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Lotti/SAFED/GIECO/SETRAGEC I
SOMMAIRE
INTRODUCTION....................................................................................................................................................1
RESUME..................................................................................................................................................................2
ANNEXES..............................................................................................................................................................32
ANNEXE A : ENQUETES MENAGES..............................................................................................................1
ANNEXE B : RELEVES DES CONSOMMATIONS ADMINISTRATIVES ET INDUSTRIELLES..............2
ANNEXE C : REPARTITION SPACIALE DE LA CONSOMMATION..........................................................3
ANNEXE D : RESULTATS DES MESURES DE PRESSION.........................................................................4
ANNEXE E : RESULTATS DES SIMULATIONS............................................................................................5
ANNEXE F : ALBUM PHOTOS.........................................................................................................................9
INTRODUCTION
Le présent dossier constitue le rapport relatif à la Mission BII concernant l’étude générale de
distribution de la ville de BÉNI BOUAYACH.
RESUME
La distribution est assurée par un réseau à deux étages: l’étage bas et l’étage haut.
L’étage bas est alimenté par un réservoir semi-enterré d’une capacité de 250 m3 et
l’étage haut par un réservoir surélevé de 250 m3. Les deux réservoirs sont dans la
même enceinte.
Le réservoir surélevé de 250 m3 est alimenté en eau, par reprise, à partir d’un
piquage réalisé sur la conduite 200 mm alimentant le réservoir semi-enterré de 250
m3. La station de reprise est implantée à l’intérieur de la tour du réservoir surélevé.
La demande en eau de pointe de la ville de Béni Bouayach est évaluée à 33,8 l/s en
l'an 2010 et 42,2 l/s en l'an 2020.
Les ressources allouées au centre par l’adduction régionale (45 l/s) peuvent satisfaire
sa la demande en eau au-delà de l'horizon 2020.
Une campagne de mesures de débits et de pressions, a été effectuée durant huit jours
au niveau de cinq points de mesures répartis sur l'ossature principale du réseau de
distribution.
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Les résultats de ces mesures appuyés par des simulations hydrauliques du réseau de
distribution existant ont permis de conclure que plusieurs zones connaissent soit une
surpression soit un manque de pression à cause des diamètres insuffisants qui
engendrent de grandes pertes de charge en cas de demande maximale. Cette
situation nécessite une nouvelle conception du système de distribution
(essentiellement le maillage du réseau, etc.)
C. MESURES D’URGENCE
Réseau de distribution :
-
Réhabilitation de six (06) les bouches d’incendie
-
Equipement du réseau de cinq (05)vidanges réparties entre
les différents quartiers
-
Equipement du réseau en cinq (05)ventouses
supplémentaires
1-1 - GENERALITES
La ville de BÉNI BOUAYACH est située au Nord du Maroc, à 22 km au Sud de la ville d’AL
HOCEIMA sur la route nationale n°2 reliant la ville d’AL Hoceima et la ville de Nador
La ville de Béni Bouayach est le chef lieu de la Municipalité. Elle relève de la Caïdat du
même nom et de la province d’AL HOCEIMA et de la région Taounat-Al Hoceima-Taza.
La superficie de l’aire d’étude suivant les limites définies par le plan d’aménagement, est
d’environ 343 ha. Les côtes altimétriques du centre varient de 94 m à 159 m.
La ville de Béni Bouayach est dotée d’un plan d’aménagement à l’échelle 1/2000 approuvé
en 1998 et qui prévoit des zones urbaines de R+2, R+3 et des zones villas ; des équipements
publics et une zone d’activité. La superficie totale selon les limites définies par le plan est
évaluée à prés de 288 ha.
La population totale de la ville selon le recensement de 1994 était de 13128 habitants pour un
nombre de ménages égal à 2255 soit 5,8 personnes par ménage. La population projetée par la
méthode des composantes et ce de 1994 à 2020, a permis de donner une population pour les
horizons 2010 et 2020 respectivement de 19547 et 24385 habitants.
L’agriculture constitue le principal secteur d’activité dans la région avec l ‘élevage comme
activité dominante. L’activité commerciale est beaucoup moins importante. Le souk
hebdomadaire est le centre majeur de transactions commerciales de la commune de Béni
Bouayach et des communes avoisinantes.
