000 FCFA,
celui du personnel ouvrier varie entre 56100 et 118 000 FCFA
- secteur industriel : le salaire varie entre 40 299 et 210 000 FCFA
- secteur pétrolier : le salaire varie entre 90 018 et 1 196 000 FCFA.
La rigidité des conventions collectives ne permet pas d’introduire dans les rémunérations, des
éléments discriminants qui puissent pousser le personnel à être performant. Outre cette
rigidité, un des problèmes que rencontrent les entreprises en matière de main d’œuvre est le
poids des charges patronales. Les cotisations à la charge des employeurs (21,785% de la
masse salariale, compte non tenu des avantages en nature) se présentent de la manière
suivante :
- prestations familiales : 10,035% ;
- accidents de travail et risques professionnels : 2,25% ;
- assurance vieillesse, invalidité, décès : 7% ;
- fonds national de construction : 2% ;
- ONEMO : 0,50%
Les estimations faites sur la base des données collectées, laissent apparaître que le poids du
coût de la main d’œuvre (frais de personnel) dans les coûts totaux de production varie en
fonction du niveau technologique atteint par les entreprises. Le coût de la main d’œuvre
représente, dans les entreprises à forte intensité capitalistique, en moyenne 15 à 20% des coûts
de production, et 35 à 40% dans les entreprises à forte intensité de main d’œuvres, soit une
moyenne générale de l’ordre de 25 à 27,5%. Ainsi l’incidence des coûts de la main d’œuvre
sur les coûts totaux de production serait de l’ordre de 26,75%.
L’information :
L’information est un facteur déterminant pour les entreprises modernes, de même que le
système d’information de gestion dont elles doivent se doter quelle que soit leur taille. Il se
pose aux entreprises le problème de la disponibilité et de l’accès à l’information. Les
informations nécessaires aux entreprises ont trait à l’environnement international, sous
régional et national. Il s’agit entre autres des contraintes, mais aussi des opportunités et des
avantages que leur offrent certains accords internationaux :
Accord de Cotonou 2000 ;
Accords de l’OMC… ;
les accords d’intégration sous régionale (CEMAC/CEEAC) ;
le cadre législatif et réglementaire national (fiscalité, lois sociales, tendances du
marché, orientations économiques gouvernementales…).
Ces informations sont disponibles à divers niveaux. Elles sont nécessaires pour la gestion
opérationnelle et la gestion stratégique des entreprises (détermination des prix, alliances à
contracter, choix des investissements, diversification ou extension des activités…). Cependant
les entreprises, notamment les PME n’y ont pas toujours accès, parce qu’elles n’en voient pas
toujours l’utilité ou qu’elles ne veulent ou ne peuvent en payer le prix.
Un certain nombre d’institutions ont en charge le développement du secteur privé : ce sont les
Ministères à caractère économique, à savoir les ministères chargés de l’économie des finances
et du budget, des PME, du développement industriel, de l'artisanat, de l’économie forestière et
du commerce, ainsi que l’ensemble des structures d’appui au secteur privé :
Centre de formalités des Entreprises ;
Association de développement de la PME ;
Forum des Jeunes Entreprises.
En outre l’Etat envisage l’instauration d’un programme de réhabilitation des PME et artisans
sinistrés (du fait des guerres), la mise en place d’un programme d’assistance intégrée pour la
création et le développement des PME (PAIPME)… La volonté d’assister les PME s’est
matérialisée avec la mise en place depuis juin 2001 de la Provision pour Investissements
Diversifiés, système de financement des PME et des micro-entreprises.
