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Il sont ensemble fondateurs directeurs de l’école RHEMA WORSHIP qui est un centre de
renforcement de capacité des conducteurs de louages et responsables des département de
musique ainsi que des musiciens membres des chorales.
Si on demande à Athom’s et Nadège de ce définir ils diront :
« Nos vies se résument en un seul mot: « CULTE » ; nous sommes conscient du culte
raisonnable que notre créateur attend de nous et nous savons qu’il veut se servir de ce que nous
avons et de ce que nous sommes pour encourager les autres à un culte qui lui est agréable.
Qu’il soit personnel, familial ou corporatif; le culte agréable à Dieu est notre mission sur la
terre, notre raison de vivre et de mourir en disant : tout est accomplie. »
RHEMA WORSHIP
VISION
3. Nous Apportons notre expertise aux églises locales désireuses d’un meilleur
équipement de ses serviteurs en musique, leadership, conduite du culte et
administration de l’église.
4. Nous Conscientisons le leader spirituel de son rôle social et l’équipons à cette fin.
5. Nous préparons une armée d’adorateur à la rencontre du christ qui vient bientôt.
6. Nous Equipons le corps du christ avec des serviteurs utiles dont le rendement est
visible dans le culte comme dans la vie sociale.
7. Nous améliorons les conditions des vies de nos prochains en leur prouvant un amour
qui va au-delà des paroles.
8. Nous proposons un leadership basé sur la parole de Dieu afin de résoudre le chaos
actuel du continent africain.
RHEMA WORSHIP propose un cursus de 4 mois de formation dont trois mois des cours et
un mois de stage pratique dans une église locale de la place.
La formation de cette institution est axée sur deux aspects importants de la vie du
conducteur du culte : sa flexibilité à être influencer par Dieu dans sa vie d’adorateur ainsi
que sa capacité à influencer les autres par son leadership.
Les cours sont choisis en tenant compte des besoins des conducteurs de louange et ou des
pasteurs en charge de l’adoration dans l’église locale.
Ce cours est conçu pour répondre aux questions pratiques que se posent les
conducteurs de louange dans l’exercice de leur appel. En se basant sur la bible et sur
4 les expériences nous abordons l’essentiel que dois savoir un conducteur du culte,
modérateur etc. afin qu’il soit équipé dans sa vie personnelle et qu’il soit efficace dans
son rendement dans le ministère.
« En effet, Dieu ne change pas. Il est toujours le même. Sa nature et Ses attributs sont
immuables ; mais dans chaque génération Il prend plaisir à actualiser le contexte dans lequel Il
place les hommes qu’il qualifie particulièrement, afin qu’en tout temps et en toute circonstance,
il en ait qui restent toujours disposés à servir à Ses desseins quelles que soient leurs cultures
et leurs races. » (Intro. générale à la conduite du culte, henry MULAJA, 2011)
Ces enseignements ne contiennent pas la totalité du savoir dans ce domaine, mais ils
visent à donner l’essentiel et à créer en chacun un sens de responsabilité devant ce
privilège d’être ouvrier avec christ.
CHAPITRE 1 : DEFINITIONS DES TERMES ESSENTIELS
A. CULTE:
Le dictionnaire défini le mot culte comme venant du mot latin cultus qui est le participe
passé du verbe colore qui signifie « cultiver » et par extension « rendre culte ». Ce mot
5 est utilisé dans la bible pour traduire les mots hébreu et grec qui traduisent la pensée
de : servir, travailler. Les principaux termes bibliques désignant le culte signifiaient à
l’origine le travail des serviteurs à gages.
Les prophètes dans la bible ont soulignés que le culte impliquait un mode de vie aussi
bien que la participation aux rassemblements. Bien que le rituel des sacrifices et des
offrandes d’encens ait pu devenir mécanique, beaucoup de gens pouvaient quand
même exprimer leur amour et leur reconnaissance à Dieu par des prières et des
louanges publiques (#Ps 79; Ps 93).
Lorsqu’il est employé dans le nouveau testament, le mot culte ne prend pas le sens
d’une réunion de chrétienne tel que nous le connaissons aujourd’hui mais plutôt celui
d’une qualité de vie, un hommage spirituel rendu à Dieu, un acte de dévotion et de
consécration (Rom12 :1-3, Phil.3 :3,Jn.16 :2, héb.12 :28) , ou alors, il fait référence au
culte rituel de l’ancien testament(Act.7 :42 ; Héb.8 :5 ;9 :1,9,21 ;10 :2) le mot qui désignait
les réunions des apôtres et de la première église est : « assemblée ». Ils s’y rendaient
pour prier, chanter des cantiques, recevoir l’enseignement et prendre la sainte scène
(1cor.11 :18 ; 14 :23 ; Héb.10 :25 ; Ja.2 :2).