Le secteur industriel, est représenté notamment par une unité de production de lait produisant
4500 l/j. Le plan d’aménagement prévoit une zone d’activité industrielle d’une superficie
de 6 ha.
La ville de Beni Bouayach a fait l’objet de l’étude du plan directeur d’assainissement liquide
réalisée par l’ONEP (DEA/A). Cette étude montre que la ville dispose d’un réseau
d’assainissement de la ville de Béni Bouayach est composé de trois collecteurs principaux (A,
E et F) et plusieurs antennes secondaires et tertiaires ; Et d’une station d’épuration hors
service. Les eaux usées brutes du collecteur A sont rejetées sans traitement dans le canal de
drainage du périmètre irrigué pour être réutilisées en irrigation ou rejoindre la mer.
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La majorité des bouches d’égout sont quasiment absentes sur le réseau d’assainissement. Les
eaux pluviales des toitures sont rejetées par des descentes dans la voie publique pour la
majorité des habitations. Pour une bonne partie des parcelles, les eaux des cours et des
terrasses sont évacuées dans le réseau d’égout. Par conséquent le réseau fonctionne en
système pseudo-séparatif sans réseau d’évacuation des eaux pluviales.
Une grande partie de la ville n’est pas raccordée au réseau. Ces zones utilisent les puits perdus
pour l’élimination de leurs eaux usées.
Le linéaire total du réseau existant est de 12 km environ. Le réseau a été mis en service avant
1982 avec une extension en 1996.
L’étude du schéma directeur prévoit dans le cadre des mesures d’urgence les actions
suivantes :
Quant aux déchets solides, la ville dispose d’un service de ramassage. Les ordures sont
collectées par camion et évacuées vers le lit de l’oued Nekor en attendant la venu des crues en
hiver pour pouvoir s’en débarrasser.
La ville est raccordée au réseau national d’électricité. La distribution dans la ville est assurée
par l’ONE. Pour le telephone, elle est reliée au réseau automatique national.
A l’exception de la R.N. n°2 qui traverse la ville et reliant les villes de Nador et Al Hoceima
et dont le revêtement est satisfaisant, le reste de la voirie se trouve dans un mauvais état. La
voirie revêtue ne représente que 5% environ de la totalité des voies de la ville.
La ville d’Al Hoceima ainsi que les centres avoisinants sont alimentés en eau potable à partir
de la station de traitement des eaux du barrage Abdelkrim El Khattabi. L’eau provenant de
cette station, est refoulée vers un réservoir de 3.500 m 3 qui domine l’ensemble de la zone à
desservir. En suite l’eau est véhiculée gravitairement le long de la route principale n°2 à l’aide
d’une conduite d’adduction de diamètre 600 mm.
La ville de Beni Bouayach est alimentée gravitairement à partir d’un piquage DN200 sur
l’adduction régionale (600 mm) à l’intérieur de la ville. Le piquage est équipé d’une vanne de
sectionnement. Le comptage est assuré à l’entrée du réservoir semi-enterré de 250 m3. L’eau
soutirée de l’adduction régionale est transportée vers le réservoir semi-enterré de 250 m3, par
une conduite en AC DN200 sur une longueur de 320 ml.
La distribution est assurée par un réseau à deux étages: l’étage bas et l’étage haut. L’étage bas
est alimenté par le réservoir semi-enterré de 250 m3 et l’étage haut par un réservoir surélevé
de 250 m3. Les deux réservoirs sont dans la même enceinte.
Le réservoir surélevé de 250 m3 est alimenté en eau, par reprise, à partir d’un piquage réalisé
sur la conduite 200 mm alimentant le réservoir semi-enterré de 250 m3. La station de reprise
est équipée pour un débit de 10 l/s et est implantée à l’intérieur de la tour du réservoir
surélevé.
Les deux réservoirs de la ville desservent respectivement le réseau bas et le surélevé le réseau
haut de la ville.
Les caractéristiques des deux réservoirs sont consignées dans le tableau suivant :
En été et en particulier au mois d’Août, les deux réservoirs existants ne couvrent pas les
besoins de pointe. Cette situation a conduit le service d’exploitation à renforcer la distribution
par la réalisation d’un piquage DN 80, équipé d’une vanne et d’un compteur, effectué sur la
conduite DN 200 de Beni Bouayach au droit du piquage principal.