L’inadéquation des textes de lois régissant le commerce : la loi n 06-94 du 1er juin
1994 portant réglementation des prix, des normes commerciales, constatation et
répression des fraudes et la loi n 25-94 du 23 août 1994, réglementant l’exercice du
commerce, ne tiennent pas compte de l’évolution de l’environnement national et
international ;
Le traitement discriminatoire des personnes physiques de nationalité congolaise et des
personnes physiques de nationalité étrangère, (durée de validité de la carte de
commerçant, espace de validité) ;
Les prix des produits de toute nature sont en principe soumis au régime général de la
liberté des prix, cependant les régimes d’exception contenus dans la loi du 1 er juin
1994 sont souvent utilisés. La loi N 3-2000 du 1er février 2000 ne traite pas de la sous-
traitance.
o l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IS), il concerne les entreprises congolaises
et les entreprises à capitaux étrangers exécutant des travaux ou services au
5
Voir récapitulatif en page Annexe du document.
Congo, le taux varie entre 36% (entreprises du secteur forestier), 40% et 49%
pour les entreprises à capitaux étrangers ;
o la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), le taux varie en fonction des activités ; Le
taux est de 0%, 8% ou 18% suivant les cas ;
o la taxe sur les valeurs mobilières, selon la valeur mobilière, le taux varie de 20
à 22% ;
o les taxes sur les contrats d’assurance, les droits d’enregistrement, des domaines
et du timbre ;
o Outre ces impôts on note aussi la taxe spéciale sur les sociétés (TSS), 1% du
chiffre d’affaires, l’impôt global forfaitaire (IGF) prélevé sur les contribuables
non assujettis au réel, l’acompte sur divers impôts (ASDI), dont l’assiette est la
valeur des importation et les achats auprès des grossistes industriels et
entreprises du secteur forestiers.
La réforme fiscale et douanière de la CEMAC est partielle. En effet, son champ d’application
est encore limité à une catégorie d’entreprises et son application fait apparaître un certain
nombre de goulots d’étranglement, à savoir :
La multiplicité des structures habilitées à créer des taxes et à les prélever ; certaines
administrations publiques ne relevant pas des services fiscaux créent des taxes et
impôts sans rapport avec la loi de finance ;
F.
G. Les contraintes financières et de capital
Il s’agit des moyens de financement de l’économie. Leur mobilisation n’est pas très aisée. Au
Congo, le système financier, principalement le secteur bancaire est un des principaux freins au
développement des entreprises. Le recours aux crédits à long terme, crédits structurants, est
difficile et coûteux, du fait de la nature des institutions financières (banques commerciales),
de la structure des dépôts, principalement à vue.
Le capital est par ailleurs constitué par les équipements, les immobilisations et autres facteurs
acquis à partir des moyens de financement, il s’agit des « utilités ». On regroupe sous le terme
« utilités » : l’énergie (produits pétroliers, électricité, eau), les transports, les
télécommunications.
L’énergie
La branche énergie regroupe les entreprises produisant et distribuant l’électricité, l’eau et les
produits pétroliers.
C’est ainsi que des surcoûts surviennent sinon s’imposent en terme de groupes
électrogènes à acquérir avec cuves d’hydrocarbures à entretenir. La qualité de
l’électricité, avec des baisses ou hausses brutales de tension, nuit au rendement des
machines et à leur durée d’utilisation. Il faut aussi tout un autre dispositif de
sauvegarde en terme de stabilisateurs, d’onduleurs, de redresseurs…
Cette situation peut influer sur la fixation des prix. Certaines entreprises, au risque de
vendre en dessous de leurs coûts de production, pourraient répercuter les surcoûts de
l’électricité dans les prix, réduisant de fait la possibilité d’être compétitive. D’autres
entreprises, compte tenu de la concurrence, réduisent leur marge affectant en
conséquence leur rentabilité.