En effet, puis que l’église primitive se réunissait pour partager le repas, prier, adorer
et louer Dieu ainsi qu’écouter l’enseignement, cela entre en compte des éléments
faisant partie d’un culte rendu à Dieu ; ne nous attardons pas à une reforme
terminologique mais plutôt donnons plus notre attention au contenue qui se doit d’être
restauré.
Ainsi donc, dans le contexte précis de ce cours, le culte est signifiera un rassemblement
des chrétiens autours du nom de Jésus- Christ, source et consommateur de leur foi. Un
rendez-vous sacré qui réunit les humains d’un côté assoiffés de Dieu et qui viennent
le rencontrer ainsi que de l’autre côté, un Dieu puissant désireux de faire connaitre son
nom. Un moment d’édification fraternelle et de révélation divine.
Dans la vie pratique, le culte prend plusieurs formes ; à savoir, le culte personnel et le
culte familial, le culte communautaire. Le culte personnel est ce moment quotidien et
régulier que chaque enfant de Dieu doit mettre à part dans son emploi du temps pour
sa dévotion, il passe un temps de prière et de méditation de la parole de Dieu pour
l’édification de sa foi et le développement de sa communion avec son père, dans le
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lieu secret. Le culte familial est un temps pendant lequel tous les membres de la famille
se rencontrent autour de la parole de Dieu et de la prière, c’est aussi un moment qui
permet aux parents de faire asseoir les valeurs chrétiennes dans la vie de leurs enfants
en témoignant les hauts faits de Dieu.
Horizontale en ce qu’elle est une rencontre des frères et sœurs pour l’édification
de chacun par le Saint Esprit qui opère au milieu de tous, par le chant, la parole
et les diverses manifestations des dons spirituels. Lorsqu’on vient au culte c’est
pour recevoir des autres, et aussi pour leur donner un témoignage vivant de
Dieu et devenir ainsi un stimulus à leur louange.
Verticale parce qu’il est une convocation divine, une rencontre de Dieu avec
l’homme, c’est christ qui en est le centre et l’objectif à atteindre, il est l’audience
qui reçoit nos chants, celui que nous voulons plaire. Le bien que nous fait un
moment de louange n’est pas un but en soi mais une conséquence, c’est plutôt
le bien que cela fait à Dieu qui est le but du culte.
Lorsque l’on conduit un culte on doit tenir compte de ces deux aspects dans le choix
du répertoire, des commentaires ou des passages biblique à lire. Cela doit viser Dieu
et les hommes en même temps.
Dans la bible et l’histoire de l’Eglise nous observons des variations dans la forme du
culte que nous pouvons étudier en basant sur les propositions d’Alfred KUEN.
Culte « libre » : l’apôtre Paul insiste sur une liberté d’expression dans les
assemblées de Corinthe tout en insistant sur l’ordre et le danger des excès de
zèles. Le culte comme Paul le décri, peut être appelé « libre » à cause de la liberté
des manifestations spirituelles et des interventions des participants (Eph. 5 : 19 ;
col.3 :16 ; Ja. 5 :13).
Culte liturgique : lorsque le catholicisme s’est élargi dans l’histoire, il a imposé
une forme très rituelle du culte en mettant un accent sur les étapes à suivre de
manière scrupuleuse et immuable.
Culte évangélique :
La reforme a remis l’accent sur la prédication de la parole de Dieu dans les
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réunions chrétiennes et en a fait le centre même du culte.
Culte pentecôtiste : le courant du pentecôtisme se veut de revenir au culte libre
du temps de la bible en donnant plus de place à l’exercice des dons spirituels
diverses
Culte charismatique : ce genre de culte met un accent sur des personnes
considérées exceptionnellement équipée par l’Esprit pour être le canal autorisé
de Dieu.
« Les éléments essentiels d’un culte biblique sont et resterons toujours : la louange et
l’adoration, les prières, la communion fraternelle, la prédication de la parole ou le
témoignage d’édification, la sainte scène et l’on ne doit jamais considérer l’un au
détriment de l’autre. »
Est considéré comme conducteur du culte, tout enfant de Dieu oint et établi en vue de
travailler d’une manière ou d’une autre, au bon déroulement du culte et surtout de
permettre à l’ensemble de la communauté de rencontrer Dieu, la raison d’être du culte.