Dans les figures 2 et 3 ci-après sont présentés le Schéma Synoptique et le Plan des ouvrages
du système d’AEP de Beni Bouayach.
La ville de Béni Bouayach est desservie par un réseau de distribution à deux étages de
pression alimentés à partir les deux réservoirs de 250 m3 chacun (surélevé et semi-enterré).
A l’exception de quelques mailles situées dans les zones les plus denses du centre, l’ossature
principale du réseau existant est ramifiée.
Le réseau est composé de conduites en Amiante Ciment et en PVC. Le diamètre des conduites
en AC varie de 60 à 200 mm alors que les conduites en PVC sont de 75 mm, 90 mm et 110 mm.
Le réseau existant, en 1998, desservait 2.952 abonnés, dont 2.862 abonnés particuliers. Le
réseau couvre la totalité des quartiers urbanisés et le taux de branchement en 1998 etait évalué
à 98,4 %.
Le linéaire du réseau de la ville de Béni Bouayach, s’élève à 30.103 m dont la répartition par
type de matériau et par diamètre est consignée dans le tableau suivant :
Installation d’un (01)compteur au niveau du piquage vers les deux réservoirs pour
pouvoir estimer les prélèvements d’eau du centre;
Réseau de distribution :
-
Réhabilitation de six (06) les bouches d’incendie
-
Equipement du réseau de cinq (05)vidanges réparties entre les
différents quartiers
-
Equipement du réseau en cinq (05)ventouses supplémentaires
Le réseau de distribution existant est illustré par un schéma réduit ci après (figure 4).
Les besoins en eau de la ville de Beni Bouayach retenus dans la mission BI de la présente
étude sont consignés dans le tableau suivant :
Le débit équipé de la station de traitement est de 405 l/s. Le débit global alloué à la ville par
l’adduction régionale est de 45 l/s. Ce dernier peut satisfaire la demande en eau de la ville au-
delà de l'horizon 2020. La figure 5 ci après illustre les besoins et ressources disponibles.
50,0
45,0
40,0
35,0
30,0
Débit (l/s)
25,0
20,0
15,0
10,0
Besoins Moyens (l/s)
Besoins de Pointe (l/s)
5,0 Débit Alloué (l/s)
0,0
1998 2000 2005 2010 2015 2020
Années
FICHE BESOINS
2-1 - INTRODUCTION
La ville de Beni Bouayach est actuellement alimentée à partir d’un système de distribution
étagé comprenant un réseau bas et un réseau haut, respectivement desservi par un réservoir
semi-enterré calé à la cote radier 139, 00 m NGM et un réservoir surélevé calé à la cote
160,00 m NGM.
Les cotes du terrain naturel du périmètre d’étude tel que défini par le plan d’aménagement,
varient d’un minimum de 90 m NGM à un maximum de 164 m NGM.
Sur le plan altimétrique le réservoir bas couvre un périmètre dont les cotes de terrain oscillent
entre 90 m NGM et 122 m NGM. Les simulations du réseau bas ont bien montré dans la
mission BI, que le réseau bas ne présente pas d’insuffisances de pression. Néanmoins, en
période estivale et notamment en mois d’août, les besoins de pointe deviennent importants et
la capacité du réservoir devient insuffisante nécessitant un renforcement à partir du piquage
DN80 cité plus haut.
Quant au réservoir haut, il couvre une zone dont les cotes varient de 115 à 164 m NGM.
Statiquement ce réservoir ne permet pas d’assurer la pression requise pour une partie de la
zone haute notamment les habitations situées sur les collines et celles éloignées et
relativement plus élevées. Les simulations du réseau haut effectuées lors de la mission BI ont
fait ressortir des insuffisances de pressions allant jusqu'à – 3 m par rapport au sol (nœud n°51)
L’analyse de la situation actuelle fait ressortir clairement que la projection d’un troisième
réservoir est plus que nécessaire et devra permettre d’assurer la pression requise au niveau de
la zone haute, en tenant compte de l’aménagement projeté et des besoins en eau croissant de
la ville qui en découlent. Ce réservoir devra en outre desservir les douars avoisinant hors
périmètre d’aménagement, susceptibles d’être alimentés à partir du réseau de distribution.