Les produits pétroliers : Le Congo, produit et raffine du pétrole, cependant, du fait des
problèmes de transport, les produits pétroliers ne sont pas toujours disponibles à
Brazzaville et dans les autres centres industriels. Les avatars d’un processus de
privatisation non achevée pourraient expliquer les difficultés du moment. Les tarifs à
la pompe ont été relevés d’environ 40%
- Tarifs à la pompe :
- Essence auto : 435 FCFA/litre
- Gazole : 295 FCFA/litre
Le poids des produits pétroliers dans les coûts supportés par les entreprises, doit être
apprécié à un double niveau : d’une part celui des besoins directs liés au processus de
production, d’autre part, les besoins créés par les défaillances de la SNE.
Les transports
Ils constituent un poste onéreux du fait de la dégradation avancée des infrastructures. Les
tarifs des marchandises au niveau des transports aériens, fluvial et du chemin de fer ne sont
plus régis par les textes réglementaires, les compagnies de transport fixent librement leurs
prix. Les prix, au niveau des transports aériens entre Brazzaville et Pointe-Noire, sont
influencés par la régularité du trafic sur le chemin de fer.
Au niveau du transport fluvial, les tarifs varient d’un opérateur à un autre. Les tarifs appliqués
ne tiennent pas compte de la distance, la tarification se fait par unité de compte, ainsi sur le
parcours Brazzaville/Nord Congo, les tarifs sont les suivants :
- Boissons (le casier ou le carton) : 960 FCFA
- Ciment (sac de 50Kg) : 960 FCFA
- Farine de blé (le sac de 50Kg) : 2.450 FCFA
- Pétrole (fût de 200Kg) : 5.010 FCFA
- Tôle (l’unité) : 535 FCFA.
Sur le trajet Nord Congo/Brazzaville, les tarifs de quelques marchandises se présentent ainsi
qu’il suit :
- Bois débités, ( la planche ou le chevron de 4m) : 535 FCFA
- Bois débités, ( la planche ou le chevron de 6m) : 960 FCFA.
La tarification à l’unité semble moins avantageuse pour les entreprises dont les transactions
portent sur des grandes quantités. A supposer qu’une entreprise expédie 1000 planches de
Ouesso à Brazzaville, l’acheminement (transport principal) de la marchandise lui coûterait
960.000 FCFA, si les frais de manutention au départ et à l’arrivée et de post acheminement
(du port d’arrivée au lieu de livraison finale) correspondent à 20% du tarif du transport
principal, le coût total du transport correspondrait à 960 000 + (960 000) x 20%, soit
1.152.000 FCFA. Frais que l’entreprise incorporera dans le prix de livraison + la marge. Cette
structure des prix pousse les entreprises du secteur forestier à se tourner plutôt vers le
Cameroun, les coûts d’accès au marché camerounais étant relativement moins élevés.
La tarification du transport de marchandises par voie ferroviaire se fait par tonne
kilométrique, elle se présente pour quelques marchandises et modalités de transport de la
manière suivante :
Tableau 2: Transports par wagon loué et aménagé par les expéditeurs (F CFA)
I 113,08 113,08
II 111,85 111,85
Les télécommunications
Il existe un opérateur public : SOTELCO, spécialisé dans la téléphonie fixe, le fax et le télex
ainsi que les accès Internet, et trois opérateurs privés : Celtel Congo, Libertis-Telecom et
Cyrus, spécialisés dans la téléphonie mobile. Deux opérateurs privés sont présents dans le
domaine d’Internet. Les prix des télécommunications tant nationales qu’internationales ainsi
que l’accès à Internet sont élevées et la qualité des services est mauvaise.
L’importance des télécommunications et des postes n’est plus à démontrer comme facteur
contribuant au développement des affaires, particulièrement dans un pays où la majorité des
intrants essentiels proviennent de l’extérieur. Au Congo, la situation des télécommunications
s’est nettement améliorée ces dernières années avec l’arrivée sur le marché des opérateurs
privés, notamment dans la téléphonie mobile. Cependant les coûts des communications pour
les entreprises sont élevés. A titre d’exemple, une entreprise voulant s’abonner à SOTELCO
pour le téléphone et le fax doit supporter les frais suivants :
- frais d’études : 4.165 FCFA
- frais de raccordement : 83.230 FCFA
- caution pour accès à l’international : 250.000 FCFA
- tarif de communication : 59,50 F TTC, la minute.