Les notions de conducteur de louange et modérateur sont proches mais à la fois très
différentes. Un conducteur de louange, en anglais « WORSHIP LEADER » est une
personne en charge de la louange pendant le culte, un facilitateur du climat spirituel
de la réunion. Il est en générale musicien, ou capable de chanter et d’influencer les
autres à faire même, il est loin d’être un maître de cérémonie à qui revient la parole
entre chaque étape du culte.
Dans ce concept on retrouve une responsabilité plus étendue que celle d’officier une
cérémonie et d’en gérer les excès comme le ferai un « MODERATEUR », qui , comme
le terme le dit, est là pour « modérer » la réunion, veiller aux excès et aux débordements
de chaque intervenant et aussi attirer l’attention de tous sur les avantages de chaque
étape du culte ; Ce dernier n’est pas toujours musicien (quoiqu’il est en grande partie
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obliger d’utiliser la musique) et a un rôle qui met un accent sur la relation horizontale
du culte tandis que le premier est très verticale dans son rôle pour lequel il est d’office
bien équipé.
Le rôle qu’exerce un conducteur de louange sur le podium ne doit pas être pris comme
une fin en soi, mais plutôt comme une opportunité car le leadership commence avant
de monter sur le podium. L’assemblée l’imite par son exemple sur le podium et prend
sa vie quotidienne en référence pour leurs croissance spirituelle car il est un leader, un
homme influence à qui on veut ressembler au quotidien par une vie d’intimité avec
Dieu.
Dans la bible on retrouve aussi bien dans les synagogues que dans les assemblées
chrétiennes un rôle de présidence du culte, ou de facilitateur de la réunion. Pour
l’exercice de ce rôle comme celui de tant d’autres responsabilités dans l’église, il est
recommandable d’y placer une personne mature et non un jeune convertie.
Il conviendra mieux que chacun se limite à une responsabilité qu’il exercera avec
pleine autorité tout en facilitant aussi à l’autre d’atteindre le but que l’Esprit s’est
assigné dans l’exercice de son rôle.
Une deuxième solution serai d’adopter le concept de conducteur de culte, qui est une
personne qualifié dans les deux domaines et qui exerce pleinement les deux rôles
cumulés en Un et qui fait surtout gagner le temps et diminuer les vas et viens sur la
chair ainsi que des commentaires inutiles.
C. LOUANGE
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La louange est une expression extérieure d’un sentiment intérieur provoqué par celui
qui me mérite. La louange est toujours une manière d’extérioriser et d’exprimer les
bienfaits de Dieu autours de nous.
Si l’adoration est une relation et une qualité de vie, la louange en est l’expression dans
le culte.
Elle n’est pas un envie qui nous prend et auquel on répond comme bon nous semble
ou comme notre culture nous l’impose d’abord, mais elle est plutôt une décision et un
choix personnel de répondre aux bienfaits de Dieu et à la manifestation de sa nature
en le faisant à sa manière pour lui plaire.
La louange exprime le mieux les aspects vertical et horizontal du culte car dans la
louange on publie, on déclare les bontés de l’Eternel mais on y bat aussi les mains, on
pousse des cris de joie, on élève les mains, on chante, on danse et on pleure en présence
de nos frères et sœurs qui en tire une grande d’édification et une profonde inspiration.
D. OBJECTIFS DU CULTE
Le paradoxe ?
Il est un paradoxe inévitable dans l’étude du but du culte qui lui vient de sa
définition même. Le culte vient-t-il de Dieu ou des hommes ?, se fait-t-il pour Dieu
ou pour l’homme ?
Disons que le culte est une convocation divine, c’est Dieu qui a institué le culte comme
un temps de rencontre avec son peuple ; c’est lui qui est notre but à atteindre, son
plaisir est le sommet du culte, mais une fois ensemble dans le culte nous en recevons
un grand bien venant de l’exercice des différents ministères.
Mais nous devons garder à l’esprit que le second but ne l’est vraiment pas en soi, il est
plutôt une conséquence du premier ? C’est-à-dire que nous ne venons pas au culte
pour le bien qu’il nous fait d’abord, mais plutôt pour faire du bien au seigneur et une
fois que le Roi agrée nos louanges, il produit en nous de la joie et de la consolation
comme une conséquence.