Le système de distribution projeté sera composé de trois étages. Chaque étage sera desservi à
partir de son propre réservoir. Les étages seront communiquant et leur limite sera d’une part
choisie en fonction des cotes du terrain naturel en respectant les pressions maximales
admissibles et d’autre part de la capacité de desserte de chaque réservoir à l’horizon d’étude,
autrement dit la délimitation de chaque étage sera faite de telle manière que ses besoins soient
ajustés à la capacité du réservoir correspondant.
Chaque réservoir doit pouvoir assurer en pression et débit pendant l’heure de pointe de
l’horizon d’étude, les besoins de l’étage correspondant.
Le réseau de distribution sera entièrement maillé et couvrira l’ensemble du périmètre
d’aménagement. Des vannes de sectionnement fermées seront prévus entre étages et seront
rouvertes à l’occasion d’un renforcement éventuel.
Le réservoir projeté sera implanté dans une colline située sur la rive droite de l’oued
Tifariouine, affluent de l’oued Nekôr.
Le réservoir projeté sera alimenté à partir d’un piquage au moyen d’une station de reprise
projetée. Pour cette dernière, deux variantes sont envisagées :
Variante 1
La première consiste à effectuer le piquage sur la conduite DN 200 alimentant les réservoirs
existants et l’implantation à ce niveau d’une station de reprise qui refoule l’eau vers le
réservoir projeté.
Variante 2
L’examen de ces deux variantes fait ressortir qu’elles sont équivalentes sur leur longueur de
refoulement. Sur le plan gestion, la première variante 1 présente l’avantage de se servir des
moyens des installations existantes. Par contre la deuxième variante nécessite une gestion à
part.
L’avantage sur le plan gestion en faveur de la variante 1, est d’une importance majeure qui se
traduit par son adoption dans le schéma de distribution projeté.
L’horizon de l’étude considéré pour le dimensionnement du réseau et des ouvrages est l’année
2020.
Le débit de calcul du réseau de distribution sont les débits de pointe horaire et pointe
journalière.
Les pertes de charge linéaires dans les conduites d’adduction et de distribution sont calculées
selon les formules de Darcy et de Colebrook:
Formule de Darcy-Weisbach:
J = ( / D) (V 2 / 2 g )
Formule de Colebrook
où:
Le coefficient de rugosité k prendra les valeurs consignées dans le tableau suivant. Il faut noter
que les pertes de charge singulières sont prises égales à 10 % des pertes de charge linéaire.
La vérification des conduites doit satisfaire aux conditions minimales de vitesse suivantes:
La répartition spatiale des besoins en eau est faite selon la méthode nodale qui se base sur
l'évaluation des zones d'influence de chaque nœud. Pour les abonnés administratifs, les
bornes-fontaines et les gros consommateurs, les consommations seront localisées selon leur
emplacement sur un seul nœud du réseau. Tandis que pour les abonnés domestiques, leur
consommation est répartie compte tenu de l'occupation du sol (type d'habitat, superficie, taux
de remplissage, etc.).
Pour l'ensemble des nœuds constituant le réseau, les pressions au sol doivent satisfaire les
conditions suivantes:
Pression minimale:
Le réseau de distribution doit assurer, dans les conditions les plus défavorables (pointe
horaire), les pressions au sol suivantes:
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Pression maximale:
Le réseau fera l'objet d'une vérification en cas de fonctionnement des bouches d'incendie.
Pour chaque bouche d'incendie supposée en fonctionnement, un débit supplémentaire de 17
l/s sera soutiré du nœud alimentant cette bouche. La pression au sol au niveau de la bouche à
considérer devrait être égale à, au moins, 10 mètres. La vérification se fera sur la base des
débits de pointe journalière.
Les simulations du réseau seront effectuées en considérant les débits moyens et horaires
correspondant à chaque étage du réseau de distribution. Le logiciel utilisé est l’EPANET
1.1D. Ce logiciel suppose que la demande, la ressource et les concentrations de la ressource
restent constants aux différents nœuds pendant une période fixe de temps. Le temps est fixé
par intervalles d’une heure. Les coefficients de modulation horaire déterminés lors de la
campagne de mesure seront considérés dans les simulations du réseau.
Les calculs ont donné une capacité de transit de 43 l/s. La conduite de piquage existante est
donc suffisante pour faire transiter les besoins de la ville à l’horizon 2020. Elle sera donc
maintenue dans le système projeté.