Les frais de connexion à Internet, varient de 1 500 000 à 2 350 000 FCFA, le forfait mensuel
varie de 350000 à 500000 FCFA selon les fournisseurs d’accès (Celtel, Afripa). Les coûts
supportés par les entreprises installées au Congo dans ce domaine sont plus élevées que ceux
des entreprises installées au Cameroun ou au Gabon. Les coûts au Congo sont supérieurs de
près de 40% à ceux du Cameroun. Outre les prix élevés, les services ne sont pas de bonne
qualité (faible débit).
Les services offerts par les entreprises de téléphonie mobile : Il n’ y a pas de frais de
branchement, l’essentiel étant d’acquérir un appareil portable, les prix varient entre 39 990 et
600 000 FCFA. Les tarifs des communications fluctuent entre 200 et 250 FCFA la minute,
pour les communications locales. Ceux des communications internationales varient entre 900
FCFA et 1000 FCFA – Les prix élevés des services offerts par ces entreprises pourraient
s’expliquer par leur dépendance vis-à-vis de la SOTELCO, pour les relations inter réseaux.
La transmission de données par Internet, sur le réseau d’AFRIPA TELECOM coûte 500.000
FCFA/mois. Rares sont les entreprises qui recourent à ce service. Les grosses entreprises
disposent de leur réseau propre.
Les banques : on dénombre trois (3) banques privatisées et une de plein régime privé :
Selon la Commission Bancaire d’Afrique Centrale (COBAC) au 31 juillet 2003, une seule de
ces institutions, (la BGFI Bank) est saine.
Les taux d’intérêt et les conditions d’éligibilité aux réseaux financiers Congolais sont très
étroits. Par exemple, pour l’octroi d’un crédit classique dans une banque, une entreprise doit
en être cliente et présenter une étude de faisabilité du projet (étude de marché, plan de
trésorerie, plan de financement…), et effectuer un apport personnel représentant 20% du coût
du projet pour les projets industriels et 25% pour le commerce et les services. Les taux
d’intérêt quant à eux varient entre 18% et 23%. Ce sont quasiment des taux d’usure.
Dans le secteur (structuré) de la micro finance, les conditions d’accès au crédit sont proches
de celles des banques, les taux d’intérêt effectifs avoisinent 27% par an et l’apport personnel
correspond à 20/30 % du montant du crédit sollicité (MUCODEC). Les taux de la CAPPED
sont de 4% par mois pour les crédits cycliques, 5% par mois pour les crédits de trésorerie et
18% par an plus la rétrocession de 2% du bénéfice généré par l’affaire financée pour les
crédits d’investissement.
Le montant cumulé des crédits à court terme accordés de 1998 à 2001, représentent environ
95% de l’ensemble des crédits octroyés par les institutions financières. Cette situation n’est
pas imputable à la période post-conflit, elle est caractéristique de la politique de crédit de la
zone CEMAC, au Congo la guerre et la restructuration du secteur bancaire n’ont fait
qu’amplifier cette tendance.
La structure du crédit met en évidence l’un des grands problèmes de l’économie congolaise, à
savoir que les banques ne financent pas suffisamment les investissements de structure. Sur la
période 1998/2001, la part des crédits à moyen et long termes représente à peine 5% de
6
Rapport annuel Zone Franc 2001
l’ensemble des crédits octroyés, ce qui justifie les propos des chefs d’entreprises qui pensent
que le système bancaire congolais ne finance pas le développement Les opérateurs
économiques sont obligés de financer les long et moyen termes à partir des ressources courtes,
obérant ainsi leur trésorerie et leur compétitivité.
180000
160000
140000
120000 1998
1999
100000 2000
2001
80000
60000
40000
20000
0
Court terme Moyen terme Long terme
En définitive, la BEAC fixe les taux directeurs, les banques primaires ont la liberté de fixer
les taux débiteurs dans le cadre de la marge déterminée par la Banque centrale. Le taux
d’intérêt débiteurs maximum est de 18% (2ème semestre 2003), tandis que le taux créditeur est
de 5% au minimum.
Bien que la Bourse des Valeurs de la CEMAC ait été créée, elle n’est pas encore
fonctionnelle. Aussi, les entreprises n’ont pas encore le choix dans l’accès aux ressources
financières pour leurs investissements.
Les entreprises qui recourent au financement bancaire, se financent à partir des crédits à court
terme, comme l’atteste la structure des crédits offerts par les banques, en effet seulement 5% à
9% de crédits octroyés sont des crédits à moyen et long termes. Cette situation accroît les
effets de l’endettement sur les prix et peut expliquer dans une certaine mesure la faible
compétitivité des produits fabriqués localement ou des services offerts par les entreprises
locales.
La faiblesse du secteur de la micro finance et ses taux d’intérêt élevés (1,5 à 2%/mois) sont
aussi un facteur du renchérissement des produits locaux. Au Cameroun, les PME peuvent
recourir au système de la micro finance qui supplée au système bancaire. Cette différence de
situation peut être un facteur explicatif de la compétitivité des produits camerounais sur le
marché congolais.
H.
I. Le poids de l’informel
Le secteur informel connaît une expansion rapide dans les centres urbains. Il concentre une
diversité d’activités allant du commerce à la production de biens et services. Les opérateurs de
ce secteur sont des entrepreneurs individuels, des artisans non inscrits au CNSEE et échappant
généralement aux impôts et taxes de même nature que ceux auxquels sont assujetties les
entreprises du secteur formel. L’informel concurrence le secteur formel grâce à ses prix
attractifs.
III.
IV. PERSPECTIVES
Il est un facteur important, interne aux entreprises, surtout aux PME, dont il faut
impérativement tenir compte : le facteur organisationnel. Les PME, semble-t-il, n’utilisent pas
efficacement les facteurs de production, elles n’ont pas toujours le système d’information de
gestion (SIG) approprié. En d’autres termes ces entreprises n’atteignent pas toujours
l’efficacité interne.
Il existe dans certaines entreprises des coûts cachés qui sont les suivants :
- les sursalaires ou salaires versés sans contrepartie (en cas d’absence)
- le sur-temps de régulation (rémunération versée aux cadres chargés de corriger les
dysfonctionnements)
- la surconsommation liée aux actions menées pour corriger les dysfonctionnement)
- les coûts d’opportunité, il s’agit des pertes engendrées par le manque de réactivité
du management.
Les coûts cachés rendent compte de l’approche non stratégique des PME, qui se confinent à
des tâches répétitives et n’envisagent pas de diversification avantageuse. Une telle approche
ne peut préparer les entreprises à affronter la concurrence actuelle et surtout à venir, qui
transparaît à travers la libéralisation poussée des échanges internationaux. Les entreprises
appartenant à des groupes internationaux pourront facilement amortir le choc du fait de la
stratégie de réseau adoptée par leur maison mère. Les entreprises exclusivement implantées
au Congo par contre, auront plus de difficultés si elles n’adoptent pas une approche
stratégique.