La station de reprise existante alimentant le réservoir existant de 250 m3, sera maintenue dans
le système projeté. Elle est équipée actuellement d’un groupe de 10 l/s et d’un deuxième de 20
l/s.
2-4-3-1 - IMPLANTATION
La station de reprise projetée qui sera destinée au refoulement de l’eau vers le réservoir
projeté, sera implantée, comme il a été précisé dans la variante 1 citée plus haut, prés des deux
réservoirs existants. Le piquage sera effectué sur la conduite DN200 qui alimente le réservoir
semi-enterré existant de 250 m3.
2-4-4 - STOCKAGE
Les calculs des besoins du centre en matière de stockage établis lors de la mission BI à
différents horizons, ont fait ressortir que la capacité de stockage existante de 500 m 3, ne
couvre pas les besoins actuels de la ville de Béni Bouayache. La capacité globale sans réserve
d’incendie, nécessaire à l’horizon 2020, est évaluée 1050 m3. Cette dernière sera répartie en
fonction des besoins de chaque étage.
Le volume de stockage nécessaire pour chaque étage est évalué sur la base des besoins
correspondants à l’horizon 2020. Les volumes moyens journaliers de cet horizon, sont donnés
dans les tableaux de la répartition spatiale de la consommation présentés en annexe. Les
volumes ainsi calculés pour l’étage bas, l’étage intermédiaire et l’étage haut sont
respectivement de 8.65, 5.16 et 10.43 l/s.
La capacité de stockage pour chaque étage est calculée selon les deux les méthodes suivantes :
1 – Sur la base de 50% du volume moyen journalier distribué (autonomie de 12 h), augmenté
de 120 m3, correspondant à la réserve d'incendie.
La première méthode donne les volumes de stockage requis, pour chaque étage, suivants :
-
Etage Bas : V = 374 m3
-
Etage Intermédiaire : V = 223 + 120 = 343 m3
-
Etage Haut : V = 450 +120 = 570 m3
-Etage bas :
Comme l’étage bas est alimenté à partir d’un réservoir semi-enterré existant qui lui-même est
alimenté directement à partir de l’adduction régionale, le régime de pompage en adduction
continue (24/24h) est adopté pour cet étage afin de minimiser sur le volume de stockage
requis.
-Etage intermédiaire :
L’étage intermédiaire correspond à une partie de l’étage haut dont l’alimentation est prévue à
partir du réservoir surélevé existant de 250 m3. La capacité de ce dernier sera vérifiée en
considérant les deux régimes (adduction 24/24h et 12h/24h).
-Etage haut :
L’étage haut correspond à la zone élevée du plan d’aménagement, qui sera alimenté à partir
du réservoir semi-enterré projeté. Ce dernier sera alimenté, comme il a été indiqué plus haut, à
partir de la station de reprise projetée. De ce fait la capacité requise sera déterminée en
considérant les deux régimes précités.
Sur la base des renseignements ci-dessus, les tableaux et diagrammes sont établis pour chaque
étage et présentés dans les pages suivantes. Ainsi les volumes de stockage requis sont
récapitulés dans le tableau suivant :
De ce qui précède, il ressort que la capacité maximale de stockage requise pour chaque étage
selon la modulation horaire et les débits entrants, est comme suit :
-
Etage Bas : V = 215 m3
-
Etage Intermédiaire : V = 147 + 120 = 267 m3
-
Etage Haut : V = 297 +120 = 417 m3
Conclusion :
La première méthode donne des volumes de stockage nettement supérieurs. Les réservoirs
existants sont alors estimés, selon cette méthode, insuffisants.
Quant à la deuxième méthode, elle montre que le réservoir bas, prévu sans réserve d’incendie
en raison de son alimentation directe à partir de l’adduction régionale, est suffisant pour
l’horizon de l’étude. Par contre le réservoir surélevé existant de 250 m3 arrive à saturation
( avec réserve incendie) légèrement avant l’horizon d’étude. Toutefois on pourrait envisager
soit une augmentation de la durée de pompage soit une diminution sur la réserve incendie ce
qui permet de conclure qu’il sera suffisant jusqu’à l’horizon d’étude. Pour le réservoir semi-
enterré projeté, la capacité théorique maximale calculée pour les besoins de l’étage haut est
estimée à 417 m3.