Les évolutions récentes affichent une réelle volonté politique en matière de promotion des
PME au Congo, volonté qui pourrait se traduire à moyen terme par de grandes innovations
dans l'environnement institutionnel et l'amélioration substantielle de la qualité des SDE :
L'Etat vient de créer un Ministère des PME (le Ministère des PME, de l'Artisanat suite à la
formation du nouveau gouvernement le 05.01.2005) ;
Le DSRP élaboré suivant une approche participative et adopté par la Banque Mondiale
décline six axes de stratégies à suivre par le gouvernement en matière de dynamisation du
secteur privé pour une réduction sensible de la pauvreté. Il vise à créer un environnement
favorable à l'amélioration de la compétitivité des entreprises, à la mobilisation des
ressources internes et à l'attrait des investissements privés étrangers. Cette stratégie cible
les grandes entreprises, les PME/PMI, les micro-entreprises et les organisations
intermédiaires d'appui du secteur privé et s'articule autour des axes qui visent à :
Promouvoir des politiques, des institutions et des infrastructures d'appui au secteur privé ;
Promouvoir des politiques ciblés sur le développement des PME/PMI, des micro-
entreprises et de l'artisanat ;
Les institutions prévues dans la charte des investissements sont à mettre en place de même
que le système financier spécifique pour promouvoir les PME ;
La création d'une bourse de valeur mobilière pour mobiliser l'épargne et la drainer vers les
investissements dans le secteur productif (la création de la BVMAC - Bourse des valeurs
de l’Afrique Centrale - est effective mais le démarrage de ses activités ne l’est pas ).
V.
VI. ANNEXES :
TAUX DE
CATEGORIES DE TRANSPORTS TYPES D’ENTREPRISE REDEVANCES
(EN CFA)
TRANSPORT POUR COMPTE TOUTES ENTREPRISES GRATUITE
PROPRE DE VOYAGEURS ET / CONFONDUES
OU DE MARCHANDISES
Grande Entreprise 250.000/an
Moyenne Entreprise 60.000/an
TRANSPORTS PUBLICS DE Petite Entreprise 50.000/an
MARCHANDISES : Entreprise Artisanale
Par camion 20.000/an/véhicule
Par camionnette 15.000/an/Véhicule
Grande Entreprise 175.000/an
VOYAGEURS : Moyenne Entreprise 60.000/an
Petite Entreprise 50.000/an
Entreprise Artisanale
Par camion et par camionnette 15.000/an/véhicule
TRANLSPORTS MIXTES Grande Entreprise 200.000/an
Moyenne Entreprise 80.000/an
Petite Entreprise 60.000/an
MARCHANDISES / VOYAGEURS Entreprise Artisanale 20.000/an
TRANSPORTS EXCEPTONNELS Au voyage selon la distance 200/ Kilomètre
ACTIVITES CONNEXES AU Grande Entreprise 80.000/an
TRANSPORT AUTOMOBILE Moyenne Entreprise 70.000/an
Petite Entreprise 60.000/an
Entreprise Artisanale 15.000/an/véhicule
LOCATION DE VEHICULES
70.000/an
Grande Entreprise
Moyenne Entreprise 60.000/an
AUTO – ECOLES :
Petite Entreprise 50.000/an
Entreprise Artisanale 10.000/an/véhicule
Annexe II - Redevance
Frais de visites techniques par la DIGATT dont le tarif est fixé par la loi 01/75 du 12/03/75
(2)
(3) Annexe IV - La fiscalité d’entreprise
Acompte sur divers impôts valeur de l’importation et des achats auprès des 3 %
(ASDI) grossistes, industriels et entreprises forestières
20, 22 et 30 %
Impôt sur le revenu des Revenus provenant des actions, des obligations et
selon la valeur
valeurs mobilières (IRVM) autres valeurs mobilières
mobilière
Droit fixe et/ou
Activité exercée variable en
fonction de
La patente Matériel utilisé
l’activité, du
Personne employée matériel, du
personnel
Droit modulable
Licence Débit de boissons selon la catégorie
de licence
5 % + 4 % sur la
fraction
Taxe forfaitaire salaires
supérieure à
1 500 000 FCFA
1 %
Taxe d’apprentissage (TA) Rémunération globale versée par l’employeur
BANQUE DES ETATS DE L’AFRIQUE CENTRALE : Etudes et Statistiques, N°272, Juin 2003.