De ce qui précède, on déduit que les volumes calculés selon la deuxième méthode sont plus
fiables car ils sont issus d’une modulation horaire réelle de la consommation de la ville. Par
conséquent les volumes de stockage retenus sont ceux établis selon cette méthode ce qui
permet de conclure que les réservoirs existants sont suffisants et seront maintenus pour
l’horizon d’étude 2020. Pour le réservoir projeté la capacité à prévoir sera de 500 m3.
Le choix du site du réservoir projeté a été fait selon plusieurs critères. Parmi les principaux
critères on peut citer :
-
La cote du site d’implantation suffisante
-
L’accessibilité facile
-
La longueur d’adduction minimale
Sur la base des critères ci-dessus, le site le plus favorable a été identifié sur une colline sur la
rive droite de l’oued Tifariouine, affluent de l’oued Nekôr.
Le réseau projeté est conçu en trois étages, l’étage bas, l’étage intermédiaire et l’étage haut.
Cette nouvelle configuration du réseau de distribution est inspirée de la situation existante en
matière de production et distribution et est dictée par la nécessité de maintenir dans le schéma
les ouvrages existants de la ville dont notamment les 2 réservoirs ( semi enterré et surélevé)
de 250 m3 chacun, qui sont en bon état de fonctionnement.
Cette situation a conduit au partage du réseau suivant les 3 étages précités. Le nouveau réseau
bas, selon la nouvelle délimitation des étages, sera constitué d’une partie du réseau bas
existant et sera alimenté à partir du réservoir semi-enterré existant de 250 m3.
Le réseau intermédiaire sera constitué d’une partie de l’ancien réseau et une partie de l’ancien
réseau haut et sera alimenté à partir du réservoir surélevé de 250 m3. Cette nouvelle
délimitation à nécessité l’ajustement des besoins à la distribution de chacun des deux étages
( bas et intermédiaire) à la capacité de leur réservoir respectif.
Pour l e réseau haut, il sera alimenté à partir du réservoir projeté de 500 m3 qui assurera les
besoins de toute la partie haute de la ville dont notamment la zone élevée d’aménagement à
l’Ouest de la ville et au sud est sur la rive droite de l’oued Tifariouine.
Le réseau projeté sera entièrement maillé et sera constitué de conduites en PVC. Les
conduites projetées seront raccordées à celles existants. Des robinets vannes seront prévus
aussi bien sur les conduites projetées que celles déjà existantes.
Le système projeté est illustré par le schéma synoptique présenté par la figure xx de la page
suivante.
Les dotations pour chaque type d’usage ont été calculées comme suit :
a) Population branchée
c) Administration
- Enseignement :
- Mosquée:
La consommation totale des mosquées enregistrées pendant l’année 1998 était de 2,81 m3/j.
Rapportée à la superficie totale de 0,14 ha, la consommation spécifique était de 20,07 m3/j/ha.
- Espaces verts:
La superficie totale des espaces verts (jardins et boisements) est de 14,61. En adoptant une
consommation spécifique de 0,5 m3/j/ha, la consommation totale serait de :
- Terrains de sport :
La dotation spécifique à prévoir pour le complexe sportif (S1) projeté est de 2,5 m3/j/ha. La
superficie est de 4 ha, ce qui donne une consommation totale de :
2,5 x 4 = 10 m3/j
- Souk :
- Hôpital de zone :
Un seul hôpital de zone est projeté. Sa dotation spécifique adoptée est de 10 m3/j/ha, ce qui
donne une consommation de : 10 x 0,74 = 7,4 m3/j .
La dotation spécifique à adopter pour les autres équipements publics est de :
(121,94 – (11,05 + 37,86 + 1,6 + 7,31 + 10+5 + 7,4 )) / 6,91 = 6,04 m3/j/ha
1 Industrie
en 1998 la consommation de la coopérative existante était de 16.78 m3/j pour une superficie
totale de 0.54 ha soit une consommation spécifique déduite de 31,07 m3/j/ha. La
consommation spécifique projetée adoptée est de 50m3/j/ha, ce qui donnera une
consommation totale de :
0,54 x 50 = 27 m3/j.
ANNEXES
INPUT DATA